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Satsang 1
27 Octobre 2018
Bien. Donc, il s’agit du Satsang 1 du 27 octobre 2018.
Alors, avant de vous laisser la parole et d’échanger, j’aimerais évoquer deux choses.
La première c’est, quant à l’organisation pratique des Satsang, on a suffisamment d’antériorité avec les canas et tout, pour que je n’aie pas besoin de redévelopper des concepts, même pour les nouveaux, qui ont déjà été développés. Donc dès qu’il y a possibilité de renvoi à quelque chose qui a été dit, je le ferai, pour alléger un peu les choses. Surtout par rapport à ceux qui ont jamais suivi AD, ou les canas depuis peu de temps, ou ce que je dis depuis peu de temps, afin de ne pas être redondant.
La deuxième chose c’est que j’essaierai d’être, enfin, j’essaierai, non, je vais être beaucoup plus concis et beaucoup plus raccourci dans mes réponses. De manière à ne pas dériver maintenant, comme je l’ai fait depuis des années, sur des sujets annexes autour, mais de vraiment rester sur l’interrogation et de manière la plus concise possible.
La troisième chose, en fait il y en a trois, la troisième chose que j’aimerais dire, et parce que je suis sûr qu’on va avoir des questions là-dessus, c’est la notion de dates. Alors, ceux qui attendent des dates, perdent du temps. Parce que si vous voulez ne plus être dépendants des dates, ça se passe dedans. C’est-à-dire être en Joie. Et d’ailleurs, on peut voir aujourd’hui, soit vous êtes en Joie, soit vous allez bien, mais vous cherchez des dates. Si vous cherchez des dates, la date, elle est extérieure, elle est pas intérieure. À l’intérieur, y’a aucune date.
Bien évidemment, vous n’êtes pas aveugles, ceux en tout cas qui se renseignent, vous voyez bien le climat, partout sur la Terre, vous voyez bien tout ce qui se passe. Donc, il y a un scénario qu’on appelle un phénomène entropique, c’est-à-dire que le système n’est plus régulé, et c’est normal, puisqu’on a fait tomber la matrice. Donc ce système tourne en roue libre, et c’est d’ailleurs pour ça qu’en juin, d’ores et déjà, j’avais signalé, après la fin de l’anomalie primaire, que tout se passait automatiquement. Et j’ai insisté lourdement sur cette notion d’automatique et de spontané, par rapport au calendrier, et par rapport aux événements au sein de l’illusion.
Aujourd’hui… Après, bon, il a toujours été dit, rappelez-vous, il y a des années, c’était la Joie ou la peur. Maintenant, c’est simple, c’est soit la félicité et la béatitude, soit vous êtes encore dans les recherches. Et là, quand je dis recherches, c’est pas uniquement une recherche de dates. Vous avez droit de chercher un livre si vous l’avez perdu, vous avez droit d’avoir une explication par rapport à une douleur, mais ne faites pas de tous ces éléments personnels, un élément de cogitation, de réflexion. Tout simplement parce que vous allez perdre du temps.
Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, on vous a souvent parlé du plateau de la balance, même avec Bidi, mais là, j’ai envie de dire, y’a même plus de balance. C’est-à-dire que tout un chacun, quel que soit son état préalable, antérieur, vibratoire, ouverture des chakras, expériences de conscience multidimensionnelle, de conscience nue, d’Amour, de béatitude, peu importe. La balance, elle est à ce niveau-là. Toutes les circonstances de nos vies, et pour chacun de nous, quel que soit notre état aujourd’hui, tout est fait pour vous amener à vous positionner.
C’est-à-dire que toutes les circonstances que vous vivez, que nous vivons, sans aucune exception, ne seront plus jamais des punitions ou des rappels à l’ordre de quoi que ce soit, mais simplement le jeu de la Lumière, qui vous montre effectivement comment vous positionner, dans quelque élément de la vie. Si vous revenez dans la personne, et ça arrive à tout le monde… Quand vous êtes au volant, c’est la personne qui conduit. S’il y en a un qui me fait chier, je m’énerve, logique, en bon bélier, c’est normal. Mais je ne suis pas dupe. C’est-à-dire que ce qui se passe ne m’implique pas.
C’est-à-dire, ce n’est pas un refus de la personne, c’est bien plus qu’une transcendance de la personne. On a rajouté une couche par-dessus qui prend le contrôle de tout, c’est l’automatisme de l’intelligence de la Lumière. Et comme nous sommes antérieurs à la Lumière, et antérieurs même à cette intelligence, et que nous sommes cette intelligence de la Lumière, pour ceux qui le vivent, bien évidemment, c’est d’une clarté, je dirais, aveuglante. Mais tous ceux qui ne le vivent pas, il y a une seule cause maintenant, c’est pas le karma, c’est pas l’âge, c’est pas la vieillesse, c’est votre posture.
C’est-à-dire, est-ce que vous avez repéré, quoi que vous fassiez, que vous soyez au repos, une vie hyper active, mariés, seuls, célibataires, avec des maladies, sans maladies, en béatitude, est-ce que vous avez remarqué, de manière fort simple, que si vous mettez votre petite personne de côté, au moment où il arrive quoi que ce soit, dans quelque circonstance que ce soit.. Parce que, je vous en parle maintenant, parce que ça devient de plus en plus flagrant. Si vous avez le réflexe, parce que c’est un réflexe, de vous dire « je me mets dans le cœur », mais pas intellectuellement, c’est-à-dire de vous placer en conscience au centre du cœur, au cœur du cœur, l’infinie présence, enfin bon, mais bon, il y en a des milliers, qu’est-ce que vous allez constatez ? Et de manière maintenant radicale, et de plus en plus rapide. Ce qui pouvait vous déstabiliser une minute avant, n’existe plus. Quel que soit l’événement. Que ce soit une colère, que ce soit une souffrance, que ce soit une maladie, que ce soit une douleur.
Je vous demande pas de me croire, puisqu’il y a que vous qui pouvez l’expérimenter vous-mêmes, à chaque minute et à chaque circonstance de votre vie. C’est, je dirais, un seuil qui a été franchi. Ce seuil a été franchi, je donne une date passée, là, je risque rien, est lié à ce qui s’est produit depuis un peu moins d’une semaine et qui s’est renforcé aux alentours du 24, 25, 26, qui nous donne à voir ça. Et personne, indépendamment de l’ouverture des chakras, des vibrations, de l’état de conscience, personne ne peut dire qu’il ne le voit pas. Peut-être que vous détournez le regard. Mais c’est là en permanence.
Nous avons tous, sans exception, la capacité, que je nommerais innée, spontanée maintenant, parce qu’elle est redécouverte, de nous réaligner, dans tout ce qui a été appelé cette absorption, cet accueil, cette transparence, cette humilité. Et ça se fait maintenant dans la conscience directement. Même si vous ne sentez pas la vibration, la pulsation du cœur, le fameux rythme à quatre temps dont je parlais, le trou noir au milieu de la poitrine, peu importe. C’est l’intelligence de la Lumière. C’est pas votre personne, ou votre histoire, ou vos douleurs, vos karmas ou vos résistances, qui entrent en ligne de compte. Puisque les deux sont là. Aussi présents, je dirais, l’un que l’autre.
Il y en a un qui s’en va, vous le savez, on le voit autour de nous, la personne, l’éphémère, l’histoire, et puis l’autre qui prend toute la place. Mais ça c’est pour tout le monde, ça a été dit. Donc celui, aujourd’hui, qui va nous dire, par rapport à l’histoire collective, « oui, mais alors il se passe rien ce jour-là », mais je suis désolé, le 24, 25 et 26, il s’est passé des choses intérieures extraordinaires. Mais si votre conscience est sans arrêt en train de regarder, vous vous soumettez vous-mêmes, et vous entrez dans ce qu’on appelle une projection.
Je vais prendre un exemple qui est fort simple. Il y a plein de gens, là, qui ont vu qu’effectivement, on avait programmé, en juin 2019, une rencontre au Québec. Et alors ? Quelle est la différence ? Si ce monde est fini, il s’arrête demain, ben c’est pas grave, le Québec sera annulé. (Rires) Enfin, je sais pas, quel est le… (Rires) Ça me semble tellement évident (Rires), que je n’arrive même pas à comprendre comment certains frères et sœurs peuvent calquer leur état d’humeur, uniquement parce que je mets une date en 2019 ? Si vous continuez, je vais vous en mettre jusqu’en 2025 (Rires), au moins j’aurai un programme établi pour cinq ans. Mais est-ce que ça, est-ce que cette programmation, qui n’est pas une projection, mais une intention, parce que je suis pas attaché, veut dire que, on est encore… J’ai jamais dit ça.
Donc vous voyez comment on passe très vite aujourd’hui… Et pour tout le monde, c’est pas parce que Jean-Luc Ayoun ou quoi que ce soit.. Pour tout le monde, vous voyez, même nous-mêmes, tout seuls, on arrive à se faire ça. C’est-à-dire qu’on a une idée, on voit ce qui se passe. Bien évidemment, qu’on, on a ça sous les yeux, en permanence, où qu’on regarde, même sans aller sur Internet, dans les familles, des conflits, c’est la guerre, comme ça avait été dit, de tous contre tous, mais on a tous une solution. Soit vous vivez la guerre, à quelque niveau que ce soit, avec vous-mêmes ou avec n’importe qui, soit vous prenez un petit instant, un petit instant, et vous vous remettez là.
Mais quand je dis se mettre là, attention, c’est pas une vue de l’esprit. Parce que, vous savez, pendant des années, on a dit « ah oui, je suis dans le cœur, je me mets dans le cœur », mais ça c’est du mental. Là, quand je dis « se mettre dans le cœur », c’est pas vous qui allez sentir la vibration. Si vous la percevez, tant mieux pour vous, mais c’est l’intelligence de la Lumière. Ça a été dit, la matrice christique, elle est présente au niveau vibral, mais elle est présente aussi au niveau de vos pensées, quelles que soient vos pensées.
Donc si vous pensez, sans tourner… Par exemple, je vais prendre un exemple très intime. J’ai mal. Bon, en bon médecin.. Même, ce matin, il y en a qui parlaient d’épaule, je me suis tu, parce que j’allais dire l’épaule, ça veut dire ça, ça veut dire ça, ça veut dire ça. C’est des réflexes, conditionnés. J’y peux rien, j’ai passé ma vie à faire ça. Mais, pour vous dire, quelqu’un qui a mal, même si c’est pas moi, instantanément vient la question pourquoi, comment, qu’est-ce que c’est, d’où ça vient. C’est imparable.
Or en neurosciences, vous le savez peut-être pas, il y a quelque chose qu’on appelle la théorie de la plainte. C’était une théorie, mais c’est validé par l’IRM, fonctionnelle, c’est-à-dire que c’est une preuve tangible. Quand vous pensez à quelque chose qui fait mal, ça fait encore plus mal. C’est tout con, mais c’est la vérité. Alors vous imaginez bien que si dans l’instant, vous étiez… Parce que ça fluctue, la personne, la Joie, même chez quelqu’un qui est libéré, elle est pas toujours exubérante, parfois elle est dans le silence intérieur, mais c’est la même.
Mais par contre, si vous laissez emporter, même si vous sentez toutes les vibrations possibles et inimaginables, le canal marial, l’onde vie, vous sentez, tout est open, vous sentez tout, mais si vous laissez prise, à votre propre histoire, dans quelque implication que ce soit, vous allez entraîner des boucles mémorielles au niveau de votre cerveau, qu’on a appelées, qu’on appelle officiellement maintenant le syndrome de la plainte, où on sait que quand vous dites, là, dans l’instant présent, « j’ai mal », vous réactivez les circuits, et la mémoire qui y est associée.
Imaginez que vous avez effectivement une douleur précise à un endroit précis, qui renvoie, au niveau des psycho-archétypes, à un problème dans l’enfance lié à un conflit, au père, à la mère, ce que vous voulez, peu importe, ça marche dans tous les cas de figure, dès l’instant où vous pensez à ce problème, vous réactivez dans votre cerveau et de manière inconsciente, la souffrance. La difficulté, quand on dit ne plus être une personne, toute la difficulté elle est pas quand on est à l’intérieur, ça on le vit beaucoup maintenant, il y en a de plus en plus qui le vivent à l’intérieur, mais si cet intérieur n’est pas extérieur, à quoi ça vous sert ?
Le 16 juin, pour ceux qui suivaient un peu les péripéties de mai, juin, j’ai bien dit que maintenant tout était automatique. Mais à vous de le vérifier. Alors bien sûr, si vous avez des éléments qui ne sont pas intimes, mais qui sont environnementaux, là vous pouvez rire. Mais déjà par rapport à vous-mêmes, qu’est-ce qui vous empêche de le vérifier ? Qu’est-ce qui vous empêche de vous prouver à vous-mêmes que si on arrête… Et c’est une habitude, là, qu’il faut prendre, c’est une nouvelle habitude, si je peux dire, alors qu’on est en train de casser routes les habitudes, qui va vous faire…
Comme disait d’ailleurs Gurdjieff, c’est pas moi qui ai trouvé ce truc-là, Gurdjieff en parlait très bien, quand vous avez une émotion, vous la sentez arriver bien sûr, une colère, une tristesse, laissez-la, lais-sez-la. Ne résistez pas, ne vous opposez pas, et entrez, là aussi, en accueil. Si vous êtes neutres, quand je dis « accueillir »…
Et là, par exemple, dans les deux jours qu’il y a eu, vous l’avez peut-être vécu, il y a eu des émotions énormes qui se manifestaient sur le plexus, qui n’étaient pas les nôtres. Certains l’ont vécu, d’autres pas. Mais qu’est-ce qui se passe ? Et là, c’était flagrant pour ceux qui les vivaient. Ah ! tiens, j’ai une douleur, une nausée. Je me penche dessus, ça se renforce. C’est instantané. Par contre, j’ai pas besoin de dire non, j’y pense plus, parce que là, vous êtes en opposition. Mais si vous dérivez votre attention, sur la Joie, sur l’intérieur, sans rien demander, eh ben votre cerveau, il va faire le travail. Mais c’est pas vous qui le faites. Et ça marche comme ça aujourd’hui, justement parce qu’il n’y a plus d’anomalie primaire.
Donc, le cercle vicieux qui est à rompre, c’est un cercle vicieux collectif, qui n’est plus lié à l’ego, qui n’est plus lié exclusivement à la prédation, à la compétition qu’on vit tous en ce monde, mais c’est exclusivement lié à votre capacité à penser à ce moment-là « ah oui, si je réagis pas, j’entre, je cherche pas à m’opposer, je cherche pas à lutter, et je laisse traverser ». Que vous sentiez les énergies, les vibrations, que vous voyiez ce que vous voulez ou pas, vous ne pourrez constater que ça ne peut que marcher. Je l’ai déjà dit dans un Satsang précédent, vous avez même des gens, maintenant, ils ont compris…
Et encore une fois, je refuse qu’on me considère comme un maître, comme un gourou, ou comme Ab… quand je dis Abba, c’est pas une supériorité, c’est une infériorité, puisque Abba, quand vous retrouvez.. On a dit ce mot-là, j’aurais pu dire Tartempion, mais Abba, c’est plus, c’était causal, quand même, au niveau de la ceinture de Van Allen. Quand vous acceptez, le principe de l’acceptation, c’est ça.
Alors à l’époque, on a eu l’abandon à la Lumière, en 2009, pendant des années ça a été expliqué. Mais là, le principe de l’accueil, c’est ça qui résout, c’est pas vous. Et accueillir, ça fait quoi ? Ça vous rend disponibles. Ça vous rend disponibles pour quoi ? Pour la souffrance. Ça vous rend disponibles pour la Joie. Ça vous met dans l’instant présent. Cette notion d’accueil.. Alors, je vais pas vous renvoyer à Eckhart Tolle, il a écrit des livres extraordinaires là-dessus. Bien évidemment, à l’époque, macache bono, si je peux dire, une expression que j’aime bien. Vous pouviez lire tous les bouquins d’Eckhart Tolle, vous compreniez, mais vous le viviez pas.
C’était pareil pour Krishnamurti quand il était vivant. Ah les conférences et les livres de Krishnamurti, extraordinaires. Il y a combien de frères et sœurs qui ont été libérés en écoutant ou en suivant Krishnamurti ? Zéro. Du temps de Nisargadatta, quand il faisait ses entretiens, il avait dit « mes paroles ne peuvent pas échouer ». Mais il parlait pour maintenant, parce qu’à l’époque, il y a quand même des milliers de personnes qui sont passées chez lui. Il y en a eu combien, à l’époque, qui ont été libérées ? Zéro. Or aujourd’hui, c’est pas lié à moi ou à vous, c’est lié à ce qui se passe au niveau astronomique. Sans parler de Nibiru, de punition, de Mickaël ni rien, puisqu’on essaye de sortir de ces archétypes, il y a des événements astronomiques, ça s’appelle rayonnement cosmique, réellement et concrètement, c’est pas une donnée ésotérique, avec des particules qui changent de fonctionnement, et qui mettent fin à l’illusion.
Donc, à partir de là, regardez bien comment vous êtes. Et parce qu’on est tous comme ça. Alors moi, en ayant été médecin, bien sûr, plus que tout, dès que j’entends le mot « j’ai mal à l’épaule », ce matin… Et j’apprends à me taire maintenant. Parce qu’effectivement, ça correspond à une logique de l’histoire de la personne. La cause, je la connais. Et c’est pas une intuition. Je pourrais le faire en mode intuitif, mais c’est uniquement parce que c’est mes habitudes de fonctionnement. Même ça est dangereux aujourd’hui.
Je l’avais démontré, à l’époque, j’avais fait des projections, je vais pas les refaire là, sur ce qu’on appelle l’effet Kirlian. Où j’avais montré, en faisant les enregistrements des champs énergétiques, que même un médecin, quand il rédige une ordonnance, y’a pas d’axe énergétique, c’est déjà efficace. On le voit en mesurant les énergies avant-après. Donc là, faire une ordonnance, c’est un acte magique. On est dans la magie.
Alors soit vous regardez le monde et vous voyez la sorcellerie, soit vous regardez à l’intérieur et vous voyez la magie de ce que vous êtes. Et pour ça, y’a pas besoin, comme on l’a fait en mai, juin, de sortir en multidimensionnalité, y’a pas besoin de voir des choses, comme on a vu, merveilleuses. C’est justement la fin de l’anomalie primaire qui vous donne cette possibilité, de ne plus en passer par toutes les strates et de vivre exactement la même chose. Et vous avez eu d’innombrables témoignages en dehors de la spiritualité, que ce soit Yolande Duran Serrano, que ce soit Betty et la grande Joie, vous avez des tas de gens qui ont été les précurseurs, qui ne connaissent rien à la spiritualité, qui connaissent rien aux chakras, ils savent même pas ce que c’est qu’une énergie, et pourtant ils sont en Joie.
Donc, il faut.. vraiment, je pense que c’est la technique la plus simple, parce qu’elle nécessite aucun outil. Alors je conçois qu’on puisse avoir besoin des outils. Même moi, si j’ai mal, je me colle un cristal. Si j’ai un mal de tête, je me mets un bonnet d’alu, je prends un doliprane. Mais, dans les problèmes, fondamentaux… Qu’est-ce qui est fondamental ? C’est, dans l’instant présent, qu’est-ce qui me gêne ? En étant honnête. Le plus souvent, on le sait tous, un état émotionnel, les pensées, je parle même plus de mental, les pensées. Parce que aucune pensée ne vous appartient, même au sein de la cocréation consciente. Vous ne faites que capter ce qui est disponible, au sein du réservoir de l’éther. C’est-à-dire de ce qu’on appelle Marie, si vous voulez, l’éther primordial, ou l’éther premier.
Si vous faites ça, vous êtes libres. Parce que vous allez le voir tout de suite. Mais si vous nourrissez votre souffrance en y pensant, syndrome de la plainte. Là où vous appuyez, plus vous appuyez, plus ça fait mal. C’est d’ailleurs là, qu’à partir de là, qu’il y a eu cette espèce de grande campagne, en particulier dans les pays anglo-saxons où on a compris que le fait de penser à une blessure du passé, non seulement n’est pas résolutoire, c’est peut-être résolutoire au niveau de la tête, mais c’est surtout pas résolutoire au niveau du corps. C’est-à-dire, ce que vous éliminez dans la tête, se retrouve dans le corps. Et là, vous retombez sur ce qu’on appelle la cartographie du corps, sur les théories de Hamer, du Dr Hamer, les territoires, vous retombez sur la symbolique du corps humain, d’Annick de Souzenelle.
Alors, il est pas question aujourd’hui de le comprendre, il est question de le vivre. Donc ça sert à rien, même toutes ces connaissances que j’ai eues, que j’ai, elles me sont d’aucune utilité pour ça. Bien évidemment, c’est toujours séduisant, quand j’ai mal à l’épaule, de me dire « ça vient de ça, parce qu’il y a ça, parce qu’il y a ça », ou d’aller voir la mémoire. Mais ça, aujourd’hui, c’est grave. Parce qu’avant, il y avait une latence, c’est-à-dire que quand vous pensiez au passé, ben…
D’ailleurs, dans la plupart des psychothérapies, des psychanalyses, on résout un élément de votre historique. Vous savez qu’il y a des éléments aujourd’hui dans la psychologie qui sont apparus. Je parle pas de la psychologie comportementaliste, mais par exemple dans la maïeusthésie, qui a été inventée par un Français, qui est d’accueillir l’autre. Et ça se rapproche. C’est-à-dire, ne pas juger l’autre, ne pas juger son histoire, ne pas mettre de culpabilité ou de responsabilité sur un événement passé, même s’il est réel et concret, par exemple une situation physique de viol, par un parent. Il ne sert à rien d’aller le chercher.
Alors, vous savez que, en comportementalisme, on parle du mythe fondateur. On parle de la scène, l’émotion, le problème, fédérateur, qui a créé, vingt ans, trente ans après, le problème. Et effectivement, on reprogramme, mais on est allé chercher la cause. Déjà à l’époque avec les petits diables, j’avais dit que c’était pas nécessaire. Aujourd’hui, avec la fin de l’anomalie primaire, surtout arrêtez ! Parce que plus vous allez penser à votre passé, plus vous allez déséquilibrer votre système. Et plus vous allez être affectés par vos expériences passées, donc votre histoire. Et là, je fais pas de différence entre ce qui était agréable ou désagréable, vous n’êtes plus dans le présent.
La seule façon de savoir si vous êtes dans le présent, il y en a qu’une : il y a de la Joie ou il y a pas de Joie. Et je parle pas de la Joie exubérante, elle peut être aussi intérieure. Ça peut être simplement pour certains une forme de paix ou de sérénité. C’est cette forme de lucidité, qui vous montre concrètement, pratiquement, dans le champ d’expérience de votre corps et de votre conscience, que vous êtes libres ou pas. Et ça ne dépend de rien d’autre que de vous. De rien d’autre. Ni d’une date, ni d’un être, ni d’un thérapeute. Ça ne dépend que de vous. Dès que vous adoptez ce mode comportemental, vous ne pouvez, et c’est garanti à cent pour cent, vous ne pouvez que constater la sédation de ce qui vous gênait.
Alors, il y a un danger. Il y a un danger et je l’ai d’ailleurs signalé entre la période de 2012 et 2017, c’est que quand vous êtes libérés vivants, vous n’êtes pas affectés par la souffrance. Vous pouvez avoir une douleur, mais votre conscience n’est pas entraînée. C’est surprenant, vous avez mal, vous savez que vous avez mal, mais vous n’en souffrez pas. Ça, c’est un piège, parce qu’à ce moment-là qu’est-ce qui se passe ? Comme vous, votre conscience, n’est pas, ben vous avez la souffrance que vous encaissez, vous sentez la douleur, mais vous ne souffrez pas en conscience, et vous laissez les choses se dégrader. C’est pour ça que j’ai insisté pendant des années, en particulier pour les gens qui vivaient les vibrations, de dire « oui, l’intelligence de la Lumière s’en occupe ». Oui. C’était pas vrai à l’époque. Aujourd’hui, effectivement. Mais c’est à vous de le vérifier.
Si ça ne marche pas, c’est que vous n’êtes pas libres. À ce moment-là, ben, faites ce qu’il faut faire. Mais pas avant. C’est ce que j’ai dit plein de fois les deux derniers mois, ne cherchez pas à comprendre. Vivez-le. Parce que vivre ça, se passe de compréhension. Ça met fin, malgré les réflexes, je vous disais par rapport à quelqu’un qui avait mal à l’épaule tout à l’heure, malgré les réflexes, de par la profession, de par ce qu’on a vécu, plus vous arrivez à vous en tenir à ça, et plus vous êtes joyeux, plus vous êtes libres.
Alors bien sûr qu’on a tous des occasions de réagir, pour n’importe quoi, et moi le premier, en bon bélier, tous. Mais ne soyez pas dupes. C’est-à-dire que la vie vous le montre. Dès l’instant où vous êtes capables, un, de ne pas réagir si vous avez une émotion, comme disait Gurdjieff, « tu sens une colère, remets-là à demain ».. Et à cette époque-là, d’ailleurs, même avant la fin de l’anomalie primaire, on constatait quoi ? Même si vous aviez une grande colère contre quelqu’un dans un événement précis, vous acceptez de ne pas ré-agir, vous devenez proactifs en accueillant. Là, vous savez, il y en a qui ont accueilli des milliers de démons là, pendant la période d’absorption des essences, ils vont très bien.
Donc tout ça, c’est un jeu. Mais ce jeu, il peu devenir terrible quand il y a la souffrance, qu’elle soit mentale, physique, ou émotionnelle. Or aujourd’hui, vous avez une clé phénoménale qui en plus est expliquée de façon parfaite. Même si, encore, j’ai dit, je vais pas entrer dans les neurosciences, mais en neurothéologie, en neuroscience du comportement aussi, c’est parfaitement connu. Parfaitement. Et avec la fin de l’anomalie primaire, vous ne pouvez plus tourner en boucle comme avant, que ce soit sur une problématique ou sur un problème de santé. Même quelque chose qui vous semble là de façon rédhibitoire, qui tourne en permanence, arrêtez. Ne cherchez pas de solution.
Mais je dis pas ça tout le temps. Si vous avez une crise d’appendicite et qu’au bout de vingt-quatre heures vous avez une péritonite, allez quand même vous faire opérer. Mais essayez d’abord de voir ce qui se passe quand vous accueillez. Accueillez votre excès de poids, accueillez votre propre colère, accueillez la colère de l’autre, avant toute chose. Même si ça vous semble complètement incompréhensible. Et d’ailleurs, plus c’est incompréhensible, concernant votre corps, ou concernant une anomalie, ou une relation, plus vous accueillez, et plus vous acceptez, plus vous allez le traverser. Et c’est pas vous qui le faites, ça se fait tout seul.
Et là, je vous vante pas une méthode, puisque c’est la vie de tous les jours. Il y a pas de notion de spiritualité, de vibration, de supraconscience. C’est, on est, dans cette phase-là. Et tout le monde, je dis bien tout le monde, a la capacité de le vivre. Ne cherchez pas à le comprendre, vivez-le d’abord. Et quand vous le vivrez, pour une douleur, pour un problème relationnel, pour quelque chose qui vous tourne dans la tête, peu importe. Essayez. Et quand ça se produira la première fois, vous n’aurez qu’une envie, bien sûr, de plus en plus souvent, c’est de vous mettre dans cet état d’accueil qui n’est rien d’autre que l’instant présent, au sens où l’appelait Eckhart Tolle, le hic et nunc dont Anaël m’a rabâché les oreilles pendant des années, qui effectivement, aujourd’hui, a une efficacité immédiate. Réellement et concrètement.
Maintenant, je ne peux pas vous dire que ça marche chez tout le monde. Ça marche chez chacun qui en fait l’essai avec honnêteté. Bien sûr, vous constaterez que surtout ce qui est subtil, relationnel, émotionnel, les pensées, le mental, certaines maladies, ça marche. Puis il y a d’autres fois, ben vous serez obligés d’agir avec vos techniques. Mais inversez un peu la vapeur. Plutôt que de vouloir, et ce qui est logique, comprendre, que ce soit vous, votre situation, ou les dates ou autre, accueillez. Accueillez votre frustration, si vous vous sentez frustrés, accueillez aussi la colère de l’autre. Vous avez vu, dans les absorptions d’essences, on avait des spécialistes, je l’ai dit, d’absorption des essences.
Alors, ce préambule était un peu long, pour resituer par rapport à ce qui se déroule là maintenant. Vous avez une facilité énorme à vivre la Joie. Mais vous constatez aussi d’une autre façon, une facilité tout aussi énorme, quand quelque chose vous contrarie, à constater par vous-mêmes que la Joie (son imitant le dégonflement d’un ballon). Mais alors, remettez-vous dedans. Et ça va regonfler. Ça dépend que de vous, ça. Et en plus, c’est pas quelque chose qui nécessite, comme on a fait pendant des années, les montées vibratoires, l’accès à la supraconscience, vivre des énergies de fou, des contacts avec des entités dans tous les sens, non.
Je vous le répète, tout être humain aujourd’hui, de par les changements réels de l’électromagnétisme terrestre, par ce qu’on appelle des rayonnements dits cosmiques, qui arrivent en masse, puisqu’on est dans l’alignement du centre galactique, tous les 25 600 ans, c’est parfaitement connu, laissent place à des rayonnements nouveaux. Cet inconnu qui devient connu, pour ceux qui le vivent. Accepter l’inconnu, c’est accepter l’inconnu. Mais si avant l’inconnu, vous commencez à dire « oui, mais » et que vous mettez devant votre histoire, votre personne et la compréhension, vous n’y arriverez pas. Pas définitivement. Mais quand vous en aurez marre de pas y arriver, vous y arriverez. Et ça, ça ne dépend que de vous.
Et encore une fois, y’a pas de prérequis. Et je dirais même que moins vous êtes encombrés de bagages, spirituels, essentiellement, plus vous êtes disponibles pour le vivre. D’ailleurs il y a beaucoup d’anciens qui sont pas là, qui ont pas du tout aimé, parce que eux, ils suivaient les vibrations depuis dix ans, quinze ans, vingt ans, pourtant ça a été annoncé, ah bah ils arrivent pas à vivre la Joie. Ah bah oui, mais il faut lâcher les vibrations, je l’ai toujours dit. Les vibrations, c’est ce qui permet d’accéder à la supraconscience. C’est génial, la supraconscience. Mais après, vous faites quoi avec votre personnage, avec votre vie, si ça s’incarne pas ici.
Il est pas question de perfection, là. Il est pas question de se priver de ce que vous aimez, que ce soit du tabac, de l’alcool, l’amour. Ça, c’étaient les montées vibratoires de l’époque. Maintenant, soyez libres. Mais vous ne pouvez pas être libres si vous vous enfermez vous-mêmes, alors que la liberté vous est à portée. Y’a que vous qui vous enfermez. Bien sûr que la prédation, on la voit encore à l’œuvre. C’est le mode de fonctionnement de ce monde. Mais qui vous dit que vous ne pouvez pas y échapper ? Dès que vous êtes dedans, vous y échappez. Pourquoi, parce qu’il y a un témoin qui est la Joie. Ça ne veut pas dire que la prédation n’est plus là. Mais vous vivrez les choses différemment. Profondément différemment.
Et le fait de les vivre différemment, c’est ça qui vous libère. C’est de constater que malgré une souffrance, malgré un conflit, à quelque niveau que ce soit, malgré une histoire déplorable, des situations terribles vécues, vous avez la même possibilité d’être libres. Alors bien sûr, il y a des choses qui sont parfois intolérables, même pour quelqu’un qui est libre. Mais si vous vous remettez dans cet intolérable en acceptant, là aussi, ça deviendra tolérable. Et toute l’alchimie de la résurrection, de la finalisation de la résurrection, elle est là, elle est pas ailleurs. Et ça a été dit.
Alors pour ceux qui pinaillent, par rapport aux vibrations, par rapport à tout ça, je suis désolé, j’ai ressorti des canalisations de Nicolas Flamel, par exemple, de 2008, de 2011, il disait exactement la même chose : un beau jour, il y aura plus que la Joie et l’Amour. On est en train de le vivre. Même ceux qui le vivent pas. Vous voyez, c’est ça qui pose un problème, mais ce problème n’est pas un problème de non vu, et je l’ai expliqué depuis le début de l’année, c’est un problème d’habitude. Y’a que ça. Alors, même si c’est un peu paradoxal, je vais vous dire, prenez de nouvelles habitudes. Vous n’avez plus besoin d’archanges, vous n’avez plus besoin d’Abba, vous l’êtes. Vous n’avez besoin de personne.
Donc moi, tout ce que je peux faire, et je l’ai dit la dernière fois, on va pas revenir sur les notions d’humilité et de simplicité, on a cent vingt mille pages de canas qui ont expliqué ça. On est dans la pratique. La pratique de quoi ? Ben de l’Évidence. De la Joie et de la simplicité. Vous l’avez vu, pour quelques vidéos de musique qu’on avait faites le mois dernier. Mais ça va être comme ça tout le temps.
Alors, bien sûr qu’il y a des fois où il faut répondre de manière ponctuelle. Je sais pas, quelqu’un avait mal au dos ce matin, je lui ai dit ben écoute, tu prends trois pierres, tu vas te mettre trois pierres, ça va passer. Ça empêche pas de prendre un comprimé d’aspirine, ça empêche pas d’utiliser des cristaux, du magnétisme, la fasciathérapie, les ostéopathies. Mais simplement, c’est le mécanisme intime de fonctionnement de l’humain qui a changé. Voilà. Dès que ça, vous le vivez, ben après ça ne peut que grandir, quels que soient les inconvénients, quels que soient les événements parfois douloureux qui arrivent dans la vie, malgré tout. Il y a rien d’autre.
Si vous êtes dans cette simplicité dont on nous a rabattu les oreilles pendant des années, vous allez constater que vous prendrez une Joie énorme à être dans cette vibration, pulsation du cœur. Alors je vais pas revenir sur les trois temps, quatre temps. Comme je l’ai dit la dernière fois, je pourrais vous parler pendant une semaine du corps d’éternité, mais ça vous sert à rien dans les circonstances actuelles. Ça va vous donner des repères, mais ces repères, aujourd’hui, ils sont faux, parce qu’ils vous éloignent de la Vérité. Tout simplement. Donc, on va aller de plus en plus vers cette notion de simplicité. Que ce soit à travers les soins le soir, que ce soit à travers Abba cet après-midi, ou à travers les Satsang.
Voilà. Donc maintenant je vous laisse la parole, ces quelques préambules d’une demi-heure étant dits. Vous avez droit de poser toutes les questions, ou de témoigner aussi. Vous avez vu, la dernière rencontre, il y avait beaucoup de témoignages. Les témoignages ne sont pas pour vous ni pour moi, ni pour nous ici, mais pour tous ceux, parce qu’ils sont nombreux, ils sont quand même plusieurs dizaines de milliers à écouter tout ça.
Donc, bien évidemment, vous avez vu, en mai, juin, quand on parlait avec la messagère intemporelle de tous nos voyages, il y en a qui bavaient en lisant ça. Arrêtez de rêver à ça, c’est un cauchemar. (Rires) C’est un cauchemar, tout ce qui est voyage de conscience, même au sein d’un archétype incroyable. Parce que bon, quand je faisais ces soins en conscience nue ou même dans un corps, je prenais le corps que je voulais. C’est la vérité. Pour ceux qui l’ont vécu, c’est la stricte vérité. Et je me suis aperçu au bout d’un temps, après nous être presque tapé dessus avec Bidi…
Au début je comprenais pas, parce que moi, vous vous doutez bien, en tant que médecin, on me donne la possibilité de sortir dans mon corps d’éternité, dans ce plan, et de voir tout ce sur quoi j’ai travaillé dans ma vie, ben ça donne qu’une envie, ceux qui l’ont vécu… Je rédigeais les commentaires, je me rappelais tout ce que j’avais vu, et ça me pompait un temps, ce truc-là. Jusqu’à ce que Bidi m’engueule et me dise « t’as rien à décrire, sois là et c’est tout ». Faut déjà accepter, pour un médecin, d’être simplement là, même si c’est dans un corps d’éternité, parce qu’il y a quand même des mémoires, d’accepter de ne pas détailler ce que tu vois où ce qui se fait et d’aller à l’essentiel. C’est-à-dire, au cœur du cœur, ce qui a été appelé l’accueil, ou l’absorption de l’autre. Quand vous absorbez l’autre, vous êtes libres.
Je vous rappelle que Singer, Betty aussi, dans la grande Joie le disait, c’est même bien plus « grave » que de dire que l’Amour est dans chacun ou qu’on est tous les mêmes, c’est qu’on est réellement, concrètement, les uns dans les autres. C’est-à-dire qu’il y a en vous, effectivement… Vous savez, quand je faisais les canas en 2007, 2008, alors tout le monde était ravi parce qu’on voyait un être de lumière, alors quand c’était Anaël, un mec de deux mètres, et les gens qui étaient médiums le voyaient, il descendait à ma gauche, et puis, c’était magnifique, aah, la Lumière !
Avec Bidi en 2012, il y en a qui se sont sauvés, parce que là, ce n’était plus de la lumière blanche, c’était une forme de lumière noire, c’est pas de l’ombre, c’est pas une absence de lumière, c’est une lumière noire. Là, bien sûr, terreur. (Rires) Y’en a ils ont pété, « comment ça, Bidi, lumière noire ». Oui, lumière noire. L’Absolu, c’est une lumière noire. Et où on est parfaitement bien, y’a aucune ombre là-dedans. Y’a pas de forme, c’est tout. Mais ça, ça terrorisait les gens.
Aujourd’hui, et d’ailleurs pour ceux qui le voient… Bon, encore l’année dernière, je faisais descendre les archanges aux quatre coins, quand on entrait là, on était pris de vibrations incroyables. Là, j’en ai plus besoin, parce que quand je canalise, entre guillemets, puisque Abba, on est tous Abba. Y’a pas une entité extérieure. Et bien évidemment des fois, je m’amuse, entre guillemets, à contacter l’essence, en pensant simplement, de Marie, Uriel ou autre, je peux les sentir, mais je ne les sens plus comme quelque chose qui descend là. Je les sens comme quelque chose qui sors de là. Ça fait une sacrée différence.
Or réellement et concrètement, même si ça vous semble aujourd’hui complètement farfelu, complètement délirant, surtout pour les spiritualeux, vous êtes réellement les uns dans les autres. Et vous n’avez aucune possibilité d’échapper à ça. Que vous l’acceptiez ou pas. Nous sommes tous les uns dans les autres.
Si la Vie vous fait rencontrer quelque personne que ce soit, accueillez-la. Quel que soit son positionnement. Et d’ailleurs, vous vous doutez bien qu’avec ce qui s’est passé en mai, juin, même parmi les proches, il y en a qui sont en opposition farouche quand on leur dit « La conscience, c’est une maladie. ». Ben oui, parce qu’on a basé tout le travail sur l’évolution de la conscience, et sur la transformation de la conscience. Mais il a jamais été dit que c’était la finalité. La finalité, c’était la a-conscience. C’était dit bien avant les interventions de Bidi. La finalité, c’est la Joie et l’Amour nu. C’est ne plus dépendre d’une forme, d’une dimension et d’un monde.
Et on a la chance incroyable de pouvoir le manifester et le vivre sur une échelle qui n’a jamais existé, parce qu’on est quand même des centaines, voire des millions à le vivre. Et vous croyez que tous ces gens-là, ils connaissent AD, ils connaissent les vibrations, ils connaissent tout ça, non, absolument pas. Ça a été un préalable. Ça a été un travail collectif de montée vibratoire. Mais la vibration vous conduira nulle part. Nulle part. Il n’y a que le silence, c’est-à-dire l’absence de vibrations, qui vous fait vivre la Joie. Vous pouvez avoir une exaltation avec la vibration, de la même façon que quand il y a Uriel, effectivement, ça dilate, quand il y a Thérèse, ben même moi, je pleure, mais c’est tout. Après, ça s’en va.
La Joie dont je parle là, elle ne peut pas disparaître. Bien sûr, j’ai mes humeurs, comme tout le monde. Il y a des jours, je me lève, je suis pas content. Mais la Joie, elle est toujours là quand même. C’est-à-dire qu’il y a la superposition entre le personnage qui vit sa vie, et cette Joie qui est là. C’est pas hors de l’humain. C’est l’acceptation de notre illusion qui nous fait découvrir la Vérité. En sachant que c’est une illusion. L’illusion n’est pas faite pour la rejeter, contrairement à ce que pensent vivre certaines personnes à qui il tarde de finir ce monde. « Quand est-ce que ça vient, c’est pas le 26, les 132 jours sont finis, c’est quand… » On est dedans, je peux pas vous dire mieux. On est dedans. Les 132 jours sont finis, c’est une chance inouïe de pouvoir vivre cet état de Joie, cet état d’ Amour, même si c’est par moments, même si c’est par épisodes, ce n’était pas possible avant. Rien que ça, à une échelle…
Même dans ma famille, des gens à qui j’ai jamais parlé de tout ça, qui vivent ça. Alors bien sûr ces gens-là vont l’adapter à leur domaine. Mon fils est dans l’informatique, donc il parle pas d’apocalypse, il parle de disrupture, c’est à la mode. On est dans la disrupture technologique et la disrupture de la vie. Parce que le mot apocalypse fait peur, bon. Moi j’ai appelé ça apothéose. Chacun y va de son mot, mais ça traduit la même réalité. La même. Demandez autour de vous, même des gens que vous ne connaissez pas, vous sentez rien, là, dans la poitrine ? Vous allez être surpris des réponses. Bien sûr qu’il’y a de plus en plus de gens qui le sentent.
Et quand vous vivez ça, plus vous le vivez, moins vous avez besoin de vous, ou d’aucune autre entité. Vous avez besoin d’être ce que vous êtes, c’est-à-dire l’Amour. C’est tout. Tout le reste est conjoncturel. Et ça se fait très rapidement. Alors bien sûr que quand il y a des souffrances, et c’est normal dans ce monde de prédation, vous avez l’impression qu’il y a des choses qui remontent, et elles remontent réellement. Vous avez l’impression d’être bloqués par un vécu, et on le vit tous, on l’a tous connu, les psys connaissent ça à la perfection.
Mais aujourd’hui, vous avez une autre possibilité, qui est bien plus importante que ce que j’avais proposé il y a quelques années avec les fameux schémas dysfonctionnels précoces, que j’avais appelés les petits diables, qu’on traitait très bien, d’ailleurs. Parce que là, vous avez accès à ce temps zéro, tout le monde. Y’a pas de prérequis. Et si vous pensez, quoi qu’ii vous arrive, quoi que vous pensiez, quoi que vous viviez, dans le corps, dans n’importe quel secteur de votre vie, si une minute vous décidez de déposer les armes de la compréhension, ou de l’explication, et que là, sincèrement, sincèrement, vous vous mettez dans cette notion d’accueil… N’allez pas imaginer que vous allez sentir… Ah si vous sentez le tore au niveau de la poitrine, c’est évident. Mais pour en arriver là..
Parce que quand je dis que je sens le tore de la poitrine, ce n’est plus la couronne ascensionnelle, ce n’est plus tous les circuits que j’ai vécus, qu’on connaît pour la plupart, c’est autre chose. J’ai un trou noir qui est là en permanence. Ce trou noir, c’est ma béatitude. À tel point… Mais ça, c’est pas parce que c’est Jean-Luc Ayoun, faut arrêter avec ça, vous avez tous le même état maintenant. N’importe qui est capable d’accueillir. Même si vous sentez pas encore le trou noir. Allez au-delà de l’histoire, allez au-delà du personnage.
Alors, on pourrait appeler ça la réconciliation ou le grand pardon, mais là sur un plan archétypiel , pas sur le plan du simulacre. Combien nous avons de frères et sœurs qui ont mangé des dracos, des archontes, des démons. On se sent très bien après. Au début, c’était indigeste. Mais oui. Rappelez-vous Omraam, il disait « c’est celui qui dit qui est ». Mais y’a pas d’autre vérité. Ce que vous manifestez n’est pas de vous, c’est uniquement ce que vous pensez. C’est là où vous êtes passés. C’est pareil pour le corps.
Alors, bien sûr, je vous l’ai dit, et je le redis, je peux vous expliquer une douleur à un endroit, sans même parler d’intuition ou de perception énergétique, dans la logique de la symbolique du corps humain. Avant je pouvais même, je peux encore aujourd’hui, retrouver la scène précise, avec la main, avec un cristal, en conscience nue. Ça ne sert à rien. C’est-à-dire, rendez-vous compte, j’ai passé ma vie à essayer d’expliquer l’inexplicable, à travailler sur les énergies, à travailler sur les neurosciences, pour arriver à la conclusion maintenant que j’ai fait l’étourderie de tout ça. Parce que c’est pas ma conclusion, c’est la conclusion du monde, collective. Tout ça ne sert à rien. Aujourd’hui. Pas l’année dernière, pas il y a deux ans. Vraiment, aujourd’hui.
Si vous êtes capables, plusieurs fois par jours, avant de mettre votre petite personne devant, ou votre souffrance, même si elle est intolérable, à quelque niveau que ce soit, « j’accueille ». Foncièrement, j’accueille. C’est-à-dire, sans même avoir l’idée préconçue que ça va me guérir. Parce que déjà, vous émettez une intention. Sans intention, juste l’accueil, cette simplicité, cette humilité, d’accepter, de recevoir. Tout. Même ce qui vous semble une merde innommable. (Rire) Cette merde innommable, elle est aussi en vous, si vous la voyez. Et ça ne peut pas être autrement.
Et je vous garantis que ce que je vous dis n’est pas un concept, c’est ce que je vis tout le temps maintenant. Et ça ne fait pas de moi un être ni supérieur, ni inférieur, mais simplement humain. Et beaucoup plus humain qu’avant, parce que, bien évidemment, quand vous vivez la réalité que chaque autre est en vous, même celui que vous avez envie d’étrangler, ça arrive (Rires), ben vous ne pouvez que l’accueillir. Qu’est-ce que vous voulez faire ? Quand vous vivez cette vérité-là, même le pire des saligauds, même le pire amour, dans votre famille, vous avez des gens comme ça, que vous aimez par-dessus tout, mais qui vous font une vie de merde. (Rires) C’est souvent comme ça dans les vieux couples, on va dire, ou dans les relations frère-sœur un peu conflictuelles.
Même ça, avant de vouloir juger, bien, mal, « oui, mais moi je dirais »… Y’a personne qui a raison, y’a personne qui a tort. Y’a personne qui est bien, y’a personne qui est mal. Réellement et concrètement. Il n’y a que cette Joie qui est le témoin de l’Amour dont on ne peut pas parler. Si vous faites cette pratique-là… Mais ça, vous avez pas besoin ni de cristaux, ni de main, ni de magnétique, ni de thérapeute. C’est même pas une vigilance forcée. Remplacez la notion de vigilance, parce que la lucidité.. Il y en a qui vont remplacer la vigilance par l’obsession, ça c’est mauvais. Mais remplacez le terme par Accueil. Vous comprenez rien, ça fait mal, j’accueille.
Ça veut pas dire qu’après il faudra pas s’en occuper. Mais vous aurez traversé réellement et concrètement. Et c’est à travers cette gymnastique-là que vous vous libérez. C’est pas à travers la vibration, c’est pas à travers la conscience multidimensionnelle. Même si je conçois tout à fait, pour ceux qui ne l’ont pas vécu, que ça peut être frustrant. Mais, si vous vivez la Joie, il y aura plus aucune frustration. Même en restant complètement ici et en ne sentant rien, ni énergies, ni vibrations, ni quoi que ce soit, quand vivez cette Joie, quelle que soit l’intensité, quelle que soit la coloration, vous ne pouvez plus douter que c’est la Vérité.
Alors, après, vous pouvez être en colère, parce qu’elle s’échappe. Mais comme je l’ai dit, même la résistance par rapport à ça, crée une forme de friction, qui sera métabolisée par la Lumière. C’est pour ça qu’on nous dit sans arrêt que chaque chose est à sa place. Même celui qui va très mal aujourd’hui, c’est pour lui la meilleure solution pour y arriver. Mais ça, c’est pas un dogme, c’est pas une croyance, c’est une vérité démontrable. Elle est démontrable par les neurosciences et elle est avant tout démontrable par votre propre vécu. Ça veut dire quoi ? Plus vous lâchez.. Ça veut pas dire être je-m’en-foutiste, parce que faut pas confondre non plus « je lâche, ça y est, je m’occupe plus de rien, ça y est, je suis libéré », non, ça marche pas comme ça. Lâcher, c’est faire les choses, là aussi, les obligations même les plus terribles, de façon automatique. C’est-à-dire, vous n’êtes plus impliqués.
Alors bien sûr, comme je le disais encore ce matin, ben il y a des situations où vous allez vous trouver confrontés. Par exemple si je vais à Paris, dans une ville, mais je me sens mal, vraiment. Mal, pas parce que j’ai mal, mais parce que je traverse cette atmosphère, je la sens. Mais elle ne reste pas. Mais néanmoins je suis pas maso, donc du coup je vais plus à Paris. C’est plus simple comme ça, vous voyez. Donc ça nous empêche pas aussi de réagir, mais faites-le après, pas avant. Ça, c’est fondamental. Et si vous avez cette posture de comportement… Parce que là on parle pas d’énergies ou de vibrations, mais simplement du fait de vous occuper de votre jardin, le fait d’aller rencontrer un banquier, toutes les circonstances sont les mêmes. Êtes-vous dans l’accueil, et donc dans la Paix et dans la Joie, ou n’êtes-vous pas dans l’accueil.
Parce que la fin de l’anomalie primaire fait que toutes les expériences qui sont vécues aujourd’hui, sont renvoyées, par l’anomalie primaire qui a été supprimée, directement à l’esprit. Quand on dit de ne pas réagir, ou de traverser, ou de s’abandonner, ou d’accueillir, ou d’être fainéant, comme disait Osho à l’époque, c’est exactement la même chose. C’est une position, une posture, de votre personnage, une vraie posture, plutôt que d’être dans la vie réaction-action-réaction, vous devenez proactifs. C’est-à-dire, d’abord, j’accueille, je ne cherche pas à comprendre, je ne cherche pas à réagir, je me laisse traverser.
Et c’était le cas, par exemple, pour les manifestations qu’il y a eu, très très fortes, sur le plexus solaire et la gorge, comme beaucoup de gens, là, avec les énergies de la pleine lune. Au début, « ah merde, qu’est-ce que j’ai encore », même moi, et puis après vous dites « ben non, je me mets dans le cœur », et là, pouf ! vous les sentez qui montent, qui montent, qui montent. Là, si tu dis « ah qu’est-ce qui se passe », ça bloque, et bien sûr si vous avez des mémoires et que vous voulez comprendre, ça va bloquer. Par contre si, là pareil, vous restez « je laisse », ça sort. Et plus vous laissez, plus ça sort. Et plus ça marche. Là, vous ne pouvez pas me croire, vous ne pouvez que le vérifier par vous-mêmes. Faites-le et vous verrez.
Pour les soins, par exemple, je vous l’ai dit, il y a des gens, maintenant ils ont même plus le temps d’envoyer un mail, des amis, avant ils m’envoyaient un mail ou un sms, un truc, ou sur le site résurrection. Maintenant les gens, ils me disent, « je voulais t’envoyer un mail, j’étais en train de rédiger mon mail, j’ai été soigné ». Est-ce que c’est moi qui ai fait un miracle ? Non. J’étais même pas au courant, moi. Comme le Christ disait « qui c’est qui m’a touché ? ». Il y était pour rien, c’est l’intelligence de la Lumière. Donc ne mettez pas là-dedans de Jean-Luc Ayoun, d’Abba ou je ne sais quoi, c’est l’intelligence de la Lumière qui agit, c’est pas moi. La preuve, les gens maintenant, ils ont pas le temps de finir leur mail, ils sont déjà soignés, qu’est-ce que j’y peux, moi ? (Rires) Alors, je me fous de savoir si c’est parce qu’ils ont.
Alors, l’erreur serait de croire « c’est parce que j’ai pensé à Abba… ». Non, non. Arrêtez avec ce délire, hein. Ceux qui me connaissent depuis suffisamment longtemps savent pertinemment que j’ai rien d’un maître et rien d’un gourou, et que je suis loin d’être parfait. Simplement, la perfection de la Lumière, elle, elle est totale. Or nous sommes Lumière. Et nous sommes antérieurs à la Lumière. Et c’est pas une croyance, c’est pas une religion, c’est pas un dogme, c’est à vérifier par vous-mêmes.
Et ce que je vous dis et je vous redis, c’est que tout le monde aujourd’hui peut le vérifier, y’a pas de prérequis. Tout dépend de votre capacité… Allez, je vais être encore plus simple, non pas à être en Joie, parce que, je l’ai déjà expliqué l’autre fois, vous pouvez pas tricher avec la Joie. Parce que la Joie, elle se voit sur les muscles du visage. Et quelqu’un qui connaît l’expression de la Joie, que vous ayez le sourire, que vous soyez excités, que vous soyez enfermés, c’est toujours les mêmes muscles du visage. Donc vous pouvez pas tricher avec ça. Et votre cerveau le reconnaît à l’insu de votre plein gré. Je l’ai expliqué, en psychologie, ça s’appelle la dissémie, bon, je vais pas revenir là-dessus, j’ai dit que je faisais de plus en plus simple. Mais, essayez. Essayez.
Et vous ne pouvez pas prétendre être dans la Lumière si vous voyez de la dualité partout, si vous êtes en train toujours de voir ce qui est bien et ce qui est mal. Bien sûr qu’il y a des choses qui font mal. Faut être fou pour dire que le mal n’existe pas, en ce monde. Mais il n’existe pas dans ce que vous êtes. Vous voyez un peu la différence. Il n’est pas question de faire l’autruche, et de pas voir objectivement tout ce qui se déroule sur la Terre. Ceux qui disent qu’ils ne voient rien, ben je suis désolé, je sais pas ce qu’il leur faut. Je comprends pas, sincèrement.
Autant quand pépère nous disait en 2006, bien avant les noces célestes, « vous allez avoir des vents de 400 km/h », ou Séréti, en 2006, alors la photosphère qui réabsorberait Mercure, j’ai été incendié, mais de… sur la Terre entière, pour avoir sorti cette cana où Séréti disait que Mercure allait être réabsorbé et que le soleil allait s’ouvrir. Mais bon Dieu, d’est ce qui est en train de se passer là, en ce moment. Vous voyez, je cherche même pas à avoir raison, c’est le passé, je m’en fous. Le plus important c’est d’avoir raison maintenant. Mais pas à travers de ce que je dis, à travers de ce que vous vivez.
Et plus vous élaguez… Alors avant on a élagué la personne, on est monté en vibration, ceux qui ont connu depuis bien longtemps, même au tout début d’AD, on en a fait des montées vibratoires. On en a fait des exercices, des yogas, des pratiques et tout ça. Maintenant vous avez une seule patraque, la pratique de la vie. Profitez-en, on a encore un corps. On est dedans. Alors, est-ce que c’est demain, est-ce que c’est dans six mois, je n’en ai aucune idée, et je vais vous dire sincèrement, je m’en contrefous, parce que moi, c’est déjà fini, ce monde. Par contre, je suis vivant. Lui, il n’est plus vivant, on le voit mourir tous les jours. Vous le voyez, vous la vivez, la fin du monde, vous la vivez en ce moment. C’est pas demain. L’événement dit collectif, il viendra bien assez tôt, ça peut être dans une heure, je n’en sais rien.
Puisque je l’ai même dit en juin.. Et c’est là où je m’oppose un peu, toutes ces phrases qui ont été reprises, quand le Christ disait « nul ne connaît la date sauf le père », d’abord je suis pas le père, mais même le père, s’il y en avait un, ou même Abba, même Marie, ne connaît pas la date. Personne ne peut la connaître, même si on sait qu’on est dedans. On n’est plus dans les phases préparatoires, 2007, 2008, vous voyez bien ce qui se passe sur cette Terre, objectivement, même si vous ne regardez pas les journaux, Internet, vous voyez bien comment se comportent les gens autour de vous. Vous avez des gens qui sont dans une Joie, où qu’ils soient, tout le monde sourit. Mais ça, vous le voyez, c’étaient pas des comportements courants, auparavant. Les gens ne se comportaient pas comme ça. Vous voyez bien les gens, même moi, d’ailleurs, quelquefois, ben…
Ou les écrans, vous voyez bien le nombre de personnes qui sont sur des écrans dans la rue, moi j’y suis quand j’y suis, mais bon, en général j’essaye en marchant de l’éviter, sauf quand j’ai besoin de voir un truc, je tiens le bras d’Elodie. (Rires) Donc, on est tous comme ça, mais ça, il faut le voir, avec humour. Faut le voir avec humour, parce que ça ne peut pas être autrement. On est dans un système clos. Là, je parle de physique, maintenant. Dans un système clos, l’entropie ne peut pas être infinie. La croissance, si vous préférez, ne peut pas être infinie.
Et à l’époque, j’avais reçu une cana, jamais paru, celle-là, d’ailleurs. C’est complètement incongru, parce que j’ai un monsieur qui s’appelle Georges Bataille, qui est venu me faire un cours. Georges Bataille, après j’ai regardé, un psychanalyste, famille de… Et puis, j’ai acheté son livre qu’il m’avait dit d’acheter, qui parle de la société de consommation, que toute consommation aboutit à la consumation. C’est inéluctable, c’est un processus physique, que vous le vouliez ou non. On était dans un système clos, même si les couches isolantes sont perforées de partout. Dans un système clos, ben l’énergie, elle est pas définitive, elle est pas éternelle, elle est pas gratuite. Même si tout se transforme, dans un système clos. Donc, notre système a été gagné par l’entropie. Ce qu’on appelle l’entropie, c’est le fameux ordo ab chao des illuminati, l’ordre par le désordre. Mais c’est pas eux qui font le désordre, c’est astronomique. Eux, ils ne font que l’accompagner, dans un sens, de la peur. Mais c’est le même désordre pour nous qui sommes dans la Joie. C’est tout.
Questions !
Pour un champion !
Moi, je voudrais demander, puisque finalement on est au-dessus de Abba… Et la Source, c’est quoi alors, finalement ?
Mais la Source était porteuse de l’anomalie primaire, ça a été expliqué. La première émanation, c’est la Source. Mais la Source ne permet pas l’actualisation au sein d’une forme. Or pour qu’une conscience puisse s’exprimer, elle doit habiter un territoire, un cadre et une forme. Donc, les cadres dimensionnels sont spécifiques, parce qu’il y a des éléments constitutifs, bon nous c’est l’eau, le carbone, tout ça, en cinquième dimension c’est la silice, sur d’autres dimensions c’est d’autres constituants, mais c’est pas de la matière, c’est de l’information.
D’ailleurs tous les grands physiciens nous l’ont dit, depuis Niels Bohr, depuis les années 1930, que la matière n’est rien d’autre qu’une vibration. Les radiesthésistes et les énergéticiens le savent. Simplement cette matière était figée. Par la courbure de l’espace-temps. Et ça aussi, c’est parfaitement démontré en physique. Et tout ça bien sûr, c’est impliqué dans notre cerveau. Dans l’aspect phylogénétique et ontogénétique du cerveau, c’est-à-dire la constitution du cerveau, on retrouve ça. D’ailleurs c’est pas pour rien qu’on l’a appelé le cerveau reptilien, le cerveau archaïque, le système limbique, ou cerveau intermédiaire, et le néocortex.
Vous savez très bien que par exemple, enfin, vous savez très bien, désolé. (Rires) On est pas dans une assemblée de médecins. Les dauphins, les mammifères marins, n’ont pas trois cerveaux, ils en ont quatre. Ils sont beaucoup plus intelligents que nous, d’ailleurs, les dauphins, les baleines, parce qu’ils ont un cerveau multidimensionnel. Qu’est-ce qu’on appelle le cerveau multidimensionnel, c’est simplement ce qu’on appelle les lobes paralimbiques qui se trouvent situés juste où il y a les points hic et nunc, ici et maintenant, ou si vous préférez, l’aire du langage d’un côté et l’aire motrice qui vous sert à bouger. Et les dauphins sont multidimensionnels. Ils sont dans un corps de rêve qui est leur corps de chair, ici.
Comme nous quand on était libre et qu’on explorait la forme. Parce qu’on est tous passé sur cette Terre, puisque c’est le début de la création. Il y a des millions et des millions et des milliards d’éons. Donc, on est tous porteurs, si vous voulez, de cette information. Et quand j’ai parlé de rembobinage de film, c’est exactement ce qui se passe. On retourne à la source de la création. Par rapport à la source, la source elle est localisée, comme on a dit, les sept étoiles des Pléiades, Alcyone. Et puis maintenant on commence à conscientiser que la source est ici, sur Terre, qu’il y a pas de distance. Rappelez-vous, ce que vous voyez dans le ciel, c’est une peau de serpent.
On en est maintenant avec des physiciens qui nous sortent des articles, des vrais, je parle pas d’ésotéristes ou autres, qui vous disent que le soleil et la lune ne sont que des images projetées. Il n’y a aucune chaleur dans le soleil. Aucune. C’est l’interaction entre le soleil et les forces d’enfermement qui crée la chaleur. Tous ceux qui ont traversé le soleil, que ce soit dans les expériences de mort éminente complète, c’est-à-dire qui ont traversé le tunnel, qui ont traversé les pseudo êtres de lumière qui les accueillent, qui sont allés derrière le soleil… Moi dans les premiers voyages multidimensionnels dans le soleil en 2009, quand les corps d’éternité y étaient prisonniers… il fait pas chaud du tout.
Mais la vérité, elle est pas là, elle est derrière. Ce qu’on appelle dans la Kabbale l’Aïn Soph Aur, ce qui est au-delà de la Lumière et au-delà de Kether. C’est pareil, ce qu’on appelle l’Absolu, Parabrahman, enfin bon, on peut trouver des milliards de mots. Mais l’avantage qu’on a aujourd’hui, c’est qu’on n’a plus besoin ni d’archétypes, ni de concepts, ni d’énergies, ni de vibrations. Même si elles sont là. Parce que comme j’ai dit, les vibrations on peut pas les ignorer, elles sont là. Mais tu n’as plus besoin de ça, tu n’as plus besoin que ta conscience s’appuie sur ça. Il a toujours été dit à l’époque des montées vibratoires des différents yogas qu’on avait vécus, en particulier l’activation des nouveaux corps, que la conscience est vibration. C’est tout à fait vrai. Mais la a-conscience n’est pas vibration. Elle est antérieure à la vibration.
Et c’est ce qui s’est passé dans les expansions de conscience multidimensionnelles quand je commençais à me bagarrer avec Bidi, là-haut, c’est que plus je m’expansais, plus je touchais et je vivais dans des corps qui étaient même pas.. c’était pas mon corps à moi, je disais que c’étaient des costumes, puis j’empruntais tous les costumes possibles et inimaginables, et c’était pourtant moi. Mais à chaque fois dans une forme différente. Quand vous vivez ça, vous voyez bien que toute forme n’est qu’une coquille vide. Même dans les dimensions les plus éthérées. Et en cela, je ne fais que rejoindre tout ce qu’ont dit les gens qui ont vécu cet Absolu.
Regardez aujourd’hui, je vous ai pris quelques exemples, regardez Duran Serrano, regardez même Harding, est-ce qu’ils vous parlent de… est-ce qu’ils ont besoin d’un référentiel. Maintenant, si vous voulez, avec le recul, le référentiel spirituel, archangélique, anciens, étoiles, mères créatrices généticiennes de Sirius, font partie de notre vécu. C’est ce qu’il fallait retrouver, comme une espèce de fil d’Ariane, qui nous a menés jusqu’au seuil de la Vérité. 2012 a été préparée par Bidi, il y a eu des enseignements énormes complémentaires sur les positionnements des uns et des autres par rapport à ce qui avait été appelé l’ego spirituel et tout ça.
Parce qu’il y a un piège, bien évidemment, dès que, c’est d’ailleurs ce que disait Bouddha, mais ça on l’avait répété même avant les noces célestes, dès que vous rencontrez des pouvoirs, sauve-toi vite. Ah oui, parce que les pouvoirs de l’âme, les siddhi, c’est pas l’esprit. La Joie n’a rien à voir avec les pouvoirs. C’est justement quand vous remettez tous vos pouvoirs et que vous acceptez de ne pas vous servir de votre conscience, chose que j’ai faite fin juin quand j’ai commencé à dire à tous ceux qui voyageaient en conscience nue que ça ne servait plus à rien, et en plus, non seulement ça ne servait plus à rien, mais en plus ça nous consumait, littéralement. On consumait l’éphémère.
Puis il est quand même agréable de rester jusqu’au bout avec tout le monde. Donc, moi j’arrêté à ce moment-là, et parce que j’avais accepté ce qu’avait dit Bidi, que j’avais pas besoin de me déplacer, ni en conscience nue, ni dans n’importe quel corps. Dans un premier temps, il m’a dit « t’as simplement à l’accueillir », chose que j’ai faite, jusqu’au moment où je m’aperçoive que l’autre, j’avais pas besoin de créer un mouvement d’accueil, c’est-à-dire de mouvement soit de moi vers lui, soit de lui vers moi, puisque tout était déjà là. C’est la vérité. Et donc là vous comprenez qu’il n’y a ni temps ni espace ni distance.
C’est exactement ce qui se passe maintenant pour les frères et les sœurs qui ont l’idée de demander un soin, ils ont même pas le temps d’écrire qu’ils sont déjà soignés. J’y peux rien. Puis n’y voyez pas un miracle, Jean-Luc Ayoun ni Abba n’y est pour rien, c’est l’autre Abba qui y est pour quelque chose. Ça rejoint aussi ce que j’avais expliqué sur la théorie de l’information, on va pas revenir dessus non plus, ce serait beaucoup trop long, mais ce qui est important, c’est pas l’émetteur. Et c’est pas le récepteur. C’est le signal qui est entre les deux. Quand vous comprenez ça, vous comprenez que vous n’êtes ni l’émetteur, ni le récepteur, mais que vous êtes le signal entre les deux.
Et pourquoi alors on a ce désir de t’appeler quand quelque chose va pas ?
Parce qu’on est humain.
C’est une faiblesse, quelque part…
Parce qu’on est dans une histoire, et que l’histoire, elle est passionnante. Même si elle est dramatique. Et les enfants, d’ailleurs, qu’est-ce qu’on fait aux enfants, on leur raconte des histoires. C’est quelque chose qui est inscrit en nous.
C’est vrai que rien que le fait de t’appeler, ben déjà ça va mieux, parce qu’il y a quelque chose qui s’est passé.
Oui. Mais qui vient pas de moi. Alors autant avant, on disait, c’était moi, ok, je te donne un rendez-vous, je viens, je vais te dire ce que je vois, et c’était vrai, systématiquement. Et puis les effets étaient quand même redoutables, et vrais. Et puis jusqu’au moment où tu t’aperçois que t’as même pas besoin de ça. C’est pour ça que j’ai dit, bon, après, avec Brigitte et tout, j’ai dit, mais arrêtez de voyager, arrêtez de sortir de votre corps, même si… arrêtez d’aller dans la multidimensionnalité, même au plus haut, ça se passe ici ! Ça se passe dans notre humanité, dans notre simplicité. Quel que soit le merveilleux de ces choses-là, ce ne sont encore que des strates.
La finalité, il y en a qu’une, c’est même pas de dire l’Amour, parce que ça va être pompeux, c’est cet état au-delà de tout état. C’est même pas de la béatitude. Vous voyez, je peux même pas mettre de mots. Bon, bien évidemment, on l’a appelé la Joie parce que c’est ce qu’il y a de plus proche, parce qu’il y a des résonances sur la joie qu’on connaît, même les joies conditionnées, on sait ce qui se passe au niveau musculaire, au niveau des neuromédiateurs, au niveau de ce qu’on vit, c’est un point de repère. Mais là c’est encore plus vaste que ça. C’est encore plus vaste.
C’est ce que disait Nisargadatta de son vivant, il y a une seule différence entre vous et moi.. mais alors lui, faut bien comprendre que quand on emploie le mot dieu en Inde, ça n’a pas du tout la même connotation qu’en Occident.. il disait, la seule différence entre vous et moi, c’est que moi je sais que je suis dieu, vous, vous le savez pas encore. Et c’est vraiment la vérité. Alors, j’emploierais pas le mot dieu, surtout après tout ce qu’on a dit sur ce mot-là, et la réalité qu’il y a derrière, bon, j’ai trouvé ce mot, Joie, libéré… et surtout pas maître. On est surtout pas des maîtres, on n’a rien cherché à contrôler ou à maîtriser, au contraire, on a balancé par-dessus nous toute notion de maîtrise.
Avec, attention, de ne pas comprendre par là, qu’il faut faire n’importe quoi de sa vie. De toute façon, c’est pas vous qui faites votre vie. C’est ce qu’on a insisté pendant des mois, est-ce que vous êtes votre vie ou la Vie. Mais c’est pas une vue de l’esprit, ça, c’est pas un concept, c’est la stricte vérité. Alors bien évidemment, là, comme tout être humain, ben moi aussi ça m’arrive de regimber, pour n’importe quoi d’ailleurs. Mais je rigole. C’est ça, traverser. Ce n’est pas refouler. Là, je parle pas de refoulement. Bien au contraire, je dis d’éclairer totalement même le plus insupportable. Ça s’appelle être honnête avec soi-même. Or la lucidité, la transparence, la fainéantise, aujourd’hui, sont les seuls outils.
On n’est plus dans le même référentiel de fonctionnement, et ça, on a du mal à l’assimiler, parce qu’on fonctionne à la fois dans l’éphémère et, pour beaucoup, à la fois dans cette dimension qui n’est plus une dimension. Mais bien évidemment qu’il y a une espèce d’acclimatation, d’accoutumance, d’expérience aussi qui se fait, et je conçois tout à fait que ceux qui cherchent encore l’événement, plutôt que de vivre leur événement personnel qui participe de l’événement collectif, s’appuient quelque part, quelque part sur une notion de fuite. « J’en ai marre, quand est-ce que ça se termine ». Ben moi je vous dis, c’est terminé et j’en ai pas marre. (Petits rires) Et si ça se termine dans une heure, ben j’en aurai marre à ce moment-là. Mais je n’ai pas à dénoncer quoi que ce soit.
Si vous voulez être dans l’instant présent, c’est une pratique de chaque minute. Mais ne le faites pas par rapport aux vibrations même si vous les vivez, ou par rapport au Christ, Marie ou tous les contacts que vous pouvez avoir, faites-le par rapport à votre humanité toute simple ici sur Terre. Parce que si ça se traduit pas ici sur Terre, dans la vie de tous les jours, ça sert à rien. Il est pas question de perfection, là. Il est pas question de s’habiller en blanc et de jouer les évanescents, ni de jouer les maîtres, il est question d’être lucide, il est question d’être honnête. Parce que aujourd’hui, il y a que ça qui paye.
À l’époque c’était différent. Quand je dis à l’époque, c’était y’a encore un an. On était sur des processus, même pour les libérés vivants, de montée vibratoire. Même si j’avais déjà signalé et que certains intervenants avaient signalé que la a-conscience n’était pas une vibration, puisqu’elle est antérieure à la conscience. C’est le grand silence, le grand vide, la grande Joie. Alors, après, on peut colorer avec les décors ce qu’on veut, mais ça ne fait que traduire la même réalité. La même réalité.
Et vous le voyez bien dans votre vie. Quand je dis que vous accueillez, même quelque chose qui est.. que je nommerais stupide, même pas noir ou ombre ou lumière, mais stupide, stupidité, vous l’accueillez de la même façon. Parce que ce que manifeste l’autre en face de vous, même le pire de vos ennemis, il est déjà en vous. Et c’est la même chose avec les archontes. Combien ici, parmi nous, certains avaient une peur terreur des archontes. Mais eh ho, les archontes, ils sont aussi en toi, y’a pas que Marie en toi, y’a pas que l’ADN de Marie. Il y a tout l’ADN de la création.
Et tout ça.. Alors bien sûr que pour tous les gens qui étaient dans les expérimentations de la conscience nue, vous pensez bien qu’ils avaient pas envie d’arrêter de se balader en conscience nue. Mais ils se sont rendu compte par eux-mêmes que s’ils continuaient, ben ils allaient mourir. Y’avait pas d’autre alternative. Et c’était dommage de partir plutôt que de profiter encore, entre guillemets, d’éprouver cette Joie à travers un corps de chair, quelles que soient les circonstances de la Terre.
Alors bien sûr quand vous prenez les trucs qui arrivent là, qu’on voit au niveau élémentaire, je crois que je dirais pas la même chose, effectivement, si je prenais un grêlon sur la tête d’un kilo, mais ça ferait partie des circonstances qu’on a à vivre, c’est tout. Mais même si je suis pas content sur le moment, ça changera rien à cette Joie. Cette Joie, elle est indélébile. Vous ne pouvez plus, même en faisant exprès, la retirer. À partir d’un certain moment.
Alors des fois même je m’amuse. Par exemple, un événement, qui me contrarie, dans la logique du déroulement de la journée, par rapport à un événement. Et puis, je me lève le matin, je me dis tiens, je vais essayer de penser à cet événement pour voir si je peux y penser, c’est-à-dire, je réactive moi-même mon mental, pour voir comment il tourne. Je le vois tourner en boucle. Et générer les angoisses, les trucs, les modes de fonctionnement de tout être humain normal. Mais là comme c’est moi qui l’ai déclenché, j’ai la même facilité pour l’arrêter, je me remets là, boum boum, rythme à trois temps, trou noir, et c’est fini.
Mais ça, c’est pas moi, c’est… tous, sans aucune exception, vous avez cette… c’est là. Et ne me dites pas que ça ne marche pas. Ce qui ne marche pas, c’est vous. C’est pas pareil. Mais la Lumière, elle marche. Elle marche vraiment. Et rein à voir avec ce que c’était depuis le début de l’enfermement. Parce que là, vous imaginez, vous avez quand même énormément de frères et de sœurs, même si c’est pas encore constant pour la plupart, qui vivent cet état de Joie. Et ils savent très bien que c’est la vérité, qu’il y a rein d’autre, que tout le reste c’est du pipeau.
Quand vous vivez ça, le Christ, Marie, la création, vous n’en avez rien à faire. Tous ces archétypes, moi le premier à les avoir canalisés pendant je sais pas combien d’années, bien avant les noces célestes et bien avant l’époque actuelle, parce que mes premiers livres, ils remontent à 87, y’a quand même trente ans. À l’époque le mot canalisation n’existait pas. Ça existait pas, tout ça ce sont des béquilles, des appuis, comme les cristaux, comme les canas, comme tout. Mais à un moment donné, quand est-ce que vous êtes libres ?
On vous a donné des supports, on a mis des échafaudages, on a tout verrouillé, on a tout bétonné, au niveau pédagogique, essayez de me trouver… oubliez Jean-Luc Ayoun, mais regardez objectivement, pour ceux qui connaissent, cent vingt mille pages, trouvez-moi une seule erreur là-dedans. Allez-y. Sauf les dates, bien sûr, avec pépère qui nous titillait en permanence, et nous suggérait même, mais pour montrer la stupidité de ce truc-là.
Bien sûr qu’il y a des événements intérieurs. Les événements intérieurs, ben là, par exemple, je savais que 24, 25, 26, je vivais déjà, parce que moi je le vis toujours en avance, donc je savais qu’il allait se passer des choses. Après je me suis aperçu que ça correspondait effectivement avec l’alignement de cinq planètes du même côté, que Vénus est en transit intérieur, que c’était la pleine lune, que ceci, que cela. Effectivement, c’est des configurations astronomiques qui expliquent totalement ce qui se passe. Totalement.
Donc, aujourd’hui, vous avez un seul terrain d’expérience, c’est vous-mêmes, et tout ce qui se passe sur l’écran de votre histoire. Vous n’êtes pas l’histoire, mais il y a quand même une histoire qui se déroule. La vôtre. Déjà. Et puis l’histoire du monde. Et c’est au travers de cette histoire, que vous voyez si vous êtes pris par l’histoire ou pas. La vôtre comme celle du monde. Ce qui ne veut pas dire ne plus s’intéresser au monde, moi j’adore regarder tout ce qui se produit, parce que… C’est pas une réjouissance sadique, c’est pas non plus la réjouissance de la confirmation, « je vous l’avais bien dit, je vous l’avais bien dit », non.
C’est l’illustration de ce qui a été répété pendant des années, que ce soit par Sri Aurobindo, que ce soit par OMA, que ce soit même par Bidi. C’est que plus nous allions avancer dans le temps, plus la Joie allait prendre tout l’espace, et plus l’Amour allait prendre tout l’espace. Ça a été dit mais d.. Et c’est ça que j’arrive pas, que j’ai du mal à saisir, que certains frères et sœurs sont tellement accrochés à la vibration et à l’histoire, qu’ils sont restés figés là-dedans. Mais c’est pas grave. C’est pas grave parce que la vibration elle-même, elle va vous consumer.
Rappelez-vous que le feu igné, c’est ce feu qu’a décrit Gemme Galgani, qu’ont vécu Marthe Robin, Padre Pio, qui est une brûlure d’Amour insensé, sauf que là cette brûlure d’Amour insensé, elle concerne pas un individu, mais elle concerne le collectif. Et qu’est-ce qui se passe quand il y a cette brûlure d’Amour, bien évidemment, vous consumez l’illusion. J’ai mis sur Facebook une phrase que je vais redire ici pour ceux qui l’ont pas, que j’ai adorée, qui est de Ram Chandra Babuji, qui a dit ça : « La fin de la religion, c’est le début de la spiritualité. La fin de la spiritualité, c’est le début de la réalité. La fin de la réalité, c’est le début de la béatitude. Quant à ce qui est au-dessus, il n’y a aucun mot. C’est l’unique vérité. »
Oui, c’est magnifique.
Magnifique.
Alors, bien sûr, quand vous êtes dans cet état, et comme d’ailleurs même Bidi lui-même de son vivant le disait, c’est pas parce que vous êtes libérés, c’est pas parce que vous vivez cette vérité totale que tout ça c’est du pipeau, parce que vous êtes chez vous, c’est-à-dire dans ce qu’on a appelé le plan du cœur, l’infinie présence, le Parabrahman, mais quand vous le vivez, vous savez que c’est vrai, y’a aucune question qui émerge. Vous vous retrouvez. Réellement et concrètement. Et que ce soit Nisargadatta ou, plus proche de nous, Yolande Duran, Christiane Singer et tant d’autres, Jack Foster et tant d’autres, même si c’est parfois un peu travesti, c’est pas important, ils l’ont vécu à un moment donné. Ben ils vous disent tous la même chose.
Ce qui ne veut pas dire que les autres dimensions n’existent pas ou sont aussi irréelles que la nôtre, mais comme le disait Bidi ou Nisargadatta de son vivant, même ces dimensions, elles ne font que passer. Et d’ailleurs, il le disait, le Je, pas le je de la petite personne ni le Soi, le Je Éternel, le Parabrahman, si vous préférez, ce Je Éternel, l’univers passera, il sera toujours là. Il n’a jamais été affecté par la création. Et c’est ce que nous sommes.
Tout le problème, et Bidi l’avait dit d’une autre façon, tout le problème c’est la réfutation, c’est-à-dire l’identification à la personne, ensuite l’identification à l’histoire, et ensuite l’identification à une forme. Parce que la conscience a besoin d’une forme. La supraconscience aussi, d’ailleurs Sri Aurobindo s’est pas gêné de son vivant de projeter un nouveau monde, une nouvelle Terre. D’ailleurs vous avez encore aujourd’hui plein de frères et de sœurs qui à travers cette ouverture de la conscience bâtissent des châteaux de sable. Ils ont même des visions, de la nouvelle Terre, de la nouvelle dimension… Je dis, laissez la conscience rêver. Elle finira bien par s’éteindre, comme elle s’est éteinte chez moi.
Et tant que vous n’avez pas vu cela, c’est-à-dire tant que vous n’avez pas.. comment exprimer ça.. conscientisé, quelque part, que vous n’êtes pas la conscience.. La conscience, comme disait Bidi, est une tache. C’est un poids. Et c’est réellement un poids. Alors bien sûr, quand je vivais, et quand on vit par moments encore ces états multidimensionnels, où on voyage dans des trucs absolument… où vous êtes baba. Mais c’est quand même un poids. Par rapport à cette Joie nue. Par rapport à ce qui est là. Ça n’a aucune valeur, aucune.
Mais bien évidemment, qu’est-ce qu’il y a aujourd’hui, ben avec les expériences, tout ce qu’on a raconté en mai, juin, qui a été vécu en temps réel, ben beaucoup de gens, d’ailleurs vous verrez, il y a des questions là-dessus, que j’ai vues passer, des gens qui disent « oui, alors, moi je vis l’Amour nu, mais alors la multidimensionnalité… ». Mais t’en as pas besoin de la multidimensionnalité si t’es dans l’Amour nu et que tu le vis réellement, concrètement, que tu le sens là, t’as pas besoin d’aller… Ça se produit si la Lumière veut te le faire vivre. Même si tu as toutes les possibilités.
Mais plus on se tient tranquille dans cette posture que j’ai appelée d’accueil, plus c’est la solution, c’est la guérison. Y’a pas d’autre guérison. Même si, encore une fois, si vous avez une appendicite, allez vous faire opérer, si vous avez mal, faites-vous soigner. Mais y’a pas d’autre objectif que celui-là. Tout le reste passe. C’est ce que disait Bidi, le Je sera toujours présent. La création sera passée, vous serez toujours là. Toujours.
Donc la vérité est dans ce qui ne passe pas. Votre vie passe, les amours passent, les mondes passent. Donc, si vous vivez cette Joie ineffable qui est là, je vous garantie que dans cette Joie ineffable, pas en conscience nue, même pas au plus proche de la source, mais ici, à travers ce corps, ben vous savez que c’est une réalité. Bien plus que dans l’état multidimensionnel en allant jusqu’à la ceinture de Van Allen, comme je suis allé, ou en allant parcourir la Terre et frapper les volcans. Ça c’est bien plus jouissif et vrai que toutes les expériences de la conscience.
Alors bien évidemment, il est pas question de renier la conscience, il est question de voir clair. Et dès l’instant où vous acceptez cela, c’est le principe d’acceptation de l’inconnu, ben aujourd’hui, vous constatez que c’est la vérité. Ça veut dire aussi que les paroles de Nisargadatta n’ont jamais été aussi vraies qu’aujourd’hui. Si vous relisez des canas, et ça m’arrive à moi aussi maintenant, avec un regard différent, pas de ce que j’ai vécu, puisque c’est moi qui l’ai transmis, avec l’éclairage d’aujourd’hui. Voilà tout.
Vous avez des canalisations de Nicolas Flamel en 2008, où il employait des mots précis, qui n’ont jamais été employés par d’autres intervenants, comme l’Évidence et la danse, qui allait intervenir huit ans après. Y’a pas d’architecture aussi peaufinée sur le plan pédagogique, ça n’a jamais existé sur Terre.
Mais moi je m’en fous, puisque même ça, je vous dis, on n’en a plus besoin. J’ai aucune gloriole par rapport à ça, c’est un passage qui s’est fait, mais c’était pour nous permettre de vivre cette autonomie. Et quand vous êtes dans cette Joie totale, que vous soyez en train de regarder les événements ou que vous les ignoriez totalement, vous ne pouvez pas ignorer ce qui se déroule en vous. Et ce qui se déroule en vous, c’est pas des images, c’est pas des scénarios, c’est pas des voyages, c’est pas Marie, c’est pas le Christ, c’est pas Mickaël, c’est pas un archonte, il n’y a plus d’entités. Il n’y a plus de conscience. Et pourtant, là ce que j’exprime, c’est ma conscience qui l’exprime. Mais retrouver l’origine, c’est comme ça a été dit, aller à la source de la conscience.
Qu’est-ce qu’il y a à la source de la conscience ? D’où vient la conscience ? Qu’est-ce que la conscience ? La conscience, c’est l’expression d’un désir. Ce qu’on a appelé la cocrétion consciente. Mais celui qui est demeuré dans l’Absolu, et c’est pour ça qu’on a employé ce mot de Abba, même si Abba a participé à toutes les créations, est resté au-delà, antérieurement à la première projection de conscience, qui s’est faite effectivement depuis l’Absolu qui n’est pas localisé, il a fallu localiser quelque chose. Cette localisation, c’était la Source. Anomalie primaire, dès ce moment-là, parce que comme il n’y a pas de temps, et il n’y a pas d’espace, vous ne pouvez pas croire…
Nous quand on est dans le temps, bien évidemment ici on est soumis au temps, on le voit tous les jours, quand il faut payer les impôts, quand le corps vieillit, c est inéluctable. Mais c’est pareil dans les autres dimensions, ils sont pas soumis au même temps que nous, mais dès l’instant où vous avez une forme, il y a une conscience au sein d’une forme, il y a un cadre dimensionnel. Et ce cadre, c’est un cadre d’expression et de manifestation. Avec des règles qui sont propres à la dimension donnée. Dans la 5D qui est la plus proche, c’est la silice. Mais on a appris quelque chose d’exceptionnel, c’est que, et ça s’est produit en mai, juin, et ça je pense que même Bidi ne le savait pas, il ne pouvait pas le savoir, que le mécanisme de la création, total, serait réalisé sur Terre. Et ça ne peut pas être autrement.
Et d’ailleurs, c’est illustré au niveau astronomique, si vous vous renseignez vraiment sur des gens sérieux, je parle pas des images complètement trafiquées, de ce qui se passe dans notre univers. C’est pas seulement Nibiru qui arrive dans notre univers, qu’on surveille tous, en attendant qu’elle déploie ses ailes, c’est un ensemble d’amas de planètes mortes et de soleils morts qui réabsorbent notre monde. Regardez le soleil, regardez le soleil sur les images qui sont fournies par tout le monde, le soleil est en train d’être mangé comme nous on mange tout aussi. On est en train d’être dévorés, le sytème solaire. C’est pas des blagues, ce que je vous dis là, c’est pas une vue de l’esprit ou un processus de conscience, c’est un processus physique.
Oui, il y a Mars aussi.
Oui, il y a la lune qui a été frappée, et il y a trois versions, c’est la météorite, c’est de la poussière. (Rire) Sur Mars, maintenant la NASA qui nous montre, il y a les photos quand même, tu vois une éruption volcanique, en plein centre, non, non, c’est « des nuages ». Bon. Mais on s’en fout, à la limite, peu importe. Que ce soit un nuage, que ce soit une météorite, ou que ce soit quoi que ce soit, l’entropie est dans le système solaire. Et c’est ça qu’ils veulent cacher jusqu’au dernier moment. C’est même pas le passage d’une planète. C’est même pas le retour cyclique de Nibiru, je vous l’ai dit, et c’est la vérité, et ça se voit dans le ciel, avec les observatoires héliosphériques et même de l’espace profond, nous sommes en train de réabsorber la création. Et c’est quelque chose de concret.
Et le soleil, il est réabsorbé par un trou noir alors ?
Oui, bien sûr. Mais le trou noir, c’est nous, il est là le trou noir. Et ce que tu vois dans le ciel n’est que la représentation de ce qui se passe en nous. Inversez les choses, tout est en nous, même les planètes, les étoiles. Donc, c’est pas l’astrologie, parce qu’il y a tel aspect planétaire qui impacte sur vous, sur votre scène de naissance ou sur votre astrologie sidérale ou zodiacale ou peu importe, qui joue, tout ça est en vous. C’est vous qui agencez les planètes.
C’est pas le contraire, alors.
Mais ce qu’on est en train de faire au niveau collectif, la réabsorption des mondes, se voit maintenant dans notre ciel. Et là bien évidemment, tu te doutes bien que c’est pas le passage de Nibiru et puis des élites qui vont aller s’enterrer en espérant ressortir dans un hypothétique futur cycle. C’est, notre système solaire est mangé. (Rire) Et c’est pas une vue de l’esprit, il est mangé, comme nous on a mangé les démons, on s’est mangé les uns les autres, ben ce qu’on voit dans le ciel est le résultat de ce qui se passe en nous.
C’est-à-dire que ça se passe pas d’abord dans le ciel, ça se passe d’abord en nous, puisqu’on est à l’origine de la création ici sur Terre. Rappelez-vous, pépère il disait, ne jugez pas, vous en avez parmi vous qui sont des triangles. Marie, elle est incarnée, elle est sur Terre, elle est pas ailleurs, elle est en son vaisseau là-haut, mais son vaisseau, c’est la forme archétypielle de dauphin debout de vingt-quatrième dimension, enfin de la limite vingt-et-unième, vingt-quatrième. Mais c’est tout. On est tous là, tous sans exception. Pas dans cette salle, je parle, sur Terre. (Rire)
Et même les origines stellaires, pour ceux qui les ont vues, bien évidemment qu’elles sont là, il y en a même, en périodes de conscience nue, il y en a qui se sentaient avec un bec d’aigle. Et moi quand je revenais, quand je prenais… le plus marrant c’est le corps de la baleine. Une fois je suis allé soigner dans un corps de baleine, c’est impressionnant ce truc-là. (Rire) La densité, la puissance… Je préfère l’aigle, quand même, c’est plus sympa. Mais bon, la baleine c’est particulier.
Donc, ce qu’on voit à l’extérieur, n’est que la projection de notre propre écran. Quand vous avez compris ça, c’est fini, tout est dedans. Les systèmes solaires, la Source, les archanges, le diable, dieu, et c’est la vé-ri-té. C’est pour ça que le rembobinage du film ne se fait que sur Terre. On est à l’origine de la création, je l’avais expliqué, pour ceux qui suivaient Facebook à l’époque, bon, c’était l’histoire qui était marrante, c’est le premier Éden, c’est les champs Leïlani qui se sont effondrés avec le volcan là, à Hawaï, Hawaï c’est le premier Éden. C’est bien antérieur à la Lémurie. Et ça s’est passé sur Terre.
Mais alors les extraterrestres qui ont la même morphologie…
Ben ils viennent se faire manger.
Mais ils ont aussi un trou noir, alors ? Ils font le même boulot, alors ?
Non. C’est nous qui avons activé le trou noir.
Et pourquoi ils le font pas eux aussi de leur côté, puisqu’ils ont aussi un cœur, avec un trou noir ?
Mais eux… Un archange, par exemple, parce que moi, en 2009, quand j’ai fait aux noces célestes le voyage avec Anaël et Mickaël, je comprenais rien de ce que je voyais, j’étais pris sur leurs ailes et je passais de dimension en dimension, je vivais des trucs de malade, impossible de se repérer. (Rire) Mais, les archanges, et les extraterrestres qui sont là, ils viennent quoi, d’après toi, ils viennent nous sauver ? Non, c’est nous qui les sauvons. Inverse les choses. Ils viennent se faire manger. De même que le système solaire est en train d’être mangé.
Alors pour l’instant, ça peut vous sembler complètement farfelu ce que je vous dis. Tu sais, j’ai l’habitude. C’est comme à l’époque quand Séréti avait parlé, même moi j’avais pas osé l’admettre, il avait dit, la photosphère solaire va exploser, on va devenir une géante rouge, mais c’est exactement ce qui se passe maintenant, c’est pas dans deux milliards d’années, c’est là, ça a commencé, là, là, cette année.
Alors, juste… Par exemple, l’archange Mikhaël, quand je faisais appel, mon téléphone sonnait, puis je l’avais au téléphone. Ça veut dire que c’était moi, en fait, qui m’appelais au téléphone, pour répondre à ma question. C’est rigolo.
Eh oui. (Rires) Eh oui. Tu es à la fois la machine qui projette, tu es le film, tu es la réalisatrice, le scénariste et l’actrice. Y’a rein d’autre.
Hi hi
Et en plus, c’est la stricte vérité.
Oui oui, je sais, oui.
C’est la stricte vérité, y’en a pas d’autre. Et de vivre ça, ben je suis désolé, ça peut être que la Joie. Je peux rien faire d’autre que d’être en Joie.
(Voix les unes dans les autres)
Ça veut dire que le jour où tu m’appelles, finalement, c’est moi qui t’appelle ?
Exact. Exact. Exact. Et c’est exactement… Non mais attendez, c’est exactement ce que je suis en train de vous dire. Les gens pensent à demander un soin, ils ont pas le temps… Je n’y peux rien, c’est pas moi, j’ai rien fait, j’ai rien fait du tout. Je ne fais rien. Depuis le 16 juin, je vous l’ai dit, je ne fais plus rien, ça se fait tout seul. J’arrête pas de le répéter, c’est la vérité. Mais accepter que ça se fasse tout seul, ça veut pas dire s’abandonner à la Lumière, ça veut dire s’abandonner à la Vie. Alors bien sûr qu’au début, ben vous avez les vieux réflexes qui viennent. « Ah oui mais alors si c’est pas comme ça qu’est-ce qui va se passer » Parce qu’on a l’habitude des conséquences logiques de nos actions. « Je ne paye pas mon électricité, on me la coupe » (Rire) Oui.
Alors par exemple, moi je paye pas l’eau. On me coupe l’eau. Mon compteur d’eau est coupé.
Et l’eau arrive.
En fait c’est moi qui coupe.
(Rires)
C’est une forme dérivée de ce que je dis.
(Rires)
Mais pourquoi pas. À l’extrême, pourquoi pas. Ce que je voulais dire par là, c’est que plus vous êtes spontanés, et plus vous êtes fous, pas dans la folie d’excitation, mais dans ce genre de folie-là, tu vois. Il y a deux ans, je t’aurais dit c’est n’importe quoi ce truc. Mais non, ça marche. Mais le pire c’est que ça marche. Le pire c’est que ça fonctionne. Vérifiez-le par vous-mêmes, ça vous concerne vous et votre vie, vérifiez-le. Vérifiez-le, vous allez voir, ça fonctionne à merveille.
On est les acteurs.
Oui, on est le spectateur, l’acteur, la machine, le film, tout. Et tout ça débouche sur quoi, à force d’être tout ça, ben vous constatez que vous n’êtes rien. Et que le seul endroit où vous êtes parfaitement stabilisés dans cette Joie, mais indescriptible.. Quand j’ai pris la phrase de Babuji « La fin de la réalité, c’est la réelle béatitude. Quant à ce qui est au-delà, il n’existe pas de mots. » On ne peut rien en dire. Alors bien sûr, j’ai essayé de le traduire, et même les gens qui ont voyagé en conscience nue, que ce soit Manu, ou d’autres, pendant les deux, trois mois là, c’était absolument phénoménal. Mais c’est pas la finalité.
La finalité, je l’ai dit, c’est la réabsorption des mondes, c’est exactement ce qui est en train de se passer. Et vous ne trouverez personne qui vous dit ça à part moi. Je m’en fous de passer pour un fou. J’en ai rien à foutre, toute ma vie, de toute façon, ça a été comme ça, mais simplement, le niveau de certitude est de deux cent pour cent. Le niveau d’incertitude, c’est la date. Mais quelle importance ? Puisque, je l’ai redis même en septembre, chaque jour qui passe est une bénédiction. Une bénédiction. Même si vous souffrez, parce que c’est l’occasion de résoudre à travers la chair.
Et comme j’ai dit, on est pas ce corps, on est pas ce sac de viande, mais on est quand même dedans, donc c’est un véhicule. Faut l’entretenir un minimum et surtout le laisser en pilotage automatique, le plus souvent possible. Parce qu’il se pilote très bien. Prenez l’exemple de l’alimentation. On est plusieurs d’ailleurs à l’avoir constaté, et à le vivre comme ça, on mange quand on a faim. Point barre. Bon, ici c’est différent, on a des horaires, mais la plupart ont constaté ça. Vous mangez quand vous avez faim et tout se passera bien.
Bien sûr.
Vous ne risquez rien. Alors bien sûr, il y a les habitudes. Les habitudes qu’on a tous prises de manger à heures fixes, ben bien évidemment, créent l’habitude d’avoir faim à heures fixes. Donc les gens disent « ah oui, mais il faut manger, j’ai faim ». Mais non, c’est l’habitude qui te donne faim. C’est seulement l’habitude, y’a pas d’hypoglycémie qui tienne, c’est des conneries.
Eh oui, parce que, en fait, même, par exemple, moi je peux rester douze heures, quinze heures sans manger, je vais aller travailler dans le jardin et tout ça, c’est ma joie. Et je ne pense pas à manger. Bon, derrière j’ai le petit qui me dit « Eh c’est l’heure, moi j’ai faim, hein ». (Rires) Alors je me dis « Il faut que je vienne », je vais manger, mais en fait j’ai pas faim. Je grignote et je vais manger plusieurs fois..
Exactement la même chose. Maintenant il m’arrive très souvent dans la journée d’un coup, le soir, « tiens, j’ai mangé aujourd’hui ? » Non, j’ai pas mangé.
On est nourri autrement.
Et par contre il y a des fois où je suis mort de faim. Mais c’est pas moi qui décide. C’est pas la gourmandise. Parce que je suis très gourmand, je sais ce que c’est, la gourmandise et l’avidité. Mais c’est mon corps. Il sait très bien ce qu’il a besoin, quand il a besoin. Le véhicule est en pilotage automatique. Et d’ailleurs, dès que vous passez en pilotage automatique, il se répare tout seul, ça c’est l’intelligence de la Lumière. Alors bien sûr, ce que j’ai vécu, vous le vivez tous.
Moi j’ai pas cherché à maigrir, j’ai pas cherché à ce que toutes les anomalies, les maladies héréditaires, disparaissent et tout. Au contraire, toute ma vie j’ai cherché à les traiter, jamais traité. Et puis là je fais plus rien et c’est là qu’elles disparaissent. (Rires) Qu’est-ce que tu veux que je te donne comme preuve de plus. On peut réparer pendant des milliers d’heures, ça servirait à rien, puisque vous avez tous la même possibilité de le vivre, il y a personne qui est exclu de ça, je l’ai dit et je le redis, on y passe tous. C’est pas possible autrement. Et ce qui se passe au niveau de l’observation ou des télescopes, nous montre que c’est la vérité. On est en train d’être réabsorbés par un système fantôme, qui n’est rien d’autre que l’expression de notre trou noir qui est là. Le tore.
Le tore tue Thor (ou autre jeu de mots)
Hein ?
Non, laisse tomber.
(Rires)
Le marteau de Thor. Bon, on va arrêter, parce qu’il est l’heure de déjeuner.
Merci
J’ai encore parlé longuement, mais je suis désolé, c’était un préambule aujourd’hui qui me semblait important. Retenez simplement que plus vous êtes simples et plus vous allez à l’essentiel, quoi que vous viviez, même si vous viviez Mickaël, Marie, le Christ, ce que vous voulez, ils sont là, mais c’est pas ça l’essentiel. L’essentiel c’est de retrouver cette Liberté, et elle est là, dedans.
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