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Bidi 1
(Arequipa, Pérou)

Lundi 24 Février 2020

Eh bien Bidi est avec vous, et vous salue !

Sœur : Bonsoir Bidi.

Je me réjouis de vous retrouver et d’échanger avec vous, en ces temps particuliers du rêve et de l’illusion. Je viens surtout pour écouter ce que vous avez à me demander. Je reviendrai en une autre occasion dans quelques jours, pour une autre raison. En ce jour, j’écoute donc ce que vous avez à me soumettre afin, comme d’habitude, d’échanger, de partager.

Alors je vous écoute.

…Silence…

Sœur : Il n’y a plus de questions. Il n’y a rien à voir.

Frère : …même s’il n’y a rien à voir.

Le silence aussi est échange.

…Silence…

Est-ce que c’est la fin définitive de tout questionnement, de toute interrogation ?

Frère : Je transmets une question qui vient d’un jeune homme qui est né en Inde, et qui vit en France, et qui souffre semble-t-il d’une emprise de magie noire transgénérationnelle et, il n’est pas encore… il est encore bien dans sa personne mais il pose… Il a posé cette question. Qu’est-ce qu’on peut lui dire ?

Réveille-toi ! Il s’agit simplement, et je vous le rappelle à chacun que tout ce qu’il se produit au-devant de vous, agréable comme désagréable, ne provient en définitive que de votre propre création. Ce que tu nommes emprise ou magie noire n’est que le reflet d’une adhésion, d’une perturbation à une dualité inhérente, non pas à celui qui ferait ce que tu nommes de la magie noire, mais simplement à celui dont le positionnement de conscience est inscrit au sein de la dualité de la personne. Mais c’est aussi un moyen de réveil, un moyen de sortir du cauchemar, de sortir de la réaction, et en définitive dans cette période, du rêve.

Comprenez bien que dès l’instant où vous mettez en œuvre, que cela soit dans votre perception ou dans votre action, un rituel pour contrer, pour opposer, pour solutionner, pour guérir, vous ne faites que vous réinscrire dans encore plus de dualité et encore plus de souffrance, jusqu’au moment où il y aura une forme de reddition sans condition à ce qui est. Cela a été nommé par Abba l’acceptation de ce qui est. Vous ne pouvez rien y changer. Ce qui est important, ce n’est pas le script, le scénario de la scène de théâtre qui, lui, est immuable, qui a toujours été écrit et que vous ne faites que suivre, mais bien plus de la façon dont vous jouez et interprétez cette scène de théâtre.

Le positionnement de celui qui accueille, quelle que soit la dureté, quelles que soient les charges, les emprises et foncièrement honnête avec lui-même pour accueillir et traverser, verra se dissoudre instantanément toute emprise et tout dualité. Ce à quoi vous vous opposez ne peut que se renforcer. L’acceptation est avant tout une non-réaction, une intégration et une compréhension qu’il n’y a que vous, préalable au fait de saisir et de vivre qu’il n’y a jamais eu personne.

N’oubliez pas que nous avons tous étaient conditionnés, par des incarnations successives de notre personne au sein du rêve de l’illusion, nous ayant fait adhérer de toutes les manières possibles aux règles de l’illusion, à sa dualité, à ses religions, à ses confrontations, à tous ses problèmes de quelque nature que ce soit qui vous affectent.

Les temps actuels vous donnent l’opportunité de réaliser instantanément ce retournement, afin de vivre et de comprendre donc, qu’en définitive, tout provient de vous puisqu’il n’y a personne.

Je ne peux donc pas répondre avec des techniques ou des rituels qui appartiendront de toute façon à la dualité et qui ne feront que entraîner souffrances sur souffrances, jusqu’au moment où l’intensité de cette souffrance déclenchera elle-même la résilience et la réparation de l’illusion, qui n’a pas besoin d’être réparée, mais d’être simplement vu et acceptée.

Bien évidemment au sein du jeu de la scène de théâtre, certains jouent les méchants, certains jouent les gentils, mais ce n’est toujours que vous. Tant que vous ne voyez pas cela, vous n’êtes pas libres. Vous poursuivez le rêve, vous le nourrissez, vous l’entretenez, et vous oscillez. Il ne peut y avoir aucune permanence et aucune impermanence dans ce type de comportement. Je le répète : ce qui est sur la scène de théâtre a toujours été écrit.

L’accepter est déjà le voir pour ce que c’est, et ne plus y être soumis. Il s’agit bien plus de phénomènes d’habitudes d’incarnation, de positionnements habituels de la conscience qui n’a pas vu sa propre source, son propre antagonisme, et sa propre dualité.

Maintenant libre à toi de t’adresser à la dualité, au rituel, qui certes sera efficace s’il doit l’être, mais ne résoudra en rien l’équation de ce qu’est la vérité de la joie que tu es.

Rappelez-vous aussi que chacun d’entre vous, et aussi chacun d’entre nous, où que nous soyons, vivons en ce moment la levée des ultimes voiles maintenant le rêve et le songe. Rappelez-vous qu’il n’y a rien à faire. Il y a juste à acquiescer, à laisser être ce qui est, à accepter que tout cela n’est qu’une vaste escroquerie, de regarder au-dedans en le silence, et cela est terminé. Il n’y a pas besoin de temps, il n’y a pas besoin de rituel, il n’y a pas besoin d’exercice, mais bien d’une forme de révolution intérieure dans la façon de vivre ce qui est à vivre, heureux comme malheureux, par le biais de l’acceptation, par le biais de la traversée, et aucunement par la réaction.

Tout ce à quoi vous allez vous opposer va se renforcer. Gardez la dualité, l’action-réaction, pour les choses inhérentes aux rêves et du quotidien. Pour ce qui concerne ce genre de choses, qui n’ont rien à voir avec l’organisation de la vie au sein du rêve mais bien plus, je dirais, des distorsions dues au rêve, soit il y a souffrance, soit il y a Agapè. Et vous n’avez pas d’autre alternative. Cela vous a été répété par d’innombrables voix depuis déjà longtemps.

Rappelez-vous que c’est la façon dont vous jouez le jeu de la scène de théâtre qui change tout, et qui vous montre et vous démontre qui vous êtes. Mais tant que vous participez au jeu, selon les lois de l’habitude de l’action et de la réaction, de la conscience elle-même, du mental lui-même, il n’y a aucun espace de solutionnement qui peut apparaître dans un premier temps. Mais la résistance et la souffrance elle-mêmes se transformera nécessairement à un autre moment, au sein du rêve, en résilience et en résolution.

C’est une invitation aussi à vous poser la question, de manière fort générale dans votre vie, au sein de son quotidien, au sein-même du fonctionnement de votre corps, des relations interhumaines quelles qu’elles soient, de constater s’il y a facilité et fluidité ou s’il y a difficulté. La difficulté est simplement une indication à vous tourner encore plus vers vous-mêmes, à accueillir à accepter à traverser, sans vous poser de questions. Ça concerne bien évidemment les emprises, ce que tu nommes la magie noire, mais aussi les problèmes relationnels, les problèmes du corps, les problèmes de la société et de tout ce qui se déroule actuellement sur la scène de théâtre de ce monde.

Le temps est venu d’être lucide en totalité. Vous vous apercevez d’ailleurs que vous ne pouvez plus tricher à quels que niveaux que ce soit, car dès qu’il y a tricherie, il y a souffrance. C’est une invitation par l’Intelligence de la Lumière, dans des détails et des faits parfois insignifiants et parfois dramatiques, de vous retrouver. Ne vous jugez pas, ne jugez quiconque, ne jugez aucune circonstance, acceptez-la, voyez-la, traversez-la et laissez l’Intelligence de la Lumière que vous êtes œuvrer, et non pas votre intelligence humaine, quelles que soient ses capacités, ne viendra jamais à bout du rêve.

Or comme vous le savez, comme vous le percevez peut-être, la période que vous vivez au sein du rêve est la résolution du rêve. Le résultat est identique pour toute la création mais la façon d’y arriver, si je peux dire, en ce qui est à parcourir est profondément différente. Au sein du rêve, voulez-vous être légers et fluides ou voulez-vous êtes souffrants ? Nous vous l’avons suffisamment expliqué. Soyez honnêtes, soyez francs, soyez lucides, la liberté est à ce prix.

…Silence…

C’est la seule réponse que je peux te faire.

Tout ce qui arrive à votre conscience, à votre corps, à votre vie, n’est que le résultat de votre positionnement, de vos adhésions, de vos croyances, bien au-delà de toutes vos perceptions quelles qu’elles soient. Le silence, la tranquillité, la fainéantise, sont essentiels. C’est comme cela que vous découvrez ce qui a toujours été là et que vous aviez, comme ça été dit, oublié, mis de côté, ou pour d’autres raisons d’ailleurs. Mais ne vous jugez pas non plus ! Soyez doux avec vous-mêmes, soyez vrais.

C’est une forme de confiance, ni croyance ni foi, mais de confiance en ce qui vous est encore peut-être inconnu, ce que vous êtes en vérité, qui comme nous vous le répétons sans arrêt : vous n’êtes jamais nés, vous n’êtes jamais morts … cela concerne la personne. Vous n’êtes pas cette personne, même si vous y êtes identifiés en totalité. Vous n’êtes d’aucun monde.

À quel jeu voulez-vous jouer dans cette scène finale ? Le jeu de la liberté, de la joie et de la beauté, ou le jeu de la souffrance ? C’est vous qui décidez.

Et tout ce qu’il se produit, à quelque niveau que ce soit, dans les relations humaines, dans les relations dans la société, dans vos relations à l’économie, à l’affectif, au positionnement, même de votre conscience, n’est destiné qu’à vous faire vivre cela. Ne refusez rien.

Le Commandeur, voilà quelques années, disait « mettez l’amour devant, mettez l’amour partout ». Moi je vous dis « mettez l’acceptation partout, et l’amour est juste derrière », celui où vous vous reconnaissez, qui n’a aucune relation possible avec l’amour humain, l’amour filial, l’amour sentiment, ou quelque amour que ce soit. La Liberté est là.

Et il vaut mieux être libre par la beauté que d’être libre par la souffrance, même si effectivement le résultat est exactement le même. Mais ce qui est a traverser au sein du rêve est à l’opposé. Je vous rappelle aussi que de votre légèreté, de votre acceptation, vous amplifiez la bonne nouvelle, vous amplifiez sa diffusion, vous amplifiez sa manifestation-même au sein du rêve.

…Silence…

Autre question ?

…Silence…

Sœur : Pourrais-tu Bidi nous parler de ce trou noir qui devrait nous absorber ?

Il n’y a qu’un trou noir, c’est celui qui est au Cœur du Cœur. Ce qui se passe au sein de l’événementiel est exactement ce qui se passe en toi. Donc je te propose d’aller au plus simple, de ne pas t’intéresser à ce qu’il se passe à l’extérieur parce que cela se passe de la même façon à l’intérieur. Tu es le trou noir, qui met fin au rêve, au cauchemar de la conscience, au cauchemar de la souffrance, et au mythe de la création. C’est ainsi que tu es libre, c’est ainsi que la joie est là, et pas autrement. Allez vers cette simplicité.

Nous pourrions parler d’un ensemble de choses qui se déroulent en ce moment sur la scène de théâtre, mais cela ne sert strictement à rien puisque tous ces événements extérieurs, de quelles que natures qu’ils soient, collectifs ou personnels, ne sont destinés en définitive qu’à vous faire rentrer dedans, là où est la vérité.

Parler du trou noir, parler des virus, est une perte de temps. Laissez cela à ceux qui s’y intéressent par curiosité intellectuelle pure, mais aucune solution ne sortira de là par l’interrogation, mais là aussi, par l’acceptation. Nous vous avons répété de manière itérative et intense qu’il n’y a rien d’autre que l’acceptation.

Comprendre n’est pas vivre. Par contre, vivre l’acceptation crée et est la compréhension. Ne pratiquez pas à l’envers, n’agissez pas à l’envers. C’est pour ça que je disais en face de ce qui peut vous interroger, faites silence. Accueillez, traversez, sans culpabilité, sans accusation, sans jugement, de l’autre de vous ou de la situation, et vous serez libres instantanément. Ne me croyez pas là non plus, vivez-le ! Le seul obstacle c’est vous… vos pensées, vos habitudes, vos mécanismes de fonctionnement habituels. Cela a été expliqué de façon extrêmement importante, je ne vais pas revenir dessus.

Tout ce qui va venir vous heurter, vous fracasser, ou vous combler, ne fait pas de différences. Le résultat sera le même : vous découvrir, vous souvenir que vous êtes antérieurs à tout ça, vous permettant, comme je le disais, de jouer ce qui est écrit avec plus de légèreté, plus de sourire quoiqu’il se déroule. C’est ça la liberté, rien d’autre. Et la vérité aussi.

La vérité dépend du point de vue bien sûr, mais le point de vue de l’Absolu est l’unique vérité. Mais vous ne pouvez pas l’accepter, vous ne pouvez pas le comprendre, vous ne pouvez aujourd’hui que le vivre. Vous vous en éloignez ou vous en rapprochez. Il y a joie sans objet, ou il y a souffrance, avec objet ou sans objet. La mesure de la vérité est simplement la capacité à être dans l’acceptation et dans la joie quoiqu’il se produise.

Et ne me dites pas que vous n’êtes pas joyeux parce qu’il vous arrive tellement […] que telle souffrance […], parce que c’est justement cela qui va vous permettre de vous réveiller, dès que vous l’aurez accepté. Pas avant.

Donc le trou noir il est au cœur de ton cœur, c’est l’Absolu, le Parabrahman, ce que l’ego appelle le néant, ce que l’orgueil spirituel appelle le diable, n’est rien d’autre que la vérité. Il n’y a ni dieu ni diable. Tu tiens tous les rôles, tu es tous les acteurs et tous les spectateurs de toutes les scènes de théâtre de tous les rêves. Accepte-le et tu en vivras l’effet immédiat.

C’est un positionnement, émotionnel, mental, et de la conscience, qui accepte que cela est faux, que cela ne fait que passer et ne te concerne pas en ce que tu es, que tu te souviens. Arrêtez de chercher, arrêtez de comprendre, vivez cela, et la compréhension sera naturelle.

La curiosité intellectuelle des trous noirs correspond effectivement à ce qui est observable au sein de la manifestation, qui a été nommé la réabsorption du rêve de la création.

Ce que vous êtes est sans histoire, ce que vous êtes est sans passé, ce que vous êtes est sans futur, parce que tout cela ne concerne que la personne et que vous n’êtes pas cette personne, même si vous vous exprimez au travers de cette personne en tant que témoin, en tant qu’observateur, en tant que conscience, ou en tant que libéré vivant.

…Silence…

Autre question.

Sœur : Quel sera le monde lorsqu’on sera libéré ?

Le monde n’aura plus de raison d’être, le monde fait partie du rêve. Mais tant que vous ne le vivez pas, vous ne pouvez pas le croire, vous ne pouvez pas l’accepter. Acceptez votre vie, acceptez l’instant sans comprendre et vous le vivrez. Se poser la question du monde concerne là aussi l’intellect, et certainement pas ce que vous êtes. Il suffit de regarder vos journaux, de regarder les fleurs, de regarder la terre, de regarder la société, pour réaliser cela. Se poser la question de ce que sera le monde c’est déjà ne plus être dans l’instant présent, c’est déjà s’éloigner de la vérité.

Soyez libres et après, effectivement, vous pouvez manifester toutes les curiosités intellectuelles que vous voulez. Mais ce genre de questions sur ce que sera le monde ne peut pas exister pour celui qui est libre car il n’y a jamais eu de monde. Ce n’est qu’un rêve. Ce n’est pas une métaphore, ce n’est pas une idée, c’est la seule vérité absolue.

Le monde c’est vous, dans le rêve. Quand vous dormez, comme je l’avais expliqué en 2012, la conscience Turiya est là, vous n’en avez aucun souvenir. Là est la vérité. Aujourd’hui vous vous en souvenez. Vous avez des témoignages innombrables, spontanés même, de frères et de sœurs qui vivent la vérité ineffable. Abba avait parlé du sacrifice, le sacrifice de l’illusion, le sacrifice de ce qui passe. Vous n’êtes pas la conscience, vous n’êtes même pas ce qui perçoit. Vous n’êtes rien de ce que vous voyez, et pourtant c’est ici que ça se passe.

C’est toute la différence entre le libéré qui vit Agapè, avec ses problèmes quotidiens, ses joies et ses peines quotidiennes, et celui qui ne le vit pas mais qui s’interroge, à juste titre, sur son positionnement sur ce monde.

Inversez les choses ! le monde est en vous, réellement et concrètement. Tout le monde, l’ennemi comme l’ami, les saints comme les démons. Ce n’est que vous. Ce n’est pas encore une fois une métaphore. Il n’y a que vous, c’est l’unique vérité. Vous êtes dans un rêve collectif, un cauchemar collectif, où tout est interdépendant parce que c’est le même rêve. Vous êtes tous les acteurs de la scène de théâtre. Tout a été écrit. Abba vous l’a démontré, depuis deux ans, d’innombrables façons. Vous n’avez plus besoin de cela, vous avez juste besoin d’être présents, à l’instant, au temps zéro, et il se révèle à vous.

Mettez derrière vous les questions, les interrogations, les souffrances, les résolutions. Quelle est votre priorité, et pourquoi et pour qui ou pour quoi êtes-vous disponibles ? Pour la satisfaction d’un manque ou pour la découverte de la plénitude ? À vous de décider, en ce moment. Se poser la question de demain, pour autre chose que ce que vous avez à entreprendre au sein du rêve, montre simplement que vous dormez encore quelque part. Gardez vos préoccupations pour la scène du rêve, mais pas pour qui vous êtes. À moins que vous ne soyez que préoccupés par demain plutôt que par vous-mêmes.

Connais-toi toi-même, non pas en tant que personne même si cela est utile dans certains cas, mais en tant que vérité, beauté ineffable, permanente, qui n’est jamais née ni jamais morte. Cela va modifier profondément la façon de jouer le rêve jusqu’à son terme.

Vous ne pouvez pas vous tromper, vous ne pouvez pas vous leurrer, vous ne pouvez pas faire d’erreur. L’erreur est de persister, en ces visions du futur, en cette appréhension du futur, en parlant aussi de votre passé, de vos mémoires, plutôt que d’être dans le présent, dans l’accueil de ce qui est. Mais la Vie et l’Intelligence de la Lumière vont concourir et concourent déjà à vous montrer cela. Dès l’instant où l’ultime voile, si je peux m’exprimer ainsi, sera soulevé, vous constaterez, que vous sentiez ou pas les énergies, les vibrations, une liberté à nulle autre pareille. C’est réel.

Quand les frères et les sœurs vous disent qu’ils se souviennent de qui ils sont, ils ne sont plus dupes du rêve, ils ne fuient pas le rêve, ils ne fuient pas les responsabilités, bien au contraire, mais ils sont lucides.

Vous n’avez rien d’autre à faire que de voir et de vivre que c’est une scène de théâtre, un film qui a été écrit et que vous jouez, et vous ne pouvez pas ne pas le jouer. Mais la façon dont vous le jouez change tout. Tout le reste est superflu, tout le reste est poids.

Il n’est plus temps de s’appuyer sur quelque béquille que ce soit. Gourou, Maîtres, Êtres de Lumière, Christ, Bouddha, même s’ils ont là, ils sont vous. Ne mettez pas de distance, ne mettez pas de temps, ne mettez pas d’espace, et vous verrez, vous le vivrez.

La peur de l’inconnu ne tient plus, puisque l’inconnu est connu par d’innombrables aujourd’hui. Ils vous disent tous la même chose, et surtout ils voient bien que quelles que soient les circonstances de leur vie qui est propre, dans leur scénario écrit, cela se passe avec beaucoup plus d’aisance, beaucoup plus de facilité, quelles que soient les épreuves les douleurs ou les problèmes.

Un libéré vivant n’est pas exempt de son humanité, n’est pas exempté de douleurs, il vit. Mais il ne joue plus l’illusion, il joue la vérité au sein de l’illusion. Vous ne pouvez rien changer. C’est la personne qui veut changer quoi que ce soit, pour obéir à un manque, une pulsion, un vide, un besoin d’acquérir. La Liberté se joue de tout cela.

…Silence…

Autre question.

Frère : Comment puis-je identifier quand je passe du cœur à l’intellect ?

C’est très simple. Dès que tu questionnes tu n’es plus dans le cœur. Dès que tu juges tu n’es plus dans le cœur.

Mais attention, beaucoup de frères et de sœurs aujourd’hui vous disent qu’ils sont dans le cœur, mais ils sont prisonniers de leur histoire. Celui qui est dans le cœur ne peut pas être prisonnier d’une quelconque histoire, ni avec un mari, ni avec une femme, ni avec une mère, ni avec un enfant, ni avec un frère, ni avec une sœur, ni avec n’importe qui. La différence est fort simple à faire. Et ceux qui le vivent, même s’ils utilisent leur intellect, ne sont plus jamais dupes. Le simple fait de poser cette question montre qu’à l’évidence tu ne vis pas Agapè.

Être dans le cœur n’est pas Agapè. Agapè est un état au-delà de tout état, comme ça a été nommé le Cœur du Cœur, l’Ultime Présence, l’Infinie Présence, l’Absolu, Shantinilaya.

Crois-tu que les frères et sœurs qui vivent Agapè, à l’instar des étoiles, qu’elles aient été Gemma Galgani, ou Mâ Ananda ou d’autres qui vous ont tellement délivré d’enseignements, tous ces frères et sœurs qui sont libres, il ne leur viendrait jamais à l’esprit de se poser la question de savoir quand ils sont dans le cœur ou l’intellect, ils sont tout le temps dans le cœur.

Mais ne confondez pas être dans le cœur et être dans la vérité. Être dans le cœur est une attitude, un comportement, mais il est naturel ou pas. S’il est spontané et naturel, c’est Agapè. S’il te semble osciller entre être dans le cœur et l’intellect, en définitive tu es tout le temps dans l’intellect, quoi que tu dises et quoi que tu fasses.

Encore une fois, dès l’instant où vous vous souvenez, vous avez le sourire, intérieur et extérieur. Vous ne pouvez plus vous perdre, même si vous utilisez votre intellect, même si vous utilisez votre mental. Vous ne pouvez plus être jamais dupes, vous ne pouvez plus vous poser la question de savoir si vous êtes dans l’ego le mental ou le cœur, puisque vous êtes la Vie. Vous êtes l’ensemble de cela. Mais vous n’êtes plus dupes.

C’est affreusement simple comme le dit Abba, sans arrêt. Rendez-vous compte que tout ceux-ci ne sont que des postures, suis-je dans le cœur suis-je dans l’intellect, qui dit ça ? La personne.

Je ne fais pas de jugement de valeur. Celui qui est Agapè ne juge pas, il ressent, même sans sentir les énergies, qu’il est dans cet amour indescriptible qu’aucun amour humain ne peut être touché, ne peut approcher de cela, que cela soit un acte sexuel parfait, un amour romantique, un amour relationnel parfait n’a rien à voir avec Agapè.

Dans Agapè, vous êtes seuls. Ça a été expliqué par Abba. Vous êtes passés de Agapè à Agapè Résonance à Agapè Résonance Spatiale Interdimensionnelle, où il n’y a personne. Tout le reste c’est du vent. Ne cherchez pas. Laissez être ce qui est déjà là, qui a toujours été là.

Ce ne sont pas des jeux de mots, c’est la stricte vérité, mais vous ne pouvez pas y croire. Vous ne pouvez pas le comprendre. Saisissez bien les sens des mots. Vous ne pouvez que l’accepter, ce qui va créer la traversée de l’illusion et vous faire vous souvenir, de qui vous êtes avant la forme, avant l’existence du temps et de l’espace, avant l’existence des planètes, des soleils.

Comme je disais quand j’étais incarné, la seule différence entre vous et moi, c’est que je sais que je suis dieu et vous vous ne le savez pas encore. Mais vous êtes aussi le diable et tout ça est risible parce que cela n’existe pas.

Celui qui réalise cela n’a pas besoin de créer de mouvements, de religions ou d’enseignements. La Liberté ne peut pas s’accompagner d’une structure quelle qu’elle soit, et surtout spirituelle ou religieuse ou autre. La Liberté n’est jamais un compromis. Jamais. Elle est ou elle n’est pas.

Quels que soient vos engagements, quelles que soient vos responsabilités, quel que soit l’état de votre corps ou de votre porte-monnaie, c’est la même chose. Tout ce qu’il se produit dans votre vie, dans votre corps, dans la société, dans vos relations, amicales affectives, n’est destiné qu’à vous montrer cela.

Je ne vous demande pas de me croire, comme je le dis à chaque intervention. Je vous demande de l’accepter, de le vivre et de le vérifier par vous-mêmes. C’est accessible à tout le monde, quel que soit votre âge.

Vous n’avez pas besoin de vous opposer à quoi que ce soit, vous n’avez pas besoin de discuter sur la véracité de quoi que ce soit, vous n’avez pas besoin de vous questionner, vous n’avez pas besoin de ressentir, vous n’avez pas besoin de percevoir, même si vous percevez les entités, les énergies, les vibrations. Vous avez besoin d’être là, disponibles, en accueil, et la vérité est là, pour tout le monde.

Mais si vous n’êtes pas capables d’arrêter la logique inhérente de la personne, ne serait-ce qu’un instant, et ça ne dépend pas d’un processus vibratoire, ni même d’une quelconque méditation, ni même d’une quelconque prière, mais bien d’une forme de relâchement, de sacrifice et d’acceptation. Rien d’autre. Tout le reste vous encombre.

…Silence…

La terre commence à bouger.

…Silence…

Autre question.

Sœur : Pourquoi y a-t-il tant de résistance à accéder à cet état ?

Le seul obstacle c’est vous. Tant que vous croyez être une personne, tant que vous croyez être une histoire, tant que vous croyez être issu d’un passé, tant que vous croyez dépendre d’un avenir ou de quelque circonstance que ce soit, vous demeurez une personne.

Soyez simplement présents, soyez simplement dans l’acceptation, sans rien demander et surtout sans rien attendre, et vous le vivez.

Ce qui pose problème c’est que souvent, dans un premier temps quand vous entendez des témoignages de frères et de sœurs qui vivent cet état indescriptible au-delà de tout état, cela peut entraîner dans un premier temps… je dirais, une majoration de la projection de la conscience, un besoin de vous saisir de, un besoin de chercher. L’obstacle est là, pas ailleurs. Il n’est pas dans vos absences de perception ou d’antériorités, il est simplement lié, comme ça a été expliqué, aux habitudes.

Mais on croit que ce que témoigne les frères et les sœurs… je ne dirais pas que c’est difficile, c’est de plus en plus facile ! alors je conçois que mes mots soient peut-être culpabilisants pour ceux qui ne le vivent pas, mais cette culpabilité-là entraîne un feu par friction. Le feu de l’ego fait partie du jeu aussi et vous emmène à la même résilience, à la même vérité.

Il n’y a pas de « pourquoi » qui tienne, si tu as bien entendu ce que j’ai dit. Il te suffit d’accepter, d’accueillir, sans questionner, sans jugement sans discrimination et sans perception ce qui est, pour être libre.

Si cela ne se produit pas, c’est que ton instant présent est pollué par le poids de l’histoire, par le poids de la souffrance, par le poids de tes peurs.

D’ailleurs je ne vous donnerai qu’un exemple : ceux qui vous disent « je suis dans le cœur » sont remplis de peur. Est-ce que celui qui est Agapè a besoin de vous dire, je suis dans le cœur ou je suis dans l’intellect ? Non, il est naturel. Ce sont des stratégies de défense de l’ego, ce sont des stratégies d’adhésion à l’histoire que vous ne voulez pas voir cesser, parce qu’ils y a peur de l’inconnu. C’est tout simplement cela.

…Silence…

Encore une question, ou peut-être pour changer, les témoignages de ceux qui le vivent.

…Silence…

Frère : C’est le silence généralisé.

Alors nous allons continuer ensemble, dans le silence. Ce sera la façon de Bidi de vous saluer. Ne méditez pas. Soyez simplement, comme je l’ai dit durant cette intervention, disponibles dans l’instant, là, tout de suite. Sans rien attendre.

…Silence…

Eh bien Bidi va vous remercier de votre écoute, de votre accueil, et je vous dis Agapè !

Sœurs et Frères : Agapè, Agapè, Agapé…

Que la Paix et l’Amour soient votre demeure permanente, quoi que vous ayez à vivre sur la scène de théâtre de ce monde. Vous n’êtes rien de tout cela.

Bidi vous salue.

Sœurs et Frères : Au revoir Bidi, et merci. À bientôt.

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