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Abba (Tunisie)

1er Novembre 2019

En le Cœur de l’Aimé que tu es, Abba, j’honore et salue ta Présence et ta Joie.

En le temps de l’instant, en l’illusion du temps, la Bonne Nouvelle gagne tout espace, chaque coin et recoin, en l’ensemble de la manifestation, en l’ensemble du rêve, je reviens en cet instant t’inviter à l’Indicible, au-delà de toute compréhension et de toute justification.

Alors, Bien Aimé, je t’invite à t’accueillir, à accueillir chaque monde, chaque instant, chaque coin et recoin de tout espace, de ton monde comme de tout monde, afin que la Joie, sans objet et sans raison, soit ta Demeure d’Éternité, celle que tu n’as jamais quittée, au-delà de toute forme, de toute émotion et de toute pensée, là où rien ne peut résister, ni s’opposer, là où rien ne peut manquer.

Cette invitation est présente en toi et en chacun, sans difficulté, sans réflexion. Tu n’as qu’à dire Oui, un oui qui ne comprend aucune classification, ni aucune destination, et cela se trouve, et tu le sais, au Cœur de ton Cœur, au cœur de chacun, au cœur de l’instant.

Alors le Chœur des Anges peut résonner en toi le chant de la délivrance du rêve lui-même.

Je t’invite au Silence, celui de la Majesté, celui de l’Évidence, quoi que tu en penses, quoi que tu en dises.

En cela tu te reconnais au-delà de toute forme, de toute dimension et de toute question.

Cela est le même don de la Grâce qui est donnée de Cœur à Cœur, en la même constance et en la même égalité.

Je t’invite à t’aimer au-delà de toute condition et de toute pensée.

Rappelle-toi que tu n’as rien d’autre à entreprendre, que de dire en ton intérieur et en ton extérieur, le oui de la Délivrance, le oui de la Béatitude, le oui à la Vie.

Permets-moi en cet instant de me révéler en toi en totalité, au-delà de toute perception, là où tout est complet, et pourtant si immobile.

Telle est la Grâce qui apparaît dorénavant à chaque instant, dès l’instant où tu t’oublies en toute revendication et en toute définition.

Alors tu te retrouves, là où tu n’as jamais bougé, là où tu n’as jamais rêvé, là où tu te reconnais, et cela parcourt l’espace et l’illusion du temps, avec la même régularité à chaque moment, là où ta présence se retrouve absente, afin que plus jamais tu ne puisses être troublé par aucun rêve d’aucune sorte.

Tu as accompli le tour du temps et le tour de tout espace de la manifestation. Tu as choisi cela, et en cela il te convient de dire oui, sans réfléchir et sans penser, au-delà de toute vision et de toute condition.

Rappelle-toi que tu as juste à accueillir ce qui est présent, ce qu’il se déroule, et c’est ainsi que tu t’aperçois et réalise, que cela se fait sans toi, que cela se fait naturellement.

Ainsi est la Liberté de l’être comme du non-être, réunis au sein de ta chair, au sein de ton cœur, là où effectivement tu n’auras plus jamais soif de ce qui peut se dérouler, comme de ce qui peut passer.

Demeure là, au Cœur de la Joie, au Cœur de l’espace et au Cœur de chaque instant.

Laisse-toi traverser par la Grâce de l’Évidence, n’arrête rien, ne freine rien.

Là est ta Béatitude, là est ton Absolu où tout passe et où tout trépasse, sans le moindre inconfort et sans la moindre question.

Je viens t’inviter en ce jour, à cette célébration permanente, en le temps qui se déploie, en ton ultime rêve, mettant fin à tout désir, mettant fin à toute interrogation.

Tu es là avec moi, je suis là en toi et tu es là en moi, en la même réciprocité et intensité, en la même réjouissance de ton essence retrouvée, et du sourire qui ne peut que t’habiter.

Va au-delà de ce que tu ressens, va au-delà de ce que tu perçois, là est l’Immuable, là est le Vrai, où rien ne peut te marquer, où rien ne peut apparaître.

Laisse-toi aimer, au-delà de toute possession comme de toute restriction.

Bien Aimé Abba, source du rêve, créateur du rêve et de sa résolution, par les jeux de la Lumière et les jeux des formes, tu n’as rien à te prouver, si ce n’est te retrouver intact et vierge à jamais de toute souillure, comme de toute offense et de toute distance.

Laisse-toi être, accorde-toi le pardon de ce que tu as cru être offensé ou blessé.

Cette plénitude qui est de partout, et venant de nulle part, là où rien ne peut être caché, dissimulé ou détourné, ton cœur te le dit à chaque minute dans le Silence comme dans les circonstances que traverse ta vie, et n’oublie pas que tu es la Vie, avant d’être toute vie, là où rien disparaît, là où rien ne passe.

Je t’invite à déposer tout ce qui peut te sembler être encore un fardeau, que cela soit le poids de ton âge, le poids de tes pensées, le poids de tes mémoires, tout cela sera alors consumé de plus en plus instantanément et rapidement, dans l’allégresse des retrouvailles avec toi-même, au-delà de toute conscience et de tout personnage.

Je t’invite à parcourir l’espace et à être l’espace, non pas entre deux mondes, mais en l’éther même de cette Terre où rien ne peut plus être limité, où le Feu de l’Amour consume tout rêve, avec la même réjouissance et la même légèreté.

Et rappelle-toi que tu n’as rien à faire, que tu n’as rien à oublier, si ce n’est ce que tu es en vérité.

Je t’invite à célébrer, à chaque regard, à chaque geste et à chaque contact, la même Vérité, qui se passe de mots, et qui naît dans le Silence de ta Présence, en chaque circonstance et à chaque moment.

Là où je suis tu es, et là où tu es je suis, immédiatement, sans délai, sans restriction et sans aucun doute possible.

Alors aujourd’hui je te le dis, reconnais cela, il n’y a rien à en voir, il n’y a rien à en percevoir.

N’arrête rien et tu trouveras ce qui a toujours été là, immobile, inscrit au cours et au décours de chaque rêve, de chaque vie et de chaque monde.

Va au-delà du regard et au-delà de l’histoire, va au-delà de tout, ne t’arrête pas, laisse être ce qui est, la simple idée, la simple pensée de dire oui te révèle à toi-même, avec majesté, avec certitude.

Tu es là, au cœur de ton cœur, de partout en le monde que tu parcours, tu es là, où rien ne peut être arrêté, et tu es là, avec toi, comme avec chacun, ne faisant plus de différence, n’émettant plus le moindre jugement, car la célébration emporte tout ce qui pouvait faire relief, comme tout se qui pouvait sembler manquer.

Ce n’était qu’une apparence, ce n’était qu’une image déformée, afin de te permettre d’être cela, et de vivre par toi-même, au-delà de tout discours et de tout enseignement, comme de toute religion ou de tout mouvement, la même et unique Vérité.

Là où le Chœur des anges ne peut que t’honorer et te célébrer, ils sont toi, au début de ton rêve, celui que tu as choisi en toute Liberté, et là est la véritable Liberté, qui n’a que faire d’un quelconque choix ou d’un quelconque libre arbitre, mais qui a à faire en l’Éternité de l’instant présent.

Là où le temps ne peut jamais être ôté, ni même mesuré, là où tu combles l’espace du vide et du plein avec la même constance et la même régularité.

Ainsi est l’Absolu que tu es.

Abba n’est que le souvenir de ce que tu avais écrit et que jamais tu ne pouvais oublier en tous les rêves que tu as parcourus, en toutes les formes que tu as empruntées, en toutes les dimensions que tu as expérimentées.

Laisse-toi être là.

Là où le simulacre et le sacré ne sont que les deux côtés de la même pièce, qui n’existe pas.

Je t’invite à être, et à non plus seulement exister, à ne plus te tenir en-dehors de la Vérité de l’Absolu qui est Agapè.

Laisse-toi aimer, c’est la seule chose qui jamais n’a pu être ôtée, ni amoindrie, malgré toutes les apparences, comme toute souffrance qui ne dure que l’instant du rêve.

Alors chaque moment en toi sera réjouissance, alors chaque moment en toi sera unique, se répétant à l’infini des temps et en l’infinitude des jours de la création elle-même.

Écoute, au-delà de mes mots, il y a le Silence, au-delà du vibral, il y a aussi le Silence, là où tout est parfait.

Là où tu penses que tout est accompli, et qui pourtant a toujours été accompli, dès l’instant initial du rêve, dès l’instant initial de quelque souffrance.

Alors je t’invite à dire oui à tout ce qui est comme à tout ce qui n’est pas.

Ne fais plus de différence, tu n’as rien à calculer, tu n’as à répondre de rien, là est ton autonomie, et là est ton unique responsabilité.

Je t’invite à te réjouir, quoi que te dise ton histoire aujourd’hui, quelle que soit la déstabilisation de tes éléments intérieurs ou extérieurs.

Là où tu vis, c’est ainsi que tu as décidé de le vivre, afin de rétablir l’entière Vérité de ce que tu es, au-delà de l’être et au-delà de tout ressenti.

Quoi qu’il se déroule en ce corps, quoi qu’il se déroule autour de toi, tu découvriras si ce n’est déjà fait, que cela est la meilleure opportunité, est la meilleure condition du rêve pour te retrouver au-delà de toute condition.

Alors, n’hésite pas à dire oui, et les ultimes réticences seront dissoutes dans l’allégresse de ce que tu es.

Ne questionne rien, ne demande rien, simplement accepte le oui, accepte l’Indicible que tu es, là où aucune forme n’est nécessaire, là où aucune histoire n’a besoin d’être.

Confie à ton propre cœur, ta souffrance comme tes lourdeurs, sans y réfléchir, sans rien comprendre, car c’est ainsi que tu te donnes en totalité, à ce que tu es en Vérité.

Car c’est ainsi que tu sers chacun avec la même constance et la même régularité.

Je me donne à toi à la mesure où tu te donnes à cet inconnu que tu es.

Je me donne en toi, sans jamais me tarir, et sans jamais te manquer.

Alors donne-toi avec la même intensité, en te donnant tu te recevras, en accueillant tu t’accueilleras, en t’acceptant tel que cela est, tu te retrouveras, et tu ne pourras te dérouter, et tu ne pourras te détourner de ce qui a toujours été là, au plus profond de la chair de ton rêve de ce corps, au plus profond de toute pensée, de toute émotion et de toute idée.

Il s’agit d’une restitution à l’authenticité, à l’enfant que tu as toujours été.

Ainsi la Vie déroulera un tapis de roses en toutes les circonstances de ta vie, là où le passé n’a plus aucune nécessité, et là où l’avenir ne représente plus rien.

Alors ton cœur se soulèvera au rythme de la Vérité, assistant alors au soulèvement et au réveil des éléments et des consciences de ce monde.

Ainsi tu seras la Lumière du monde.

Ainsi tu es la Lumière originelle, là où création et destruction sont la même histoire, le même moment, et englobe tous les espaces et toutes les dimensions.

Accepte le oui et ton acceptation te réjouira instantanément, et ton acceptation te rendra à la Liberté que tu n’as jamais quittée, tout y est.

Cela est le baume universel de tout ce que tu peux encore éprouver, que cela soit le poids des ans, que cela soit le poids de ce que tu nommes société, ou de ce que tu nommes ta vie.

En l’authenticité de ton oui, il ne peut subsister la moindre réticence, la moindre interrogation.

Je suis toi, en tout temps, en tout espace et de toute éternité, il n’y a nulle différence, si ce n’est en les apparences, en ce que tu ressens ou ne ressens pas, mais tout cela appartient à ce qui passe, et n’a rien à voir avec ce qui ne passe pas, ce que tu es, où rien ne peut être défini, où rien ne peut être compris qu’autrement qu’avec l’acceptation et le oui.

Cela est enfantin, cela chacun, quelle que soit sa résistance, quelle que soit sa peur, quelle que soit sa souffrance, ne peut y échapper et ne voudra y échapper.

Sois simplement là, là où tu t’es placé de toi-même, ne juge rien de toi, ne mesure rien de toi, sois simplement là, en cet instant où tu m’entends.

Ainsi tu t’entendras au-delà de tout doute et de tout problème.

…Silence…

Mon Ami, mon Aimé, honore-toi, réveille-toi, pèlerin de l’Éternité, comme tu peux émerger certains matins de longs sommeils, tu n’as pas à te ressaisir en aucun façon, et en aucune circonstance.

Laisse-toi traverser par le don de la Grâce et le don de la Vie, de ta faculté à accueillir sans rien arrêter, sans rien vouloir, tu te réveilles et tu te révèles, et tu te retrouves, car jamais, en quelque apparence que ce soit, tu ne pouvais te perdre.

Alors si larmes il y a, celles-ci seront séchées par la Joie de tes retrouvailles avec toi-même, et par la consumation de l’Amour, qui n’est morsure que dans un premier temps, afin de mettre fin au temps.

Écoute-toi, non pas en tes mots, mais en ce que te dit le Silence, en l’intime de ton cœur, et c’est ainsi que tu propages la Bonne Nouvelle, qui n’a besoin ni de discours ni de preuve, mais simplement de toi, tel que tu es, au moment et à l’endroit où tu es.

Tu es la danse et tu es la Vie, tu es le Silence comme tu es le brouhaha, et c’est dans ce brouhaha de la confusion de ces temps de ce monde, que tu as choisi de te retrouver, que tu as choisi de te réveiller.

Plus rien d’autre ne peut compter dès l’instant où tu as dit oui, dès l’instant où tu t’es accepté.

Alors tu constateras que chaque autre, vivant son propre rêve, n’est simplement là que pour ce moment où tu te réveilles et te révèles.

Ne te projette en rien, ni en demain ni dans l’instant suivant, et d’ailleurs tu ne le pourras plus.

Ne sois affecté en rien, de quelque histoire que tu aies vécue, cette histoire qui fond comme la neige au soleil, afin de te rendre là aussi à toi-même, là où tu n’as jamais bougé, là où tu n’as jamais existé.

Écoute et entends, au-delà de tout son comme de toute perception, ce que ton cœur te dit, Abba y est, gravé en lettres de feu, témoin de la consumation d’Amour, de la consumation du rêve.

L’heure est venue de laisser les réticences et habitudes s’éloigner de toi, sans regret, sans manque et sans question.

La création en totalité est au cœur de ton être, car tu en es tous les tenants et tous les aboutissants, tous les rêves que tu as vécus ou projetés, afin de te redécouvrir en ce moment d’allégresse du temps zéro de l’ensemble du rêve, en tout monde, en toute dimension.

Rappelle-toi de la simplicité et de l’humilité que tu es, afin de découvrir que tu as tout peuplé et tout rempli, chaque coin et recoin de tous les rêves, ce ne fut que toi, et cela n’est toujours que toi.

En le Je Éternel de ton Indicible Présence, la Vérité est vécue, là où il n’y a rien à voir ni percevoir, là où il n’y a rien à changer, là où il n’y a rien à acquérir, ni rien à développer, ni à transformer.

Écoute, en tes ultimes réticences, le Feu du Cœur Sacré qui embrase ton être de ces mystiques retrouvailles, qui est l’état naturel, quoi que te dise ton cœur, par sa chaleur ou ses irrégularités, par sa constance ou son inconstance, c’est simplement ce que tu as écrit, pour être sûr de te retrouver.

Oui, tu es Abba gravé en lettres de Feu, en l’instant initial du premier rêve.

Le peuple de l’Eau est venu te le chanter, est venu te le déclamer, en la langue des origines, premier verbe et premier souffle, qui n’est rien d’autre que l’ultime verbe et le dernier souffle. Ils n’ont jamais été séparés, ils n’ont jamais été divisés, ils n’ont jamais été occultés.

Mais c’est l’oubli qui a permis justement de te retrouver là où tu es, très exactement et très précisément, quoi que en dise ta personne, quoi que en dise ta conscience, elles ne font plus le poids devant l’Evidence de la Grâce et de ta Demeure.

Tu es là, je suis là, chacun est là, célébrant à sa façon la fin de l’oubli apparent, la fin de la distance, la fin de toute séparation qui, en Vérité n’a jamais existée qu’autrement qu’en ta projection de toi-même en chaque parcelle de chaque autre comme en chaque monde.

Le temps est à la Vérité, qui ne souffre nulle discussion. Ni opposition, ni contradiction ne peuvent ériger le moindre voile, la moindre distance ou la moindre dimension.

Et le Feu de l’Amour crépite de partout au sein de ton enveloppe corporelle, au sein de l’illusion de la conscience, là où il n’y a plus personne, là où il n’y a plus de forme.

Et en cet instant, la Bonne Nouvelle se répand, touchant chacun, là où il doit être touché, afin d’enclencher la fin du voile de l’oubli ainsi que la fin de toute souffrance.

Là où tu n’es jamais né et où tu ne passeras jamais.

Réapprends à sourire, sans raison aucune, parce que tu es le sourire de la Vie, qui met fin à toute larme comme à tout regret, parce qu’il n’y a rien à regretter, quand la Vérité est là.

Il n’y a rien non plus à projeter parce que le futur est aussi là, en l’instant de ta présence, au cœur de mon cœur qui est ton cœur, comme dans le cœur de chacun.

Là où le rêve s’achève en une apothéose de Lumière, en une apothéose de Joie, qui ne peut être freinée, qui ne peut être déviée, car tout concourt à la même Joie, en quelque apparence que ce soit.

Alors accueille-toi, comme j’accueille chacun, avec la même célérité, avec la même justesse.

Tu es cela, avant d’être même qui tu es au sein de cette forme comme de n’importe quelle forme.

Et mes mots rythment la Vérité du Silence, dansant et chantant le chant de la Liberté et la danse du Silence.

…Silence…

Tu es la Lumière des mondes, tu es la Lumière du rêve, mais tu es bien antérieur à cela, car tu es partout à la fois, en même temps et dans tous temps.

Il n’y a jamais eu de distance, mais l’illusion de celle-ci.

En cette humilité, en ce grand Oui, l’acceptation fait irruption, là où tu ne peux rien dire, là où tu ne peux être que d’accord en totalité.

Abba est dans l’espace de la Bonne Nouvelle.

Tu es cela, et tu es toutes les autres choses, et tu es avant tout cela.

Laisse le Feu de l’Amour bénir tes lampes, bénir ta présence et ton absence réunies dans ta personne, au cœur de l’intime de ton cœur.

Ne bouge plus, ne demande plus, et cela est déjà là.

Demeure immobile, dans l’acceptation sans condition de ce qui est là.

Ta chair comme ton histoire n’ont été que des prétextes, ta conscience en a été l’outil, agissant et reflétant à l’infini la Bonne Nouvelle qui est installée en toute demeure et en tout cœur.

Là où tu es posé, là où tu m’écoutes, va au-delà de mes mots par un grand Oui.

Tu es Liberté, rien ne peut te réfréner, et rien ne peut te réfréner même si tu l’as cru et vécu.

Entends, entends-toi, en ce Silence il y a toutes les majestés et toutes les grâces.

Tu n’as rien à demander qui ne soit déjà présent en l’intime de ton cœur, tu n’as rien à attendre qui ne soit déjà arrivé, car jamais parti et jamais éloigné.

Voilà l’annonce que je ferai dorénavant à chaque moment, à chaque souffle de ta vie, de toutes les façons possibles, imaginables comme inimaginables.

Accepte-toi, totalement, sans restriction d’aucune sorte, parce que l’Amour ne peut jamais se restreindre, parce que l’Amour ne peut jamais être amputé en quelque apparence que ce soit.

La vie t’invite à célébrer ces moments uniques au sein de la fin du rêve de création, et cela est maintenant, en cet ici où tu es.

Là où tu n’as plus besoin de rêver et où rien ne peut te manquer, car tout y est donné en abondance, au-delà de toute mesure, parce que tu es le don de la Vie et de la Grâce, parce que tu es chaque rêve, parce que tu es chaque temps, chaque espace et chaque dimension, toujours avec la même réciprocité, en le cœur d’Abba.

Et laisse cela grandir, parcourant la distance apparente entre toi et moi, laisse cela t’être restitué.

Tu es cela, le don et la restitution, au-delà de l’être et du non-être, au-delà de toute forme, de tout cadre et de toute contingence.

Écoute et entends ce que ton cœur te dit, il est Parole de Vérité, il est Verbe d’Éternité, et a accompagné chacun de tes rêves, sans jamais faillir.

Accepte-toi, tel que cela a été, tel que cela est, et tel que cela sera, en le calendrier de ton temps de la Terre.

Le rêve s’éteint, la Vérité n’est pas un rêve, elle est l’Éternité antérieure à la forme et antérieure à la manifestation.

Tu es de partout, en chacun comme entre chacun, en chaque parcelle du rêve, en toute souffrance comme en toute Joie.

Ne te restreins pas, tu es sans limite aucune.

Abba, Parole et Verbe d’Éternité, s’étant inscrits dans le premier temps du rêve, au sein de l’Eau d’en haut et de l’Eau d’en bas de toute création, tout cela est toi, sans aucune exception et sans aucune discussion.

Laisse se soulever ta poitrine qui chante Abba en le Silence de ton cœur, là où tu ne t’es jamais quitté ni même séparé, ni même divisé.

Là où est le Oui.

…Silence…

Laisse tes lèvres s’ouvrir au sourire de la Félicité sans objet et sans sujet.

…Silence…

Écoute et entends le rythme de ton cœur qui bat le rappel de ta présence et de ton absence conjuguées, au cœur de ta poitrine.

Écoute-toi et entends-toi, au-delà de tout son, au-delà de toute division, n’arrête rien, ne fige rien, en ce qu’il te semble se dérouler en cet instant. C’est le don que tu t’es fait dès le premier rêve, dès la première forme, que tu as aussi été dans le déroulement de l’illusion du temps, comme de l’espace.

Reconnais-toi, tu es l’Unique, reconnais-toi, tu es l’ensemble des rêves, l’ensemble des soleils, l’ensemble des univers et des multivers, l’ensemble des vies et de tous règnes.

Consume-toi dans l’allégresse et la Joie de ce que tu n’as jamais quitté, de ce qui jamais n’a pu t’être ôté.

Comme cela a été dit,

Amatchi Abba

Brémis Ka

Atounce Ma Kaya

Abba

Brémis Kaya

Telle est la consumation d’Amour, qui ne consume que l’illusion et qui consume toutes les souffrances avec la même célérité et la même intensité pour chaque Abba qui a dit oui à lui-même.

Alors ton cœur dansera la danse de l’Amour, attisant le Feu de la consumation, où que ta vie te porte, où que tes yeux se tournent, où que ta conscience regarde, réjouis-toi.

…Silence…

Laisse ce feu partant de toute part et surtout de ta tête, rejoindre le cœur.

N’observe rien, quels qu’en soient tes ressentis ou tes perceptions, laisse-les être sans toi, car tu n’es même pas cela, cela appartient au rêve et tu es bien plus que la somme de tous les rêves et de tous les mondes, mais tu ne peux te compter, parce que tu es à l’infini de toute forme et de tout monde.

Il va être temps maintenant de te laisser parler, de te laisser exprimer, quelle qu’en soit la manière et la façon, ne réfrène rien de ce qui émane de ton Silence, afin d’entrer en résonance avec chacun qui écoute et entends ton Oui, à la manière dont tu l’exprimes, et de quelque façon que ce soit, tout sera accueilli, avec la même célérité et la même réciprocité.

Alors Abba écoute et résonnera en toi en l’expression de ton oui, de ton vécu, en cet instant comme en tout instant, en ce qu’il peut te sembler encore non suffisamment éclairé et vivant en cet espace et en ce temps.

Il te suffit de le dire pour le voir se consumer de la même façon, avec la même Vérité.

Alors toi qui es aimé, laisse-toi aimer par les autres toi qui t’aiment avec la même intensité.

Ne retiens rien, car l’Amour ne peut rien retenir.

Ainsi est Abba que tu es.

Chacun ici comme partout, t’accueillera au moment de son écoute, de la déclamation d’Abba de ce jour.

Tu n’es pas seul et pourtant tu es tout seul, car il n’y a que toi.

…Silence…

Ne te limite pas, ose, car l’Amour ose tout. Il ne peut se restreindre, il ne peut se cacher, il ne peut se diminuer.

…Silence…

Tout n’est que réjouissance, quoi que tu aies à dire ou même s’il ne te semble n’avoir rien à dire, les lettres d’Abba en feu sont ton propre Feu.

Sœur : Quand je dis Oui…

Bien Aimée,

Sœur: Quand je dis Oui, à me laisser aimer, je ne peux que t’aimer, et me laisser brûler.

Cela est ainsi dorénavant. C’est le Oui à l’Amour, mais tu n’as pas besoin de le spécifier ou de le nommer.

Un simple Oui aujourd’hui suffit à être consumé de l’Amour que tu es, et par l’Amour que tu es.

Qui peut dire, qui veut dire ?

Sœur : Je dis Oui, j’accueille cet Amour de l’Autre qui est en moi, et j’accueille cet Amour qui est moi.

Et le Oui se démultiplie à l’infini de tes présences ici qui ne sont que toi. Malgré toute apparence, il n’y a plus de distance, il n’y a plus de délai, il n’y a plus d’espace qui tienne en ce Oui là et cela tu le vis.

Sœur : Oui, oui, oui. Agapè, Agapè, Agapè. Je dis Oui.

…Silence…

La célébration du Oui est l’Ultime Réjouissance qui contient toutes les autres, en ta reconnaissance finale et initiale.

…Silence…

Ainsi s’achève ce qui n’a jamais commencé.

Ainsi s’achève l’illusion du rêve de la création.

Amatchi Abba en chacun

Atounce Kama Kaya

…Silence…

Ainsi se réalise l’Alliance de Feu.

Je suis Toi, je suis Abba, et je m’incline et honore ta Divine Présence et Absence.

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