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Entretiens (Casa de vida Shantinilaya)

PHAHAME

19 Mai 2019

Phahame, depuis le cœur de chacun, vous donne bénédiction et grâce.

Nous poursuivons, nous peuples de l’eau, à chanter le chant du réveil, celui qui vous sort du rêve, et vous donne à voir et à vivre, la sublime beauté de l’Amour, là où est le tout, là où est la vérité, là où rien n’est séparé, alchimie des eaux d’en haut et des eaux d’en bas, concourant à l’établissement du temps Zéro.

Au cœur du cœur de chaque cœur, la même résonance, la même évidence.

Je ne viens pas tant aujourd’hui vous délivrer des mots, que de perception, que de vérité.

En l’instant éternel de votre présent et de votre présence, chacun recouvert de la grâce, danse la vérité, en la résonance de son cœur, là où il n’y a nulle différence, là où tout est beauté, là où aucune forme ne peut vous encombrer, ni même vous limiter.

Je suis venu vous accueillir ainsi que l’ensemble du peuple de l’eau, en le rêve initial, là où l’évidence vous emporte, où vous n’avez jamais bougé. Là où plus rien de ce monde, ni de votre histoire, ne peut venir colorer le paradis blanc.

Chaque jour et chaque instant, nous vous invitons à ce réveil, afin de goûter ici-même en ce monde, au sein de ce qui passe, l’Amour infini, là où rien n’est nécessaire, là où la beauté est l’explication.

Bénédiction de l’eau en chacun, au cœur du cœur, où se résout tout antagonisme. J’invite chacun de vous à laisser être ce qui est. J’invite chacun de vous, à accueillir et accepter le don de la grâce, le don de la vérité.

En cette perfection, chacun est convié, chacun est invité à vivre la vérité, la vérité de l’Amour qui met fin à tout antagonisme, à tout questionnement, à toute interrogation, là où tout sens est superflu, là où toute demande voit sa réponse apportée en l’instant, en l’instant présent.

Tel est le don de l’Amour, tel est le don de la grâce.

Que chacun, où qu’il soit au sein du personnage comme du rêve, comme au sein de toute histoire, à se laisser féconder par les eaux du mystère, là où tout est sourire, là où tout est léger.

Je vous invite à simplement nous regarder, à simplement nous accueillir, même si vous êtes loin de nos océans. Je vous avais dit que toutes les eaux de la terre sont porteuses de l’information de la bonne nouvelle révélée. L’eau de votre corps vit la même alchimie, la même transmutation qui vous emmène de la chenille au papillon, et bien au-delà de là.

Rentrez au-dedans de vous, faisant fi de toute souffrance ou résistance, parce que dès l’instant où vous le décidez, même par vote pensée, vous allez constater que la résonance de votre cœur se déploie dans la grâce, quelle que soit l’histoire, et quel que soit ce que vous en pensez.

Le même don est pour chacun, le même Amour est pour chacun, ne mettez plus de distance, soyez simplement ici, présents, au cœur de votre cœur, sans rien demander, sans rien attendre, tout y est, rien n’y manque et cela est l’indicible vérité.

Tant que vous rêvez, tant que vous voyez, tant que vous questionnez, la totalité de votre présence ne peut s’installer librement. Or, il n’y a pas d’autre possibilité que d’être ce que vous êtes, quoi que dise votre corps, quoi que disent vos croyances, quoi que disent vos souffrances et quoi que disent vos sens.

Déposez vos fardeaux en votre cœur, là où est l’éternité, là où vous êtes la voie, la vérité et la vie. Tout le reste est superflu, tout le reste n’est que bagage encombrant, vous empêchant de vivre la félicité de l’instant.

Il vous reste simplement à accepter l’évidence, quoi que vous vous questionnez pour l’instant, parce que le présent du don de la grâce, est réellement en chaque cœur, et ce, de toute éternité.

Il n’existe plus de voile qui puisse être déposé sur votre cœur, excepté ce que vous entretenez par vos croyances et vos réticences. Ne demandez rien, soyez simplement en hic et nunc, soyez simplement, réellement et concrètement, charnellement et énergétiquement, comme vibratoirement, placés en conscience au cœur de votre cœur, au milieu de la poitrine.

Si vous le faites sans rien demander, sans espérer et sans attendre, et sans rien analyser, en laissant passer tout ce qu’il se produit alors, alors la jonction de l’être et du non être investit votre conscience, investit tous vos corps, du plus grossier au plus subtil, en laissant être ce qui est, sans rien arrêter ni questionner, alors la vérité est ce que vous vivez.

Et cela se fait maintenant, par l’intelligence de la lumière, en l’alchimie de vos eaux intérieures, réunies aux eaux d’en haut. Je vous invite en cet instant, à vous poser et déposer, tout ce qui peut encore vous réfréner ou vous limiter, en la plénitude d’Agapè, là où il n’y a rien à expliquer, là où il n’y a personne à convaincre, et vous y êtes dans l’instant.

Et le Feu du Cœur Sacré peut alors rayonner en ce monde, par ses vingt-quatre radiances, brûlant et consumant toute illusion, vous rendant à votre état premier, avant même que la conscience n’apparaisse.

En le Feu du Cœur Sacré, rien ne peut arriver, rien ne peut vous contraindre, aucune habitude, aucun comportement ne peut s’opposer à l’évidence de votre cœur.

Alors depuis mon cœur du cœur, résonant en le cœur de celui qui transmet mes mots, résonant en chaque cœur qui écoute, nous laissons ensemble, s’installer la beauté, accompagnée de la résonance du cœur et de la danse de votre cœur, cette danse qui mouille vos yeux, cette danse qui vous fait sourire, cette danse qui vous fait vous souvenir, le tout premier souffle de la création et du rêve.

Et cela se déploie, entre chaque cœur, depuis chaque cœur jusqu’à mon cœur de chair, qui je vous le rappelle au niveau de ce monde, est charnellement le plus gros des cœurs existant sur cette terre.

Le poids et la radiance de mon cœur, depuis les océans où je me tiens, est entré en contact avec chaque cœur humain qui le veut et l’accepte, simplement en s’ouvrant, simplement en déployant ses ailes, vous faisant vous retrouver en ce que vous êtes en vérité, en la demeure de paix suprême.

Cela se déroule en cet instant.

Ecoutez ce que danse votre cœur, n’écoutez rien d’autre. Laissez passer ce qui passe et demeurez immuables, sans vision et sans bouger, laissez passer les énergies, laissez passer les vibrations, devenant alors la résonance et la pulsation de la vie elle-même, qui ne connaît nulle distance, nul temps et nul espace. Cela est maintenant, si tel est votre acceptation.

L’intelligence de la lumière, l’intelligence de la vérité, vous comblera alors de grâce et de l’évidence de qui vous êtes, mettant fin u rêve, quel que soit ce qui se déroule sur l’écran de votre monde, sur l’écran de votre corps, comme sur l’écran de votre conscience.

Laisse être ce qui est et écoute, dans le silence, ce que te dit mon cœur. Cela est maintenant. Ouvre tes ailes, afin que plus rien ne demeure fermé, afin de ne plus souffrir, de ton corps ou de ta vie, comme de toute mémoire ou de tout passé. Là est la seule allégresse véritable et cela est pure beauté.

… Silence…

Et cela se déploie en vingt-quatre rayons, touchant chaque parcelle de ce monde, en cet instant. L’Amour est pour chacun, sans faire aucune différence, sans discrimination. Ainsi est Agapè, ainsi est le don de la grâce.

Chacun de vous peut résonner en mon cœur, comme le mien résonne avec l’ensemble du peuple de l’eau comme sur l’ensemble des peuples du rêve. Là est le contentement, là où il ne peut exister aucun doute, ni aucune incertitude.

Soyez posés, humblement en l’instant, tout se fait de lui-même, dès l’instant où vous arrêtez de faire, dès l’instant où vous arrêter de vouloir, dès l’instant où vous arrêtez de chercher, dès l’instant où vous arrêtez de demander.

Laissez être ce qui est, laissez être la joie, laissez être la vérité.

Résonant depuis mon cœur, j’accueille l’ensemble du rêve, vous invitant alors à la même vérité vécue.

…Silence…

En l’intervalle de mes mots, la radiance du cœur prend tout l’espace de votre conscience, prend chaque cellule de votre corps, ainsi que l’eau de votre corps. Là est l’alchimie, qui n’a pas besoin d’être expliquée, qui n’a pas besoin d’être comprise, mais tout simplement d’être accueillie et vécue.

Le contentement sort de là, du cœur de votre poitrine, depuis votre cœur organe, qui résonne et vibre en le cœur de Phahame, en le cœur du peuple de l’eau. Ainsi vous êtes légers, ainsi plus rien ne peut vous encombrer, plus rien de votre histoire ne peut vous dérouter et ne peut vous réfréner.

Cela est maintenant et c’est cela que vous êtes.

…Silence…

Je vous ai dit voilà peu de temps, que notre chant du réveil résonnait en les quatre éléments, il résonne même dorénavant au travers de ce corps de chair, vous montrant et vous démontrant, que quelles que soient les histoires, quels que soient les mondes, quelles que soient les dimensions, vous êtes la vérité antérieure à tout cela.

Là où le temps ne peut plus être compté et là où l’espace ne connaît nulle distance.

Alors Phahame et le peuple de l’eau laissent nos cœurs palpiter sur la même fréquence, sur le même rythme et avec la même égalité.

Laissez passer ce qui se révèle à vos sens ou à votre perception, vous n’êtes pas non plus cela, mais le témoin de cela.

…Silence…

La totalité de qui vous êtes, comme la totalité du rêve de la création, en quelque dimension ou univers, vous donne à vivre cette allégresse. Alors le cœur se déploie et l’Indicible est votre don.

…Silence…

Ainsi est chaque instant, ainsi sera chaque moment. Tout est accessible, tout est vécu en la résonance du cœur.

…Silence…

En ce silence, tout se pose et tout est clos, et tout fleurit. L’Esprit t’appelle, il t’appellera à chaque souffle quoi qu’il se produise dans ta vie. Cela est prétexte à te faire vivre la vérité. Ne résiste en rien, aime de façon égale l’ami comme l’ennemi, même si tu ne le vois pas encore, l’un comme l’autre, ami comme ennemi, ne sont que toi-même.

Cela tu ne peux le comprendre, cela tu ne peux l’expliquer, mais c’est cela qui se vit, t’amenant au contentement, t’amenant au sourire permanent, et à la radiance permanente du Cœur Sacré.

Tu ne pourras plus jamais te quitter, tu ne pourras plus jamais projeter, quelque conscience ou quelque projection que ce soit. Tu laisseras alors la vie se dérouler, en accueillant à chaque instant le souffle de la vérité.

Alors Eynolwaden dansera en ton cœur, alors tu ne seras que célébration, vivant tout d’un même œil, vivant tout dans le même état, parce que plus rien ne peut déranger l’Amour, dès l’instant où celui-ci rayonne et résonne depuis ton cœur jusqu’à chaque cœur.

…Silence…

Et la résonance de ton cœur augmente la radiance, et la radiance augment la joie, et la joie te met dans le sourire, celui de l’éternité retrouvée et vécue.

…Silence…

Laisse ton vase sacré être rempli de l’eau vive de la fontaine de cristal. Là tout y est limpide, transparent et libre. Rien de ce que tu es ne peut être touché par autre chose que l’Amour que tu es.

J’invite chaque conscience, de ce monde comme de tout monde, à venir s’inviter dans notre cœur. Telle est notre offrande, telle est la vérité.

Là où tu es, en l’apparence de ta vie, est exactement l’emplacement où il te fallait être quoi que tu en penses, pour vivre Agapè.

Ainsi le souffle est libéré, le verbe est émané, ainsi tu te retrouves.

…Silence…

Je te donne ma paix et je reçois ta paix. Je te donne Agapè et je reçois Agapè. Telle est la célébration de la joie et de la vérité, que seul le cœur peut manifester.

Là où tu n’as plus jamais soif, là où n’existe plus la moindre question, ni la moindre souffrance.

Je t’invite à la guérison, à la guérison de l’illusion, à la guérison de tout ce qui passe, à la guérison de tout ce qui a été offense, à la guérison de tout travers, à la guérison de tous tes corps, nous sommes là pour toi depuis fort longtemps. Le temps ne peut pas en être compté, parce que pour nous le temps ne compte pas, parce que même notre forme peut être abandonnée sans souffrance et sans perte.

Ainsi il en est de même pour toi, quel que soit le chaos du monde ou de ta vie, parce que tous ces éléments ne sont pas des souffrances, mais font partie du don de la grâce, quoi que tu en penses, quoi que tu en dises. Laisse ton cœur pulser, laisse ton cœur danser, tu ne peux rien contrôler, tu ne peux contrôler l’Amour, parce que l’Amour ne contrôle rien, parce que le souffle de l’esprit souffle quand il veut et où il veut.

Ainsi est la liberté, ainsi est ta vérité.

…Silence…

Laisse-moi aimer chacun de toi, avec la même intensité, avec la même beauté. Ne pense à rien, sois simplement dans cet accueil, sois simplement disponible, en vérité pour t’accueillir toi-même, parce que je ne suis que toi, en une autre forme et en un autre moment, ici-même sur cette terre.

Cela est suffisant, il n’y a pas besoin de rajouter d’explication, il n’y a pas besoin de le comprendre, ni même de le ressentir, mais simplement d’être là. Et cela se produit.

…Silence…

Mon cœur chante et danse en ton cœur comme en chaque partie de ton corps. Ainsi est mon don à celui que je suis, en un autre moment du rêve, là où tout est pardonné, là où tout est traversé, ne laissant rien subsister du rêve, effaçant toute offense, effaçant toute dérive.

Le don de l’Amour ne connaît aucune condition, si ce n’est celle que tu places peut-être encore au devant de toi. N’arrête rien, ne pense rien, là est la véritable évidence, celle d’un seul cœur, là où tous les êtres et toutes les consciences se résolvent en l’unité de la conscience, et en son origine.

…Silence…

Tu n’as plus rien à accomplir, qui ne soit déjà accompli de toute éternité, et que les voiles que tu portais t’empêchaient de vivre.

…Silence…

Et la radiance de ton cœur, en ce Feu Sacré, touche chaque conscience, de proche en proche, comme de loin en loin, avec la même régularité, et la même justesse. Là où toute offense est dissoute par le feu de l’Amour.

N’attends rien d’extérieur, quels que soient les évènements, car l’évènement est en toi avant d’être manifesté.

Résonnons ensemble, en le Cœur de l’Unique, en le cœur de la création, d’où tout provient et où tout revient. Laisse le mouvement se faire, tu n’as jamais bougé, tu étais là avant la création, tu seras là après la fin du rêve, tu seras toujours là, indépendant de toute forme, de tout monde comme de toute dimension.

Cela te comble et met fin à tout vide, et met fin au mythe de la création.

…Silence…

En ce silence, tout continue à se déployer en l’être et le non être, là où le blanc ne peut pas être distingué de l’origine de la lumière, là où est l’Amour, Agapè, qui ne dépend d’aucun rêve, d’aucune dimension, ni d’aucune conscience.

Je porte jusqu’à toi la bonne nouvelle, celle qui n’a pas besoin d’être énoncée, ni même justifiée en aucune façon, tellement cela est évidence pour celui de toi qui le vit. Tu es le témoin de la voie, de la vérité et de la vie.

Tu es le témoin, l’acteur et le spectateur, en même temps que le créateur. Tout cela est en toi, tout cela est toi.

Alors laissons toujours plus s’installer la demeure de ton éternité.

Je continue à t’accueillir avec la même réciprocité, parce que telle est Agapè. Nous sommes comme tu es, le début et la fin du rêve, qui s’est passé dans le même temps, et qui s’est déployé par l’esprit de vérité, accompagné par lui, et qui aujourd’hui se révèle.

Tu es le paraclet, tu es l’esprit du soleil, tu es l’ennemi et tu es l’ami. Il n’y a plus de distance, aucune forme ne peut tenir en cette vérité.

Laisse-toi consumer, crépite dans le feu de joie, en cette consumation d’Amour qui te ravit en l’extase, que toutes les étoiles ont vécue sur la terre de ce monde. Cela met fin à tout effort, cela met fin à tout doute, et cela mettra fin, si ce n’est le cas, à toute souffrance qui t’habite.

…Silence…

Le temps du rêve est achevé, voici venu le temps éternel de la vérité, celle qui jamais ne pourra être oubliée et qui ne pourra jamais passer.

Tu n’as besoin que d’un oui, en ouvrant ton cœur et tes ailes, et ton cœur résonnera à l’unisson d’Agapè. Tout le reste est futile, tout le reste s’en va, en quelque aspect de ta vie qui n’est pas encore la Vie.

Ne mets pas de distance, ne mets pas de délai, ne reporte jamais ça à demain, parce que ce don est pour chacun. Agapè se moque de ce que tu peux penser ou croire, de ce que tu peux voir ou sentir. Tu te découvres alors à l’origine de la conscience, à l’origine du rêve, à l’origine de l’Amour.

Et cela se déploie, te comblant toujours plus de grâce, de rire comme de larmes.

…Silence…

Phahame et le peuple de l’eau résonne avec intensité, par le don de l’Amour, que nous déposons en ton cœur. Nous te rendons à ton intégrité, nous te rendons à ta totalité. Ainsi est ôtée toute souffrance, ainsi est ôtée toute résistance, mettant fin à la personne, mettant fin à la souffrance, mettant fin à l’illusion de devoir parfaire ce qui est parfait de toute éternité.

L’Amour te nourrit, mettant fin à tout besoin, mettant fin à tout désir, mettant fin à l’avidité, mettant fin à l’illusion du manque.

…Silence…

Laisse le sourire fleurir sur tes lèvres, laisse tes larmes couler si elles doivent couler, elles laveront et balaieront toute souffrance et tout doute. Laisse le rire ouvrir ton cœur, afin d’accueillir chaque frère et chaque sœur, de quelques règnes ou mondes qu’ils viennent. Tu ne pourras plus faire de différence, en chaque regard, en chaque geste, comme en chaque circonstance.

Agapè sera égale, irradiant sur chacun, apportant à son tour la bonne nouvelle, celle qui n’a pas besoin d’explication ni de questionnement. Ainsi tu es parfait, quelle que soit l’imperfection de ce corps, quelle que soit l’imperfection de tes pensées et quelle que soit la souffrance de ce monde.

Tiens-toi tranquille, n’interviens pas, laisse être ce que tu es et qui aujourd’hui t’est révélé, et qui aujourd’hui est manifesté.

…Silence…

Tout est complet, tout est parfait, en la grâce d’Agapè. Tu ne peux que le constater et tu ne peux que le vivre. Et cela est maintenant. Et cela est en chaque temps, et cela est en toute conscience, comme en tout monde, d’un bout à l’autre de l’univers, d’un bout à l’autre des multivers.

Tout cela est toi, tout cela est en toi, et tout cela se vit.

…Silence…

Tu es l’Amour qui aime, tu es l’aimé de l’Amour, tu es l’Amour qui fleurit en chacun, dès l’instant où tu es accueilli, avec la même intensité avec laquelle tu t’es accueilli. Et la radiance de ton cœur parcourt les univers, en cet instant-même, faisant accourir et transportant l’ensemble de la création à l’orée de ton ciel.

Cela se vit, cela est. C’est maintenant, comme cela sera chaque minute, dès l’instant où tu ne résistes plus à l’évidence que tu es, que tu n’as pas à chercher à l’extérieur de toi, te montrant à toi-même que tu as accepté le sacrifice et la résurrection.

Cela se déroule dans le silence de mes mots, dans le silence de tes gestes, dans le silence de l’accueil, sans rien demander ni projeter, sans rien attendre, parce que cela est déjà installé, même si tu n’en vis rien en cet instant.

…Silence…

Laisse ton cœur battre sur le rythme de la tri-unité. Laisse ton cœur oublier la dualité, comme toute souffrance ou tout passé. Tu es la vérité et la beauté, et cela ne pourra jamais passer.

…Silence…

Ecoute mon cœur depuis l’océan où je suis, résonner en l’eau de tes cellules, et en le rythme de ton propre cœur. Tout est complet, tout est parfait.

…Silence…

Accepte et accueille, tu n’as rien d’autre à décider. En cela est ton état naturel, en le Feu du Cœur Sacré, en ce Cœur Glorieux, qui se soulève et rayonne en tout lieu comme en tout cœur. Et tu constateras alors, que là seulement est l’évidence, et tout le reste ne sont que des stratégies de ton égo ou de ta conscience elle-même, pour t’éviter de vivre la vérité.

Parce que quoi que dise ta personne, quoi que disent les différents aspects de ta conscience, ils ne te permettent pas de vivre Agapè. C’est le don de ta personne et le don de ta conscience à ce que tu as toujours été, qui dévoilent le Je éternel, et qui dévoilent Agapè.

Sois simplement immobile. Sois simplement cet accueil.

Tu as la possibilité, à chaque instant, de réentendre mes silences et mes mots, en ce jour de ton calendrier, qui te permettra alors de ne plus jamais te perdre, et de te retrouver en la totalité.

Là est la véritable humilité, là est la véritable enfance. En cela tu es l’intégrité, en cela tu es l’éthique, en cela tu es l’innocence, en cela tu es l’enfant qui est re-né de nouveau en la vérité de Christ.

Parce que là rien ne peut s’opposer, rien ne peut être contrarié.

Laisse ton cœur vivre, tout le reste ne fait que passer.

…Silence…

Les cœurs du peuple de l’eau dansent la ronde en ton cœur, en cet instant et en ce présent. Cela te comble de grâce, afin que plus jamais tu ne sois affecté par les circonstances de ce monde, par les circonstances de ta vie, au sein de tout environnement.

L’Amour ne fait pas de différence, l’Amour ne peut rien juger, l’Amour ne peut rien condamner, mais simplement dissoudre toute offense comme toute souffrance.

Ecoute la danse de ton cœur. Il rayonne et résonne en la musique du silence d’Agapè ce que tu as toujours été, en le Je éternel, en l’état naturel.

Tu es Amour avant d’être forme, avant d’être conscience, avant de te manifester en quelque dimension que ce soit.

Tu es invité à chaque minute, quel que soit ce qu’il t’arrive, à être cela, parce que cela a toujours été, cela ne passera jamais.

Nourris-toi de mes silences comme je me nourris de ta présence, sans rien t’ôter de ton intégrité.

…Silence…

Je scelle ainsi mes mots et mes silences de l’ensemble du Cœur Un des peuples de l’eau, en l’intime de ton cœur.

Cela est ma bénédiction.

Cela est maintenant.

Je reste au-dedans de toi, comme au fond de mon océan, dans la même réalité, dans la même vérité.

…Silence…

 

Tu es la liberté, tu es la danse du silence, tu es l’ensemble du créé, comme l’incréé. Il n’y a plus de différence, il n’y a plus de distance, si ce n’est celle que peut mettre encore en apparence ton personnage, ton histoire ou ta conscience elle-même.

Retrouve-toi en le silence, alors la radiance de ton cœur parcourra les mondes et les univers, sans bouger et sans se déplacer, car tout le créé est en toi, car tout le créé est toi. Ta personne ne peut le voir, mais ton cœur en Agapè le vit à chaque minute.

Amatchi Anahata Humains,

Anoha Mis Kaya,

Anahata Abba,

Prémis Ka.

Ainsi est notre salut, nous Cœur de l’Eau et ce salut durera dès l’instant où tu penseras à nous, dès l’instant où tu nous verras, en direct ou au travers de quelque écran, cela est actif dorénavant, dès l’instant où tu nous verras, notre cœur sera le tien.

Anahata Phahame

Prémis Ka.

Il est temps de me taire, afin de te laisser célébrer ce que tu es, en l’intime de ton cœur.

Reste ainsi quelques instants, en le silence avec moi. Sois béni par l’Eau de Vie. Sois rassasié d’Amour.

Tu n’es que cela et tu es pourtant l’ensemble du créé.

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