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Entretiens (Maroc) Avril 2019
Bidi (Partie 1)
14 Avril 2019
Eh bien Bidi est avec vous, et il vous salue.
Vous êtes innombrables à m’avoir accueilli, à m’avoir entendu, à m’avoir vu, durant tout ces mois, je ne vous ai jamais quittés, nombre d’entre vous ont eu affaire à moi.
Je reviens aujourd’hui parce que la période est cruciale pour vous retrouver en totalité, au-delà de tout rêve, au-delà de toute forme, comme de tout monde.
Vous êtes innombrables à l’avoir réalisé, à l’avoir vécu, mais vous voyez aussi autour de vous nombre de frères et de sœurs qui continuent à rêver, à projeter leur conscience dans des scénarios qui n’ont ni queue ni tête.
Je vous l’ai dit de mon vivant, je le répète aujourd’hui parce qu’il n’y a pas d’autre alternative que d’être vous-mêmes, au-delà de tout scénario, de toute revendication, ou de toute interrogation. Pour cela, il n’y a rien à faire, juste demeurer tranquilles, accueillir et donner, et tout le reste se fait tout seul. Aussi bien le Feu du Cœur Sacré, que ce que vous nommez Agapè, mais aussi la guérison.
Vous n’avez besoin de rien d’autre que ce que vous êtes en vérité, au-delà de toute forme, de toute revendication et de toute projection de conscience ou d’intention.
Ce que je veux dire par là, c’est que tout cela se réalise tout seul, dès l’instant où vous vous occupez de rien, dès l’instant où vous restez tranquilles, au-delà de toute image, de toute pensée, et ça, vous ne pouvez réaliser ça par vous-mêmes, mais simplement en vous effaçant vous-mêmes, par l’accueil qui devient le don, de même que le don devient l’accueil. Il n’y a ni distance, ni temps, ni espace, ni conditions qui tiennent.
Ne me croyez pas, comme vous dit mon acolyte, vivez le. Tout le reste, vous devez l’élaguer, ne plus vous en occuper, le laisser être, même au sein de l’éphémère, par lui-même. Vous avez juste à vous retourner au-dedans de vous, pour vous apercevoir que vous êtes complets, que vous êtes parfaits, quoi que vous en pensiez encore dans l’instant.
Saisissez bien cela, c’est pas de l’ordre de la compréhension intellectuelle, c’est de l’ordre de celle qui est à vivre. Vous n’êtes ni vos culpabilités, ni vos douleurs, ni vos souffrances, ni le personnage, ni vos visions. Vous êtes la vérité, la vérité n’a pas besoin de mondes, elle n’a pas besoin de preuves, puisque c’est vous la preuve.
Vous voyez, vous assistez autour de vous, où que vous regardiez, vous voyez d’innombrables frères et sœurs, que ce soit par le Feu Sacré, par Abba, par moi, par les Anciens, par les Étoiles, par ce que vous nommez Marie, qui vous libèrent, mais non pas pour vous vous raconter des histoires, simplement pour vous permettre dans cet accueil, de demeurer dans le présent, afin d’être entièrement disponibles pour la Vérité que vous êtes.
Occupez vos journées selon ce que la vie vous donne à vous occuper, mais ne vous occupez de rien d’autre. Tant que vous êtes dans des visions, tant que vous êtes en train de regarder demain, vous ne pouvez vous voir. Et pour ceux qui sont encore enferrés dans les histoires de votre propre corps, de votre propre vie, comment voulez-vous trouver l’instant présent, comment voulez-vous faire le silence ? Il n’est pas question de prier, il n’est pas question de méditer, il est question de se tenir tranquille, d’être fainéant. Dès l’instant où vous vous rendez disponibles, et vous n’avez pas besoin d’alibi, vous n’avez pas besoin d’horaire, vous n’avez pas besoin de distance, vous êtes en état Christique. Comprenez cela une bonne fois pour toutes, et le miracle deviendra effectivement comme vous l’a dit Abba, […]
[…] vos allergies et vos vibrations. Nous n’en sommes plus là, je vous invite tous à réaliser cela, ce n’est pas un effort, c’est exactement l’inverse, c’est un relâchement, c’est un accueil.
Alors bien-sûr, vous le voyez, vous voyez parfois un archange, vous voyez des fois un acolyte, Abba, JLA, mais ce ne sont que des prétextes, ils sont et nous sommes tous en vous, sans aucune exception, et nous allons hurler de plus en plus fort, jusqu’à tant que vous lâchiez vos dernières chimères, vos dernières peurs, vos dernières culpabilités, qui ne sont inscrites que dans ce monde, dans le personnage, dans l’histoire.
Mais vous n’êtes rien de cela, comment voulez-vous demeurer tranquilles, si vous vous laissez emporter par des mots, par des images, par des énergies, par des états de conscience. Vous êtes antérieurs à la conscience, il n’y a pas d’effort à faire, il y a juste à se poser, dans la nature, chez vous, face à n’importe quels frère et sœur, et d’accueillir, d’être transparents, de ne rien arrêter, et vous êtes ce que vous êtes, c’est fini. Vous voyez bien ce qui se déroule en vous, vous voyez bien ce qui se déroule sur vos images de vos médias, qu’est-ce qu’il vous faut de plus comme preuve ?
C’est comme si vous étiez face à un choix, la souffrance ou l’Amour, et ça va être de plus en plus tranché. Il n’y a plus de peur qui tienne, il y aura seulement deux positionnements que vous constaterez dans votre tête, dans votre corps, dans vos relations, à quelque niveau que ce soit, l’Amour ou la souffrance, et c’est vous qui décidez.
Ne me parlez pas de me dire que vous n’y êtes pas, ne me parlez pas de me dire que ce n’est pas le moment, puisque c’est là, maintenant, vous êtes cet Amour indicible, qui n’a rien à faire au sein de la forme, qui n’a rien à trouver, qui n’a rien à chercher, et surtout qui n’a rien à prouver. Soyez vous-mêmes, c’est tout. Si vous acceptez cela, alors vous plongerez dans cet inconnu qui est, comme l’a dit Abba, de plus en plus connu.
Alors, ne vous posez pas la question d’une nouvelle Terre, ne vous posez pas la question de demain, parce que si vous vous posez cette question, eh bien ça veut dire que vous n’êtes pas totalement disponibles. Disponibles pour qui ? Pour chaque autre qui n’est autre que vous-mêmes, et avant tout, pour vous-mêmes. Accueillez-vous vous-mêmes en totalité, vous n’êtes ni ce qui souffre, ni ce qui pense, ni aucune forme.
Encore une fois, ne me croyez-pas, mais c’est là, tout de suite, si vous le souhaitez, si honnêtement et franchement, vous arrêtez de nourrir tous ces concepts, toutes ces images, toutes ces visions de nouvelle Terre, vous vous occupez de l’instant présent, et de rien d’autre. Vous n’avez besoin de rien. Je vous l’ai dit quand j’étais incarné, je l’ai redit par la voix d’Abba, vous êtes parfaits.
Seul votre regard vous trompe, seules vos perceptions vous trompent et vous emmènent dans des histoires. Soyez naturels, c’est l’était naturel. Dès que vous avez le sentiment de devoir chercher, vous faites fausse route, et ça va être de plus en plus flagrant, ça va être de plus en plus percutant, et je le répète, là, en ce moment même, c’est la souffrance ou l’Amour.
Vous ne pourrez pas transiger et quand vous en aurez marre de souffrir de quelque manière que ce soit, vous vivrez ce que vous êtes. Ne vous jugez pas, ne jugez personne, mais n’accordez aucun crédit à ce que vous dit votre tête, à ce que vous dit l’autre, à ce que vous dit l’histoire de ce monde ou de n’importe quel monde.
Vous êtes l’Amour nu, quoi que vous en pensiez encore aujourd’hui, il n’y a rien qui tienne devant ça, et si vous pensez pouvoir tenir quelque chose, eh bien vous vous promettez la souffrance. Mais la souffrance et l’Amour ne sont que les deux versants de la même pièce, d’un côté ça manque, de l’autre côté c’est complet.
Il n’y a rien d’autre, et vous allez le constatez, je l’ai dit, de manière de plus en plus percutante, de manière de plus en plus frappante, en chaque circonstance de vos vies, que vous soyez en train de courir après de l’argent, de courir après votre mari ou de courir après une guérison. Arrêtez de courir. Posez-vous. Ne demandez rien, et le miracle est là. C’est ça, la vérité.
Il n’y a personne qui est supérieur à personne, et certains parmi vous pensent encore qu’Abba est seulement JLA, c’est une forme, c’est un sac de viande, qui est le plus à même par sa représentation de vous emmener au-delà de la personne, ce n’est pas lui ni moi, puisque nous sommes en vous, nous ne sommes nulle part ailleurs, ni dans le passé, ni dans ce que nous avons dit encore hier, c’est ça, le moment que vous vivez, ne perdez pas votre temps à rester dans le temps.
Soyez vrais, ne retenez rien, laissez-vous traverser et accueillez-vous, sans rechigner, sans mettre de mais, sans mettre de condition, sans mettre de circonstances, parce que tout ce que vous vivez, comme le dit Abba, a déjà été écrit, a déjà été vécu. Alors, s’il y en a qui tournent en boucle encore, vous verrez par vous-mêmes que vous souffrirez et nous n’y pouvons rien, ni Abba ni moi, ni Mikhaël, ni le Christ, ni tous ces archétypes.
La Liberté et l’autonomie n’ont pas à s’encombrer de visions, d’interrogations, de projections ou de quoi que ce soit d’autre. C’est enfantin. Regardez tous les frères et les sœurs avec qui nous avons échangé, pratiqué cette Agapè, ce Feu du Cœur, ils sont libres. Qu’est-ce que vous attendez ? Comment vous dites ? La Saint-Glinglin peut-être ? Cela se passe maintenant, tout de suite, immédiatement, dans l’instant, c’est fulgurant. Tout ce qui résiste n’est que votre histoire de personnages et vos habitudes, Abba vous l’a répété depuis un an.
Il n’a fait que dire la vérité, ne vous posez pas la question d’un soi-disant néant, vous n’avez rien vécu si vous dites ça, vous êtes à côté de la plaque, totalement, vous n’avez rien à faire, si ce n’est accueillir. Il faut vous le dire dans quelle langue ? Démontrez-le à vous-mêmes. Vous êtes la preuve vivante de la Grâce, de la Vérité, de la lucidité, qui n’a que faire de votre personnage, de vos manques.
Il n’y a aucun manque dans l’Amour, s’il vous semble manquer de quelque chose, c’est que vous êtes à côté de l’Amour, mais que vous n’y êtes pas, quelles que soient vos vibrations, quels que soient vos antécédents, quelles que soient vos visions, quelle que soit la pureté de ce que vous ressentez, vous n’êtes rien de cela. Voulez-vous êtes libres ou pas ? Il n’y a pas d’autre alternative.
Pendant des années, le commandeur vous a menés jusqu’à ce point. Depuis bientôt presqu’un an, toutes les preuves vous ont été apportées, par vos vécus, par vos perceptions, par ce qui se déroule de partout. Ne vous préoccupez pas de demain, occupez-vous de votre cœur, il n’a besoin que d’une nourriture, une seule, que vous l’accueilliez, il est là pour tout le monde.
Vous n’avez pas besoin de sentir, la seule chose qu’Abba vous a dite, quelles que soient les couronnes, quels que soient les flux vibraux, vous n’êtes plus dans cette époque, tout est transformé. Vous avez juste à être là, totalement et pleinement, si vous cueillez une fleur, vous cueillez une fleur, si vous comptez des billets dans une banque, vous comptez les billets, mais vous n’êtes rien de cela. Dès l’instant où la conscience ordinaire est occupée, vous êtes libres.
Il y en a qui trouvent ça à travers le jardinage, à travers la nature, à travers un sourire, alors qu’est-ce qui vous fige, de quoi avez-vous peur ? Mais nous sommes tous faillibles, nous mourons tous, non. Ne vous voilez-pas les yeux, ne vous voilez pas le cœur, vous n’avez rien à acquérir qui ne soit déjà en vous, simplement vous ne l’avez pas vu parce que vous regardez ailleurs. Vous vous fuyez quelque part, vous avez juste à accueillir, Abba vous l’a démontré, je vous l’ai démontré en venant voir d’innombrables parmi vous.
C’est tout, tout le reste se déroule et, je crois qu’Abba vous l’a répété longuement, automatiquement. L’Amour est automatique, il ne dépend ni de votre personnage, ni de vos acquis, ni de vos visions, ni de quoi que ce soit qui appartienne à ce qui a déjà été passé. Je l’ai dit, je le répète aujourd’hui avec fermeté, la spiritualité en ce monde vous enferme, les religions vous enferment, vous ne devez croire en rien, mais vivre ce rien, ce n’est pas la même chose. Comment voulez-vous le vivre si vous êtes en train de souffrir, en train de vous poser des questions, si vous êtes atteints de maladies, quelles qu’elles soient.
N’oubliez pas que la première des maladies, c’est la conscience et je me fous que vous la nommiez supraconscience ou supramental, c’est dépassé tout ça. Regardez, quand j’étais incarné, la dynamique entre mes premiers transcripteurs avant les années quatre-vingt et avant les dernières années de ma mort. Même le « je suis » doit être déposé, rien ne vient de vous, vous n’avez rien à acquérir, car vous êtes l’autre en totalité et vous êtes la totalité de tout ce qui a été créé. Chacun de nous n’est qu’un fragment.
Nous sommes Un et ce Un vient du zéro, alors les espèces d’abrutis qui se promènent encore dans la conscience aujourd’hui et qui ne sont pas capables de rester en silence, d’accueillir sans image et sans rien, hé bien ils vont bien voir ce qu’il se produit afin de s’ajuster à cet ultime. Voulez-vous souffrir ou voulez-vous rire, vous n’avez pas d’autre choix, alors desserrez vos lèvres, ouvrez ce qui est déjà ouvert, regardez votre cœur, ne regardez pas le personnage, quoi qu’il vous dise, il vous dira toujours des choses, jusqu’à la fin. Il va vous dire « tu n’es pas digne, tu as encore des étapes à franchir », il va vous dire que ce n’est pas pour vous. Il va vous emmener dans un nouveau monde et vous allez dire « ce n’est pas vrai », vous ne serez jamais en joie comme ça.
Quand nous vous parlions de joie nue, quand nous vous parlons de sourire, quand nous vous parlons aujourd’hui encore de cette évidence, ce n’est pas pour vous faire tourner en rond, c’est justement pour vous arrêter de tourner en rond afin d’être disponibles, afin d’être vrais, authentiques sans aucun paravent, sans aucun masque, sans avoir besoin d’aucun scénario, sans avoir besoin d’aucune référence. Oubliez tout ça, c’est à disposition et c’est à profusion pour tous sans exception.
Vous voyez bien ce qui se passe dans les cieux, vous voyez bien ce qui se passe sur terre, vous voyez bien ce qui se passe en vous, il n’y a pas besoin d’être un savant, il n’y a pas besoin de prendre des références dans l’histoire, dans le passé ou dans des visions, il n’y a que vous, vous n’avez besoin de rien d’autre. Tant que vous croyez avoir besoin de qui que ce soit, vous n’êtes pas libres. Les Agapè que vous faites, résonance ou en réseau, ou le Feu du Cœur Sacré, vous extraient du personnage. Bien sûr qu’il y a une intention quand vous donnez un rendez-vous, quand vous répondez à une demande, mais ne travestissez pas les choses, l’important n’est pas le miracle, l’important est votre sourire.
Celui qui est libéré, ne peut plus jamais s’arrêter de sourire, il n’y a pas de maître, il n’y a plus d’enseignants, tous ceux qui vous vendent des enseignements ne sont pas vrais et ils verront par eux-mêmes, il n’y a pas de positionnement intermédiaire dorénavant, vous êtes la joie ou vous êtes la souffrance. La souffrance relève de l’histoire, de la personne, des mémoires et de projections dans le futur qui n’existe pas. Il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace, c’est un rêve, tous les enseignements vous l’ont toujours dit, mais ce n’est pas parce que ça avait été dit que vous aviez pu le vivre, mais les temps ne sont plus les mêmes.
Acceptez simplement cela, accueillez, donnez sans restriction, sans condition, sans horaire, sans cible et sans vous, et vous devenez l’espace, vous devenez le temps, vous êtes celui qui sait qu’il est le tout, parce qu’il le vit, non pas parce qu’il revendique un rôle hiérarchique ou une maîtrise de je ne sais quoi. Tous les enseignements, passés, récents ou anciens, ont insisté fortement sur la notion d’enfance, de redevenir comme un enfant. Alors bien sûr, l’ego va vous répondre « mais oui, je dois gérer ceci, je dois résoudre cela », mais je vous réponds : occupez-vous de votre cœur, le reste se résout tout seul, sans vous, instantanément. Ne me croyez pas, vivez-le.
Chacun a la même capacité, tout ne dépend que de votre disponibilité et cette disponibilité n’a rien à voir avec votre profession, avec votre activité, c’est un état d’esprit, vous ne pouvez pas voir la vérité si vous passer votre temps à voir ce qui est vrai ou faux dans ce monde ou ailleurs et vous allez parler de discernement qui est tellement important dans ce monde, mais quel monde ? Où vivez-vous ? Où êtes-vous ? D’où vous voyez ? D’où vous regardez ? D’où vous ressentez ? Alors, avec le point central du cœur, comme disait Abba, vous avez un repère et c’est le seul, il n’y en a pas d’autre.
Tous les autres, même les circuits vibraux qui sont réels, vous les avez vécus, pour beaucoup d’entre vous, n’ont plus aucune espèce d’importance. Ne portez pas votre conscience là-dessus, portez votre conscience comme pépère vous l’avait dit à l’époque, frappez-vous la poitrine, vous êtes tout dans le cœur. Tout est là, au milieu de la poitrine, le reste est du pipeau, mais le reste, ne vous en occupez-pas. Vaquez à vos occupations quotidiennes, ce que la vie vous impose, agréable comme désagréable, quels que soient les changements, quelles que soient les douleurs, traversez cela, n’arrêtez rien.
Vous n’avez pas besoin de bouger, le Je éternel a toujours été là. En quoi vous reconnaissez-vous : dans ce personnage qui s’agite, qui souffre et qui se pose des questions ou dans l’évidence de qui vous êtes ? Ce n’est pas une vue de l’esprit ou une interrogation mentale, c’est la réalité qui se traduit dans votre vie, quel que soit votre âge, quel que soit, je l’ai dit, votre richesse ou votre pauvreté, l’amour traverse tout cela.
Il avait été dit à l’époque de chercher le royaume des cieux qui est au-dedans de vous et tout le reste vous serait donné de surcroît. Ne vous limiez pas, ne soyez soumis à rien. Comment voulez-vous être libres et autonomes ? Nous viendrons vous voir et nous continuerons jusqu’au bout, que cela soit Abba, que cela soit les Anciens, que ce soit les grands archétypes, mais ne les nourrissez pas. Qui est le maître à bord ? Vous êtes encore soumis ? À un mari, à une femme, à une autorité spirituelle, ou vous êtes libres ?
C’est visible comme le nez au milieu de la figure aujourd’hui, vous souffrez ou vous riez, à vous de voir, mais ne me dites pas que vous ne pouvez pas rire ou sourire. Quelle que soit la souffrance, le rire prend l’ascendance sur la souffrance. Allez faire du yoga du rire, regardez des films marrants, chatouillez-vous, mais arrêtez de chercher dans votre tête, dans votre histoire. Il n’est plus temps de trouver une quelconque causalité, puisque ce monde n’a ni cause, ni conséquence, c’est un rêve, vous le voyez ou pas.
Si vous n’avez pas vu que c’est un rêve, si vous mettez la moindre densité autre que votre présence aimante, à travers des questionnements sur le bien, le mal, vous ne pouvez pas être libre. Or tout le monde est libéré. Voulez-vous attendre le moment ultime et vivre ces jours, ces semaines, ces mois, je ne sais pas, qui restent, dans la paix ou pas ? C’est vous qui décidez. Alors bien sûr, nous venons les uns et les autres vous rencontrer dans votre intimité, dans vos rêves, de façon lucide même, nous vous parlons, nous vous encourageons, mais ne faites pas de ceci des enseignements.
Le seul enseignement se résume en deux mots aujourd’hui. Vous êtes ici et maintenant, vous riez. Vous n’êtes pas ici et maintenant, vous souffrez. Il n’y a pas d’autre équation à résoudre, il n’y a rien de plus simple et tant que ça vous semble compliqué, c’est vous qui êtes compliqués, vous manquez de simplicité et je ne parle pas d’habillement, je ne parle pas de richesse, je ne parle pas de vécu antérieur ou postérieur, je vous parle uniquement que de l’instant présent, tout y est, le temps zéro, comme dit Abba, est accessible pour chacun.
Mais si vous êtes occupés à tricoter dans votre tête ou dans votre histoire, vous n’en récolterez que souffrance et, d’ailleurs, vous êtes innombrables ici comme partout à constater cela. Vous avez beau sentir le cœur, vous avez beau sentir le rythme à trois temps, vous avez beau avoir des visions, mais si le rire intérieur permanent n’est pas là, vous n’y êtes pas. Ça veut dire quoi, il n’y a pas à chercher midi à 14 heures, ça veut dire simplement que vous ne vous êtes pas suffisamment accueillis. Accueillir sa souffrance permet de ne plus la nourrir.
Vous avez tous la même capacité en le Feu Sacré du Cœur ou dans les résonances Agapè, ou dans les Agapè tout seuls, de voir tous les déséquilibres et de voir toutes les souffrances disparaître instantanément. Et ne me dites pas que ce n’est pas possible, parce que je vous réponds alors, que vous ne regardez pas du bon endroit. Alors, il n’y a pas de culpabilité à entretenir, il n’y a pas d’erreur, nous vous l’avons dit, chaque chose est à sa place, mais voyez au moins les deux. Et la meilleure façon de voir, c’est de vous donner.
A force de donner, le mental s’éteindra et vous serez libres de vos pensées, libres de vos affects, libres de vos émotions et libres de toute condition. Tant que vous n’appliquez pas cela, il y a et il y aura souffrance. Cette souffrance n’existe pas plus que vous, jusqu’à tant que vous l’acceptiez, quelle que soit la souffrance. Voilà ce que j’avais à dire pour l’instant et je crois qu’Abba a dit que vous pouviez écrire des questions avec lesquelles je vais me faire un plaisir de compléter cela. Alors, cher ami, je t’écoute.
Voix : Oui. Bonjour Bidi, voici une question d’une sœur :
Bonjour Bidi, contente de vous ré-entendre, malgré une petite appréhension quand même. Jean-Luc m’a expliqué ce matin que c’était ma peur de perdre la maîtrise de moi qui m’empêchait de lâcher, ce que je savais déjà et que vous nous avez si souvent martelé. Que pouvez-vous me dire de plus par rapport à cela ? Merci de ne pas trop m’engueuler.
Ce qu’a dit Anaël voilà des années, que Abba vous a répété : « savoir n’est pas voir, voir n’est pas vivre ».
Tant que tu penses maîtriser ou contrôler, ton destin, ta vie, tu ne fais que prouver que tu as peur. L’Amour est non pas l’antithèse de la peur, mais simplement, comme Omraam disait, « la peur ou l’Amour ». Je te répète aujourd’hui que j’ai changé les termes : la souffrance ou l’Amour.
Je parle pas trop fort ? Ça va ?
Voix : Ça va.
(Rires)
Oublies-toi. Tu n’existes pas, tu n’es que l’Amour, tu n’es pas ce sac de viande, tu n’es pas ces vibrations, tu n’es pas ces visions, tu n’es pas ton histoire, tu es la vérité de l’Amour pur et nu. Accepte-le. Je ne te demande rien d’autre, ne cherche pas ce qui bloque, parce qu’en définitive, c’est toi qui bloques. Tu peux trouver tous les alibis, dire que tu as peur de l’inconnu, dire que tu as des étapes qui n’ont pas été franchies, mais y’a pas d’étapes, il n’y a plus d’inconnu.
L’inconnu est devenu connu, vous avez des témoignages sur toute la Terre, vous avez les vaisseaux qui sont là de partout, de toutes les dimensions. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? Rien. Accepte que tu n’as besoin de rien. Accepte que tu n’as besoin de rien parcourir, le Je éternel est toujours là. L’univers disparaîtra, la création rejoindra le néant, la disparition de la création des mondes, des sphères de vie, toi, tu ne disparais pas, c’est la personne qui disparaît. Et tu me parles de maîtriser ? Mais tu maîtrises du vent, tu le vois bien, tu le sens bien. Lâche les amarres, plonge, un océan et un nectar d’Amour est là, c’est toi, c’est pour toi, c’est en toi, là, tout de suite. Mais je vais m’occuper de toi cette nuit, t’inquiète pas.
Et Abba, c’est le même rôle, quoi qu’il vous dise, quoi qu’il vous raconte. Alors lui, bien sûr, il est encore incarné, donc, vous avez les vieux réflexes « oh là là, le gourou, oh là là, le maître », mais qu’est-ce-que vous racontez ? Est-ce qu’il y a une école ? Est-ce qu’il y a autre chose que de participer ou de pas participer ? Il n’est pas question de créer une religion, des mouvements ou autres. C’est juste de la fraternité, c’est juste de l’humilité, tout le reste, ça fait partie des babillages, du décor. Accepte simplement que tu n’es rien de ce que tu crois, que tu n’es rien de ce que tu as traversé, et tu n’es rien de ce qui souffre.
Les circonstances individuelles de votre vie, dès demain, et je dis bien demain, demain, c’est pas un jour futur, c’est demain : vous allez être confronté à l’évidence de l’Amour ou à l’évidence du manque d’Amour, c’est-à-dire, la souffrance, mais il n’y a pas de faute, il n’y a pas de coupable, c’est justement pour vous montrer les deux, pour vous faire vivre les deux.
Certains d’entre vous, par l’intelligence de la Lumière que vous êtes, mais que vous ne reconnaissez pas encore, vous allez affronter des passages. Qu’est-ce que vous allez faire dans ces passages, quand vous allez sentir que vous vous sentez partir, que vous avez le cœur qui accélère et qui ralentit, vous allez vous précipiter chez le médecin, vous allez vous précipiter sur des médicaments, vous allez vous précipiter sur des explications, ou vous allez accueillir ?
Et ça, vous allez le vivre, vous le vivez déjà pour certains. Vous voyez bien que la respiration du cœur modifie le rythme même de votre cœur organe. Vous voyez bien que vous avez des vertiges, vous voyez bien que ça tangue, vous voyez bien que vos extrémités disparaissent, vous voyez bien que vous ne pouvez plus contrôler la température, le sommeil, l’alimentation. Tout ça, c’est pourquoi ? C’est pas pour vous embêter, c’est pas pour vous torturer.
C’est pour accueillir, rien de plus, rien de moins, accueillir l’instant, accueillir ce qui est, accueillir ce qui passe, sans faire de différence, sans chercher à arrêter, sans chercher à savoir, juste vous retrouver. Et comment vous savez que vous vous retrouvez, je crois qu’Abba l’a dit : vous avez le sourire aux lèvres, quoi qu’il vous arrive et vous sentez le point central du cœur, même si vous avez vécu tout le reste, même si vous êtes envahis de perceptions, de visions, de ressentis. Servez-vous-en pour aider les frères et les sœurs, selon vos capacités, oui, bien sûr, mais pas pour vous, pas pour essayer de trouver l’Amour, vous n’y arriverez jamais, vous n’avez pas à chercher l’Amour, puisqu’il est là, il est ce que vous êtes, tous sans exception. D’ailleurs, y’a personne.
Les Agapè que vous faites, sur rendez-vous ou en ultra-temporalité, de continent à continent, vous permettent de dévoiler de manière toujours plus extensive ce que nous avions nommé la matrice christique, la matrice de liberté, tout le reste ne fait que passer. Et ne dérivez pas cet Amour pour autre chose que l’Amour. Par exemple, quand vous faites des soins ou quand vous faites des Feux Sacrés du Cœur, ou des résonances Agapè, si vous partez dans votre tête avec l’idée de guérir, ça ne marchera pas. C’est pas vous qui guérissez, ni même votre intention.
C’est l’Amour que vous êtes qui guérit et ça, c’est du miracle. Il n’y a même plus besoin d’intention, il n’y a même plus besoin d’informer l’autre, il n’y a même plus besoin de quoi que ce soit, juste d’être là, présents. Vérifiez-le, constatez-le, et ne me dites pas que ça ne marche pas, parce que ça ne sera pas ce que je vous dis qui ne marche pas, c’est vous qui ne marchez pas.
Mais ne vous mettez pas de culpabilité supplémentaire dans ce que je dis, je vous ébranle pour justement traverser toutes ces opacités que vous avez construites par les habitudes, par les recherches spirituelles, par les énergies, par les visions, par les besoins de discriminer, de discerner. Servez-vous-en pour les frères et les soeurs qui ne connaissent pas tout ça. Mais vous, pour vous, entre vous, éveillés, comme vous dites, qui avez senti les vibrations, les énergies, les couronnes, vous n’avez plus besoin de tout ce cinéma. Jouez le jeu de l’Amour […] et vous donnez tous les rôles.
Donc ce que je peux te dire, puisque je me re-adresse à toi, donc, je baisse le son : je t’aime, aime-toi à la mesure où je t’aime et c’est fini. Ne rejette rien, absorbe tout, accueille-toi en totalité sans restriction, et si tu t’accueilles en totalité au travers du personnage, au travers de la souffrance, alors tu constateras que juste derrière, tu ne pourras plus t’arrêter de rire.
Je le disais déjà quand j’étais dans mon sac de viande : la seule différence entre vous et moi, c’est que moi je sais que je suis le tout et vous, vous ne le savez pas encore. Aujourd’hui, je peux plus dire ça, c’est pas vrai, vous avez tous la possibilité de le vivre et donc de le savoir. Y’a rien qui tienne devant ça, ni vos préjugés, ni vos peurs, ni vos histoires, ni vos expériences, c’est instantané, il suffit de lâcher un milliardième de seconde. Je crois que tu parlais de maîtrise, mais, tu maîtrises rien, ma sœur, que comptes-tu maîtriser ? C’est l’illusion de l’ego, ça, c’est l’illusion de l’âme, c’est l’enfermement.
La liberté est là, pour chacun, sans restriction, sans conditions. Je le répète. Souffrance ou Amour. Vous avez toute liberté pour le voir, vous avez toute liberté pour le vivre, et vous avez toute liberté pour l’accepter ou pas. Mais de toute façon, in fine, ce in fine qui est vraiment très, très, très, très, très, très proche en termes temporels dans la linéarité de ce temps, est accessible pour chacun. Et je le répète, ne me croyez pas, ça ne sert à rien. Faites-le, vivez-le. C’est votre mental, vos habitudes, qui vous susurrent cette notion de maîtrise, de peur, de culpabilité et d’autres… rien d’autre.
Ça va, j’ai pas été trop méchant ?
Soeur : Non, ça va.
Bien, alors, la suivante.
Voix : Alors la suivante, une autre sœur […] première question :
Comment aider nos frères et sœurs qui souffrent et qui sont encore dans l’enfermement ?
Ne t’occupe pas de les sortir de l’enfermement. Un sourire, un regard, une attention, sans aucune volonté, sera bien plus efficace que tout ce que tu désires ou veux pour ton mari, pour ta femme ou pour ton ami. Ça a été expliqué, vous l’avez vécu avec les essences. Aujourd’hui, vous le vivez intégralement, dans votre chair, dans vos énergies, pas seulement dans le cœur. L’autre, l’autre, l’ennemi, l’ami, le frère, la sœur, le mari, la femme, est bien plus important que vous.
Le Christ avait dit « Ce que vous faites au plus petit d’entre vous, c’est à moi que vous le faites. ». Chacun de vous, dans l’Amour, a la même responsabilité, c’est pas un combat. Et rappelez-vous aussi que l’intelligence de la Lumière agit d’elle-même et que si aujourd’hui, vous avez des frères et des sœurs, par exemple, qui partent d’un cancer, aimez-les. Ils quitteront ce plan illusoire et seront instantanément dans la béatitude. Il n’y a plus de possibilité d’aller ailleurs que d’être ce que vous êtes, ne vous tracassez pas pour ça.
Le Commandeur, à l’époque, vous aviez été innombrables à poser des questions « oui, mais les enfants ? ». Mais si les enfants pouvaient avoir l’éloquence du discours, ils vous diraient « Occupez-vous de vos fesses, mon cher père et ma chère mère, parce que c’est toi qui va avoir un problème, pas moi. C’est toi qui va souffrir, pas moi. ». Parce que si vous revenez comme des enfants, la voie de l’enfance, la voie de la spontanéité, de l’innocence, ce que vous aviez nommé les quatre piliers du cœur, eh bien c’est fini. Ce ne sont que des tergiversations de vos habitudes, de vos pensées, de vos vibrations, de vos visions, qui vous troublent la conscience.
La conscience est une maladie, et c’est une maladie mortelle, de toute façon, comme l’âme. De même que votre personnage, votre sac de viande, est mortel, qu’est-ce que tu veux maîtriser ? C’est l’illusion d’immortalité, c’est de croire que le moi va te suivre de vie en vie. Il n’y a plus de vies. Tout est là, en totalité.
C’était quoi, la question ?
Voix :
Comment aider nos frères et sœurs qui souffrent et qui sont encore dans l’enfermement ?
Tout est là en totalité, c’était quoi la question?
Question : Comment aider nos frères et sœurs qui souffrent et qui sont encore dans l’enfermement ?
Mais peut-être que pour eux l’enfermement est ce qui est à vivre. Chacun vit la liberté au moment le plus adapté. Ne vous posez pas la question de comment les aider, soyez Amour, soyez vous-mêmes, et l’aide se fait d’elle-même. Vous êtes d’ailleurs très nombreux à constater dorénavant que le Feu Sacré du Cœur ou le Feu du Cœur Sacré est là.
Et vous allez constater qu’au début, bien, vous allez vouloir aider par cette radiance particulière du cœur, mais très vite, vous allez constater quoi, que ça se fait sans vous, sans intention, sans volonté, c’est l’état de grâce.
Il n’y pas de place là-dedans pour quelque chose qui concerne ce qui passe, l’éphémère. Quand tu dors ou quand vous dormez, est-ce que vous vous posez la question de si vous allez vous levez le matin ?
Sœur : Non.
Bien voilà. C’est pareil pour l’Amour, il est là. Je ne vous demande pas de le ressentir, de le voir, mais simplement de l’accueillir et il n’y a pas de meilleure façon que de tout accueillir et en priorité vous-mêmes, avec vos culpabilités, avec vos douleurs, avec vos maladies.
Il y a deux lois dans l’univers, nous l’avons quasiment tous dit : la loi d’action et de réaction qui concerne la personne et l’âme qui ne font que passer, et la loi de Grâce. Vous êtes la Grâce, quoi que vous m’en disiez aujourd’hui, c’est que vous avez mis au-devant de la Grâce des postures, des conditions, des habitudes, des peurs.
Alors je le répète, « la souffrance ou l’Amour ». Quand vous en aurez marre de souffrir vous choisirez l’Amour.
C’est à ce moment-là que vous êtes sacrifiés, c’est à ce moment-là que vous vous prouvez, si ce n’est déjà fait, que vous vous êtes donnés. Donnés à quoi? À la vérité que vous n’êtes pas ce personnage pathétique qui rote, qui pète, qui mange, qui meure et qui naît. Vous espérez trouver quoi là-dedans? Si ce n’est profiter de l’Amour. Là où la vie vous a placés. Vous ne contrôler rien. Tant que vous croyez contrôler ou maîtriser, vous êtes contrôlés, vous êtes maîtrisés par la souffrance, pas par l’Amour.
Vérifiez-le. Plongez. Mais ne plonger pas la tête la première sur le sol, je n’ai pas dit ça. Il ne s’agit pas de prier ou quoi que ce soit d’autre. Il n’y a pas de meilleure expression. Alors, chez nous, on dirait la dévotion. Mais c’est bien plus que la dévotion. Taisez-vous, accueillez, sans réfléchir, sans condition, sans préalable, là, tout de suite. Et c’est fini.
Ça va devenir de plus en plus vrai chaque jour. Je sais qu’Abba et moi nous faisons… et d’autres, nous faisons beaucoup de miracles, mais que ça c’est ouvert à tout le monde, dès l’instant que vous arrêtez de penser que le Feu du Cœur Sacré et l’Amour sont là pour vous guérir. Si vous pensez ça vous bloquez l’Amour. L’Amour n’est pas un avantage pour guérir la personne. C’est le miracle que vous êtes Amour qui guérit.
Nous vous l’avons dit, Agapè résonance réseau, vous pensez qu’il y a un émetteur et un récepteur, en trio, jusqu’au moment où vous découvrez qu’il n’y a jamais eu personne ni vous, ni l’autre, mais que vous êtes l’espace hors de tout temps. Ce n’est pas des concepts, ce n’est pas des expériences, c’est la vérité qui est à vivre, qui ne demande qu’à être vécue sans aucune exception. Soyez le plus naturels possible, dans votre humanité, dans votre vie. Que vous soyez misérables ou milliardaires, que vous soyez seuls ou dans un couple parfait, que vous soyez dans des conflits, ne change rien, puisque ce sont justement ces conditions, qui vous sont spécifiques et pseudo-individuelles, qui vous amènent à ça.
Tant que vous pouvez croire ou penser que vous contrôlez ou vous maîtrisez, c’est vous qui êtes maîtrisés et contrôlés. Il n’y a aucun espace de liberté là-dedans, il n’y a aucun Amour, aucun sourire. Saisissez bien cela, pas intellectuellement, c’est de l’ordre de la compréhension, mais cette compréhension n’est pas intellectuelle, elle découle tout naturellement du vécu. Et vous êtes de plus en plus nombreux aussi à constater que dès que vous regardez, ou avez une pensée sans rien décider envers un frère ou une sœur, il va guérir.
Et là, je parle de guérison réelle, je parle de miracle, je ne parle pas d’énergie, je ne parle pas d’intention, je ne parle pas de transfert. Je parle d’accueil, l’accueil n’a plus besoin d’intention. L’intelligence de la Lumière que vous êtes sait ce qu’elle doit faire. Alors, il n’y a ni échec ni succès, il y a ce qui doit être, en fonction de chaque interaction, en fonction de chaque sourire, en fonction de l’attention que vous mettez envers chaque autre qui n’est autre que vous-mêmes en un autre espace-temps. Ça, ce n’est pas un concept, quand nous vous le disons, c’est parce que c’est vécu. Il n’y a rien. Je le disais déjà quand j’étais incarné, vous faites tous parti de mon rêve. Chacun de vous peut le dire aujourd’hui, mais il n’y a rien à exclure, il n’y a rien à éliminer.
Il y a juste, je dirais, à se laisser traverser, c’est même pas vous qui traverser, c’est des expressions que l’on a employées, vous n’avez jamais bougé. L’univers passera que vous serez toujours là, dans cette béatitude, sans avoir besoin de quoi que ce soit, parce que tout y sera. Alors, tout ceux qui pensent encore avoir à progresser, à se battre contre eux-mêmes, à se battre contre un ennemi, contre une situation, c’est ce qu’ils doivent traverser et ils ne le voient pas. Si vous accueillez l’intolérable, vous serez libres et vous allez le constater chaque jour. Quand les circonstances de vos vies qui sont en train de changer de façon importante, quand vous n’aurez plus de possibilité de vous appuyer sur les informations, sur les moyens de transports, sur les communications, vous allez faire quoi ? Vous allez appeler qui ? Réfléchissez.
Profitez de ces instants où vous avez cette communication qui s’étend de partout, accueillez-vous, ne mettez rien devant, ni la souffrance, ni la culpabilité, ni la vision, ni les questions. C’est comme cela que vous êtes immergés dans le temps zéro qui n’est rien d’autre que l’ici et maintenant. C’est comme cela que tout se résout. Vous, vous n’y pouvez rien. Le Feu du Cœur Sacré est un miracle permanent qui n’a pas besoin de vous. Je l’ai dit, il n’a même plus besoin d’intention de quelque nature que ce soit, parce que plus vous êtes vrais, plus vous êtes spontanés, plus vous êtes aimants, plus vous accueillez, plus cela se fait sans vous.
Sœur : Oui, mais…
Vérifiez-le. Il n’y a pas de oui mais. C’est l’ego qui dit oui mais, c’est l’orgueil spirituel qui va encore vous susurrez que le néant, c’est l’absence d’Amour, mais parce que vous êtes attachés à la conscience.
Vous n’avez pas vu votre maladie, c’est une maladie mortelle. Quelle mort ? Vous n’êtes jamais nés. Voyez-le. Vivez-le. Le seul obstacle, c’est vous, dans vos postures.
Silence
Ça va, les feuilles de papiers ne brûlent pas dans tes mains ?
Voix : Non, non, ça va. Deuxième question.
Troisième.
Voix : Oui, troisième, mais là, la deuxième question de la deuxième sœur.
Ah ! D’accord.
Voix : Alors, deuxième question : De quelle façon pouvons-nous nous rendre utiles à l’évènement à venir ?
On y a en partie répondu : accueille, donne. Quand tu souffres, ne te recroqueville pas, quelle que soit la souffrance, parce que c’est au travers de cette souffrance que, je crois, Abba a nommé ça la résilience, que ça va se produire, dans les moments où tout te semble perdu, dans les moments où il y a une grande souffrance, de quelque nature que ce soit.
Jusqu’à présent, votre conscience était entraînée par la souffrance, par le mental. Là, la conscience est libre, donc, dans ces moments-là, accueille-toi, accueille l’inconnu que tu es et cela te sera connu. La meilleure aide que tu peux donner à chacun, c’est d’être ce que tu es en permanence, tout le reste se fait tout seul. Et tout ce que vous menez comme rencontres, comme échanges, comme pratiques sans pratique, de Feu du Cœur Sacré, ou des résonances réseaux Agapè ou Agapè tout simplement, ça suffit.
Vous verrez bientôt que par vous-mêmes, comme certains, vous n’aurez même plus besoin d’être informés, vous n’aurez même plus besoin de vous donner rendez-vous. Ça devient permanent.
Mais je n’ai pas dit d’arrêter, au contraire, plus vous en ferez, plus vous serez libres de cela et plus vous nourrirez, comme tu poses dans ta question, l’Intelligence de la Lumière, plus vous le constaterez par les états de Grâce, par les miracles, par les guérisons, par la transformation de point de vue, mais pour ça, il faut abandonner toute volonté. Nous l’avons dit, jusqu’à présent, il fallait simplement l’intention, mais aujourd’hui, ce que vous êtes n’a même plus besoin d’intention, tout est spontané, tout est automatique.
Silence
Voix : Troisième question de cette même sœur : Allons-nous rencontrer les fées, les gnomes, les ondines, tous les êtres de la nature, ou font-ils encore parti de notre rêve ?
Mais eux aussi, ils rêvent. Il n’y a pas une conscience, enfermée ou libre, qui ne rêve pas. La création dans sa totalité est en rêve.
Vous êtes parfaits, vous l’avez toujours été, rien ne manque. Quelles que soient vos souffrances, quels que soient vos doutes, ce n’est qu’une erreur de positionnement, n’en concevez aucune culpabilité, voyez clair. Laissez-vous emporter par le Feu du Cœur. Ne résistez pas. Aujourd’hui, ce n’est plus des injonctions de la Lumière. Vous constatez que certains jours, vous pouvez être actifs et qu’à d’autres moments, ce personnage entre en déliquescence. Le cœur a des arythmies, vous avez des vertiges, vous avez froid, vous ne savez plus qui vous êtes et vous vous accrochez à cet éphémère. Vivez l’Amour. Laissez être ce qui est, même dans votre corps, accueillez tout et tout est transfiguré dans l’instant, sans délai.
Alors, je crois qu’Abba s’amuse beaucoup avec l’histoire des quarante-huit heures, il va pouvoir revoir ses gris gris, c’est vingt-quatre heures maintenant. Et dans quelques jours, ça va être immédiat. Nombre de frères et sœurs le vivent déjà. Soyez tranquilles. Soyez fainéants. Soyez un enfant, faisant fi, tout en les respectant, des obligations morales, sociales, légales, sociétales et tout. On ne vous a jamais demandé de fuir. Moi, j’étais libre et je fabriquais des cigarettes. Si vous y voyez une contradiction, c’est que vous n’êtes pas libres, tout simplement.
Vous n’avez même plus besoin de point de vue, vous n’avez même plus besoin d’observateur. Vous êtes l’Amour, tout le reste passe, votre corps, votre vie. Alors, si vous avez des symptômes, que ce soit la joie, que ce soit le point central du cœur, ou que ce soit une oppression, des palpitations, des troubles tensionnels, des vertiges, oubliez-vous. Tout ça, c’est ce qui est traversé pour que vous soyez lucides, vous savez, ce qui a été appelé à l’époque les étoiles Clarté et Précision. Ne soyez pas confus, ne soyez pas troublés, vous êtes la Vérité, vous êtes la joie, vous êtes le sourire permanent, vous êtes, et Abba vous l’a dit, la Vie.
Mais si vous êtes la Vie, vous êtes autant vous que l’ennemi, que l’enfant qui meurt de faim, que l’archange. Mais je ne vous demande pas de vous identifier à chaque personnage, ou à chaque entité, mais simplement d’acquiescer au fait qu’ils sont en vous. Et si vous acquiescez, ça crée l’accueil. Il n’y a rien à gamberger. Je crois que d’ailleurs Abba vous l’a dit, il a appelé ça des pratiques sans pratique, parce qu’il fallait bien vous distraire, vous occuper, par les vibrations, par les énergies, par la guérison.
Mais aujourd’hui, vous êtes grands. Vous êtes la totalité. Mais pour cela, vous le savez, vous n’avez rien à revendiquer en ce monde, parce que s’il existe la moindre revendication, qu’elle soit de nature spirituelle, qu’elle soit de nature médiumnique, qu’elle soit parce que vous maîtrisez les énergies ou les vibrations, eh bien vous vous mettez le doigt dans le cœur, plutôt que la Lumière.
Mais bien sûr, respectez la liberté de chacun. Abba vous l’a dit et je vous le redis avec fermeté, laissez les rêveurs rêver. Il faut bien qu’ils se réveillent. Aimez, tout simplement, c’est ce que vous êtes, quelles que soient vos souffrances, quelles que soient vos réticences, ce ne sont que des stratégies de l’ego, de vos habitudes, de vos protections et de vos barrières, que vous avez mises par rapport à vos blessures qui n’existent plus, que vous nourrissez vous-mêmes, par la mémoire, par les souvenirs, en les réactivant.
Celui qui est dans l’instant présent en totalité, ne peut plus être affecté par quoi que ce soit. Bien sûr, la personne est là, mais il voit sa douleur, il voit sa souffrance, il voit son mental, mais il n’est pas dupe. Par contre, si vous vous laissez entraîner, cela prouve simplement que vous n’avez pas vu, que vous n’avez pas vécu la Vérité, or pourtant vous l’êtes. Mais si vous croyez y arriver par votre personne, par votre histoire, par une explication autre que la compréhension du vécu, vous souffrez, toutes sortes de souffrances.
Vous n’avez pas vu l’illusion de tout cela. Vous croyez encore quelque part, même de manière subconsciente, qu’il vous faut acquérir quelque chose, qu’il vous faut attendre un évènement, qu’il vous faut des circonstances plus agréables, vous savez, le fameux oui mais. Mais qui c’est qui jacasse ça, c’est l’ego, ce n’est pas vous. Je ne vous demande pas d’avoir foi en mes dires ou en un sauveur quel qu’il soit, mais ayez la foi en ce que vous êtes, qui n’a rien à voir avec ce que vous pouvez définir, surtout au sein de l’histoire, surtout au travers de ce corps.
La conscience aujourd’hui, comme la supra conscience, est une maladie bien pire que le cancer, parce qu’elle vous obstrue, elle vous empêche de vivre la plénitude et d’avoir, comme dirait Abba, la banane, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même en dormant. Il n’y a rien besoin d’autre, quelles que soient vos rencontres, quelles que soient vos demandes à Abba, quelles que soient vos demandes ou mes réponses avant même que vous ne demandiez.
Vous êtes innombrables à ressentir Marie, comme vous dites, le manteau bleu de la Grâce, mais c’est tout. La meilleure aide, le meilleur service, c’est de vous reconnaître. Vous reconnaître n’est jamais un effort, n’est jamais une démarche, c’est simplement un accueil de ce qui est là. Laissez disparaître, ne retenez rien de vos souffrances, de vos blessures, de vos revendications, quelles qu’elles soient. Soyez fainéants, soyez humbles, soyez ce que vous êtes, et c’est dans votre humanité la plus souriante, quel que soit l’état de votre corps, de vos finances ou de vos affects, que vous êtes utiles. En étant vous-mêmes et c’est tout. Tout le reste sera automatique pour vous, en vous, comme pour tout autre autour de vous.
Pourquoi croyez-vous que nous avions tant parlé du silence ? Mais ce n’est pas le silence des mots, pas seulement, c’est bien plus que cela, c’est le silence de la conscience, de votre conscience de l’éphémère, comme de la supra conscience. Pépère, Omraam, avait largement insisté sur l’orgueil spirituel, le soi qui se sent arrivé, c’est tout ce qui a été démonté par les archanges en 2010, tous ces territoires étranges situés dans l’astral, Shambhala, tout ça n’existe pas, c’est du pipeau. Il n’y a que l’Amour, et l’Amour a toujours été là.
Vous l’aviez oublié, il y avait un enfermement qui n’existe plus. Vous vous êtes, dorénavant, si vous ne vivez pas l’Amour, je vais être virulent, vous vous enfermez tout seul. Vous êtes le seul responsable. Il n’y a pas de bourreau qui tienne, il n’y a pas de circonstances qui tiennent, il n’y a rien d’autre que vous, et il n’y a personne.
La totalité des rêves, la totalité de la création, la totalité des entités, la totalité des consciences, la totalité des mondes, n’est rien d’autre que vous. C’est ça, la responsabilité. C’est comme le Christ l’a vécu, quand vous êtes dans cet état, l’autre ne peut jamais être un ennemi, il est en vous, que vous le vouliez ou pas.
Nous avons tous été cela, nous l’avons tous rêvé et nous avons tout rêvé, nous avons tout parcouru, toutes les dimensions, tous les mondes. Puisqu’il n’y a ni temps, ni espace, soyez logiques. S’il n’y a ni temps, ni espace, ni personne, et que pourtant il y a tout, ce n’est bien évidemment pas dans ce plan-là que ça s’est fait, ça se résout dans ce plan. Il n’y a aucune distance, il n’y a aucune séparation, il n’y a aucune individualité. Il n’y a aucun avenir, puisque tout est déjà venu. Il n’y a pas de passé, ça concerne la personne, ça concerne l’âme.
Retenez l’instant présent, tout y est. Et dès qu’il y a une pensée, dès qu’il y a une souffrance, quelles qu’elles soient, je dis bien quelles qu’elles soient, de quelque origine que vous lui attribuiez, la liberté, la vérité, ne connaissent ni souffrance, ni délai, ni temps, ni espace, ni séparation.
Alors bien sûr, l’année dernière, Abba vous a fait pratiquer l’absorption des essences, la compréhension et le vécu que vous étiez les uns dans les autres, de différentes façons. Et aujourd’hui, je vous dis, il n’y a l’un ni l’autre, c’est un rêve. Mais vraiment. Réveillez-vous et vivez. Vivez la Vie, qui va venir se surimprimer sur votre vie. Acceptez, même si cela vous semble injuste, c’est la personne qui pense ça, que tout est à sa juste place. Votre souffrance, vos lacunes apparentes, vos situations de quelque nature que ce soit, n’ont été créées que par vous et par personne d’autre. Tant que vous cherchez un fautif à l’extérieur, vous n’avez pas compris qu’il est aussi en vous, ce fautif. C’est ça, le pardon, c’est ça, la Grâce, c’est ça, l’Amour qui ne dépend d’aucune circonstance, ce que vous nommez Agapè.
D’ailleurs vous l’avez vu, la puissance de ce mot, la puissance de la baleine, Phahame, tout ça, ce sont des aides, afin de perdre ce réflexe stupide de vous croire un personnage, de vous croire avoir à améliorer quelque chose, à transcender quelque chose, à dépasser quelque chose. Ne me croyez pas, vivez-le, il n’y a pas de conditions. Le seul obstacle, c’est vous. Il n’y en a pas d’autre.
Laissez les rêveurs rêver, aimez tout ce qui passe, tout ce qui se traverse, avec la même qualité, avec la même intensité, parce que vous constaterez très vite que vous ne pouvez plus faire de différence entre un enfant et votre enfant, entre un parent et votre parent, entre le méchant et le bon. Ils sont aussi en vous, ils ne sont que vos créations, quoique vous en pensiez, quoique vous en disiez. Si vous n’êtes pas d’accord, c’est que vous n’êtes pas libres. Celui qui est libre ne peut que constater cela, chaque jour, chaque heure, chaque instant.
Dès que vous rejetez quoi que ce soit, même l’intolérable, vous n’avez rien compris, vous ne le vivez pas. Alors, ne me parlez pas de spiritualité, de vibrations, de conscience ou de supraconscience, je m’adresse à votre humanité, à celui qui est là, qui m’entend, à rien d’autre. Alors, arrêtez de jouer avec Mikhaël, avec les vaisseaux, ils sont tous là. Soyez vrais, il n’y a personne. Ce n’est pas un jeu de mots, c’est la stricte vérité, vous êtes la Vie.
Et ne vous posez pas la question de l’éternité de la Vie, vous l’avez déjà vécue et, comme l’a dit Abba, je le répète, je mets au défi quelque conscience que ce soit qui vit cet indicible, qui est connu, d’envisager quelque avenir ou quelque devenir en quelque dimension que ce soit. Vous êtes complets à travers ce corps, ici même, là où a eu lieu l’Alpha et l’Oméga, là où a eu lieu le rêve de la création, le mythe même.
Tout ce qui a été vécu depuis le réveil des cétacés, est destiné à cela. Quelle que soit l’intensité de vos expériences, il ne restera que l’Amour, parce qu’il n’y a que ça et que cela est tout. Bien sûr, vous avez des choses à faire avec votre personne, visiter la famille, venir ici, aller ailleurs, ça oui, c’est normal, vous devez vous en occuper, ça fait partie de ce que vous avez à jouer sur cette scène en tant que personne. N’y mêlez pas la spiritualité et n’y mêlez surtout pas la conscience.
Vous faîtes comme vous voulez, mais vous le constaterez très vite, souffrance ou Amour. Et en particulier, les troubles du rythme cardiaque, en particulier les vertiges, les déséquilibres, les troubles de la régulation thermique, qui sont normaux dans cette phase d’ajustement, doivent eux aussi s’effacer. Soyez vivants, soyez authentiques.
Allez, on peut poursuivre.
Voix : Une question d’une autre sœur : Nos défunts vont-ils participer à l’événement ?
Quels défunts ? Ils étaient en stase, ils sont réveillés, vous pouvez les contacter, mais toute la création va subir le même sort, qu’est-ce que tu es prêt à revoir ? Des affects passés, des parents ? Mais il n’y a pas de parents. C’est encore un enchaînement de croire que vous allez retrouver vos enfants, c’est de l’attachement et je dirais même plus, c’est de la possession, vous vous possédez vous-mêmes avec ça, ce sont vos affects, ce sont vos habitudes, il n’y a personne à voir puisqu’il n’y a personne.
Regardez le positionnement de cette question, qu’est-ce qu’il y a comme attente derrière soi, derrière ces mots ? Il y a la souffrance d’avoir perdu telle personne, ça veut dire que vous vous considérez encore comme une personne. Celui qui est libre n’a ni parents, ni enfants. L’ensemble des consciences, l’ensemble des humains sont ses parents et l’ensemble des enfants sont ses enfants, il ne fait pas de particularisme, il ne fait pas de différence. Je l’avais dit, quand j’étais incarné, quand ma femme est décédée, je dansais autour du lit, elle était libre.
Et vous, vous êtes en train d’attendre de voir des défunts, mais quels défunts ? Vous êtes la Vie, rendez-vous compte de la stupidité, non pas de la question, mais de la stupidité du mental. Pas vous, vous n’êtes pas stupides, mais ce que vous dit votre mental est stupide. Vous attendez de voir qui ? Comme tous ces gens qui font des NDE et qui rencontrent soi-disant des membres de la famille, après être passés dans le tunnel et qui voient des soi-disant êtres de Lumière, qui leur disent « Non, non, regarde, tu as une mission sur Terre. ». Mais c’est quoi ces conneries ? C’est des inventions, ça concerne un plan particulier qui est tout aussi illusoire que ce plan-là, comme tous les autres plans d’ailleurs.
Vous n’avez besoin de personne et surtout pas de revoir le passé. Sans ça, vous vous prouvez à vous-mêmes quoi ? Que vous êtes encore inscrits dans les attachements familiaux, dans les affects, mais comment voulez-vous être libres comme ça ? Regardez clairement, voyez clairement, à quoi vous êtes attachés ? Au passé, au sentiment de manque, au deuil, c’est la personne ça, c’est pas qui vous êtes.
Celui qui est libre, bien sûr, respecte tout cela, mais il n’est pas affecté. Bien sûr qu’il sait qu’il a un père, une mère, un enfant et autres, mais regardez la question : « Est-ce que nous allons revoir nos défunts ? ». Quels défunts ? C’est vous qui êtes morts. Vous n’êtes pas encore vivants. Regardez quels sont vos attachements derrière cette question, vous êtes dans l’illusion de la perpétuation de l’espèce ou de retrouver les ancêtres, c’est fini tout ça. Comment voulez-vous être libres ? En étant libres de tout ça.
Qui peut avoir encore envie de rencontrer quoi que ce soit, qui que ce soit, quand il vit la vérité ? Soyez logiques. C’est parfaitement logique, ce que je dis, ce ne sont que vos affects, ce ne sont que vos mémoires, quelque chose vous manque, votre père qui est mort, votre mère qui est morte, votre frère, votre mari, peu importe. Je ne vous demande pas d’ignorer la peine, qui est réelle pour vous, mais de la traverser. Juste derrière ça, il y a la liberté. Lâchez tout, ne retenez rien, ne vous attachez pas, vivez ce qui est à vivre et c’est tout.
Comme je l’ai dit, personne, absolument personne ne pourra échapper à l’Amour, c’est une sacrée belle punition, non ? Et dans l’Amour, vous n’avez pas besoin de qui que ce soit, ni de sauveur, ni de mari, ni de femme, puisqu’il n’y a personne. Soyez logiques, voyez-le, vivez-le, cela ne vous empêche pas d’être mariés, d’avoir des enfants, d’avoir des parents dont il faut parfois s’occuper, je n’ai jamais dit ça, mais voyez clair. Ça fait partie de ce qui passe, ça ne fait pas partie de ce qui a toujours été là, le Je éternel, Parabrahman, vous l’appelez comme vous voulez. Les mots, les pensées, les regards que vous placez dans toute situation, vous trahissent, c’est visible comme le nez au milieu de la figure.
Vous n’avez nulle part où vous cacher, la Lumière vous débusque de tous les côtés. Si vous acceptez cela, il n’y a plus de souffrance, quelle que soit la douleur, il n’y a plus de manque, quelle que soit la perte. Vous n’avez pas besoin d’avenir, vous êtes totalement présents et là, le sourire fleurit. Mais tant qu’il existe des velléités de rencontrer un défunt, de résoudre quelque chose avec autre chose que le sourire, vous n’y êtes plus. Vous êtes juste à côté, mais vous n’y êtes plus et c’est justement en faisant ces espèces de va-et-vient que vous comprendrez que vous n’avez jamais bougé, que vous êtes le Je éternel, antérieur à la création.
Vous êtes perfection, vous êtes Amour, l’Amour est complet, il ne peut ressentir aucun manque, aucune privation, même si vous êtes misérables, vous le savez bien. Il y en a qui ont peur de manquer, qui ont bâti des fortunes, il leur manquera toujours quelque chose, mais même eux, face à la vérité, n’y pourront rien, ils n’y peuvent déjà plus rien. Vous avez été longuement prévenus, les événements sociétaux, les événements physiques, géophysiques, planétaires, cosmiques, galactiques. Tout ce qui a été annoncé, que cela soit dans les enseignements que vous avez suivis, que cela soit dans votre vécu, ne peut laisser place à aucun doute.
La personne, elle doutera toujours, mais quand elle le vivra, si elle le vit dès maintenant, c’est possible, le doute ne peut plus faire partie de votre vocabulaire. Vous pouvez douter d’un horaire de train, vous pouvez douter de votre argent pour savoir si vous avez assez pour payer ceci ou cela, c’est logique, mais vous ne pouvez pas douter de vous. Comment voulez-vous être la Vie si vous vous restreignez à votre vie ? Si vous mettez des cloisons, des séparations, des distinctions entre l’un et l’autre. Il n’y a ni l’un ni l’autre, il n’y a que la vérité que vous vivez, dans la souffrance ou dans l’Amour.
Et je n’ai pas tort de vous répéter cela, Omraam avait parlé de la peur ou l’Amour, aujourd’hui, je vais vous dire encore une fois, la souffrance ou l’Amour. Et quand vous en aurez marre de souffrir, quand vous en aurez marre d’avoir des palpitations, quand vous en aurez marre d’avoir des vertiges, eh ben vous lâcherez tout ce à quoi vous tenez encore, parce que vous ne voulez pas vous l’avouer, vous ne l’avez pas encore vu. C’est pratique, la culpabilité, c’est pratique, la douleur, faut chercher des solutions, ça occupe et ça vous éloigne de votre centre.
Le royaume des cieux est là, au milieu de votre poitrine, laissez-le fleurir, laissez-le être, accueillez et donnez, et ne vous posez pas la question de savoir comment donner. Je ne vous demande pas de faire un chèque, donnez-vous vous-mêmes et vous constaterez que ça va devenir un mouvement qui ne peut plus s’arrêter. Et plus ce mouvement de don et d’accueil se fait, plus vous demeurez immobiles, plus vous êtes stabilisés dans la vérité. Je l’ai dit d’innombrables fois, sur la fin de mon incarnation.
Et d’ailleurs, je sais que durant les quelques jours que vous avez ici, vous aurez l’expression non pas d’entités ou de frères et sœurs qui ont été incarnés, même les archétypes qui n’ont jamais été incarnés comme les archanges, mais vous aurez l’Impersonnel, vous aurez le chœur des anges, vous aurez l’Ultime, là où il n’y a aucune personnalisation possible, non pas pour vous rejouer de la musique ou des poèmes, mais pour vous faire vivre ce que vous êtes.
Eh bien, bien-aimé, poursuivons.
Voix : Apparemment, il n’y a plus de questions pour Bidi. Si ? Ah pardon.
Alors, je t’écoute, enfin, tu écoutes et tu me retranscris après dans le micro.
Voix : D’accord.
C’est écrit ou c’est parlé ?
Voix : Non, non, c’est écrit.
Je t’écoute, je suis branché sur ta voix, pas sur une autre.
Question : Il existe différentes lumières qui peuvent nous amener vers l’illusion, à pactiser avec l’ombre pour nous libérer, soi-disant. Ces différentes lumières sont par exemple la lumière apparente, de la fausse lumière, qui ont la saveur de la Lumière…
Non, l’Amour n’est pas une lumière.
Suite : Que dire de cela ?
Mais justement, tant que tu vois diverses lumières, tu ne vis pas l’Amour. Tu es dans la discrimination, tu es dans le discernement, tu n’es pas dans la vérité. L’Amour n’a pas besoin de Lumière, l’Amour est antérieur à la Lumière. La question ne se pose même pas. Tant qu’il y a possibilité de voir diverses lumières, c’est que toi-même n’es pas vrai.
Il n’y a rien à choisir. L’Amour n’est pas seulement la Lumière, l’Amour, c’est le sourire, l’Amour, c’est l’évidence, l’Amour, c’est la joie, l’Amour, c’est naturel. Je n’en ai rien à faire des fausses lumières ou des vraies lumières. C’est la personne qui pense ça. C’est encore celui qui croit devoir choisir entre le bien et le mal. Il n’y a ni bien, ni mal, dans l’Amour.
Il n’y a ni fausse lumière, ni vraie lumière. Ça, c’est encore un plan intermédiaire, c’est le plan luciférien, comme c’était nommé, là où il faut choisir, là où il faut scruter, là où il faut discerner. L’Amour n’a que faire de ça. Si tu es Amour, jamais ce genre d’interrogation ne peut arriver. Tu traverses tout ça. Tu traverses toutes les formes, tu traverses toutes les lumières, sans bouger.
Tant qu’il te semble devoir faire attention, tu n’es pas totalement vrai, ça ne peut pas être autrement. Réfléchis. Ça, c’est un mécanisme de fonctionnement qui a été utile jusqu’à il y a peu de temps, mais qui aujourd’hui t’encombre la vision. Il n’y a rien à voir, ni lumière ni ombre, ni vraie lumière ni fausse lumière, ça appartient au plan luciférien, à ce qui est manifesté dans ce monde, comme dans les autres mondes, mais ce n’est pas l’Amour.
L’Amour n’a que faire de cela. Le seul témoin de la vérité, c’est le point ici, au centre du cœur, et le sourire sur les lèvres, permanent. Tant que tu es là-dedans, tu ne peux pas être libre. Je t’engage à le vérifier par toi-même et ne pas rester dans ce besoin de discriminer entre la vraie et la fausse lumière.
L’Amour ne connaît pas ça, ça concerne le personnage, ça concerne la dualité. Et croire que vous allez vivre l’unité en discriminant la dualité est un mensonge, aujourd’hui total. Ça vous emmène dans la souffrance, ça vous emmène dans l’hyper sensibilité, ça vous emmène dans l’émotivité, ça vous emmène à l’exclusion. Ça ne vous amène pas à l’intégration.
Il n’y a aucune différence pour celui qui aime, entre la vraie lumière et la fausse lumière, parce qu’il sait qu’il n’est rien de cela. Ne nourrissez plus cela. Arrêtez. Soyez vrais. Accueillez. Soyez authentiques et l’Amour sera là.
Tant que tu es dans cette posture de vouloir discriminer ce qui effectivement est réel sur le plan de la personne, tu seras toujours une personne, et tu seras toujours affecté par des entités, par des énergies, par des visions. C’est fini, tout ça, ça appartient à un autre monde.
Oublie tout ça, sois spontané. Comment veux-tu accueillir, parce que si tu dis ça, ça veut dire que tu as déjà derrière, dans la conscience, des choses à accueillir et des choses à rejeter. Comment veux-tu traverser, ça s’appelle de la dualité.
Vivre la joie, vivre l’Amour, n’a que faire du bien et du mal, ça a été expliqué pendant des heures. Le bien et le mal concernent la personne. Le bien et le mal concernent ce monde, pas l’Amour.
L’Amour n’a rien à voir avec le bien, l’Amour n’a rien à voir avec le mal. L’Amour est la vérité qui transcende tout monde, toute dualité, toute opposition et toute confrontation.
Oublie cela, vide ça de ta tête, laisse ton cœur ouvert, ne discrimine plus. Accueille tout. Tu peux accueillir le diable, tu peux accueillir toutes les noirceurs si tu es Amour, sans ça, tu te places en rejet, tu te places en discrimination et tu ne seras jamais libre, pour l’instant.
Et là, tu rentres dans le cadre de ce qu’on appelle la souffrance ou l’Amour. C’est tout. Tant que vous n’êtes pas axés sur ça, tant que vous êtes encore axés sur vos visions, sur vos discernements, quelle que soit l’utilité dans ce monde, tu ne peux pas être libre. La liberté n’a que faire de la fausse lumière, la liberté n’a que faire de la vraie lumière, puisque tu es antérieur à la lumière, antérieur à la forme, antérieur à la vision, antérieur à la perception.
Le bien et le mal concernent ce monde, mais pas la vérité. La vérité n’a que faire du bien et du mal, n’a que faire des jeux des personnages, n’a que faire de vos histoires, de vos scénarios, de vos perceptions, de vos visions, soyez affranchis de ça, soyez libres. C’est une injonction. Ne jouez plus à ça, vous vous éloignez. Accueillez, ne faites pas de différence. Tout est Amour, absolument tout.
Si vous ne le voyez pas, c’est que vous êtes encore duels. Par essence, vous cherchez le bien, vous cherchez à éviter le mal. Ça concerne la personne, ça concerne l’histoire, ça concerne l’illusion. C’est irréel. Ne donne pas de poids à ça, surtout quand les chakras sont ouverts, comme je vois. Tu nourris quoi en faisant ça, tu nourris l’Amour ou pas ? Non, tu ne nourris pas l’Amour.
Tant que tu vois le mal, en toi comme en l’autre, tu n’es pas libre. Je ne peux pas être plus formel, vivez-le. Vouloir sans arrêt discriminer appartient à un autre monde. C’est le passé, c’est mort, ça t’enchaîne, ça t’enchaîne à la sensibilité, ça t’enchaîne à l’hyper émotivité, ça t’enchaîne au fait d’être ébranlé. Aujourd’hui, c’est inutile, totalement inutile et ça te décentre.
L’Amour et la Joie, ce que tu es n’a que faire du bien et du mal. Tout ce monde n’a tenu que par la peur et par cette discrimination artificielle entre ce qui est bon et ce qui est mauvais, entre ce qui est bien et ce qui est mal. Le bien et le mal, que vous fassiez le mal ou que vous fassiez le bien, quand vous êtes dans cette dualité, vous ne pouvez être ce que vous êtes, aujourd’hui plus que jamais.
L’Amour est liberté, il est don, il est accueil, sans faire de restriction, sans vouloir discriminer, fausse lumière, vraie lumière, vrai monde, faux monde, vérité ou fausseté. Il n’y a qu’une vérité absolue, Anaël l’avait dit avant les noces célestes, la vérité absolue, c’est que vous êtes Amour.
Et tant que vous discriminez, « oh là là, celui-là il m’a fait du mal, oh là là, là il y a une entité négative », vous n’êtes pas libres, vous êtes enfermés dans des concepts, dans des ressentis, dans des vécus qui n’ont rien à voir avec l’Amour.
L’Amour, c’est un feu. Les étoiles vous en ont parlé, un feu inextinguible, dévorant, qui vous consume d’Amour. Crois-tu qu’il y ait de la place là-dedans pour le bien et le mal ? Alors bien sûr, nous savons que des mystiques, en particulier dans l’église catholique, ont été torturés par les entités, par les forces adverses, mais ces êtres n’étaient pas libres, ils étaient enfermés dans des systèmes de religion, dans des systèmes de dualité.
Ça concerne la personne. L’Amour n’est en rien concerné par cela. L’Amour ne fait pas de différence, comme le soleil. Il nourrit de la même façon l’assassin et le saint. Il n’y a pas de saint sans passé, il n’y a pas de pécheur sans avenir.
Tant que tu fais une différence, tu es condamné par tes propres pensées, par tes propres ressentis, par tes propres expériences, tu vas t’approcher de l’Amour, tu vas faire des expériences, mais tu ne seras pas l’Amour. Et cela entraîne inexorablement la souffrance, et vous le vivez, les uns et les autres.
Vous avez eu des états d’Amour, vous passez de la joie aux pleurs, vous passez de la béatitude à la souffrance, et c’est… ça n’arrête pas. Mais ça n’arrête pas pour que vous le voyiez, pour que vous arrêtiez de jouer ce jeu. Tant que vous faites une différence entre l’assassin et le saint, vous n’êtes pas libres. C’est la stricte vérité.
L’Amour n’a que faire de votre dualité, l’Amour n’a que faire du bien et du mal, il transcende tout. Et ne crois pas arriver à cet Amour nu, à cette Agapè, en continuant à voir ce qui est bien et ce qui est mal. Ça a été utile pendant un moment, ça a été utile jusqu’à il y a quelques mois, aujourd’hui, c’est un poids. Celui qui aime ne se pose pas la question du bien et du mal, c’est impossible. Sans cela, ce n’est pas de l’Amour, c’est autre chose, ce sont des expériences qui passent et ça fluctue en humeurs, en santé, en émotions.
Vous passez de la joie la plus pure à la catastrophe. Vous vous retrouvez à pleurer, sans savoir pourquoi, vous vous trouvez d’un coup au moment de joie, et à rire, sans savoir pourquoi. Mais vous allez jouer longtemps ce yo-yo ? Et je parle de tout ça pour les médiums, pour les sensitifs, pour ceux qui ont des visions, pour ceux qui sont des messagers. Tous, sans exception, arrêtez, soyez vrais, arrêtez de jouer au bien et au mal, c’est fini ça, ce sont des enfantillages.
L’Amour ne fait pas de différence entre le saint et l’assassin. L’Amour aime du même Amour tout ce qui se présente à lui, sans cela ce n’est pas de l’Amour. Ne me croyez pas, mais vivez-le. Arrêtez de jouer, soyez le Je éternel. Tout se résout ici. Vous constaterez dès demain, que si vous continuez dans cette voie, vous allez constater des oscillations terribles, dans votre corps, dans vos maladies. Vous allez le constater dans votre humeur, vous allez passer d’un état à un autre, sans rien comprendre, en étant dévastés.
C’est la vérité. L’Amour ne fait jamais de différence. Tant que tu vois une différence, tu n’es pas libre. Le discernement appartient à ce monde, il est inscrit dans la dualité, et tous ceux qui revendiquent encore ce besoin de discerner dans ce monde, n’ont pas vécu Agapè. Ils ne sont pas Agapè, ils sont dans la dualité, dans le versant agréable, parce qu’ils sentent, mais les sensations vont vous déranger au plus haut point.
Parce que quand vous allez sentir des entités qui vont entrer en vous, qu’est-ce que vous allez faire ? Vous allez les rejeter en disant c’est négatif, ou vous allez les aimer ? Comment vous traversez ça ? Avec la peur ? Avec la souffrance ? Ou en état d’Amour ?
Soyez logiques. Toutes les expériences que vous avez menées, toutes les ouvertures qui se sont faites par le Feu du Cœur, par la perception des couronnes, par les vibrations, par les visions, par les entités que vous sentez et que vous voyez, n’ont été qu’un chemin préparatoire.
Arrêtez de tourner en roue libre. L’Amour ne fait pas de différence. Tant qu’il vous semble exister une différence, dans quelque regard que vous portez, dans quelque perception que vous recevez, dans quelque entité que vous sentez, vous ne pouvez pas être libres. Je ne peux pas être plus clair, je ne peux pas être plus tranchant. Ne me croyez pas, mais vérifiez.
Heureux les simples d’esprit. Je l’ai dit aujourd’hui, ceux qui n’ont rien vécu, rien senti, rien vu, sont plus proches de la vérité aujourd’hui. Les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers, ça a été répété des centaines de fois, pas par Abba, mais par OMA. Croyez-vous que Abba, ou moi, je fais une différence entre celui qui aime et celui qui n’aime pas ? Non. C’est toujours la même réponse d’Amour, nous sommes disponibles tout le temps et nous ne cherchons pas à savoir ou à voir en l’autre, puisque nous savons. Nous l’avons vécu.
Abba l’a vécu pendant des mois, qu’il peut être en chacun, qu’il peut devenir n’importe lequel, le pire des assassins comme le meilleur des saints, ça ne peut pas faire de différence, l’Amour ne fait jamais de différence, c’est votre personne qui fait les différences, ce monde, cette illusion.
L’Amour ne connaît aucune limite, aucune frontière, aucun discernement, surtout concernant ce monde qui n’existe pas, c’est un rêve. Ça vous a été dit par toutes les traditions, ce monde est Maya. Aujourd’hui, vous avez la possibilité de le vivre et vous êtes encore en train, je m’adresse pas ici, je m’adresse à la collectivité humaine, vous êtes encore en train de demander si vous allez voir vos défunts, où est la fausse lumière et où est la vraie lumière. Ben ça prouve simplement une chose, vous n’êtes pas Amour, vous ne vous êtes pas trouvés. Que ce soit par la souffrance, par des palpitations, des vertiges ou des troubles thermiques, quand vous vous êtes trouvés c’est fini, tout ce cinéma.
Utilisez vos dons pour aimer, aimer tout de la même façon. Tant que vous faîtes la moindre différence, vous n’êtes pas totalement libres. C’est la personne qui a peur des entités, c’est la personne qui ressent le bien, le mal. Tant que vous êtes là-dedans, vous vous inscrivez vous-mêmes dans la perpétuation de la souffrance. Or je vous l’ai dit, dès demain, il n’y a plus de place pour la souffrance. C’est vous qui décidez, vous jouez ou vous êtes vrais ? Vous discernez ou vous êtes tout Amour ? Je l’ai dit, le soleil ne décide pas s’il va nourrir plus le saint que l’assassin. C’est la même lumière et ce n’est pas une lumière visible, c’est un état d’Amour indescriptible.
C’est cette consumation d’Amour qui est là, mais bien sûr que certains saints, même les étoiles, ont vu le diable, ont vu les entités, mais l’Amour balaye tout ça. Celui qui est libre n’a que faire de ces concepts, n’a que faire de ces énergies intermédiaires, n’a que faire de ces perceptions qui vous ont pourtant été si utiles et si nécessaires, il faut passer à autre chose, c’est fini. L’Amour, quand vous le trouvez en vous, rien ne peut vous illusionner, vous le savez instantanément et tant que vous vous posez la question de savoir si c’est vrai ou pas, c’est simplement que vous n’êtes pas vrais en totalité.
Ce n’est pas une critique, je vous assène une vérité que je vous engage à vérifier, à voir dans chaque circonstance de votre vie. Tout ce à quoi tu t’opposes se renforce, si tu cherches le bien en évitant le mal, c’est toute la stratégie de l’ego et de la conscience, de te faire croire que tu vas arriver quelque part. Tu n’arriveras nulle part, surtout aujourd’hui. Être vrai, c’est être authentique, c’est tout accepter, il n’y a rien d’inacceptable, il n’y a rien qui ne puisse être traversé par ce que vous êtes, il n’y a rien qui peut être arrêté par l’Amour, absolument rien.
Ne soyez pas soumis à vos visions, à vos perceptions, à vos discernements ou à vos discriminations, vous êtes bien plus que cela. Et penser ou imaginer que vous allez vivre l’Amour en discriminant la fausse lumière de la vraie lumière, est un leurre. L’Amour ne fait jamais de différence, il est impersonnel, il est inconditionnel, c’est l’Amour de la Lumière au-delà de toute apparence, au-delà de toute contradiction, au-delà de toute opposition. Et cela est vivable maintenant. Et je suis intervenu ce jour, avant ce que vous nommez la semaine sainte ou les fêtes de je ne sais pas quoi, là, dans différentes religions, parce que c’est maintenant que ça se passe.
Si vous êtes encore soumis aux entités, au diable, au bien et au mal, vous allez souffrir jusqu’à tant que vous lâchiez. Alors, voulez-vous souffrir ou voulez-vous rire ? Réfléchissez bien. La réponse, elle est en vous. Tant que vous ferez la moindre différence entre votre enfant et tous les enfants, vous n’êtes pas libres. Tant que vous ferez la différence entre le plus grand des saints et le plus grand des assassins, vous n’êtes pas libres. Alors, je me fous de tout ce que vous a dit Omraam sur les portails organiques, sur les forces archontiques, puisqu’ils sont déjà vous, vous les avez vécus.
Comment voulez-vous rejeter ce que vous êtes, c’est encore un besoin d’identité, un besoin de se croire limité dans ce sac de viande. C’est encore un besoin de se protéger, de se prémunir. Mais en se protégeant et en se prémunissant, vous éloignez l’Amour à coup sûr, à tous les coups. L’Amour n’a que faire de cela et quand vous le vivez, vous n’êtes plus dupes, même de ce que vous faisiez la veille. Le monde ne tient que par le bien et le mal, il ne tient que par le mensonge là-dessus, les religions, les énergies, les mouvements, les groupes spirituels, tout ça, c’est pour vous prémunir, tout ça, c’est parce que vous avez peur.
L’Amour ne connaît pas la peur, ne connaît pas la souffrance, et c’est possible pour tout le monde, il n’y a aucune condition. S’il y a une condition, ce n’est pas l’Amour, c’est encore un Amour personnel, c’est encore un Amour conditionné et bien sûr, vous allez parler d’Amour inconditionnel, mais ça ne sera pas Agapè, ça ne sera pas le Feu du Cœur Sacré, ça ne sera pas cette consumation d’Amour que vous ont décrite les Étoiles, que ce soit Thérèse, que ce soit Gemma, que ce soit Hildegarde, que ce soit Sœur Yvonne Aimée, porteuse de l’Etoile Ki-Ris-Ti.
Vous êtes un être igné de Feu dans le corps d’Eternité, mais vous n’êtes même pas ce corps d’Eternité. Et vous me parlez encore de discriminer le bien et le mal. Mais vous ne voyez pas clair, malgré votre vision, malgré votre clairvoyance. Rapportez tout ce que vous voyez à l’extérieur, si vous le voyez à l’extérieur, c’est que c’est déjà en vous, sans ça, vous ne pourriez pas le voir. Et comme l’Amour est tout, il traverse tout ça. Ça ne veut pas dire qu’il ne voit pas le mal, ça ne veut pas dire qu’il ne voit pas le bien, mais il ne s’intéresse pas à ça, il est au-delà, et au-dessus, et bien plus vaste que tout ça.
Ne faites pas de différence, il n’y a personne, comme ça vous maintenez le personnage, vous maintenez la souffrance et vous le savez, vous le vivez, vous passez du rire aux larmes, vous passez de la joie du Feu du Cœur à une dégringolade instantanée dans la sensibilité, dans l’émotivité, dans la souffrance, vous n’en avez pas marre ? Vous n’en avez pas marre d’être coupables ? Vous n’en avez pas marre de souffrir ? Vous n’en avez pas marre de jouer les misérables ? Vous qui êtes si grands, si vastes et si humbles, vous n’en avez pas marre de tout ça ?
Vous ne le voyez pas, il n’y a que l’Amour, il n’y a rien d’autre, il n’y a personne, il n’y a aucun monde, c’est un rêve. Vous nourrissez le rêve, vérifiez-le. C’est instantané pour le vérifier, mais lâchez tous vos acquis, lâchez toutes vos expériences, lâchez tous ces potentiels de sensibilité, de clairvoyance, utilisés pour aider les frères et les sœurs, mais pas pour discriminer, pas pour vous prémunir ou vous préserver, sans ça, vous démontrez quoi ? Que vous êtes un être de peur. Un être d’Amour n’a jamais peur. Il peut en avoir marre, il peut avoir un mental, il peut avoir des contrariétés, mais ça ne change rien à ce qu’il est, rien du tout, même la souffrance, même la douleur, n’est plus vécue. C’est la vérité.
Et je pense qu’Abba vous donnera des éléments au travers de JLA sur ces données, qui sont des données prouvées. Je ne parle pas d’ésotérisme, je ne parle pas d’énergies, je ne parle pas de visions, je parle de la constitution de l’humain dans son rêve. Comment voulez-vous être libres ? La liberté n’a que faire du bien et du mal, ça ne veut pas dire qu’elle ne le voit pas. Elle est à l’œuvre en permanence sur ce monde, mais sait qu’elle est bien au-delà de tout ça. Vous ne trouverez jamais l’unité au travers de la discrimination, vous ne trouverez jamais l’unité véridique en parlant et en éprouvant le bien et le mal.
Tant que vous éprouvez quelque chose comme bien ou quelque chose comme mal, ça veut dire que c’est la personne, vous n’avez pas vu qu’il n’y avait personne et qu’il n’y avait que l’Amour. Cet Amour impersonnel, cette Agapè, c’est-à-dire l’Amour de la Source qui s’écoule au travers de vous, au travers de ce sac et que rien ne peut réfréner, c’est vous qui le réfrénez par vos conduites, par vos habitudes, par vos besoins de vous prémunir. Occupez-vous de vous prémunir des inconvénients de ce monde. Occupez-vous de fermer votre porte, si vous voulez, pour ne pas être volés. Et encore, mais ça, oui, c’est logique, mais c’est totalement illogique quand vous commencez à parler d’énergies, de lumières, c’est complètement détourné.
L’Amour est liberté, l’Amour est don, l’Amour est joie, l’Amour est accueil inconditionnel de tout, tout le reste n’est pas de l’Amour. Et si vous êtes affectés par ce que je dis, c’est que vous n’êtes pas vrais, pas totalement, et ça commence demain, dans quelques heures, vous le verrez, ce n’est pas une prophétie ou une prédiction, c’est le jeu normal de ce qui se déroule sur Terre, de partout et dans toute la création. Celui qui vit l’Amour est complet, celui qui vit l’Amour ne peut pas se poser ce genre de questions, quoi qu’il voie, quoi qu’il sente, quoi qu’il traverse, l’Amour demeure, ainsi est l’Amour. Tout le reste appartient à la personne, au personnage, à l’histoire, à ce qui passe, à ce qui n’est pas vrai.
Voilà les mises au point que je voulais faire et je vous remercie de m’en avoir donné l’occasion. Parce que les plus grands dangers aujourd’hui, ce n’est pas les enfants, ce n’est pas les simples d’esprit, c’est tous ceux qui vivent encore dans cette dynamique de la conscience, dans cette dynamique du bien et du mal et en particulier tous ceux qui sentent et qui vibrent, qui ont pourtant construit leur éternité et qui ont été les premiers, mais vous serez les derniers.
Je vous le garantis, tant que vous n’avez pas lâché cette vision discriminante, cette vision dualitaire qui a fait tant, davantage, pour vous permettre de sentir les choses, mais qui aujourd’hui est un obstacle à l’établissement de l’Amour, à l’établissement de la vérité, à l’établissement de la joie, à l’établissement de la grâce. Vous le voyez ça ou pas ?
Tous : Oui, merci Bidi.
Merci.
Tous : Merci Bidi
Sœur : Vous revenez nous voir ?
(Rires)
Voix : Il y a une sœur qui demande si tu viens nous revoir demain ?
Non, je viendrai vous voir la nuit, je m’adresse de plus en plus à des frères et des sœurs, Abba aussi, je vais l’emmener avec moi.
Voix : D’accord.
En conscience nue ou dans une forme, pour vous montrer que tout est possible. Il n’y a plus de limites, il n’y a plus de frontières, ne mettez pas de barrières, ne mettez pas de limites, laissez cet Amour vous consumer totalement, laissez cet Amour vous emporter dans la béatitude et vous verrez que votre personnage, vous en rirez. C’est pathétique aujourd’hui et demain, ça sera un grand éclat de rire.
Tous : Ah merci, Bidi.
Voilà. Donc bien sûr, vous aurez encore des épreuves tant que ce monde est là, bien sûr vous aurez des choses à résoudre, mais n’y mêlez pas l’énergétique, n’y mêlez pas la spiritualité, n’y mêlez pas vos visions. Utilisez vos visions pour aimer les autres, mais aimez-les sans leur dire « oh là là, il y a ça, il y a ça ». Aimez-les simplement, vous êtes les plus puissants dès que vous arrêtez ce jeu bien – mal. Heureux les simples d’esprit, ceux qui n’ont rien vécu aujourd’hui sont les plus proches de la vérité. Bien sûr que votre fonction, vos énergies, vos visions, vos perceptions, ont amplement aidé à la reconstitution de la vérité, à la reconstitution du corps d’éternité, mais aujourd’hui, ça suffit.
Ne discriminez plus, aimez du même Amour tout ce qui est présent, tout ce qui vous traverse. Il ne sert à rien de vous imposer, parce que dans tout combat, vous serez perdants. C’est le principe de ce monde. L’opposition du bien et du mal, de la guerre et de la paix, est un cercle vicieux sans fin qui s’achève. Si vous faîtes la moindre différence dans le regard que vous portez envers quiconque, vous n’êtes pas libres, parce que vous n’avez pas encore compris que le pire des assassins est en vous, c’est votre création, c’est votre responsabilité.
L’autonomie ce n’est pas élaguer tout ce qui vous dérange, c’est l’absorber, le dépasser et l’intégrer, et l’aimer. Et tant que vous n’êtes pas capables d’aimer en totalité le pire des salauds, je ne vous demande pas de le prendre dans les bras et de le côtoyer tous les jours, ça se passe à l’intérieur de vous, tant que vous n’êtes pas capable de ça, vous n’aimez pas en totalité, il vous manque quelque chose, vérifiez-le. Alors, je suis désolé si je suis… percutant, mais il est temps maintenant de vraiment percuter, n’est-ce pas ?
Tous : Oui, oui, oui.
Bien.
Sœur : On a bien compris.
Depuis combien de temps je parle ?
Voix : Depuis assez longtemps.
Ça veut dire quoi, assez longtemps ?
Voix : Ça fait environ deux heures, Bidi.
Vous avez encore la forme ?
Tous : Oui.
Allez, on continue.
Voix : Bidi, on peut faire une pause, s’il te plaît ? Parce qu’on n’a plus de questions, là.
Alors nous nous posons un moment, et vous voulez reprendre dans combien de temps ?
Voix : Dans une demi-heure.
Adjugé. Et je vous dis à tout à l’heure.
Tous : À tout à l’heure, Bidi, merci. On t’aime.
(Rires)
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