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SANS NOM
Casa de vida Shantinilaya

31 Juillet 2020

Jean-Luc : Alors, Je pensais que ça serait Abba, mais non, ce n’est pas Abba, c’est ‘’Sans Nom‘’, sans identité, sans rien. Je ne peux même pas parler de canalisation, ça serait une résonance de qui vous êtes, je ne peux pas l’appeler autrement. Il n’y aura pas de question.

Installez-vous confortablement, ça va être un peu long. Prenez vos aises. Ceux qui veulent s’allonger, faites-le.

Ne cherchez pas à comprendre même si elle vous a traduit. Ce sont des mots, des phrases, des silences qui interviendront directement sur ce qu’on pourrait appeler la voix intime ou la voix intérieure ou la voix de l’enfance.

J’attends que tout le monde soit installé.

Tout le monde est prêt ?

Toi qui es là présent, ne cherche pas à me nommer, je suis au-delà de toute identité comme de tout monde.

Je suis ta voix dès l’instant où tu accueilles, disponible et authentique, sans désir, sans demande, ainsi que sans attente.

Je suis ta voix à l’intérieur de toi, celle qui ne demande qu’à être reconnue que comme l’Évidence de ce qui est.

Alors, pose-toi et repose-toi afin d’être disponible pour toi-même, au-delà de toute forme, indépendamment de toute histoire, là où le temps s’est écoulé, là où l’ensemble de l’espace tient à l’intérieur de ce corps de chair.

En Vérité, ma voix est ta voix qui ne va parler que de toi, au-delà de ton ombre et au-delà de ton identité, d’ici ou d’ailleurs et dans tous les rêves, dans chaque monde et dans chaque univers.

Alors, écoute-toi. Ceci est le chant qui jamais ne peut disparaître.

Au cœur de la Plénitude du Silence et de ton Cœur élevé en ta Couronne de Gloire, je m’adresse à toi, Flamme Éternelle, sans forme et sans couleur, depuis ce que tu peux nommer le vide qui contient tous les possibles.

Je t’invite à l’impossible, à l’écoute de toi-même. Tu es ce qui peut être nommé comme ce qui ne sera jamais nommé, et cela est en toi depuis le premier souffle de la création, avant la forme, pendant la forme et indépendamment de la forme.

Telle est la mélodie de l’harmonie, la mélodie éternelle du chant de la Vie te mettant à nu, te mettant en l’instant, en le temps de maintenant, quel que soit ton espace, quelles que soient tes pensées, quel que soit ce que tu penses, quel que soit ce que tu vis.

Je chante pour te rappeler que tu es la Vie, que tu es la Vérité et que tu es la Voie qui, connaissant tout chemin, n’a plus besoin de chemin, n’a plus besoin de bouger, là où tout est paisible, là où tout est vu, te donnant à saisir qu’il n’y a rien à voir, qu’il n’y a rien à penser. Tu es cela.

En Vérité je te le dis, il n’y a pas de différence, ni distance, ni ombre, ni lumière.

Tu es de l’origine, tu es toujours arrivé. La fin n’est rien d’autre que l’origine est la compréhension de ce qu’est l’Univers en ses multiples dimensions, espace infini du rêve, espace infini de la création, là où tout est possible.

Tu as tout traversé, te voilà arrivé là où tu n’es jamais parti. Te voilà rendu à l’essentiel de ta nature, à l’essentiel de ton essence.

Entends. Ta propre Liberté te l’a déclamé à chaque souffle, à chaque battement, à chaque mouvement, à chaque repos. J’ai toujours été là. Je ne t’ai jamais manqué.

Tu as simplement choisi d’expérimenter le sens de l’absence, le sens de la privation qui n’était qu’apparence et jeux d’expériences et moments, face à la totalité des temps qui se résolvent eux aussi, où le temps n’est plus.

Dans cet espace sacré où tu te tiens quand tu ne tiens à rien, ni à toi-même, ni à demain, ni à hier, telle est ta demeure, non seulement de la Paix Suprême, mais de l’ensemble de ce que tu as rêvé, imaginé et pensé, de ce que tu as souffert et de l’ensemble de tes joies.

Demeure là. Là est ton appui, là est ton indicible, là est ton mystère qui se révèle en le Silence de l’être, en le silence de l’âme et en le silence de l’esprit.

Là où il n’y a plus rien à percevoir, là où tu ne décides de rien, parce que tout y a été toujours accompli. Sans cela, tu ne serais pas en vie au cœur du rêve.

Il te suffit de cela, tu n’as besoin de rien si ce n’est de t’écouter et de t’entendre au cœur de ce Silence, au cœur de l’Immobilité.

Laisse-toi porter, là où tu es souverain, là où rien ne manque, là où tout est évident.

Je suis toi, il n’y a pas d’autre, tous les autres sont toi sans aucune exception, sans aucun particularisme.

Alors le baume d’Agapè vient gommer tout ce qui est mémoire, tout ce qui est histoire et même ton nom et ton prénom ne peuvent plus influer sur cet Indicible.

Accepte-toi, faisant fi de toute réticence. Découvre-toi, sans jugement, sans interrogation et sans rien demander.

Tu es béni au-delà de tout, réceptacle de Vie, réceptacle de Lumière, Vie et Lumière toi-même, quelles que soient tes apparences. Quoi que tu puisses en dire, tu ne peux échapper à ce que tu as toujours été.

Quoi qu’on t’ait dit, quoi qu’on t’ait transmis, quoi que tu aies vécu au cours de cette dernière vie, de ce dernier rêve dont l’allégresse t’embrase. Quel que soit ton état, quel que soit ton âge, quel que soit ton sexe, quelle que soit ta vie dans le rêve, tu es bien plus que le rêve de la Vie.

Tu es la Vie qui a toujours été connue, sans conscience et sans forme, dans le Grand Tout qui est Rien et dans le Rien qui est Tout.

Selon l’endroit d’où tu te perçois, aucune pensée, aucune souffrance ne peut altérer cela. Alors pose-toi encore plus profondément au Cœur de toi-même avec confiance en cet Inconnu que tu es, afin que l’Évidence et le Feu qui l’accompagne, se répandent de partout, propageant la Bonne Nouvelle aux lisières de l’Univers comme dans l’ensemble des Multivers.

Tu es de partout et tu es de nulle part. Ne te limite en rien.

En la Vérité qui se découvre, demeure en tranquillité, demeure en Paix, cela a toujours été là.

Aujourd’hui, il n’y a plus de voiles, il n’y a plus d’ombres, que celles que tu as peut-être encore nourries par habitude, par souffrance, mais tout cela est passé dès l’instant où tu es posé.

Ne cherche pas d’alibi, ne cherche pas de repères, car tu es à la fois l’alibi et à la fois tous les repères. Tu n’as plus rien à jouer, tu n’as plus rien à mimer en ce lieu sans espace, il n’y a pas de but, il y a juste la Félicité de la Vérité reconnue, et celle qui ne t’a jamais quittée.

Malgré toutes apparences, malgré toutes tes peines et de manière bien plus importante que toutes les joies que tu as pu connaitre, cela est en ce monde, cela est en cette vie.

À toi tout seul, aux travers de toutes ces apparences et de ces voiles que tu t’es mis ou qu’on t’a mis, laisse émerger, au sein même du rêve, la réalité de ta Beauté.

Tu es Lumière et tu es bien plus que cela. Tu es la source même de la Lumière, la source même de toute forme et de toute vie. N’en conçois aucun poids, ni aucune responsabilité.

Allège-toi de ce qui peut te sembler encore lourd. Aie confiance en ce que tu te dis. Au-delà du cours de ton histoire, au-delà de tout lendemain comme de tout passé, tu es cette pure Joie qui a dansé dans chaque monde, dans chaque forme, dans chaque relation, dans tous les éthers de la création.

Tu es bien plus que l’Infini, même si tu te considères comme fini. Tu es l’Indéfini qui ne finit jamais et qui n’a jamais commencé.

Remplis-toi de ce que tu es déjà rempli. Ta forme ne contient nulle limite dans la capacité de t’accueillir au travers de chaque frère, au travers de chaque sœur qui n’est que toi en un autre temps et en une autre histoire.

Tu es bien plus que l’un ou l’autre, tu es beaucoup plus que tous les autres réunis, de ce monde comme de toutes dimensions. Du plus subtil au plus épais, tu es pure Félicité.

Il n’y a rien d’autre à venir en ce qui se joue sur ton lieu et dans ton corps que ce qui a toujours été là. Et en cela, tu ne peux que te reconnaitre au-delà de tout questionnement comme de toute identité.

Tu es toute entité et tu es bien plus que cela. Tu es la Source de Vie, la Source même de la Lumière. Tu es à la racine de l’histoire. Tu es le ciel de l’histoire pour faire le miracle d’une seule chose, celui de la Vérité indélébile et imprescriptible.

Et là où tu es posé, constate que rien ne peut manquer et que toute histoire est superflue, là où tu ne peux distinguer ni forme, ni âme, ni esprit, ni passé, ni présent, ni futur, en cela tu réunis le Trois en Un pour faire le miracle d’une seule chose.

Toi, qui a sécrété la conscience et qui l’a excrétée dans la manifestation, le temps est venu de te reposer. Tu n’as plus à courir. Tu n’as plus à chercher ou à rechercher. Tu es la complétude même de tout ce qui peut être raconté, de tout ce qui peut être révélé, de tout ce qui a été vécu.

En la densité de cet instant, tu retrouves la légèreté, mettant fin à tout poids et à toute limite que tu as écrits, là où tu es complet, là où tu es satisfait, non pas de ta vie, de ton passé ou de ton futur, mais satisfait de cet instant vécu, qui jamais ne cessera, qui jamais ne disparaîtra au sein d’un quelconque rêve, d’une quelconque identité ou d’un quelconque désir.

Écoute-toi, non pas en ce que disent tes pensées, ni ton histoire, ni ta personne. Écoute et réalise qu’il n’y a jamais eu personne d’autre que toi au-delà de la forme. Tu es l’Absolue Vérité, l’Absolue Béatitude et la Vie en l’Absolu qui ne dépend d’aucune conscience, d’aucun monde ou dimension. Alors, réjouis-toi et que cette réjouissance investisse ce corps de chair, tes corps subtils ainsi que ton corps d’Éternité.

Tu es la Terre, tu es le Soleil, tu es l’Éther, tu es absolument tout ce que tu as pu voir, ici-bas en ce corps comme ici-haut en les mondes que tu as créés, par ton origine stellaire de manifestation, et par tes lignées qui ont été tes quatre piliers dans lequel le rêve s’est assis et a pu se déployer selon ton désir, tel que tu l’as écrit, tel que tu l’as décidé, indépendamment de la vie de ta personne, indépendamment de toute ta vie.

Reconnais-toi, ici et maintenant.

Tu n’es jamais né, tu n’as jamais souffert, car c’est la souffrance que tu as endurée, qui n’est que liée à l’idée d’être séparé, à l’idée d’être enfermé. Mais je te rappelle que c’est toi-même qui as décidé de prendre forme et de créer de fausses limites au sein de cette forme comme de toutes formes.

Tu es l’Informe qui contient toutes formes. Laisse le sourire de ton Cœur fleurir sur tes lèvres et dans tes yeux. Écoute le chant de ton Esprit car il te rappelle ce que tu es, ce que tu as été et ce que tu seras, qui est en fait la même chose, là où tous les temps sont écoulés, là où tous les espaces ont été parcourus. Tu n’as pas besoin de t’en souvenir, tu n’as pas besoin de revivre cela mais, en Vérité, simplement d’être posé là où tu es en cet instant.

Entends-toi dans ce Grand Silence. Tu es la preuve de toi-même. Tu es ta propre cible, ta propre soif de la Vérité et de la Beauté.

Rappelle-toi que tu n’as rien à décider pour être ce que tu es, que tu n’as rien à demander, que tu n’as personne d’autre à prier que toi-même. Depuis ton personnage du rêve, tu rejoins ta prière, car tu es la prière de l’Amour qui célèbre en permanence le rêve et la joie comme toute peine. Tu es le baume de toi-même avec lequel tu dois t’oindre, tu es l’onction finale et l’onction initiale auxquelles a été apposé le sceau de la Béatitude, le sceau de la Vérité qui se passe de mot, qui se passe de preuve, qui se passe de tout rêve.

Le temps est venu de te souvenir. Le temps est venu de la Vérité, quel que soit le décor sur cette Terre ou sur ton Ciel, n’oublie jamais que cela n’est qu’un décor, ayant permis de t’expérimenter toi-même comme être séparé et divisé, tout cela sans but et sans raison, mais juste pour laisser la Vie se manifester au sein de tout l’espace de la création.

Tu es de partout. Tu es le vent qui souffle dans les arbres. Tu es l’étoile qui apparaît au firmament, le soleil qui se lève et se couche. Tu es l’eau qui flue et reflue en l’alternance des marées. Tu es l’homme et la femme, tu es l’enfant et le vieillard.

Tu as joué tous les rôles en tous les mondes. Cela s’est produit en le même temps de ce qui fut nommé le premier souffle, qui n’est rien d’autre que le dernier souffle. Tu as créé l’impression du temps qui s’écoule et l’impression de la distance, et donc de l’espace.

Tu as créé des lois de la vie, tu as créé toutes lois pour t’expérimenter toi-même.

Ne tiens à rien, alors l’Amour te tiendra tel un étendard de Lumière, un étendard de Vérité.

Repose-toi et marche les derniers pas sur cette Terre avec confiance, quoi que te dise ce monde, quoi que te dise quiconque. Là est ta joie, là est ta Vérité qui est la même en chaque autre. Il n’y a pas de conflit … (Coupure).

Au moment où le simulacre et le sacré se conjuguent à l’Instant Présent, comme à chaque temps, du passé comme de l’imparfait, du futur comme du conditionnel. Il n’y a pas de condition, il n’y a pas de limite à ce que tu as cru pouvoir limiter, à ce que tu as cru pouvoir expérimenter par l’illusion de la distance, par l’illusion de l’espace, par l’illusion de la forme, par l’illusion de la société, par l’illusion de l’imperfection.

Tu es toute Beauté, tu es toute Lumière et tu es toute Source, quoi que te dise ta tête, quoi que te dise ton corps, quoi que te disent tes perceptions, quoi que te disent tes visions. Tout cela ne fait que passer afin de comprendre que tu ne passeras jamais, et que tu n’es jamais né, et que tu ne peux jamais mourir, si ce n’est cette enveloppe, si ce n’est cette âme qui t’a tant comprimé et qui t’a tant fait désirer l’amour, la richesse ou la simplicité.

Tout cela n’a fait que passer et en réalité n’a jamais existé en dehors de ce que tu as voulu. Accepte-toi, accueille-toi au-delà de toute apparence comme de tout corps et de tout monde.

Tu es pure Vacuité et pure Liberté que les apparences t’ont fait oublier, mais que tu avais prévu de te rappeler à un moment commun de tes innombrables formes, de tes innombrables sphères de rêve que tu nommes mondes ou dimensions.

Accepte cela et cela te sera révélé, parce que cela a toujours été là. Appuie-toi sur toi, personne ne peut te dire ce que tu as à faire, ce que tu as à vivre. N’oublie jamais que c’est toi qui l’as écrit. Ne me demande pas de preuve. Rejoins-moi au Cœur de ton Cœur, sans réticence, sans appréhension. Reviens vers toi au-delà des apparences, au-delà de tout monde.

Descends au plus profond de toi, tu n’as pas besoin de bouger, tu n’as pas besoin de le sentir, mais simplement de le décider, là, en cet instant où tu t’es posé au cœur du mystère, qui n’en est un que pour ta personne.

Reconnais-toi au-delà de tout, au-delà de rien, là où tu ne peux plus te qualifier, là où tu ne peux plus te mesurer, ni même te définir.

En cela est une Paix que jamais ta personne ne pourra sentir. C’est ainsi que tu l’as écrit, quoi que tu puisses contester, quoi que tu puisses refuser. Ce que tu Es n’a jamais pu le discuter ou le refuser. Tu l’avais simplement oublié.

Mes mots ne sont là, ce sont tes mots je te le rappelle, quand ta personne fait silence, quand ton âme est saisie … (Coupure) … de la Vérité, quand ton Esprit s’est abandonné à l’Indicible Inconnu … (Coupure) … en l’instant même où tu le décides. Tu ne peux pas tenir à la vie, c’est la Vie qui te tient, c’est la Vie qui t’anime en ce corps de chair comme en le corps d’Éternité.

Accepte-le sans discussion. Tu n’as rien à peser, tu n’as rien à juger, c’est juste à t’accepter sans te poser de question. En toute liberté, fais ce choix, qui en définitive n’en est pas un, mais qui est simplement l’Évidence, là où il n’y a plus rien à choisir, à décider, à acquérir … (Coupure)…

Ton Cœur t’appelle, quoi que tu dises et quoi que tu fasses, tu ne peux pas l’éviter, tu ne peux pas le modifier. Il est là en l’instant où tu t’es posé au seuil de la Présence et au seuil de l’Absence. Tu es cette Intelligence à laquelle rien ne peut échapper, à laquelle rien ne peut se soustraire.

Alors, l’Inconnu se révèle à toi et tu réalises alors que c’est la seule chose que tu as toujours connue, mais que tu avais oubliée, tellement cela était évident.

Là il n’y a plus de confusion, il n’y a plus de distinction, rien ne peut être séparé, ni ôté ni divisé, ni même multiplié.

Tu t’es reflété à l’infini des mondes, tu t’es reflété à l’infini de chaque forme, qu’il soit humain, animal, végétal ou minéral, qu’il soit angélique, archangélique.

Au plus haut des cieux, cela ne peut être discuté, cela ne peut être qu’éprouvé quand tu cesses toute revendication et toute identification. Alors, à ce moment-là, tu es entièrement présent, tu n’es pas simplement aligné, tu n’es pas simplement rayonnant d’Amour, tu es la totalité du Créé, mais tu es aussi et surtout l’Incréé.

Tout cela se réunit, tout cela se rejoint et se fusionne dans la même allégresse, dès l’instant où tu es posé, dès l’instant où tu comprends qu’il n’y a rien à demander, et accepte aussi qu’il n’y ait rien à redouter.

Laisse les choses se faire naturellement et spontanément, elles n’ont pas besoin de ta personne, qui elle a besoin de ton repos, elle a besoin de ton silence, elle a besoin du bruit du monde. Le chaos du monde n’est que la Beauté de l’Indicible, si tu ne le vois pas encore, alors, descends et pose-toi encore plus et reconnais-toi.

Tu ne peux l’expliquer, tu ne peux le comprendre, mais assurément, tu ne peux que le vivre en chacun de toi, en quelle que forme que ce soit, fusse-t-elle celle d’un ange ou celle d’un assassin, tout est relatif, et rien n’est véritable sur la scène du rêve. Dépouille-toi de tous les ornements, dépouille-toi de tout ce que tu connais, non pas pour le rejeter, mais pour te poser librement au cœur de toi-même.

Alors, tous les bavardages de ce monde, toutes les pensées que tu peux capter, toutes les émotions que tu peux vivre ne sont pas de toi, mais viennent de toi. Ainsi tu l’as songé, ainsi tu l’as modelé, je dirais même que tu l’as ciselé pour l’instant de la fin de l’oubli auquel tu t’es rendu maintenant.

Tu as choisi cette date et tu te l’es cachée à toi-même, afin d’être sûr de ne pas te perdre, afin d’être sûr de te retrouver, quelle que soit l’expérience et quel que soit le monde que tu as parcouru.

Alors, pose-toi encore plus profondément, là où rien ne peut être troublé. Rappelle-toi, tu es l’Évidence dès l’instant où tu ne crois plus ta personne, tout en y demeurant, en toute simplicité et en toute humilité. Alors le sourire de ton cœur et de tes lèvres te permettra de sourire au chaos comme à la souffrance, et d’y répondre par le rire à gorge déployée, au-delà de tout ce que tu as nommé karma, qui t’a permis de croire un instant à ton imperfection ou à ton involution comme à ton évolution.

Ce qui est parfait ne peut être défait. Ce qui est parfait est antérieur à la forme et t’appartient. C’est d’ailleurs, ce que tu es avant même d’avoir un nom, avant même d’avoir un corps, subtil ou grossier.

Pose-toi encore plus profondément afin que, les mots que tu prononces en ce moment, traversent en totalité les dernières zones de réticence afin de brûler les résistances, et de te trouver sculpté et ciselé comme au jour du premier souffle, qui est le même que le jour du dernier souffle. Tout ça vit et ne fait que passer. Tout ce que tu as expérimenté ne s’est pas déroulé dans un temps quelconque, ni dans un espace éloigné, mais au cœur même de cette Terre.

Tu as créé le sauveur, tu as créé les eaux, tu as créé les éléments de ton rêve ainsi que le rêve de tous les autres qui sont toi. Tu ne peux rien rejeter. Tu ne peux rien discuter tant l’Évidence du Feu est grande, venant mettre fin à l’illusion d’être quelqu’un, alors que tu es chacun, en même temps que tu n’es rien, en même temps que tu es tout, de tout temps et de tout espace.

Le rêve fut parfait. Tout s’est construit en un instant, dans tous temps et dans tous espaces, qui n’existent que le temps du rêve. La vie que tu as écrite aujourd’hui, là où tu es, est exactement ce qu’il te faut pour te révéler.

Accepte tout, ce que tu es n’a pas besoin de lutte. Ce que tu es n’a pas besoin d’affirmation. Ce que tu es n’a pas besoin de démonstration. Ce que tu es a simplement besoin d’acceptation afin de te reconnaître, au-delà de toute naissance et de toute mort. Tu n’es pas ce que tu crois être sur la scène de théâtre que tu as créée. Tout cela a été bâti en un instant et en toutes dimensions … .(Coupure) … comprendre, mais accepte-le et tu le comprendras.

Tout le reste sera affronté sur la scène du rêve final. Quel que soit le chaos de l’apparence, aucun lien ne peut te … (Coupure)… Ce que tu as lié au Ciel et sur la Terre …(Coupure) … et qui pourtant vient du fond de là où tu t’es posé.

Puises-y l’inspiration, et manifeste-le en le dernier souffle du rêve que vit l’ensemble de la création, ce dernier souffle qui n’est rien d’autre que le premier Oui de ton premier souffle, de ta première animation, de ta première forme, qui en fait est très exactement ce que tu es maintenant. Ne juge sur aucune de tes apparences. Ne juge aucune circonstance. Accepte l’inacceptable … (Coupure) … juste place, c’est ton décor, tous les autres c’est toi.

Tu as juste à l’accepter, la preuve est dans l’acceptation et non pas dans ce que tu pourrais discuter avec moi. Je m’exprime du plus profond de toi, transcendant ton identité, transcendant toute idée. Il n’y a rien à discuter, il n’y a rien à discriminer, il n’y a rien à séparer. Rappelle-toi et souviens-toi.

Toi, la totalité du rêve, la totalité de la création abritée dans cette personne que chacun de toi est le même souffle, la même flamme, tout est semblable, et pourtant si différent dans l’apparence de la forme. Tout cela n’est qu’apparence … (Coupure) … tout cela est ce que tu as écrit, tout cela est ce que tu vis.

Alors, tu te pardonneras à toi-même au sein d’un grand éclat de rire de t’être cru mortel, de t’être cru une forme, de t’être cru en un monde, celui-ci ou tant d’autres. Il n’y a que toi, et chaque partie de toi a construit le même rêve, afin d’éprouver chaque sentiment, chaque souffrance, chaque jour et chaque événement. Tout est toi. Absolument tout.

Pose-toi encore, encore plus profondément. Ne sois pas troublé en cet instant par quelque élément connu, par quelque perception que cela soit. N’analyse rien et tout t’est offert. C’est le cadeau que tu te fais et que tu fais à chacun de toi, avec la même intensité, de la même égalité, la même fraternité. Tu es chaque vie, tu es chaque élément, tu es les continents, tu es l’ensemble des soleils, l’ensemble de la galaxie, l’ensemble de la Voie Lactée et la totalité des dimensions.

Il t’a fallu remonter le fil qui jamais n’a pu être rompu, afin de saisir, sans le faire tien, que tu es tout de ce qui peut exister, de ce qui peut être et de ce qui ne peut pas être.

Ne limite en rien ce qui est. Ne limite en rien tes mots, ce que je prononce pour toi, moi qui suis toi avec la même égalité, la même réciprocité. Il n’y a nulle distance. Il n’y a nul temps. Il y a nul monde. Il y a juste la beauté de l’instant, ce présent qui se suffit à lui-même, qui te fait oublier tous les temps, qu’ils soient passé ou à venir, parce qu’ils ne viendront jamais, parce qu’il n’y a aucun passé au sein de la Vérité, au sein de la Beauté.

Tout le reste n’a fait que passer, n’a fait qu’être éprouvé. Ce que tu es n’a pas à être solutionné, ce que tu es n’a pas à être défini. Seuls le nom et le prénom de cette vie ont été l’ultime clé que tu avais écrite en lettres de feu, en lettre de sang, ainsi l’as-tu décidé.

Tu n’as rien à faire, ni rien à être en Vérité, parce que tu t’es posé au seuil de l’Indicible.

Dépose tes fardeaux. Dépose toute lourdeur car tu n’es ni lourd ni léger. Tu n’as pas de densité. Tu n’as pas de poids autre que ce que tu as jugé nécessaire pour vivre ces instants.

Pose-toi, afin que la Vie se pose, afin que la Vie se dépose en ton temple, en ce corps périssable et pourtant sacré, quel que soit son aspect. La vraie beauté ne sera jamais dans l’apparence, ne sera jamais dans les mots, ne sera jamais dans ce qui est vu ou dans ce qui est perçu, mais simplement découvert dans l’acceptation de ce qui est de ta vie en cet instant. Tu es sacré. Tu es de partout et tu es de nulle part parce qu’il n’y a ni temps ni espace. Tu es l’Intelligence pure, tu es pure Intelligence.

Tu es la pureté de la transparence qui ne fige rien, qui n’arrête rien. Il te suffit de décider d’être ce que tu es au sein de ce corps, au sein de cette vie, au sein de ce monde, en cet instant où tout doit être déposé, car tu ne peux emporter nul fardeau là où tu n’as jamais bougé, aucun poids ne peut rester, aucune forme ne peut subsister, dès l’instant où tu te poses au plus profond de ta voix qui parle, au-delà du sens même des mots,

Et là, en ce silence rempli de mes mots, qui n’ont d’autre sens que le sens que tu y accordes, sans y réfléchir et sans tenter de comprendre.

Je suis toi du premier souffle au dernier souffle.

Je suis le premier et le dernier nom de ce qui a préfiguré l’expérience du rêve.

Peu importe le nom que tu aimerais me donner, il ne s’agit que de ton  nom. Alors, dis Oui, à Tout, et à Rien, dans la même posture, là où tu es posé, tout sera traversé. Il n’y aura point de place pour une quelconque terreur, pour un quelconque effroi, dès l’instant où tu te poses comme tu le fais en cet instant. Je suis toi et c’est toi qui t’exprimes.

Alors, ton Cœur danse la danse de la Liberté sur un rythme à mille temps, parcourant l’espace sans déplacement et sans aucune vitesse, sans notion de temps. Tu es l’Intelligence. Tu es la Vie, en son expression la plus complexe comme la plus simple.

Mes mots vont commencer à disparaître afin que tu puisses te poser définitivement en cette Beauté que tu es.

Il est temps de t’écouter. Il est temps de te reposer. Il est temps d’être la Vie, celle qui n’est jamais née et qui jamais n’a bougé.

Laisse tes mots s’éteindre, alors tes mots s’éteindront. Tous tes mots, toutes tes souffrances ne sont que le prétexte pour te révéler. Ne te juge pas, ne condamne rien mais vois clair, afin d’être de plus en plus lucide et de plus en plus précis dans la manifestation de la Vérité. Tu n’as pas besoin de combat, tu n’as pas besoin de lutte, mais simplement de résonner ainsi que je le fais depuis le Cœur de chaque autre de toi.

Souviens-toi de ce que tu es au-delà de l’être, au-delà de cette personne qui pourtant illustre ce que tu as écrit pour chacun de toi.

Tout est parfait et tout est perfection dans la beauté de la Vérité. Il n’y a pas d’apparence qui tienne. Il n’y a pas de souffrance qui résiste à tant de beauté et de sincérité. Alors, bénis-toi parce que tu as toujours été béni.

Et même quand tu te relèveras, tu demeureras posé au Cœur de ce qui Est, au Cœur de la Beauté, au cœur de la Vérité.

Je te rends hommage de t’être écouté, de t’être entendu, de t’être accueilli au-delà de toute discussion comme au travers de toute joie ou peine de ce monde.

Tu es cette simplicité. Tu es cet enfant, tu l’as toujours été. Tu es la preuve de la Vie. Tu es la preuve de la Vérité. Tu es la preuve de l’indicible.

Ainsi se termine ce que tu t’es dit à toi-même, mais cela ne se terminera jamais, car tu te souviens.

Plus jamais tu ne pourras t’oublier, plus jamais tu ne pourras discuter si tu t’es entièrement posé, si tu t’y es entièrement accueilli, il n’y aura plus de réticence, il n’y aura plus de résistance. Ainsi là tu choisis. Ne te laisse plus troubler, quoi qu’il arrive au décor, cela n’a aucune substance, quelle que soit la douleur, elle est simplement une joie qui n’est pas encore libérée.

Je te dis que tu es Amour. Je te dis que tu aimes même quand tu penses le contraire. Tout cela n’est qu’apprentissage de la Beauté, de la Vérité. Tout cela, tu Es. Tout cela, sans exception.

Silence…

Je te salue Pèlerin de l’Éternité, Pèlerin de l’Amour. Sois en Joie.

À toujours.

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