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Technique Agapè
Extrait du Satsang 1
8 Février 2019
Donc, pour l’instant, il n’y a pas d’explication, simplement, quand je dis qu’Agapè, ça marche tout seul, ça marche tout seul. Ça marche surtout sans vous. Et le plus difficile, mais vraiment, pour tout le monde, c’est de comprendre et d’accepter que même quand vous faites Agapè avec un frère où une sœur, comme on l’a fait hier soir, vous ne faites rien.
Alors bien sûr, il y a des signaux, c’est-à-dire que je sens au niveau perceptuel quand ça passe très bien ou quand le passage est retardé. Comment je le sens ? Ce n’est pas de l’énergie, ce n’est pas de la vibration comme on connaît, c’est simplement quelque chose qui se passe ici (cœur) et que j’avais nommé le rythme à trois temps. […] On fait passer les gens du fameux rythme binaire, inspir – expir, dualité inexorable de ce monde, en un mode ternaire. Et ça, ça se fait très simplement.
C’est pour ça que je ne peux pas parler de technique, ce n’est pas quelque chose à pratiquer, c’est quelque chose qui simplement permet d’initialiser le processus, et qui va vous aider. […] Donc là, je vais vous donner les techniques qui permettent, pour vous d’abord, mais ensuite sur quelqu’un d’autre, de déclencher ce mouvement ternaire.
Le résonateur, c’est le corps.
Rappelez-vous ce que j’ai dit, la résonance Agapè, ce n’est ni de l’énergie, ni une vibration. C’est le moment où vous disparaissez. […] Vous allez sentir ce fameux rythme que j’ai appelé la valse à trois temps, ou à quatre temps, au niveau du cœur. C’est quelque chose de physique. Vous avez vraiment l’impression que le cœur se met à respirer dans ces moments-là. Et ce qui se passe ici (cœur), c’est une espèce de respiration qui se situe en avant et autour de vous, dans cette région-là.
C’est ça. Quand le Christ montrait son cœur glorieux, c’est exactement ça. C’est-à-dire, dans les représentations que vous avez, bon, le Christ sur la croix, mais le Christ aussi qui montre son cœur. C’est ce qu’on appelle le cœur glorieux. C’est ce que nous vivons maintenant. Ça se traduit par tout ce qu’on a expliqué depuis un an.
Alors, bien évidemment, ce n’est pas un état qui va être, sauf dans de rares exceptions, permanent d’emblée. Rappelez-vous, c’est un face-à-face entre la personne, l’être et le non-être, et c’est ce jeu-là que vous vivez tous, qu’on vit tous, sans exception. Parce qu’effectivement, quand on vit Agapè un moment, qu’on l’a vécu une fois, ben si ça s’éloigne, parce que ça fluctue, on se sent seul, on se sent très triste. Mais c’est justement ce feu qu’on a appelé le feu par friction, qui va permettre, par votre propre interrogation, votre propre frustration de ne pas le vivre, qui va déclencher le processus. C’est ça qui est merveilleux.
Et il suffit d’utiliser votre corps. Alors, pour vous-mêmes, ben c’est très simple. Vous mettez les mains comme ça (mains se tenant l’une l’autre, devant le cœur), et vous allez le faire après. Qu’est-ce qui se passe aussi au niveau des jambes ? […] Il y a quelque chose qui permet d’amplifier ce qu’on a appelé l’onde de vie, vous savez, les deux courants qui montent dans les jambes, quand vous les réunifiez, vous croisez les chevilles, peu importe le sens, et si vous croisez les chevilles comme ça, même assis, avec les mains comme ça (mains se tenant l’une l’autre, devant le cœur), vous n’avez rien à demander, rien à penser, le corps se met en résonance tout seul.
Il n’y a pas besoin de sentir l’énergie, parce que même si vous sentez les énergies, que vous sentez les couronnes qui s’activent, les portes qui s’activent, les étoiles qui s’activent, vous vous en foutez, l’important n’est pas ça. On n’est plus dans un processus vibratoire, on est justement dans un processus qui met fin à la vibration.
Puisque la vibration est conscience, et ça, beaucoup de gens ne l’ont pas compris, surtout parmi tous ceux qui vivent les énergies et les vibrations, c’est que vous ne pouvez plus vous appuyer sur les vibrations, ni sur l’énergie. Puisque c’est justement la cessation de l’énergie, la cessation de la vibration, qui prédispose, qui prépare votre conscience à la a-conscience, c’est-à-dire à ce qui est antérieur à la conscience.
Mais si vous, vous êtes, quand vous faites ça, en train d’espérer, d’attendre, ben vous projetez, donc, vous ne pouvez pas accueillir. Donc, ce n’est pas la peine de méditer pour faire le vide, vous faites résonner votre corps et c’est tout.
Si vous voulez, on a construit un échafaudage, avec les vibrations, les portes, les étoiles, la merkaba.. Mais après, ça, l’échafaudage, quand la fusée elle décolle, ben l’échafaudage il s’écarte. Il n’a plus aucune utilité. Vous voyez, il n’y a plus besoin de support de chaque côté.
C’est exactement ce qui se vit. Et le plus dur, c’est d’identifier pour chacun le mécanisme, qui est identique chez tout le monde, qui permet de vivre cette résonance Agapè. Ben en soi, déjà, cette légèreté, cette liberté intérieure et extérieure qui est de plus en plus prenante, vraiment, mais aussi de le déclencher chez l’autre, sans vouloir déclencher quoi que ce soit.
J’ai bien employé le terme de résonance, « résonance », c’est quoi ? Ce n’est pas quelque chose de… ce n’est pas comme aller fusionner avec l’autre. C’est-à-dire, ce n’est pas votre conscience qui va aller fusionner dans l’autre ou l’autre qui vient fusionner en vous. Ça, ça a été expérimenté pendant des années, pour ceux qui sont là depuis longtemps. Là, c’est autre chose. C’est-à-dire qu’on n’est plus un émetteur et un récepteur, il n’y a pas celui qui fait et celui qui reçoit, puisque personne ne fait. C’est justement la disparition des deux personnes, qui révèle que vous n’êtes pas une personne. C’est ça, Agapè.
Vous n’avez aucun moyen d’y arriver par l’effort, et dès l’instant où vous avez l’impression de faire un effort, ou dès l’instant où vous vous dites « ah j’y suis pas, je l’ai pas vécu », ben vous vous mettez en distance. Toute la difficulté, elle est là. Elle est dans le mécanisme comportemental et physique auquel il ne faut pas être emporté par la conscience.
La personne est en accueil, c’est-à-dire dans cette vacuité qui permet justement la mise en fonction de ce qu’on a appelé la transparence.
Il faut vous rappeler que dès que vous attendez quelque chose, nécessairement, il y a une projection. L’accueil, le mot « accueillir », ne peut pas être une attente. Parce que ça se produit dans l’instant.
Quand vous êtes en attente, vous n’êtes pas en accueil. Accueillir et attendre, c’est deux concepts et deux positionnements de la conscience et du mental, complètement différents. Mais bien évidemment qu’on attend tous l’Amour Agapè. Mais dans l’instant où ça se produit, si vous êtes dans l’attente, vous ne pouvez pas accueillir.
Ça, c’est la mise en garde que je vous fais pour la pratique que vous allez faire ce matin. Cette pratique, celle-là, elle se fait seule. Alors, je vais vous donner après, la deuxième technique, qui va permettre, toujours par l’intermédiaire du corps, avant de passer, ce soir, à la résonance Agapè sans gestes et sans corps, simplement en disparaissant.
Mais il faut que je vous donne la technique qui, elle, est précise, qui nécessite un apprentissage. C’est pour ça que je ne l’ai pas donnée à diffusion, c’est comment placer les mains pour déclencher ce rythme à trois temps.
La personne est allongée simplement, elle n’a même pas à penser à Agapè, elle, elle pense à ce qu’elle veut, on s’en fout. Mais il faut dériver la conscience. Elle n’a pas à penser « j’accueille Agapè » ni rien, elle, dans ce cas-là. Parce que là, ça passe par le corps directement.
On va remplacer ce rythme à deux temps, en (rythme à) trois temps. Trois temps de compression, trois temps de relâchement.
L’important, c’est que vous maîtrisiez ce geste que je vais vous montrer. Rappelez-vous, avant de vous montrer, vous posez les mains de chaque côté de la tête. […] Vous allez prendre la tête sur les triangles de l’air et de l’eau. […] Vous placez vos mains de chaque côté, sur les temporaux. […] Qu’est-ce que je vais faire une fois que j’ai enserré ses lobes temporaux dans mes mains : je suis posé et je vais exercer trois pressions successives. Le tout, c’est de ne pas appuyer trop fort la première fois.
Et on impose un rythme à trois temps. Ce rythme à trois temps, c’est, d’abord, j’ai les mains posées, première pression, deuxième pression, troisième pression. C’est là où vous avez à apprendre à bien mesurer votre pression, pour faire les trois temps. Parce que si vous appuyez d’emblée une fois trop fort, ben vous n’allez pas pouvoir différencier les trois temps.
Vous, vous avez à vous occuper de vos mains, de savoir où elles sont placées. Elles sont placées là. Vous faites : une fois, deux fois, trois fois. Et pareil, je reste appuyé, je relâche en trois fois. Donc, vous relâchez un tout petit peu, un tout petit peu, et le troisième, c’est juste poser.
Là, vous allez agir directement sur l’identité de la personne. Vous allez découpler, d’abord, la personne, l’idée d’être une personne, parce que vous faites passer du binaire au ternaire, du deux au trois, directement à l’endroit où se trouvent les ventricules, mais aussi au milieu, ce qu’on appelle le thalamus, le cerveau reptilien, où siège l’idée d’être une personne.
Vous savez que l’idée d’être une personne, c’est complètement aberrant. C’est lié uniquement à ce cerveau reptilien. Il existe des produits, j’en ai parlé, qui permettent de casser le sens de l’identité. Le seul problème, c’est que ça ne dure pas.
Là, vous allez induire quelque chose qui, dès qu’il va être reconnu par le patient, qui est allongé, va se reproduire automatiquement. Le plus important, c’est vraiment de faire l’apprentissage de ce geste.
Vos mains ne quittent pas le contact, c’est-à-dire, quand vous faites une première pression, vous restez au même niveau de pression avant de passer au deuxième. Je n’ai jamais dit qu’il fallait revenir à zéro. […] Le plus dur, […] c’est d’appuyer la première fois suffisamment légèrement, pour avoir suffisamment d’espace pour appuyer encore deux fois.
C’est les paumes des mains qui vont appuyer.
Rappelez-vous, l’énergie, la vibration et la conscience n’interviennent pas. Vous faites résonner le corps, par ce geste-là, et après, vous induisez dans le corps la respiration.
Bien sûr que c’est contraire à la physiologie, c’est ce que je veux. C’est forcer l’organisme, maintenant qu’il n’y a plus de barrage sur le chakra de la gorge, même s’il y a des gens qui sentent encore, pour que le cœur, réellement, fusionne avec la tête. Et ça se passe vraiment comme ça.
Donc, les bras et jambes décroisés, ça, c’est important. […] Les chevilles croisées ou pas. Et vous faites ça sans aucun objectif, vous oubliez même que c’est l’objectif d’Agapè, sans ça, vous allez projeter. Vous faites simplement ce mouvement sans penser. Vous pouvez penser à votre famille, à votre belle-mère, à qui vous voulez, une fois que vous avez maîtrisé le mouvement. C’est-à-dire que vous posez délicatement.
Vous avez vos mains posées. N’oubliez pas la pause entre le troisième temps de la compression et le premier temps de la décompression. Donc, là, je suis posé, mais quand je dis poser, c’est très délicat, c’est un effleurement. Et après : première pression, deuxième pression, troisième pression, je maintiens.. Pas une heure, mais.. Je relâche une fois, deux fois, trois fois. C’est-à-dire qu’au troisième temps de la décompression, vous allez vous retrouver les mains au point de départ, c’est-à-dire effleurant le crâne, posant, mais sans appui.
Et vous faites ça cinq, dix, quinze minutes. Vous allez sentir, peut-être pas dès le début, mais très rapidement, que le cerveau et vos mains se mettent dans le même rythme. Ça se fait quasiment tout seul. Donc ça, ça déverrouille, si vous voulez, aussi bien les cristallisations mentales, qui sont liées soit aux peurs, soit à un besoin d’être dans le futur, ou d’avidité de quelque forme que ce soit, vois allez les supprimer, complètement.
Alors, le temps, c’est pas une fois, ça peut être dix fois, vingt fois, mais ne dépassez pas un quart d’heure, ça ne sert à rien, il vaut mieux essayer avec d’autres crânes. Parce que vous allez voir que les différences de crâne.. Chez tout le monde vous avez un crâne différent. Je ne parle pas de la forme, je parle des mouvements du crâne.
Les mains, en fait, vous pouvez les mettre comme ça. Si j’étais plus bas, ben j’aurais les mains un peu différemment, c’est pas grave. Le principal, c’est que les paumes de main soient à peu près en regard de hic et nunc, c’est-à-dire, je vous rappelle, deux travers de doigt au-dessus du sommet des oreilles, là, vous passez vos mains aux alentours, les mains derrière peuvent être dans la nuque.
Question :
Est-ce que, par exemple, si une personne est seule, elle peut se le faire sur elle-même ?
La tête, non. Mais tu peux faire comme ça toute seule, ce geste-là. (Mains se tenant l’une l’autre, devant le cœur) […] Vous avez bien évidemment les pouces. Je vous rappelle que les pouces, ça va très loin : méridien du poumon, mouvement du métal, limite de la forme et de l’incarnation. Vous joignez les deux mains, vous joignez le feu. Pas (à plat) sur le cœur, pas comme ça, pas en prière non plus […], mais comme ça. (Mains se tenant l’une l’autre)
Et là, vous placez les pouces, méridien poumon, sur le corps de rayonnement du divin, et vous allez observer que spontanément, ils sont où, vos bras ? Ils viennent se loger sur les portes attraction, vision. C’est ça, la résonance de votre corps, qui est indépendante de l’énergie et indépendante de la vibration.
Je l’avais expliqué d’ailleurs il y a quelques mois, pour ceux qui avaient eu l’occasion d’écouter ce satsang, que j’avais observé que Agapè se déclenchait quand le corps était strictement immobile. C’est-à-dire, quand il n’y avait plus ce que j’avais appelé la proprioception. […] C’est la perception du corps. Quand vous endormez la perception du corps, vous vous rendez disponibles. Mais après, ce qu’on a compris, c’est que quand on induisait la résonance du corps par un mouvement, par un geste ou par cette compression de la tête, eh ben on induisait le même rythme, on induisait cet état de disponibilité pour Agapè, quelles que soient les énergies et les vibrations.
Alors, bien sûr, quand vous allez faire ça, vous allez en avoir qui vont vous dire « ah je sens Marie qui descend, je sens un être de Lumière qui descend ». Oui, c’est tout à fait vrai, mais on s’en fout. Ce n’est uniquement que la manifestation de l’information de l’archétype, la vibration Marie, Michaël, Un Ami, OMA, qui vous voulez, qui peut encore se manifester à l’extérieur. Vous allez être tout contents : « ah il y a une présence qui est là », non, vous vous en foutez. La présence, elle n’est pas la cause de ce qui se passe, elle est la conséquence. C’est-à-dire que c’est vous qui déclenchez ça.
Donc, cet exercice-là, pour moi, d’après ce qu’on a vu la dernière fois, est fondamental. Parce que vous allez libérer, sans avoir de visions, sans avoir de perturbations émotionnelles ou énergétiques, ou vibrales ou autres, tout ce qui doit être libéré. C’est-à-dire que vous faites le ménage, réellement et concrètement, sur tout ce qui est lié à cette notion de.. ce que j’avais appelé la valse à trois temps ou la valse à quatre temps, qui n’est rien d’autre que la respiration du cœur.
Et c’est constant chez tout le monde. C’est-à-dire que tous les frères et sœurs qui vivent en Agapè de façon plus ou moins extensive, je dirais plutôt plus extensive, décrivent cette sensation. Ce n’est pas de l’énergie, ce n’est pas le petit chakra du cœur qui tourne. Parfois, on peut sentir effectivement la nouvelle eucharistie, les trois points. Vous avez dû constater d’ailleurs qu’il y a des moments, il y a des douleurs encore fortes, surtout sur les chakras de l’âme et de l’esprit, là, mais peu importe. Quand vous, vous faites ça (mains se tenant l’une l’autre, devant le cœur), vous remplacez l’information du temps zéro de la proprioception par une résonance du corps sur le temps zéro au niveau du cœur. Et vous faites la même chose quand vous le faites pour quelqu’un, comme ça. (Paumes recouvrant les oreilles)
Donc, ce matin, c’est imminemment pratique.
Alors, n’oubliez pas qu’Agapè fonctionne en réseau, dans le vrai sens du terme même le plus commun, c’est-à-dire un réseau social, comme Internet. Simplement qu’on n’est plus dans une matrice binaire, on est dans une matrice ternaire. Mais maintenant, je comprends pourquoi pépère, Omraam, à l’époque, avait voulu impérativement qu’on passe sur Internet, alors que c’était évident qu’on allait se faire repérer tout de suite. Ben parce que c’est la meilleure façon de diffuser l’information du temps zéro. Il n’y a pas d’autre façon. On ne va pas passer deux mille ans encore, avec un mec qui va être idolâtré, quelque part, et qui va être pris pour un sauveur de je ne sais quoi, alors que c’est des conneries.
Et l’avantage des réseaux sociaux aujourd’hui, depuis qu’il n’y a plus l’anomalie primaire, c’est que ça diffuse de partout. Et on crée une résonance sociale, Agapè. Il y en a, ça va être des dessins, Joe. Dorothée, elle nous a fabriqué, elle fabrique, des chocolats. D’autres, ça va être le chant, les chansons. Simon, la guitare. D’autres, le silence. Peu importe. Peu importe. Mais c’est exactement ça qui se produit. Et encore une fois, c’est vraiment, vraiment, aujourd’hui, accessible à tout le monde.
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