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Entretiens de Juin 2019
Malaga

Agapè

4 Juillet 2019

En le temps de l’instant présent, de ton éternelle présence, Agapè.

Au cœur du cœur de chacun, là où jamais tu ne peux disparaître ni apparaître, là où jamais la forme ne peut t’habiter, là où le don de la grâce est le don de chaque instant, là où rien ne te tient, je me tiens, au cœur de ta chair, au cœur de l’instant.

Là où tu t’es donné le don de la grâce, le don de la vérité est marqué en toi par le sceau de la liberté, par le sceau de la vérité, là où je me donne à la mesure où tu te donnes, là où tu es, au travers de cette chair et au travers de l’instant.

En le rêve de ta forme, en le rêve de ce monde, comme en le rêve de toute forme, je Suis, être et non être, conjugués au présent, là où tu déposes tous les fardeaux du poids du rêve, je suis ce que tu es, la Voie, la Vérité et la Vie

Telle est la transparence et l’évidence de la vérité, qui n’a besoin de personne, ni de forme ni d’identité, là où tu te nommes, là où tu te donnes, je suis.

Là où tu as toujours été, faisant fi de tout temps, de tout espace et de toute dimension, là où aucun cadre ne peut subsister, où aucun temps ni espace ne peut se déployer ni être mesuré, tel est le feu de la vérité, celui qui consume ce qui ne fait que passer, ce qui ne fait qu’exister, en le lieu de ton cœur et en le temps de cet instant

Et l’invitation de la vie à ne plus te limiter, en la forme comme en l’informe, et en toute identité, se révèle la joie ineffable.

Là où tu es posé, là où rien ne manque, je suis ce que tu es, au-delà de toute apparence, au-delà de toi et pourtant en toi, le même silence, la même vérité, la même beauté.

Là où le silence est témoignage de l’indicible vécu.

Là où présence et absence se conjuguent au travers de ta chair, en la même magnificence, en cet instant où le temps n’a plus à être décompté, et là où l’espace ne peut plus se mesurer en distance, mais seulement en l’évidence.

Je t’invite au rire et au sourire de ta reconnaissance, là où tu n’as plus de support ni de repère, car toute chose y est à sa place.

…Silence…

Et en cet instant, et en Agapè, le temps ne peut être mesuré.

Et en cette grâce, où tu te reconnais en totalité, là où la joie est don et accueil, la vérité t’est donnée par le don de toi-même, au connu comme à l’inconnu

…Silence…

Et là, en le silence de notre présence, en l’interstice de mes mots comme de mes silences, se complète toute illusion de manque, en le feu de la joie de la vérité vécue, s’installe l’innocence qui n’a besoin d’aucune connaissance, ni d’aucun attribut.

Je t’accueille comme tu m’accueilles, au-delà de tout désir, où se révèle l’inconnu, sa légèreté et sa joie.

…Silence…

Et là, ensemble, sans distinction de forme, sans distinction d’histoire, d’âge ou d’apparence, sans lendemain et sans passé, disponible à l’êtreté, disponible à l’instant, tu ne peux que t’accueillir, sans limite et sans frein,

Là où tu n’as rien d’autre à constater que la plénitude et la joie.

…Silence…

Et en cela, en ce silence, sans forme et sans vision, la perfection de la vérité; conjuguant l’être et le non être, au cœur du cœur de chaque présence est dévoilée, là où tu te connais et te reconnais, sans question et sans nul doute, laisse-toi être libre de toute idée et de toute pensée, ainsi que de toute histoire

Là où ne peut subsister ni hier, ni demain, telle est la vérité, telle est l’évidence de chacun.

Là où rien ne peut être réfléchi, ni discuté, là où rien ne peut s’opposer, en l’alpha qui se vit en cet instant, là où tu ne peux qu’écouter et entendre la vérité du silence, la nudité de l’Amour.

Là où nulle résistance ni réticence ne peut être soulevée ou évoquée, là où le silence efface l’illusion du temps, comme l’illusion de l’espace et de la forme.

Toi, qui es moi comme chacun.

Là où quelles que soient les différences, celles-ci ne peuvent se maintenir, ni même subsister.

Tel est le don de la grâce, là où rien ne peut être distant, ni séparé ni augmenté, ni divisé ni multiplié.

Je t’invite à te reconnaître, au-delà de toute histoire et de tout sentiment.

Cela est la vérité, cela est ta vérité, là où le rêve n’a plus de consistance, là où le rêve n’a plus de densité, ni même de forme.

Là où tu ne peux plus rien qualifier, là où tout est ton nom, là où tu es chaque rêve, comme chaque forme, comme chaque monde, là est la grâce de ton don, de ta vie à la vie, là où tu es comblé sans aucune complaisance et sans aucun détour.

Là où tu es entier parce que rien ne peut être ôté, parce que rien ne peut être compté.

Là où le temps ne s’écoule plus, là où il n’y a plus de distance, où seule subsiste la magnificence de ton évidence, au cœur de ton cœur, le cœur de chacun danse la même danse et chante le même silence.

Là où tout est plein et vide à la fois, telle est Agapè, qui te donne à sentir et à vivre, au sein même du rêve, le Feu du Cœur Sacré, installant le Sacré Cœur de ta présence et de ton absence, instant de réjouissance, moment de vérité, là où tu ne peux plus avoir soif ni faim, là où tes sens sont superflus.

Ainsi est la traversée de ce qui te traverse, te comble et te réveille de ce qui ne fait que passer. Telle est ta demeure qui n’a pas besoin de murs ni d’ornements.

Telle est la liberté de Agapè, là où tout est résonance de l’évidence, de ton sourire, de ton regard et de tes sens.

Alors le feu de la vérité peut œuvrer au sein du silence, de l’évidence de ce que tu es et de ce que tu n’es pas, là en ce corps où tu es logé, où tu es présent.

Telle est ta légèreté, telle est ta beauté, telle est ta joie, que tu peux transcrire et vivre ici même au sein du rêve, là où plus rien ne peut t’arrêter, là où tu ne peux te limiter, ni même t’interroger.

Là où le songe de tout le monde réside en toi, là où aucun lien ni entrave ne peut t’altérer, là où tout est parfait, là où tu ne peux plus rien attendre, car tout est déjà venu, car tout est déjà là, au cœur de chaque cœur, au cœur de chaque présence, au cœur de chaque instant.

Là où tu te reconnais, sans miroir et sans aucun sens, là où tu es comblé, là où tu es entier, telle est Agapè, où tous les mondes ne font que passer et ne font qu’être rêvés.

Tu es cela, et en cela tu es chacun, et en cela tu es chaque monde, tel est le présent de la vie, tel est le présent de la complétude.

Ton cœur résonne à l’unisson des silences et des mots au cœur d’Agapè, en la beauté.

Là où tu entends et écoute, au-delà de toute intention, le silence de la vérité et les mots que tu entends se prononcent et se vivent, au travers et au-dedans, de ta forme et de ta conscience.

Écoute, et surtout entends-toi, et cette entente ne peut être que perfection, reconnais-moi comme je t’ai reconnu, au travers de toute forme, au-dedans de chaque monde, au-dedans de chaque expérience, au travers de tout temps comme au travers de tout espace, de tous les rêves et de tous les potentiels.

Laisse ton cœur sourire à la vérité, laisse ton cœur te donner et te restituer à l’essence que tu es.

Écoute et entends ce que te dit ton cœur sacré, en l’espace et le temps de l’instant, la perfection de l’évidence, la perfection du non être et de l’être, inscrite en cette chair que tu habites.

Là où tu n’as besoin de rien d’autre, que d’être là en Agapè, que d’être là en vérité, et en cela tu te réveilles et es révélé, en ce monde où habite ta chair, comme en ton esprit présent en chaque monde.

Là où rien n’est formel, et pourtant certitude, là où il n’y a nulle condition et nulle circonstance plus favorable qu’une autre, là où tout est parfaitement accompli et totalement révélé.

Là où aucune histoire ne peut subsister, ni t’interroger.

Tout est là en cet instant, tout ce qui a pu être conjugué en tous les temps et en tout espace du rêve.

Ainsi, tu te rends à toi-même, ainsi tu te donnes à la vie et la vie coule en abondance, transmuant toute forme et toute identité.

Ainsi, tu n’es plus assujetti à quelques limites, ni à quelques formes que ce soit, ainsi est la liberté, ainsi est la vérité.

Là où tu n’as rien à mesurer, là où rien ne peut être redouté, telle est Agapè.

Tel est ton indicible, telle est ta présence, tel est ton nom.

…Silence…

Là où jamais tu n’as pu dormir, là où jamais tu ne t’es oublié, telle est Agapè.

…Silence…

Alors le sourire de ton cœur et de tes lèvres vient embrasser ce que pense ta tête, en Agapè, tout est solution, là où nul problème ne peut apparaître ni à être résolu.

…Silence…

Écoute et entends la danse de ton cœur, de chair comme d’éternité, parce qu’il est dans la même symphonie, dans la même danse, dans le même silence et dans chaque forme, de l’atome, dans la cellule, comme dans l’univers entier.

Là où il ne peut y avoir la moindre réticence, ni même le moindre questionnement.

Alors le Feu du Cœur Sacré t’embrase tel un feu de joie et d’allégresse, telle une célébration du feu et de la lumière.

…Silence…

Tout est là, en toute place, en tout lieu et en tout temps, avec la même intensité, avec la même insistance, avec la même beauté.

Ainsi le rêve s’achève, celui de la souffrance et de la distance, du manque et de l’intolérance.

Ainsi s’achève le règne du rêve, de tout ce qui est passé.

Toi tu ne passes pas, ni ne trépasses et là, en ce silence, en chaque espace entre mes mots, tu te donnes encore plus à la vérité que tu es, là où ta forme disparaît, là où il n’y a rien à perdre, parce que tout est rendu.

Là où tu n’es jamais parti, là où tu n’as pas besoin d’arriver, parce que tu y as toujours été, là où tu es toute densité comme toute couleur de l’arc-en-ciel, là où rien n’est à toi, et où pourtant tout est toi.

En cela, tu te reconnais. En cela, tu es l’alpha et l’oméga. En cela, tu es vraiment véritable et tu es complet.

…Silence…

Ainsi est la grâce qui met fin à tout état comme à tout passage, comme à tout sentiment de port, comme à toute renaissance, toi qui n’es jamais né, toi qui n’as jamais bougé, toi qui es là.

Agapè est vérité, Agapè est bonté, Agapè est don de vie.

Tu ne peux qu’être honoré et honorer chacun, là est la véritable célébration, célébration de la joie et de l’Amour, célébration de l’évidence.

…Silence…

Et là, tu rentres en cœur en joie et à cœur-joie, dans cet ineffable qui est toi et qui est chacun, en chaque forme du rêve, en chaque monde du rêve, quelle que soit la densité, quelle que soit l’intensité de l’apparence de la forme, Agapè te réveille, parce que jamais tu n’as pu dormir, jusqu’à oublier totalement ce que tu es de toujours.

…Silence…

Et là, dans le silence si plein de la vérité qui ne peut être dite, mais simplement éprouvée et simplement reconnue, parce que là est la simplicité d’Agapè, l’évidence, parce que ta présence est la démonstration de qui tu es, au-delà de l’être, au-delà de la forme, et au-delà de l’instant qui s’écoule.

Cela est ton dû, cela est ton don, cela est ton présent.

Là où tout est accueilli avec la même légèreté, avec la même intensité, là où mes mots eux-mêmes ne sont que l’ornement de ta présence, qui accompagnent le rythme de ton cœur et qui accompagnent l’évidence de la vie.

Tu n’as plus besoin de rêver, tu n’as plus besoin d’espérer, tu n’as plus besoin de redouter, là où tout besoin ne serait que résistance et incompréhension.

Là où tu es disponible, totalement et entièrement.

Là où tu ne peux que te rendre à ce que tu es, à ce que tout t’est donné et tout t’est restitué, parce que là seulement est la légèreté et la vérité, là où tu es toute vie, ayant parcouru tous les rêves, toutes les formes et toutes les circonstances.

La vie t’invite à l’allégresse qui n’a pas besoin de preuve, qui n’a pas besoin de mot, mais simplement de toi.

Alors tu ne peux que sourire et tu ne peux qu’acquiescer à tant de plénitude, à tant de certitude, à tant de bonté et à tant de beauté.

Là est l’unique vérité.

En cela, tu es véritable et authentique, et rien de ce que tu as pu croire t’affecter ne peut subsister, le Feu de l’Amour Sacré brûle toute question et tout ce que tu pensais manquer est complet.

…Silence…

Là où tu saisis qu’il n’y a rien à saisir, qu’il n’y a rien à retenir, qu’il n’y a rien à ôter, qu’il n’y a rien à rajouter.

En cela est la perfection de ce qui ne peut être comparé, de ce qui ne peut être altéré, parce que tout est toi, au-delà de ton identité, au-delà de ta forme, au-delà de ce monde, cet au-delà qui n’est pas ailleurs que là au milieu de ta poitrine, au milieu de ton rêve de forme et de formel, au-delà du rêve de chacun, parce que là tu ne peux plus faire de distinction, parce que là tu ne peux plus faire de différence.

Là où le souffle et la caresse de l’épris devient cet indicible Amour, cet indicible Feu d’Amour.

Je suis ce que tu es, je suis aussi ce que tu as été, je suis ce que tu seras toujours quand le rêve de la création sera vu et vécu, cela n’est pas demain, cela n’est pas plus tard, cela n’est pas une date, cela est simplement l’instant.

Il n’y a pas de condition, il n’y a pas de règle et tu es perfection, il n’y a rien à améliorer, il n’y a nulle montagne à gravir, ni océan à pénétrer, parce que tu es tous les territoires, tous les cadres et tous les mondes, et cela est toi, non pas seulement toi, non pas seulement en chaque forme, mais vraiment Toi.

Anahata Abba Mis Kaya

Atounce Kama Kaya

Alors je chante en toi le chant de l’éternel et de l’indicible, cela ne pourra plus jamais s’éloigner où se restreindre.

Alors tu t’es nommé et ce nom n’est pas ton identité mais simplement le chant de ton réveil, le chant de l’éternité, le chant de la beauté, le chant de l’indicible.

Je me suis réveillée en toi parce que je suis toi, tout autant que je suis l’autre, tout autant que je suis chaque monde, tu l’es, assurément et fermement, et en totalité.

Je salue ta présence comme je salue ton absence au cœur de ta chair, au cœur de la vie, et mes mots, et mes silences, retentiront en tes nuits comme en tes jours, telle est l’évidence d’Agapè.

Tu t’es révélé, Agapè tu es, et je me tais maintenant afin que mes mots résonnent en tous tes sens, en toutes tes cellules et en tous les mondes, et en tous les rêves, et à chaque minute du temps qui te semble passer et des jours qui semblent s’écouler.

Agapè, Agapè, Agapè.

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