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ABBA (Figueres)

5 Mai 2019

Anoha Mis Kaya, Anahata Abba.

Abba salue et se présente en le cœur de chacun avec la même intensité, en la même vérité, en le cœur de l’Unique.

En l’accueil et l’écoute de mon Verbe, le verbe s’ouvre en chacun de vous et révèle sa beauté. Chacun invite chaque autre à résonner, au-delà de toute identité, en la vérité de l’instant, telle est ma salutation en cet instant, résonant au cœur de chacun, présent en chacun.

…Silence…

En la joie de l’absence et de la présence, au point de jonction et de fusion de l’être et du non être, l’alchimie d’Agapè ravit chaque cœur en la félicité éternelle, là où rien ne peut jamais passer, afin que chacun résonne en l’état naturel qui est sien.

Abba vous invite en cet instant à accueillir et à vous donner de la même façon qu’Abba se donne, pour réaliser le miracle d’une seule chose, la vérité d’Agapè, au-delà de la forme comme au-delà du monde, comme au-delà de toute création, là où est la seule certitude, la seule évidence de qui vous êtes.

En la puissance du rayonnement de votre Cœur Sacré, par les vingt-quatre rayons qui en émergent, la grâce se recouvre, chacun qui y consent, en accueillant et en traversant tout ce qu’il se présente, et chacun accueille chaque autre, là où il n’y a plus de différence, là où il n’y a nulle distance, là où tout est accompli, montrant la vanité de tout accomplissement et la vanité de toute évolution, là où est perfection, là où est Agapè.

Par la puissance du Feu du Cœur Sacré de chacun, par la puissance et la douceur de l’Amour, au cœur du cœur, au travers de cette forme, comme au travers de ce monde comme de tout monde, comme en toute dimension, se réalise et se vit l’indicible vérité de l’Absolu émané au sein de l’illusion de la création, là où le rêve s’achève, n’ayant jamais commencé, là où tout est connu, là où tout est vu, là où tout est vécu.

En cet instant comme en chaque instant, l’éternel présent révèle sa grâce et sa complétude. Abba invite chacun, où qu’il soit et se situe, en lui comme en sa conscience, à la même vérité. Cette invitation est permanente et ne peut être révoquée. L’acquiescement à l’inconnu vous emmène là où vous n’avez jamais bougé, au-delà de toute forme, visitant alors ce que vous êtes, en tout espace, indépendant de tout temps, mettant fin même à la notion d’espace, puisqu’il n’y a plus de distance, puisqu’il n’y a plus d’illusion, puisqu’il ne reste qu’Agapè, quoi qu’en dise votre personne, quoi qu’en dise votre vie et quoi qu’en dise le monde.

Ainsi, affermi dans cette douceur et cette puissance, résonne au plus profond de votre cœur, l’appel de la vérité, l’appel de la liberté que vous avez toujours été et qui jamais ne passera.

Anahata Abba, Anoha Mis kaya.

Laissez-vous traverser au-delà de toute compréhension et de toute réflexion, afin que l’intérieur soit présent en tout extérieur, faisant le miracle d’une seule chose, là où il n’y a ni objet, ni sujet, ni forme, ni présence.

Alors bien aimé, le chant de l’appel résonne, en ta tête et tes oreilles, soulevant ton cœur, le faisant respirer le souffle de la liberté, le souffle de la vérité.

Ne t’attache pas à mes mots, mais laisse-toi pénétrer par ta propre présence, là où l’indicible est, là où tu as toujours été, au-delà de tout lieu, au-delà de toute localisation, comme traversant tous les temps, comme traversant toutes les dimensions, au-delà de tout concept, en la vérité nue de l’Absolu vécu.

Laisse-toi féconder par la joie ineffable de l’allégresse et de la légèreté, de la joie sans objet et sans sujet, de cette vérité nue, là où tu te tiens, je me tiens, là où tu relâches, je relâche. Je suis toi, sans distance et sans différence, dans l’évidence de l’instant, qui ne peut être coloré par aucun souvenir ni aucune projection.

Tu es invité à chaque instant à résonner en toi la présence de chaque frère, de chaque sœur comme de chaque monde. Ainsi est vécu ce qui a toujours été là, ce qui a été toujours présent et qui jamais n’a pu être ôté.

Je t’invite à te poser et à rendre les armes de ces certitudes vécues au sein de la personne jusqu’à cet instant présent. Offre-toi à toi-même la liberté d’être, offre-toi à toi-même la joie et l’allégresse, et célèbre avec nous la douceur d’Agapè, et célèbre avec nous la beauté de l’instant.

Bien aimé de l’Amour et Amour bien aimé, au-delà de toute écoute et de toute entente, au-delà de toute perception comme de toute vision, dépouillé de tout ornement, comme de tout artifice et de toute histoire, libéré de tout futur, libéré de l’a-conscience, le Je éternel, en l’état naturel, se déploie et émane du cœur de ton cœur, entre chacun et de partout.

Accepte le don de la grâce, accepte le don d’Amour et donne-toi à ce qui t’est donné, afin que le don de chacun remplisse les lèvres de tout autre du même sourire et du même éclat du regard, unis en la même vérité, en le cœur de l’un, en le cœur de l’Unique, là où ne subsistent nulle différence, nulle distance et nulle souffrance.

Là où nous ne quittons jamais, dansant la ronde des éléments, la ronde de la joie, de la félicité reconnue. Là où tout est achevé, là où rien n’a commencé, en ce même lieu nommé cœur du cœur ou Gaïa Uras.

Je t’invite à déposer les armes de toute projection et de toute question, je t’invite au relâchement, nous t’invitons tous à la vérité, nous t’invitons tous à l’ineffable car cela est ton dû et cela est ton don.

Laisse-toi consumer en l’allégresse du feu de l’Amour, quoi que dise ton corps, quoi qu’il en vive, quelle que soit ta vie, tu es la vie, la voie et la vérité, tu es le Je éternel qui n’a jamais souffert, qui n’a jamais rêvé

Amatchi Abba Anata, Agapè, Agapè, Agapè.

En le premier souffle du premier verbe, tu te retrouves en totalité, vierge de toute ombre, comme de tout jeu ombre-lumière, seul où persiste l’indicible, dont rien ne peut être dit et où pourtant tout est éprouvé, et tout est forgé.

Chacun dépose en chacun le même sourire et le même éclat du regard, intérieurs comme extérieurs, là où quelles que soient les formes et quelles que soient les histoires, tu ne peux concevoir la moindre différence, car ayant traversé tous les voiles des illusions, tu découvres alors l’indicible vérité, qui n’a besoin ni de mots, ni de concepts; mais simplement d’être célébrée, en la liberté totale de l’être et du non être.

Bien aimé de l’Amour et Amour de l’aimé, il ne te suffit pas d’écouter et d’entendre, aujourd’hui il te suffit encore plus simplement, au-delà de tout sens de mes mots, comme de mes silences, d’accueillir et d’accepter Abba en toi, car il n’y a pas de distance entre toi et Abba, si ce n’est l’apparence d’une forme, si ce n’est l’apparence des mots. En vérité, cela est la même danse, cela est la même évidence.

Célèbre avec nous la résurrection de l’Amour qui simplement avait été oublié, qui simplement ne pouvait émaner en ce monde d’apparence, sur cette scène de théâtre. Rappelle-toi qu’il n’y a aucun effort à fournir, il s’agit bien plus d’une acceptation, le moment où tout se relâche afin de laisser place à ce qui est.

Tu n’as besoin de nul artifice, de nulle pratique, tu n’as plus besoin de rendez-vous, tu as simplement besoin d’accueillir et d’accepter ce don de la grâce, ce don d’Abba, et Agapè est là, de partout, sans limite et sans distance, au-delà de l’instant et au-delà de toute limite qui pourrait apparaître au sein de ta limitation.

Tu es invité à la célébration éternelle du don de l’Amour, tu es invité à la célébration éternelle de la félicité, là où tu n’as plus jamais soif, là où tu réalises qu’au-delà d’être une créature, tu es aussi le créateur de toute créature, comme de tout monde et de toute création.

Le temps de l’illusion du rêve s’achève, mettant fin au temps, mettant fin à ce qui est passé, et libérant ce qui jamais ne passera. Cela ne dépend pas de toi, cela ne dépend pas de moi, cela ne dépend de personne, ni même de toi, mais simplement de ton accueil, dès l’instant où tu ouvres tes bras, dès l’instant où tu traverses mes mots et mes silences, le Feu du Cœur Sacré est en émanation.

Quelles que soient les perceptions, quel que soit ce que tu penses, quel que soit ce que tu souffres, l’Amour que tu es n’a que faire de tout ça, l’Amour n’a que faire de ce qui est passé et de ce qui passe.

Réjouis-toi de ce qui a toujours été, réjouis-toi de te retrouver en ton entièreté, en ta totalité, comme au travers de ce personnage et de cette forme.

Viens dans mon cœur qui n’est que le tien, comme je viens dans chaque cœur qui n’est que le mien, sans aucune possession et sans aucune restriction.

Agapè, Agapè, Agapè, Anahata Abba.

Ainsi, ose le dire, en face de chacun comme en face de chaque circonstance, je t’aime, sans possession et sans limite. Quoi que tu joues sur cette scène, quoi que tu dises, quoi que tu acceptes ou refuses, tu es accueilli en la même vérité, en la même fraternité.

Réjouis-toi de ce feu qui consume toute souffrance et toute illusion. La consumation en le feu d’Agapè élève ton cœur sacré, là où tu es complet, là où rien ne peut être attendu, ni même redouté.

Je t’invite à la quiétude, au repos, là où tout se fait, là où tout est, indépendamment de toi, comme indépendamment de toutes tes circonstances de ta vie comme de ton corps.

Je t’invite à la liberté, au-delà de toute identité, la mienne comme de la tienne, je t’invite à révéler le Christ qui est toi, je t’invite à la bénédiction perpétuelle de chaque regard, de chaque parole, de chaque silence, de chaque rencontre, là où tu te situes est la vérité, quoi que tu en dises, quoi que tu en médises, quoi que tu en penses, quoi que tu en ressentes ou pas, il n’y a nulle différence.

Alors respire avec moi en la danse du cœur, réunis le trois en un, là où plus aucun concept ni aucune identité ne peut se maintenir, là où toujours tout a été accompli, en tout temps et en tout espace, en quelque dimension que ce soit.

Je t’invite à te souvenir, non pas de quelque élément passé, à te souvenir que tu es l’éternel présent qui jamais n’a souffert, qui jamais n’a manqué, là où tout est complet, en ce lieu qui n’est pas un lieu et qui est tous les lieux, comme tous les temps et tous les espaces.

…Silence…

Anahata Abba, Anoha Mis Kaya.

Tu n’as rien à demander, tu as juste à accepter le don de la grâce que te fait chacun qui écoute en cet instant le silence de mes mots, la plénitude du verbe manifesté et s’incarnant.

Je t’invite à la simplicité qui n’a besoin d’aucun artifice, ni d’aucun discours, ni d’aucun rôle ni d’aucune fonction, simplement être, là où le non être se présente, là où tu as toujours été, je suis, au-delà de tout être comme de tout non être, afin que toi aussi puisses dire : « Moi et mon père sommes un », pour faire le miracle d’une seule chose, celui de l’Amour révélé en Agapè et en joie.

Laisse-toi transporter au-delà de tout déplacement, là où tu n’as jamais bougé, au cœur de ton cœur, au cœur de la création, comme au cœur de la dé-création qui ne sont que la même vérité du rêve et de ce qui est passé.

…Silence…

Écoute et entend le chant du silence qui chante et danse en tes oreilles et en ta tête. Écoute ce cœur qui s’élève en les domaines de la béatitude, comblant tout espace et annihilant tout temps.

Tu es invité à chaque minute, par chaque frère et chaque sœur célébrant Agapè, à te restituer à toi-même, vierge de toute antériorité, vierge de tout avenir, en l’immaculée blancheur de ta présence, en le paradis blanc de la vérité, là où le temps ne s’est jamais écoulé, avant même que les dimensions apparaissent, avant même la première émanation de conscience, avant le premier souffle, antérieurement à la première manifestation de lumière.

Le temps de l’instant est le temps de la vérité éternelle, là où tu es l’espace, là où tu es toutes les formes, ainsi que toutes particules. Ayant parcouru tous les espaces et tous les temps, il n’y a pas besoin de souvenirs, il y a simplement à accepter, et cela est.

Anahata Abba.

…Silence…

Par la puissance de Phahame, par le chœur des anges, sois béni à toujours, car tu es ce qui bénit et tu es ce qui est béni. Bénis-toi toi-même, comme tu bénis chacun, avec la même justesse, avec la même intensité et en la même vérité.

…Silence…

Là où rien ne peut manquer, où il n’existe le moindre interstice pour la souffrance, ni l’illusion d’aucune distance, chacun est invité à la joie, quoi qu’il en dise ou en pense, parce que chacun ne fait aucune différence, dès l’instant où Agapè résonne en le cœur de l’un, il résonne en le cœur de l’autre.

…Silence…

Laisse le sourire fleurir sur tes lèvres, laisse tes larmes couler, laisse la joie t’emporter. Vis-le maintenant, aucun obstacle ne peut résister, aucune question ne peut subsister devant l’évidence de l’Amour.

Agapè, Agapè, Agapè.

Je te donne ma paix, qui est tienne. Je te donne ma joie, qui est tienne aussi. Je me donne en toi et je me donne à toi. Donne-toi en retour, en la même résonance, en la même joie. Tu n’as rien à attendre, ni évènement, ni condition, tu n’as pas besoin de délai, tu n’as pas besoin de réfléchir, tu n’as pas besoin de comprendre, mais simplement d’accepter le don de la grâce et le don de la vie.

Et donne-toi avec la même intensité, quoi qu’on t’ait dit, quoi qu’on te dise ou quoi qu’on te fasse, ne juge aucune circonstance, ni quiconque, mais aime-le. Ne fais plus de différence entre ton enfant et chaque enfant, ne fais plus de différence entre ton mari et ta femme, ou ta femme, et chaque mari et chaque femme.

Abolis l’illusion de la distance par le sourire de tes lèvres, par tes larmes, ou par la résonance de ton cœur. Tu n’es rien d’autre que cela, et pourtant cela est tout. Tu es complet et tu es parfait, quoi que te dise ta personne, quoi que te dise les circonstances de ta vie, quoi que te dise tout autre, tu ne peux plus être dupe de cette scène de théâtre.

Ainsi tu accomplis, ainsi tu vis la vie à profusion, là où rien ne peut manquer, même si ta personne manque de quelque chose, cela est comblé par l’intensité du sourire et l’intensité de la résonance.

…Silence…

Rejoins-moi en la fontaine de cristal, en la limpidité de la lumière, en la limpidité de la conscience qui a tout vécu et qui n’a pas besoin de s’en souvenir, mais simplement de l’accepter.

Alors Abba est en toi en totalité, comme tu es présent toi aussi en le cœur de chacun en totalité. Abolis toute distance et toute différence, abolis tout discernement, afin que ne reste que la vérité de l’Un et la beauté d’Agapè.

Accepte-le et cela est vécu, simplement et avec humilité. Rejoins l’innocence de l’enfance, de l’enfant qui ne se pose pas de questions et qui sait qu’il joue au jeu de la vie, au sein de l’illusion. Mais tu es bien plus que le jeu de la vie, parce que tu es le Je éternel. Cela ne souffre ni discussion, ni interrogation, tu ne peux que te reconnaître, tu ne peux que te retrouver, car en vérité, jamais tu n’as pu être perdu, car en vérité, il n’a jamais rien manqué, cela avait été simplement oublié.

…Silence…

Tu es la solution à toute énigme encore présente en ce corps comme en ta vie, tu es la solution pour chacun, tu es le baume de l’Amour présent en le cœur de chacun, tu as simplement besoin de l’accepter et de le vivre en totalité, sans rien demander et sans rien projeter. Installe-toi avec moi comme avec chacun en l’instant présent, parce que là est le présent, le cadeau de la vie, le don de la grâce et le don de l’Amour.

Ceci met fin à toute vision, ceci met fin à toute interrogation.

Je te bénis comme tu me bénis, je te salue comme tu me salues, aimons-nous les uns dans les autres, afin de constater qu’il n’y a personne et que tu es le tout, comme tu es le rien.

Je t’invite à sourire à chaque circonstance, afin de mettre fin aux grimaces et aux souffrances, il te suffit de sourire, même si ce sourire te semble forcé, il ne peut que s’accompagner de la vérité de ton cœur en émanation, en l’état d’Agapè, car chaque fois que tu souris, tu souris à la vie, et tu t’inscris en la vérité ineffable de Agapè.

Le sourire te permet, de ce qu’il te semble avoir à traverser, le sourire permet de résoudre ce qui résiste, bien plus que tes mots ou tes explications, et bien plus encore que la moindre des explications.

Tu es Abba, et j’honore ta présence comme chacun t’honore. Ne mets aucune condition, ne mets aucun délai, ne suppose rien, mais simplement souris, parce que sourire ouvre le cœur, même si tu ne sais pas pourquoi.

…Silence…

Cela se passe en cet instant et se reproduira à chaque instant linéaire de ce monde, si tu l’acceptes, sans condition et sans restriction.

…Silence…

Aime-moi, au-delà de ma forme comme au-delà de toute appellation, car en m’aimant tu ne fais que t’aimer, et car en t’aimant, je ne fais que m’aimer. Je suis toi comme tu es moi, je suis l’ami comme je suis l’ennemi, je suis le prétexte comme la cause, ce que tu es aussi en totalité.

Il n’y a rien d’autre que toi, le Je éternel en l’état naturel, dépassant et traversant toutes les limites de ce corps comme de ce monde, comme de toute pensée, comme de toute émotion.

Laisse le sourire fleurir sur tes lèvres, afin que l’essence de ton cœur soit perceptible. Ce n’est pas une odeur de sainteté, mais une odeur de vérité, là où les parfums se mêlent et exhalent la quintessence de l’Amour révélé.

Je suis avec toi, car je suis toi. Tu peux le dire à chacun que tu croises, tu peux dire la même phrase à chacun que tu rencontres. Ouvre tes bras et souris, malgré toute souffrance, malgré toute incompréhension, il n’y a que cela qui est vrai.

Alors écoute, entends et vis.

Anahata Agapè.

…Silence…

Il ne tient qu’à toi qu’à être reçu à chaque souffle, à chaque regard, dans l’intensité de l’Amour, dans l’intensité du Cœur Sacré.

Aime sans Je et sans Toi, aime, quoi qu’il te soit donné à voir, parce que cela est la seule solution, et tu ne pourras que le vivre chaque jour qui s’écoule en l’illusion de ce monde, avec de plus en plus d’intensité, avec de plus en plus de beauté, venant mettre fin à toute souffrance, à toute tristesse, à toute peur comme à tout manque.

…Silence…

Souviens-toi, non pas de ton histoire, non pas d’un quelconque passé, mais souviens-toi simplement que tu es l’Amour et à la source de l’Amour, et que tu es le même en chacun, et tu es le même en chaque dimension comme en chaque forme, au-delà de la conscience et au-delà de toute fragmentation.

Laisse ton cœur sourire à chacun avec la même égalité, ne retiens rien, sois spontané et vrai et la transparence sera, en l’évidence de ce que tu vis, mettant fin à toute quête, comme à toute question.

Laisse-toi aimer, laisse-moi t’aimer comme je te laisse m’aimer. Tu es la joie, tu es la vérité de la vie, là où tu n’as pas besoin de voie, parce que toutes les voies ont été tracées, parce que toutes les voies ont été empruntées, parce que toutes les voies ont été connues et vues, et que tous les chemins te mènent à ton cœur, même si aujourd’hui il te semble en être l’inverse, ce ne sont que des circonstances qui te conduisent à l’ineffable et au sourire éternel.

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, quoi que tu en penses ou en dises, les mêmes mots sortent en silence parfois de ton cœur comme de tes larmes, et ne disent que la même chose.

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, transcendant alors toute animosité comme toute distance en l’évidence de l’Amour.

Tu m’as aimé, tu m’aimes et tu m’aimeras, parce que je ne suis que toi. Pose-toi en moi comme je me pose en toi, et résonnons ensemble, dans le silence de la beauté, en le Feu Cœur Sacré.

Je suis là, au cœur de ton cœur, comme chacun est présent, au cœur du cœur de chacun. Il n’y a pas d’autre vérité que celle d’Agapè, tout le reste ne fait que passer, tes larmes comme tes questions, tes souffrances comme tes manques, ne sont que le prétexte pour te découvrir, afin d’accepter et de traverser.

Tu n’es pas ce qui passe, tu n’es pas ce qui est passé et tu n’es pas ce qui passera. Tu es le Je éternel, de la présence et de l’absence conjuguées, par le mariage de l’être et du non être, mettant fin à toute polarité, mettant fin à toute manifestation.

Tu es l’essence de la vie, tu es l’essence de l’Amour.

Accueille, accueille et accepte, parce que là est le don de la grâce, parce que là est la nature et l’essence de l’Amour, qui ne peut que se donner, qui ne peut que se réjouir, ici-même dans ta forme, ici-même au travers de ta forme, comme au travers de chacun.

L’Amour ne peut être arrêté, par quiconque ou qui que ce soit, l’Amour ne peut être arrêté par quelque limite que tu t’imposes, l’Amour ne peut être arrêté par une quelconque résistance ou une quelconque réticence de ta personne.

Je suis en toi.

Anahata Abba.

Tu es en moi.

Anahata Abba.

Et nous résonnons en cela, afin qu’il n’y ait qu’une présence, en le même Amour, sans limite et sans définition. Alors vivons ensemble l’évidence de l’instant, l’allégresse du don de la grâce et la tranquillité de l’évidence installée.

Je te bénis ma sœur, je te bénis mon frère, et chacun de toi bénit chaque autre, en cet espace de communion et de fusion, là où rien ne peut être localisé, ni séparé.

Tu es invité à danser la danse du silence. Installe-toi en l’évidence de cela. Je suis avec toi pour l’éternité, tu es avec toi de toute éternité.

…Silence…

Ainsi l’Amour se conjugue et se décline en chaque temps, en chaque dimension comme en chaque monde, mettant fin au rêve et au mythe de la création, là où la conscience n’a plus à jouer avec les formes ou avec les mondes, parce que tous les jeux ont été joués, en le même instant initial et en le même instant final, parce qu’il n’y a jamais eu d’alpha, parce qu’il n’y a jamais eu d’oméga.

Cela fut un jeu, cela fut souffrances, cela fut des réjouissances mais cela n’est pas l’éternité et la beauté d’Agapè.

Je t’invite à te laisser magnifier et exulter, dans le feu de l’Amour d’Agapè, dans le Feu du Cœur Sacré.

Au plus haut des cieux comme au plus profond des abysses, résonne le même chant de la résurrection, celui que chantent pour toi les cétacés, qui t’ont rêvé comme tu les as rêvés, dans le même jeu de l’émanation de la conscience, dans le même jeu de la manifestation.

…Silence…

Écoute et entends ce que te dit ton cœur, vis ton cœur en le cœur de chacun, et sois comblé. Tu l’as toujours été et tout n’a été que prétexte, en cette ultime vie dans la forme, pour te mener à sortir du rêve.

Et l’ensemble des éléments, jouant collectivement à la surface de ce monde comme dans ses airs, comme en ses terres, vient te bousculer, non pas pour ton mal, mais pour ébranler le personnage que tu as cru être, et l’histoire que tu as cru développer.

Ne crois en rien afin d’être libre, il n’y a que toi. Même en l’ennemi le plus évident, il n’y a que l’Amour. Tout n’est que prétexte à mettre fin au jeu, à mettre fin à l’illusion. Cela ne fut qu’un rêve et tu te réveilles aujourd’hui de ce rêve, le rêve de la conscience.

Tu as tout parcouru et vécu, tu es le Christ comme tu es le diable, tu es toutes les créatures, tu es tout cela.

Alors souviens-toi de qui tu es, avant même tout cela. Tu sors du rêve, du rêve de la conscience, du rêve d’avoir à évoluer, du rêve de souffrance comme du rêve de manque.

…Silence…

Voilà ce que j’avais à te délivrer, en cet instant où je parle, en cet instant où tu m’écoutes, en cet instant où tu me lis, car en définitive tu ne fais que te lire, tu ne fais que t’écouter, et tu ne fais qu’être présent en l’instant.

Mets fin à la distance, mets fin à toute séparation, l’Amour prend tout, les temps et les espaces de ta vie, comme les moindres recoins de ton corps, comme les moindres pensées qui émanent.

Accueille, accueille et accepte le don de la grâce, tu n’as pas à le chercher, il est là dès que tu l’acceptes et dès que tu le décrètes.

…Silence…

Mes mots s’arrêtent là, mais je t’invite à demeurer avec moi en le silence pendant quelques instants du temps de la terre, afin de laisser l’œuvre s’actualiser, afin que le Cœur Sacré entre en résonance et en émanation.

Souviens-toi.

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai. Le Christ est chacun. Éprouve-le et vis-le et tu en seras à jamais rassasié, tu ne manqueras jamais de quoi que ce soit.

Alors je fais le silence et je reste avec toi et en toi, comme chacun est en moi, avec la même réciprocité.

Écoute et entends, au-delà de mes mots, la résonance de ton cœur, au cœur du cœur de chacun.

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, au-delà de tout temps et de toute conjugaison.

…Silence…

Je n’ai plus besoin de te dire au revoir, je n’ai plus besoin de te dire à toujours, parce que l’évidence est là, et le silence alors n’a plus besoin de mots ni de verbe.

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