BIDI (Malaga) – 13 Juillet 2019
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Entretiens de Juillet 2019 (Malaga)
BIDI
13 Juillet 2019
Canalisation impromptue de BIDI
Eh bien Bidi est avec vous!
(Rires)
Et vous salue!
(Rires)
Je suis réjoui de pouvoir échanger avec vous, surtout quand c’est imprévu.
Questionnez.
Soeur : Je vois le monde submergé ou dans le chaos, et je me sens joyeuse. Je ne me sens pas partie de ce monde. Est-ce une attitude normale?
Mais il est tout à fait normal, que quand vous sortez du rêve et de l’illusion, de vous sentir légers, joyeux. Ce n’est pas une joie de la destruction, mais la joie de l’apparition de la vérité. Et dans la vérité, il n’y a pas de place pour le moindre monde. Cela avait été annoncé voilà de très nombreuses années, que cela soit par les Anciens ou les Archanges. Et aujourd’hui vous en constatez la véracité, à la mesure avec laquelle vous considérez et vivez que vous n’êtes pas de ce monde.
Vous êtes de plus en plus libres, de plus en plus légers, et c’est normal. Et plus vous êtes légers, et plus vous êtes vrais, et plus vous êtes libérés de toute réaction, de toute souffrance, de toute implication par rapport à ce qu’il se déroule sur ce monde, à l’extérieur de vous.
C’est un rêve, une illusion. Je l’ai toujours proclamé, comme les Anciens et les Archanges, et aujourd’hui vous en vivez la vérité. Et plus vous lâchez toute identification ou implication, d’attachement à ce monde, et plus vous vous sentez libres. C’est logique. Et je dirais même que c’est la démonstration que l’incarnation est un rêve total.
Vous avez toujours été parfaits. Vous avez toujours été entiers. Vous l’avez simplement oublié.
Et comme la pression de ce monde, de son organisation et de tout ce qui se déroule est en train de vivre son chaos, plus vous êtes libres. Bien sûr ce n’est pas le cas de tous les rêveurs. Mais vous ne pouvez que constater que la Joie nue éclot en vous, même si vous n’avez jamais rien vécu au niveau vibral ou expansion de conscience. Vous êtes les vrais bienheureux, parce que même si c’était inconscient, quelque part vous n’avez jamais été dupes de la futilité de ce monde, de ses liens, de ses obligations. Vous découvrez et vivez la véritable liberté.
Et c’est justement le chaos du monde qui vous rend joyeux. Non pas par une morbide satisfaction mais bien parce que le rêve s’achève. Seuls ceux qui croient encore quelque part à la véracité de ce monde peuvent être affectés, souffrir de ce qu’ils voient. Cela démontre simplement leur attachement au rêve, leur attachement à l’illusion, parce qu’ils ne se sont pas encore retournés en eux-mêmes vers la vérité.
Nous avons dit les uns et les autres que l’inconnu devient connu, et que les circonstances-mêmes du chaos du monde vous amènent naturellement à ne plus adhérer à quelques histoires ou mondes que ce soit. Là est la béatitude. Là est l’indicible Amour et la vérité absolue. Vous en avez la preuve chaque jour, de façon de plus en plus claire, quel que soit l’état de votre propre vie ou de ce corps qui habite la conscience. C’est normal. C’était souhaitable. Et je dirais que, même sur le plan de ce monde, c’est d’une logique totale. Seul celui qui est enchaîné au rêve, qui croit posséder quoi que ce soit, ne s’est pas encore aperçu et n’a pas compris qu’il est possédé par ce monde.
Vous prouvez quelque part, pour ceux qui se sentaient mal à l’aise ou malade au sein de ce monde, vous comprenez que la cause de votre malheur était uniquement la présence de ce monde et votre propre présence en tant que rêveur.
La Joie, la légèreté sont la preuve indiscutable qu’il n’existe plus le moindre attachement à l’illusion et au rêve, comme à tout ce qui passe. Vous ne pouvez que vous reconnaître et cette reconnaissance de l’inconnu, vous le reconnaissez. Vous savez qui vous êtes. Vous n’êtes d’aucun monde, d’aucune forme ni d’aucune dimension. Vous avez parcouru tous les rêves possibles, toutes les illusions de la création.
Et comme cela a été expliqué, c’est ici-même dans ce rêve que vous réalisez le rêve, et que vous réalisez que vous n’avez jamais été ni ce corps, ni cette forme, ni votre histoire. C’est un soulagement, dès l’instant où vous ne vous êtes jamais sentis de ce monde, que vous réalisez vraiment que ce monde était un cauchemar, quelle que soit sa beauté.
C’est ici que tout a commencé. C’est ici que le rêve s’achève, et que la vérité est entièrement révélée parce que vous la vivez. Le témoin en est la légèreté, la Joie sans objet et ce, quelle que soit votre perception, quelle que soit votre sensibilité. Vous ne pouvez que constater que vous vous retrouvez. Vous êtes antérieurs à la conscience, antérieurs à la Lumière et antérieurs à la première forme. Cela relâche toute prétention. Ça met fin aux habitudes, aux ultimes croyances comme aux derniers doutes. Vous ne pouvez que vous affermir dans cette Joie nue chaque jour avec de plus en plus de certitude.
…Silence…
Nous pouvons questionner.
Sœur : En faisant un protocole de cristaux, il m’est arrivé une persistante odeur à rose, une persistante odeur à rose.
De rose?
Sœur : De rose, oui.
Je te remercie de témoigner de ton vécu.
Je rappellerai simplement qu’au niveau des siddhis, les pouvoirs de l’âme, la clairsentience, le fait de sentir les odeurs mystiques est le sens le plus fin puisqu’à ce moment-là, tu ressens ce qui est nommé l’Essence, antérieure à la forme, et qui accompagne les premières manifestations de ce qui a été appelé la création.
Peu importe que cette odeur soit de ton fait ou soit liée à ce que l’on appelle une entité. Mais cela traduit que tu as contacté ce qu’on a nommé l’Esprit, ou le Brahman. Tu es à la jonction à travers cette simple odeur, qui s’est manifestée en l’occurrence avec des cristaux, si je peux l’exprimer ainsi, tu te tiens à la lisière du Parabrahman, à l’orée de Parabrahman et de la Liberté totale.
…Silence…
Voilà ce que cela signifie, voilà ton vécu.
Et si je ne fais aujourd’hui aucune différence entre ton Essence et l’Essence d’une entité quelle qu’elle soit, c’est qu’il n’y a qu’une conscience. Tu retrouves des fragments de toi, des autres toi dans une autre forme ou dans une autre dimension. C’est le retour à l’état naturel que tu as déclenché sans le vouloir par cette pratique de cristaux. Mais cela peut vous arriver dans d’innombrables circonstances où vous êtes réellement et concrètement et tout simplement dans l’instant présent.
Nous vous avons toujours dit, depuis plus d’un an, que aujourd’hui c’était extrêmement simple, qu’il suffisait d’accepter pour traverser tout ce qui appartient à la personne, à votre histoire ou à l’histoire, pour être libres.
Les cristaux, dans ton cas, t’ont simplement permis indépendamment de leur effet propre, de t’approcher au plus proche du temps zéro ou du cœur du Cœur. Cela va arriver de plus en plus souvent, pour d’innombrables frères et sœurs, et d’innombrables façons, dès l’instant où en vous il y a, soit le silence, soit l’acceptation, soit l’accueil sans vous poser aucune question.
Le temps zéro, la bonne nouvelle, est pour tout le monde!
Mais comment voulez-vous le vivre si votre conscience est attachée de façon trop forte, à quelque élément de votre histoire, de votre corps ou de l’histoire du monde? C’est pour ça que ceux d’entre vous qui, depuis longtemps, se demandaient ce qu’ils faisaient sur ce monde, ont aujourd’hui le plus de possibilités pour vivre l’Absolu.
Ils ne sont plus leur vie, mais ils sont La Vie.
…Silence…
Tout dorénavant, dans toutes les circonstances et évènements de vos vies, acceptez que ce ne soit que des prétextes, des circonstances qui ne sont là que pour vous faire vivre la vérité que vous êtes. L’intelligence de la Lumière va tout faire pour que nombre d’évènements de vos vies, de vos corps, de vos relations, de tout ce qui peut arriver dans votre vie, n’est là en définitive, que pour vous faire découvrir et vivre la vérité.
Donc, ne rejetez rien. Acceptez tout sans rien comprendre. Et vous êtes la vérité. Et vous êtes la Joie, et vous vivez Agapè. Vous ne pouvez que vous reconnaître, au fur et à mesure que vous ne vous reconnaissez plus dans tout ce qu’il se déroule en ce monde. C’est normal. C’est comme ça que ça devait se produire. Certains Archanges vous l’avaient annoncé avant même que j’arrive en 2012, voilà plus de dix ans.
Tout cela a été balisé. Et pour ceux d’entre vous qui ont suivi un cheminement spirituel et qui ne trouvaient pas de réponses, aujourd’hui la réponse vous est donnée. Cela met fin à la quête. Cela met fin à la souffrance. Cela met fin aux dernières croyances. Et vous vous découvrez, le Je absolu, le Je éternel…, bref vous êtes libres. Aucun obstacle de ce monde, aucun déséquilibre de votre corps, ne peut limiter ou freiner la découverte de la vérité. Ça se passe pour chacun dans toutes les circonstances de vos vies. Et plus vous acceptez, plus vous êtes libres !
Je vous redis « ne me croyez pas, mais au contraire vérifiez-le » … dans les derniers éléments auxquels vous tenez, que ce soit votre corps, votre vie, votre maison, un travail ou quel que soit ce qui vous tient à cœur. Parce que c’est justement au travers de ce qui vous tient que vous découvrez et vivez que vous n’êtes tenus par rien. Chacun d’entre vous, quoiqu’il en pense quoiqu’il en dise, a exactement la même possibilité. Mais si vous n’acceptez pas, comment voulez-vous même le vivre ?
Tous les défis de votre corps ou de votre vie, de quelque nature que ce soit, est justement le jeu de la Lumière, de Son intelligence, pour vous le démontrer et vous le faire vivre. Vous êtes l’Intelligence de la Lumière. C’est aussi simple que ça.
Et si toutefois vous acceptez et qu’il ne se passe rien, je peux vous garantir, vous assurer, que vous n’avez pas vraiment accepté, c’est tout. Il n’y a aucune autre alternative possible. C’est comme ça pour chacun. Vous n’avez pas de choix. Vous ne pouvez que souffrir tant que vous n’avez pas vérifié qui vous êtes vraiment. C’est pour ça que nous disons depuis de nombreux mois que, quel que soit l’événement, heureux ou malheureux, soit vous êtes vrais et vous acceptez, et vous vivez Agapè, soit vous croyez être détachés, mais vous ne l’êtes pas. Il y a besoin de beaucoup de franchise, beaucoup d’honnêteté, et d’humilité par rapport à vous-mêmes.
…Silence…
Si vous acceptez vraiment, vous êtes libres instantanément. Ce n’est pas une promesse qui s’étale dans le temps, qui n’est pas pour demain, mais qui est pour l’instant présent.
Dans la question précédente, quel que soit ce que tu aies expérimenté avec les cristaux, il a suffi que ta conscience soit occupée à un protocole, que ton corps soit immobile, que tes yeux soient fermés, que tu sois en silence, sans aucune idée de méditation, de prière ou de demande, pour que la vérité fasse irruption. C’est valable pour chacun. Je le répète quelles que soient vos conditions de vie, de croyances ou d’appréhensions. Installez-vous ici et maintenant, sans rien demander, sans rien attendre, sans rien dériver votre conscience sur une sensation quelconque, et la vérité est là.
C’est tellement simple! C’est tellement véridique que la difficulté en réalité est simplement d’être soi-même dans cette simplicité, dans cet accueil, pour le vivre instantanément.
…Silence…
Nous pouvons questionner.
Sœur : En ligne générale, je suis en paix, physiquement, avec facilité, dans des périodes de volonté du silence, de silence mental, en présence de sensations dans la poitrine, d’expansion et de joie dans ma tête, depuis quelques mois, quand j’entre en silence, je sens les couronnes de la tête. Merci.
C’est un témoignage, ce n’est pas une question.
Sœur : C’est un témoignage.
Je te remercie.
Mais bien sûr, et vous le stipulez, que même quand vous êtes tout le temps dans la Joie, dans la paix, vous pouvez constater que parfois vous avez besoin de votre personnage et que dans ces cas-là, vous endossez le rôle du personnage.
Mais la grande différence, c’est que vous n’êtes plus identifiés à ce personnage. Et que plus la Joie est installée, plus le personnage ne peut en aucun cas vous gêner. C’est la preuve là-aussi que vous êtes le Je éternel, quoi que vous jouiez comme rôle ou comme fonction au sein du rêve. Cela traduit aussi même au sein du personnage, une forme d’acceptation, de transparence, où vous découvrez que même ce personnage dans les moments où vous en jouez, est beaucoup plus libre qu’auparavant. Ça vous donne dans le jeu du personnage une aisance nouvelle et une facilité nouvelle.
Cela ne peut que vous renforcer dans l’acceptation que vous êtes ce Je éternel, et non pas une fonction ou un rôle que vous pourriez mener, jouer encore. Et cela vous découple de plus en plus des règles et des lois de la dualité. Et si vous êtes sincères là aussi, vous ne pouvez que constater, au-delà des couronnes pour ceux qui les sentent, au-delà de la paix ou de la joie, que tout ce qui peut se dérouler dans votre personnage est là aussi de plus en plus fluide et de plus en plus léger.
Que vous soyez malades ou pas, que vous soyez accompagnés ou seuls, que vous ayez charge d’enfants ou de parents, vous vivez le rêve du personnage effectivement avec plus de légèreté. C’est une preuve supplémentaire que vous vous êtes retrouvés. Vous avez mis fin à l’oubli. Vous vous êtes souvenus en le vivant, que vous n’étiez rien de la souffrance, que vous n’étiez rien des maladies, que vous n’étiez rien des contrariétés ou obligations de ce monde, que vous traverserez là aussi avec de plus en plus d’aisance.
Mais vous constaterez aussi que, si par moments le personnage ancien retombe dans certaines habitudes, que la Joie disparaît instantanément jusqu’à ce que vous réadaptiez votre positionnement. Le jeu devient de plus en plus aisé pour celui qui s’est reconnu, et de plus en plus difficile pour celui qui refuse sa propre vérité. Et c’est justement de ce jeu-là, entre l’éphémère et l’éternel, que vous vous retrouvez.
Quand vous arrêtez de pester, quand vous arrêtez de vous plaindre, à vous-mêmes ou aux autres de quoi que ce soit, quand vous acceptez sincèrement tout, vous ne pourrez que constater que tout se déroule au mieux. Quels que soient vos doutes, quelles que soient vos interrogations, vous découvrez qu’il n’y a pas d’autres voies que la spontanéité, que la simplicité, et que l’humilité réelle.
Je l’ai déjà dit : « tout ce qui doit arriver arrivera quoique vous fassiez, et tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas quoique vous fassiez ». Quand il existe en vous une volonté quelconque de changer depuis le personnage des éléments ou des choses qui auparavant étaient faciles, vous ne pourrez que constater que dans ces moments-là, cela ne fonctionne plus. Et que plus vous acceptez, que plus vous lâchez, plus ces éléments du songe, du rêve s’éliminent d’eux-mêmes, sans vous, et surtout pas avec votre personnage, surtout pas avec vos réflexes habituels, et surtout pas avec la volonté.
L’ego va vous susurrer que ce n’est pas possible…c’est son rôle ! Mais vous voyez aujourd’hui vous-mêmes votre propre personnage, votre propre agitation, vos propres dernières habitudes, et vous ne pouvez qu’en rire. Et c’est ainsi que vous traversez. Acceptez tout et tout vous sera donné. Regimbez ou luttez, et vous vivrez la souffrance. Ce n’est jamais une punition. Vous ne faîtes pas d’erreur. Mais ainsi est le jeu final entre la vérité et l’illusion.
…Silence…
Chacun de vous, à quelqu’âge que ce soit, peut observer, constater, toujours le même scénario : soit vous lâchez, soit vous tenez. Si vous lâchez, la paix est là. Si vous ne lâchez pas, la souffrance est là. C’est vous qui décidez, personne d’autre. Vous êtes totalement libres. C’est vous qui vous positionnez. Et n’allez pas pester ou regimber contre votre corps, ou contre n’importe qui. Acceptez que tout est là, même le plus gros des ennuis, uniquement pour vous rendre libres, et vous êtes libres instantanément. C’est vraiment aussi simple que ça.
Le mécanisme qui est à l’œuvre sur Terre en chacun est identique. Les circonstances personnelles ne sont que votre décor, vos conditions que vous avez posées vous-mêmes, surtout quand vous ne comprenez pas. Acceptez de le vivre, sans vous opposer, sans comprendre, sans vouloir résoudre quoi que ce soit, et vous constaterez que tout se résout de lui-même. Cela ne souffre aucune exception. Vous êtes tous à jeu égal.
Les circonstances particulières de votre corps ou de votre vie ne sont que ce que vous avez écrit avant même de participer au rêve, pas seulement dans cette vie, pas seulement dans ce monde. Vous êtes réellement et concrètement Abba, et c’est tout. Acceptez cela sans rien demander, et vous êtes libres. Seul celui qui est tortueux ou qui tient à sa vie se fige lui-même et s’empêche de le vivre, quoiqu’il en dise. Ce ne sont que des prétextes.
Acceptez que c’est vous-mêmes qui avez tout écrit, tout préparé, pour être dans les meilleures conditions pour vivre Agapè. C’est tout. Tout le reste ne fait que passer. Tout le reste ne sont que des positionnements de la personne, des stratégies de peur, d’auto-limitation ou d’auto-sabotage. C’est tout. N’en concevez ni culpabilité, n’en recherchez aucune cause. Je vous assure que c’est vous qui avez écrit votre scénario, antérieurement à toute manifestation, comme antérieurement à tout monde.
Même si vous ne le croyez pas, même si vous tentez de le rejeter, vous ne pouvez que vous reconnaître. Et quand vous vous êtes reconnus, vous ne pouvez que rire des propres postures de votre personnage, de votre histoire. Acceptez la liberté et vous êtes libres. Acceptez la vérité et vous la vivez.
…Silence…
C’est simple. Je vous l’ai dit, aucune règle de ce monde, aucune morale, aucune volonté de bien, ni rien de ce à quoi vous tenez encore, ne peut vous empêcher d’être la vérité. Vérifiez-le.
Questionnons.
…Silence…
Sœur : On sait que la souffrance ne sert à rien. Ainsi, nous qui travaillons comme thérapeutes, nous nous demandons, si nous devons continuer à poursuivre d’essayer de les aider à ceux qui […], ou ce serait mieux que de cesser de faire des thérapies?
Il n’est pas question de changer quoi que ce soit à ce que vous faites et êtes dans ce personnage. Tu parles de la thérapie: utilise toujours tes techniques, mais prends tes patients dans les bras. Ils seront libres. Ce qui n’empêchera pas non plus d’aider leur personne, de les guérir. Mais tout dépend du thérapeute.
Il ne sert à rien de se mettre dans la tête que tu dois arrêter ceci ou cela pour être libre, puisque tout est à sa juste place. Il n’est plus temps aujourd’hui de vouloir changer d’activité, de lieu, de mari, de femme, ou de je ne sais quoi. Il est simplement temps d’accepter. Si vous acceptez sans vous poser de questions, vous serez dix fois plus efficaces, que vous utilisiez un bistouri, ou n’importe quelle thérapie.
La thérapie, duelle par essence, n’est pas un obstacle. Le seul obstacle c’est vous. Et au contraire, profitez de cette relation d’aide pour justement être libres. Il suffit là aussi d’accepter le rôle du personnage, d’accepter que celui qui vient vous voir est vous, rien que vous. Si vous le voyez comme cela, la technique que vous utilisez n’est qu’un décor.
Si vous êtes véridiques, celui qui vient vous demander de l’aide, si vous êtes spontanés, que vous utilisiez un cristal ou un bistouri ou des mots, vous le libérerez. Pas par la technique, mais par votre attitude, votre bienveillance. L’autre est vous. Et si vous êtes thérapeutes aujourd’hui, c’est que vous devez vous reconnaître en l’autre avant même d’utiliser vos connaissances ou vos pratiques. Vous constaterez à ce moment-là, que vos mots, votre bistouri ou vos cristaux ou autre chose, ne sont qu’un prétexte. Mais qui voudrait arrêter d’être ceci ou cela si ce n’est la personne?
Je le répète: votre personne, le décor, tous les décors que vous voyez et vivez ne sont là que justement parce que vous l’avez écrit ainsi. Il n’y a rien à changer si ce n’est vous-même. Sans effort. Il vous suffit d’accueillir, sans mettre la posture du thérapeute devant ou de celui qui connaît. Mais acceptez que l’autre est vous, et il sera contaminé…, par la Joie, par Agapè, quoi que vous fassiez. Là aussi c’est affreusement simple.
Mais si vous croyez aujourd’hui qu’il vous faut changer autre chose que simplement votre façon de voir, vous vous trompez. Je le répète: vous avez écrit vous-mêmes votre propre scénario, depuis la première entrée dans le rêve, et surtout dans la fin du rêve, puisque vous êtes Abba, et que Abba vous répète sans arrêt que c’est un jeu vidéo!
Même si ça vous semble farfelu, c’est la vérité. Soyez pleinement présents à l’instant présent, mais aussi à votre vie telle qu’elle est. Et vous vivrez votre vie. Mais si vous vous posez des questions, si vous voulez changer le décor, en fonction de ce que je viens de dire et que vous devez vérifier, alors vous vous trompez à tous les coups.
L’acceptation, c’est aussi l’acceptation du décor, de toutes vos conditions de vie quelles qu’elles soient. C’est grâce à elles. Même si vous êtes dans la maladie aujourd’hui, c’est le prétexte que vous avez écrit pour vous retrouver, totalement. Il n’y a aucune erreur possible. Tout est à sa juste place, tout est parfaitement à sa place, et surtout si vous pensez que ce n’est pas le cas. Vous pouvez être certains que ça ne pouvait être que comme ça.
Ainsi vous relâchez la pression, vous relâchez le stress, vous relâchez votre volonté, vous relâcher votre volonté, vous mettez fin au désir de changer quoi que ce soit, et vous êtes libres. Et à ce moment-là effectivement, la Lumière pourra effectivement faire le ménage ou changer de décor mais ce n’est pas vous qui le décidez. Vérifiez-le. Plus vous acceptez, absolument tout, plus vous êtes légers, plus vous êtes joyeux. Et c’est comme ça pour tout le monde.
Et c’est justement à travers de ce qui vous semble manquer que vous vous découvrez complet. C’est la stricte vérité que chacun de vous peut vérifier à tous moments. Faites-le. Regardez dans votre vie ce qui vous dérange le plus, ce qui semble vous manquer le plus. Soyez lucides et simplement acceptez et vous êtes libres, vraiment ! C’est aussi simple que ça…
Mais tant que vous tenez à votre personne, ou à quoi que ce soit, vous ne pouvez que dire « ce n’est pas possible » ou dire « je ne le vis pas ». En fait dans ces cas-là, vous ne faites que vous mentir à vous-mêmes, et au minimum vous mentez à l’Intelligence de la Lumière.
C’est vous qui créez la distance, pas les circonstances de votre vie ou de votre corps. Il n’y a plus rien qui vous sépare de vous-mêmes, si ce n’est ce que vous croyez, ce à quoi vous tenez, ou ce que vous rejetez. Acceptez, et vous verrez.
…Silence…
Très vite vous passerez du rire, des larmes, de la souffrance au rire, à la Joie, à l’Amour, comme si vous aviez fait un volte-face et cela peut être totalement instantané. Vraiment. S’il vous semble que c’est trop lent ou que ça ne se produit pas, le seul responsable mais non coupable, c’est vous. Vous ne vous êtes pas reconnus en ce qui est là, quel que soit votre décor, quelles que soient les conditions. La liberté est la même pour tout le monde puisqu’il n’y a qu’Un. Il n’y a qu’une conscience. Et il n’y a personne.
…Silence…
Continuons.
Sœur : Pendant que j’étais en train d’accueillir l’information des quarks et la triangulation du chakra du cœur, j’ai commencé à voir chacun des Anciens et des Mères généticiennes qui s’approchaient de moi et entraient dans mon cœur, dans le cœur de mon Cœur. Et après, chacune entrait dans mon cœur et je suis entrée dans une grande lumière noire. C’est un témoignage.
Je ne sais pas ce que tu appelles triangulation du cœur, mais peu importe. Quand tu vois les Anciens, les Étoiles, ou un Frère ou une Sœur d’ici ou d’ailleurs rentrer dans ton cœur, c’est simplement le moment où tu comprends, même s’il te semble exister un mouvement, que non seulement ils ont toujours été en toi, mais ils sont toi, réellement. Et comme tu le dis, après, c’est bien plus que le Paradis Blanc. Ce que tu as nommé Lumière noire, c’est la jonction de l’Être et du non-Être, et c’est la liberté totale.
Réabsorber les essences, de voir les Anciens ou un frère ou une sœur rentrer en toi met précisément fin à l’idée d’être séparée, à l’idée qu’il y a toi et les autres, et tu comprends en le vivant que les autres sont toi. Vraiment et concrètement. Simplement tu l’as accepté. Ils se sont révélés et tu t’es réveillée. Le cœur du Cœur est actif et très vite, le Feu du Cœur Sacré, comme le dit Abba, deviendra ton quotidien quoi que tu fasses. Tu sentiras cet élan, cette Lumière qui émane de toi et qui ramène tout à toi. Il n’y a que toi. Tu as rêvé le monde, tu as rêvé la création et tu sors du rêve.
C’est ta façon à toi de le jouer sur ta scène de théâtre. C’est ton décor. C’est ce que tu avais écrit. Ça ne peut que te rendre légère, joyeuse, et libre. Le cœur ne pourra plus jamais se fermer ni se limiter, car autant il a été parfois difficile de voir certains conditionnements, certaines habitudes, certaines croyances, autant il est facile de vivre la vérité.
…Silence…
Questionnons.
Sœur : Il n’y a plus de questions.
…Silence…
Alors, s’il n’y a plus de questions, si vous êtes en silence, nous allons simplement vérifier ensemble qu’il n’y a personne. Vous n’avez rien à faire. Je n’ai rien à faire si ce n’est être en silence et décider d’accueillir. C’est tout.
Et alors, Bidi est en vous!
…Silence…
Je terminerai par ces mots mon intervention et ma démonstration, par ceci :
C’est dans le silence et l’acceptation de ce qui est, comme de ce qui n’est pas, que vous vivez la vérité et que vous êtes la vérité. Rien d’autre n’est nécessaire, surtout pas votre volonté, encore moins vos désirs, et encore moins votre quête. Parce que quand vous vous cherchez, tout simplement vous n’acceptez pas que vous êtes déjà là. Prouvez-le-vous, démontrez-le-vous, comme je viens de le faire.
Bidi va donc vous saluer et cesser là ces mots pour vivre ma présence et votre présence au cœur de votre Cœur. N’oubliez pas que j’ai décrété voilà quelques mois que je serai là à 23h. Ce silence et cet accueil que nous avons vécus va bien sûr se poursuivre.
Alors je vous souhaite la Joie, la béatitude, la félicité, et la plus grande des paix.
Bidi vous remercie.
Sœurs et Frères ensemble : Merci, merci, merci.
(Applaudissements)
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