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Eynolwaden
(Tunisie)
30 Octobre 2019
Je suis Eynolwaden, et je viens sourire et danser en le cœur de chacun.
Alors écoute-moi, et surtout entends-moi.
Ferme tes yeux, et laisse ton cœur sourire, à ma présence qui danse et virevolte, en la légèreté de l’instant, en la subtilité et l’intensité de qui tu es et de qui je suis, parce que dorénavant il n’y a plus de distance, dorénavant il n’y a que la joie, celle de la bonne nouvelle qui se propage de cœur en cœur, et qui résonne dans l’espace de ton monde comme de chaque monde, en tous les rythmes de la création, en la danse des Étoiles et en ta danse, je suis ce qui danse et virevolte, dans la légèreté de ton cœur, et dans l’éclat de ton regard intérieur.
Écoute-moi, écoute ce que j’ai à te dire, au-delà de mes mots, entends la danse de mes mots, entends la danse du sourire qui vient fleurir, telle une fleur éternelle, en le cœur de ton être, alimentant alors la vérité ineffable et la beauté.
Aujourd’hui, tu te découvres être l’espace, tu te découvres être de partout et de nulle part en le même temps et en le même silence, comme en la même danse.
Viens avec moi, tu n’as pas à bouger, tu n’as pas à te déplacer, tu as juste à t’ouvrir, sans écueil et sans frein. Alors à ce moment-là tu seras emporté dans la danse de la vie éternelle, au-delà de tout rêve, comme au-delà de toute forme, je viens t’inviter de nouveau à prononcer mon nom, parce que ce nom est à l’intérieur de toi, il participe au premier rêve comme au dernier rêve, à la première forme comme à la dernière forme, au premier éclat de la Lumière et au premier éclat du rire de la vie, qui s’auto-entretient d’elle-même, parcourant tous les chemins, et tous les destins.
Entends, entends-toi toi-même, ce que tu dis dans le silence de ton cœur, qui n’est que la symphonie de la vie, la symphonie du mouvement, mais aussi de ce qui est immobile.
Entends-toi, tu n’as rien à faire d’autre que d’être là avec moi et de sourire à la vie, et de sourire à mes mots, au-delà de tout mot, comme au-delà de toute réflexion. Laisse-toi pénétrer, car tu es ce qui est pénétrant, et qui jamais ne peut échouer.
Je t’invite à la danse des éléments, mais pas seulement. A la danse de ton corps comme à la danse de la vie, tu es chaque symphonie et chaque note, tu es chaque espace entre chaque note, tu es de partout comme tu es de nulle part. Car entre partout et nulle part il n’y a pas de différence, il n’y a pas de temps qui puisse s’écouler dans un sens ou dans un autre, tu n’as pas besoin de mémoire, tu n’as pas besoin d’histoire, tu as simplement besoin d’être là, où je me tiens avec toi, dans l’étreinte de la liberté, là où rien ne peut être retenu, là où rien ne peut être ajouté.
Entends, entends ce que je te dis, au-delà des mots que je prononce, il y a le Verbe, et ce Verbe est silence, et il est magnificence.
Entends. Entends la légèreté de ton cœur, qui palpite et bat, tout en maintenant son immobilité.
Tu es tous les mouvements, mais tu es aussi tous les repos. Tu es chacun et chacune, non-seulement dans la forme humaine mais en toute forme, comme en tout rêve, au-delà de ce que tu peux percevoir et ressentir, tu es à la source-même de ce que tu perçois, ou de ce que tu refuses et accepte, cela ne fait pas de différence, cela ne met pas de distance, et cela ne fait pas de temps. Et ne t’en fais pas, car il n’y a rien ne peut t’en faire, si ce n’est de demeurer dans cette joie perpétuelle, où tu ne peux que reconnaître l’évidence de la vie au sein de ta vie, et de ta vie au sein de la Vie.
Alors, écoute et entends ce que je te dis, cela est le temps de la réjouissance en l’ultime célébration de toutes les danses que tu as mené, jusqu’à leur terme, au sein de tous les rêves de la création, au sein de toutes les souffrances, comme au sein de toute aisance.
Confie-moi tous tes fardeaux au cœur de ton cœur, comme au cœur de chacun. Tu n’as pas besoin de les nommer, tu n’as pas besoin de l’histoire, tu n’as pas besoin de souvenir, mais simplement de te souvenir de ce que tu as toujours été, en quelque voile que tu aies porté, en quelque errance que tu aies parcouru, comme en quelque victoire qu’il te semble avoir conquis.
Laisse-moi te bercer dans le chant de l’indicible silence, là où toutes les symphonies chantent le même refrain et le même couplet. Là est ta liberté, là est la mienne, elle est la même de partout et de nulle part.
Alors bien-aimé, toi qui est aimé au-delà du bien et du mal, je t’invite à t’aimer avec la même intensité que mes mots te parcourent, telle une onde régénérante, telle une source qui jamais ne te laissera dans la soif et dans l’oubli.
Il est temps maintenant d’oublier ce qui n’a fait que passer. Il est temps maintenant de te réjouir et de participer à la danse, celle qui ne connaît nulle fin et nul début, là où tout est immobile, et pourtant contenant tous les mouvements de la Vie, là où il n’y a ni vie ni mort, mais simplement l’évidence de cette danse sans fin, et sans début.
Alors entends, entends, écoute, et laisse l’allégresse fleurir par les pores de ta peau de cette forme, que tu habites.
Laisse-moi être ce que tu es, au-delà de toute apparence et de toute distinction, là où plus aucune limite ni frontière ne peut nous sembler nous séparer, ne peut sembler nous distancier. Il y a en cela tous les temps, au-delà de tout temps, de tout passé comme de tout futur, seul est présent la présence, celle qui conjugue l’absence et en même-temps la félicité, là où tu ne peux plus poser de limite, là où tu ne peux plus poser de cadre, parce que tous ceux-ci ont volé en éclat, devant le rire et ton sourire, celui de ton cœur retrouvé, en l’allégresse de ton éternité, antérieure à toute manifestation, et postérieure à toute manifestation.
Laisse-toi emporter au-delà de tout temps et de tout espace, car tu combles le temps et tu combles l’espace par ton rire, là où tu es, tu n’es pas, et là où tu n’es pas tu es, cela ne fait plus de différence, car il n’y a plus de distance.
Entends, et laisse ruisseler l’eau de l’Amour, l’eau d’en-haut, qui vient féconder ce qui jamais n’a pu être stérile, et ce qui jamais n’a pu être divisé. Ote-toi au-delà de toute division, afin d’être unifié dans la joie de ta présence et de ton absence, qui mène, elle aussi la même danse, en la même évidence.
Viens te reposer, là où tu n’auras plus besoin de te poser, ni de te poser la moindre question. Parce que là tout est évidence, là où tu te reconnais, en cette légèreté. Alors laisse les yeux pétiller de malice, pétiller d’innocence, et pétiller de vérité. Ne t’occupes de rien d’autre que ce qui est là, et qui ne demande qu’à fleurir à chaque minute et à chaque jour, avec une égale intensité et chaque jour plus magnifique, et chaque jour plus véridique, et chaque jour si intense, et pourtant si légère, au sein de cette densité, en lequel est posé ton corps.
Je t’invite à déposer les ultimes fardeaux, ceux et celles de tes réticences, de tes ultimes réticences, qui ne peuvent se maintenir, parce que l’Amour effondre tout barrage et toute limite avec la même intensité, et avec le même regard.
Regarde-toi, afin de me voir, là où je suis, là où tu es, en tout espace, en tout temps, où que tu regardes, quoi que tu sentes et ressentes, quoi que tu vives ou ne vives pas, cela ne fait plus de différence, rien ne peut te manquer et rien ne peut t’être ôté, chaque instant devra être comblé, par lui-même et par la beauté de cela. Ce que tu ne peux définir, ce que tu ne peux nommer, cela est l’innommable, et cela contient chaque nom, et cela contient chaque forme, ainsi que chaque monde.
Réjouis-toi, annonce la bonne nouvelle, en premier à ton cœur, qui peut-être hésite encore, et en second à chaque cellule de ce corps au sein de cette forme, au sein de chaque rêve que tu parcourras au sein de tes nuits, car plus jamais tu ne seras dans la nuit, car plus jamais tu ne seras l’errance, car plus jamais tu ne seras dans la question, car tu es la réponse à toutes les questions que tu te poses, il n’y a plus rien à poser, tout a été déposé dans le feu de l’Amour, celui qui consume le rêve, et qui te restitue à ce que tu as toujours été, malgré les apparences de ton rêve.
Je suis venu t’inviter de nouveau, aujourd’hui, en cet instant, comme à chaque souffle et à chaque regard, comme à chaque jour qui se lèvera, comme à chaque moment de ta vie, où la vie fera irruption sans te demander ton avis, parce que la vie sait mieux que toi ce que tu peux vouloir, ou ce que tu peux désirer, au-delà de toute expression, comme au-delà de toute manifestation.
Alors sois présent, parce que cela est mon présent au sein de ta présence, afin que tu découvres que la présence ne peut s’appuyer que sur l’absence, là où nulle limite, corporelle ou de mondes, comme de dimensions, ne peut altérer ni modifier la vérité.
Tu es invité au banquet solennel et perpétuel de la vérité célébrée, là où le Choeur des Anges entonnant le Paraclet, entonnent la même danse, celui de la résurrection, car en définitive tu n’es jamais né ni jamais mort, seule l’illusion est née et est mort, à chaque renaissance, tu rennais en totalité.
Tu n’as plus besoin de renaître, tu n’as plus besoin de mourir. Tu as besoin de célébrer, par le sourire de tes lèvres et l’ouverture de ton cœur, par le regard de tes yeux et le regard de ton cœur, là où il n’y a rien à voir d’autre que le déploiement de la vie, que le déploiement du rêve.
Je t’invite à la légèreté, celle qui ne t’a jamais quitté, malgré la densité de ce corps, malgré son opacité, parce que tout y est transparence, et tout y est cristallin, en la même note comme en toute note, en tous les chiffres et en tous les nombres, avec la même intensité, en l’infini comme en le zéro, cela ne fait plus de différence, parce que l’alpha a fusionné en l’oméga, l’oméga a rejoint l’alpha. En réalité ils n’avaient jamais bougé, ils étaient toujours là à te soutenir dans le rêve, à te soutenir en chaque souffrance comme en chaque joie, liés à ton éphémère. Cet éphémère que tu as tant aimé, ou redouté, avec une égale intensité, selon les circonstances de la vie, qui ont fait ta vie.
Aujourd’hui tu es cela, et bien plus que cela. Aujourd’hui tu es ça, et bien plus que ça, tu ne peux pas te compter ni même te mesurer, tu ne peux pas te distancier, tu ne peux pas te rapprocher, car tu es à la très juste place, au cœur de ton être, là où le non-être vient appuyer et soutenir ce que tu as cru endurer, et ce que tu as cru souffrir, avec une telle intensité, qui ne peut pourtant pas se maintenir devant l’éclat de ton sourire, et l’éclat de ton rire intérieur.
Ėcoute-moi, car tu ne fais que t’entendre, au-delà de toute apparence comme de tout discours, quoi que tu en penses, quoi que tu en dises, il n’y a plus de réticence, il n’y a plus de résistance qui puisse se maintenir, car tout est consumé, dans la même joie de l’amour, dans le même amour en joie.
Viens célébrer, à chaque moment que tu inspires ou tu expires, cela est la même chose, et le même rythme, celui qu’a adopté ton cœur en la valse à mille temps, ou le Choeur des Anges, est célébration perpétuelle de l’Esprit du Soleil en l’Impersonnel, au-delà de toute personne, comme en toute personne, car en définitive, et tu le sais, il n’y a jamais eu personne, si ce n’est le rêve d’une personne, qui est le rêve de chacun.
Écoute. Écoute et entends la bonne nouvelle que tu es, et que tu représentes en chaque circonstance, en chaque minute, quelle que soit ta vie, tu es avant tout la Vie, quelle que soit ta douleur, tu es avant tout la Joie.
Laisse-toi parcourir, par l’onde de vie, celle qui te vivifie, et te régénère à chaque minute, en la légèreté de l’enfant innocent, car tu es innocence, quoi que tu en penses, quoi que tu en dises. Ce ne sont que des arguments, et aucun argument ne peut se maintenir en la vérité de qui tu es, au-delà de l’être, et au-delà de toute souffrance, je viens t’inviter à nouveau, comme je le ferai à chaque minute, à l’Agapè perpétuel, qui ne connaît pas la forme, et qui parcourt tout espace du rêve, avec la même égalité, et la même liberté.
Écoute. Écoute ce que te dit le chant du silence, celui qui ouvre ton cœur, à l’infini, car plus jamais il ne pourra être retenu, au sein de ta poitrine, car plus jamais il ne pourra être enveloppé par le voile de l’oubli, car plus jamais il ne pourra être enveloppé par quelque forme que ce soit, même la plus lumineuse et la plus éthérée.
Tu es l’éther, et tu es la densité, en toute octave de la manifestation, en quelque plan ou dimension que ce soit, tu as toujours été.
Tu es le rêve, et tu es le rêveur, tu es celui qui a conçu le rêve, tu es celui qui l’a vécu, tu en as écrit le scénario, tu en as écrit la partition, tu y as apposé les couleurs, tu en as dressé le trait et la direction, en toute direction de l’espace, afin de toujours revenir au point de départ, là où tu n’as jamais bougé, et où là où je t’accompagne, maintenant.
Écoute, écoute le chant de l’eau, le chant des peuples de l’eau, mais avant tout, écoute ton propre cœur, il n’est là que pour te rappeler, en frappant chaque coup au sein de ta poitrine, que tu es bien plus que tout ce que tu peux rêver, que tu es bien plus que tout ce que tu peux imaginer.
Il n’y a rien à redouter, tu as juste à accueillir cet inconnu qui te tend les bras, et qui dorénavant t’es connu. En cela, tu es complet et parfait, en cela, rien de ce qui passe ne peut demeurer dorénavant, seul toi demeure, en la demeure d’éternité, qui ne connait, après avoir connu toutes les demeures, que la demeure de la Joie, celle que tu n’as jamais quitté.
Alors tu n’as pas à bouger, là où tu es, et très exactement là où tu te tiens, et là où je me tiens. Il n’y a pas de posture, il n’y a pas de décor, il n’y a aucune condition, il n’y a aucun conditionnement. Il n’y a aucune règle, parce que la seule règle est celle de la danse de la musique, celle de la partition de la légèreté, là où les chiffres se mêlent aux lettres, là où la note de musique prend la place, de tout espace, et la place de chaque temps, afin que tu comprennes, que le temps et l’espace ne sont rien face à ce que tu es, parce que tu englobes ceci, en la même danse et en la même légèreté, avec la même intensité, avec la même joie.
Écoute, écoute ce grand silence, celui de cette joie, qui ne dépend là non-plus d’aucun cadre, ni d’aucune circonstance.
Alors, accueille-toi, en chaque présence ici, comme partout. Ne fais plus de différence, car toute différence est vaine, car toute différence n’est que souffrance. Il n’y a plus aucune raison, aucune cause, ni aucune justification à la souffrance quelle qu’elle soit. Quel que soit ton handicap, quelle que soit ta plénitude, il n’y a plus de différence, il n’y a plus de condition. Il n’y a plus de cadre, il y a juste la vie, celle qui a tout rêvé, celle que tu es en totalité, en l’instant de la grâce, qui jamais ne cessera, là est ta célébration, que tu as toujours parcouru, malgré les errances et les apparences.
Alors pose-toi, là où je viens me poser, en le grand silence de cette joie que rien ne peut expliquer, et que rien ne peut mesurer.
…Silence…
Entends même, dans le silence de mes mots. Ne retiens rien, laisse passer ce qui te traverse, laisse passer ce que tu ressens, parce que tu es au-delà de tout ressenti. Il n’y a plus rien à discriminer, il n’y a plus rien à séparer. Tout cela ne fut qu’un rêve, tout cela n’a fait que passer.
Et toi tu ne passes pas, là est la beauté, elle n’est nulle part ailleurs, là est la bonne nouvelle, elle n’a pas besoin de mots, elle a besoin de toi, en chaque instant de ta vie et de la vie, tel que tu es, en cet état naturel de légèreté, quelle que soit la densité de ton corps, quel que soit ce qui peut encore effleurer en ce corps les mémoires et les blessures, comme les joies qui ont été vécues au sein de cette vie. Cette ultime vie qui est la résultante de tout ce que tu as créé, de tout ce que tu as écris, de tout ce que tu as parcouru.
Repose-toi aujourd’hui, le temps est venu de mettre fin au temps. Le temps est venu de mettre fin à ton rêve. Tu es la vérité, et la vérité ne se rêve pas. Tu es la vérité, et la vérité ne se pense pas. Tu es la vérité, et la vérité ne se ressent pas. Tu es au-delà des sens, parce que la vie ne connaît pas de sens ni de direction.
Écoute. Pose-toi. Tu n’as rien à demander, qui ne soit déjà exaucé, en l’intime de ton cœur. Repose-toi en la félicité. Agapè est de partout, et chacun se réveille, selon son rythme, et selon son scripte.
Et je danse la vie, en le cœur de ton cœur. Et je fleuris, en tes lèvres qui s’ouvrent au sourire du oui, au sourire de la vérité. Tu es l’eau, mais tu es aussi l’air, tu es le feu, mais tu es aussi la terre, et tout cela vient de l’éther, car tu es l’éther, l’éther nommé primordial, et l’éther retrouvé aujourd’hui, au sein du rêve le plus profond, où la Lumière n’a jamais pu s’éteindre. Où l’amour n’a jamais pu disparaître. Même s’il t’a semblé en manquer, il était là à profusion, n’attendant que le bon instant de ton instant présent, pour se révéler à toi, dans la danse et la légèreté.
Je suis Eynolwaden, mais je suis toi, de toute éternité. Je t’ai accompagné en chacune de tes idées, en chacun de tes rêves, silencieuse, et pourtant si intense.
…Silence…
Repose-toi. En la grâce éternelle, de ta présence et de ton absence, là où même ta forme ne peut plus te séparer de quiconque et de quelque situation que ce soit. Sois disponible, en totalité, pour la vérité, que tu la connaisses ou que tu ne la connaisses pas encore. Il suffit d’être disponible, elle frappe à ta porte, dans le scénario de ta vie, dans le scénario de ton corps, en toute souffrance, comme en toute joie, avec la même intensité et la même régularité.
…Silence…
Écoute. Ne retiens rien, laisse-toi traverser par la bonne nouvelle, tu es celui que tu attendais, tu es celui que tu espérais, et tu es celui que tu redoutais. Par tes postures, et par tes apprentissages, qui en fait n’ont été rien d’autre que des répétitions pour vivre cet instant, pour vivre ce moment, qui se reproduit dorénavant de minute en minute, sur l’échelle de ton temps, sur l’échelle de tes jours, comme sur l’échelle de tes nuits.
…Silence…
Écoute ce que te dit le Grand Silence. Ecoute sa danse, écoute son rythme. Rien ne peut t’appartenir, car tu es de partout. Tu ne peux rien retenir, car il n’y a rien à retenir, et tout est maintenant, en l’espace de l’ici, et tout est présent en le cœur de l’absence.
…Silence…
Je suis toutes les formes, car je n’ai pas de forme. Je suis la grande Mère Généticienne, je suis l’enfant, qui pleure en silence et qui se croit abandonné. Parce que tout n’est que circonstance et prétexte à découvrir la beauté que tu es. Tu ne peux plus douter et tu ne peux rien redouter, dès l’instant où tu te poses, en le cœur de la grâce, dès l’instant où tu n’as rien à comprendre, ni rien à chercher qui ne soit déjà compris et déjà trouvé en l’espace de ton cœur, au cœur de ta poitrine.
Ainsi est la consumation de l’Amour, ce feu qui jamais ne se tarit, et qui jamais ne dessèche, mais qui au contraire te remplit de vie, et te remplit de toi-même comme de chacun, là où tu ne peux plus distinguer la moindre identité, ni la moindre forme, car toutes les formes y sont incluses, au sein de la première forme.
…Silence…
Tu es ce qui subsiste, en chaque chose que tu as nommé mort, tu es ce qui subsiste indépendamment de toute naissance.
…Silence…
Tu as parcouru toutes les voies, tu as affronté toutes les vérités relatives, et tu as vécu toutes les vies possibles, et pourtant, tu es la Voie, la Vérité et la Vie.
Tu étais de chaque ronde, de chaque ronde du rêve. Et tu es, celui qui a compté le temps et l’espace, afin de comprendre que cela n’avait aucune substance ni aucune permanence afin de saisir que tu n’avais rien à arrêter, ni rien à figer. Traverse toute sensation comme toute perception.
Tu es l’eau, l’eau de la Genèse et de la Création, l’eau miroir de Vie, tu es le feu, celui de la friction comme celui de la consumation. Tu es la terre, de l’argile qui n’a pas pris forme, comme la terre de tout corps et de de toute planète. Tu es le feu de chaque soleil, et de chaque galaxie. Tu es l’instant, qui ne connaît pas le temps, tu es l’espace qui ne connaît pas la distance ni l’éloignement.
Tu es celui qui a tout vu, et qui pourtant n’a pas besoin de voir. Tu es celui qui a tout pensé, et qui pourtant ne pense pas. Tu es toute la gamme et la palette de ce que tu nommes émotions, et pourtant, tu es sans mouvement, tu es tous les mouvements, et pourtant, tu n’es aucun de ce que tu as cru, vécu ou parcouru.
Laisse-toi traverser par cet Amour qui ne demande rien, et qui ne rend compte de rien, que nul ne peut définir, que nul ne peut cadrer. Il est de partout, il est de nulle part, comme tu l’es.
…Silence…
Tu es cette intelligence qui parcourt les mondes, les soutenant, et les aimant sans faire de différence, sans faire de distinction. Tu es la source de toi-même comme tu es la source de toute source. Tu es la source de chacun, de tes frères et de tes soeurs comme tu les nommes, qui sont présents en même temps que toi, en ce moment sur cette Terre, que tu nommes Gaïa.
Tu n’as plus besoin de nommer, ni de te nommer, car tu as transcendé toute identité, tu n’as plus besoin de demander, car toute demande est satisfaite, et tu n’as rien à redouter, car tu as déjà tout traversé. Tu as juste à te reconnaître, au-delà de ton identité, comme de n’importe quelle identité.
…Silence…
Entends ce que te dit mon silence, qui est le silence de ta vérité, le silence de ta présence, le silence de ton absence. Là où chacun est chaque autre, avec la même égalité, et le même sourire. Là où rien ne peut être exclu, ni manquer. En cela, tu as toujours été complet, quoi que tu en aies pensé, quoi que tu en aies souffert. Il n’y a ni gain ni perte, il y a juste cela, en la danse du silence.
…Silence…
Sois doux, parce que ta nature et ton essence sont la douceur elle-même. En cela tu seras vrai, au-delà de toute discussion, et de toute interrogation. Tu es chacun, tu es chaque forme, chaque décor, tu es tout ce que tu peux voir, tu es tout ce que tu peux sentir, étant cela, tu es donc antérieur à tout ce qui est senti et tout ce qui est vécu.
Telle est la grâce du moment, de l’instant présent, parce que tu es la grâce, parce que tu es la vie, au-delà de toute naissance. Tu as tout parcouru, tu as tout rêvé, tu n’as pas besoin de t’en souvenir, mais simplement de l’accepter. Alors tu le vivras, et tu ne demanderas plus rien, ni à toi ni à personne, mais seras prêt à répondre à chaque demande que la vie t’enverra, que cela soit en tes jours, que cela soit en tes nuits, sans te poser de question, sans rechigner, avec légèreté, et le sourire de tes lèvres, et tes yeux qui pétillent de la même vérité, de la même beauté.
Chaque étreinte, que cela soit un arbre ou un frère ou une soeur, sera célébration sans rien demander et sans rien attendre, parce que cela a toujours été, et que les voiles ont été ôtés.
…Silence…
Alors la danse du silence, comme celle des éléments, te ramène à l’indicible, où tu as toujours été, et où tu seras toujours.
Honore chacun avec la même diligence et le même sourire, honore chaque instant avec le même régal et la même légèreté. Tout le reste est superflu, et tout le reste ne fait que passer. Telle est la bonne nouvelle, qui aujourd’hui est incarnée en ton corps, en chaque parcelle, en chaque geste, en chaque regard comme en chaque silence. Là où plus rien ne peut être distancié, là où plus rien ne peut être repéré, car tu es le repère.
Ainsi chaque instant sera grâce et célébration, venant écarter ce qu’il peut rester d’habitudes, au sein de la forme, comme au sein de la conscience. Ne t’occupes de rien d’autre, car la vie pourvoira, dès l’instant où tu es véritable avec la vérité que tu es.
Et la liberté sera ton lot quotidien, en chaque circonstance. Tu seras l’immuable de la grâce, l’immuable de la source, présent en chaque mouvement, et à chaque heure, et en chaque relation, qui deviendra résonance et communion, malgré toute apparence et malgré toute distance qui peut être conçue, ou mise entre toi et l’autre car il n’y a pas d’autre que toi.
…Silence…
Tu es la beauté de l’indicible, qu’aucun mot, qu’aucune poésie et aucune couleur ne peut traduire, mais simplement, quand tu es là dans le silence, de ta présence et de ton absence, alors tout est révélé, et tu te révèles à toi-même.
C’est dans ces profondeurs que la graine germe, c’est dans ce silence que toutes les symphonies naissent, et c’est dans ce noir que toutes les couleurs sont nées, et fécondées.
…Silence…
Je laisse les mots, et la danse de ma présence au cœur de ton cœur. Ils seront ta grâce, ils seront ta béatitude, ils le sont en chaque instant, là où tu te révèles, et là où tu es réveillé.
…Silence…
Je suis Eynolwaden, je suis toi, je suis chacun de toi, avec la même réciprocité, et mes mots se taisent maintenant, et le Verbe agit, en le silence de ton cœur, explosant en mille couleurs et en mille symphonies, accompagnant la valse à mille temps de ton cœur.
…Silence…
Je suis toi, qui te retrouve, je suis toi, qui ne t’ai jamais perdu. Je suis toi, qui n’a jamais souffert, malgré toute apparence.
Ainsi, est ce que tu ne pourras jamais oublier, mettant fin à l’oubli, mettant fin à tout souvenir, comme à tout futur, parce que tu es le futur, qui est venu à toi-même.
…Silence…
Tu es la bénédiction, de la grâce retrouvée, fécondée et ensemencée en le cœur de chacun. Il n’y a qu’un cœur, qui s’est reproduit à l’infini, pour vivre l’illusion de la séparation et du manque.
Ce qui est maintenant, en ce que tu vis, est au-delà de tout souhait, de tout rêve et de toute recherche.
Je suis Eynolwaden et je t’aime. Et je suis toi.
Je me tais maintenant, afin que jamais tu ne puisses oublier que tu es réveillé.
…Silence…
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