Blog (español) : Link   Blog (português) : Link

Groupe Facebook (português) Shantilinaya : Link

Téléchargement (download) :  Audio MP3 + Texte PDF

Entretiens (Figueres) Juillet 2019

BIDI

20 Juillet 2019

Et bien Bidi est avec vous, et il vous salue.

… Salut Bidi … Bonjour Bidi …

J’interviens donc à la suite du Commandeur, pour poursuivre vos interrogations et vos témoignages, et essayer, au travers de nos échanges, au-delà de mes mots, au-delà de toute compréhension, comme je le fais déjà depuis quelques mois, à vingt-trois heures, de vivre en direct le Feu du Cœur Sacré, au travers même des paroles et des échanges.

Alors, qui veut commencer à questionner, à dire, à parler ? Je vous écoute.

Est-ce que c’est le Commandeur qui vous a tous ramollis ?

(Rires)

J’en profite, en attendant, pour saluer tous ceux d’entre vous que je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer directement, en chair et en os diriez-vous, pour vous en tous cas.

Qui ose poser la première question ?

Voix : Alors une première question arrive

Sœur : A quoi correspond le fait de, lorsque je vous entends, d’avoir envie de sauter à pieds joints, dans mon salon ou ailleurs. Contrairement à l’écoute des autres intervenants, l’écoute de Bidi me met dans un état d’excitation extrême.

C’est très simple, c’est une question d’affinité. Souvent, il m’a été demandé pourquoi je parlais fort, c’est justement pour vous traverser, et que vous ne soyez pas figés dans une quelconque compréhension intellectuelle, mais bien plus que vous viviez la réalité de ce que je dis au-delà de tout intellect.

Alors bien sûr, et vous le savez déjà depuis de nombreuses années, certains parmi vous se sont enfouis quand je suis arrivé, parce qu’ils ne pouvaient tolérer l’intensité. Je ne parle ni de justesse, ou de non-justesse, mais c’est une question là-aussi d’affinité, de résonance, et aussi d’une capacité à s’effacer, non pas devant mes mots, mais devant notre présence Une.

Le rôle, la fonction pédagogique de la façon dont j’interviens, depuis ma première éruption dans le scénario bien rodé de l’ascension jusqu’à aujourd’hui, obéit bien sûr à une logique qui n’est celle que de la vérité et de rien d’autre.

Comme je le disais en étant incarné, quelles que soient vos questions, et quelles que soient mes réponses, questions et réponses ne font que passer, et au-delà de laisser une compréhension, laissent effectivement une empreinte vibratoire de notre réunion, marquée par le sceau de l’unité, de la loi de Un comme vous dites, mais aussi de la vérité.

C’est bien au-delà de la compréhension de mes mots ou d’un quelconque volume sonore, même si le volume sonore aide effectivement à vous aider à laisser être traversés par la vérité que vous êtes, et non plus à seulement intercepter par la compréhension de mes mots ce que je dis. Ce qui est important n’est pas seulement ce que je dis, même dans la structure d’une phrase, mais dans ce qui est véhiculé par ma présence et votre présence conjointes.

Je ne peux en quelque sorte vous laisser dans l’état de tiède, soit vous acceptez, soit vous refusez. Mais bien évidemment, l’indifférence par rapport à ce que je dis, dès que vous m’entendez, dès que vous m’écoutez, va bien au-delà des questions et des réponses, mais c’est le jeu de la vie, qui n’a que faire de la personne, qui n’a que faire des circonstances qui vous traversent, et qui imprime quelque part la marque.

La marque de quoi, de la vérité et du temps zéro, vous ayant préparé déjà, lors de mon incarnation, et encore plus depuis 2012, à ce que je disais, quand j’étais incarné comme vous, que mes paroles ne pouvaient échouer. Et je rajouterai aujourd’hui, quelles que soient ces paroles, l’important n’est pas la parole, l’important est le verbe, l’important est ce qui vous traverse, quelle que soit la langue, et quels que soient les discours que vous faites ou que je fais, ils ne sont que des prétextes, fondamentalement, pour vous permettre de vous aider à traverser ce qui est de l’ordre de la personne, et à traverser ce qui est de l’ordre de l’illusion.

Donc effectivement, il y a soit rejet et disparition des personnages, soit acceptation, même si vous n’êtes pas encore libres, car au-delà de mes explications, cela vous fait traverser et vous aide à stabiliser le temps zéro.

C’est comme ça quand j’étais incarné et c’est comme ça quand je m’exprime au travers d’Abba, c’est la même chose.

La finalité ne doit pas être confondue avec les moyens. Les moyens, c’est les questions et les réponses, mais la finalité ne sera jamais la réponse à votre questionnement, mais quelque chose qui agit, je dirais à l’insu de la conscience, pour vous resituer vous-mêmes en la vérité. Je précise, que vous acceptiez ou pas, ne change rien. Que vous m’ayez entendu, rejeté ou accepté, l’effet est exactement le même, au travers de vous et à l’insu de votre conscience, que vous le vouliez ou non.

Tu ne fais que traduire à travers ce que tu nommes excitation une forme d’exaltation de la vérité, comme tu l’exprimes, tu as donc accepté le verbe, au-delà de mes réponses et au-delà des questions.

Il y a bien évidemment de très profondes différences d’aspects, de mots-mêmes, entre mon discours mes mots, ma présence, et les mots par exemple de Ma Ananda Moyi. La même vérité vous est servie par de multiples facettes, et la finalité, que cela ait été dans des enseignements dits structurés, pédagogiques, ou dans ma liberté de ton, de vous permettre justement, sans aucune comparaison, de vous amener au-delà de toute volonté, et au-delà même de la compréhension, à la vérité.

Et cette mission est accomplie, bien sûr. Donc oui, vous êtes nombreux à n’écouter que moi, mais vous êtes tout aussi nombreux à écouter tous les autres sauf moi.

(Rires)

Ça ne change rien. C’est comme ce que j’ai décrété à vingt-trois heures le soir, heure de France, mais aussi au Canada, au Québec, à leur heure à eux, la même chose. C’est une capacité d’entrer en résonance, en fusion et en dissolution de conscience, afin de vivre la vérité nue avec le moins d’efforts, le moins de questions, et je dirais, en quelque sorte, avec une certitude inébranlable.

La puissance des mots, dans leur volume, dans l’aspect parfois abrupt, ne sont là que pour vous réveiller. Les questions et les réponses, comme quand j’étais incarné, vont et viennent. Ce n’est pas la teneur de la question, ni même la teneur de ma réponse qui est importante, c’est le jeu des questions-réponses en lui-même, qui démasque en quelque sorte les zones d’ombre, les zones de résistance, mais aussi pour nombre d’entre vous, une capacité à accueillir la vérité dans ces moments-là, sans aucune question sur vous-mêmes, sans aucune question sur votre positionnement.

Vous vivez à ce moment-là, comme tu l’as exprimé, l’instant présent. Je suis en quelque sorte la musique des sphères appliquée à l’humain, qui vous rapproche à la fois de ce que vous nommez le paradis blanc, le Brahman, mais aussi le Parabrahman, tout cela individuellement et collectivement, que vous m’écoutiez ou pas ne change rien à l’affaire, que vous m’acceptiez ou pas ne change rien à ma présence et à votre présence.

C’est notre présence Une, dans ces réunions, qui crée l’accessibilité toujours plus grande, toujours plus ouverte, si je peux dire, à la vérité, à l’Absolu. Et même si tu n’y es pas encore, comme peut le dire la personne libérée, le fait de réagir et d’accompagner mes mots de cette façon, lève en toi-même les doutes, ce qui est lourd, et comme tu le dis, t’exalte, te soulève et t’excite. Cette excitation n’est pas une excitation de l’ego, mais bien un bouleversement intérieur, lié à la confrontation des mots, du verbe, du silence et de la présence.

Ils sont faits, ces mots, ces réponses, pour traverser la personne, pas seulement pour être compris, pas seulement pour être accepté ou refusé, mais bien plus comme un élément moteur et fondamental pour vivre le temps zéro avec plus d’aisance, avec plus de rapidité et avec plus de simplicité.

Quand je suis venu vous ébranler, pour ceux qui étaient là durant l’année 2012, c’était bien évidemment pour achever, dans tous les sens du terme, le travail des anciens, des étoiles et des archanges, qui a débouché sur le vécu de l’invisible sur terre, que nombre d’entre vous avaient vécu, avec ce que vous avez nommé les peuples de la nature, qui n’était aucunement une finalité, mais un moyen là-aussi, de vous rapprocher si je peux dire, de l’instant zéro et de la vérité.

C’était des prétextes, mais pas une fin en soi, et que cela soit avec les peuples de la nature, que cela soit avec moi ou avec d’autres qui sont survenus et intervenus après, qui ne portent pas une forme, le Paraclet, l’Esprit du Soleil, le Chœur des Anges, Eynolwaden, l’Impersonnel, tout cela vous a habitués à ne pas identifier une forme au travers d’une voix, ni au travers de celui qui canalise, ni au travers d’une entité identifiable.

Ça vous a en quelque sorte facilité la désidentification à toute forme, quelle qu’elle soit, et ceci s’est produit et s’est réalisé, je dirais même indépendamment de votre acquiescement ou de votre refus. Que vous m’ayez entendu parler ou pas ne change rien, et vous êtes d’ailleurs fort nombreux, à l’horaire que j’ai indiqué, à vivre quelque chose que vous ne comprenez pas, que vous dormiez ou pas d’ailleurs, mais ce n’est pas important d’identifier. L’important, c’est de le vivre, pas de savoir d’où ça vient, puisqu’en définitive ça ne vient que de vous, puisqu’il n’y a que vous.

Tous les autres sont des autres vous, et quand vous acceptez cela, il n’y a plus le moindre espace pour la distance, pour la souffrance, pour la séparation, et de moins en moins pour l’illusion.

Est-ce que la réponse te satisfait ?

Sœur : Oui.

Je te remercie.

Sœur : Merci.

Question suivante.

Voix : Elle arrive.

Sœur : Bonjour Bidi.

Bonjour.

Sœur : Je ne t’ai pas écouté depuis 2012, il y a très peu de temps que je commence à écouter, parce qu’en fait, avant j’étais en résistance avec ce côté brutal, on va dire (Rire), mais par contre à vingt-trois heures je t’appelle, je n’ai pas de doute, et en même temps, je n’ai pas la sensation qu’il se passe quelque chose.

Donc est-ce que c’est parce que j’ai eu des résistances jusque là ou c’est le processus qui se met en route, ou …

Arrêtez de confondre le ressenti, la perception avec la réalité. Vous pouvez ressentir ma présence, vous pouvez la voir même, mais si nous ne fusionnons pas en l’Un, ça ne sert à rien.

D’autres parmi vous, ni ne me voient, ni ne me sentent, mais constatent les changements. L’important n’est pas seulement le ressenti ou la perception, qui appartiennent à l’illusion, l’Absolu est imperception, inconscience, et c’est ça qui vous pénètre, que vous me sentiez ou pas, même si vous être très nombreux à me voir, très nombreux à me recevoir, à me sentir, mais ne confondez pas le moment de l’expérience et les résultats.

Nous avons tous tendance à croire que si nous percevons quelque chose, nous le vivons, mais nous savons tous pour autant que la perception passe et que la vie reste.

Donc ne vous fiez pas au fait de sentir ou pas ressentir, mais par contre, toi tu peux répondre à une question, depuis que tu te connectes à moi, que tu ne ressens ni ne perçois, as-tu constaté des changements en toi ?

Sœur : Ce n’est pas flagrant.

Comment ?

Sœur : Ce n’est pas flagrant.

Alors, à persister.

Mais tout ce que vous entreprenez, que ce soit les rendez-vous que j’ai décrétés, que ce soit les Agapè résonances, que ce soit le fait de prendre un frère ou une sœur dans vos bras, de l’écouter, de l’accueillir, tout ça ne sont que des expériences qui passent, vous êtes d’accord ? C’est le résultat qui est important, et comme ce résultat n’est pas nécessairement ni obligatoirement immédiat, vous perdez de vue l’élément causal, vous perdez de vue que ce changement vient d’une cause, et tant mieux.

Ne vous fiez pas uniquement à ce que vous ressentez. Ce que vous ressentez ne fait que passer. Vos perceptions, si elles sont présentes, quelles qu’elles soient, elles-aussi ne font que passer. Vous, vous ne passez jamais. Vous êtes immuables.

Donc arrêtez si vous le voulez bien, de vouloir toujours assimiler le ressenti ou la perception à la vérité. La vérité n’est pas perçue ni ressentie. Elle ne peut être que vécue, et elle est indépendante de toute perception, indépendante de tout ressenti.

Le ressenti et la perception ne concernent que l’interface entre l’éphémère et l’éternel, si vous préférez, votre corps vital. La joie que vous vivez quand vous êtes libres de vous-mêmes, vous n’avez pas obligatoirement des perceptions. Vous avez des frères et des sœurs qui vivent cette joie, et qui ne comprennent rien, ou qui ne ressentent rien, ou qui ne perçoivent rien.

L’important n’est pas le ressenti ni même la perception, l’important est ce qui se déroule au seuil, je dirais, infra conscient, à la jonction de l’inconscient et du subconscient, à la jonction de l’inconscient et du conscient. Cela vous a été expliqué.

Même le corps d’éternité passe, il est pourtant nommé corps d’éternité, mais vous êtes antérieurs à l’éternité. Quand vous évoquez éternité, vous l’opposez, vous le comparez, et c’est logique et normal à l’éphémère. Mais l’éternité n’est pas la vérité, la vérité est l’Absolu et Agapè, l’Amour, qui ne dépend de rien.

Donc arrêtez d’assimiler vos perceptions à la vérité, ce sont des éléments qui peuvent ou pas vous conduire à la vérité, mais qui en définitive ne font que vous traverser. Vous percevez, vous ressentez, après vous ne percevez plus, vous ne ressentez plus, mais que faites-vous du résultat ? Parce que si vous comprenez dans votre tête et dans votre vécu, que tout doit être ressenti et perçu, vous vous mettez le doigt dans la conscience, pour ne pas dire ailleurs.

(Rires)

Vous confondez la cause, la manifestation et le réel. Rien de ce qui est manifesté n’est réel. Vous êtes antérieurs à toutes manifestations. C’est le seul endroit où vous êtes libres, et c’est à l’intérieur de vous, et ça ne dépend d’aucun préalable, ça ne dépend d’aucune conscience, puis que le but est de vous faire vivre et découvrir par vous-mêmes que la conscience est une maladie et pas une évolution de quoi que ce soit.

Comment ce qui est parfait à l’origine pourrait chuter et devrait retrouver la même vérité. C’est quoi ce cinéma ? Ça n’existe que dans la tête, ça n’existe que dans la forme, mais l’Amour n’a que faire de votre forme comme de toute forme. Il est !

Et dans ce monde illusoire et enfermé, cela vous a été expliqué par les anciens, aujourd’hui l’inconnu est vécu.

Mais aucune perception, aucun ressenti, n’est la vérité. La vérité est aperception et a-conscience. Elle est ce que vous êtes en vérité au-delà de toute forme, au-delà de tout rêve, au-delà de tout monde, de toute histoire. C’est immuable. Ce n’est pas une perception, ce n’est pas un ressenti, c’est un vécu. Ça n’a rien à voir.

Et je sais pertinemment que de façon générale, vous êtes encore très nombreux, parmi ce que vous nommez les éveillés, ce qui vibrent, à ne pas vivre encore la vérité, parce que justement, vous êtes arrêtés par vos ressentis et vos perceptions. Vous croyez que c’est la vérité. Non, c’est quelque chose qui passe, c’est un interfaçage, c’est une frange d’interférences, c’est l’endroit où se rencontrent le rêve et la vérité qui se traduit par cet interface que vous percevez et que vous ressentez, mais ce n’est pas la vérité.

Le ressenti et la perception, dès que vous le vivez, quel que soit le ressenti ou la perception, regardez comment c’est récupéré par votre propre mental, qui va établir des comparaisons, des confrontations qui n’ont pas lieu d’être.

Ce que je veux dire par là, c’est que même vos perceptions les plus fines, les plus justes, ne sont pas la vérité puisqu’elles passent. Vous percevez à un moment, vous ne percevez plus à un autre. Vous ressentez à un moment telle énergie, telle présence, telle conscience, mais qui peut dire qu’il va percevoir, dans le canal marial, la présence d’un être de lumière en permanence, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ça n’existe pas.

Ce ne sont que des manifestations et tout ce qui est manifesté, quelle que soit l’échelle de temps apparent, ne fait que passer. Un système solaire apparaît et disparaît. Vos scientifiques vous le disent. Même si ce n’est pas à l’échelle d’une vie humaine, c’est la même chose.

Vous avez d’innombrables traces dans ce cosmos illusoire d’anciennes planètes qui ont explosé, les ceintures d’astéroïdes. Tout ça est inscrit dans l’histoire. Il me semble que les planètes tournent autour des soleils, comme les électrons tournent autour du noyau. Même si un système solaire naît et meurt, on en conclut qu’il ne fait que passer. Ce n’est pas la vérité, c’est le cadre d’expression d’une certaine forme de manifestation.

Il en est de même pour l’être humain, pour la cellule, pour un animal, pour un végétal. Tout ce qui passe n’est pas vrai. Seul ce qui ne passe pas est véritable.

Agapè n’est nulle part ailleurs. Si vous vous laissez arrêter, si vous vous laissez séduire par le ressenti et les perceptions, c’est la même chose qu’en 2012 avec le mental. Vous ne traversez pas, vous figez les choses. Soyez disponibles pour le mouvement, pour tous les mouvements, pour toutes les manifestations, en sachant pertinemment que tout ça ne fait que passer, même sur une autre échelle de temps.

Le temps est une illusion totale, de même que l’espace. Tout ça appartient au rêve, au cauchemar de la conscience, qui croit devoir aller sur un autre monde, qui croit devoir vivre ce qui n’a pas été vécu. Mais vous avez tout vécu, absolument tout, Abba vous l’a dit, et il vous l’a prouvé de toutes les façons possibles.

Tout est écrit, tout a été écrit, et vous ne pouvez pas changer une virgule du contenu du rêve, parce que vous n’irez à ce moment-là, que d’expérience en expérience, de ressenti en ressenti, de perception en perception. Et ça va durer quelques heures, quelques jours, et après vous changerez de ressenti, vous changerez de perception.

Il n’est pas question de remplacer le mental par uniquement le ressenti ou la perception. Il est question de vivre ce qui est vrai, ce qui ne passe jamais. Vous êtes ce qui ne passe jamais. Mais si vous êtes attractés plus que ce qui est nécessaire, et qui a été vécu durant trente années, depuis aussi les noces célestes, le vibral, mais le vibral, vous le voyez bien, les anciens, tout Melchizedeks qu’ils soient, ont eux aussi été abusés par leurs perceptions, leurs visions, ils ont projeté un futur, ils ont projeté une nouvelle race racine, ils ont projeté une nouvelle ère.

Qui dit vrai ? Celui qui vit la vérité. Pas celui qui rêve. Parce que ce qu’il rêve, comme tout rêve, ne fait que passer.

Tous mes mots, toutes mes phrases, toutes mes citations d’aujourd’hui et de quand j’étais incarné, ont pour unique objectif de vous faire traverser tout ça, et pas de vous arrêter aux ressentis, à une perception ou à quoi que ce soit. Ne soyez pas esclaves de vos ressentis et de vos perceptions.

Et je dirais qu’aujourd’hui, il est beaucoup plus facile pour celui qui n’a jamais rien perçu, jamais rien ne ressenti, d’être libre, que tous ceux qui sont encombrés de visions, de perceptions, de ressentis. Le ressenti est adapté à votre personne, est adapté à des circuits communs, ce que vous nommez la couronne ascensionnelle du cœur, par exemple, les portes, les étoiles, mais vous n’êtes rien de tout ça.

Vous le ressentez et vous n’êtes rien de ce que vous ressentez, vous n’êtes rien de ce que vous voyez, vous n’êtes rien de vos visions, et vous n’êtes rien d’un quelconque avenir et d’un quelconque passé.

Comment voulez-vous sortir du rêve ? Comment voulez-vous vous réveiller, vivre la vérité, si vous vous basez uniquement : un, sur votre histoire, ça encore c’est compris pour beaucoup, mais si vous pensez encore que seuls le ressenti et la perception vont vous conduire à la vérité, vous vous trompez, puisque la a-conscience est bien évidemment aperception.

Il n’y a rien, il n’y a personne, il n’y a que vous, non pas vous au travers de votre identité présente, passée ou future, mais vous au-delà de la forme.

Vivre cela, c’est être libéré réellement et concrètement de toutes les histoires, de toutes les perceptions. Ça ne veut pas dire que vous ne percevez plus rien, bien au contraire, mais vous percevez tellement de choses que vous vous en foutez.

Ne soyez pas entraînés par les ressentis, perceptions ou visions. Est-ce qu’une vision est permanente ? Bien évidemment que non. Est-ce qu’une énergie est permanente ? Bien évidemment que non. Est-ce qu’un processus vibral est permanent ? Non, absolument pas. La seule permanence est dans le non-être, dans la aperception et dans la a-conscience, là est la félicité, nulle part ailleurs.

Tout ce qui passe, agréable comme désagréable, se termine toujours par une fin. La vérité n’a pas de fin, ni de début. Elle est. C’est ce que vous êtes.

Donc, comprenez bien que ce qui vous a servi, que ce soit le mental, que ce soit les énergies, que ce soit les vibrations, que ce soit dans un sens plus large la perception ou le ressenti, aujourd’hui sont des obstacles à la vacuité, des obstacles à la plénitude. C’est ce qui arrête, qui fige la conscience et vous empêche de voir que c’est une maladie totale.

Vous n’y pouvez rien. C’est justement quand vous constatez que vous ne pouvez rien sur ce qui est que vous êtes libres, parce que là vous vivez le non-être, la fusion du paradis blanc et de l’Absolu. C’est là où vous vous reconnaissez, pas dans une perception, même la plus juste.

C’est dans le silence qu’est la vérité, dans l’immuabilité, pas dans la manifestation.

La manifestation, quelle qu’elle soit, et là en l’occurrence le ressenti et la perception, sont un mouvement, un déplacement d’équilibre. Ne confondez pas la manifestation avec le résultat. La manifestation ne sera jamais le résultat, c’est une interférence.

De la même façon qu’Abba vous a expliqué avec ses mots, que vous étiez passés d’Agapè résonance à Agapè résonance réseau au Feu du Cœur Sacré, il vous a même détaillé tout le décor, pour que vous vous reconnaissiez peut-être, mais la seule vérité c’est vous. Ce n’est pas le rayonnement inconnu qui est apparu dans le connu. Il permet simplement le réveil, il permet simplement de sortir du rêve et de vérifier que vous n’êtes pas la conscience.

Et si vous n’êtes pas la conscience, vous n’êtes pas plus vos ressentis et vos perceptions, ni vos visions. C’est d’une évidence totale. C’est le seul endroit où vous pouvez vous reconnaître, tout le reste ne fait que passer.

L’univers passera, la création en totalité passera que vous serez toujours là, Vous. Mais pas dans une forme, pas dans un cadre, pas dans une dimension, partout. C’est-à-dire nulle part. Alors essayer de comprendre que partout et nulle part c’est la même chose, comment voulez-vous le comprendre ? Par une perception, par un ressenti, c’est impossible. Uniquement par le vécu. Uniquement par la traversée de toutes ces résonances extérieures.

Ne soyez figés sur rien de ce qui passe, système solaire, jour, nuit, votre vie, la naissance et la mort, en ce monde comme partout.

Je ne vous dis pas de nier vos perceptions, de nier vos ressentis, ni même de les réfuter, mais simplement d’accepter que ce n’est pas quelque chose qui est permanent. C’est quelque chose qui passe, quelle que soit l’échelle de temps. Et il me semble que votre vie, notre vie humaine dure plus longtemps que le ressenti, qui dure quelques secondes ou quelques minutes, et qui change en fonction des circonstances, en fonction de votre cadre de référence mentale, énergétique, et votre cadre de référence même de perception elle-même.

Je vous le répète, ceux qui aujourd’hui ne perçoivent pas et ne ressentent rien, installés dans leur humanité la plus simple qui ne se pose pas de questions d’aucune sorte, mais qui sont pleinement présents à leur vie, quelle que soit leur vie, sont beaucoup plus proches de la vérité que ceux qui sont encore inscrits dans la spiritualité qui est une escroquerie pure et simple.

L’esprit est immuable, il n’a rien à voir avec la conscience. Il y a Un Esprit. Alors on dit, il y a une conscience, oui, dans le premier rêve, dans la première émanation qui est l’émanation finale, moment initial égal moment final. Et vous sortez de tout cycle, de toute perception, de toute forme, de tout monde, de tout agencement, de tout cadre. Vous êtes libres, malgré la présence de ce corps, malgré la présence de ce monde, malgré la présence des pseudo hiérarchies, malgré la présence de toutes les dimensions.

Comment expliquez-vous que tous les frères et les sœurs qui vivent concrètement Agapè, n’aient aucune inquiétude sur quelque devenir que ce soit, sur quelque dimension que ce soit, sur quelque sauveur que ce soit, sur quelque entité que ce soit. Ils le vivent vraiment.

Ça ne veut pas dire qu’ils nient qu’il y ait des vaisseaux, qu’il y ait Marie ou qu’il y ait Bouddha ou qu’il y ait tous ces êtres. Mais ils sont eux-mêmes, ils se sont reconnus. Ce n’est pas la perception qui leur a permis de se reconnaître, ni le ressenti, ni le mental, ni les émotions, mais le silence.

Vous avez eu voilà des années la danse du silence. Tout a été développé sur le silence, sur l’humilité. Acceptez de n’être rien du tout, et vous serez tout et rien, et vous serez véritables.

Est-ce que vous croyez que le rien perçoit une forme, perçoit une énergie, perçoit une conscience ? Vous êtes innombrables à vous approcher au-delà du paradis blanc, de cette noirceur qui n’est pas de l’ombre, mais qui est à l’origine de la lumière, à l’origine de la vie. C’est l’Amour, c’est Agapè, c’est ce qui est partout.

Mais Agapè ce n’est pas seulement ressentir la respiration du cœur, c’est avant tout un état de lucidité, où vous vous êtes reconnus, indépendamment de votre identité, de votre histoire, comme de toute histoire et de toute identité. Vous n’êtes plus soumis à une forme, ni à une dimension, ni même à ce monde. Vous êtes tous les mondes, vous êtes tous les rêves, sans aucune exception, que vous l’acceptiez ou pas ne change rien. C’est trop tard, vous avez été traversés.

C’est comme ça à chacune de mes interventions. Vous êtes dans le temps de la vérité, vous n’êtes pas dans les temps du ressenti ou de la perception, qui vous ont pourtant tant aidés, vous êtes dans le temps de la vérité qui a été nommée nue, de la conscience nue, de l’Amour nu, qui ne dépend de rien.

La a-conscience n’est pas une perception, c’est impossible. C’est un vécu indicible. C’est le seul endroit où vous êtes complets. C’est le seul moment où vous vous retrouvez complètement. Ce n’est ni un ressenti, ni une perception, ni une énergie, ni une vibration, même s’il existe des témoins vibraux, qui vous ont été expliqués.

Mais personne n’aurait l’idée de dire : je suis ma couronne ascensionnelle, quand même ! Personne n’aurait l’idée de dire : je suis mes ailes, où même aujourd’hui de dire : je suis mon corps d’éternité !

Découvrir la vérité à tous les niveaux, c’est être rien. Ce n’est pas revendiquer une posture, un rôle, une fonction, ce n’est pas ressentir, ce n’est pas percevoir, c’est rester tranquille, immobile, en silence, accueillir, accepter, être fainéant. C’est accepter de voir l’être sensible, qui perçoit lui. De laisser la place à ce qui ne perçoit pas, à ce qui ne ressent pas, et qui pourtant ne peut que vous contenter, et qui vous réveille vraiment.

Ne restez pas figés sur rien de ce qui passe. Un amour humain ? Il passe, même s’il dure toute la vie, c’est fini à la mort, que vous le vouliez ou pas. Et quand vous êtes vieux, vous laissez bien vos enfants. Vous dites c’est normal, c’est la logique. Mais tout ça, ce ne sont que des jeux de rôles, des fonctions, des occupations, et tout ça passe.

Tout ce qui passe ne peut pas être véritable. La vérité ne peut pas passer. Elle est immuable.

Bien sûr, nous parlons et vous parlez du temps zéro, de l’instant présent, mais comment voulez-vous vivre l’instant présent, si vous avez des émotions, ça vous le savez. Comment voulez-vous vivre l’instant présent si votre mental tourne sans arrêt ?

Je rajouterai aujourd’hui, comment voulez-vous vivre l’instant présent, au travers de quelques ressentis, ou de quelques perceptions que ce soit ? Ce n’est pas vrai, c’est impossible.

Vous avez des frères et des sœurs qui vivent l’instant présent, qui n’ont jamais été attirés par la spiritualité, par l’énergie, par la recherche, et qui témoignent de la vérité, et quand vous les interrogez sur ce qu’ils ressentent, ils ne ressentent rien, ils sont libres de tout ressenti.

Et pourtant, ils sont humains, totalement humains, totalement simples.

Tout ce qui passe n’est pas réel; tout ce qui apparaît et disparaît n’est pas plus réel. Alors bien sûr l’ego spirituel a conçu le karma, imposé par les archontes, pour dire que vous ferez mieux la prochaine fois, ou que vous payez ce que vous avez fait.

Mais rendez-vous compte, vous êtes la vérité. Comment la vérité pourrait être altérée, par quelque bien ou quelque mal, par quelque manifestation que ce soit.

Que vous acceptiez mes mots ou que vous les refusiez, ça n’a aucune importance. Vous êtes suffisamment nombreux sur la terre à être véritables, regardez les témoignages, écoutez-les, lisez-les. Est-ce que vous croyez qu’il y aurait autant de fous ou de farfelus qui auraient le même délire en même temps ? Non, ils sont véritables.

Ce qui est fou, c’est la conscience, ce n’est pas Agapè. Ce qui est une distorsion, c’est la perception, pas Agapè.

Alors bien sûr que c’est important de se raccrocher, pour être guidés au début, à des perceptions, mais je vous le répète, vous avec des frères et des sœurs qui n’ont passé ou ressenti aucune énergie, aucune ouverture de chakra, aucune vibration, et qui du jour au lendemain sont libres.

Vous ne pouvez pas les comprendre. Vous ne pouvez pas les suivre. Vous ne pouvez qu’éventuellement résonner à ce qu’ils sont, pas à ce qu’ils disent, pas à ce qu’ils ont vécu.

Il faut réellement vous désencombrer de tout ce qui vous a été utile jusqu’à aujourd’hui, devient totalement inutile face à la vérité. La progression, la transformation, concernent la personne, pas la vérité. Alors bien sûr que tout est fait sur ce monde, dans ce monde, par la société, par les relations de quelque nature que ce soit, à vous emmener dans une appréciation, un feeling, un ressenti, une perception, qui correspondent à l’instant. Mais ce n’est pas l’instant présent.

La vérité de l’instant présent n’a que faire d’une quelconque entité, même la plus prestigieuse. Il est lui-même. Celui qui est vrai est lui-même, il sait que toute la totalité du manifesté provient réellement de ce qu’il est, par sa présence en ce monde, par son abandon, par son sacrifice. Il vit la liberté, le sourire, la joie nue, la légèreté.

Mais vous voyez bien vous-mêmes que dans les moments où arrivent des perceptions en grand nombre, ça ne vous apporte plus rien, ce n’est fait que pour vous distraire. Ça vous a permis de vous accrocher à des concepts, à des choses qui passaient, qui permettaient en quelque sorte d’élaguer le terrain, de tracer une pseudo route plus facile.

La vérité ne peut pas être perçue. Elle ne peut pas être ressentie comme une énergie ou une vibration. Elle ne peut être que vécue. Nous avons insisté en vous répétant sans arrêt que le vécu était la compréhension. Nous n’avons jamais dit que le ressenti ou la perception était la vérité, à aucun moment.

Et comme je l’ai dit et je le répète, vous avez suffisamment de frères et sœurs qui vivent la vérité aujourd’hui. De mon temps, incarné, j’étais tout seul. Aujourd’hui, vous êtes très nombreux. Il vous suffit de rencontrer une fois un frère ou une sœur qui vit Agapè, pour apprécier, non pas une énergie ou un ressenti, même s’il est réel, dans l’instant, mais surtout pour vous mettre en présence du temps zéro.

Le temps zéro n’est pas un discours, n’est pas une forme. La meilleure définition c’est le moment présent, rien d’autre.

Vous ne pouvez que constater que tout le reste passe, vos amours, votre vie, les jours, les nuits, les rêves, votre profession, votre métier, l’école, la maladie. Ce sont des évènements. Vous n’êtes aucun évènement, parce que vous êtes justement la source de tous les évènements, ici comme partout.

Ce n’est pas pour rien que nous avons employé des expressions comme le cœur du cœur, le point zéro. Ce n’est pas pour rien que nous vous avons, pas moi en tous cas, mais les anciens, raconté l’histoire de la terre. Ce n’était pas pour adhérer à l’histoire, c’était pour retrouver le fil de l’origine, du premier souffle, de la première maladie, c’est-à-dire de la première conscience. C’est tout.

Ne soyez soumis à rien, ni à personne. Vous êtes votre propre autorité, vous êtes votre propre vérité. Tout ce qui passe n’est pas vrai. Tout ce qui apparaît disparaît.

La vérité n’apparaît pas, elle a toujours été là, tous ceux qui le vivent vous le disent. Simplement ils l’avaient oubliée.

Tout ce qui est dehors, de ce monde ou d’ailleurs, est illusoire. Seul ce que vous ne pouvez pas voir, qui est de partout et de nulle part, mais dans ce corps, dans ce sac de viande, dans ce temple sacré, est quand même localisé au centre du cœur.

Le centre du cœur, comme le moyeu de la roue, ne bouge pas, mais permet à la roue de tourner. Vous n’êtes pas la roue qui tourne, vous êtes le moyeu qui a permis à la roue de tourner, et ce dans chaque corps, dans chaque forme et dans chaque monde.

Vous êtes ce qui a permis que tout passe, l’émanation du rêve, la manifestation elle-même, la conscience elle-même. Je ne peux pas vous le prouver, je ne peux pas vous le démontrer, mais vous pouvez le vivre. Mais pour ça, il ne faut rien mettre au-devant de vous, ni demande, ni espoir, ni désespoir, ni émotion, ni concept, ni mental, ni même la perception, quelle qu’elle soit.

Vous avez pourtant d’innombrables frères et sœurs, qui aujourd’hui vivent la vérité, sans savoir d’où elle est venue, comment elle est survenue, comment elle est apparue, ou en fait comment ils se sont retrouvés.

Quand nous vous disons que vous ne pouvez que vous Re-Connaître, regardez les témoignages, lisez-les, écoutez-les, échangez avec les frères et les sœurs qui sont libres. Vous voyez bien qu’ils sont terriblement humains, terriblement simples, ils traversent tous les ressentis, toutes les expériences, comme ce qu’elles sont : des choses qui passent. Rien d’autre.

Et vous, vous croyez d’une façon générale, et nous l’avons tous cru incarnés, même moi quand j’étais jeune, quand nous nous saisissons de quelque chose qui passe, nous ne libérons rien, nous en faisons une mémoire, quelque chose de figé, et nous voulons le revivre dans le présent.

Mais ce n’est pas comme ça que vous vous rendez disponibles pour la vérité, au contraire, vous vous en éloignez. La vérité elle est là, dans vous, c’est d’ailleurs ce que vous êtes. Ça ne vous empêche pas de vivre votre vie, mais comme ça a été dit, vous devenez la vie, qui accompagne votre vie. Et votre vie ne peut être que perfection dans tout ce qu’il se déroule.

Ceux qui vivent cette liberté le savent, ils le vivent chaque jour, quoi qu’il se déroule, cela se déroule, avec ou sans eux, mais ils savent que ce n’est pas eux. C’est une grande liberté, un grand sourire, et une telle reconnaissance, elle est totale et entière.

Comment voulez-vous vous reconnaître, à travers une vision, quelle qu’elle soit ? Comment voulez-vous vous reconnaître à travers un ressenti ou une perception, puisque c’est ça qui vous fige.

De la même façon que le mental vous avait figé, que vous ne le voyiez pas à l’époque, pour la plupart, aujourd’hui qui peut dire qu’il ne voit pas son propre mental, même s’il n’en est pas libéré ? Il en sera de même, très vite, pour ce que vous nommez ressenti et perception. Ce sont des éléments qui passent. Vous n’êtes rien de ce qui se passe et vous n’êtes rien de ce qui passe.

Je ne peux pas vous le prouver, mais vous pouvez vous le prouver à vous-mêmes, très vite, instantanément.

Comprenez bien qu’au-delà des histoires, des blessures, des mémoires, des habitudes, certains d’entre vous aujourd’hui sont littéralement figés dans la découverte d’eux-mêmes, par les ressentis, les perceptions et les visions, par la conscience elle-même.

Nous vous l’avons toujours dit, même avant moi, les anciens vous l’ont dit, la conscience est vibration. Mais vous êtes l’immuabilité du temps zéro. Vous êtes toutes les manifestations, et pourtant dans le même temps, vous n’en êtes aucune, dès l’instant où vous vivez la vérité.

Autre question.

Voix : Une question qui arrive.

Frère : Bonjour Bidi. Bon, alors, je ne parviens pas à me dé-préoccuper de mon avenir matériel, et voilà.

Ça veut dire que tu crois encore en ta personne. Ça veut dire que quelque part, il y a des peurs, tu le dis toi-même. Il n’y a aucun espace de solutionnement à partir de ce point de vue. Croire qu’avec ta personne, tu vas pouvoir régler ça, est une illusion. Il n’y a justement qu’en lâchant la personne que tu pourras en rire.

Tout ce que tu crois pouvoir tenir te tient, l’avenir aussi. Ça veut dire que quelque part, tu es encore dans une perspective linéaire, croyant venir d’un passé et allant vers un futur.

Bien évidemment, comme les perceptions et le ressenti, ce comportement que tu ne peux pas dépasser, te fige littéralement. Alors ne cherche pas à te débarrasser d’un comportement quel qu’il soit, mais débarrasse-toi de toi-même surtout. Tu adhères encore au personnage, tu adhères quelque part à ton propre scénario, mais il n’est plus temps aujourd’hui d’un quelconque travail dit personnel, qui est voué à l’échec. Vous ne faites que le constater.

Accepte que tu es la vérité, et plus rien de ce qui passe ni aucun lendemain ne pourra t’affecter. C’est que quelque part, et de manière flagrante, tu crois encore être une personne, tu crois encore être ce corps, être cette vie, et effectivement cela te plombe. Plomber, ça veut dire être lourd. Plomber, ça veut dire ne pas accepter la légèreté. Mais la légèreté, elle n’est pas demain selon ta sécurité. Je le répète, elle est uniquement dans l’instant.

Alors, peu importe les causes, peu importe les raisons, tout cela n’est pas vrai. Tu n’as rien d’autre à faire que de dire toi-même, ce n’est pas vrai. Celui qui est Agapè ne connaît pas demain, ne peut pas avoir la moindre appréhension de demain, quoi qu’il arrive.

Tu vois quand même qu’il existe une certaine distance, entre un positionnement personnel, et un positionnement de la permanence de l’être et du non-être, où la vie est fluide, la vie est facile. Elle est inscrite en totalité dans l’instant présent.

Tu ne peux pas être aujourd’hui en train de penser à demain, et vivre l’instant présent. Tu ne peux pas être libre en acceptant le vécu de la personne.

Je n’ai pas de solution à te proposer autre que de te dire : oublie-toi un peu. Je t’ai parlé de légèreté ou de densité, c’est exactement cela, une invitation à être plus léger, une invitation à t’immerger dans la plénitude de l’instant. Tu n’as pas besoin de méditer pour ça, tu n’as pas besoin de prier ou de demander, tu Es la solution, réellement et concrètement, de manière véridique.

Aujourd’hui vous le vérifiez tous, si vous vous appuyez sur l’énergie, sur la vibration, sur des discours, si vous vous appuyez sur des ressentis ou des perceptions, et bien vous ne pouvez que constater que vous n’êtes pas libres. Alors que ceux qui ne s’appuient plus sur les perceptions, les ressentis, même s’ils sont présents, sont totalement disponibles pour l’instant. Ceux-là sont libres.

Tu ne peux pas être demain et aujourd’hui. Ça ne sert à rien de te rebeller contre ton personnage, ça ne sert à rien de le maltraiter. Accepte que tu n’es rien de tout cela, que tu es la joie nue, que tu es la félicité, chose que n’atteindra jamais ton personnage, jamais ta personne. A ce moment-là, tu ne peux être qu’authentique, même si tu ne le vis pas, parce que c’est la seule chose véritable et vraie, et tu ne peux que le vivre.

Ne donne pas plus de poids à ce qui a déjà une certaine densité, mais accorde plus de temps et plus d’espace à ce qui est léger. Je veux dire par là que tu regardes encore beaucoup trop ce qui est lourd.

Comment voulez-vous vivre la liberté et la vérité si vous regardez toujours ce qui ne va pas, dans le monde ou en vous ? Ce à quoi vous prêtez attention se renforce. Ce à quoi vous vous opposez se maintient. Ça a été expliqué dans tous les sens possibles, c’est le principe de l’acceptation.

Accepte cette peur, accepte que c’est le jeu normal de la conscience, ça te permettra de vivre que tu n’es pas la conscience, ni cette forme, ni ce corps, ni ce monde, ni aucun monde. Là est la joie, elle n’est pas dans la poursuite d’un objectif, et encore moins dans le besoin de se soulager de quoi que ce soit, parce que vous ne faites que maintenir le jeu, de rôle, d’illusion, surtout maintenant.

Abba vous l’a répété pendant des mois, le temps zéro est accessible pour tous. Vous n’avez pas d’effort à faire, bien au contraire. Vous avez à ne plus accorder le moindre crédit à ce qui s’écoule, à ce qui passe, à ce qui est lourd.

Je crois que le Commandeur l’avait dit, comment voulez-vous aller bien, si vous ne faites que regarder ce qui va mal ? C’est impossible. On a bien dit d’arrêter de vous regarder le nombril, se regarder le nombril et se regarder le cœur, ce n’est pas vraiment la même chose. Dans un cas, il y a souffrance, le personnage étriqué dans sa vie, heureuse ou malheureuse, et dans l’autre il y a la vérité.

C’est l’un ou l’autre. Et le jeu de la scène de théâtre que vous nommez ascension, libération ou je ne sais quoi, n’est là que pour ça. Ça se passe maintenant, ça ne se passe pas demain, ça ne s’est pas passé hier. Ça se passe de suite, si tu l’acceptes.

Mais ne nourrissez plus ce qui va mal, ne regardez plus ce qui va mal, ce n’est pas un déni, ni une réfutation, c’est accepter de nourrir la vérité plutôt que l’illusion. Si vous nourrissez la vérité, même sans la vivre, même sans la connaître, vous ne pourrez que la vivre et la reconnaître.

Personne ne peut échapper à ça, par la densité, par l’attention que vous accordez au personnage que vous jouez, vous vous piégez vous-mêmes. Vous vous mettez vous-mêmes en souffrance. Il n’y a aucun coupable, il n’y a aucun bourreau et il n’y a aucune victime. Il n’y a que vous avec vous-mêmes, totalement et entièrement.

Et quand je dis vous-mêmes, je ne parle pas de votre forme, je ne parle pas de votre vie, je parle de La Vie.

Rappelez-vous, et vous allez tous le vérifier, tout ce à quoi vous vous opposez, ne peut que se renforcer. Le temps zéro implique nécessairement, quand il est présent, même si vous ne le vivez pas, que tout ce qui est référence au linéaire, tout ce qui était logique, d’action-réaction, ne peut plus se maintenir.

Encore une fois, action-réaction, ou action de grâce. C’est vous qui décidez, vraiment. Mais si vous accordez du crédit à une peur, à une émotion, à une histoire, vous créez cela, vous créez des murs, et après vous vous étonnez de ne pas vivre la vérité.

La vérité n’a que faire de vos peurs, de vos bobos, de votre vie, de vos histoires. Tout n’est que prétexte, aujourd’hui, pour vous rendre à cette liberté que vous êtes. Mais si vous donnez du poids au rêve, vous restez un fantôme, qui croit être soumis aux conditions, aux émotions, à demain. La vérité n’est pas demain, donc c’est faux.

Toute la peur que tu manifestes dans le présent n’est que liée aux habitudes, aux mémoires, ou aux projections, à rien d’autre. Et tu as toutes les capacités, comme n’importe qui, de le constater et de le vivre. Il n’y a aucune différence, ça a été dit et redit. Le saint comme l’assassin ne font que jouer des rôles, auxquels vous avez attribué des valeurs, selon des lois d’action-réaction, selon la justice.

Comment voulez-vous être justes dans ce qui est totalement injuste, de vous croire ce corps, cette vie, d’avoir des enfants, d’avoir des parents, d’avoir un toit, où est la liberté là-dedans. Réfléchissez deux minutes, mais réfléchissez vraiment. La liberté est un don, et le don est le même pour chacun, pour chaque rêveur.

Pourquoi nous insistons tant sur la différence entre le vécu de l’Amour et de la souffrance ? Parce que vous ne pourrez que le voir en vous comme partout autour de vous. Celui qui est libre, peut perdre son corps, peut perdre ce monde, il demeure libre. Il ne dépend pas des circonstances, il ne dépend de rien de ce qui est manifesté, il accepte pourtant la manifestation.

Rappelle-toi, tout ce à quoi tu crois à juste titre devoir t’opposer, ou devoir en tous cas comprendre, ne peut que se renforcer. Ça peut disparaître de tes préoccupations mentales, de tes émotions, mais ça ne disparaît pas de ton corps, au contraire, ce sont des vases communicants et quand tu es dans ces vases communicants, tu as l’impression qu’en vidant un niveau, tu libères tous les niveaux, il n’y a rien de plus faux. Quand tu vides un niveau, ça va sur un autre niveau.

C’est ça la loi d’action-réaction, rien à voir avec l’action de grâce. Vous ne voyez pas encore de manière tout-à-fait profonde, le rôle que vous jouez. Vous confondez le rôle avec la vérité. L’acteur qui joue un rôle, quand il sort du théâtre, de la scène, ou du jeu, comme dirait Abba, vidéo, il comprend que c’était un jeu, que c’était un rôle. Vous acceptez encore d’être le rôle ou le jeu.

Il n’y a rien de véritable dans ce qui passe. La seule véritable sécurité est la vérité, pas une sécurité illusoire de votre corps ou de ce monde. Tous les mystiques vous l’ont déclamé, cette soif d’Amour doit être plus forte que tout. Vous devez avoir soif de vérité, pas de manifestation, pas de perception. Vous devez avoir soif d’Absolu, vous tendre vers cet inconnu, totalement, et les grâces pleuvront.

Si les grâces ne pleuvent pas, c’est que vous tenez à vous dans le rôle, vous tenez au personnage, vous tenez à l’histoire, vous tenez au plaisir, au désir. Tous ces bonheurs-là ne sont pas véritables. Tout désir a besoin d’être reproduit, d’être re-contenté, à quelque niveau que ce soit, vous le savez, que ce soit un plaisir alimentaire, un plaisir affectif, un plaisir sexuel. Le plaisir d’Agapè n’a rien à voir avec ça, il est satisfaction permanente, pérenne, qui jamais ne fluctue, quel que soit ce qu’il se déroule.

Vous ne pouvez pas maintenir le personnage, prétendre changer le personnage et être véritables. C’est un leurre total qu’ont entretenu, à dessein, tout ce que vous nommez le subtil. Les énergies, le karma, l’invisible, n’ont fait en définitive que répondre à vos sollicitations et à vos propres rêves au sein du rêve.

Vivre l’état véritable met fin à tout ce qui est de l’ordre de la personne. La personne ne va pas disparaître, mais tout désir, toute pulsion, de quelque nature qu’elle soit, est remplacée en Agapè par le contentement. Vous êtes contents de tout.

Alors bien sûr, du point de vue de l’ego, ça peut sembler une fanfaronnade, une illusion. Du point de vue de l’ego, ça sera toujours faux et pourtant c’est la vérité ineffable que vivent des millions de frères et sœurs. Ils n’ont pas plus de capacité que chacun de vous, ils n’ont pas plus de potentiel que chacun de vous, ils ne sont pas en avance, c’est les mêmes, c’est vous.

Alors à quoi préférez-vous, si vous avez besoin d’identification à quoi que ce soit, vous préférez votre personnage qui a peur de demain ou qui souffre de ses mémoires, ou vous préférez être le fer qui vit Agapè ? A vous de voir.

Comme vous dites en langage populaire, sincèrement, il n’y a pas photo. C’est incomparable, ce n’est aucunement superposable. Et il n’y a pas de distance pour être comme cela, c’est vous qui êtes distants par rapport à la vérité.

Acceptez les choses comme elles sont, ne les jugez pas, ne les condamnez pas, et traversez-les.

Vous êtes la clef. Acceptez qu’il n’y a rien d’autre que vous, mais qu’est-ce que vous définissez comme vous ? Le personnage, l’identité qui passe ou la vérité immuable ? Et je parle bien de décision, de votre personne, de votre conscience elle-même, ce n’est pas un choix, c’est un acte à poser.

Saisissez-vous la différence entre avoir le choix ou poser un acte ? Le choix est le résultat d’une hésitation, d’une comparaison. L’action de grâce est la logique de la lumière, qui n’a rien à voir avec la moindre prétention d’une forme quelle qu’elle soit, qui n’a rien à voir, même si elle est présente de partout en ce monde, sans cela il n’y aurait aucune vie, aucune manifestation possible, elle a toujours été là.

Vous êtes ce qui a toujours été là, pas dans cette forme qui passe, même pas dans votre a-conscience, mais dans ce que j’ai nommé le Je éternel, ou comme Abba dit, le Je Absolu, c’est la même chose.

Encore une fois, ce n’est pas un choix, c’est un acte que vous posez en votre intimité ou que vous n’avez pas posé, tout simplement. Mais vous ne pouvez pas négocier avec ça. Si inconsciemment, ou subconsciemment vous vous dites : Ok, j’accepte si …, c’est fini, pour cette fois-ci, vous avez loupé l’occasion.

L’Amour est une reddition sans condition du personnage, de l’histoire, des attachements, des liens, de tout. Mais je ne dis pas par-là, ne comprenez pas de travers, qu’il vous faille couper les liens avec les parents, les enfants, la famille, la profession, c’est dans la situation où vous êtes, précisément dans ce que vous vivez, au sein de l’illusion, qu’est enfouie la vérité.

Laissez-la être.

Il ne vous est jamais demandé par la lumière de renoncer à votre vie, même dans le sacrifice, mais simplement de renoncer à vos prétentions, quelles qu’elles soient. C’est vous aujourd’hui qui mettez une distance, quand vous dites : je ne le vis pas ou je le vis par moments. C’est vous qui vous privez de liberté. Aucune circonstance de ce monde, même la torture, ne peut vous priver de la liberté que vous êtes.

Rien de ce monde, rien d’aucun monde ne peut vous empêcher de vivre la vérité, si ce n’est ce que vous croyez sur vous-mêmes, si ce n’est les limites que vous vous imposez en croyant être une histoire. Tout revient à vous, absolument tout.

Et rappelez-vous cette phrase que Abba a redite, et que j’ai dite quand j’étais incarné : La recherche de la vérité va mettre fin à ton monde, ce qui veut dire que la vérité n’est pas présente dans ce monde. Elle est seulement présente à un endroit, en un espace donné, qui est ici et maintenant, hic et nunc comme dirait l’archange.

Tout le reste passe, tout le reste n’est pas véridique, tout le reste vous emmène ailleurs qu’en la vérité, tout le reste vous détourne, vous obstrue, vous encombre. Ce n’est pas pour rien si nous avons parlé au départ d’Amour nu, de joie nue et de conscience nue. Ce ne sont pas des mots qui sont utilisés même si c’est du décor, uniquement pour faire joli. Quelque part, ils ont une résonance au-delà de la compréhension, et au-delà même du sens commun du mot, pour vous rapprocher toujours plus là-aussi, du temps zéro.

Je parle beaucoup. Y a-t-il d’autres questions ?

Voix : Il est sept heures et demie passé.

Alors il est temps d’arrêter de parler. Je vous remercie d’avoir été présents, et Bidi vous dit à ce soir, comme d’habitude. A bientôt.

… A ce soir Bidi, merci … A ce soir … A ce soir Bidi, merci …

NOUS SUIVRE

Tous droits réservés 2019 © Apothéose.live

Politique de confidentialité