Blog (español) : Link   Blog (português) : Link

Groupe Facebook (português) Shantilinaya : Link

Téléchargement (download) : Audio MP3 + Texte PDF

Satsang 1
Casa de vida Shantinilaya

29 Juillet 2020

Bonjour tout le monde.

Voilà, donc le but de ce satsang est un échange si je peux dire, sur la pédagogie d’Agapè. Je précise bien que ce n’est pas un nouvel enseignement, il n’y a plus d’enseignement, mais plutôt vous amener à comprendre, de façon très simple, comment vous mettre, vous placer naturellement dans cet état de transparence, d’accueil, et j’aime beaucoup cette expression, la Divine Indifférence, où effectivement vous n’êtes plus votre vie seulement, mais la Vie.

C’est le moment où vous n’exprimez plus de résistance, de souffrance de quelque nature que ce soit. C’est le moment où vous êtes disponibles et c’est le moment où vous vous reconnaissez, au-delà de toute mémoire, au-delà de tout connu. Dans cet état naturel, il y a ce que je nomme une vacuité, un grand Silence où, effectivement, vous ne résistez à rien de ce qui est, ce que nous nommions, il y a deux ou trois ans, le sacrifice, la résurrection, et qui sont encore des mots trop connotés par rapport à l’histoire.

La vraie Liberté quand vous la rencontrez, quand elle vous touche, ça ne peut laisser aucun doute. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a appelé l’état naturel. C’est un état où il ne peut plus exister de prédation, liée à l’histoire, à l’âme, au karma, qui concernera toujours l’illusion de la personne.

La vraie Liberté, c’est quand vous constatez de manière de plus en plus habituelle et normale qu’il ne peut plus y avoir d’état émotionnel, de préoccupation mentale ou de quelque nature que ce soit. Il ne peut plus exister de projection dans un quelconque futur. C’est le moment où vous constatez, dans votre corps, dans votre corps subtil, que tout est d’un calme parfait, que rien, absolument rien, ne peut vous faire sortir de cet état.

C’est quelque chose qui s’établit, soit de manière très brutale, mais le plus souvent, qui va s’installer en quelques semaines ou quelques mois, et de façon de plus en plus simple. La difficulté, en quelle que sorte, aujourd’hui, c’est d’accepter cette simplicité, ce que nous avions nommé à l’époque les quatre piliers du cœur, et il n’y a rien de mieux que ce que vous vivez en ce moment dans votre corps, avec votre mari, bon, avec vos enfants, avec votre travail si vous travaillez.

Tout est prétexte et tout est occasion pour vous permettre de Vivre. Ceux qui l’ont vécu nous disent sans arrêt, nous sommes antérieurs à la forme, nous sommes antérieurs à la conscience, nous sommes pure Béatitude et pure Félicité, et il n’y a surtout pas besoin aujourd’hui de préparation. Autrement dit, acceptez l’Évidence qui vous est inconnue et, à ce moment-là, vous serez l’Évidence.

C’est vraiment l’état naturel, tant que vous croyez aujourd’hui être encore dépendant de votre histoire, de votre enfance ou dépendant de vos traumatismes, de vos blessures, vous n’êtes pas libres, parce que vous êtes entrainés par tous les mécanismes que nous connaissons tous, non seulement de la personnalité, mais aussi de la prédation de l’âme, qui vous empêche de vivre la Vérité.

Autrement dit, aujourd’hui, je n’aurais pas pu dire ça il y a cinq ans, six ans, aujourd’hui être libre, c’est être libéré de tout connu, de toute volonté et de toute intention. Ce que nous avons appelé l’accueil, l’acceptation est aujourd’hui accessible. Le seul obstacle, c’est quand vous croyez encore être ce personnage, cette histoire, ou même une énergie, une vibration ou une forme.

Vous êtes le temps zéro, vous êtes la totalité du rêve. Vous êtes aussi bien l’enfant qui meurt de faim que le saint, que l’assassin, que l’archonte, que la mère généticienne.

Rappelez-vous, la compréhension de Agapè ne peut pas être intellectuelle. Attention, nous ne sommes pas dans des concepts, par exemple, même quand on parle, on a parlé pendant des années de l’être et du non-être, qui était pédagogique, par exemple, dans les canalisations de Bidi. Aujourd’hui tout ça est dépassé, parce que fondamentalement, il n’y a pas être et non-être, c’est encore mettre des limites, mettre des barrières, mettre des formes.

Et quand vous adoptez ce que l’on va développer par vos questions, ce que j’ai à dire avec Élisa, comme disait Osho, plus vous êtes fainéants, et je ne parle pas dans votre vie, si vous avez un boulot, il faut le faire, mais cette fainéantise, cette tranquillité, est la meilleure opportunité de laisser être ce qui a toujours été.

Bien sûr, je pourrais développer, dans mon expérience personnelle, et aussi d’autres frères et sœurs, bien sûr, tout ce qui est lié aux aspects multidimensionnels, parce que j’ai eu l’occasion, sans le demander finalement, de pénétrer tous les plans dimensionnels, de pénétrer tous les archétypes que j’ai d’ailleurs canalisés pendant des années, mais aujourd’hui je peux vous dire, il n’y a personne, il n’y a pas plus d’archétypes que de Jean-Luc Ayoun, que de diable, que de dieu.

Il n’y a que Agapè. C’est la fin de la recherche, la fin de la quête et la découverte de l’Évidence.

Bien sûr, tant que ce n’est pas vécu, nous n’avons aucun moyen, nous, ceux qui le vivent, nous pourrons vous donner des repères, mais aucun concept, tant que ce n’est pas vécu, aujourd’hui, en 2020.

Les aspects vibratoires que nous avons constitués, pour ceux qui ont suivi AD, Autres Dimensions à ses débuts, aujourd’hui est un obstacle. Ce qui nous a permis de toucher le supra mental, l’ouverture des chakras, des portes, des étoiles, aujourd’hui est un poids superflu.

L’évidence, Agapè, ne peut s’encombrer d’aucun concept, d’aucun passé et d’aucun futur. Gardez ces aspects-là pour votre vie linéaire en tant que personnage, mais nous sommes réellement antérieurs à tout ça.

La meilleure image que je puisse vous donner, c’est par rapport à mon vécu, dans certains états qu’on qualifie de mystiques, quand vous êtes en Agapè, quand vous avez vécu cela, vous voyez clairement la scène de théâtre de ce monde, mais aussi la scène de théâtre de toutes les dimensions, comme quelque chose qui n’a aucune réalité.

Alors bien évidemment nous gardons notre cher OMA et Bidi, nous gardons Phahame qui doit revenir nous dire au revoir, et nous aurons aussi une clôture, si je peux dire, qui mettra fin à toute notion de dimension, de futur, de forme, d’interrogation.

C’est cela qui est la Vérité que l’on a nommée Absolue, ce que nous nommions à l’époque avec Bidi le Parabrahman, ce que nous nommions Shantinilaya, la Demeure de Paix Suprême, tout cela aujourd’hui ne représente plus rien.

Si on regarde objectivement, la Vérité est sans forme, la Vérité est sans monde, vous êtes l’espace. Ce n’est pas un concept, c’est un vécu, dont la traduction dans votre vie personnelle sera vraiment ce vécu, ce sentiment de cette immuabilité. Vous êtes l’axe du monde, vous êtes l’ensemble des possibles, l’ensemble de la création en sa totalité. Il n’y a que vous, donc il n’est plus question, à partir de maintenant, de laisser libre cours à l’expression de ces états multidimensionnels, car ils représentent aujourd’hui des obstacles.

La Liberté est sans énergie, sans vibration, c’est la Vacuité totale, mais comprenez bien que votre vie va continuer. Votre personnage sera certes magnifié, mais il sera là jusqu’à votre dernier souffle bien sûr.

Mais vous n’en êtes plus affectés. Ce n’est pas une distance. C’est ce que nous appellerions une fusion et c’est certainement, au niveau de l’historique, Eynolwaden qui en a le mieux parlé. Pour les anciens, tous les contacts avec les peuples de la nature, avec les cétacés, avec un végétal, avec les extraterrestres, avec les êtres de Lumière, n’a été qu’une étape. Aujourd’hui, être libre, c’est ne dépendre d’aucune circonstance.

Ce n’est pas quelque chose qui peut être cherché et trouvé, c’est quelque chose qui vous trouve dès l’instant où vous cessez de revendiquer, dès l’instant où vous cessez de vous croire liés à quelque mémoire que ce soit.

La Liberté est sans passé et sans futur, parce que le passé comme le futur ne sont jamais immuables. Il n’y a aucune vérité dans ce qui passe, que ce soit une vision, une énergie, et vous-mêmes, parce que vous ne faites que passer, nous ne faisons tous que passer, nous naissons et nous mourons.

Il n’y a aucune vérité là-dedans et aucune liberté. La seule liberté effectivement, comme disait Eckhart Tollé, c’est l’instant présent. Quand vous vivez cet instant présent, il n’y a pas de place pour une entité de lumière, il n’y a pas de place pour un archange, il n’y a pas de place pour le diable. Vous êtes affranchis véritablement de tout ce qui est mémoire, mais aussi de toute projection.

Attention, ce n’est pas un refus ou une exclusion de votre vie personnelle, votre vie personnelle continuera, même si vous êtes la Vie. Il faudra toujours résoudre des problèmes de santé mais de moins en moins, et vous ne pourrez que constater, comme ceux qui le vivent déjà, que tout est pure Félicité.

Retenez surtout que ce n’est pas un effort, ça ne sera jamais un effort, c’est plutôt de l’ordre du relâchement, là où il n’y a plus de désir, là où il n’y a plus de pulsion, là où il n’y a plus aucun conditionnement, d’aucune forme et d’aucune histoire.

Alors bien sûr, on sent, pour ceux qui perçoivent, on sent des choses. Quand je dis ne plus s’intéresser aux étoiles, aux portes et aux chakras, ça veut dire simplement que votre conscience, votre attention n’a plus besoin de se porter sur ça. L’état naturel est sans tout ça. Mais bien sûr, on sent toujours, ceux qui sentent les chakras, les portes, les étoiles, tout ce qui a été décrit pendant des années.

Si vous acceptez de ne plus vous intéresser à tout ça, vous êtes libres, réellement et véritablement, vous sortez de toute mémoire, de tout conditionnement, même des comportements, et vous n’avez aucun futur, ni aucun passé, et c’est là que vous vous reconnaissez.

Tant que vous croyez vous reconnaître à travers votre mémoire, à travers tout le connu, vous ne pouvez pas être disponibles pour l’inconnu, et vous ne pouvez pas être dans l’état naturel. L’état naturel, comme je l’ai dit, ne laisse aucun doute, ne laisse aucune question, c’est une Évidence totale.

Bien sûr, quand je dis ça, pour ceux qui ne le vivent pas, ou pas encore, vous allez avoir l’impression qu’il faut chercher, qu’il faut monter en vibration comme on a fait pendant des années.

Aujourd’hui, c’est exactement l’inverse. Soyez simplement dans cet accueil comme on l’a dit, dans cette acceptation, et ne comprenez pas l’acceptation de travers. L’acceptation vous permet d’accueillir ce qui est, même si après il faudra trouver des solutions, que ce soit financier, énergétique, médical, peu importe, ou psychologique, mais votre façon de vivre les choses se fait en totale facilité.

C’est le moment où vous constatez, effectivement, qu’il n’y a plus de résistance, qu’il n’y a plus de volonté autre que celle de l’Intelligence de la Lumière. C’est quelque chose qui est à vivre, on a suffisamment développé les concepts, les compréhensions intellectuelles ou vibratoires.

Aujourd’hui, plus vous êtes simples dans la façon de vivre votre vie, que votre vie soit simple ou compliquée, si vous vous êtes simples, si vous restez tranquilles, si vous êtes fainéants, alors la Vérité va vous trouver et vous vous reconnaissez. Ça ne prend pas des années, ça ne prend pas des semaines, ni des mois. Ça peut devenir de plus en plus instantané, c’est tout.

Plus le chaos extérieur grandit, plus la paix intérieure grandit. Ça a toujours été annoncé par Omraam, et tant d’autres, et aujourd’hui nous le vivons réellement. Il n’y a pas d’autre obstacle que vous-mêmes. Il n’est pas question de se tuer, il n’est pas question de nier la personne.

Pour la plupart d’entre nous, c’est le seul réel que nous connaissons, et c’est dans ce réel illusoire, dans le rêve, grâce au cauchemar, et là on peut dire que dans cette année 2020 le cauchemar est bien solide, et que c’est justement dans ce cauchemar que nous pouvons le vivre, qui n’est pas le cauchemar de la vie hein, ni de l’extinction, mais qui est un cauchemar de la société, parce que toute société est basée sur la prédation.

Et je pense que si on a la chance, pour ceux qui viennent lundi, de rencontrer les orques, vous verrez, je vous le rappelle, que les orques sont les seuls animaux comme on dit qui sont organisés de façon sociétale et familiale très stricte.

L’obstacle, tant que l’on se croit réel, vient uniquement de l’agencement de ce qu’on nomme la société. Toute organisation, toute hiérarchisation, de quelque nature que ce soit, vous conduit systématiquement à la prédation.

Dans la Liberté, il ne peut exister aucune prédation, envers quiconque, envers quelque situation que ce soit, c’est à vivre. On pourrait vous parler pendant des heures et des heures, ça a été fait, de l’être, du non-être, mais cette Liberté n’a pas de descriptif. D’ailleurs, la seule chance que l’on a, c’est qu’on ne peut que se reconnaître.

On a parlé d’évidence, de simplicité et c’est exactement ce qui se produit depuis plus de deux ans maintenant et je le répète, de façon de plus en plus simple. Les circonstances de la vie sociétale, de la vie sur cette planète, nous ont conduits à vivre une période qui a été appelée confinement, mais qui a été une occasion en or de comprendre qui on est, en le vivant. Quand il n’y a plus de société, même s’il y a internet, mais qu’il n’y a plus d’organisation sociétale qui tienne, à ce moment-là vous êtes libres.

Ça ne vous empêche pas d’être thérapeute, médecin, financier, mais à ce moment-là, vous ne pouvez plus être dupes. Votre comportement, votre physiologie, votre morphologie changent d’eux-mêmes, sans effort, sans volonté. Et la phrase merveilleuse que pépère nous a donnée déjà depuis de nombreuses années, aujourd’hui, est très d’actualité : tout ce à quoi vous tenez, vous tient, et vous éloigne de l’état naturel.

Donc, la pédagogie d’Agapè ou de l’Instant présent, c’est de vous permettre de comprendre, au sens premier du terme, que vous êtes cette Vérité et que, comme on l’a dit, tout ce qui passe, la naissance, la mort, bref, notre vie sur terre, est un rêve, un rêve. Quand on dit que c’est un rêve, c’est réellement un rêve.

Mais bien sûr, tant que vous ne le vivez pas, vous ne voyez pas que c’est un rêve. On a une chance incroyable avec le chaos qui apparaît sur terre, c’est de trouver, non pas l’ordre nouveau qu’on voudrait bien installer sur cette terre, le nouvel ordre mondial, mais bien plus un ordre intérieur.

Cet ordre intérieur, c’est laissez être ce qui est, ce que l’on nomme l’Intelligence de la Lumière ou encore la Pure Intelligence, c’est ce que nous sommes. Alors qu’on l’appelle matrice christique, qu’on l’appelle le supra mental, ce ne sont que des mots, des noms, et la meilleure explication, c’est le Grand Silence.

Vous n’avez pas de meilleure opportunité, je ne parle pas ici de méditation, de prière ou de recueillement, c’est simplement cette acceptation. Quoi qu’il vous arrive, acceptez.

Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas agir, mais vous n’êtes plus dans l’action/réaction, vous rentrez dans ce qu’on appelle en neurosciences, en psychologie, la pro-action, c’est-à-dire que vous n’êtes pas dépendants d’une circonstance, vous n’êtes pas dépendants d’une réflexion, mais vous constatez qu’il n’y a plus de résistance, et que tout se déroule à la perfection, quel que soit le chaos de la société, du monde, de votre corps ou de vos affections, ou de votre psychologie.

Et ça se sent, réellement, et ça se vit réellement. Vous êtes libres, les obligations de la personne seront toujours là, même si elles sont transformées, mais ce que l’on nommait le point de vue n’est plus un point de vue parcellaire, qui dépend d’un emplacement ou d’un autre de la conscience, et là vous constatez, grâce au cauchemar du chaos qu’il y a sur Terre, que vous êtes immuables. Vous n’êtes jamais nés, vous n’êtes jamais morts, vous n’avez jamais bougé. Comme disait Nisargadatta, l’univers et la création passeront, que vous serez toujours là.

Bien sûr, les implications dans ce qui est à vivre sur cette scène de théâtre sont totalement magnifiées. Vous vous rappelez à l’époque Bidi disait : il ya l’acteur qui joue son rôle, qu’on appelle l’égo, l’égo qui veut dire masque, vous n’êtes plus l’observateur non plus, vous n’êtes plus celui qui assiste au spectacle, vous n’êtes ni acteur, ni le spectateur, et quand vous sortez du théâtre, vous vous apercevez qu’il n’y a jamais eu de théâtre.

C’est une liberté qui ne peut pas être expliquée. Elle n’est ni intérieure, ni extérieure, c’est je dirais, une liberté fondamentale. Vous n’êtes plus jamais dupes de votre conscience, de vos vibrations, tout cela vous apparaît comme une vaste escroquerie.

Comme je l’ai toujours dit, et aujourd’hui c’est largement démontré en neurosciences, toute recherche spirituelle, toute recherche de sens ne fait que traduire l’ignorance de la Vie, ne fait que traduire la peur de la mort et la peur de la disparition de la conscience. Beaucoup de frères et sœurs aujourd’hui s’approchent de ce fameux trou noir, du point zéro au cœur du cœur, de l’annihilation totale de la conscience, ce que certains appellent le néant, mais le néant n’est jamais vide, il est simplement antérieur à la forme.

Vous n’êtes aucune forme parce que vous êtes toutes les formes, et que les formes sont inscrites dans le rêve, et vous savez bien que quand on rêve, on n’a pas trop envie de se réveiller, il y a des rêves que l’on a envie de voir se prolonger éternellement. Quand vous rêvez, il arrive parfois qu’on sache que l’on rêve, mais c’est surtout quand vous vous réveillez que vous savez que vous avez rêvé. Mais il y en a qui rêvent toujours, il leur faut un vrai cauchemar pour se réveiller.

En 2018-2019, en d’innombrables circonstances, j’ai essayé de montrer, d’apporter des éléments qui démontrent que, absolument tout a été écrit avant même la création, et que la seule façon de sortir du rêve, non plus individuellement puisqu’il n’y a pas d’individus, mais pour tous les rêveurs enfermés comme nous ou les rêveurs archétypiels.

C’est d’ailleurs pour ça que Bernard de Montréal, qui s’exprimera bientôt, a été très incisif sur la farce spirituelle. Tous ces êtres de lumières, soi-disant, même ces maîtres qu’on a appelés, pas les maîtres ascensionnés, les Melchisédech, pour ceux qui ont suivi l’histoire.

Omraam avait bien expliqué qu’au moment de son décès, ils ont été interceptés dans la partie la plus haute de l’astral, maintenus dans une structure artificielle, parce que même pour ces grands êtres qu’on appelle les Melchisédech, qui ont été, on peut dire, des enseignants, même avec le plus de lucidité possible sont tous rentrés, sans le savoir de leur vivant, dans la prédation.

Je ne vais pas dévoiler certaines choses par rapport à Omraam ou à d’autres, mais ça a été connu. Regardez Osho, il avait créé une secte. Regardez Sri Aurobindo, il a aussi créé une secte. Regardez Omraam, il a aussi créé une secte, que l’on le veuille ou pas, la Fraternité Blanche Universelle, ce sont des êtres, des frères et des sœurs, qui avaient un tel amour, une telle adoration pour Omraam qu’ils se sont tous placés, inconsciemment, en soumission à une autorité. Il n’y a pas de gourous, il n’y a pas de maîtres, il n’y a pas plus de spiritualité.

Le temps de l’escroquerie est terminé, et d’ailleurs quand vous lâchez tout ça, toutes ces références pour les anciens ont été utiles, aujourd’hui, c’est un obstacle. La Liberté est totale ou elle n’est pas. Bouddha disait : «Quand tu rencontres Bouddha, tue-le». Quand tu rencontres le Christ, tue-le. C’était des jalons, des repères, une sorte de repères, qui ont eu leur utilité, de même que les canalisations.

Alors bien sûr, c’est très agréable d’avoir pépère qui accompagne en tout ce qui se passe, c’est ce qui fait maintenant qu’on s’intéresse à tout, mais à un moment donné, vous devez lâcher tout ça. Ce qui ne veut pas dire être là, échanger, mais simplement être souverains. Ce que l’on appelle dans l’enseignement des Wingmakers le Souverain Intégral, où vous n’êtes plus soumis à aucune prédation, et où vous ne pouvez plus exercer la moindre prédation.

Le pouvoir, quel qu’il soit, conduit en ce monde inexorablement à la prédation. Alors aujourd’hui, bon, je sais qu’au niveau de ce qui se passe dans ce monde, on parle beaucoup de perversion, de pédophilie, de satanisme, mais ne croyez surtout pas que les Melchisédech ont été épargnés par ça. C’était hélas, obligatoire en ce monde.

C’est pour ça que la Liberté et l’Autonomie passe par la souveraineté. Il ne peut exister de groupe, il ne peut exister de mouvement, le seul des Anciens qui l’a parfaitement compris et appliqué, c’est frère K. Tous les autres, hommes pas femmes, parce que pour les femmes, c’est différent, tous ces maîtres ont été abusés.

Ils ont servi la Lumière, oui, mais ils étaient soumis aux forces de prédation, et dès que vous prenez l’autorité sur quiconque, vous empêchez la liberté de l’autre. J’ai toujours dit que personne ne peut me suivre et personne ne peut suivre un frère ou une sœur qui est libre. Vous ne pouvez que le vivre.

Tous ces systèmes de prédation font partie de l’organisation sociétale, qui est basée nécessairement sur ce que l’on appelle en neurosciences le principe de Lucifer, c’est celui qui est le plus fort ou qui a le plus d’argent, qui mange en premier, qui fait l’amour en premier et qui dirige les autres. C’est un piège monumental, et tous les grands êtres dits de lumière, hommes, sont tombés dedans à pieds joints. C’était inévitable, et même pour le Commandeur.

Alors bien sûr, on ne va pas revenir sur les spécificités de chacun. Vous avez des exemples avec Osho, vous avez des exemples avec la Fraternité Blanche Universelle, avec Auroville aussi, en Inde. Dès qu’il y a organisation, il n’y a plus de liberté. Gardez l’organisation pour ce que vous avez à faire dans la société, les obligations, mais c’est tout.

Acceptez que vous êtes antérieurs à tout, acceptez que vous n’êtes rien du tout et, qu’en même temps, vous êtes tout. C’est vraiment une acceptation intellectuelle, mentale dont je parle, et vous serez libres.

Dans un premier temps, vous verrez vos propres résistances, vos propres affects, vos propres émotions. Il n’est pas question de les refuser, il n’est pas question de les analyser, il n’est pas question de vouloir les transformer, mais simplement de les traverser, d’accueillir. Si vous faites ça dans votre vie de tous les jours très, très vite, vous allez vivre cette Évidence.

Mais si aujourd’hui, vous pensez avoir besoin de vous appuyer sur un enseignement, – ce qui ne m’a pas empêché par exemple d’enseigner les cristaux l’année dernière, ça concerne la personne, moi-même si je suis malade, je vais utiliser les cristaux ou des antibiotiques, ce qui est nécessaire -, la Liberté n’est pas de cet ordre-là.

Cette Liberté-là laisse votre vie se vivre, mais votre vie en tant qu’identité, forme, sur ce monde, va devenir spontanément de plus en plus résiliente, de plus en plus facile, alors que si vous résistez aujourd’hui, pour quelque raison que ce soit, même de façon tout à fait justifiée, vous allez souffrir.

Si vous tenez à vos vibrations, à vos visions, à vos chakras, vous souffrirez. Mais ne jugez pas la souffrance, parce que la souffrance est le cauchemar, le cauchemar de la conscience, et si vous l’acceptez, vous serez libérés du cauchemar de votre vie, même si vous devez mourir parce que vous avez une maladie grave. Nous sommes tous, et nous le savons, promis à cette Liberté pour l’ensemble de la création, mais comme je dis toujours, je préfère le vivre en euphorie et en légèreté, que le vivre à travers la souffrance.

Le scénario a été écrit, la souffrance est elle aussi illusoire, mais quand on le vit, on le vit, et aujourd’hui vous avez toutes les libertés, dans l’instant, de vous situer dans cette Liberté, ou de résister, et si vous résistez, vous allez le voir.

À l’époque nous parlions, en 2009-2010, de la fluidité de l’Unité. Anaël parlait déjà de hic et nunc, hic et nunc, ici et maintenant, vous n’avez besoin de rien d’autre, et tout ce que nous vous dirons est lié à cela.

C’est à vous de le vivre, c’est à vous d’en faire l’expérience et c’est à vous de l’accepter. Ça ne peut venir, comme on l’a dit, que de Vous. Que ce soit moi, que ce soit tant d’autres, quand nous exprimons notre vécu, même en s’appuyant sur des connaissances, au Silence, énergétiques, il faut bien retenir que nous faisons simplement, par notre présence, une résonance à l’instant présent.

Ce qui est agissant, c’est à la fois la présence et l’absence. C’est cet état de disponibilité où vous êtes réellement, entièrement, présent, vous ne pouvez pas être ailleurs qu’ici et maintenant, et si vous jouez le jeu, j-e-u, vous ne pouvez que le vivre. C’est inratable.

Il y a suffisamment d’êtres humains aujourd’hui qui vivent cela, même sans pouvoir mettre de mots, Agapè ou résonance ou autre, qui vivent cet état-là. Ce sont des frères et des sœurs qui n’ont jamais eu de recherche spirituelle, ni de ressenti énergétique, ni d’expérience mystique. Ils sont simplement présents.

C’est ce qu’on a dit : «Heureux les simples d’esprit». Et rappelez-vous, si on reparle un petit peu de l’histoire encore, c’est le Christ, Christ disait, et nous sommes en plein dans cette période : «Ceux qui voudront sauver leur vie la perdront». En fait, il n’y a aucune vie à perdre ni à sauver, mais c’est pour illustrer la façon de se réveiller.

Pour certains, le cauchemar doit être total parce que c’est la seule façon de se réveiller quand on fait un cauchemar, on fuit, et qu’un rêveur, quand le rêve est agréable, il n’a surtout pas envie que ça s’arrête et rien de tel qu’un bon petit cauchemar pour enfin se tourner dedans, Se Retourner dedans.

Comme je l’ai dit, il y a quelques années avec cette connotation peut-être un peu spirituelle : «Je suis l’alpha et l’oméga», «Je suis la Voie, la Vérité et la Vie», «Je suis Abba», vous, vous l’êtes tout autant. Il ne peut y avoir aucune supériorité là-dedans. Il ne peut exister aucune prédation, parce que toute prédation exercée même inconsciemment, n’est en définitive qu’une prédation exercée envers vous-mêmes.

Comme disait Omraam : «C’est celui qui dit qui est». C’est réellement ça et dans cet état naturel, vous constatez que vous ne pouvez plus juger, ce qui ne vous empêche pas de voir clair, d’avoir des avis, d’être pour ou contre, et dieu sait qu’en ce moment, les pour et contre, il n’y a que ça sur terre.

Je ne vais pas revenir sur l’actualité, j’ai décidé de ne pas en parler en tous cas, mais c’est exactement ce qui se joue. Il n’y a pas à être pour ou contre. Il y a seulement à être la Vie, c’est-à-dire se reconnaître, et quand vous vous êtes reconnus, vous n’êtes plus tributaires du connu, vous n’êtes plus tributaires de cette hystérie qu’on appelle l’âme qui est le piège. Encore une fois, tout ça est à dire.

Alors le but, c’est de développer avec vous, durant ces quatre, cinq jours, les éléments les plus pratiques possibles et, je précise, au-delà de toutes perceptions, parce que je sais qu’ici nous sommes beaucoup à ressentir les énergies, à voir les choses. C’est réellement un apprentissage, ce n’est pas un enseignement, c’est un apprentissage de la Vérité, c’est pour ça que je l’ai appelé pédagogie d’Agapè parce qu’il faut bien donner des mots, des noms, ou pédagogie de l’instant présent.

C’est-à-dire la mise en pratique de l’accueil, de l’acceptation au de là de tout concept, ce que je nomme depuis ce matin, plusieurs fois, l’état naturel où vous ne pouvez que vous reconnaitre. C’est l’arrêt; comme Eckhart Tolle disait, l’arrêt du moteur de la souffrance, c’est l’arrêt de la contamination astrale, même les plans les plus hauts de tout ce bestiaire, on va dire, des Archontes, des mères généticiennes, des origines stellaires, des lignées stellaires.

En fait, on n’a fait que construire avec Autres Dimensions un échafaudage, bien évidemment l’échafaudage doit disparaître un moment donné pour s’apercevoir qu’il n’y a jamais eu d’immeuble, mais il a fallu en passer par là.

Si on prend par exemple les thérapeutes, parce que l’énergie, et dieu sait que j’ai la prédiction de connaître un peu l’énergie, j’ai quand même exercé la médecine énergétique pendant un quart de siècle, parce que l’énergie, le Chi au sens originel des chinois est une forme de prédation, bien évidemment.

Dès que vous entrez en relation, en communication et même en résonance avec un frère ou une sœur, pourtant ce que nous avons vécu puisque c’était indispensable pour comprendre qu’il n’y avait pas de distance, pas de différence, aujourd’hui vous voyez clairement quand vous êtes dans cet état naturel, que l’énergie est Luciférienne, elle vous éloigne de la Vérité, il n’y avait pas moyen de faire autrement.

Aujourd’hui, oui, c’est ce que constatent les thérapeutes. Si on prend un ostéopathe, il s’aperçoit qu’il fait des gestes; il ne sait même pas ce qu’il fait. Pareil, l’année dernière quand on a fait la formation cristal pendant dix jours, le but c’était non pas de comprendre lors de l’apprentissage des cristaux, de l’enseignement qu’on a vécu, que tout ça allait être dépassé. C’est le principe de fonctionnement de la conscience, analyse, synthèse, intégration.

Je prends un exemple fort simple, vous voulez apprendre à conduire une voiture, il faut apprendre à quoi correspondent les vitesses, les pédales, le code de la route. Quand vous êtes capables de faire la synthèse, on vous donne votre permis de conduire et puis, après un certain temps de conduite, tout se fait automatiquement. Sur les boites de vitesses anciennes, vous passez la vitesse sans penser à regarder le compte-tour route, ça se fait soit au bruit, soit à la vitesse, mais vous n’allez pas penser à appuyer sur l’embrayage, vous n’allez pas penser à lever le pied sur l’accélérateur et utiliser votre levier, votre levier de vitesse, ça se fait tout seul.

C’est ça l’intégration et la conscience fonctionne toujours comme ça et en quelque sorte, Autres Dimensions et bien d’autres, on a remonté le fil de la compréhension et maintenant, il faut lâcher tout ça, ça se fait tout seul. Alors qu’on l’appelle Intelligence de la Lumière, qu’on l’appelle Matrice Christique, qu’on l’appelle Eynolwaden ou Agapè, peu importe, parce que la reconnaissance de l’état naturel est telle que dès que c’est là, vous ne pouvez encore une fois que vous reconnaître, ça ne peut laisser aucun doute, aucune interrogation, seul celui qui a peur s’interroge.

Il y a encore des frères et sœurs qui sont persuadés que Agapè est une secte, mais pour qu’il y ait une secte il faut qu’il y ait une organisation, il faut qu’il ait des structures, il faut qu’il y ait des réunions, il faut qu’il y ait un embrigadement, il faut qu’il ait une soumission, rien de tout ça dans Agapè.

Il y en a qui persisteront jusqu’à la fin à dire que c’est une secte ou que je suis un gourou, que tous ceux qui vivent Agapè sont des gourous. Ils ont peurs, ils sont pétris de peur, ils sont remplis de connu, ils ont besoin de comparer. Il faut leur pardonner, ils ont simplement peur de la Vérité parce qu’effectivement, pour la personne, et même pour l’âme, l’Absolu, le Parabrahman, le Néant, c’est l’horreur. Et bien oui, parce que ces frères et ces sœurs sont encore inscrits dans la conscience, ils sont encore persuadés qu’il y a involution, qu’il y a évolution.

Tous les Melchisédechs en ont parlé, mais ils se sont tous trompés, sans aucune exception. La Liberté ne connait ni maître, ni histoire, ni monde, ni dimension. Aujourd’hui je vous dirais que même toutes ces autres dimensions, comme je le disais au début que j’ai eu la chance entre guillemets ou l’opportunité de vivre à volonté, ce vécu m’a montré la supercherie.

Le rêve, les extraterrestres, les Arcturiens, les mères généticiennes, les Archontes, la confédération intergalactique, tout ça n’a aucune substance, il n’y a que vous, et vous, vous n’êtes pas cette personne, vous n’êtes aucune mémoire, aucun avenir, vous êtes simplement cet instant présent.

C’est bien plus que ce que certains nomment, parce qu’ils l’ont vécue, La Présence. La Présence, c’est l’être, le non-être, qui est encore comme je disais une distance entre l’être et le non être puisqu’on l’a même expliqué et on le vit, tout ça est une illusion totale.

Acceptez simplement ce qui est, ce qui ne veut pas dire être un légume comme on dit en français ou ne pas agir, mais acceptez d’abord. D’ailleurs, c’est une des phrases même du Bouddhisme, le Dalaï Lama, l’acceptation est la clé. L’acceptation n’est pas de la soumission, c’est une transcendance, cette notion d’acceptation est fondamentale car ce qui vous arrive aujourd’hui est très exactement ce qu’il vous faut, que ce soit la misère, que ce soit la richesse, que ce soit la maladie, que ce soit la mort ou la pleine santé, c’est exactement ce que vous avez écrit.

L’acceptation elle est là. Par contre si vous voulez aujourd’hui, on parle bien depuis deux, trois ans, si vous voulez comprendre, si vous voulez vous servir de votre conscience, analyse, synthèse, intégration, vous ne pouvez que souffrir.

La Liberté est Amour, la Liberté est sans vous, mais au travers de vous. C’est ça qu’on a appelé la transparence, se laisser traverser, le principe de l’accueil et de l’acceptation. Si vous l’appliquez dans tous les événements de votre vie et surtout dans les évènements que je qualifierais de plus néfastes, de plus dramatiques pour vous, vous allez vous découvrir, ce que l’on a appelé l’Amour nu, et une fois que vous le vivez, vous constatez très facilement que tout ce qui va se dérouler dans votre vie n’a plus besoin d’être agréable, désagréable, bon ou mauvais, diabolique ou lumineux, il est ce qu’il est.

Toute prétention à vouloir changer quoi que ce soit démontre simplement que vous n’avez pas encore trouvé qui vous êtes, et à ce moment-là la souffrance entre en jeu, la souffrance n’est en définitive qu’une résistance à l’écoulement de la Vie, à la fluidité d’Unité comme on disait à l’époque.

Voilà un petit peu le préambule, ça a pris un peu de temps, dans lequel va s’installer la pratique à travers nos échanges, vos questionnements aussi.

Alors je pense qu’on a bien parlé. On va vous laisser peut-être la parole dans la salle. Je vous rappelle que vous vous exprimez dans votre langue en espagnol pour éviter la répétition en espagnol, mais juste qu’on ait la traduction quand c’est nécessaire – nécessairement c’est Élisa qui répète -, et de venir poser votre question au micro, hors champ caméra mais devant.

Vous pouvez aussi, au-delà du questionnement, et c’est encore plus important que le questionnement et ça je l’ai dit à d’innombrables reprises, c’est de parler de ce que vous vivez. Parce que vous êtes nombreux à avoir constaté déjà tout ce que je viens d’expliquer en vous, même si ce n’est pas encore stabilisé, et que bien évidemment vos témoignages, vos interrogations sont une aide inestimable pour les frères et les sœurs qui écoutent.

Alors si vous n’avez pas envie de faire de pause, on va commencer d’emblée les questions, moi  je peux continuer jusqu’à treize heures sans problème, ça dépend de vous. On va lancer un petit peu les …

Élisa : Attends laisse-moi respirer. Alors.

Question, témoignage, quelque chose à dire, ne vous limitez pas.

Même si ça concerne votre passé, même si ça concerne les énergies, ne vous limitez à rien.

Alors, pour ceux qui veulent prendre le micro que ce soit en espagnol ou en français, n’oubliez pas que Élisa traduit en même temps, donc énoncez ce que vous avez à dire phrase par phrase et pas d’un seul…

Alors Vanessa va y, Vanessa, non, Natacha, ça finit en A, c’est pareil. Alors prend le micro.

Sœur : Je prends le micro.

Oui, oui prends le micro, et après une phrase, et tu attends qu’elle traduise.

Sœur : Une phrase, voilà moi, je suis entrain de brûler complètement. J’ai le sacrum là…

En feu.

Sœur : … qui est en feu, là aussi (Montre derrière la tête). Mais ça ne m’a jamais fait ça comme ça, surtout pas assise. D’habitude, je m’allonge ou je prends une douche. Donc, là j’accueille, mais qu’est ce que je fais ?

Alors Élisa va traduire maintenant. Tu veux savoir pourquoi ? Où témoigner de ça?

Sœur : Je témoigne de ça. Après j’ai jamais su pourquoi tout arrivait en moi, mais là vraiment tout le dos, ça me brûle. Je me demande si les gens à côté de moi ils sont bien tellement je brûle, et le sacrum et là …

D’accord.

Sœur : … et savoir après si je peux aller prendre une douche parce que moi parce que moi c’est ce que ferais, j’irais prendre une douche froide mais j’ai jamais brulée autant que ça.

Oh ce n’est qu’un début de cette rencontre.

Sœur : Oui, j’imagine. Donc, je peux m’allonger ?

Oui, oui, tu n’as pas le choix.

Alors on va laisser Élisa traduire quand même ce qui se passe.

Sœur : Oui, pardon, je suis désolée.

Alors, bien évidemment quand il y a un groupe, ce n’est pas lié à moi, c’est lié à vous. Dès que vous commencez à vous interroger sur cette Liberté, sur cet état naturel, vous allez être consumé, la consumation est une réalité.

Le feu que tu ressens depuis le bas de la colonne vertébrale jusqu’en haut, en particulier les deux foyers c’est simplement la transmutation par le triple rayonnement de l’Onde de Vie avec l’onde de la terre qui se manifeste au sacrum, et va atterrir sur ce que l’on nommait à l’époque le triangle de la terre, qui est derrière la nuque. C’est dans cette nuque que sont logées toutes les mémoires.

Steiner en avait très bien parlé au début du vingtième siècle, le cervelet, le triangle de terre n’est pas seulement l’organe de l’équilibre comme on l’a appris en neuro anatomie, c’est aussi le siège de la mémoire animique, la mémoire de l’âme.

Dans le processus de Liberté, la fusion, pour reprendre les mots de Bernard de Montréal par exemple, que cet état de Liberté passe par la consumation réelle de l’âme. L’âme, c’est quoi ? C’est toutes les mémoires, toutes les émotions, tous les attachements. Ça avait été expliqué très longuement. Ce que tu vis là est la consumation des dernières illusions, des dernières mémoires qui se fait automatiquement, simplement, non pas parce que j’envoie une énergie ou je dis la Vérité.

Simplement que vous êtes en écoute, non pas seulement de ce que je dis, mais collectivement dans le groupe, peut être aussi à distance, vous êtes dans cette consumation de l’âme collective du monde, et bien évidemment pour ceux qui sentent les énergies, ça va se traduire tout à fait par ce genre de symptômes et encore ce n’est que la première heure. En général, ça va crescendo avec les interventions de Bidi, d’OMA et les Satsang.

C’est simplement parce qu’on vous, vous aiguille, on vous invite à regarder cet inconnu qui ne demande qu’à émerger au sein de l’illusion. La consumation de l’âme est une réalité. Il y a dix ans Ma Ânanda Moyi avait parlé du retournement de l’âme, l’âme qui était tournée vers la matière se retourne vers l’esprit. C’est une alchimie qui se réalise entre le chakra du foie et le chakra de l’âme qui est au-dessus du sein droit. Au niveau du corps, ça correspond à ce que tu recenses, à ce que tu décris.

Sœur : D’accord.

C’est des résistances non pas conscientes, mais ce que j’ai nommé les habitudes de fonctionnement, ces habitudes de fonctionnement qui sont liées même à des données astrologiques, ton ciel de naissance par exemple. Quand on est bélier, on a tel tempérament, on est cancer on a tel tempérament, tout ça ce sont des conditionnements, des habitudes qui sont des résistances mais inconscientes et c’est ça qui est consumé en ce moment.

Donc ne vous inquiétez pas si vous brûlez, ne vous inquiétez pas si vous sentez une grande chaleur dans la poitrine qui commence à diffuser, encore une fois ce n’est pas lié à Jean-Luc Ayoun, n’allez pas me mettre dans un rôle que je n’ai pas, mais c’est que simplement parce que tous ensemble ici nous dirigeons notre attention, ou notre conscience, sur ces simples mots mais qui ont, qu’on l’accepte ou pas, une résonance intérieure extrêmement forte.

C’est comme la progression de ce qu’on a nommé Agapè, il y avait des résonances de cœur à cœur, dans des groupes qui se formaient tout seuls. On se donnait des rendez-vous à heure fixe pour s’apercevoir que ça dépend ni du temps, ni de l’intention et plus on est dans cet état d’acceptation…

Élisa : Va doucement.

(Rires)

Ah oui. Plus on va être dans cet état d’acceptation, plus les résistances vont brûler, c’est-à-dire toutes ces habitudes que l’on n’a pas vues, ça va très loin, empêchent la Liberté, voilà. Donc ça, oui, avec Élisa quand on fait des rencontres, à chaque fois les gens, – aujourd’hui vous êtes tous assis -, on a fini des rencontres, ils étaient tous allongés en train de dormir. Donc c’est un processus normal.

Il n’y a plus de piles.

Sœur : Mais oui, tu dois aller là-bas. Allez lève-toi, mais oui, mais oui.

Petite interruption de quelques secondes, on répare le micro.

Ça y est, ça marche ?

Alors à toi.

Sœur : En espagnol.

On a une question en espagnol et donc on attendra la traduction d’Élisa, bien sûr.

Vas-y.

Sœur : En français, je voulais vous demander, si est-ce que parce que, tu venais de parler si on peut développer une sorte de paresse…

Ah! Tu parles en français.

Sœur : …une sorte de paresse que, que je vois de plus en plus, qui n’est pas liée à une sorte de paix et presque, je n’ai pas besoin de préparer mes cours, de faire des d’histoires et tout ça et j’entre dans cette sorte de paresse et je me sens très bien.

Avant de répondre, on va avoir la traduction en espagnol puisque les espagnols nous parlent français.

(Rires)

Élisa : Est-ce que c’est possible que ce soit une sorte, avec une sorte de paresse ? Paresseuse.

Sœur : Paresseuse.

Oui, c’est ce qu’on ressent au début. C’est une forme de paix, c’est surprenant parce que des événements qui auparavant vous auraient emmenés dans la colère, dans la réaction, ça coule, c’est cool et ça coule.

Je te laisse traduire quand même la question et la réponse.

Sœur : J’y arrivais en extrême d’avoir cette paresse, mais d’entrer dans la rage.

Sœur : La rage, très fâchée.

Élisa : Elle se fâche parce que …

Sœur : Me fâchait !

Alors quand on a goûté…, ce n’est pas traduit en espagnol là, Élisa.

Pose ta question en espagnol et après…

Sœur : En espagnol.

Alors c’est, tu vois le témoignage précédent, nous avions une sœur qui brûlait du dos, toi tu vas le décrire comme cette paix. Alors ce qui est paradoxal, effectivement, tu l’as dit aussi, quand tu goûtes cette paix et quand tu en sors, effectivement ça peut déclencher des colères parce que tu vois clairement qu’il y a une émotion qui est contraire à cette paix.

C’est-à-dire que tu es lucide, donc ne t’inquiète pas. C’est évident que quand on a vécu une fois cette paix et qu’après on est amené à vivre un traumatisme, une peur, une colère, ça fait partie de l’apprentissage.

Observe, ne te pose pas de question et la traversée se fait, tu vois. Tu n’es plus dupe, encore une fois il ne faut pas contraindre les émotions, il faut les laisser être vues, être vécues et là aussi c’est un apprentissage. Si tu adoptes ce comportement de laisser être ce qui émerge, même si ce n’est pas la paix que tu connais, la paix va s’installer à demeure.

C’est ce que j’appelle cette paix immuable, cette Divine Indifférence qui te met en Amour réellement même du diable, même de tes propres insuffisances. C’est ça aussi ce que je nommerais le grand pardon, la grande résilience. Mais nous sommes tous en train de vivre cet apprentissage. Que ce soit par le nouvel ordre mondial, que ce soit par des colères, par des mémoires qui te font souffrir, où tu as l’impression que ton enfance te ressaute à la figure.

C’est l’éclairage qui fait ça. Si tu acceptes que c’est un éclairage, l’éclairage va être de plus en plus violent. Mais toi, toi tu vas être de plus en plus dans la paix. C’est ça se laisser traverser. Ce n’est pas être nié, ou être dans la niaiserie comme disent les Québécois, être niais, naïf quoi. C’est le juste positionnement et je te rassure nous passons tous par cela avant que l’immuabilité, l’immobilité nous rencontre.

C’est ni à refuser ni à réfuter, c’est à traverser, or tu ne peux le traverser que dans le Silence et dans l’Accueil. Et plus c’est violent, plus c’est une invitation à la paix et à la tranquillité, contrairement aux apparences. C’est d’ailleurs, comme on dit, le nœud de la problématique. Quand il y a des remontées de quoi que ce soit, d’émotions, de mémoires, de les laisser être mais de ne pas les suivre. C’est-à-dire que spontanément dans ce que tu décris, malgré les colères, tu as dû constater toi-même très facilement que ce n’est pas par la contrariété, ou par le refus de ce qui est, que ça va se résoudre, mais par l’apprentissage.

Autrement dit, quand tu en auras marre d’être dérangée, tu laisseras être. C’est ça la résilience, c’est qu’à un moment donné, on a l’impression d’être tellement troublé, de descendre tellement au fond du trou pour certains frères et sœurs, qui pourtant sont ouverts, qu’ils vont remonter.

Aujourd’hui, acceptez même que tout ce qui arrive, même qui semble pour la personne le plus horrible – voyez, l’actualité aujourd’hui n’est qu’un prétexte -, quand tu le verras et le vivras de façon quasi permanente, tu vas constater très aisément que, même si par habitude tu sors d’un état, mais tu vas rire de toi-même, là c’est vu, là c’est traversé. Et plus tu traverseras ce qui se manifeste en toi, en ton corps, dans ta vie, dans ta famille, plus ce sera évident, plus ce sera facile.

Sœur : Il s’agit de ne pas vouloir sortir.

Exact. Il s’agit d’être dans cette tranquillité, ce qui ne veut pas dire ne pas agir, ça veut dire simplement ne pas réagir.

Sœur : Réagir.

Après évidemment, si tu as une maladie, tu ne vas pas dire, ça y est, je suis dans la Lumière, elle va se guérir toute seule.

Sœur : Non, non.

Oui, certaines se guérissent, mais pas toutes.

C’est une disposition intérieure, alors qu’on l’ait appelée accueil, acceptation, sacrifice, peu importe. Autrement dit, quand tu acceptes ce qui est, ce qui est contraire à la Vérité, à la Vie, ne peut que s’effacer. C’est la résistance qui crée la persistance des problèmes.

Quand vous ne résistez plus, quand vous dites : «Que ta volonté soit faite et non la mienne», mais en fait quelle volonté ? Pas celle de Dieu, pas celle du diable, de ce que tu es que tu ne connais pas. À ce moment-là, tout va s’éliminer tout seul.

C’est ça la grâce, c’est ça la confiance, non pas en l’inconnu mais la confiance en la Vie. On l’a expliqué de toutes les manières possibles déjà depuis plusieurs années, mais aujourd’hui c’est la seule réalité possible.

Vous le voyez bien, que vous soyez de n’importe quel pays en Europe ou ailleurs, que chaque jour, chaque heure dans tous les pays, on cherche à restreindre la liberté, et c’est justement dans cette restriction de liberté que vous êtes libres.

Parce qu’on parce qu’on vous empêche de rêver, on vous empêche d’aller sur la plage, on vous empêche de sortir de chez vous, on vous empêche de rencontrer vos parents, on vous empêche de vous réunir. Qu’est ce qui reste? Vous. Et quand vous en avez marre de lutter, quand vous en avez marre de réagir, à ce moment-là vous êtes disponibles, pas avant.

C’est cet apprentissage que nous vivons tous. Ça a été expliqué longuement, l’Amour ou la peur, l’Amour ou la souffrance, la Vérité ou le rêve. Tout est parfaitement orchestré, tout est parfaitement à sa place. Même le plan des guignols, comme dirait pépère, conduit à la Liberté.

Comme on disait, il faut remercier son ennemi, il faut remercier son bourreau. Tout est prétexte à la Liberté, mais pas celle octroyée ou privée par la société, mais celle qui est inhérente à cet état naturel. Ah! bien sûr, ce n’est pas toujours, comme tu l’exprimais, ce n’est pas toujours confortable. Tu vois au début, parce que comme tu l’as dis, on le voit clairement, je vis la paix et là il y a des choses qui reviennent de mon passé que j’avais résolues, que j’avais élucidées, c’est justement l’apprentissage.

L’apprentissage du Silence, l’apprentissage de la Vacuité, l’apprentissage de la Béatitude, c’est ce qui est en train de se produire pour tous, quoi qu’en disent les uns et les autres. Et tous les principes d’oppositions qu’il y a aujourd’hui, alors telle religion contre telle religion, telle race contre telle race, les pro contre les anti, pro masques/anti masques, tout ça n’est qu’un jeu qui va permettre à travers les conflits, aussi les réactions diverses et variées, de découvrir la Vérité.

Nous sommes tous en apprentissage, apprentissage d’Agapè, apprentissage de la Liberté, et il ne pouvait y avoir de meilleures conditions que celles qui se déroulent en ce moment.

Élisa : On va peut-être voir s’il y a des questions sur le chat (tchat) ? Je ne vois pas.

Tu ne vois pas. Alors attendez, on regarde s’il y a des questions sur le chat (tchat) aussi. Si, c’est tout en espagnol.

Élisa : Attends.

Là, il y en a une qui m’a l’air intéressante.

Tu peux traduire va y.

 Élisa : Je te traduis. Le jeu se termine pour tous, donc s’il y avait un contrat avec des Archontes ou sur d’autres vies, éventuellement tout se passera ?

Oui, à condition de comprendre pour cette question que tu es aussi l’Archonte et qu’il n’y a aucun contrat qui puisse tenir dans la Liberté. Donc, arrêtez d’envisager les Archontes seulement comme des méchants garçons et qui, malgré tout, sont les agents du réveil.

S’il n’y avait pas eu d’Archontes, s’il n’y avait eu que : «tout le monde il est beau tout le monde il est gentil», il n’y aurait eu aucune raison de sortir du rêve et nous n’aurions même pas vu que c’était un rêve.

Comme je dis, il n’y a pas plus de dieu que de diable, il n’y a pas plus de mères généticiennes que d’Archontes qui tiennent, il n’y a pas plus de diable que d’énergie qui tiennent face à la Liberté. C’est un état de Liberté, de Paix, d’immuabilité.

Élisa : Mais parce qu’en fait, on devait se réveiller parce que nous rêvions.

Alors arrêtez, comme cette question, de penser aux Archontes uniquement comme les méchants garçons, en fait, ce sont les gendarmes du théâtre des guignols qui ont cru, comme nous l’avons tous fait à titre individuel, pouvoir organiser la conscience, donner des cadres de manifestations, et c’est justement grâce à eux qu’on se réveille.

Donc, vous voyez tout est relatif, on encense les mères généticiennes, les cétacés, les gardiennes du rêve, mais on a tendance à oublier que c’est une vaste scène de théâtre et que les Archontes ont un rôle, pas plus, pas moins, que les mères généticiennes. En Agapè, il n’y a aucun contrat qui tienne parce que les contrats sont issus soit de ce monde, quand vous signez un contrat, soit des lois de l’âme, l’esprit n’a aucun contrat.

Ce que vous êtes n’a jamais eu de contrat, le contrat fait partie de l’histoire. La Liberté ne peut s’accommoder d’aucune forme, de contrat ou d’obligation si ce n’est de l’obligation spontanée qui se fait tout seule, d’être ici et maintenant ce, dans ce qu’on appelle l’instant présent que je préfère appeler ainsi plutôt que la Présence, parce que la Présence, c’est l’être, le Soi, mais c’est aussi une illusion. C’est là où se produisent les visions. C’est là qu’a été entretenu ce qu’on appelle le haut astral, tous ces archétypes, tous ces êtres, que l’on appelle soit ascensionnés, soit Melchisédech, soit étoiles, mais tout ça n’a fait que passer.

Donc, penser que vous avez encore des contrats avec qui que ce soit ou quoi que ce soit est encore une illusion de l’âme. Bien sûr que le contrat est réel, quand vous signez un contrat pour un prêt vous êtes obligés de l’honorer. Quand vous êtes dans l’âme, il y a des contrats d’âmes, des interactions karmiques, mais ça concerne la personne, mais vous n’êtes pas cette personne, vous habitez cette personne. Vous habitez un ciel astrologique de naissance, mais ce n’est pas vous.

La supercherie, elle est là, ce qui n’empêche pas encore une fois de travailler sur la personne, mais la grande différence, c’est que vous n’êtes plus dupes.

Élisa : Je vais voir s’il y a une autre question ?

Oui

Alors.

Élisa : Merci pour ta réponse, mais comment tu constates dans ta vie que c’est en train de se réaliser ? Moi dans la mienne je ne le vois pas encore clair.

Cela se voit par ce disait notre sœur tout à l’heure, par des moments de paix, des moments comme où je peux dire comme dans un rêve, des fois vous rêvez, vous ouvrez un œil, vous savez que vous rêvez, vous vous rendormez et vous reprenez le rêve. Mais ce que ne semble pas comprendre encore ce frère ou cette sœur qui pose cette question, c’est que déjà se poser la question d’un contrat est une absence de Liberté.

C’est déjà une absence de Liberté se poser la question des Archontes, des contrats. Autrement dit pour ce frère ou cette sœur…

Élisa : Je n’ai pas, je n’ai pas suivi là.

Par rapport à ce qu’elle dit là.

Élisa : Oui, oui se poser la question.

Tant que tu te poses la question d’un contrat ou d’un Archonte, c’est que le point de vue est encore le point de vue de la personne.

Accepte, ou acceptez simplement que vous êtes l’inconnu, acceptez tout ce qui est, même les contrats et le contrat disparaîtra, c’est la solution la plus rapide aujourd’hui. Mais je ne peux que dire pour cette sœur ou ce frère, quand il existe ce genre de question en vous, c’est que vous êtes encore soumis à l’âme.

Celui qui est libre ne peut pas se poser la question d’un quelconque contrat, le simple fait de se poser la question est une privation de la Liberté et une prédation que vous exercez sur vous-mêmes, sous entendu, il y a peur.

Peur de la mort, peur de la souffrance, peur de la dualité et voilà comment on est tous emmenés, par moment, hors du point zéro. Il a toujours été là avant même la création, alors se poser ce genre de question aujourd’hui, de la persistance d’un contrat qui concerne l’âme, seulement l’âme, vous prive de la Liberté de l’esprit et de la grande Paix.

Élisa : C’est très dur de savoir que nous sommes dans le personnage encore, et devoir, disons devoir faire, c’est-à-dire…

Sœur : S’occuper.

Élisa : … s’occuper du personnage.

Je répondrais que c’est dur tant qu’en vous il existe la moindre croyance en votre personnage. C’est malheureusement aussi simple que ça, mais faut-il encore le voir et le vivre. On est soumis à un conditionnement collectif qu’on a appelé l’âme collective du monde. Or l’astral collectif à été dissout depuis longtemps, ce qu’il reste, c’est seulement les habitudes, sociétales, de mécanismes de la forme ici ou ailleurs, mais encore une fois, j’invite cette personne à oublier ces contrats pour justement les traverser et les dissoudre.

Rappelez-vous, tout ce à quoi vous vous opposez résiste, tout ce que vous acceptez est dissout, vous n’avez pas d’autre possibilité.

Élisa : Il y a des questions là intéressantes.

Élisa : Si les Archontes font partie de l’âme, c’est-à-dire du personnage, si les Archontes font partie du personnage, également le sont les gardiens ? Eux aussi font partie de l’âme ?

Bien sûr.

D’ailleurs nous avons un cerveau qu’on appelle le cerveau reptilien, ce n’est pas pour rien, le cerveau archaïque, tout profond dans notre tête. C’est le cerveau des habitudes, des règles et des lois, liées à l’expérience, au connu, au vécu, à l’histoire.

J’ai dit et je répète, il n’y a pas plus de mères généticiennes que d’Archontes, c’est encore un point de vue et un vécu parcellaire, amputé, c’est encore un point de vue limité qui vous empêche de voir clair. Accueillez les Archontes, comme on a dit à l’époque, mangez-les, absorbez-les. Ils n’ont aucun poids si ce n’est la peur que vous manifestez.

En Agapè, en Paix, en Immuabilité, rien de tout ça n’est réel, c’est vous-mêmes qui vous soumettez, simplement en y croyant. C’est un niveau de la réalité, mais ce n’est pas le réel, celui qui aime ne fait pas de différence.

Élisa : Ça c’est une question que l’on me pose souvent. Quand le jeu termine, on choisit où on ira ?

Vous n’allez nulle part. Arrêtez d’imaginer que vous allez aller quelque part, vous n’avez jamais bougé, vous ne bougerez jamais. Ce besoin, il n’est pas question d’aller quelque part, il n’y a nulle part où aller où vous n’êtes déjà allés, vous l’avez oublié.

Mais là c’est encore un besoin de se projeter, c’est, comment dire, une illusion que créent la personne et l’âme pour vous éloigner du présent. Je suis parfaitement lucide que pendant des années, on a parlé du devenir, alors il y avait la sixième race racine, il y avait l’origine stellaire, la destination dimensionnelle, ça fait partie d’un enseignement qui n’était pas faux mais qui n’était pas la finalité.

C’est pour ça qu’aujourd’hui, je vous conseille vivement de laisser tomber toutes ces notions d’Archontes, de mères généticiennes, d’origines stellaires et même de devenir, vous n’avez rien à devenir, absolument rien. C’est le personnage et l’âme qui vous amènent là-dedans. Mais effectivement, avec Autres Dimensions, on a expliqué tous ces rouages, on les a accompagnés. Pour faire simple aujourd’hui, Hic et Nunc, rien d’autre, les quatre piliers et c’est tout.

Si aujourd’hui vous êtes encombrés par des questions avec les Archontes et même par des questions sur Agapè, vous n’êtes pas disponibles. Anaël m’a répété pendant des années quand il est arrivé à la Toussaint 2008, douze ans, « Hic et Nunc, ici et maintenant, ici et maintenant !».

Quelles que soient les perceptions, quels que soient les voyages multidimensionnels, j’ai parcouru toutes les strates dimensionnelles jusqu’au point central de l’extinction de la conscience. Je ne suis pas le seul. Lisez le Dr Eben Alexander, il décrit la même chose dans Preuve de l’existence du paradis. Ces étapes sont stéréotypées, ce sont toujours les mêmes.

Vous voyez hors de ce corps, mais en fait vous n’êtes pas dehors, vous êtes au Cœur du Cœur. Vous allez rencontrer Jésus si vous êtes catholique, Mahomet si vous êtes musulman, Bouddha si vous êtes bouddhiste. Vous allez rencontrer des êtres de Lumière qui vont vous dire : « Ah oui, mais il faut que tu retournes sur Terre.» Tout ça, c’est du pipeau intégral.

Il y a la Lumière derrière. J’ai pénétré cette Lumière, je suis sorti de l’autre côté, dans ce néant. Je ne suis pas le seul. Et à ce moment-là, vous n’êtes plus dupes, ni des soi-disant membres de votre famille qui viennent vous accueillir. Tout ça c’est astral. C’est lié à la mémoire de l’âme, mais si vous acceptez de traverser cela, par les expériences de morts imminentes par exemple, qui arrivent spontanément, et bien, tout va s’éteindre. Il n’y a ni forme ni lumière, il y a juste la pure Béatitude, et là vous savez que vous êtes chez-vous, vous le vivez.

Bien sûr, après vous revenez, vous avez votre vie, mais vous n’offrez plus aucune résistance à la Vie. Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie, réellement et concrètement. Alors, ne nourrissez plus ces histoires dont on a largement parlé, parce qu’il était indispensable que ce soit éclairé. Mais vous n’êtes rien de ce qui a été éclairé, vous êtes ce qui éclaire.

(Élisa mentionne que quelqu’un a écrit sur le blog : « Ha! Ha! Ha! »)

Une autre question.

Élisa : Elle a une question mais elle est un petit peu embrouillée c’est parce qu’elle a … . (Inaudible, mais ça concerne l’astral).

Oui.

Élisa : Quand tu canalises …

Ils sont libres maintenant. Ils ont passé un an en silence, en janvier 2019, pour réaliser leurs erreurs, la compréhension que leur vie de Lumière sur Terre, en tant que enseignants spirituels…

Élisa : Ils ont fait ce travail depuis l’astral ?

Oui.

Élisa : C’est ce que tu nous proposes de faire maintenant ici, ce travail ?

Oui.

Élisa : …complètement, mais on ne reste pas dans l’astral ?

Vous n’irez plus dans l’astral, c’est impossible. L’astral collectif, tous les plans archontiques, ça avait été très bien expliqué par Omraam Michaël Aïvanhov, ce qu’on appelle les lipikas karmiques, les seigneurs du karma, ce sont des archontes, sauf un, Orionis. Parce qu’il y a eu des contrats, et que les forces dites de la Confédération Intergalactiques des Mondes Libres et les forces de prédation, dans l’histoire du rêve, ont signé des contrats dès la première apparition d’une forme, de la première conscience.

C’était des contrats qui étaient en relation avec le cadre du rêve. Toute dimension est un rêve, même les Triangles, même les Hayot Ha Kodesh, même les Archanges. Mais nous sommes ici sur Terre, à l’origine de la création. Tout a été lié ici et tout sera délié ici, pas seulement dans notre dimension enfermée, ici, mais pour toutes les dimensions. Toutes les consciences, de quelque monde ou dimension ou univers que ce soit, sont bien évidemment présentes en nous et aussi présentes en nos cieux.

La Terre est un espace de résolution. C’est le seul lieu où ça peut se produire. Et même ce qu’on appelle les archontes, dans leur plan dit d’enfermement de la conscience dans l’électronique, qui est le plan qu’avait décrit Steiner à la perfection, ce qu’on appelle aujourd’hui le transhumanisme, l’intelligence artificielle, le marquage numérique des individus, qui est le marquage de la Bête, c’est justement ce qui nous réveille.

C’est justement ce qui annihile, détruit complètement tout contrat, dissout tout contrat. Alors de grâce, oubliez ces archontes, oubliez les Mères Généticiennes, oubliez tous ces grands Êtres. Ils nous ont permis d’arriver à ce point-là. La seule Vérité immuable, qui est l’horreur pour la conscience et pour l’ego, c’est le Néant Principiel et Originel et je mets au défi quiconque vivant cette Paix incroyable, je mets au défi n’importe quelle personne qui vit cette Paix, de parler ou d’être intéressée par les vies passées ou les vies futures qui n’existent pas.

La grande chance que nous avons, c’est que tout ça est disponible à volonté, à profusion, dans l’Instant Présent, que l’on a appelé le Cœur du Cœur. Vous n’avez besoin de rien d’autre.

Ces questions sur les archontes, c’est un poids. Ça montre simplement que vous avez peur. Agapè ne connaît pas la peur. Vous avez droit d’avoir peur d’une souris, d’une araignée. Moi, j’ai peur des guêpes, c’est toujours là. Vous voyez! Ce n’est pas la perfection l’état Agapè, c’est un État Naturel. Là où justement vous n’êtes plus dupes de toutes ces histoires de karma, d’incarnation, de maîtres, d’archontes, qui sont à un niveau de réalité et qui n’est pas le réel.

Élisa : Si ce sont les anciens, tu peux les canaliser, ils ne sont pas dans l’Absolu, sinon tu ne pourrais pas les canaliser.

Le seul qui ait vécu l’Absolu, c’est Bidi. Aucun maître, je dis bien aucun maître, même Shri Aurobindo dans sa vie, même Frère K, ont pressenti l’Absolu. Même Oma a parlé que, quand il méditait le matin au soleil, il pénétrait la Lumière, il savait qu’il y avait quelque chose derrière le soleil, mais il n’avait pas la possibilité d’y aller. C’était fermé.

Ce qu’on appelle le Grand Ciel, au-delà de l’astral, personne n’y a eu accès, même les tenants de l’Advaita Vedanta, qui ont créé l’Advaita Vedanta, même les Anciens, ils ne l’ont pas vécu. Mais parce que c’était conjoncturel à l’époque, les Portes n’étaient pas ouvertes. Les Portes du Grand Ciel, c’est-à-dire la dualité, ont été ouvertes au mois de mai 2018, quand toi tu as eu ton accident (en parlant à Elisa), et que moi, j’ai détruit la Ceinture de Van Allen avec toute une bande d’amis. On a détruit toute la Ceinture de Van Allen. C’est une zone de plasma qui renvoie les images et les archétypes sur Terre, et cet épisode a été pénible pour certains, regardez Elisa.

Voilà, depuis cette époque, de mai 2018, le Portes de l’Absolu, du Grand Ciel, au-delà de l’âme et même au-delà de l’esprit, sont ouvertes.

Élisa : Alors, tous les gens qui sont morts depuis …

Ça avait été expliqué par Oma. Tous les gens qui partaient, qui quittaient ce corps, étaient interceptés. Tous les gens qui mouraient, les Anciens ont bloqué, par leurs présences dans le monde astral, tous ces gens qui sont morts depuis, sont en fait mis en stase, certains depuis déjà presque dix ans, dans l’état de Béatitude dans le Paradis Blanc, pour attendre la Résurrection. Mais ce n’est pas la résurrection des corps, ni la résurrection de l’âme, ni même la résurrection de l’esprit, c’est en quelle que sorte la Résurrection de la Vérité.

Il n’y a jamais eu personne. Il n’y a aucun monde. Tout ça, c’est un rêve, quand je dis la création est un rêve, dans sa totalité, qui a été initiée par les Mères Généticiennes, c’est un rêve !

Réveillez-vous, ça veut dire ne plus être soumis à l’histoire, à la mémoire, le moins possible soumis à la société, c’est la véritable Liberté. C’est quelle que chose dont on ne peut pas discuter. On pourrait en parler pendant des milliers d’heures mais tant que ce n’est pas vécu, vous ne pouvez que vous le représenter, l’imaginer. Mais à un moment donné, il faut lâcher. Lâchez tout ! Vous n’êtes pas cette personne. Vous n’êtes aucune histoire. Vous n’êtes aucun devenir. Vous êtes la Vérité.

Élisa : Je crois que dans mon canal, ils doivent être un peu surpris, parce qu’ils n’ont pas été aussi (…)

(Remarque d’Elisa en espagnol)

Alors, oui, j’ai à peu près compris, ça veut dire, comment …

Élisa : C’est à dire, vivre chaque jour, sans donner de l’importance à rien, comme regardant le dehors, c’est-à-dire vivre le maximum de paix et de silence.

Vous voulez la solution la plus rapide ? Ne faites surtout pas comme moi, commenter l’actualité. Éteignez votre télé, jetez la télé, n’écoutez rien des informations. Allez auprès d’un arbre, près de l’eau et c’est tout. Ne demandez rien. N’attendez rien.

Alors, moi, je m’amuse avec les masques, avec les vaccins, pas seulement pour informer, pas seulement pour faire réagir, mais pour ébranler. Il y a encore, je ne sais pas combien de pour cent de gens qui croient qu’ils vont être sauvés par un vaccin. Laissez-les rêver. La meilleure façon de vous aider et d’aider tous les autres, que vous soyez un banquier ou même un huissier de justice, c’est de vous retrouver, vous découvrir. Alors, comment arriver au silence comme demande une sœur, c’est très simple, jetez toutes les sources d’informations !

Éteignez tout ce qui se passe sur Facebook, et tout ça. Restez dans ce silence, quelques jours, le Silence va vous trouver. Moi, je suis un mauvais exemple parce que je m’amuse avec ces histoires de masques, de vaccins et tout, parce que je sais que c’est justement ce cauchemar qui va vous réveiller.

Mais si vous en avez marre de vivre ce cauchemar, cette pression de la société, les interdictions diverses et variées, retirez-vous-en vous-mêmes, sans rien demander. Soyez absorbés en regardant un papillon, le flux et le reflux de l’océan. Regardez, sans interpréter, même un plant de tomates, si vous voulez. Soyez absorbés, je ne sais pas, faites de la sculpture, de la poterie. Dérivez votre esprit de ce monde, de cette société, pas pour les fuir, mais pour vous retrouver.

Je vous l’ai dit, on a eu une occasion en or avec le confinement. Une autre occasion en platine va se présenter …

(Rires)

… au mois d’août ou septembre de cette année. Quand il n’y a plus rien, bien, il y a tout. Donc, détournez-vous de ce monde, même pas pour le fuir ou vous réfugier, mais allez dans la nature, peignez et sculptez, occupez et dérivez votre esprit.

Alors, vous allez me répondre que je fais exactement l’inverse, je n’arrête pas de publier des trucs sur les réseaux. Mais parce que moi, ça ne me touche pas, et que je fais ça pourquoi? Pas pour faire peur, – tant pis s’il y a en a qui ont peur -, mais pour ébranler les gens. Tant que vous croyez que la société, que les gouvernements, que les banquiers, que les financiers, que les services sociaux, veulent votre bien, vous n’êtes pas prêts d’être libres.

La Liberté ne dépend d’aucune circonstance de ce monde. La solution, éteignez la radio, éteignez la télé, ne regardez plus Facebook, surtout pas mon mur, et soyez en Paix. D’ailleurs, c’est ce qui se passe, il y en a qui en ont tellement marre de tout ce que je publie, et voilà, ils ont compris. Pour moi, ce n’est pas un jeu morbide. Quand je fais des choses dans ma vie, déjà depuis 2012 que j’ai mis du temps à assimiler le Hic et Nunc de Anaël, je suis ce qui est fluide. La vie s’organise d’elle-même, affectivement, financièrement, à tous les niveaux.

Ça ne m’empêche pas d’avoir des projets. Là, on a projeté par exemple le Pérou en novembre, si ça n’a pas lieu, ça n’a pas lieu. Je n’y tiens pas, je ne tiens à rien.

Qu’est-ce que vous voulez tenir? Vous croyez tenir votre santé, votre vie, votre famille, votre mari, votre femme, votre rôle. C’est la scène de théâtre ça. Et ce n’est pas une invitation à vous retirer de la scène de théâtre, mais bien plus à en jouir totalement, en toute lucidité et en toute liberté. Si on est de plus en plus nombreux à être comme cela, tout va devenir gracieux, léger, plus ça va être le chaos, et là, ce n’est pas dans dix ans, c’est en ce moment. Plus vous allez être libres, ça ne veut pas dire se retirer dans la montagne ou devenir un ermite, ça veut dire être lucidement présent. C’est tout, vous n’avez besoin de rien d’autre.

C’est ce que vous croyez avoir besoin qui vous éloigne. Acceptez intellectuellement, mentalement, que vous êtes cet Absolu, que vous êtes le Grand Tout et que vous n’êtes Rien, et vous êtes libres, si vous acceptez, comme on dit, en votre âme et conscience. Il ne faut pas qu’il y est en sous-entendu derrière : bien je vais accepter parce que je vais trouver la paix. Ça ne marchera pas. Si vous êtes sincères, alors, il n’y a aucun obstacle.

Ce qui veut dire que si vous n’y arrivez pas, il y a encore des résistances ou des peurs qui n’ont pas été traversées. Et toutes les peurs, sans aucune exception, révèlent une seule chose, relèvent et révèlent une seule chose, la peur de la mort et la peur de l’absence de forme.

Il n’y a rien d’autre. Il n’y a pas d’archontes qui tiennent, il n’y a pas de Mères Généticiennes qui tiennent, il n’y a pas de cétacés qui tiennent. Bien sûr qu’ils ont joué un rôle dans l’histoire. Ce n’est pas pour rien que l’on a appelé les baleines, les Gardiennes du Rêve. Mais par contre, ceux qui ouvrent les portes du rêve, ce ne sont pas les Mères Généticiennes. Elles sont des rêveuses, ce qu’on a appelé le Féminin Sacré. Elles sont faites pour créer. Elles sont parfaites pour élucider le rêve.

Ceux qui élucident le rêve, ce sont les méchants garçons. Ce sont les archontes. Donc, tout dépend du point de vue. À un niveau, vous voyez les archontes comme quelque chose d’horrible. À un autre niveau, vous comprenez qu’ils font partie du même rêve. Les cétacés sont les Gardiennes du Rêve, et les archontes sont les agenceurs de monde. Ils ne savent pas créer. Je préfère, d’ailleurs ce mot, agenceur qu’administrateur.

(Élisa cherche à traduire en espagnol le mot pour agenceur.)

Celui qui va agencer les choses, qui veut qu’elles existent. Mais ce sont eux qui ouvrent la porte de la prison. Donc, il n’y a rien à juger effectivement, et comme disait Pépère à l’époque : Occupez-vous de vos fesses.

(Rires)

Occupez-vous de votre cœur. Tout le reste se fait tout seul. Ça ne vous empêche pas, encore une fois, de pratiquer l’énergétique, mais soyez lucides. Plus vous lâchez, plus vous acceptez, moins vous êtes soumis au rêve. Ce à quoi vous tenez vous tient. Vous tenez à votre corps, vous tenez à votre âme, alors, il y a souffrance. Vous ne tenez à rien, vous n’accrochez rien de ce qui vous traverse, – mémoires, blessures -, vous constatez que c’est là et vous ne le nourrissez pas. Comment est-ce qu’on le nourrit? Simplement par la conscience qui se porte dessus.

Donc, moins vous êtes en prise avec le système, le système de la création, moins vous êtes impactés par ce cauchemar. Mais dans un premier temps vous allez en être impactés, jusqu’à temps que vous compreniez, par le vécu, que vous ne pouvez que lâcher. C’est ce qu’on a appelé la stase, ces trois jours de ténèbres ou l’Évènement. Mais à titre individuel, vous pouvez le vivre maintenant. C’est la fin de la souffrance. C’est la fin des questions. Ah, par contre des questions on peut s’en poser, sur le temps qu’il va faire, où est-ce qu’on va aller en vacances, mais on ne se pose plus de question sur qui on est.

(Rires)

Tu veux un verre d’eau ? (A Elisa)

Autre chose à dire. Ah oui.

Élisa : Es-tu en Agapè ?

Oui.

Élisa : Elle te demande si tu es en Agapè.

Il n’y a que toi qui peux le savoir.

Si moi, je suis en Agapè ?

Comment je le sais ?

(Rires)

Tu es Agapè quand tu n’as plus aucune question.

Élisa : Tu ne sais pas quand quelqu’un est en Agapè ?

C’est le moment où tu ne poses plus de question, c’est l’État Naturel. Ce n’est pas quelque chose que je peux savoir. C’est quelque chose qui se vit parce qu’il y a cette Joie, il y a cette Joie. Ceux qui sentent les énergies, bon ils savent bien ce qui se passe, ce qu’on a appelé le Double Tore du Cœur, il est là en permanence. Et puis, je ne m’interroge jamais.

À partir du moment où tu t’interroges en demandant : «est-ce que je vis Agapè ou pas», ça veut dire que tu n’y es pas. La traduction dans ta vie, c’est que tout va être facile, que ce soit ta mort, la maladie, que ce soit n’importe quoi, ça va être facile. Il n’y a plus rien qui résiste. Tous les frères et sœurs qui le vivent se reconnaissent.

Il nous reste encore dix minutes. On arrête à treize heures.

Je précise que cet après-midi, à l’heure où nous reprendrons, donc on mange vers treize heures, donc on reprend à seize heures, c’est ça, à peu près.

Élisa : À peu près, oui.

Moi, ça m’est égal. On reprendra cet après-midi avec une canalisation d’Omraam Michaël Aïvanhov. Alors, si possible pour faciliter les choses pour Élisa, pour moi et pour ceux qui écouteront, en différé ou en direct, je ne sais pas encore, écrivez vos questions. Il y aura aussi des questions orales, mais c’est beaucoup plus simple quand Élisa lit le papier, en français ou en espagnol, que de répéter.

(Élisa veut débuter la traduction et des rires retentissent car elle a écouté JLA, sans traduire au fur et à mesure.)

Il me semble que tu n’as pas traduit exactement ce que j’ai dit.

Élisa : Comment doit-on vivre la résolution sur Terre avec un corps physique.

Parce que tout ce qui a été créé, le premier rêve et le dernier rêve sont issus du même endroit qui est la Terre. C’est le lieu de l’enfermement. C’est le lieu de l’initialisation du rêve. Il y a une notion de responsabilité pour tous ceux qui ont créé des mondes : Mères Généticiennes, Élohim, Néphilim. Quand tu crées quelque chose, tu dois l’accompagner jusqu’au bout. Parce que le rêve est un rêve, il ne peut pas durer, il y a un moment où ça se résout. Tu ne peux pas passer l’éternité à dormir au sein de la forme, au sein des dimensions.

Là, on est resté ce matin dans les généralités, mais à partir de demain, on va envisager les choses de façon très concrète et pratique dans la vie de tous les jours. Que ce soit pour changer les couches de ton bébé, …

(Rires)

… que ce soit pour rencontrer l’inspecteur des impôts, tout est question de positionnement.

Alors bien sûr, on parle d’acceptation, d’accueil mais il y a des moyens pratiques dans tous les événements de la vie, il y a des façons de se positionner, qui permettent d’éviter la réaction justement à la dualité. Et ça, c’est le silence. C’est apprendre, face à chaque circonstance, quelle qu’elle soit, de d’abord accueillir par le silence, d’observer ce que cette acceptation et cet accueil déclenchent en toi. Mais tu vas aussi constater, très rapidement, que si tu ne nourris pas avec la conscience, avec la pensée, avec les émotions, quelque chose qui t’arrive, il va être traversé, il va se dissoudre. Et c’est le propre de la Vie en Agapè.

Je t’assure que tout ce qui se déroule dans ma vie, se déroule spontanément. Je n’ai plus à organiser quoi que ce soit. Je n’ai plus à décider quoi que ce soit. C’est la Vie qui décide parce que je suis la Vie. Je ne suis pas seulement ma vie. Bien sûr j’aime ma vie et même ma vie est en permanence modelée, ciselée par l’Intelligence de la Lumière. Je ne me pose jamais de question.

C’est aussi la grande Liberté. Si quelque chose est fluide et si je suis dans l’évidence de cet accueil, ça ne peut être que fluide. Ça ne peut pas, ni me faire plaisir, ni entraîner un déplaisir. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir ma personnalité et mes réactions personnelles, mais je n’en suis plus dupe.

Et donc, il y a de moins en moins de possibilités d’interférence entre la Vie et ma vie. Ma vie est devenue la Vie. Je ne suis, effectivement, plus dupe d’aucune histoire, même si j’ai un intérêt sociologique, on va dire, à parler de tout ce qui se déroule sur la scène de théâtre, parce que ça m’amuse. Et je vous assure qu’à ce moment-là, tout devient facile. Tout devient fluide.

Vous avez le droit d’être en colère, vous avez le droit d’être (…), vous avez le droit d’avoir mal. Mais tout ça, ce sont des apprentissages parce que plus vous êtes dans cette confiance totale, non pas en votre personnage, non pas en votre âme, mais en la Vérité que vous êtes même si vous ne la connaissez pas.

Vous allez le vivre, très simplement. C’est beaucoup plus difficile pour ceux qui aujourd’hui ont un bagage dit spirituel, énorme, que pour quelqu’un qui ne croit en rien, qui n’a jamais rien vécu, qui lui va vivre la Vérité sans qu’il n’ait rien demandé à personne.

Plus vous êtes simples dans vos fonctionnements, plus vous êtes simples dans votre façon de vivre les événements de votre vie, – simplicité, acceptation, c’est sensiblement la même chose -, plus vous allez vous rencontrer de façon de plus en plus gérable. Mais si vous mettez au-devant les archontes, les contrats, si vous mettez au-devant : je sens les énergies, je sens mes chakras ou j’ai des visions, vous n’êtes pas disponibles.

Dans la Vérité, il n’y a rien à voir, il n’y a rien à ressentir, il n’y a rien à percevoir. C’est ça la Félicité. Pourtant, nous sommes tous passés par les perceptions, les énergies, les visions, les projections, les mémoires, tous. Mais aujourd’hui, c’est beaucoup plus simple pour quelqu’un qui n’a aucun prérequis, qui n’a aucune croyance et qui est simplement dans sa vie la plus banale qui soit. Ce sont ces gens-là les plus simples. Ce n’est pas nous avec tous les vécus spirituels, les vibrations, les énergies.

C’est marrant parce que l’on a été les ancreurs et les semeurs de la Lumière, mais le fait d’être les semeurs de Lumière et les ancreurs de Lumière, nous empêche d’être la Lumière, parce que l’on met une distance entre la Lumière et soi.

Il en est de même pour les canalisations. En 2008-2009, les gens voyaient une forme blanche descendre à ma gauche, l’archange Anaël, les gens voyaient réellement. Et puis en 2012 est arrivé Bidi, il y en a la moitié qui s’est sauvée. Mais oui, parce que là il n’y a avait plus d’entité Lumière qui descendait, ce n’était pas de l’ombre qui descendait, c’était de la Lumière Noire qui est La Source et l’Origine de la Lumière visible et invisible. Bien sûr les gens ont pris peur.

Et puis après, vous conscientisez que ce n’est pas une entité extérieure qui descend, fut-il un archange, ou Bidi, mais qu’il est là, il sort de là. Ce qui me fait bien sourire d’ailleurs, parce que, par exemple, vous avez des êtres, dont Bernard de Montréal qui est un Melchisédech, qui est un Melchisédech aujourd’hui, mais qui a bien dit que jamais, jamais il n’accepterait d’être canalisé quand il serait mort. Mais, je n’ai pas besoin de son autorisation, ça c’est encore de la dualité, puisqu’il est en moi.

(Rires)

Je pourrais canaliser un grain de riz si vous voulez. Nisargadatta, on me l’a demandé, puisque Nisargadatta, il a rejoint l’Absolu quand il est parti. Comment je pouvais canaliser, c’est très simple. Quand vous êtes libres, vous êtes en ultra temporalité, c’est-à-dire que …

(Rires)

Qu’est-ce que tu as dit?

Élisa : Il faudrait que tu me laisses parler.

Oui.

(Rires)

En ultra temporalité.

Il transcendait le temps et l’espace. Donc Bidi, quand il est arrivé en 2012, il n’a pas été enfermé lui avec les autres, il est vraiment dans l’Absolu. Dans l’Absolu, il n’y a plus d’individualité. Et effectivement, ce n’est pas une canalisation, ce n’est même pas un adombrement. J’exprime tout simplement ce qu’il est. Il est ce que je suis, je suis ce qu’il est. D’ailleurs, quand tout le monde a vu la ressemblance maintenant avec Bidi. Donc, c’est pour ça que …

(Rires)

Voilà, donc, à un moment donné, il faut s’affranchir, en conscience, pas dans la vie de tous les jours. Vous n’allez pas vous affranchir de votre mari, de votre femme, de vos enfants, mais il faut vous affranchir de toute relation, de toute communication, de toute résonnance, pour entrer en fusion totale avec la Vérité. Et là, à ce moment-là, effectivement nous sommes beaucoup de frères et sœurs qui sont dans cette limite entre l’Être et le Non-être, avec bien évidemment la peur légitime, pour la personne et pour la conscience, de plonger dans ce vide, dans ce Néant.

La conscience ne peut pas accepter qu’elle est une illusion. C’est normal, elle est conçue comme ça. Donc, arrêtez de vous identifier à la conscience, mémorielle, corporelle ou projective dans le futur.

Être libre, c’est ne plus nourrir les visions, les énergies, les scénarios. C’est effectivement être totalement immergé dans la présence, et là, c’est la Liberté totale. Si vous sentez les énergies, vous sentez le Double Flux, le Double Tore du Cœur, vous sentez toujours les couronnes, les étoiles, vous vous en foutez. Ça sera le mot de clôture de ce matin. Il n’y a personne.

Ce n’est pas un jeu de mots quand on dit : vous êtes une personne et il n’y a personne, ce qu’on appelle la persona, c’est l’ego, c’est le masque. C’est la catégorisation par la famille et par la société, tu t’appelles comme ça, tu as tel rôle social, tu as telle responsabilité. Tout ça, c’est décidé.

Ça ne veut pas dire que vous ne le vivez plus après. Il est toujours là, mon personnage, il est toujours là, la société, elle est là. Vous êtes là. Mais réellement et concrètement, je ne peux que vous dire que c’est comme une excroissance de moi-même, réellement et concrètement. Ce qui ne vous empêche pas d’avoir des affinités ou des non-affinités, mais vous n’êtes plus dupes de cela. Votre vie devient légère et surtout, surtout, vous ne vous posez plus de question. Vous posez des questions sur ce que vous allez faire demain, sur le temps qu’il va faire, sur ce que vous allez manger. Oui ! Mais il n’y a plus aucun questionnement sur qui vous êtes.

C’est tellement évident pour ceux qui le vivent. Et c’est tellement compliqué pour celui qui ne le vit pas. Parce que celui qui ne le vit pas, va toujours dire : eh bien, c’est faux. Il va dire, c’est de l’astral. Il va dire, c’est de l’illusion. Il va dire que je suis un gourou. Il va dire que ceci, que cela, parce qu’il est incapable de vivre la Vérité. La Vérité ne laisse pas de place pour l’interrogation. Elle ne laisse pas de place pour le doute de quoi que ce soit, par rapport à ce que tu es.

Ça ne t’empêche pas d’avoir des problèmes de santé, ça ne t’empêche pas d’avoir des problèmes financiers ou des problèmes de couple, mais ce n’est pas du tout la même octave, on dit le même registre. Et puis surtout, quand je parle d’immuabilité, c’est-à-dire que là je parle, mais instantanément, si je rentre, d’ailleurs tu disais que tu brûlais, et si je me mets dans cet état-là, instantanément, vous allez tous exploser.

Je ne cherche rien à vous faire. Vous entrez simplement en résonnance avec ce que je suis, comme j’entre en résonnance avec ce que vous êtes, mais au-delà de l’identité. On le fera d’ailleurs, si je fais silence, j’arrête de parler, je ne fais rien, je m’installe intérieurement et vous allez tous vivre la même chose. Ça commencé ce matin avec les mots, les gens qui brûlent, sentir les énergies et que ça brûle de partout, ce n’est que le début. D’ailleurs, comme je l’ai toujours dit, je pourrais vous parler de cristaux ou vous faire un sketch à la Raymond Devos, le résultat serait exactement le même.

(Ça parle en même temps en demandant à Élise de traduire)

Élisa : Tu disais, je pourrais vous faire un cours de cristaux ou quoi ? Je ne sais pas quoi …

Ou un sketch de Raymond Devos. Vous ne connaissez pas Raymond Devos.

Sœur : Non.

C’était quelqu’un qui jouait beaucoup sur les mots, un humoriste.

Sœur : Oui, un humoriste.

Il est spécial. Ou alors comme je disais à l’époque, je pourrais vous faire la danse du ventre, ce serait pareil. Ne soyez pas troublés par les apparences, mais la Vérité, dès que vous êtes présents, même si je parle de n’importe quoi, vous allez chauffer, vous allez consumer littéralement.

Oui.

Sœur : Mais là, c’est beaucoup plus fort que quand tu es derrière ton IPad, parce que moi, ça me le fait sur l’IPad, ça me le faisait doucement.

Mais vous avez l’exemple de la dernière canalisation d’Omraam Michael Aïvanhov qui a parlé pendant deux heures en balançant un Feu incroyable.

Sœur : Je m’endors à une heure je ne sais pas quoi …

C’est normal.

Sœur : Mais je sens, mais je suis allongée, je suis tranquille. Ce n’est pas pareil ici, comme se sentir, et d’un coup, et tu es brûlée, ah, ah, super chaud.

En ce moment on parle de charge virale, moi je veux vous parler de charge de Lumière, vous allez le voir ! Mais ce n’est pas moi qui vous fais quelque chose. C’est votre présence, votre écoute et votre lucidité qui le créent, parce qu’on parle de la Vérité, même si on ne la vit pas, même si vous ne la vivez pas, le fait d’en parler suffit à échauffer.

Élisa : Tu avais dit dix minutes.

Alors, on va arrêter parce qu’il est une heure un quart et on reprendra à seize heures, mais là ce sera une canalisation d’Omraam Michael Aïvanhov. On va terminer l’émission, on vous dit au revoir. Merci, voilà.

NOUS SUIVRE

Tous droits réservés 2020 © Apothéose.live

Politique de confidentialité