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Entretiens de Juillet 2019
Malaga
BIDI
6 Juillet 2019
Eh bien Bidi est avec vous et vous salue !
Sœurs : Salut… Bonjour… Bonjour Bidi.
(Rires)
Je viens donc à la suite du Commandeur pour essayer d’apporter ma pierre à la vérité.
(Rires)
Qui n’a pas besoin de pierres, d’ailleurs. Je t’écoute. Nous allons échanger comme d’habitude, au travers de vos questions, de vos interrogations.
[…]
Je t’écoute donc.…
(Rires)
Voix : Alors, première question.
(Rires)
Voix : Comment vivre encore sur ce monde en étant consciente de son absurdité ?
(Rires)
Mais si vous êtes Agapè, vous êtes en joie, malgré l’absurdité, et justement grâce à l’absurdité. Ce n’est pas antinomique.
Si vous êtes dans la vérité, si vous êtes véritables, si vous êtes ce que vous êtes en vérité, vous voyez à la fois l’illusion de ce monde, mais vous traversez cela. Vous êtes pleinement vivants, pleinement dans la confiance, non pas en vous, non pas dans les circonstances de vos vies, mais une confiance totale pour le vivre en ce que vous êtes. Et ce qui émane de vous à ce moment-là est la Joie nue. Ça a été dit et répété. Vous ne pouvez pas vivre d’un côté vivre Agapè et considérer que l’absurdité de ce monde, ce rêve, ne vous permet pas ou vous empêche d’être en joie, bien au contraire. C’est en voyant l’absurdité de ce monde, de ce rêve, de ces personnages qui s’agitent sur la scène de théâtre que vous êtes pleinement vivants.
À ce moment-là, ce n’est plus votre vie, mais vous êtes La Vie. Et c’est ça qui est la Joie. Quelle que soit la souffrance, quels que soient les manques, quelle que soit l’abondance, vous n’êtes plus soumis en aucune manière aux lois de ce monde. Vous êtes libres. Ça a été dit. Cette liberté n’est pas seulement intérieure, mais aussi dorénavant extérieure. Et c’est la caractéristique majeure de celui qui est libre: il traverse l’absurdité, le rêve, sans aucune difficulté puisqu’il est réveillé. Il sait qu’il rêve. Il accepte de rêver, mais il n’est plus prisonnier du rêve. Donc si vous êtes libres, vous êtes en joie. Si vous pensez être libres et que vous voyez de l’absurde, vous n’êtes pas libres.
Silence
C’est ça le Feu du Cœur Sacré. C’est que quel que soit votre état, quel que soit l’état de votre corps, quelle que soit l’absurdité de ce monde comme de tout rêve, vous traversez cela en la légèreté, en la joie et en l’évidence. Justement. Si vous ne voyez que l’absurdité et qu’il n’y a pas de joie, c’est que vous n’êtes pas libres. Mais vous êtes en route vers la liberté. Vous acceptez l’absurdité de ce monde qui est, je dirais en quelque sorte, une première étape d’un processus naturel.
Mais celui qui est libéré en totalité, pas seulement intérieurement mais extérieurement, participe au rêve sans l’entretenir. C’est sa Présence qui traduit par le temps zéro son absence et la vérité. Celui qui vit Agapè est léger. Celui qui vit Agapè est en Joie nue. Il accepte l’absurde, il accepte le rêve, justement parce qu’il est réveillé. De la même façon que quand vous vous réveillez le matin, et que vous vous rappelez de votre rêve, vous savez que c’est un rêve, même s’il vous hante, même si vous avez l’impression de le revivre, vous savez que c’est un rêve. Il en est de même pour le libéré. Il est parfaitement à l’aise dans le rêve, dans l’absurde, dans le simulacre, comme dans le sacré. Il ne fait pas de différence.
…Silence…
Ce n’est pas quelque chose qui est imposé par une quelconque volonté, c’est le résultat concret au sein du rêve de la liberté. Ça a été dit : tant que vous n’acceptez pas tout, vous ne pouvez pas être libres. Vous êtes en route vers la liberté. Mais celui qui est libre, cela a été dit aussi, retrouve son humanité, sa simplicité. Il est présent en chaque circonstance au sein du rêve. Il transporte, sans mots, par sa Présence qui n’est que le reflet de son absence, au travers de sa chair, la vérité. Il transporte la bonne nouvelle même sans parler. Et bien évidemment, il accepte tout. Il ne peut pas faire autrement, même s’il le voulait. Il ne peut pas se soustraire à la vérité qui a été vécue. Certes cela peut fluctuer, mais cela ne peut jamais disparaître.
Acceptez ce monde et acceptez ce rêve, et vous sortirez du rêve. Vous êtes sur ce monde, mais vous n’êtes d’aucun monde. Ou alors vous êtes tous les mondes…, ce qui revient au même. L’un comme l’autre, le tout comme le rien, vous renvoient à la même joie, à la même nudité, à la même légèreté, et à la même simplicité.
Ça ne peut pas être autrement. Et tant que quelque chose vous semble absurde, au sein de l’absurdité totale je le concède, vous êtes encore soumis à l’absurdité du monde. Vous n’êtes pas encore totalement autonomes et totalement libres. Mais c’est en route, c’est en cours.
Viendra un moment, un instant, où vous ne pourrez que rire de votre personnage, de vos histoires, de vos souffrances, de vos problèmes, comme de vos joies. C’est ça la Joie nue, l’Amour nu, ça a été expliqué. Et c’est vécu. Vous traversez tout, en étant libres, même le cauchemar, même l’irréel. Tout ce qui passe est traversé : justement, c’est ça qui crée la liberté. C’est de ne pas arrêter quelque chose qui vous dérange. De ne pas le faire vivre. Pas de le renier, mais de le traverser. La Liberté, l’Amour, la Joie nue, Agapè, la Joie nue est juste derrière. C’est ce genre de pensée qui recrée en quelque sorte une distance, une forme de dualité ou de séparativité. Rien n’est séparé. Rien n’est divisé.
Continuons.
Voix : Que pouvez-vous dire sur le suicide ?
Rien.
(Rires)
Le suicide a été présenté comme une offense. Tant qu’il y avait enfermement, le suicide ne menait nulle part.
Mais celui qui vit Agapè n’a aucune envie ou désir de suicide. Celui qui pense au suicide n’est pas libre. Parce que quand vous êtes libres, vous ne pouvez pas penser la moindre seconde au suicide. Vous pensez à être lucides, à être présents, à être disponibles, à être toujours là, là où la Vie vous a placés. Mais pas en rejetant quoi que ce soit de votre vie ou de l’absurdité de ce monde.
Donc je ne pense rien du suicide. Si ce n’est que celui qui pense au suicide, c’est celui qui pense pouvoir mettre fin, en se supprimant, à quelque chose. Mais vous ne pouvez pas vous supprimer. Il n’y a que vous. Et jusqu’à maintenant, le suicide entraînait des conséquences sur le plan de la personne. Mais encore une fois, je le redis, celui qui est libre ne peut avoir la moindre pensée de suicide. Au contraire, il est bien présent. Totalement présent. Totalement humain. Totalement simple. Totalement vrai. Vous ne pouvez pas mettre fin au rêve par le suicide. Mais uniquement par l’acceptation… C’est quand même deux choses différentes, non ?
…Silence…
Tu peux poursuivre.
Voix : Quel est l’intérêt de continuer à vivre avec le handicap de mon épilepsie ?
L’intérêt est d’aller, comme je l’ai dit dans la réponse précédente, jusqu’à l’acceptation. Si tu acceptes vraiment, et pas une acceptation morale ou personnelle, s’il y a un acte d’acceptation et d’accueil, tout est traversé. Quand vous pensez qu’un handicap, de quelque nature que ce soit, chronique ou récent, mortel ou pas, vous punit, vous vous punissez vous-mêmes. Celui qui vit Agapè, qui est Agapè, n’a que faire de son cancer, n’a que faire de ses limites, n’a que faire de son portefeuille, il est La Vie …quelle que soit l’apparence et quelle que soit la souffrance. Et ça c’est une revendication de l’ego : je veux bien être en joie si je ne suis plus épileptique.
Voix : Hémiplégique plutôt.
Ah, hémiplégique, c’est pareil, c’est la même chose. C’est une revendication de la personne qui veut récupérer une intégrité, alors que justement, l’épilepsie ou l’hémiplégie est ce qui vous permet de dépasser le handicap, la maladie. Et c’est que pour vous, vous devez accepter que c’est une récompense et non pas une punition.
Je crois que le Commandeur a parlé de rétribution. Mais je préfère ce mot. C’est une récompense. Si vous êtes vrais, vous ne pouvez que rendre grâce… au handicap, à la maladie, à la mort, au manque, comme à l’abondance. S’il y a un autre point de vue, c’est le point de vue de la conscience, et pas d’Agapè.
…Silence…
Tant que vous râlez, tant que vous questionnez, pourquoi ceci, pourquoi cela, pourquoi tel handicap, pourquoi on m’a pris ma maison, pourquoi je suis riche, pourquoi je suis pauvre, vous n’êtes pas libres, dans un cas comme dans l’autre. La vérité est acceptation. La vérité et l’acceptation sont l’humilité. Agapè ne revendique rien. Et surtout pas une parfaite santé. Et surtout pas comme vous dîtes, des châteaux en Espagne. C’est le cas de le dire, vous y êtes.
(Rires)
Agapè, c’est léger. Agapè, c’est humain, c’est le Fils de l’Homme. C’est la vérité incarnée qui n’a que faire de l’absurdité du monde, de l’absurdité ou de la maladie de son corps. Encore une fois, c’est une récompense. Ça vous limite dans l’avidité. Ça vous limite dans les revendications, et ça vous fait vivre l’humilité au travers de l’acceptation, et non pas de la rébellion. Qui revendique la guérison, si ce n’est la personne elle-même ?
Agapè se fout de guérir ou pas. Agapè accepte tout et traverse tout et guérit tout simplement par l’acceptation.
Vous n’avez pas à vous juger vous-mêmes, encore moins que juger l’autre.
…Silence…
Parce que le jugement, que vous exercez à votre encontre, quand vous dites que vous êtes punis, ou pourquoi vous êtes malades, ou pourquoi vous manquez d’argent, vous renforcez la situation au lieu de la traverser.
…Silence…
Expérimentez-le et vous le vivrez. Arrêtez de vous plaindre. L’Amour ne se plaint jamais. Il prend tout : votre personnage, votre souffrance, votre conscience. Et c’est en vous prenant tout qu’Il vous rend libres. Et vous découvrez, à travers de l’insécurité, de votre corps, de certains aspects de votre vie, que vous êtes libres… quand vous acceptez, plutôt que de lutter, plutôt que de vous opposer, plutôt que de vouloir comprendre, ou de vouloir résoudre. Ce n’est pas pour rien si l’on emploie ces mots des milliers de fois, acceptation et évidence, ou accueillir.
Parce que quand vous manifestez, quand vous dîtes simplement « je suis malade », vous êtes violents envers la vérité. Vous êtes violents envers vous-mêmes et vous vous faites du mal. Réellement et concrètement. Vous mettez de la distance. Vous mettez de la division avec la vérité. Vous vous fragmentez encore plus.
…Silence…
L’acceptation est la clé. Et l’acceptation est la solution. Mais ne tergiversez pas en disant « j’accepte si je suis guéri ». Acceptez d’abord, et vous verrez bien ensuite. Ce n’est pas une négociation Agapè ! Ce n’est pas du commerce, ni avec vous ni avec l’autre. C’est un don, c’est une restitution.
…Silence…
Alors, cessez de fonctionner ainsi. Cessez de revendiquer et vous recevrez tout. Sinon, il est où votre sacrifice ? de ce que la Vie vous demande. C’est différent pour chacun. Mais le résultat, il est identique, il est le même.
C’est Agapè.
…Silence…
Puisque je l’ai répété quand j’étais incarné, je l’ai répété mais d’innombrables fois en 2012, et ces années écoulées… Il ne peut pas y avoir d’autres discours, il n’y a pas d’autre alternative. Ce à quoi vous tenez vous tient, et ce qui vous tient vous rend malades et vous met des obstacles, des résistances. Ne le nourrissez pas par le mental. Ne le nourrissez pas en l’évoquant. Mais faites-le disparaître sans aucune intention, sans aucune volonté, par l’humilité et l’acceptation. Vous ne pouvez qu’en constater les résultats. Et si vous ne constatez rien, c’est simplement que vous n’êtes pas encore suffisamment authentiques et simples.
…Silence…
Continuons.
Voix : Comment comprendre la raison de mon accident vasculaire cérébral, alors que je le considère comme une punition ?
Eh ben justement, tu ne peux pas le comprendre, même si tu le considères comme une contribution, ce qui est juste. Tu ne peux que le traverser. Tu ne peux que l’accepter, et je parle des mécanismes de la conscience elle-même. Ce qui ne t’empêche pas de te soigner, mais surtout d’arrêter de gamberger et de te questionner parce que ça tourne en rond. Il y a non-acceptation de quelque chose que tu as décidé toi-même, bien avant de venir. Alors bien sûr, on peut toujours trouver un coupable extérieur, un responsable. Mais tu es seule, tu veux accuser qui ?
…Silence…
Tu veux comprendre quoi ? Qui veux comprendre ? Qui veux se saisir de la véritable causalité, alors que tout ceci est un rêve absurde ?
…Silence…
Et s’il y a.… on parle d’hémiplégie c’est ça ? … quel que soit le côté, c’est que quelque part il y a eu une rupture d’ordre, entre ce qui est nommé le septième chakra et le cœur. Tout ce à quoi vous tenez vous tient. Si vous tenez à votre vie, vous allez être amputés de la vie! L’intelligence de la Lumière, c’est ça. Ce n’est pas de vous faire comprendre. C’est de vous faire traverser et accepter. La compréhension appartient au mental.
Pour Agapè, seul le vécu est la compréhension. Et quand vous êtes Agapè, vous n’en avez rien à faire de la causalité, des raisons ou des causes puisque vous n’êtes plus ce personnage. Vous n’êtes plus cette personne.
Vous vous exprimez pourtant au travers de cette personne. Mais vous ne l’êtes plus, réellement et concrètement.
…Silence…
Tournez-vous vers le vrai et le beau, même si vous vous sentez moche quelque part, ou malade, ou manquez d’affect ou d’argent ou de quoi que ce soit. Et laissez la Beauté et la Vérité vous investir. Recouvrir tout ça. Transcender tout ça. Vous n’y pouvez rien. Tant que vous croyez pouvoir ou devoir changer quoi que ce soit actuellement, vous n’êtes pas libres. Ça a été dit d’innombrables façons. Tout ce à quoi vous tenez vous tient.
Agapè, la liberté, ne tient à rien. Elle est. Tout est accueilli, qu’il le veuille ou pas. Tout est traversé quoique que dise la personne, le personnage. Il est traversé. C’est là la véritable légèreté. C’est là la liberté. C’est là l’humanité, la simplicité, l’Amour, la fraternité. Pas ailleurs. Occupez-vous de la beauté. Ne vous occupez plus de vos déficits. Je parle de votre conscience. Mais occupez-vous-en, si vous voulez en énergétique, si vous voulez avec des médicaments, peu importe. Mais ne mêlez pas ce que vous êtes à cela.
En résumé, voyez clairement la différence de ce qui est de l’ordre de la personne, qui ramène à elle – pourquoi, comment, quelles raisons, quelles causes – de celui qui est dans le don. Aucun déficit d’argent, de santé, aucune maladie, aucun trouble ne peut vous empêcher de vous donner. Bien au contraire. Acceptez que tout est parfait, même au travers de votre maladie, de votre souffrance et de vos manques, et tout sera réellement parfait. Mais pas selon vos revendications, mais selon Agapè.
…Silence…
Nous pouvons continuer.
Voix : Qu’est-ce qui fait que malgré que l’on soit conscient de l’acceptation de tout ce qui arrive, on n’arrive pas à l’appliquer?
La personne ne pourra jamais l’appliquer. C’est quand vous êtes libérés de la personne que tout s’applique, de lui-même. Tant qu’il vous semble devoir faire un effort, tant qu’il vous semble poursuivre un chemin, une progression, vous ne pouvez pas être libres en totalité. Acceptez que tout est parfait, et tout sera parfait. Parce que vous serez Agapè. Mais pas avant. Vous ne pouvez pas tricher avec vous-mêmes. Vous ne pouvez pas vous leurrer. C’est terminé ces temps-là. Soit vous acceptez, soit vous refusez. Si vous refusez, c’est la souffrance, assurée à tous les coups. Si vous acceptez, c’est l’Amour. Mais vous allez le voir dans tous les secteurs de vos vies. Ce n’est pas une punition…, c’est les circonstances de la vérité.
…Silence…
Alors ça ne sert à rien de chercher des explications dans un hypothétique karma qui concernera toujours la personne, ou dans la psychologie qui concernera elle aussi toujours la personne. L’explication, la compréhension sans vécu d’Agapè ne fait dorénavant que renforcer la personne et maintenir la distance par rapport à la vérité que vous êtes. C’est pour cela que j’ai insisté, que Abba insiste sur l’Amour ou la souffrance, parce que effectivement, ça devient de plus en plus tranché, de plus en plus évident, même si vous ne le voyez pas encore. À vous de choisir. La liberté où il n’y a aucun choix est donc l’Amour. Ou croire avoir le choix de décider, et cela sera la souffrance. De toutes les façons possibles.
…Silence…
L’Amour n’est pas une récompense. L’Amour n’est pas une progression. L’Amour est ce que nous sommes, antérieurement à toute forme, à toute conscience. Là est l’unique vérité et l’unique beauté. C’est la vérité absolue. Que vous le vouliez ou non n’y changera rien. Que vous le viviez ou pas n’y changera rien non plus.
…Silence…
Donc, acceptez, et vous êtes libres, c’est instantané. Je ne peux pas vous dire mieux, ça a été répété de toutes les façons possibles. Et dans le genre de questions que vous me posez transparaît bien évidemment la non-acceptation… du handicap, de l’absurdité, de vos limites, en tant que personne. Ça ne traduit rien d’autre.
C’est-à-dire que vous voulez ramener à vous l’intégrité physique, l’intégrité affective, l’intégrité financière, mais c’est encore des revendications de la personne. Voyez-le clairement.
La Vie, autrement dit ce que vous êtes en vérité, n’a pas besoin de votre personnage, n’a pas besoin de votre bien-être, n’a pas besoin de votre opulence, pas plus que de vos manques. Elle a simplement besoin que vous soyez lucides… c’est-à-dire d’accepter l’inacceptable, de le traverser, et de vivre enfin l’évidence. Vous n’avez rien à faire. Vous n’avez pas à bouger. Vous n’avez pas à comprendre.
L’acceptation n’est pas un concept, intellectuel ou psychologique. C’est un acte réel d’Amour, envers vous-mêmes, qui rend actif la Grâce et le pardon, sans vous. C’est ça le don de la Grâce. C’est ça la vérité. Et vous êtes tous aptes, sans aucune différence, quel que soit le vécu, pour le vivre. C’est juste des stratégies de vos habitudes, de vos croyances, de vos doutes, qui fait obstacle. Et ça traduit, comme je l’ai dit, que vous tenez à votre corps, à votre vie, à votre portefeuille, à votre mari, à votre femme, ou à quelque évènement qui se produit ou ne se produise pas. Il n’y a aucun espace de liberté réelle là-dedans. Parce que vous vous mettez d’emblée en distance.
Autrement dit, acceptez la vérité et vous serez la vérité. Vous n’avez nul besoin d’en comprendre les tenants et les aboutissants. Vous n’avez nul besoin de le comprendre, puisque comme je l’ai dit et répété, c’est le vécu qui est la compréhension, rien d’autre. Tout le reste ne sont que des gesticulations de la personne, des revendications. Vous êtes périssables. Vous le savez, nous naissons et nous mourrons. Alors après, il y a les alibis spirituels, « Ah oui, je paye mon karma, donc je reviendrai pour réparer ». Mais ça, c’est archontique, c’est un rêve, un cauchemar total.
…Silence…
Vous êtes accueil et don, au-delà de toute forme, de tout monde, de toute identité, de toute personnalité, de toute vibration, de toute énergie… Acceptez-le et vous le vivrez. Mais ne mettez pas de « oui mais » devant. Mais ne mettez pas votre personnage qui a besoin d’élucider et de comprendre, parce qu’à ce moment-là, vous vous en éloignez. Ça a toujours été là, ça vous a été dit et redit et re-redit. Vérifiez-le, ne nous croyez pas. Mais comment voulez-vous le vérifier si vous êtes sans arrêt en train d’essayer de résoudre ?
Vous êtes accueil et don au-delà de toute forme, de tout monde, de toute identité, de toute personnalité, de toute vibration, de toute énergie. Acceptez-le et vous le vivrez. Mais ne mettez pas de « oui mais » devant. Mais ne mettez pas votre personnage, qui a besoin d’élucider et de comprendre, parce qu’à ce moment-là, vous vous en éloignez. Ça toujours été là, ça vous a été dit et redit et re-re-dit. Vérifiez-le, ne nous croyez pas. Mais comment voulez-vous le vérifier si vous êtes sans arrêt en train d’essayer de résoudre plutôt que de vivre? Comment voulez-vous être la Vie si vous êtes encore tributaire de votre corps ou de votre vie, quels que soient les manques ou l’abondance? C’est impossible. Ça été dit et répété par les Étoiles, par les Anciens, par les Archanges, de toutes les façons possibles.
Ne vous opposez à rien, parce que l’opposition est une projection et une dualité. L’acceptation vous conduit à l’Unité et surtout, au vécu d’Agapè que vous êtes. Ça ne vous empêche pas de vous soigner ou de chercher du travail, mais n’y mêlez pas ce que vous êtes. Plus vous êtes vrais, de toute façon, plus vous êtes spontanés. Et plus la spontanéité est là, plus vous vous apercevrez que vous ne pouvez rien programmer de vous–mêmes, que vous ne pouvez rien décider de vous-mêmes et c’est ça aussi l’accueil et la traversée. L’acceptation de l’inconcevable, de l’inacceptable et donc de l’inconnu, vous le fait connaître. C’est aussi simple que ça. Ça ne peut pas être un désir. Ça ne peut pas être quelque chose à atteindre. C’est quelque chose qui a toujours été là, malgré l’enfermement.
Vous êtes Abba et c’est tout. Le reste se déroule sans vous, la maladie comme la guérison. Mais tant qu’il y a vous, il y a souffrance. Ça ne peut pas être autrement dans ces temps particuliers. C’est une constante qui se joue en chaque conscience, en chaque individu, en chaque forme, en chaque cellule de vos corps, en chaque univers, en chaque planète, en chaque satellite, dans tout l’Éther Primordial, dans les quatre éléments. Alors, bien sûr, Abba accompagne le film, mais c’est un film. Ne vous faites pas un cinéma de vos maladies, de vos souffrances ou de vos manques. Elles sont là comme récompenses. Ah, bien sûr, au niveau de l’égo, c’est impossible à accepter ou à comprendre. Mais c’est justement ce qu’il faut traverser pour vous. Sans ça, en quoi vous êtes-vous sacrifiés? En quoi vous êtes-vous donné?
Vous donnez votre vie à la Vie. Avant, vous n’êtes pas libres. Regardez les témoignages des frères et des sœurs qui le vivent, afin d’y résonner, non pas de baver devant ou de croire que vous en êtes loin. Résonner à la Vérité profonde de chacun, c’est déjà se reconnaître et se vivre en l’autre, afin de comprendre qu’il n’y a ni l’un ni l’autre.
… Silence…
Tu peux poursuivre.
Voix : Il n’y a plus de questions écrites.
Passons à l’oral. Ne soyez pas terrorisés, mes mots sont faits pour vous traverser, vous percuter comme jamais. Cela ne peut pas vous blesser, cela peut vous renverser et c’est ça qui vous fait traverser.
… Silence …
Je doute qu’ils dorment tous.
Voix : Pas tous, non mais…
Ils sont tous dubitatifs.
(Rires)
Voix : Certains sont, oui…
N’hésitez pas même si ce n’est pas pour vous. Ça servira toujours.
Voix : Qu’est-ce que l’on pourrait dire aux frères et sœurs qui découvrent une maladie, un cancer. Qu’est-ce que l’on peut leur dire pour les aider, en fait?
De s’occuper de leur corps mais sans réfléchir à la moindre causalité au niveau de l’esprit. C’est le travers de tous ceux qui sont dans l’énergétique et dans la spiritualité. C’est de toujours trouver une explication ou une cause. Mais même l’apparition de la vie est sans cause et sans explication. Ça ne fait que passer. Soignez-vous, occupez-vous de vous, mais n’y mêlez pas ce que vous êtes. C’est ça la traversée, ce n’est pas la négligence. Ce n’est pas de nier quelque chose qui est là. C’est ça l’autonomie. C’est accepter sans comprendre que tout ce qui vous arrive, sans aucune exception, a été décidé par vous. Personne ne vous a contraint. Même ce qu’on nomme les seigneurs du karma, ne sont que vous. Donc, occupez-vous de ce qu’il y a lieu de s’occuper, mais n’y mêlez pas votre mental.
Soyez confiants en ce que vous êtes et que vous ne connaissez pas, et cela sera connu, et cela sera vécu, et vous serez joyeux. S’il vous faut comprendre et vivre l’abandon à la Lumière et à la Vérité par la souffrance. Eh bien, soit! J’ai dit l’Amour ou la souffrance tout en sachant que la souffrance, conduit-elle aussi à l’Amour. Mais quand vous en aurez marre de souffrir pour une raison ou une autre, d’être dépressif, de croire que vous pouvez rien, ou que vous cherchez une solution ailleurs, en particulier dans votre tête et dans votre compréhension, vous souffrirez de plus en plus. Ce n’est pas une punition. C’est justement le moyen le plus efficace pour vivre ce que vous êtes en Vérité. Et non pas ce que vous croyez être sur ce monde ou dans n’importe quel monde.
Soyez légers. Chantez, dansez, remuez, mangez, buvez, fumez (Rires), mais oubliez-moi votre tête. Il n’y a pas de meilleure façon d’être dans l’instant présent. Quand vous êtes dans votre tête, vous ne pouvez pas être dans l’instant présent. Vous êtes ailleurs. Toute recherche d’explication et de causalité aujourd’hui, vous emmène à la distance et à la souffrance. Toute acceptation et incompréhension vous permettent de traverser le rêve absurde, la souffrance absurde et vivre ce que vous êtes en Vérité. C’est la seule illusion de choix que vous ayez. Prenez, non pas exemple, mais je vais dire appuie, sur les frères et les sœurs qui ne sont rien d’autre que vous sur une autre trame temporelle et une autre trame de forme et d’espace, au travers de ce qu’ils vivent.
Non pas pour les envier, non pas pour vous dire : oh, la, la, j’en suis loin. Mais pour résonner à cela, ça fait partie de la résonance Agapè. Ça fait partie de l’activation du Feu du Cœur Sacré. Chose que n’arriveront jamais vos questions à réaliser. Chose que vos interrogations ne peuvent que vous éloigner de cette Vérité. Et c’est logique.
Ça chauffe bien à côté?
(Rires)
On peut continuer, si tu veux bien. Y a-t-il d’autre question, d’autre témoignage? Et surtout, ne concevez aucune culpabilité quand vous ne vivez pas encore Agapè. Ne cherchez aucune cause ni aucune justification. Simplement, acceptez d’être là, où vous êtes. Et vous découvrirez la Vérité et vous la vivrez. C’est instantané. Essayez au moins.
Voix : Une personne qui vit dans l’instant présent ne peut être médium?
Dans l’instant présent, il y a que l’instant présent, il n’y a pas de demain. Et même si tu as accès à toutes les informations, bien évidemment que ça peut aider, mais ça va aider qui? La personne. Contente-toi, même si tu es médium, d’être véritable et authentique puisque l’argent le plus efficace c’est le temps Zéro, l’instant présent. Ça va rassurer la personne, ça va aider la personne, oui, mais ça n’aide pas vraiment la Vérité. Ce n’est pas une erreur, ce n’est pas une faute, mais c’est une compréhension. Sois vrai et authentique, vis ce que tu es en Vérité au-delà de l’être, au travers ce personnage et ta présence sans mots, ton Amour, le fait de prendre un frère ou une sœur dans tes bras réellement et concrètement, sera la plus belle des thérapies, la plus belle des médiumnités.
Le restituer à lui-même, pas en lui dévoilant son histoire ou ce qu’il va lui arriver. Ce n’est pas interdit, mais comprends bien, que tu seras beaucoup plus efficace dans le bonheur de l’autre qui n’est que toi, non pas par la médiumnité quelle qu’elle soit, mais par l’authenticité, c’est-à-dire l’instant présent. Ce qui émane de toi spontanément par le Feu du Cœur Sacré, par le rayonnement, Abba vous l’a expliqué les vingt-quatre rayons. Moi je n’ai même pas besoin d’en parler. Soyez authentiques. Soyez pleinement inscrits dans votre présence et dans votre absence qui est là dans l’instant présent et tout le reste va se résoudre, pour vous comme pour celui qui s’adresse à vous. Vous n’avez pas besoin de voir. Vous n’avez pas besoin de sentir. Vous n’avez pas besoin de percevoir.
Vous n’avez pas besoin de connaître l’autre autrement que par son Nom et son Prénom. Vous êtes l’autre, totalement et entièrement. Ce n’est que vous. Il n’y a que vous, malgré les différences de forme, malgré le côté agréable ou désagréable de toute relation, de tout ce que vous voyez. C’est ça la simplicité. Comme j’ai dit : soyez authentiques. Ne vous encombrez de rien d’autre que de votre humanité et de votre simplicité. C’est comme ça que vous êtes spontanés. C’est comme ça que vous vous retrouvez. C’est comme ça que vous êtes entiers quels que soient les manques de votre corps ou de ce monde. Vous n’avez pas d’autres possibilités. Tout le reste vous en éloigne, dorénavant. Alors, si votre spontanéité passe par pendre dans les bras, par chanter, par donner une information, oui, tous les moyens sont bons.
Mais tout dépend de votre posture. Tout dépend de votre point de vue. Les dons sont utiles mais qu’est-ce que vous en faites? Une revendication ou une restitution? C’est en regardant l’autre, en le prenant dans ses bras, en lui donnant de l’attention, du temps, quoi qu’il dise, quoi qu’il vous revendique, quoi qu’il vous demande, que vous êtes libres. C’est comme ça que vous reconnaissez réellement, concrètement, malgré la séparation des formes et du temps, et de l’espace, que vous êtes en Vérité l’autre tout autant que vous-mêmes, pas plus, pas moins. Vous ne pouvez qu’aimer quoi qu’on vous fasse, quoi qu’on vous dise. Vérifiez-le. Pratiquez-le. Je crois qu’Abba vous a donné encore quelques techniques sans techniques pour vous libérer de votre tête, de vos croyances, de vos idéaux, de vos distances, de vos sentiments de manque, de souffrance, d’incomplétude et regardez la beauté.
Ne vous attardez pas sur ce qui passe. Ne vous attardez pas sur vous qui passez aussi en ce corps et en cette vie. Vous ne pouvez pas être votre vie et la Vie. Vous allez constater chaque jour maintenant, dans cette période d’intensification décrétée par les cétacés maîtres du rêve, cette Vérité. Au travers de l’expérience de votre vie, de ce que vous en éprouvez, en ressentez, en vivez, et pas seulement quand vous vous rencontrez ici ou ailleurs, mais dans tous les faits et gestes de votre vie. Tout va devenir de plus en plus simple ou de plus en plus compliqué. La Vérité est simple. Le personnage est celui qui croit à son histoire ou à son rêve, ça va devenir très compliqué. Vous ne pourrez plus avoir de faux-semblants, de faux-fuyants ou de postures qui tiennent face à la Vérité que vous êtes. Ne luttez pas.
Ne mettez pas en route le moteur de la souffrance qui n’est rien d’autre que votre tête. Seul le Cœur sait. Seul le Cœur vit. Et je ne parle pas du cœur organe, je parle de ce qui a été nommé, je crois, le Cœur du Cœur, que je nommais le Parabrahman ou l’Absolu ou l’Ultime. Quand vous êtes l’Ultime, vous êtes dans la Demeure de Paix Suprême, vous êtes Shantinilaya, vous êtes Sat Chit Ananda, vous êtes la Félicité totale. Croyez-vous que les témoignages des Étoiles, de Mâ Ananda Moyî, d’autres, c’étaient du pipeau? Non. Elles n’exprimaient que la Réalité de leur vécu. Exprimer la Réalité de votre vécu, qu’il soit insignifiant, terrible ou magnifique est la Délivrance. Non pas pour vous plaindre, non pas pour chercher une réponse, parce que c’est réellement là où vous êtes.
Et si vous acceptez là où vous êtes, vous traversez tout cela. Alors, qu’en y pensant ou en cherchant une cause ou une explication, vous ne faites que figer ce qui doit passer. Ne me croyez pas. Vérifiez-le. Essayez de passer seulement quelques heures dans une journée sans rien juger, ni vous ni l’autre ni les circonstances de votre vie, et vous traverserez tout. C’est la Vérité. Soyez vrais et authentiques. Il n’y a nulle part ailleurs, qu’ici et maintenant. C’est là où est le temps Zéro, pas ailleurs ni demain ni sous des prétextes ou des raisons ou des causalités. Comme vous le disent les libérés, qu’ils ont compris en le vivant qu’il n’y avait pas de libération, que ça avait toujours été là, ils ne peuvent que vous le dire.
Tout le reste ne vous emmène ailleurs que dans l’ici et maintenant, ailleurs que dans la Vérité Absolue, ailleurs que dans Agapè. Soyez spontanés et vrais quoique vous ayez à faire, le ménage, la cuisine, l’amour ou n’importe quoi. Si vous arrivez à être vrais et spontanés, Agapè de peut que se révéler totalement, intégralement. Rendez-vous compte que c’est la personne, le personnage qui fait obstacle. Vous ne pouvez pas amener ou ramener Agapè dans la personne. Agapè est au Cœur du Cœur. Il n’a pas besoin de vous, ni de vos souffrances ni de vos récompenses, mais simplement d’être là, lucide, présent, humble, simple. C’est tout. Si vous ne le vivez, il n’y a aucune culpabilité mais ça signifie quand même que vous n’êtes pas encore assez simples.
Et que quelque part, dans les mécanismes de votre personne et du rêve, vous êtes compliqués. Ce n’est pas pour rien que, aujourd’hui, la seule voie possible est la Voie de l’Enfance. Pas la voie de l’énergie, de la vibration ou des visions qui vous éloignent de la Vérité qui est là et qui n’était pas là, accessible, il y a deux ans. Prenez appuie, par résonance, sur les témoignages innombrables d’autres frères et sœurs et vous résonnerez à la Vérité du temps Zéro et vous vivrez Agapè, quelles que soient vos larmes, quels que soient vos manques, en apparence. Cela a été dit : vous n’êtes rien de ce que vous éprouvez, vous n’êtes rien de ce que vous ressentez, vous êtes antérieurs à ce qui peut être éprouvé, vous êtes antérieurs à ce qui peut être ressenti.
Certes, le ressenti l’accompagne, les vibrations l’accompagnent mais ça ne fait que passer aussi. Vous n’avez jamais bougé, vous avez toujours été là. La création ne fait que passer. Seule l’immuabilité est vraie. Alors, que vous preniez appuie sur l’Advaïta Vedanta, sur le Taoïsme, sur votre vécu, c’est inéluctable. Soyez vrais et authentiques. Ne trichez pas avec votre vécu. Ne trichez pas avec les mots. Soyez spontanés. C’est la seule façon d’être vrai et de ne pas tricher. Dès que vous cogitez, dès que vous préparez une réponse, un argument, vous n’êtes plus disponible pour l’instant présent. Et vous le voyez quand vous vous prenez dans vos bras, il n’y a pas besoin de mots, il n’y a pas besoin de pulsion sexuelle ou amicale ou autre, c’est la vraie fraternité.
Il n’y a pas d’intention derrière, autre que de vivre cette communion de Cœur à Cœur, afin de vivre que le Cœur de l’un est le Cœur de l’autre et qu’il y a qu’un seul Cœur.
…Silence…
Nous pouvons poursuivre, s’il en reste quelques-uns de vaillants.
Sœur : Bonjour Bidi.
Comment?
Sœur : Je disais juste bonjour.
Je n’entends rien, tu n’es pas suffisamment dans l’aura.
Voix : C’est une question ou un témoignage. Une question. Alors, je vais répéter.
J’ai l’impression que parfois, malgré qu’on soit spontané ou en joie, cette expression de la joie peut déranger. Est-ce que c’est à nous de rectifier ?
Peut-être que tu confonds la joie bruyante et la joie silencieuse. La Joie Nue n’est jamais une exubérance. Elle est silence avant tout, elle est sourire. Continue.
Voix : Elle n’a rien à ajouter, là.
En fait, j’ai répondu.
Voix : Oui.
La vraie Joie Nue s’exprime aussi bien par le rire, par l’éclat du regard, par le sourire, par la bienveillance, mais dès que cela est attrapé par la personne, cette joie peut devenir exubérante et cette exubérance n’est plus tout à fait de la Joie. La Joie est une évidence pour celui qui la vit et pour celui qui est en face. Il ne peut pas y avoir de rejet de la Joie. Il peut y avoir un rejet des mots, un rejet d’Agapè, mais quand vous êtes en Joie quelle que soit sa nature, quelle que soit sa manifestation, rien ne peut être dérangé. S’il y a dérangement, c’est qu’il y a altération lors de la manifestation de ce qui est réellement et concrètement vécu en le silence de son Cœur. La spontanéité est nécessaire, elle est indispensable et elle s’établit d’elle-même.
Mais comprends bien, qu’autant sur les concepts d’Agapè, vous pouvez être rejetés, pour celui qui la conscience et qui n’est pas allé, je dirais, à la source de la conscience. Mais si, il y a dérangement pour l’autre, c’est que l’autre, quelle que part est heurté. Mais le fait d’être heurté, prouve simplement que ça n’a pas été traversé, aussi bien par celui qui est heurté ou qui se croit heurté, que pour celui qui croit heurter ou déranger. La Joie Nue est sans objet et sans sujet et se vit de manière privilégiée par les témoignages, par le silence, par la résonance, par le rire et le sourire aussi. Mais rappelle-toi aussi qu’il existe des empêcheurs de tourner en rond qui dès que quelque chose les dérange, se mettent en réaction. Alors, bien sûr, celui qui est libre peut accueillir sans aucune limite l’exubérance, la manifestation.
Celui qui n’est pas libre ne peut que réagir. Donc, ce n’est pas réellement un problème de spontanéité ou d’excès ou même comme j’ai dit d’exubérance mais simplement une question d’accueillir l’autre même quand il réagit. Peu importe puisque l’autre est toi. Si tu as l’impression que certaines joies dérangent, c’est que toi-même, tu es dérangée de la même façon. Mais dans la Joie nue, bien sûr, cette Joie, ça été expliquée à d’innombrables reprises, peut être silencieuse, peut-être plus visible et peut-être, dans certains cas, plus exubérantes, voir totalement exubérantes.
Mais toutes ces Joies représentent toute une gamme, toute une palette de vérité mais tu ne peux pas privilégier le silence de la même façon que tu ne peux pas privilégier l’exubérance. Sinon, ça devient quoi? Une habitude.
Alors, si vous faites silence, vous ne communiquez plus. Bien évidemment vous contaminez par votre simple vécu, même à distance. Mais la communication tant que vous, êtres humains, l’échange, se prendre dans bras, comme je l’ai dit, parler échanger, témoigner est important. Mais face à certaines circonstances, la Joie silencieuse s’impose d’elle-même.
C’est toi, qui est en Joie, mais cette Joie, elle n’a besoin de rien, elle est là, même quand tu ne ris pas. Donc, ne te pose pas de questions sur quelle conduite adoptée, là aussi, mais accepte comme tu le dis cette spontanéité, mais cette spontanéité a plusieurs expressions. Depuis la Joie silencieuse, muette jusqu’à la Joie exubérante. Il y a toute une palette, toute une gamme dans la Joie nue, de manifestation, d’expression, de communication.
Tu ne peux pas déranger par la Joie, quiconque. Tu peux déranger à travers des discours, tu peux déranger à travers ce que ressent l’autre, mais si es totalement authentique et totalement Joyeux, à un moment donné, la transparence est totale. Et la Joie nue ne peut être comparée à rien. À ce moment-là, tu es dans le Feu du Cœur Sacré, en émission permanente et tu n’as plus besoin de traduire cela de quelle que manière que ce soit.
Aussi bien par le silence que par l’exubérance ou toute la gamme que j’ai évoqué de Joie, parce que chaque instant est libre et spontané de toutes références et de toutes habitudes. La Joie nue n’est jamais violente. Elle n’est jamais agressive ou jamais perçue comme agressive par quiconque. Au plus, cela est de l’indifférence ou l’autre de penser que tu es fou, ou anormal. Mais tu t’en fous, parce que ça aussi, c’est un point de vue, une posture.
Mais, saisis-bien en le vivant, que la vraie Joie n’est pas seulement un éclat de rire ou un silence, mais c’est aussi une transparence. C’est aussi une spontanéité mais aussi, quelque part, une extase et une intase.
Bien sûr, si vous regardez les Étoiles et l’exemple de Ma Ananda Moyi, elle avait des moments de fous rire, des moments de Joie tonitruante et des moments de silence et de disparitions. Donc, ne figez pas en aucune manière la Joie nue à travers une expression unique, mais il te faut accepter que cette Joie, peut se manifester au travers de toi de façons infinies. Et tant que tu observes que cette Joie se manifeste toujours par la même chose, alors il y a habitude.
Et alors, la spontanéité, qui devient une habitude n’est plus la spontanéité. Elle est une accoutumance à un mode d’expression, à un mode de communication ou de manifestation. La vraie spontanéité ne peut pas te conduire à quelque chose de reproductible. Tu es, à chaque occasion, entièrement neuve, entièrement disponible. Et l’expression de la Joie alors, est multiformes. Tout est prétexte à Joie et tout sera la manifestation de la Joie. Même en silence. Même dans certains cas en exubérance.
Donc, quand cela dérange, puisqu’il ne s’agit pas de concepts, de mots ou de discours ou de présentations, mais quand il y a dérangement par rapport à l’expression de la Joie, il y a une dissonance et peu importe qu’elle vienne de l’émetteur ou du récepteur puisqu’il n’y a ni l’un, ni l’autre. Il y a juste une résonnance, qui n’est pas totalement accordée à l’instant présent et qui fait référence, effectivement à une spontanéité du rire et de la Joie mais qui apparait là aussi comme une forme de « auto conditionnement » et d’expression privilégiée et mono-forme de la Joie, alors que la Joie nue peut présenter, comme je te l’ai dit, toutes les palettes, toutes les gammes.
Et la véritable Joie nue est une jubilation intérieure telle que l’a exprimé et vécue Ma Ananda Moyi, rien d’autre. Mais dès l’instant où il y a habitude d’expression de cette Joie de façon constante, régulière et permanente, soit du silence, soit du même rire ou de la même intensité, c’est encore quelque part, quelque chose qui n’est pas vu et qui te conditionne malgré toi. La Joie peut être une larme au coin de l’œil, au même titre qu’un grand éclat de rire, qu’un silence majestueux, qu’une extase manifestée ou une jubilation intérieure. Tout est possible.
Mais ne te laisse pas entraîner via ce vécu réel, à travers une manifestation et une expression mono-forme. La Joie est diverse. Elle a plusieurs expressions, plusieurs manifestations, plusieurs traductions. C’est ça la Joie nue. Et je te rappelle que c’est surtout une Joie qui n’est pas conditionnée par une circonstance ou par un événement ou par une situation.
Elle est spontanée et naturelle et elle a tendance à envahir tous tes moments et tous tes instants, tout ce qui est traversé, tout ce qui est vécu heureux comme malheureux. La Joie nue ne dépend pas du bonheur ou du malheur. Ne dépend pas d’une histoire. Ni même d’un résultat.
Les Étoiles, à travers leurs témoignages, innombrables, sont tous protéiformes, différents. Mais vous voyez bien, à travers le vécu de ces Étoiles qu’elles vous ont narré, que pour certaines Étoiles, la Joie c’était l’obéissance et l’humilité, que pour d’autres c’étaient la Joie de communiquer avec le Christ ou la Vérité, pour d’autres d’accomplir des miracles, pour d’autres de recevoir des connaissances, comme Hildegarde de Bingen.
Ce qui est gênant dans ce que tu proposes ou dit, c’est encore une fois, la fixité de la manifestation par rapport à cette Joie qui bien évidemment est fluctuante même quand elle nue, même quand elle est permanente. Elle a des oscillations, des mouvements vers l’intérieur, des mouvements vers l’extérieur, ça part en tous sens. Et surtout, ça ne dépend pas de toi, ni des circonstances.
Si la Joie s’appuie sur une circonstance, ça veut dire qu’elle n’est pas Libre, qu’elle n’est pas Nue. La Joie est un état d’être et de non-être qui est la résultante d’Agapè, qui est la résultante de la simplicité, la résultante de la communion et aussi de la capacité à être traversé par tout et tous.
Est-ce que tu saisis ce que je veux te dire?
Sœur : Oui. Merci beaucoup Bidi.
Voix : Oui. Merci beaucoup Bidi.
Alors continuons.
(Silence)
Sœur : Je vais poser une question, pour une personne qui a un blocage au niveau du transit intestinal. Et qui est très préoccupée par ça, parce que, en même temps, ça touche la sphère alimentaire.
Voix : C’est une question, par rapport à une autre personne qui a un problème de transit intestinal. Constamment bloqué.
Sœur : Et ça produit aussi…
Quel rapport avec ce que je peux répondre?
(Rires)
Je n’y connais rien au fonctionnement du corps.
Sœur : Est-ce que ça une résonnance psychique, est-ce que ça une résonnance au niveau du cœur? Enfin, je ne sais pas, je… voilà! Qu’est-ce que ça peut donner comme indications sur son rapport au monde?
Voix : Qu’est-ce que ça peut donner comme indications sur son rapport au monde?
Ah c’est très simple, être constipé ça veut dire ne rien laisser s’évacuer. Qu’est-ce qui est retenu? Avant de parler des matières. Qu’est-ce qui, dans la conscience obstrue et refuse d’être traversé et d’être éliminé, inconsciemment bien sûr. Je ne peux pas en dire plus. La meilleure façon de constater que votre corps fonctionne, normalement, c’est de lui foutre la paix! Tu n’es pas ce corps. S’il y a une fonction physiologique, la plus banale et élémentaire qui soit, c’est bien évacuer les matières, comme les urines. Ça dénote une constitution lourde, tamasique. (1 :25 :47) Alors bien sûr, cela peut être l’alimentation comme les pensées.
Qu’est-ce que tu retiens. Voilà ce que te dit ce fait d’être bloquée. Alors, bien sûr après, au niveau médical, il y a d’innombrables causes mais ce n’est pas mon domaine. Maintenant, quand vous êtes constipés, ça veut bien dire que vous n’éliminez pas. Vous refusez, inconsciemment, de laisser les choses vous traverser, vous les arrêtez quelque part. Quelle que soit la cause physiologique. Quelle que soit la cause structurelle. Ce ne sont que des conséquences.
Le côlon, c’est ce qui achemine et coordonne. Si c’est bouché, ça veut dire simplement qu’il y a quelque chose qui n’est pas acheminé et qui n’est pas coordonné.
Bien évidemment, même s’il y a une cause diététique, alimentaire, la cause première n’est jamais là. Elle est dans ce qui se réfère au sein du personnage, à la fonction non pas métabolique ou liée à l’entretien du corps mais ce que je nommerais une fonction archétypielle. Le côlon achemine et coordonne. C’est aussi, certainement une difficulté à achever les choses, à aller jusqu’au bout, c’est le cas de le dire. C’est aussi, souvent, une difficulté à lâcher. Un besoin de retenir inconscient, le passé et l’histoire.
Mais cette explication ne résoudra en aucun moment ton transit. Encore une fois, ce n’est pas mon domaine.
Ce que j’ai constaté en étant incarné, c’est que quand j’ai accepté les paroles de mon Maître que je n’étais pas ce corps, en trois années, j’ai vu que ce corps se portait parfaitement bien sans moi. Il se régulait tout seul. Et le cancer que j’ai eu, bien évidemment en fin de vie, était une façon de partir comme une autre. Même si la causalité extérieure était ce que je fumais, bien sûr. Mais il y a bien un moment où il faut partir. Tout le monde ne peut pas partir dans son sommeil. Ou par maladie.
Donc, au-delà de toutes explications, de toutes causalités, de toutes réalités du fonctionnement de votre corps, la solution radicale est de comprendre que vous n’êtes pas ce corps. Vous êtes, dans ce corps. Alors, foutez-lui la paix! Il fonctionnera d’autant mieux.
Voilà ce que je peux en dire. Pas plus.
Sœur : Merci Bidi.
Voix : Merci Bidi.
Frère : Pour faire suite à cette histoire de tuyau. J’ai un témoignage et une remarque. Tout d’abord, je voudrais exprimer ma joie d’être encore une fois avec vous. Et, en ce qui concerne le témoignage. Fin septembre de l’année dernière, en emmenant un groupe, découvrir un village de dragons au niveau de la mare aux fées, j’ai fait une violence chute sur l’occiput. Je n’ai eu ni plaie, ni hématome par contre, j’ai eu une fistule entre des art… une veine, une grosse veine du crâne et des artères. Cette fistule a provoqué un souffle, tant au moment de la contraction du cœur que de son relâchement. Ce souffle a fait que j’ai perçu tous les battements de mon cœur à chaque seconde, jour et nuit. C’était invivable.
Jusqu’au moment où, là je l’entends le souffle même, jusqu’au moment où je l’ai accepté et accueilli avec amour. Et à partir de ce moment-là, je l’ai beaucoup moins entendu, pratiquement plus. Je l’entendais surtout en position couché et surtout en fin de, en fin de nuit, ça m’obligeait à me lever à cinq heures du matin. Mais là, c’est pratiquement disparu depuis le moment où je l’ai accepté et accueilli.
Je te remercie de ce témoignage. Poursuis.
Suite : Alors, la remarque. Vous nous avez parlé de sac de viande. Ce qui est très parlant. Mais depuis que j’ai vécu ce, ce problème, je me suis aperçu que ce n’était pas adapté. On est un sac de tuyaux. Tout est tuyaux. Et d’ailleurs Métatron, on m’a dit que, son expression…
C’est un tube.
Suite : C’était un tuyau. Voilà, c’est tout. Je vous remercie.
Merci. Mais ton témoignage, indépendamment de ta remarque, est un encouragement. Tu l’as vécu.
Frère : Ben oui.
Donc, tu l’as compris.
Frère : Bah oui.
Voilà. Mais tant que vous ne le vivez pas, vous ne pouvez pas le comprendre. Quand vous saisirez que vous n’avez pas d’autres choix que d’accepter. Et là, je ne parle pas de votre petite santé ou de votre petite vie. Mais quand vous accepterez la vérité, quand le chaos va tout démasquer, vous adopterez tous le même comportement, vous n’aurez pas d’autres choix. Et vous serez libres. Et rien ne vous empêche, comme le témoignage de ce frère, de le faire dès maintenant. Comme le disait Abba, tout ce à quoi vous vous opposez, aujourd’hui se renforce immédiatement.
Car qui s’oppose si ce n’est la personne. Agapè ne s’oppose jamais. Agapè est acquiescement, traversée et évidence. C’est valable aussi, tout à l’heure, sur la question de la Joie. Celui qui réagit à ta Joie spontanée même exubérante, n’est pas libre. Et c’est exactement ce qu’il lui fallait rencontrer pour s’en rendre compte et donc, être libre. Il n’y a pas une leçon pour l’un ou pour l’autre, c’est une leçon des deux donc, de la même personne, prise à un autre moment, dans un autre espace-temps et dans une autre forme. Dans le rêve commun.
Plus vous acceptez ce que vous ne vivez pas et qui vous est inconnu, plus cela va devenir connu et plus cela va se vivre. Tant que vous vous opposez à vous-mêmes, à quelques circonstances, à quelques frères que ce soient, ce ne sont des prétextes et des occasions pour vous rendre libres. Parce que Agapè ne peut s’opposer à rien. Alors que la personne n’existe que par opposition, confrontation, rien ne peut être opposé à Agapè, il n’y a pas de contraire. Le contraire de l’amour ça peut être, éventuellement la haine mais pour Agapè, il n’y a pas de contraire.
Il en est de même pour l’opposition ou la confrontation. Tout opposition ne peut prendre naissance que dans la personne. Toutes confrontations, avec vous-mêmes ou avec quiconque, ou avec une circonstance de vos vies, appartient au rêve, à l’illusion mais ce n’est pas vous. Et comme l’a dit notre frère précédemment, l’acceptation crée le miracle. Et vous ne pouvez pas tricher avec ça. Vous ne pouvez pas vous dire j’accepte et je vois. L’acceptation réelle est franche et entière, elle ne supporte ni conditions, ni préalables, ni récompenses.
Si vous êtes authentiques avec cette notion d’acceptation, vous ne pourrez que constater l’amélioration, la sédation ou la disparition complète d’un trouble, d’une maladie, d’une situation. Réellement et concrètement. Mais ça se fait sans vous.
Rappelez-vous l’acceptation crée la traversée de l’illusion. Et c’est là que vous vivez que vous avez toujours été là. Que vous l’ayez simplement oublié, simplement négligé par habitudes, par conventions sociales ou morales ou affectives ou sociétales mais c’est tout.
(Silence)
Y a t’ils d’autres questions?
Voix : Oui, il y a, apparemment, une question d’une sœur.
Sœur : Juste, je reviens sur le chant dans les oreilles. Eh, le chant, la musique. Pourquoi il y… pourquoi il y en a qui ne l’ont pas et pourquoi il y en a d’autres qui l’ont et de plus en plus fort?
Voix : Alors, je reviens sur le chant, la musique que j’ai dans les oreilles. Pourquoi il y en a qui l’ont et d’autres pas et pourquoi il y en a qui l’ont de plus en plus fort?
Le son, nommé aussi le nada ou chant de l’âme et chant de l’Esprit, qui était lié à ce que nous nommions en Ayurvéda l’Antakarana, la Corde Céleste, a été nommé le Canal Marial. Il a toujours été dit qu’à l’approche de l’événement et de la visibilité du Corps Céleste, ce son s’amplifierait pour ceux qui le possèdent. Ceux qui vivent ce son, qu’il soit intense ou léger, traduit simplement la communication de l’âme avec l’Esprit et la consumation de l’âme.
Bien évidemment, quand l’Esprit sera révélé en totalité, le son participera aux mécanismes de l’événement et de la stase. C’est ce qui viendra sidérer votre conscience par le septième son ou la septième trompette, si vous voulez, tel que cela a été décrit, aussi bien dans votre apocalypse de St-Jean que par No Eyes ou Snow, ou encore par Patan Jali dans le Yogasutra, voilà fort longtemps. C’est le son de l’âme puis le son de l’Esprit qui vient vous réveiller et accompagner, la sortie du rêve. Qui est synchrone avec les sons du ciel et les sons de la Terre. Sauf, que vous vous y êtes habitués quand vous le sentez et le vivez et que pour ceux qui le vivront au moment collectif, ça entrainera réellement, une sidération de la conscience totale.
Et donc une entrée de plein pied dans l’événement, dans la sidération de la conscience, qui permet de vivre Agapè, dans ce moment collectif, où plus aucune conscience ne pourra se maintenir. Et vous découvrirai que vous avez toujours été là. C’est d’une logique parfaite. Et bien évidemment, pour ceux qui ont ces sons, ces chants, ils deviennent, effectivement, de plus en plus intenses, de plus en plus envahissants jusqu’à prendre toute la tête mais aussi, tout le corps.
C’est le moment où la vibration de vos circuits d’Éternité sont remplacés par un tremblement intérieur de toute la structure physique qui signe, bien évidemment, la proximité immédiate de l’événement. Vous êtes simplement en avance dans la perception et le vécu par rapport au collectif, c’est tout.
(Silence)
Autre question.
Voix : Il n’y a plus d’autres questions.
Il est peut-être l’heure alors?
Voix : Oui.
Alors, eh bien Bidi en silence, vous transmet le feu du cœur sacré. C’est ma façon, aujourd’hui de vous rendre grâce et d’être en vous, comme je le suis à vingt-trois heures pour vous en Europe et aussi, je crois, je l’avais dit, vingt-trois heures à l’heure du Québec. C’est, disons, un petit extra.
Sœur : Merci Bidi.
Sœur : Merci Bidi.
(Silence)
Eh bien Bidi vous salue et vous dit, pour ceux qui le souhaitent, à vingt-trois heures!
Sœur : À vingt-trois heures!
Sœur : Merci
À bientôt.
Tous : À bientôt! Merci. Merci.
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