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ABBA AGAPÉ 2

20 Janvier 2019

Bien-aimés Abbas, nous nous réinstallons au cœur du cœur, là où l’évidence du sourire et du rire nous emporte en l’ultime vérité de l’Amour nu. Célébration Agapè.

Silence

Ainsi que vous l’avez exprimé, ressenti et perçu, le rire est le propre de l’Amour. Dès l’instant où vous avez accueilli la totalité de ce qui est présent et se présente à vous, il n’en résulte que le sourire et le rire, celui de l’Amour retrouvé et célébré. Cela se produit maintenant et cela se produit d’instant en instant pour chacun, avec la même intensité et la même véracité, nous démontrant, par la preuve et le rire, qu’il n’y a qu’une conscience et qu’il n’y a qu’une Vie.

Alors, en cet état véritable, nous allons poursuivre cette célébration.

Bien-aimés, qui parmi vous, au sein de cette assemblée, souhaite questionner, témoigner ou interroger?

Vous avez donc parole et Verbe à disposition. En quelque mot et quelque expression que vous employiez, comme vous l’avez constaté, et même au sein du silence, la conséquence en est inéluctable.

L’installation du paradis blanc, par son essence et par son parfum, vient vous dévoiler et laver vos robes en le paradis blanc. Ainsi, vous vous appelez vous-mêmes à votre propre restitution, là où rien d’autre que le rire n’est nécessaire ni même utile.

Telle est la vérité, d’une simplicité confondante, vous amenant à cette liberté d’être depuis le non-être, là où aucune barrière ne peut s’interposer entre les cœurs, chantant à l’unisson le chant de la résurrection.

L’évidence d’Agapè vous transporte en l’allégresse et chaque mot porte le Verbe, même si ces mots peuvent vous sembler inadaptés ou refléter quelque colère ou quelque incompréhension. Le rire met fin à tout cela. Il en est de même pour chacun. Qu’il l’ait reconnu ou vu, ou vécu, ou que cela soit encore inconnu, ne fait pas de différence.

L’inéluctabilité de la Lumière, de l’Amour, se fait jour de manière de plus en plus concrète, pendant que descend la nuit de ce monde, mettant fin à ce qui passait, afin que plus jamais rien ne puisse passer et que tout demeure en la félicité et en la paix suprême, celle où rien ne fait défaut, quelles que soient les privations de ce monde ou quelles que soient ses abondances. L’Amour se rit de cela, ainsi vous souriez à la joie ineffable de la vérité, à la joie ineffable de la liberté.

Alors célébration, en le silence de vos mots.

Agapè en paix en chacun.

Agapè en chaque élément, conduisant à l’éther primordial de la célébration perpétuelle de la Vie, en toute expérience de création, ayant accompagné l’exubérance de l’Absolu dans sa manifestation d’Amour, dépassant et dévoilant toute apparence, mettant fin à la souffrance ainsi qu’à l’ignorance.

Et cela se vit, et cela est.

Qui souhaite questionner ou témoigner ? Et si toutefois vous restez en silence, alors je continuerai à laisser les mots, accompagnés du Verbe, enrober et pénétrer votre présence, afin que la danse soit sourire, afin que la danse vous montre la rondeur de l’Amour, afin que la danse devienne légèreté et devienne harmonie.

C’est en cette communion et en cette harmonie que se déroule en ce jour cette célébration. La fusion en l’éther primordial met fin à tout cadre comme à tout repère, parce que l’Amour n’a pas besoin de repère, parce que la joie n’a pas besoin de cause, ni d’objet ni de sujet. Ainsi s’installe de façon libre l’intelligence de la Lumière, résonance christique, abolissant les ultimes privilèges de la prédation qui n’ont eu qu’un temps. Le rire met fin à la prédation, le rire met fin au pouvoir, le rire met fin à l’illusion, car aucun rire ne peut se perdre en la vérité de l’Amour.

Cela est maintenant. La célébration perpétuelle de l’Amour et de la Joie remplira chaque parcelle de ce qui est vu, vécu, ressenti et perçu, et même au sein de l’absence de perception, au sein de ce que vous pourriez nommer l’absence de vécu ou l’impression de ne pas y être, va vous monter par le rire que vous y êtes et que vous y avez toujours été.

Silence

Alors, le temps capitule devant votre intensité et devant votre silence, transcendant le temps, mettant fin à la distance, et mettant fin à ce qui n’a jamais en réalité commencé et qui, en réalité, ne finira jamais. Là est l’unique vérité, elle est absolue, elle est irrémédiable, et elle est permanence en même temps que l’impermanence de l’infini, comme de tout fini, et présent.

Mes mots ne sont là que pour supporter le Verbe, n’y voyez aucun sens ni aucune direction, car ils partent en tous sens et en toutes directions. Il n’y a ni périphérie, ni centre, car cela est un.

Sœur: Je voudrais..

Alors, bien-aimée, je t’écoute.

Sœur: Alors, ce que je voudrais dire, c’est que je sens un grand changement par rapport à la perception et le vécu. Avant, je percevais, mais aujourd’hui, je suis dans cette perception..

Tu deviens toi-même la perception, bien sûr, au-delà de la personne.

Même sœur: Et il y a vraiment un espace qui m’était inaccessible, peut-être que je pensais, et qui s’ouvre.

Cela met fin au cadre, tu traduis en ces mots la fusion des éthers, la réunion des quatre éléments en la même danse. La tête a rejoint le cœur, le cœur a rejoint la tête, pour faire le miracle d’une seule chose. Le lemniscate en sa forme infinie déploie le rire et déploie cette lucidité nouvelle, cette clarté nouvelle où simplement il n’y a rien à voir, mais bien à vivre.

Cela semble nouveau, cela semble inouï ou paradoxal. Et ce n’est que la simple vérité de l’Amour, là où il n’y a plus de réticence, là où il n’y a plus d’habitude, là où il n’y a plus de référence, ni aucun point d’appui, parce que l’Amour n’a besoin d’aucun appui, même s’il existe d’innombrables supports de manifestation, au sein des mots, au sein du silence, au sein de la création de quelque nature qu’elle soit.

Tu as rejoint, avec évidence, ce qui fut nommée ultime présence ou Shantinilaya, et cette ultime présence elle-même n’est pas dupe de ce qu’elle est en vérité. Alors, cela ouvre à l’espace infini où aucune limite ni aucun sens ne peut être choisi. Car l’Amour ne peut pas être un choix, il est une reddition sans condition de toute volonté personnelle comme de toute volonté de quelque forme ou dimension que ce soit. Et ce que vous exprimez, ce que tu exprimes, n’est que ce qui émerge en l’apparence et la manifestation de la solidité du temple intérieur.

Ainsi, là où il n’y a plus de sens ni de direction, là où il n’y a plus de questions ni de réponse autre que celle du rire, alors tu es la Voie, la Vérité et la Vie, parce que tu as accueilli ton enfant, comme tu as laissé venir tous les enfants à toi. Alors, non seulement toi et ton père êtes un et tu vois qu’il n’y a qu’un, ce que tu es en vérité, en toute manifestation comme en tout monde, te permettant de relier et de libérer cette filiation naturelle du père au fils, par le liant de la mère, par le liant de l’Amour qui n’est que résonance de liberté.

Oui. Alors, il y a à la fois effectivement paradoxe apparent, découverte et stupeur, sans aucune appréhension et sans aucun doute. La vérité s’établit fermement, elle ne dépend d’aucun monde ni de ta forme présente. Et cela, effectivement, comme les peuples de la mer vous l’ont fait vivre, il y a une forme d’immensité qui n’a ni début ni fin, ni comptage ni décomptage, ni espace privilégié, ni aucune dimension d’où elle peut être absente. Et cela te permet, et cela nous permet, à l’échelon planétaire comme à l’échelon de tout ce qui est créé, à rejoindre cette vérité nue.

Comme tu le dis, est-ce réellement une perception ou est-ce justement la cessation de la perception, qui permet au sein de la vacuité, de découvrir l’ultime vérité, celle qui est absolue, ce que tu es. Malgré la présence et la persistance de cette forme, tout est accompli et tout s’accomplit, de partout. La célébration ne concerne pas uniquement l’humanité terrestre incarnée, mais elle concerne tous les plans comme tous les règnes de cette Terre, jusqu’au moindre atome présent dans toute création.

La liberté est restituée, la spontanéité vous renforce dans la voie de l’enfance, dans la voie de la simplicité, de l’humilité, et surtout de la transparence qui vous amène naturellement à ne plus mettre de barrières, à ne plus mettre de masques, à retirer tous les faux semblants de toutes les conventions de chaque monde, là où aucune hiérarchie ne peut exister, là où tout est le même Amour, la même conscience, en quelque forme que ce soit, en quelque apparence d’individualité que ce soit.

Le rire allège, le rire révèle, le rire consume. Et votre cœur sourit à la vérité de la vie, et votre cœur s’embrase par cette soif inextinguible à jamais rassasiée. De l’eau de Vie, la fusion des eaux d’en haut et des eaux d’en bas recrée l’eau primordiale, celle du premier inspir et de la première manifestation. Comme cela a été dit, vous avez parcouru de l’alpha à l’oméga, vous rejoignez l’alpha et l’oméga qui se rejoignent eux-mêmes dans la même danse, là où les concepts et les explications n’ont plus sens, parce que l’Amour est sens, parce que le rire en est la traduction et la réponse.

Eh bien c’est cela, très exactement cela que vous vivez. C’est en cela que vous servez le chant de la Vie, que vous servez la danse de la vérité, non pas en un quelconque objectif ou un quelconque travail à accomplir, parce que le service est naturel. Parce que celui qui ne peut pas aimer encore en totalité, les circonstances de sa vie ou certains éléments ayant affecté ou ayant fait éclater par la souffrance, votre joie, celle-ci renaît naturellement et celle-ci vient combler les espaces apparents manquant de Lumière, et celle-ci vient nourrir ce qui semblait mal irrigué, qui était en souffrance, en résistance.

Vous constaterez d’ailleurs qu’au cours de ces célébrations, qui vont se reproduire dès que vous êtes disponibles et indépendamment de tout rendez-vous, dès l’instant où vous rentrez en la vérité, la vérité vous pénètre, la vérité émane, sans distinction et sans particularisme d’aucune sorte. Alors, vous le remarquez, quelles que soient les duretés apparentes de votre vie, vous êtes devenus la Vie, envers et contre tout, et cela ne peut plus être lâché. Je l’ai dit d’innombrables fois, l’inexorable et l’impossible est devenu le possible et le quotidien.

C’est cela que tu as exprimé, quelque chose qui est si vaste, quelque chose a bougé, quelque chose s’est réveillé, quelque chose s’embrase. C’est le chant de l’allégresse, c’est le sourire de l’Amour et c’est le rire du paradoxe. C’est ainsi que vous constatez que toutes les chaînes ont été brisées.

La liberté ne vous fait plus peur, l’inconnu se fait connaître, et le vivant, alors il n’y a plus d’obstacle, l’Amour est à profusion, en vous, le rire est à satiété, en vous. C’est ainsi que vous consumez les dernières illusions de distance, les dernières illusions du temps qui passe, c’est ainsi que le paradis blanc se conscientise, et c’est ainsi que vous êtes acteurs et partie prenante de l’évènement, sans action, sans agir, et sans volonté. Parce que vous ne pouvez que donner ce que vous avez accueilli, parce que plus vous donnez et plus vous recevez.

Et vous pouvez le constater, et vous le constaterez de manière de plus en plus aisée, si vous êtes spontanés, si vous répondez à toute demande, de quelque nature qu’elle soit, alors l’abondance d’Amour mettra fin aux privations vécues en ce monde. Tout le reste n’a pas besoin de vous.

C’est une invitation à la célébration perpétuelle, c’est une invitation à l’Agapè perpétuelle, c’est une invitation à oser être totalement la vérité, en dépit de toute apparence, en dépit de toute souffrance et en dépit de toute interrogation. Vous êtes la réponse, et nous sommes la réponse, au défi de ce monde. C’est ainsi que vous êtes les serviteurs de l’Amour, c’est ainsi que vous êtes les serviteurs de chaque frère et chaque sœur que vous rencontrez parce que vous vous êtes donnés et en vous donnant l’un à l’autre, la résonance Agapè émane de chacun.

La peur ne peut plus exister, même au sein des réflexes archaïques, vous êtes libérés du monde, vous êtes libérés de la forme, vous êtes libérés de toute contrainte, et aussi, comme je l’ai dit, de tout cadre de référence.

Silence

Bien-aimés, nous vous écoutons. Qui souhaite exprimer cette vastitude, cette immensité qui naît en ce moment?

N’ayez pas peur de vos mots, ils ne sont que le rythme de la danse d’Amour. Il n’y a pas de mot plus juste qu’un autre parce que vous traversez ce qui est nommé la compréhension des mots prononcés. La langue ne sépare plus, parce qu’elle porte le Verbe. La langue ne ment jamais, quels que soient les mots employés, parce que celui qui accueille n’est plus dans la pensée et la compréhension des mots, mais de ce qui est modulé par la prononciation de vos mots.

Cela est bien plus qu’une compréhension liée à l’intellect, mais vous accueillez cela dans le cœur, vous n’avez pas besoin, là non plus, de comprendre chaque mot ou chaque phrase, mais simplement de l’accueillir. Cela est possible dans une autre langue, comme nous en avons eu l’exemple dans la partie un. Les mots sont entendus, même s’ils ne sont pas compris.

De la même façon que le rire est la manifestation de l’Amour, à chaque fois que vous exprimerez, même quelque chose de banal ou d’apparemment insignifiant, ces mots porteront l’Amour au cœur de l’autre. Même en allant chez le commerçant acheter votre pain quotidien, le rire, le sourire et l’éclat du regard remplacera toute compréhension. Il s’agit, en quelque sorte, d’une forme naissante de télépathie, ou si vous préférez de communication directe, depuis le cœur de l’un au cœur de l’autre, où l’un devient l’autre et l’autre devient l’un, afin comme je l’ai dit, qu’il n’y ait nulle différence, qui met fin de manière constante à l’illusion de la distance, ou à l’illusion d’avoir compris.

Le mot en lui-même n’est que le support de l’Amour. Et même si vous en exprimez l’inverse, au travers de vos résistances, tout n’est que prétexte à révélation de l’Amour. Il n’y a pas d’autre alternative, il n’y a pas d’autre possibilité.

En définitive, quel que soit le jeu que vous jouez, au sein du personnage, au sein de la société, au sein de toute relation, tout ceci est appelé à se transformer littéralement, parce que la liberté prévaut, parce que le cœur prévaut sur la compréhension, parce que le cœur prévaut à toute explication. Vous le vérifierez à chaque occasion dès l’instant où vous êtes disponibles, non pas pour la compréhension, mais disponibles pour l’être comme pour le non-être. C’est ainsi que le paradis blanc se déploie individuellement et collectivement.

Les conditions élémentaires de la Terre, à travers leurs manifestations, que cela soit les séismes, le feu des volcans, le feu des structures sociétales humaines, que cela soit par l’eau, que cela soit par le vent, tout n’est que conjugaison et réunion au sein de l’éther, en dépit de toute apparence comme de tout paradoxe. L’Amour ne peut qu’émerger, l’Amour ne peut qu’être vécu, quoi que vous en disiez, quoi que vous en pensiez.

L’Amour n’a que faire de vos mots, l’Amour n’a que faire de vos pensées, l’Amour n’a que faire de cette forme, l’Amour n’a que faire de la création. Puisque cet Amour est présent depuis tout temps, comme dans toute dimension. Même au sein de ce monde, l’oubli qui revêtait la Lumière, se réduit et disparaît.

Il vous appartient, dans tous vos gestes, dans tous vos faits, à l’intérieur comme à l’extérieur, de laisser cette fluidité de l’évidence s’établir. Vous ne pouvez que le voir, vous ne pouvez que le vivre, quelle que soit votre posture de départ. Rien ne peut tenir devant ça, aucune notion spirituelle, aucune notion de conscience. La vérité est vraiment nue, l’Amour est vraiment nu et la conscience est vraiment nue.

Silence

Qui veut exprimer?

Voix: Une sœur s’approche.

Sœur (en portugais) : Une évidence d’Amour. Hier…

Je n’entends pas.

Voix : Un peu plus fort.

Sœur (en portugais : Une évidence d’Amour.

Alors, j’écoute.

Sœur (en portugais): Hier, alors que nous attendions le bateau, je suis passée à côté d’un pêcheur. Nous avons échangé un regard et j’ai ri. Quand je suis retournée au point de départ, le pêcheur n’était pas si loin, et quand je l’ai croisé, il m’a regardée et a dit (en espagnol) « Bonjour, comment ça va ? ». Et j’ai souri un peu plus, j’ai répondu aussi. Cette évidence de ne connaître personne et de sentir devoir parler, devoir toucher, soit par un sourire, soit par une verbalisation, par des mots… Merci !

Bien-aimés, au sein de cette assemblée, vous avez entendu des mots dans une langue qui vous est inconnue. Qui d’entre vous peut dire, puisque cela ne vous est pas compréhensible ce qu’il a entendu et ce qu’il s’est manifesté en lui. Vous traversez la tour de Babel, où la langue ne peut plus vous diviser. Qu’avez-vous perçu en ces mots prononcés ?

Silenc

Le silence règne

Sœur : J’ai perçu: l’autre c’est moi.

Dès l’instant où la barrière de la langue n’est pas vue comme un handicap, mais là aussi comme un accueil, comme tu le dis, il n’y a plus de distance. Et percevoir l’autre en soi, justement quand les mots ne sont pas décodés, vous donne un accès direct à l’autre en vous. C’est ce qui met fin à la distance, c’est ce qui met fin aux cadres et aux barrières, c’est ce qui met fin à l’apparence de la division et de l’incompréhension.

Vous ne pouvez qu’en être les témoins. Parfois cela peut s’exprimer par des couleurs, en l’occurrence ici, la fréquence qui a été émise correspond à la couleur bleue, rose et violette, et cela suffit. Il n’y a pas besoin de nourrir le mental, ni la compréhension, mais de nourrir le cœur, et de se reconnaître en ces mots qui parlent et qui ne peuvent être captés par la tête, mais seulement intégrés dans le cœur. Et cela va prendre toute son importance, vous montrant l’inutilité de comprendre, mais bien plutôt l’indispensabilité de le vivre

Silenc

Poursuivons

Silenc

La célébration Agapè que nous vivons, vous le constatez, peut se faire dans le silence total. Cela se vit en cet espace comme en tout espace de la Terre, jusqu’aux cieux. Cela se déroule en ce moment même, cela se poursuivra bien sûr, cela ne s’arrêtera plus. Malgré les fluctuations apparentes, malgré les désagréments pour certains encore, exprimés de multiples façons, vous constatez que vous ne pourrez plus vous questionner sur une quelconque origine étrangère à la Lumière et vous acquiescerez alors, en totalité et au travers de l’incompréhension ou du besoin d’explication, à la vérité d’Agapè.

Ce qui veut dire que même vos incompréhensions actuelles ne sont que des résistances inconscientes qui vous permettent de vivre la vérité. Le rire est l’unique réponse. Et souvent d’ailleurs, vous le constatez d’innombrables façons, une interrogation peut naître, un désir de compréhension peut apparaître, et le simple fait de vous poser la question ne pourra que vous faire prendre conscience que la réponse est vous, pas seulement en vous, mais vous êtes la réponse.

Vous êtes à la fois l’émetteur et le récepteur, vous êtes à la fois la flèche et la cible touchée, parce que justement, il y a abolition de la distance et abolition du temps, quel que soit le déroulement de celui-ci, en les évènements de la vie, de votre vie, comme de ce monde.

L’état que je pourrais nommer de complétude, se dévoile avec de plus en plus de certitude, avec de plus en plus de clarté. Et vous le constaterez aisément, quel que soit le questionnement intérieur ou l’interrogation intérieure, si vous replacez cela en l’instant présent, en l’ici et maintenant, alors vous ne pourrez qu’aboutir à la même conclusion, que toutes les réponses et toutes les questions ne sont que le jeu et la valse de l’Amour, brisant les barrières entre l’intérieur et l’extérieur. Parce que la liberté du rire ne connaît ni l’intérieur ni l’extérieur. Cela met fin à toute distance comme à toute séparation. Cela est célébration. Abba Agapè.

Vous êtes complets, rien ne peut manquer. Il vous reste simplement à jouir de cela sur le cadre de cette Terre, où la vie vous transporte à la fois au cœur du cœur, mais en les circonstances qui permettent d’accomplir la vérité, vous en avez la certitude, et celle-ci sera de plus en plus forte, quelle que soit l’incompréhension ou quelle que soit la raison. Parce que l’Amour non plus n’a pas de raison.

Vous devenez réellement et concrètement, au-delà même d’Abbas, vous devenez Agapè, sans sujet, sans objet et sans personne. Il n’y a plus les uns dans les autres, il n’y a ni l’un ni l’autre. Il n’y a que la Vie. Cela a toujours été dit et énoncé, mais dorénavant, cela est concret parce que vécu. Et quelle qu’en soit la traduction ou quelle qu’en soit l’expression, vous aboutissez à cela.

Alors, la Vie vous invite à la Vie, en quelque circonstance de votre vie, en quelque lieu que vous vous teniez, en quelque temps qui s’écoule. Et là, vous êtes complets. Et vous ne pouvez pas ne pas le voir. C’est une invitation pour chacun d’entre vous qui pourrait encore se sentir incomplet ou amputé de quoi que ce soit, de découvrir qu’il n’en est rien et que ce n’était que votre personnage, votre adhésion au masque, à la société, aux liens, qui vous privait de cette compréhension qui se passe de mots, de cette compréhension qui ne passe pas par la tête, mais directement par le vécu.

Comme j’ai eu l’occasion de le dire, vivez-le, vous comprendrez après que vous n’avez rien à comprendre, que vous n’avez rien à saisir, et que l’Amour est ce don total, et que vous ne pourrez que vous donnez, et que vous ne pourrez que donner. Parce que le don est Amour, et parce qu’il est impossible de faire autrement. C’est ainsi que tout se résout. C’est ainsi que la fluidité en ces temps troublés, se manifeste en vous et pour vous dès que vous l’acceptez et l’accueillez.

Vous n’avez besoin d’aucun précédent, vous n’avez besoin d’aucun appui, vous n’avez besoin d’aucune référence. Simplement, soyez vivants, parce que vous n’êtes plus concernés par la mort, quel que soit le devenir à court terme de ce corps, vous vivez que vous n’êtes ni ce corps ni ce monde, et que vous êtes simplement posés sur ce monde, mais que définitivement, même dans les ultimes attachements à Gaïa, vous n’êtes que de passage. Or la Vie ne passe jamais.

En cela, en ce que tu as dit et ce que vous vivez, même sans pouvoir l’exprimer encore clairement ou le définir clairement, car cela ne peut être défini clairement, mais cela est très clair, cela se passe de mots, cela peut se passer de perception, de vision, mais néanmoins, cela demeure.

Bienvenue en Agapè. Bienvenue chez vous. Là est la célébration. Il ne s’agit plus simplement de noces, comme celles qui ont été vécues durant toutes ces années, mais simplement, je le redis, la danse de l’évidence de l’Amour, le rire perpétuel, où tout ce qui pouvait sembler problématique n’est que occasion d’Amour et non plus un problème à résoudre.

C’est comme ça que vous traversez. Et plus vous acceptez ce mécanisme de la Vie, plus vous êtes la Vie, et moins vous êtes soumis à votre vie, en l’opulence comme en la privation. Cela en définitive ne représente rien, si ce n’est pour la personne, mais pas pour ce que vous êtes et que, comme cela a toujours été dit, vous êtes très exactement à la place très précise qui est celle que vous devez tenir, sans y tenir, pour vivre Agapè, non plus en tant qu’état qui surgit par moments, même plus en temps qu’Abbas.

Effectivement, après les uns dans les autres, il n’y a ni l’un ni l’autre. Vous êtes entre les deux, donc il n’y a ni l’un ni l’autre, et effectivement, il n’y a que l’Amour et l’Amour est tout. L’être rejoint effectivement le non-être, de manière de plus en plus lucide et cohérente, malgré les incohérences de votre vie. Et c’est cette cohérence qui donne cette cohésion et cette liberté, vécue d’abord les uns dans les autres, de l’un à l’autre, et dorénavant sans personne.

Comment voulez-vous être affectés par quelque souffrance de votre corps comme quelque souffrance de votre monde. Il avait été dit de toujours respecter votre temple et de vous en occuper, mais la totalité de l’Amour, la totalité d’Agapè, permet d’alléger la nécessité de s’occuper de votre vie, de votre corps. Parce que la Lumière prend le relai, et parce que c’est vous qui prenez les relais, vous êtes la Lumière. Vous êtes la Lumière de ce monde, vous êtes la Lumière des mondes, qui met fin aux mondes. Cela se passe sur cette Terre, cela se passe maintenant, au travers de la chair.

La chair n’est plus un obstacle, les règles sociétales ou de ce monde, nommées action-réaction, ne peuvent empêcher ni freiner l’état de grâce mettant fin définitivement à l’action-réaction, comme au monde. Là est le rire, parce que vous savez, en le vivant, que vous êtes Agapè et qu’il n’y a besoin d’aucun monde, ni d’aucune manifestation. Vous êtes chez vous, au-delà de la forme, vous êtes chez vous, au-delà de toute demeure. Certes, il y a d’innombrables demeures à la maison du Père, mais vous n’avez besoin d’aucune demeure, car vous habitez toutes les demeures en même temps.

Vous êtes de partout, dans le vent qui souffle, dans le feu qui brûle, dans les volcans. Vous êtes de partout parce que vous êtes présents à vous-mêmes. Vous êtes à la fois nulle part et cela ne crée aucun trouble, et cela est le baume, le seul qui marchera et fonctionnera. Vous en faites l’expérience ou vous le ferez. Quelles que soient les résistances qui peuvent encore se manifester, à travers des perceptions corporelles ou de conscience, ce que vous nommez fluctuations, même ces fluctuations et ces résistances, qui peuvent être encore présentes aujourd’hui, ne peuvent plus se maintenir.

Vous n’êtes rien de tout cela, tout en y étant. L’Amour prend tout l’espace, tous les temps, cela vous avait été énoncé depuis déjà de nombreux mois, mais cela est vécu pleinement aujourd’hui. Et vous trouvez en vous-mêmes les mécanismes qui permettent d’identifier les différents points de vue possibles, le point de vue de la personne, le point de vue de l’énergie, le point de vue de la vibration, le point de vue de l’autre, mais tous ces points de vue, apparemment différents, ne sont que le même regard porté, encore voilé.

Toute séparation est abolie. Cela est incompréhensible, mais cela est vécu.

La Joie n’est ni dans l’explication, ni la compréhension. La Joie n’a que faire des hypothèses, des suppositions ou des interrogations. La Joie de l’Agapè ne dépend plus de vous et ne dépend de personne. C’est un processus qui là aussi, non seulement d’être inexorable et automatique, se déploie de plus en plus facilement, dès que vous lâchez ce qui vous tient, dès que vous lâchez ce que vous croyez tenir, quand vous vous êtes donnés.

Et cela est la pratique directe au sein même de ce monde, en toute circonstance de votre vie. Parce que plus vous donnez, plus vous recevez. Et ce que vous donnez à l’un est aussi reçu par l’autre, et aussi par vous. Car il n’y a ni l’un ni l’autre, ni vous, en définitive. Fin de la mascarade, fin du simulacre. Le sacré recouvre tout.

Alors, n’ayez aucun scrupule à vivre ce que la vie vous propose, parce qu’il n’existe aucune règle morale, aucune convention et aucune loi qui ne peut brimer cela, et vous le savez. Il faut oser dire l’Amour, même par le silence. Il ne faut plus rien réfréner ou masquer, il ne faut plus rien cacher. Mais ce n’est pas une décision de votre part, c’est une constatation, liée à la présence d’Agapè.

Alors, la célébration se renforce, en cet instant comme en chaque instant qui passera. C’est cela, l’ineffable beauté de l’Amour. Là est l’unique vérité et c’est maintenant. Vous avez compris, que quoi qu’il se déroule d’apparemment violent et brutal, en ce moment même, en votre corps ou ailleurs, partout sur le monde, n’est que la réalisation du serment et de la promesse du retour en l’éternité, et qu’en définitive, tout n’est que prétexte à découvrir cela et à le vivre.

Vous ne contrôlez rien, vous ne maîtrisez rien, car ce que vous croyez contrôler vous contrôle, ce que vous croyez maîtriser vous maîtrise, et cela est impossible en l’Amour. En l’Amour, il n’y a aucune préséance, il n’y a rien de supérieur et rien d’inférieur, il n’y a pas de compréhension autre que celle du vécu.

La raison ne vous est d’aucun secours, toute notion d’évolution ou d’amélioration est pulvérisée par le rire. Et même si vous vous y opposez, vous ne pouvez que le vivre. Parce que toute résistance ne devient qu’un carburant pour le feu igné. Et plus vous accueillez et acceptez, plus vous constatez que ce qui semblait vous obstruer avant, dans le corps comme dans les pensées, ou comme dans les circonstances de votre vie, n’est que du vent, n’est qu’une illusion, quel que soit ce que vous en percevez l’instant d’avant, cela disparaît.

Il ne vous reste plus qu’à accompagner la vie, là où il n’y a rien à gagner ni à perdre, là où il n’y a rien à préserver. Parce que l’Amour n’a que faire de quelque lien que ce soit, parce que l’Amour n’a que faire des obligations, qu’elles soient légales ou morales, parce que l’Amour n’a que faire de ce qui passe. Il n’y a aucun déni là-dedans, dans ces mots, mais il y a juste une réelle transcendance de ce qui semblait vous faire obstacle. Et comme chaque chose est à sa place, et surtout si vous l’acceptez même sans en comprendre le moindre élément, alors Agapè est célébrée. Cela met fin au simulacre et restitue le sacré.

Silence

Bien-aimés, qui veut parler ?

Silence

Alors, je continue.

Voix : Je crois qu’on a un frère qui arrive.

Frère : Je viens au micro..

Bien-aimé, parle plus fort.

Même frère : Je viens au micro pour témoigner avant tout du vécu de la Joie Agapè, et que cette rencontre, que cette révélation parfaitement accidentelle, non désirée, ni contrôlable et encore moins mesurable, s’est pointée dans l’existence de mon corps, de ma personne, qui est toujours là. Ça a avalé le corps et la personne, et pourtant, le corps et la personne sont présents simultanément à la Joie et au rire qui chez moi, qui là, dans ce corps, jaillit bruyamment et d’un rire souvent bruyant et enfantin, mais un rire qui ne se programme pas, qui ne se décide pas. À l’instant là, ça ne rigole pas, mais quand ça rit…

(Rires)

Même frère : Ça rit quand ça veut, librement, accidentellement, sans aucune raison. Je ne le cherche pas, je ne le provoque pas, je n’ai aucun moyen ni de révéler, ni de l’activer, c’est liberté totale de cet Amour Agapè, nommé Agapè, complètement présent et complètement aimant de tout ce qui fait ce reste d’humanité et de corps éphémères.

C’est l’accueil de cette pauvre, pauvre vulnérabilité qui est encore présente et qui parfois m’amène au bord des larmes de cette toute petite humanité-chose. Et la Joie est là, même sans le rire qui explose, pour porter et aimer cette microscopique petite humanité, fragile. Et c’est simultané, ce n’est pas l’un puis l’autre. Et c’est irrémédiable, et ce n’est pas possible que quelqu’un en tant que personne échappe à cette révélation accidentelle qui va vous tomber dessus, vous attraper, vous avaler…

(Fou rire)

Heureux les fêlés au sens de l’Amour.

(Fou rire)

Car il laisse passer la Lumière, sans la retenir mais bien au contraire en la démultipliant simplement, en étant là. Et effectivement, comme tu l’as dit, même ceux qui en sont terrorisés pour l’instant, riront de même et tomberont en larmes dans très peu de temps. Comment veux-tu, comme tu l’as dit, qu’il en soit autrement? Nous sommes, ensemble, la Voie, la Vérité et la Vie, nous sommes ensemble l’alpha et l’oméga. Et dans cet ensemble, il n’y a personne. Le rire n’a pas besoin de toi, en quelque sorte.

(Rires)

Comme tu le dis, ce rire ne dépend pas de toi, il s’exprime simplement au travers de toi, mais ce n’est pas ton rire, c’est le rire de l’humanité microscopique.

(Rires)

Toute petite riquiqui et pourtant, comme le disait une certaine publicité, si grande et si intense. Là est le propre de l’homme…

(Fous rires)

…qui conjugue au même temps la petitesse et la grandeur, le ridicule et le sacré.

(Rires)

Le simulacre, il ne peut plus tenir.

(Rires)

Il est temps de rendre toutes vos épées de carton, tous vos boucliers de pacotille, toutes vos protections illusoires, toutes vos habitudes qui vous rassurent. L’Amour n’a pas besoin d’être rassuré, je vous rassure.

(Rires)

Eh oui. Mourir de rire n’est pas un vain mot. Tu es en bonne voie.

(Rires)

Mourir de rire, c’est mourir d’Amour, or l’Amour ne meurt jamais, c’est l’illusion qui meurt, l’illusion de se croire au sein d’un monde, l’illusion de se croire une personne, l’illusion de croire qu’il y a l’autre. Vous avez vécu les uns dans les autres, mais il n’y a personne. Et le rire vient de là, parce que le rire n’appartient à personne. Comme tu le dis, il jaillit spontanément, il n’a que faire des conventions, il n’a que faire des escroqueries spirituelles, il n’a que faire de la prédation, parce que le rire explose à la face des tristes sires de la prédation.

(Rires)

Nous rions des guignols, mais les guignols riront aussi, même s’ils pleurent, pour l’instant. Ils ne pourront résister au gratouillis de l’Amour.

(Rires)

C’est le grand pardon, c’est la grande grâce et c’est l’humour de la vie, et c’est l’exubérance de la création. Le rire consume parce qu’il est la manifestation de l’Agapè. Celui qui ne rit pas ne peut pas être vrai, celui qui ne sourit pas est quelque part constipé.

(Rires)

Il ne faut rien retenir, il faut tout relâcher. Vous l’avez compris, vous le vivez, vous étiez à la pointe, si l’on peut dire, de la révélation, vous l’avez accomplie, alors riez et entrainez les autres, même ceux qui crient et vous vouent aux gémonies. Riez, personne ne peut résister au rire, surtout les tristes sires, surtout ceux qui croient encore avoir besoin d’évoluer, alors que tout est parfait. L’esprit est parfait, vous êtes parfaits. Et ce sont vos imperfections qui révèlent la perfection et l’inutilité de résoudre la moindre imperfection.

L’Amour prend le relai. Et vous le constaterez aisément dès l’instant où vous aurez choisi d’abord Agapè, plutôt que de vous occuper de votre personne, dorénavant. Je disais voilà encore très peu de temps qu’il fallait s’occuper du corps, de votre vie, mais vous pouvez rendre les armes, comme je l’ai dit. L’épée de carton, le bouclier de pacotille, ne vous est d’aucune utilité. L’Amour prend tout en charge, vous êtes l’Amour.

Si vous ne le voyez pas encore, dès que vous croisez un frère ou une sœur qui rit, quelle que soit votre colère de ne pas comprendre ce rire, quel que soit votre aspect peut-être surpris, rappelez-vous simplement ces phrases : l’Amour est le rire, l’Amour ne peut pas être triste, l’Amour ne peut manquer de rien, l’Amour n’a pas besoin de justification, ni d’être justifié, ni même compris.

Accepter cela, c’est le vivre instantanément. Ça a été dit d’innombrables façons, c’est quelque chose qui est à vivre, la compréhension vient après et pas avant. Vous avez juste à comprendre cela, réellement et concrètement : il n’y a ni technique, ni pratique, il n’y a ni délai ni, comme je l’ai dit, aucun préalable. Acceptez-le. Et vous le vivez.

Silence

As-tu quelque chose à rajouter?

Voix : Non, il est reparti vers..

Là-bas, c’est ici.

(Rires)

Qui d’autre aimerait témoigner ou dire quelques mots? N’oubliez pas que vous ne le faites ni pour vous, ni pour moi, ni pour les membres de l’assemblée, mais pour tous ceux qui, en résistance ou en confiance, s’apprêtent à vivre cela, même sans le savoir.

Voix : Une sœur vient.

Sœur (en portugais): Un partage. Une évidence. Il y a quelques jours…

Je ne vais pas te demander de répéter, je pense que tu aurais quelques problèmes. Alors, nous écoutons avec le cœur.

Sœur (en portugais) : Il y a quelques jours, une question de travail m’a obligée à m’adapter à une situation imprévue et le meilleur moyen que j’avais était d’accueillir avant. J’ai accueilli… J’ai accueilli… J’ai accepté ce que m’apportait ce jour. Et à la fin de la journée de ce travail, j’ai trouvé que le travail avait été effectué de manière très légère, très harmonieuse et très joyeuse. Et le travail qui était lourd, cessait de l’être pour moi en ce jour-là, parce que je l’avais déjà accueilli. Ce sont des évidences et je voulais juste les partager avec vous. Accueillir une situation au lieu de créer une résistance. Merci.

Silence

Est-ce le temps du grand silence au sein de cette assemblée?

Sœur : Il reste vingt minutes.

Voix : Il reste vingt minutes.

Alors, il est temps peut-être de rester en Agapè et en silence, durant un quart d’heure, chacun en soi, chacun en l’autre, au-delà de l’un et l’autre.

Alors, Abba Agapè, de partout.

Abba Agapè.

Célébration.

Silence

Que le sourire fleurisse sur vos lèvres, que le rire éclate dans votre cœur, et que votre demeure d’Amour soit de partout, au plus haut des Cieux comme au plus profond de la Terre.

Silence

Et n’oubliez pas qu’il n’y a pas de meilleure façon de dire Amour, de dire « je t’Aime », que de rire.

Alors, n’oubliez pas de célébrer chaque jour, non pas en tant qu’effort, ou ascèse, ou pratique, mais en tant que vérité qui est là. Ce n’est plus l’appel de la Lumière où les injonctions de la Lumière, c’est la manifestation de la Lumière que vous êtes, même si vous ne vous êtes pas encore totalement reconnus.

Bénédiction. Célébration.

Silence

Je ne peux que vous souhaiter, mais ce souhait est déjà acté, belle vie en Agapè. Nous sommes légion et nous avons tous la même possibilité de célébrer Agapè. Nous n’avons aucunement besoin de nous réunir à un moment donné ou à un temps donné, parce que c’est la multiplication des résonances Agapè, en chaque circonstance pour chacun, qui vient magnifier la matrice christique et la révéler aux yeux du monde ébahi qui dort encore.

Je vous dis à toujours, de partout, et en tout temps, comme en toute dimension, comme en toute souffrance, comme en toute joie.

Agapè.

Agapè.

Sœurs : Agapè.

Agapè.

Sœurs : Agapè.

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