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ABBA AGAPÉ 1

19 jANVIER 2019

Bien aimés et aimés de l’Amour et en Amour de l’Aimé, chers Abbas, en ces jours de célébration de la fusion des éthers, que la Paix, l’Amour et la Joie soient votre demeure d’éternité. En le cœur de chaque Abba, se conjuguent votre présence et votre absence, en la même sérénité et en la même vérité.

Installons-nous quelques instants dans la Présence et dans la Lumière.

Célébrons ainsi la Vie et la Joie.

Installons-nous ensemble en l’Agapè perpétuelle, afin de célébrer la communion et la résurrection, à l’heure où vous êtes de plus en plus nombreux à vous redécouvrir au sein de la simplicité de l’enfance, là où la vérité est perfection, et là où l’évidence vous emporte dans la danse de la joie qui est célébration.

La Lumière vous a invités à être ce que vous êtes, Lumière vous-mêmes, brillant au sein de la densité et venant alléger toute densité. En chacun comme en chacune, il ne peut exister, dès l’instant où la célébration est là, de doute sur la véracité de votre être et de votre non-être, là où tout devient justement cette danse de l’évidence et cet état qui jamais ne pourra être soustrait ni même amputé.

En chaque instant de ces jours où vous est donnée la totalité de qui vous êtes, vous restituant à cette légèreté, au-delà de mes mots et au-delà de vos mots, la célébration devient feu de joie, où l’allégresse vient primer sur les désordres de ce monde.

En cet Abba Agapè que nous créons en cet instant, nous sommes invités à la réciprocité de l’accueil, à la réciprocité de la joie et à la manifestation tangible de l’Amour traversant toute personne et de toute part, ce qui peut encore s’opposer ou résister, éclairant alors la scène de votre vie, car au-delà de toute explication et de toute justification, en la nudité de qui vous êtes, antérieurs à tout comme postérieurs à tout.

Célébration par les mots et en les silences de votre présence, en cette joie ineffable de nous retrouver en la même unité, en la même communion.

Ainsi, si vous l’acceptez, chaque jour et chaque heure, la célébration se manifeste par le sourire et par l’évidence de votre présence. Chacun de vous donne et accueille, avec la même intensité et la même joie, là où plus rien ne peut affecter cet indicible bonheur, là où vous vous retrouvez, sans être amputés ou sans être voilés.

Vous êtes de plus en plus nombreux à dévoiler la vérité, là où il n’y a plus besoin ni d’explications, ni de mots, ni d’images, mais simplement de laisser être ce qui a toujours été et qui sera toujours, au-delà de la forme, votre nature intrinsèque et votre essence. Quels qu’en soient les parfums, quelles qu’en soient les images ou les visions, ne demeure que l’Amour comme point d’appui, comme point d’émergence et de résurgence de ce qui fut si enfoui et oublié. C’est en ce sens que la vie devient célébration, que la vie devient restitution et don permanent.

Comme vous êtes de plus en plus nombreux à le vivre, à le constater, et donc à en avoir la compréhension, c’est dans le dépouillement total de toute vision, de toute projection comme de toute perception, que la beauté du grand silence se révèle à vous comme au regard du monde. Là est l’action la plus évidente, par votre silence et votre présence qui établit en ce monde la célébration précédant l’évènement.

Chacun de vous est invité au banquet de la célébration, là où l’eau vive ne peut manquer et où tout ce qui semblait manquer est rassasié. En cet état espace et non temps, il n’y a que l’évidence permettant à la grâce de recouvrir chacun de vos mouvements, chacune de vos pensées, comme chacun de vos regards. Et cela est célébration, sans rituel et sans office, dans l’athanor de votre cœur, révélant la majesté et l’entièreté de la Lumière révélée, celle de votre présence, vous amenant à dépasser, sans effort et sans travail, les visions parcellaires des habitudes de ce monde. Que cela soit par vos yeux, par vos mains, par vos regards comme par votre intériorité, que se déploie la majesté de l’Amour retrouvé en totalité.

Une pacification particulière se fait jour en vous, vous donnant à asseoir, avec de plus en plus d’aisance, la manifestation en ce monde de votre éternité. En célébrant la vie, en célébrant l’Amour, tout devient magie, tout devient signe et tout est occasion de célébrer la vérité, amenant la légèreté à prendre la place de toute souffrance comme de toute douleur, qu’elle soit en vous ou n’importe où sur la surface de la Terre.

La célébration de la fusion des éthers se produisant en ces jours vous comble d’allégresse, dès l’instant où vous percevez l’inutilité de toute interrogation, comme l’inutilité de toute réaction, pacifiant jusqu’au plus intime de vos cellules. Cette liberté, du dedans comme du dehors, ne peut plus être contrariée par quelque contrainte des habitudes de ce monde, découvrant ainsi, à chaque minute, à chaque souffle, à chaque regard, que vous êtes Cela.

Le sens de mes mots et le sens de votre présence n’a pas besoin de justification, car cela est juste et cela est vu, traversant ainsi tous les désordres de ce monde comme d’éventuels désordres se solutionnant en vous par l’action de la grâce et l’action de la Vie, portées par l’intelligence de la Lumière et de l’Amour.

En cette reddition sans condition à votre propre éternité, vous allégez le poids de ce monde, œuvrant alors aux ateliers de la Vie, aux ateliers de la création, comme aux ateliers de la levée des ultimes voiles, là où vous devenez ce que vous êtes en vérité, n’étant assujettis à aucun rêve de création comme à aucune évolution. Car la perfection n’a pas à évoluer, mais simplement à être restituée. Cela est maintenant et cela est chaque jour. L’intelligence de la Lumière vous conduit à vous-mêmes, quoi que vous en disiez, quoique vous vous en interrogiez.

Les mots ne sont que le rythme de la respiration de la Lumière qui harmonise et fluidifie tout ce qui se déroule en ce moment même sur les écrans du monde, comme sur l’écran de votre personnage.

L’allégresse et la danse, témoins de votre joie, joie qui elle-même est le témoin de l’Amour vrai en cette Agapè. La paix se fait jour et la paix se complète, recouvrant toute souffrance. Au-delà de l’éclairage parfois douloureux, vous constaterez en ces jours que ce qui fut douloureux est consumé dans le feu de la joie et le feu de l’allégresse, dès l’instant où vous accueillez, dès l’instant où vous acceptez.

Silence

En cet instant de notre présence commune au cœur de la vérité, l’émanation de nos présences rayonne sur l’ensemble de cette sphère planétaire, mais aussi en l’ensemble de la création, faisant résonner en l’atmosphère de la Terre, propageant la bonne nouvelle accompagnée en permanence par les chants des peuples de la mer, célébrant avec vous la résurrection et la liberté, allégeant à chaque souffle un peu plus la densité de votre vie, la magnifiant et la transmutant.

En l’éclat de vos yeux et en l’éclat de votre sourire, nulle trace de perversion, nulle trace de dualité. La vie va vous engager dorénavant à célébrer chaque minute et en chaque circonstance. Car au-delà de toute apparence et de tout ce qui passe, vous demeurez immuables, ici même en ce monde, présents à votre éternité et en l’éternité de votre présence.

Nos mots désormais ne sont plus enseignement, mais déclamation de la vérité de toute manière possible, quelle que soit la condition qui ne peut réfréner l’élan de la Vie et l’élan d’Agapè. Aucune justification ou explication au sein de ce monde ne peut laisser être ignorée ou insatisfaite par la vérité de la présence, de votre radiance, mais aussi de votre accueil.

Cette célébration concerne non seulement les atomes constituants de ce monde comme toute forme de vie. Fa Âme vous l’a énoncé, aujourd’hui vous le vivez. Cela se traduit et se marque en votre chair, comme en toute mesure de ce qui peut être mesuré en ce monde, démontrant l’inutilité même du besoin de mesurer l’Amour, parce que l’Amour ne se mesure jamais et ne se compare jamais.

Chaque occasion et chaque regard de votre vie comme à chaque souffle, voit se déployer la majesté de ce qui a toujours été et qui avait été oublié. En la majesté du silence, idées et pensées ne peuvent subsister, vous amenant à la vacuité éternelle où seule la béatitude est l’unique destination qui n’a pas besoin de déplacement ni de mouvement, mais simplement de ce silence lui-même, car tout provient de lui et tout retourne à lui.

Quelle que soit la densité qui était la vôtre, en quelque problème au sein de votre vie comme de toute interaction, que cela soit dans les souffrances résiduelles de ce corps, en quelque atteinte passée, se voient éclairées et consumées, libérant en totalité l’Amour qui n’a besoin d’être enfermé en aucune souffrance comme en aucune résistance.

La reddition de l’ego planétaire se fait dans l’allégresse, même si pour cela, au sein de ce monde, l’apparence de violence peut parfois vous troubler, mais ne peut plus vous altérer, quoi que vous en disiez, quoi que vous en pensiez. La vérité de ce vécu vous apparaît de plus en plus clairement, mettant fin de manière collective aux doutes et aux incertitudes du devenir de la Vie au-delà de toute forme.

Si vous prêtez attention, en accueillant toujours plus, la vie vous conduira au sanctuaire de l’éternité, afin que cette radiance ne puisse être arrêtée par quelque circonstance éphémère ou par quelque évènement d’apparences dramatique, vécu au sein de ce monde.

Quoi qu’il se produise, et comme cela a été annoncé, tout n’est que prétexte à libérer ce qui n’était pas encore libre, tout n’est que prétexte à vivre la plénitude d’Agapè, dévoilant Abba Agapè en vous, là où aucun cadre et aucune limite ne peut s’interposer entre vous et la vérité, et entre chacun de nous présents à la surface de ce monde, bien au-delà de l’espèce humaine. Car cette célébration concerne aussi bien les peuples invisibles que toute conscience, en quelque forme que ce soient, à la surface de ce monde.

Les animaux de ce monde, ainsi nommés, comme les végétaux, et comme vous l’a énoncé Fa Âme, se montrent aujourd’hui dans leur majesté, et démontrant ainsi, au regard de chacun, que la vie ne peut être contrainte au-delà d’un certain stade, franchissant ainsi toutes les barrières de l’incompréhension et toutes les limites de la prédation.

En ce moment même, où que vous soyez sur cette Terre et à cette heure précise où nous nous accueillons, le dévoilement de la Lumière éclaire de façon de plus en plus abrupte de cet Amour nu et vous montre clairement, et vous donne à vivre de toutes les manières possibles, que cela soit par le vibral, que cela soit par l’énergie, que cela soit par vos pas de danse, par vos chants comme par vos silences, amène la vérité à être de plus en plus palpable et dense au sein de cette densité.

Et vous constatez, comme cela est déjà le cas depuis de nombreux mois, mais de façon peut-être plus intense et plus ajustée, que rien ne peut être laissé au hasard dans votre vie, comme en tout élément de ce monde. Car tout est éclairé, car tout est révélé, vous amenant non pas à la confrontation, mais bien plus au pardon et à l’acceptation, car vous n’êtes rien de tout cela, car vous êtes ce qui n’a jamais passé, et ne passera jamais.

En le Je éternel, votre présence et votre absence, l’être et le non-être, se conjuguent en la même symphonie, déclamant la beauté de l’Amour. Aucune résistance, de quelque origine qu’elle soit, ne peut se maintenir. Le feu de l’Amour, le feu igné de la grâce, parcourt librement ce monde, frappant à chaque porte, à chaque cœur, en chaque règne et en chaque évènement.

L’avènement de la Lumière en sa complétude met fin aux évènements pour laisser place au grand silence. D’innombrables signes en vous comme de partout sur ce monde, viennent frapper à votre porte, afin que plus jamais de portes n’aient à s’ouvrir, car plus aucune porte ne peut demeurer fermée.

Silence

Le miracle de l’Amour devient incessant. Le miracle de l’Amour devient naturel ici même, au sein des images de ce monde, comme de tout ce qui a été occulté et caché, appelant, je vous le rappelle encore une fois, au pardon et à la grâce, et non pas au combat de vouloir prétendre agir par vous-mêmes.

L’allégeance à la Lumière que vous êtes n’est en fait que l’allégeance envers vous-mêmes, car c’est en pardonnant que vous êtes pardonnés et que vous saisissez qu’en définitive, de l’autre côté de l’ultime voile, il n’y a rien à pardonner, parce que tout est accompli et que le rêve disparaît de vos perceptions et de vos enchaînements.

Le Ciel a rejoint la Terre et la Terre rejoint le Ciel pour faire le miracle d’une seule chose, en la conscience une, où la fraternité ne dépend ni d’un règne, ni d’une communauté, ni d’une croyance, mais se reconnaît en la même Vie, en ses diverses manifestations et formes, en ses divers règnes présents sur cette Terre.

La nature toute entière accompagne votre ascension qui vous démontre que vous n’avez pas besoin de vous déplacer, ni de vous projeter ailleurs qu’en l’instant présent éternel, consumant ainsi les dernières velléités de la conscience en quelque avenir que ce soit, car tout est déjà venu et tout a déjà été parcouru, vous permettant d’exercer la liberté au sein même de ce monde, que cela soit bien évidemment à l’intérieur de vous, mais aussi, si vous l’acceptez sans peur et sans hésitation, d’être libres de toute contingence et de tout enchaînement à ce monde, en quelque obligation ou justification qui jusqu’à présent pouvaient encore vous restreindre.

La liberté ne peut être restreinte, l’Amour ne peut être amputé, il ne peut être que complet et complétude, il ne peut être qu’une forme d’aboutissement de ce qui n’a jamais bougé et a toujours été là. C’est ceci qui recouvre ce qu’il peut rester d’éléments d’habitudes, d’habitudes à la forme, d’habitudes à la vision séparée.

Car la vision devient une, vous démontrant par l’allégresse de votre cœur et de votre conscience, en la vérité de la manifestation ici même : tout est Un et tout est l’Unique. Cela réalise Agapè sans que vous ayez besoin de rechercher ou d’attendre quelque élément de quelque nature qu’il soit. L’attente est terminée parce que la restitution se fait et s’achève en ces jours d’aujourd’hui, en cet instant présent qui est l’instant éternel.

En conjuguant être et non-être, dans la même danse et dans le même regard, la radiance de votre éternité ne peut que consumer tout ce qui peut s’opposer, au-dedans comme au-dehors, à la restitution intégrale de la vérité de l’Amour. Il n’existe aucun inconvénient lié aux circonstances corporelles de votre incarnation, qui peut aujourd’hui se maintenir ou subsister devant ce feu d’Amour consumant les ultimes illusions, les ultimes projections et les ultimes combats que vous pensez encore peut-être mener à l’intérieur de vous comme à la surface de ce monde. Et cela vous nourrit, en vérité, en une abondance qu’aucun argent comme aucune possession ne peut approcher.

Ainsi est la liberté qui n’est pas de ce monde, en cette fraternité et en cette égalité, tout se produit. Car tout est déjà arrivé et rien n’est à accomplir.

Vous n’avez pas à bouger, vous avez simplement à danser l’évidence de la vie, de toutes les manières possibles et de toutes les façons possibles, non pas par un effort de démonstration, mais seulement par l’accueil sans condition de tout ce qui vous traverse en le corps comme en la conscience, comme en les pensées, là où il n’y a rien à justifier, là où il n’y a rien à prouver, parce que l’évidence transparaît, quelle que soit la densité résiduelle du corps ou de vos dernières pensées, comme de vos derniers conditionnements, là où il n’y a plus de cadre, là où l’impossible devient possible à chaque instant, là où la magie de la vie vient célébrer en vous, par la vibration, par le silence et par ce qui peut être manifesté à votre regard, la même Unité.

La célébration concerne bien sûr tous les peuples, comme je l’ai dit, et aussi tous les règnes. Cette célébration implique aussi la célébration avec les peuples des étoiles, avec la confédération, au-delà de tout archétype, de toute ascendance et de toute hiérarchie. Alors, sur un pied d’égalité, de cœur à cœur, tout se fait jour afin que nulle nuit ne puisse se poursuivre.

Chacun de vous est invité à la douceur, chacun de vous est invité à cette plénitude qui ne souffre aucun manque ni aucune distance.

Là où les ultimes voiles des convenances, de l’adhésion à quelque rôle que ce soit, que cela soit social ou spirituel, vous donne cette légèreté qu’aucun maître, qu’aucun dieu et qu’aucun archétype ne peut se mesurer. Car la perfection se déploie, mettant fin à tout sentiment d’imperfection, d’injustice ou d’incompréhension. Cela est célébration de chaque souffle, cela est célébration en quelque apparence que ce soit.

En ce moment même, la célébration Agapè se déploie avec majesté en le cœur de chacun qui accueille, sans frein et sans réticence, la beauté de l’inconnu. La Lumière guide vos pas, la Lumière guide vos pensées, la Lumière éclaire votre regard. Une Lumière qui ne vient pas d’ailleurs que de vous-mêmes, là où il n’y a nul sauveur, car tout est déjà sauvé, là où il n’y a besoin d’aucun mot, car le silence enrobe vos mots du parfum et de l’essence de la vérité.

En cette majesté-là, vous n’êtes rien de ce monde et pourtant vous êtes l’intégralité de ce monde aussi. N’y voyez nul paradoxe, mais simplement la même vérité. Ne soyez arrêtés par aucun élément de ce monde comme par aucun élément de votre passé, car vous n’êtes rien de ce qui s’est passé, car vous n’êtes pas la conséquence de quelque passé que ce soit.

Ainsi est la liberté de l’instant présent éternel, se conjuguant à votre Je éternel en la même ronde de félicité, là où la béatitude se rit de toute convenance comme de toute bienpensance ou bienséance. Nulle convention et nul sous-entendu ne peut se maintenir, apportant la clarté à vos mots où les mots deviennent Verbe, actualisant l’Esprit en chaque mot prononcé. Parce qu’au-delà du mot, il y a l’essence du Verbe qui les accompagne au cœur du cœur de chacun, là où plus rien n’a besoin d’être filtré, ni même discriminé, parce que l’Amour ne discrimine jamais, parce que l’Amour ne classifie jamais, parce que l’Amour n’a pas besoin d’organisation, parce que l’Amour n’a pas besoin d’être dirigé, parce que l’Amour n’a pas besoin d’être encadré, ni même expliqué.

Avez-vous besoin d’expliquer en ce monde comment vous marchez ? Non, vous marchez. Il n’y a pas besoin de compréhension, il y a besoin certes d’apprentissage, aux moments initiaux de votre incarnation. Il en est de même pour l’Amour, nul besoin d’organisation, nul besoin de discrimination, nul besoin de mesure, parce que l’Amour ne se mesure jamais. L’Amour ne peut être compté, ni même décompté, en aucune façon.

Ainsi est la célébration d’Agapè, en la résonance des cœurs, échappant au temps et à la notion de distance, la matrice christique et son feu igné consument de partout, comme vous l’observez, ce qui ne fait que passer et ce qui ne fait que vous donner l’impression de vous figer. L’Amour ne peut jamais être figé, l’Amour ne peut jamais être enrobé, l’Amour n’a pas besoin de décor, il n’a pas besoin de vous ni de moi. Car c’est de cet Amour que naît la forme, car c’est de cet Amour spontané jaillissant au-delà de la Source que s’est manifestée la création, comme un rêve, qui devait enrichir ce qui était pourtant déjà riche de nature.

C’est ainsi que toute fausseté est consumée avec allégresse et joie dès l’instant où vous l’acceptez entièrement, sans condition et sans frein.

La douceur est le baume de toute violence. Cette douceur de l’accueil qui est l’essence même du féminin sacré, comme de la cocréation consciente, vous permet de mettre fin à la séparation des sexes, à la notion de complémentarité comme de besoin vital de quelque nature qu’il soit.

Une liberté nouvelle, même au sein de ce monde, qui vit les affres de ses derniers besoins de contrôle, ne peut plus vous limiter ou vous restreindre, dès l’instant où vous acceptez. Parce que l’Amour est acceptation, de la même façon qu’il est don et restitution. Il est libre de toute forme, il est libre de tout monde comme de toute dimension, comme vous l’a dit Fa Âme.

Cela est en quelque sorte une forme de confiance, non pas en l’histoire, non pas en un quelconque futur, mais la confiance en l’instant vécu, au sein de l’ici et maintenant. Tout le reste se fait de lui-même, tout le reste n’a pas besoin de vous, mais passe au travers de vous. C’est en cela qu’il vous a été dit de laisser être traversés et de traverser tout ce qui peut sembler résister, sur l’écran du monde comme sur l’écran de votre corps. Parce que de la confiance en qui vous êtes et qui peut être vous est encore inconnu, découle l’ultime dévoilement, qui n’a besoin ni de votre personne, ni de la moindre vibration, ni de la moindre perception, mais simplement d’accueillir l’évidence et de danser en elle.

Effectivement, il faut vous laisser porter par la grâce de la vie, il faut vous laisser transporter en cette allégresse et en cette joie qui n’a besoin d’aucune justification, ni d’aucune démonstration, mais simplement d’être accueillie et traversée.

L’ensemble de la Terre résonne dorénavant dès que l’un d’entre vous célèbre Agapè, en dansant la Vie qui le danse, alors l’ensemble des univers participe à cela, depuis les dimensions les plus hautes de la création jusqu’à la dimension de la Terre, mettant fin à toute distance, même entre les dimensions, mettant fin à tout cadre spécifique de chaque dimension.

La liberté ne peut être arrangée ni même organisée. Dès l’instant où vous acceptez cette spontanéité dans votre vie, vous constaterez que la vie va tout faire pour vous satisfaire, non pas seulement par rapport à vos derniers besoins liés à l’incarnation, mais vous satisfaire en l’Agapè, là où le manque devient même complétude, en quelque apparence de manque en votre vécu sur ce monde. Aucune histoire et aucun plan ne peut se maintenir au regard de l’Amour total et libre de toute condition, en résonance Agapè et en célébration Agapè.

Du plus haut des cieux, jusqu’au plus profond de la Terre, la même résonance et la même communion, qui célèbrent votre résurrection mettant fin à la mort, mettant fin à la privation. La célébration, elle aussi, se fait spontanément, là aussi, dès l’instant où l’accueil sans condition de ce qui se déroule même au sein de l’éphémère, ne peut que vous montrez la beauté inhérente à la Vie, malgré toute apparence et malgré toute pensée comme malgré toute souffrance.

Silence

La célébration Agapè vous emmène au-delà de tout questionnement et vous entraîne à déclamer la beauté de l’Amour de toutes les manières possibles et accessibles, en votre esprit comme sur ce monde. Telle est la vérité, telle est la facilité de l’Amour.

Silence

Le paradis blanc recouvre ce monde, figeant apparemment, par le froid et le blanc qui dévoilent la chaleur, afin de mettre fin réellement et concrètement, en votre chair, tout d’abord au chaud et au froid, quelles qu’en soient encore les manifestations de chaleur ou de froid intense vécues dans le déroulement de vos journées, qui ne sont que l’équilibrage et l’annihilation du chaud et du froid, de l’alternance de l’ombre et de la lumière, illustrée par vos jours et vos nuits, et c’est au sein de la nuit la plus froide que surgit la vérité, même pour ceux qui s’y sont opposés, par ignorance ou par volonté.

C’est dans le plus profond de la nuit que le printemps renaît, c’est au plus profond de votre cœur, comme de toute souffrance, que la Lumière apparaît à votre regard et à vos sens. Les résultats sont permanents et ne dépendent que de votre acceptation, et ne dépendent que de votre fainéantise, à ne pas vouloir comprendre, à ne pas vouloir expliquer, mais simplement à témoigner d’innombrables façons, cette célébration d’Agapè.

C’est là où vous vous rencontrez vous-mêmes, comme vous vous rencontrez les uns les autres. C’est là où il ne peut plus y avoir la moindre distance, ni le moindre jugement, mais simplement la légèreté de la danse, simplement l’évidence de la joie.

En cet instant, de partout dans tous les univers, qui échappent même au temps et à l’espace, cela se révèle sur cette Terre, accomplissant les prophéties, accomplissant, comme vous l’avez vécu individuellement de façon de plus en plus extensive, le serment et la promesse, non plus seulement pour les éveillés et ceux qui sont libérés, mais comme cela a été dit, pour l’ensemble de la création, comme pour l’ensemble des règnes présents sur cette Terre.

Le Ciel a épousé la Terre et la Terre a épousé le Ciel, là aussi, pour faire le miracle d’une seule chose, là où rien n’a jamais été séparé ni divisé, et là où rien ne peut manquer.

Comme cela vous avait été impulsé voilà de nombreux mois, vous constatez aujourd’hui que chacun de vos mots, chacun de vos témoignages comme chacune de vos expériences et de vos vécus, conduisent l’ensemble de la vie à apparaître de plus en plus clairement avec de plus en plus d’évidence et de lucidité, avec de plus en plus aussi de certitude. Cette certitude qui ne dépend d’aucun fait, d’aucune explication ni même d’aucune foi, mais simplement de votre présence, traversant tous les désordres encore apparents peut-être des éléments de votre personne ou de votre vie, mettant fin réellement et concrètement à votre vie et à votre personne, là où il n’y a plus de faim, là où il n’y a pas de mort.

En cette béatitude qui grandit à chaque instant dès que vous l’acceptez et l’accueillez, ne peut subsister le moindre doute quant au fait et à la vérité que l’Amour ne dépend ni d’une dimension, ni d’aucune création, ni d’aucune évolution. Mais cet Amour que vous êtes a permis le rêve de la création. Nous en sommes tous partie prenante, sans exception. Mais le temps est venu de l’aube nouvelle, celle qui ne s’accompagne d’aucune mort, ni d’aucune fin de lumière, ni d’aucune alternance de quelque façon que ce soit.

Silence

Chacun de vous est invité, avec la même intensité et avec la même franchise, à laisser se vivre l’intelligence de la Lumière, car il n’existe aucune condition préalable, si ce n’est le point de vue de l’accueil. Si vous accueillez sans restriction et sans filtre aucun l’intégralité de votre vie, même dans ses aspects les plus douloureux ou souffrants, alors vous constaterez qu’il n’y a plus de raison ni de souffrir ni de manquer, parce que l’Amour nourrit de manière réelle et concrète, de manière bien plus efficace que les nourritures de ce monde, en quelque aspect que cela soit.

Silence

En cette célébration d’Agapè, il va être temps maintenant d’écouter ce que chacun de vous laisse exprimer, que cela soit à travers des questionnements encore présents, que cela soit surtout par le témoignage de l’instant vécu en notre compagnie commune. Vous êtes chacun invité, au-delà de tout questionnement même, même s’il en existe, à venir célébrer par quelques mots ce moment intense de cette journée.

Alors, chacun de nous, en cet instant où nous sommes en résonance, pourra constater que chaque mot prononcé par chacun de vous en chaque questionnement comme en chaque témoignage, conduit à la même félicité et à la même intensité de la célébration.

Alors, bien aimés Abbas, il est temps pour moi, dans cette première partie de cette célébration, d’écouter ce que vous avez à déclamer. Faites-le sans fard ni détour, sans restriction aucune, car dans la spontanéité de vos mots, comme de vos déclamations, il y a bien évidemment l’accueil inconditionnel de la vérité. C’est la démonstration que nous allons en faire, pas pour un besoin de démonstration, mais pour un besoin de déploiement en totalité de cette célébration Agapè qui a débuté.

Alors, vous êtes conviés au banquet de la célébration par quelques mots ou par de nombreux mots, peu importe, mais j’invite chacun de vous présents au sein de cette assemblée restreinte, à venir parler à l’assemblée de la vie sur la Terre. Ne préparez aucun mot et laissez venir ce qui vient, dès l’instant où vous êtes venus en l’espace où je me tiens, afin de dire ce qui sort et ce qui a besoin de se manifester.

Alors, je vous convie à cette ronde d’Amour, afin que chacun apporte sa nourriture en nourriture au monde. Car ce que vous donnez vous est restitué instantanément, et vous le constaterez de plus en plus souvent et de façon de plus en plus itérative et permanente.

Alors, bien-aimé, ne mets plus de distance et ne mets plus de pensée, mais viens simplement exprimer soit ton silence, soit tes quelques mots, soit de nombreux mots, mais ne te limite en aucune façon, car je te le rappelle et comme je l’ai dit, c’est en ta spontanéité que l’accueil se fait, indépendamment de toi, et c’est ainsi que tu accueilles l’ensemble de la création dans un acte d’Amour inouï et pourtant si vrai, et pourtant qui était inconnu jusqu’alors en ce monde, car cela avait été oublié et enfoui.

Alors, je demande à chaque Abba présent, même s’il n’a rien à dire, de venir auprès de moi, que cela soit par un mot, que cela soit par le silence, en cette assemblée restreinte, chacun de vous doit venir apporter sa pierre d’Amour et son don d’Amour, ici même, en cet instant.

Alors, bien-aimé, tu es invité à venir te saisir de ce moyen qui t’est offert de partager la joie et de la déployer. N’aie aucune hésitation, quoi qu’il sorte de toi, laisse-le sortir en venant près de moi. Je t’accueillerai en moi comme tu m’accueilleras en toi, pour faire là aussi le miracle d’une seule chose, non pas pour nous, ici présents en cette assemblée, mais pour l’assemblée de toutes les consciences de la Terre.

Alors, bien-aimés, le premier d’entre vous vient à nos côtés, même si vous n’avez rien à dire, je vous invite au silence, mais aussi à la proximité. Alors, nous commençons.

Voix : Il y a une sœur qui est là.

Sœur (en portugais): Sœurs bien-aimées, frères bien-aimés…

Il faut parler plus fort.

Sœur (en portugais, plus fort): Sœurs bien-aimées, frères bien-aimés, cette impression est si forte, si merveilleuse, qu’il n’y a pas de mots. Je peux seulement dire : grâces, grâces, grâces.

Vous n’avez pas besoin de traduire les mots, car les mots portent le Verbe, ils sont le Verbe. Quelle que soit la langue ou quels que soient les silences, cela est célébration. Et je te rends grâce aussi, pour tes mots en ta langue, parce que ces mots, au-delà de la compréhension, en le langage que tu emploies, s’impriment dans le cœur par l’évidence de l’Amour transporté par tes mots.

Et quand tu le sens, et seulement à ce moment-là, je t’invite à céder la place à un autre cœur de cette assemblée, afin que chacun, au sein de cette assemblée, témoigne de cette célébration.

Silence

Voix : Une sœur va s’exprimer.

Sœur : Nous ne sommes plus qu’un. Vision de mon cœur.

Silence

Chacun de vous décide de la durée apparente, mais chacun de vous vient célébrer. Nous pouvons et nous accueillons.

Silence

Sœur : C’est pour témoigner en fait de ce que j’ai vécu lors de la sortie en bateau, pour aller voir les baleines. C’était déjà très fort la veille au soir, dans la connexion avec Fa Âme. Le matin, en partant en voiture, beaucoup d’émotion, et puis, ben on est arrivé pour embarquer sur le bateau, moi j’ai fait partie du deuxième groupe, et quand j’ai entendu le premier descendre, je me suis dit: bon, les baleines, on ne va pas les voir.

Et quelque part, c’était tant mieux pour moi parce que, en embarquant sur le bateau, je me disais : ben il y a quelque chose de pas juste si on les attend aussi fort, Fa âme et Fi petit, enfin je ne sais pas comment on l’appelle, le petit, ça risque de les mettre en danger. Donc, il y avait ces pensées qui me traversaient, me dire : ce n’est pas juste si on les attend, si on les attend trop fort, ça va les mettre en danger.

Et puis, j’ai entendu Isabelle et Élodie chanter « Le Paradis blanc ». (Rire) Et là, les larmes ont jailli, parce que pour moi c’était très particulier, dans la mesure où c’est la chanson que j’avais choisie pour papa. Et… c’est la toute dernière musique qui l’a accompagné avant qu’il soit tout réduit en cendres, en fait.

Donc là, les larmes ont jailli, et en même temps c’était très beau, parce que c’était vraiment un bel hommage pour lui. C’était aussi un marin. Et une des trois photos que j’ai amenées de Belgique avec moi, il est à la barre d’un bateau et il revient de Ramsgate. C’est une vieille photo, un peu malmenée, avec un rond de café sur le bord en bas à droite, mais je l’ai prise parce qu’il y avait une telle lumière dans son sourire que… enfin, c’était tellement contagieux que j’ai pris cette photo.

Et donc, à ce stade-là de la sortie en mer, ben, je me suis retrouvée comme un peu le lioube, à la proue du bateau, les jambes par-dessus bord, le visage baigné de larmes. Mais c’était juste beau, c’était juste… Oui, ces notes du « Paradis blanc » qui flottaient dans l’air, dans l’air transparent, comme ça, et puis la lumière du sourire de papa qui… qui était là, dans le grand ciel bleu, au-dessus de moi… Et c’est devenu tout sourire, genre merveille des merveilles mais, c’était juste beau.

Et vous n’allez pas me croire, mais c’est réellement à cet instant précis, pas avant, pas après, c’est à cet instant-là précis, que, nom de nom de nom d’un petit bonhomme aquatique, ces dizaines de dauphins sont arrivés… danser, jouer, jouer, danser, dans un ballet qui était juste d’une beauté, d’une pureté, d’une perfection, d’une douceur à nulle autre pareille… Et juste là alors, explosion mais… mais… ça n’a pas l’air comme ça, mais c’était vraiment une explosion mais, de Joie et d’Amour, d’Amour pur, d’Amour pur… Et juste… ben oui… cette envie de plonger dans le paradis blanc, là où les nuits sont si belles, si longues, qu’on en oublie le temps, tout seul avec le vent, à parler aux poissons d’argent… ben je ne vais pas chanter parce que vous risquez de vous crisper plutôt que d’éclater de joie.

(Rires)

Silence

N’oubliez pas que, quel que soit le témoignage ou le questionnement, la réponse est dorénavant le silence et l’accueil. C’est la seule réponse possible. Elle se suffit à elle-même parce que même s’il y a question, la réponse est comprise dedans et c’est le silence qui la révèle et non pas mes mots ni vos mots. Mais il faut pour cela, comme vous le faites, l’exprimer, afin que cela s’imprime de manière indélébile en la joie de votre présence.

Silence

(Chuchotements)

Sœur : Moi qui, en venant ici, j’espérais vraiment.. éclater de rire, et puis finalement, j’ai l’impression qu’il y a eu beaucoup de larmes qui ont coulé, surtout pour moi. J’aimerais être un poisson dans l’eau, j’aimerais être avec eux.. Et en même temps, ils sont avec nous.. C’est bizarre.. Je vous offre mes larmes. J’aurais préféré vous offrir mon rire, mais en ce moment, je ne peux pas. Je vous aime. Je vous aime et je m’aime.

(Rires)

Même sœur : Oui, c’est réussi..

(Rires)

Même sœur : À toujours.

Silence

(Rires)

Silence

Le rire et le sourire est à la fois compréhension et restitution, de même qu’explication. Le rire est la réponse et c’est inéluctable.

Silence

Sœur: Quelle allégresse! (Grande expiration)

(Rires)

Même sœur : Oui, ha ha ha ! Pendant que tu parlais, il y avait tous les peuples de la mer, de la terre, des étoiles, les galaxies qui dansent et tout se rassemble en un immense tore et le passé comme le présent, tout est dans cette allégresse… Haaa… Et c’est si simple.

Silence

Même sœur: C’est une merveille.

(Rires)

Même sœur: C’est un sourire béat.

(Rires)

Même sœur: Et quelle grâce, quelle grâce, quelle grâce…

(Rire)

Le rire a réponse à tout. Le rire est la réponse.

(Rires)

Silence

Frère: Ben voilà, moi je viens… je viens faire part de mes dernières larmes de joie, de ma joie d’être ici et… Merci à tous. Merci à tous, c’est merveilleux.

Silence

Sœur: Déjà cette nuit, quand Jean-Luc s’est occupé de nous, j’ai eu une impression, pas immédiatement, enfin pas une impression, ce n’est pas le bon mot, j’en sais rien le mot, d’être totalement une seule peau avec tout le monde. Et… et maintenant, comment dire, d’abord, à l’intérieur de moi, il y a un gros machin énorme… (Rires) ...je sais pas comment dire, parce que c’est difficile de donner une… d’expliquer… qui n’est pas seulement à l’intérieur de moi, mais qui est aussi complètement à l’extérieur, comme si il y avait une substance nouvelle (Rires) et que cette substance, elle relie tout le monde ici.

Alors, au début, quand c’était calme, cette substance était calme, et après ça, elle s’est mise en action, avec les pleurs, avec les rires… et ça fait comme… comme l’eau de la mer, en fait, qui bouge, voilà. Et donc, j’ai l’impression qu’on est tous une seule peau. Et c’est extrêmement, extrêmement fort. Alors, j’aimerais bien que ce soit aussi une seule peau avec… avec l’univers. Et que… Voilà.

Silence

Le grand silence du paradis blanc en la célébration Agapè.

Bien-aimés, où en sommes-nous?

Voix: Nous avons encore du temps.

Alors, nous poursuivons.

Silence

Sœur (tout bas): Ça sort pas.

(Petit rire)

Sœur: Les mots sont tellement insensés, tellement étroits… pour parler du paradis blanc. Depuis hier où, pendant le chant de Muriel, la baleine est revenue, s’est imposée, a fusionné. Enfin, on a fusionné et.. depuis ce matin, je sens à nouveau.. mon ventre devenir immense.. avec… une… une jouissance qui rejoint le cœur.. et… un Amour… insensé qui remplit, qui s’étend, qui envahit jusqu’aux confins de l’univers.. Et… j’ai juste envie de vous dire, je suis devenue le paradis blanc, nous sommes le paradis blanc.

Silence

Même sœur : Et les eaux d’en haut et les eaux d’en bas se sont réunies dans nos corps, dans nos corps d’humains. Et j’ai envie de vous dire, mais vous réalisez ça?

(Rires)

Même sœur : Et justement, quand tout se réunit, mais c’est une explosion, une implosion d’Amour, et… tout est lavé, toutes nos vieilles histoires, mais tout est lavé, tout est… ça n’existe plus, tout ça.

Le paradis blanc lave plus blanc que blanc.

(Rires)

Venez laver vos robes dans le sang de l’agneau, disait-il. C’est cela que vous vivez.

Célébration.

Silence

De la même façon que le Christ avait dit « laissez venir à moi les enfants, car le royaume des cieux leur appartient », de la même façon, par la matrice christique, vous réalisez et vivez la même chose. Il vous l’avait dit : ce que j’ai fait, vous en ferez de plus bien grandes encore. Nous sommes en ce temps-là.

Nous pouvons continuer.

Sœur (en portugais): Merci… d’être toujours avec moi. Merci de ne m’avoir jamais quittée, même dans les moments les plus difficiles de ma vie où je ne t’ai pas senti. Merci pour l’Amour que je ressens.. Merci pour les anges qui m’entourent.. Gratitude..

L’essence et le parfum du paradis blanc se manifestent pour certains d’entre vous. En le parfum de l’humilité de la fleur nommée violette, d’innombrables senteurs accompagnent le silence et la majesté du paradis blanc, venant ravir vos sens en l’extase de la jouissance perpétuelle qui n’a besoin d’aucun autre, ni même de vous-mêmes. Telle est la liberté.

Silence

Bien-aimés, où en sommes-nous, non pas au niveau du temps, mais du nombre de frères et sœurs qui sont venus ici?

Voix: Tout le monde ne s’est pas exprimé encore, mais… personne ne semble se manifester…

Comment?

Voix: Personne ne semble se manifester pour s’exprimer.

Un frère vient. Il nous reste dix minutes.

Avant de faire une pause?

Voix: Avant la pause, oui.

Alors, si personne ne souhaite exprimer encore…

Voix: Un frère est là. Un frère est là pour s’exprimer.

Frère: Je ne sais pas comment vraiment dire tout ça parce que c’est un peu étrange, je voudrais parler de paradoxe.

Il y a moi, il y a la présence qu’une sœur a appelé la même peau et il y a une absence de perception, et les trois peuvent être vécus de manière simultanée et pourtant, j’ai encore, de temps en temps, moi qui dis mais, c’est pas possible, comment c’est possible de vivre des états qui sont aussi contradictoires au niveau de ma pensée et de mon système de réflexion, comment il peut tout y avoir, rien y avoir, comment… comment je fais dans ma vie finalement de moins en moins de choses et comment pourtant, en apparence, je fais de plus en plus de choses?

Voilà, je n’ai aucune réponse à tout ça, parce qu’il n’y a pas de réponse, la seule réponse c’est… ben c’est cette joie ou ce silence, ou même les deux à la fois, mais malgré l’évidence des vécus ou des perceptions, il y a encore, encore, cette petite bête qui essaie de comprendre ce qui lui arrive. Et je trouve ça finalement à mourir de rire. Pas tout le temps, bien évidemment, quand c’est la seule à s’exprimer, et ben ça me fout un peu les glandes. Mais généralement elle a du mal maintenant à s’exprimer toute seule. Et donc très, très vite, ça passe. Et ben voilà, c’est dit.

(Rires)

Même frère: Ah ben non, c’est pas fini, je voudrais remercier absolument tout le monde parce que c’est la première fois de ma vie que je me sens à l’aise avec des êtres humains.

(Grands rires)

Même frère: Merci, merci beaucoup.

Bien-aimé, je dirais quand même quelques mots par rapport à ce que tu as exprimé, mais qui concerne la totalité de la création.

J’ai annoncé, depuis de nombreux mois, que le temps zéro n’est que la juxtaposition et la fusion du simulacre et du sacré. Tu l’as exprimé au travers de ton vécu. Mais la proximité du simulacre et du sacré au temps zéro, peut effectivement, pour ce qu’il reste d’éléments de personnalité, être appelée un paradoxe. Mais un paradoxe, comme tu l’as dit, qui est assumé et dont la seule réponse est le rire. Parce que le rire est communion, le rire est partage, parce que le rire te conduit naturellement à la vérité, parce que le rire traduit aussi un accueil complet et sans condition, de ce qu’est la Vie en même temps de ce qu’est ta vie.

La Vie et ta vie se conjuguent en la même danse que j’avais nommé la fusion du simulacre et du sacré, éclairant les deux côtés de la même pièce, du même contenant et du même contenu, aboutissant à cette joie, à ce rire, à cette évidence, à cet Amour, à ce pardon, à cette communion et à cette célébration.

Alors oui, on ne peut qu’en rire, non pas par dérision, mais par une compréhension qui ne peut pas s’expliquer, mais comme tu l’as dit, qui ne peut que se vivre.

Et je rends grâce pour chacun de vos mots, pour chacun de vos silences, mais aussi pour chacune de vos souffrances, remis à l’autel de l’Amour. L’Amour est la solution. Tout ce qui fonctionnait au sein de ce monde ne fonctionne plus, vous le voyez bien. Mais vous, vous y fonctionnez. Le paradoxe est là. Et le paradoxe est cette résolution par le rire et la joie, installant pour chacun le goût du paradis blanc, touchant le collectif de la création, en tous les règnes de la Terre, comme en chaque règne et en chaque dimension de la création, comme en chaque sphère planétaire, en chaque soleil.

Non, vous ne rêvez pas, vous sortez du rêve et vos célébrations, que ça soit ici ou de partout, agissent bien évidemment sur l’illusion, montrent sa fatuité, son inconsistance et surtout sa fausseté. Mais il n’y a pas de rejet au travers de cela, parce que le paradoxe, le simulacre et le sacré, se rejoignent au-delà de la création, en le Parabrahman, en l’Absolu, antérieur à la création.

L’Amour n’est que la volonté de manifestation de l’Absolu. Il en est le support, il en est l’élément moteur, mais aussi l’élément résolutoire. Fin du rêve, l’heure du réveil sonne, vous êtes réveillés. En fait, vous n’avez jamais dormi, vous aviez simplement rêvé. Et c’est cela qui revient à vous. Et comment ne pas en rire, quels qu’en soient les paradoxes. Le rire aujourd’hui est résolutoire, non pas seulement pour les circonstances de ce monde, mais comme vous pouvez déjà le constater, en les ultimes réticences comme dans les ultimes souffrances, car aucune souffrance et aucune réticence ne peut se maintenir dans l’éclat de rire de la Vie et dans le rire de l’Amour.

Alors, nous allons peut-être dès maintenant faire une pause.

Célébration, Agapè, Abbas célébration, Fa âme, en le chant de la résurrection qui chante à l’oreille et surtout qui est entendu par le cœur. C’est ainsi que le paradoxe rit de lui-même, c’est ainsi que vous résolvez l’équation qui n’a jamais existé ailleurs qu’en vos interrogations. Le rire est la réponse.

En l’Amour et en la Vérité, que la Paix, la Joie et le Rire prennent tout l’espace et tous les temps, afin d’être rassasiés et de rassasier la création.

Paix. Paix. Agapè.

Assemblée: Agapè.

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