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Entretiens de Juillet 2019
Malaga

Satsang 1

4 Juillet 2019

Bien, qui veut commencer à poser une question, ou à témoigner, ou à dire ce qu’il a envie ?

Frère : Moi, je veux bien faire un témoignage.

Alors, ne bouge pas, ne bouge pas, je me déplace. Ça me fait bouger. Alors, Pascal, on t’écoute.

Frère : En fait, moi, je voudrais parler du détachement.

Oui, vas-y.

… Par rapport aux enfants, nos enfants ne sont pas nos enfants.

Oui.

… Et donc, je vais prendre l’exemple de ce que j’ai vécu avec mes filles.

Avec plaisir. On regarde ça.

Et donc, bien en fait, vis-à-vis de mes filles en fait je n’ai pas été le père idéal, qu’elles auraient espéré. Et donc lorsque j’ai, la Vie m’a imposé de quitter femme et enfants. Donc, ça été vécu assez difficilement par mes filles, par mon ex, par la mère de mes enfants et par moi-même évidemment. Et au bout d’un certain temps, en fait, la relation s’est dégradée et j’ai essayé de recoller les morceaux mais je voyais bien que je n’y arrivais pas.

 

Donc, bien un beau jour, je me suis dit que ça ne sert à rien de rechercher l’amour de mes filles puisque ça ne peut venir que d’elles. Et donc, j’ai écrit un courrier pour leur dire que le temps ferait sans doute les choses et puis que de mon côté, je ne les embêterais plus. Par contre, je restais disponible à n’importe quel moment si elles voulaient me voir. De ce fait, j’ai complètement lâché prise et je leur ai dit tout simplement que ça ne pouvait venir que d’elles en fait, voilà. Et donc, maintenant, je me sens beaucoup plus libre par rapport à ça et bien, elles savent qu’elles sont dans mon Cœur et qu’elles peuvent venir…

Est-ce que leur conduite, par rapport à toi, a changé ou pas encore?

… Et bien non, parce que c’est récent.

Parce que c’est récent. Il leur faut du temps.

… Donc, voilà. Donc, je voulais dire qu’en fait ça m’a complètement libéré et ce n’est pas de l’indifférence comme tu as pu déjà le mentionner à plusieurs reprises, mais c’est simplement leur laisser la possibilité de venir vers moi au moment où elles le souhaiteront.

Où elles le souhaiteront.

… Voilà.

Eh bien, quand tu vois que tout résiste et que tout s’oppose dans une relation plus conflictuelle, dans les cas de divorce, tu n’as aucun moyen d’agir en tant qu’homme. J’ai vécu aussi la même chose avec des enfants que j’ai élevés. Il faut leur laisser le temps et ils reviennent après. Parce que bien évidemment, tout le monde le sait, dans les divorces, il y a ce qui dit papa, ce que dit la maman. Et en général, les enfants sont obligés de croire la maman, surtout quand le papa n’est plus là, c’est facile.

Et là, tu ne peux rien faire. Et c’est une grande épreuve parce que ça apprend le détachement et aussi ça rend la liberté, et ceux qui ont à vivre ça, justement, c’est qu’ils avaient, peut-être, tendance à avoir trop d’attachement par rapport à leur filiation, on va dire. Et c’est la seule solution. De toute façon, tu n’as aucun moyen d’agir dans les situations comme ça. Tant que tu t’opposes, c’est toi le méchant. Comme on dit, il faut laisser le temps au temps.

Et dans ce genre de relation, de divorce, où effectivement il y a toujours un des deux parents qui est lésé, qu’on le veuille ou pas, il faut vraiment laisser le temps aux enfants, c’est ce qu’ils avaient à vivre pour comprendre l’amour, et pas uniquement ce qu’on leur dit. Parce que c’est évident que pour une maman ou si c’est un père qui garde, c’est très facile de casser l’autre à travers des conduites, des phrases un peu suggérées on va dire. L’enfant est obligé, il ne peut pas faire autrement jusqu’à je dirais presque, pas quatorze ans, mais presque la vingtaine, d’accepter ce que dit un des deux parents au détriment de l’autre. Il n’a pas le choix.

Parce que sans ça, il se met lui-même en porte à faux, et il est encore plus mal. Donc effectivement, c’est une grande leçon même si elle est dure, d’apprendre cette notion de détachement forcé, par rapport à la chair de sa chair dans certaine circonstance qui permet, comme tu le dis effectivement, de retrouver la liberté, tout en sachant que sous une perspective linéaire, un enfant qui a été, à qui on a menti finalement par rapport à l’autre parent qui n’est pas là, l’équilibre se rétablit toujours. Mais ça ne se fait pas, malheureusement, aux âges de l’enfance mais à l’âge adulte.

Mais, c’est comme ça. C’est une grande leçon, à la fois pour le papa, que pour les enfants, que pour la femme. Et quand ce genre de situation se produit et qui est affreusement fréquent, il n’y a pas d’autre choix que de lâcher prise comme tu dis, c’est-à-dire, et ça va t’apprendre le détachement, ça n’enlève rien à l’amour. Tu t’aperçois que l’amour face à, même ce qu’on appelle un enfant ou un parent, est toujours là. Et que même s’il n’y a pas de relation affective, même si l’enfant ou l’un des parents coupe complètement la relation, ça ne peut pas être oublié. Mais que ça nécessite une forme de leçon et d’apprentissage qui fait que ça se résout effectivement, mais il faut laisser du temps.

L’âge de raison, comme on dit, ou l’âge de compréhension, chose que je préfère largement, un enfant ne peut pas l’avoir, parce qu’il est obligé de croire ce que dit un des deux parents. Et ça éviterait beaucoup, beaucoup de problèmes, si l’un des deux parents acceptait ça. En général, c’est celui qui a la garde qui est cru, parfois c’est l’inverse, donc, c’est dramatique à vivre, mais vous n’y pouvez rien. C’est-à-dire que si ça se produit dans votre vie avec vos enfants, avec votre conjoint, avec n’importe qui, avec votre parent, vous ne pouvez aujourd’hui qu’accepter, et c’est pour chacun l’occasion de vérifier justement ce qu’est le détachement et la liberté de l’Amour.

Parce que tant qu’il y a besoin d’affirmer une position, de restaurer, entre guillemets, un lien paternel, maternel ou filial, il y a nécessairement résistance. Et l’enfant ne peut pas faire autrement. L’enfant doit le comprendre à travers son vécu et avec le temps, il y a réparation, c’est un mauvais terme, mais il y a compensation qui se produit et il y a reconnaissance de l’enfant. C’est quelque chose qui est constant.

Si vous avez une situation où il y a un conflit ou une perte d’amour, entre guillemets, avec un enfant ou un parent, il faut bien comprendre que ça passe par ce sentiment de perte, pour résoudre justement ce qui était présent chez les deux, c’est-à-dire un attachement. L’attachement filial, vous savez que c’est l’attachement pour une mère, c’est très, très dur de défaire ce lien de la chair, ce lien dit maternel parce que c’est inscrit dans nos gènes tout simplement, et c’est surtout inscrit dans l’enfermement. La chair, la transmission par la chair n’existe que dans les mondes enfermés.

Vous avez même des peuples sur terre, et encore aujourd’hui, par exemple en Afrique, les enfants ne sont pas élevés par les parents, surtout pas. On les confie aux tantes, aux grands-mères, aux grands-pères, pour que justement il y ait une certaine liberté par rapport à la chair et par rapport à l’obligation, entre parenthèses, d’aimer père et mère avec la même intensité. La société nous emmène systématiquement à ça.

Et même ce qui se passe au niveau du simulacre, c’est-à-dire qu’aujourd’hui on vous dit, non pas dans le sens de Khalil Gibran, vos enfants ne sont pas vos enfants, mais on vous dit, les enfants n’appartiennent pas aux parents mais appartiennent à l’état, à la république, qui est une falsification bien sûr, même au travers de ce simulacre et de cette falsification, vous avez justement l’opportunité de découvrir la vraie liberté et l’Amour libre, c’est-à-dire cet Amour qui n’est pas conditionné par la chair même avec ses propres enfants ou ses propres parents.

Et c’est comme ça que vous résolvez, avec le plus d’évidence, les conflits qui existent entre les fratries surtout entre parents/enfants ou enfants/parents. C’est là où se situe, je dirais, l’une des racines majeures de l’attachement, bien évidemment, par le modèle éducatif, en tout cas en occident, parce que vous avez vu qu’en Afrique, il y a plein de pays en Afrique, ce n’est pas du tout comme ça. Puisque dès que les enfants sont nés, ils sont confiés à une tante, à un oncle, à un des grands-parents, ce qui permet d’alléger le lien de la chair et de le transcender quelque part, même si c’est dur.

D’ailleurs, dans l’humanité en devenir, je crois, à l’époque les peuples intra terrestre exprimaient bien que les enfants n’étaient pas leurs enfants.

En Atlantide par exemple, les âmes naissaient dans la première Atlantide en tout cas, les âmes naissaient conscientes de qui elles étaient dans la vie passée. Il ne pouvait pas y avoir d‘attachement. Aujourd’hui, tu as pour enfant, systématiquement, tu prends pour enfant des gens que tu as tués dans une vie passée. Ça c’est une loi karmique fondamentale. Quand vous avez un enfant, il y a nécessairement le père ou la mère qui a tué cet enfant dans une vie passée. Mais la réparation du karma, entre guillemets, selon les lois archontiques, ce n’est pas parce que tu as péché que tu vas subir le péché. Ça marche exactement à l’envers.

C’est-à-dire qu’à partir du moment où il y a eu offense contre la vie, meurtre, il y a d’autres situations encore plus désagréables que le meurtre parce que là au moins tu meurs, tu es tranquille. Par exemple, ce qu’on appelle le viol, les situations de viol, sur le plan de la personne, on parle bien de la personne, se traduisent toujours pour le violeur dans une vie future par une épilepsie, toujours, parce qu’il y a une sidération de la conscience que tu as induite.

Alors que le meurtre, entre guillemets, ne représente rien par rapport aux lois karmiques. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut tuer les gens, mais au niveau des conséquences, elles ne sont pas les mêmes. Les lois de l’enfermement ne fonctionnent pas du tout comme on croit. Comme l’a cru l’occidental, bon c’est vrai qu’il y a vingt-cinq ans, sont arrivés en France les régressions, le karma, tout ça, et même les tibétains dans le bouddhisme originel, dans le Vajrayāna, nous disent bien qu’il y a seulement que l’occidental qui est suffisamment fêlé pour croire qu’il va payer toutes les actions qu’il a créées dans un sens ou dans l’autre. Ça ne fonctionne pas comme ça.

Et en plus, ça fonctionne exactement à l’envers. Il y a très, très longtemps, j’ai fait des milliers de régressions sur des patients, et je me suis beaucoup intéressé à cette relation enfant-parent. Un enfant va toujours choisir un des parents qui lui a fait du mal dans une vie passée. C’est une façon de réparer, c’est-à-dire qu’il ne va pas faire payer celui qui lui a fait du mal en disant, tiens tu vas souffrir, mais dans la relation même difficile, il y a la possibilité de réparation. Ça c’était les lois de la dualité, la loi du karma, la loi des archontes.

Mais néanmoins, il y avait quand même des accords qui étaient cités, qui étaient écrits entre les différents aspects de la conscience enfermante, libre, supra conscience, dimension, etc., pour permettre si tu veux que ce soit, entre guillemets, vivable. Tu t’imagines bien que si un enfant avait le souvenir que son père ou sa mère l’a tué dans une vie passée, ça serait extrêmement difficile à vivre.

Oui, qu’est-ce que tu veux dire?

Bien en fait, moi, je n’ai pas besoin de faire des régressions. J’ai eu les images du lien entre mes filles.

Oui, Oui. Tout à fait. C’est constant ce que je vous dis est une règle.

Donc, voilà. J’ai tué. J’avais un poignard…

 

Oui, oui.

Et puis les deux. Donc voilà.

Et la relation karmique, c’est-à-dire le lien de la chair, est induit par l’ADN directement, et par les archontes. Dans les mondes dits libres, il n’y a pas ça, ça n’existe pas. Dans les mondes même de 3D unifiés, par exemple les Arcturiens, qui sont des scientifiques et des combattants, adorent s’entretuer, mais pour eux c’est un jeu comme quand tu es gamin, Pan ! Tu es mort. Ce n’est pas grave, ils n’ont pas d’interruption de conscience et ne sont pas enfermés et ils resynthétisent un corps tout de suite. Alors, selon les mondes, soit ils resynthétisent un corps immédiatement, soit ça passe, et tous les peuples ne passent pas, de 3D unifiés, ne passent pas par la gestation. C’est-à-dire qu’il n’y a pas une femme qui porte un enfant dans son ventre.

Croire que la notion de famille existe là-haut ne veut rien dire. Et pourtant quand on naît, on en a connu des familles. Et à chaque fois on recommence, parce qu’il y a l’oubli, en établissant des liens qui contribuent à l’enfermement, même les liens les plus harmonieux.

Effectivement, avant même de parler d’absolu, de supra conscience et autre, il y a vingt, trente ans quand on travaillait sur le karma, sur les régressions, sur tout ça, on s’apercevait que c’était constant. C’est-à-dire que le plus gros problème karmique qu’on ait à résoudre, entre guillemets en tant que personne, je ne parle pas de l’absolu, est lié à nos propres enfants. Même si la relation est hyper harmonieuse. Tant mieux, si elle est harmonieuse, il y a une libération mais néanmoins, c’est à la fois un défi pour la liberté et en même temps une marque de l’enfermement.

Parce que l’ADN va bien évidemment, comme disait le Christ, ça poursuit sept générations, une malédiction va suivre sept générations et bien plus même. Mais c’est tout à fait logique. Nous sommes tous porteurs de l’ADN de Marie, nous sommes tous porteurs de l’ADN avec des configurations différentes. Et on sait pertinemment que ces mémoires ne sont pas ailleurs que dans l’ADN. Alors, c’est bien beau de parler, par exemple du chakra causal qui est lié au corps causal, ou le karma qui est lié au deuxième chakra, où se trouve tout codage karmique de tout ce qu’on a fait. Mais même sans passer par les chakras, par l’énergie ou par la conscience, c’est inscrit directement dans l’ADN.

Faut savoir que l’ADN n’est pas du tout quelque chose qui est figée, contrairement à ce qu’on …, même à l’école quand on parlait d’ADN, même en secondaire, et même ce qu’on croyait en sciences il y a vingt ans que l’ADN, bon, on l’a depuis la naissance et que ça ne se transforme pas, que ce n’est pas possible, on sait aujourd’hui, que ce n’est pas vrai. L’ADN se modifie par les pensées, par la façon de parler et par ce qu’on appelle l’épigénétique, c’est-à-dire l’environnement. Une simple pièce colorée dans laquelle vous vivez, va modifier votre ADN.

On sait aujourd’hui que les théories de Darwin, de l’évolution sont complètement fausses. Parce que l’ADN est quelque chose de plastique comme le cerveau et pas du tout quelque chose de figée que tu as à la naissance et qui reste comme ça jusqu’à la mort.

C’est-à-dire qu’on sait pertinemment que d’écouter de la musique, bon, on l’avait déjà vu au Kirlian sur l’énergie, tu écoutes du hard rock, du métal même si tu aimes, ton rayonnement est le rayonnement d’un psychotique au niveau du Kirlian. Tu écoutes du Mozart, même si tu as horreur de Mozart, ton rayonnement s’harmonise. On a fait encore plus fort, on a mis des casques d’aviation pour ne pas que les gens entendent la musique par les oreilles et l’effet est le même. C’est-à-dire que la cellule capte la musique. Et ça ne passe pas par les sens. Ça passe directement, au niveau, là, vibratoire, énergétique, et que des fréquences musicales, par exemple les japonais ont trouvé que Mozart faisait pousser les cheveux. Et c’est indépendant de vos goûts.

C’est-à-dire que si vous écoutez une musique déstructurante, qui tape sur les basses sur le deuxième chakra, même si vous ne sentez pas les énergies vous avez des effets sur l’ADN. Et ça c’est démontré mais de façon très, très simple. Donc, bien évidemment nos pensées agissent sur l’ADN, mais dans les relations parent/enfant pour venir à ça, donc le lien filial qui est inscrit dans l’ADN peut se résoudre d’un côté ou de l’autre. Il n’est pas obligé d’avoir concordance entre l’enfant et le parent pour que ça soit résolu. Il suffit qu’il y en ait un des deux qui fasse, entre guillemets, le travail pour que la relation se résolve.

C’est-à-dire que l’attachement, ce lien filial, qui est pourtant si important pour l’humain, je vous garantis quand vous êtes là-haut, même sans parler d’absolu ou dans d’autres mondes, la notion père, mère, enfant, famille ne veut strictement rien dire.

Alors à l’époque c’était marrant, parce que vous avez des frères et des sœurs, mais oui, est-ce que je vais retrouver mes enfants, mes parents qui sont morts? Ça c’est de l’astral, ça n’a rien à voir avec la vérité. N’oubliez pas que jusqu’il y a peu de temps, même les gens qui avaient des visions, qui sortaient de leur corps dans le corps astral, ou même dans le corps d’éternité, ne pouvaient pas avoir accès à la vérité. Vous avez des livres fantastiques qui ont été écrits, si je pense par exemple à l’auteur suisse, Albert Pauchard qui nous raconte son après-vie, son après-vie se passe dans l’astral. Elle ne se passe pas dans la Vérité puisque personne ne pouvait vivre la Vérité, même quand tu es mort.

Même les témoignages NDE, si tu veux, parce qu’on a beaucoup enquêté là-dessus, même les gens qui font des expériences de mort imminente, sans aller jusqu’à la lumière du soleil parce qu’ils sont arrêtés par les membres de la famille ou des êtres de lumière, on sait que ces êtres de lumière qui t’arrêtent, c’est du pipeau, ça n’existe pas. Ce sont des hologrammes, ce sont des projections de la matrice archontique. Il n’y a pas de sauveur, il n’y a pas de christ. D’ailleurs un musulman qui fait une NDE, il va voir Allah, un Bouddha, un bouddhiste qui fait une NDE, il va voir Bouddha. Un hindou qui fait, qui croit en Kalkî et qui vénère Kalkî, va voir Kalkî quand il fait une NDE. Un chrétien qui adore le Christ, va voir le Christ.

Donc vous voyez bien que c’est un problème qui n’a rien à voir avec la Vérité. C’est vraiment lié au conditionnement que tu t’imposes par la pensée, par le vécu et par l’habitude comme on a dit de la forme, l’habitude de la matière. Mais que tout ça n’existe pas. Et tout est fait, bien sûr, pour qu’on se croie attaché par ces fameux liens de la chair. Or dans l’Esprit il n’y a pas de chair, il n’y a pas de liens qui tiennent.

Donc, bien évidemment, quand tu accèdes à la Vérité, tu ne peux plus être dupe de tout ça. Ça ne veut pas dire que tu aimes moins tes enfants, mais la relation est beaucoup plus libre. C’est-à-dire qu’il n’est pas sous-tendu : tu me dois le respect, ou tu me dois l’amour parce que je suis ton père etc, etc… Ça c’est du pipeau. Ça n’existe pas. C’est une invention archontique qui était liée à l’enfermement.

Mais dans la Vérité, il n’y a aucune place pour ça. Ce que dit Nisargadatta, il a eu des enfants, il a été marié, quand sa femme est morte, il dansait autour du lit. Il n’était pas dupe. Et moi, j’ai toujours dit d’ailleurs, que quand quelqu’un meurt, je suis content pour lui. Surtout maintenant, parce qu’il est libre.

Sœur : Moi, je l’ai vécu ça.

 

Je ne peux pas ressentir une peine même pour un proche. C’est impossible. La peine est liée à l’attachement et au manque. Or l’autre il te manque pourquoi ? Parce que tu te crois séparé de lui.  Surtout si c’est ton père ou ta mère. Moi, quand mon père est mort, je n’ai eu aucune souffrance, aucune, ni manque, au contraire. D’ailleurs, en plus, il s’est manifesté à Louise, à moi, à mon fils. Il était merveilleusement bien. Tout en étant encore dans l’astral parce que, quand il est mort, il n’y avait pas d’accès à la Lumière.

Donc, on le voyait, il était revêtu d’un manteau bleu, le manteau de Marie, alors que c’était encore de l’astral. Et on les voit toujours comme par hasard beaucoup plus jeunes, beaucoup plus, très bien habillé. Tout ça, c’est du pipeau. Ça n’existe pas. C’est encore un mécanisme, comme on disait ce matin, de projection, un mécanisme projectif de la conscience. Sans ça, les NDE par exemple, les gens qui font des expériences de mort imminente, ils verraient tous la même chose. Pourquoi que tu vois est fonction de tes croyances? Réfléchissez. Ce ne sont que des projections.

Néanmoins, tous les gens qui vivent une NDE, même sans aller jusqu’à la lumière, en tout cas sont libérés de la peur de la mort, parce qu’ils ont vu qu’ils existaient en dehors de ce corps. Ceci dit, vous avez des frères et des sœurs qui ont vécu des NDE et il n’y en a pas dans cette salle, mais ici, qui ont toujours peur de la mort. Pourquoi? Ça on ne l’a jamais compris. Parce qu’ils ont, jusqu’à présent on sait que les NDE, les gens qui vivent l’aspiration dans le tunnel et qui rencontrent les membres de la famille ou un être de lumière qui sont du pipeau, quand ils reviennent, ils n’ont plus la peur de la mort. Sauf quelques cas, sans pourtant avoir fait ce qu’on appelle une expérience de mort imminente négative.

Il y a quand même dix pour cent des gens qui font des NDE, une expérience de mort imminente négative. C’est-à-dire qu’ils reviennent terrorisés. Ceux-là, après ils essaient d’oublier leur expérience. Mais vous avez, effectivement, dix à quinze pour cent des frères et des sœurs qui vivent une expérience de mort imminente, qui ont vécu qu’ils ne sont pas ce corps, qui ont rencontré les pseudos êtres de lumière et qui reviennent et qui sont terrorisés par la mort. Parce que là, il y a un attachement à la forme, donc c’est un problème de conscience qui est phénoménal.

Et c’est ce dont on parlait ce matin sur la notion de conscience liée à une forme ou à un cadre. Tant que vous êtes dans la conscience, vous n’êtes pas libres, quelle que soit la conscience. Parce que la conscience vous emmènera toujours, toujours, toujours dans des phénomènes projectifs qui n’ont rien à voir avec le mental, cette fois-ci, mais qui s’en rapprochent quelque part. Parce que ça vous emmène dans des croyances, dans des illusions.

Donc, oui nos enfants ne sont pas nos enfants et que c’est spécifique à ce monde. Ça n’existe pas ailleurs. Donc, croire que vous allez retrouver père/mère/enfants de l’autre côté, c’est faux. Ça n’existe pas. Tout ça c’est du pipeau que les archontes ont créé par les grilles de réflexion, par la matrice enfermée. Mais on a eu la preuve déjà, il y a fort longtemps, quand on a enquêté sur ces expériences de mort imminente dans l’association Iands France et États-Unis, on s’est aperçu qu’il y avait à peu près cinq, sept pour cent des gens qui eux traversaient ces soi-disant êtres de lumière, ou membres de la famille pour aller rejoindre la lumière, et traversaient la lumière de l’autre côté.

Ceux-là quand ils revenaient, ils étaient totalement libres. Il n’y avait pas de mots : Absolu ou Je éternel, mais ceux-là n’avaient pas du tout le même comportement. Or quels sont ceux qui ont réussi justement à aller jusqu’au stade extrême de la NDE, c’est-à-dire traverser ces pseudos-êtres de lumière dans le tunnel qui vous aspire vers la lumière pour aller dans la Lumière, qu’ils appellent le soleil, effectivement, et traversaient le soleil. Ce sont des êtres qui avaient l’habitude de se repérer au niveau spatial, c’est-à-dire des pilotes d’avion, des pilotes d’hélicoptères, des pilotes de Formule 1, des gens qui avaient une maîtrise de l’espace visuel. Ceux qui avaient une maitrise de l’espace visuel, systématiquement, ils faisaient des expériences de mort imminente complètes.

C’est-à-dire qu’ils n’étaient pas arrêtés par soi-disant les membres de la famille qui vous accueillent en vous disant, mais non tu vois, il faut que tu retournes, tu n’as pas accompli ta tâche. Ou pire, le Christ ou Bouddha qui leur disent non, non, tu dois retourner. Ça c’est du pipeau intégral. C’est de l’astral, c’est complètement astralisé. Ça n’a rien à voir avec la Vérité. Et pourtant, ça suffit pour beaucoup, beaucoup de frères ou de sœurs qui ont vécu ça, à ne plus avoir peur de la mort, à ne plus avoir peur. Mais néanmoins, ils ne sont pas libres pour autant.

Seuls ceux qui sont allés de l’autre côté de la lumière, c’est-à-dire qui ont traversé ces pseudos êtres de lumière, qui sont allés au bout du tunnel, qui ont traversé le soleil et qui se sont retrouvés à l’extinction de la conscience, sont libres au retour. Bien évidemment, ils ne sont pas passés par toutes les étapes énergétiques, vibratoires ou modifications de conscience, mais quand ils reviennent, ils sont totalement différents des autres expérienceurs, on va dire, parce qu’ils ont vécu la Vérité.

Alors que tous ceux qui sont arrêtés, par des êtres de lumière ou par des membres de la famille, ne rencontrent que des fantômes. Ils n’existent pas. D’ailleurs la différence est très simple, quand vous voyez un être de l’astral, je ne parle pas dans ce corps, mais quand vous voyagez, entre guillemets, quand vous sortez en conscience nue, ou en corps d’éternité, la différence entre un Être de Lumière et un faux, elle est fondamentale. Un Être de Lumière, la lumière est à l’intérieur de la forme quelle que soit la forme. Ce qui est astral qui appartient à la falsification, la lumière n’est jamais à l’intérieur de la forme mais à l’extérieur. Et c’est très facile à faire la différence au niveau visuel et au niveau vibratoire aussi.

Mais on est soumis à ce qu’on a co-créé. On a co-créé des liens familiaux, on a co-créé des croyances : je crois en Jésus, je crois en Bouddha, je crois en Moïse, je crois en qui vous voulez. Et quand vous mourrez ou que vous faites une expérience de mort, vous allez être confrontés à ça. C’est-à-dire, normalement avant l’évènement collectif, là vous êtes abusés par vos propres créations, puisqu’ils n’y a personne, c’est vous qui avez créé ça. Alors, après l’alibi des archontes est bien joli, mais les archontes ne sont que nous à un autre moment.

Claude, attends.

 

Sœur : C’est une expérience que j’avais vécue avec un neveu par alliance. Il y a quelques années, ça fait déjà un certain temps, il a eu un accident de moto et il était dans le coma, entre la vie et la mort et comment, les médecins avaient dit, qu’ils ne savaient pas s’il s’en sortirait. Eh bon, moi, à cette époque-là, j’ai prié pour lui et tout. Et la nuit, il est venu me voir et il m’a appelé, il m’a dit : Claude, je suis …

En général, les désincarnés qui viennent te voir, t’appelle toujours par ton prénom.

Oui. Alors il dit : Claude, je suis perdu, je suis dans le noir, je ne sais pas où je suis.

C’était en quelle année?

Sœur : Alors, ça fait déjà, peut-être bien au moins dix ans.

D’accord.

… Peut-être même plus. Et alors, je lui ai dit : Mais écoutes, tu as le choix, tu peux partir de ce monde ou tu peux revenir. Je ne le savais pas dans ce temps-là.

Alors bien sûr, à l’époque, non.

Alors, il réfléchit puis il m’a dit : Eh bien, je vais revenir pour mes enfants. Il avait deux garçons qui maintenant ont quinze et quatorze ans. Alors, tu vois, ils étaient petits à ce moment-là. Oui, ça fait peut-être dix ans. Maintenant, il est séparé de sa femme. Et il m’a dit : Je vais revenir. Et peut-être, un ou deux jours après, bien il est revenu.

Il est revenu.

Et ça allait bien et ils n’ont jamais compris. Ils ont dit : Il est guéri, il n’y a plus aucun… Donc comme…

Alors, ce qui prouve bien qu’il ne t’a pas parlé d’être de lumière ou de membre de la famille.

Non.

Il t’a dit qu’il était dans le noir, qu’il était perdu.

Oui.

C’est-à-dire qu’il a vécu l’Absolu. Il a vécu le Temps Zéro.

Mais, le problème c’est que après quand, mais en fait ce n’est pas un problème, il ne se souvient de rien.

Mais non. Il ne peut pas s’en souvenir.

Je lui ai demandé, parce que je n’ai pas parlé de tout ça à personne.

Pourquoi, il ne pouvait pas s’en souvenir? Parce qu’il n’était pas dans son corps.

Oui.

Tu as par exemple, dans le bouquin du docteur Eben Alexander, dont j’ai parlé, les preuves de l’existence du paradis. C’est ce neuroscientifique qui a eu le néocortex bouffé par une bactérie, qui a vécu toutes les strates de l’astral où il a même retrouvé son père et sa mère biologique et après, il a traversé la Lumière et il s’est retrouvé dans une zone où il était perdu. Mais quand il est revenu, il a gardé le souvenir, pourquoi? Parce que lui, il a reconstitué son cerveau. Mais quelqu’un qui fait une sortie hors du corps parce qu’il est dans le coma, quand il touche l’Absolu, il n’a aucun souvenir de ça.

… Ah, voilà! Alors, c’est pour ça après, je me demandais. Et puis, il y a un autre truc bon, ça va être enregistré et tant pis. Quand mon mari est décédé donc, après moi j’étais en paix, tu vois, avec ça, mais j’ai eu du chagrin, mais j’étais en paix. Et quelque temps après, peu de temps après, c’est pour ça que je ne suis pas, je n’ai pas eu comme certaines pensées que j’avais. J’ai vu mon mari qui s’est désintégré comme de la poussière.

Et, il m’a dit, enfin, je ne sais pas comment expliquer. En même temps qu’il se désintégrait, tout ce que nous avions vécu ensemble était désintégré.

Oui, bien sûr.

… Donc, après, qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ça ? J’étais, j’ai des souvenirs de lui mais je sais que ça n’existe pas.

Surtout, qu’il est mort lui, il y a deux ans. Au moment où tous les désincarnés étaient placés en stase soit dans le paradis blanc, soit dans l’Absolu.

Oui

Ils pouvaient communiquer quand même. Donc, eux par contre, vu que tu l’as vu partir en poussière…

Oui

 

Il n’existe plus. Même si tu toi, tu gardes encore cette mémoire et cette rémanence.

C’est tombé comme par terre, il n’y avait plus rien. Et puis, ça m’a été montré, ou c’est lui, je ne sais pas moi, tu vois bien. Que toute cette vie que nous avions eue et ce qu’il avait eu avant, c’était la même chose, c’était parti.

 

Dans la mesure où, quand tu vis la vérité, le temps et l’espace n’existe pas.

Oui

Bien évidemment, tu es le seul créateur de ton propre monde, de ton propre rêve. Et les autres sont simplement en intrication quantique et participent au même rêve, parce qu’on a été enfermés. À partir de là, bien évidemment, quand tu vis ce genre de choses, ben ça concourt quand même à t’alléger beaucoup. Même s’il peut y avoir la souffrance : Comment, tu n’as plus d’histoire, tu ne te rappelle plus de moi, tu ne rappelles pas ce qu’on a vécu, les bons souvenirs! Ça n’existe pas.

Par contre, après j’étais en colère après lui, mais pas à cause de ça. À cause de ce qu’on a pu vivre ensemble, puis que c’était, voilà… Parce qu’il y a eu quand même des souffrances.

 

Il y a souffrance, tant que le deuil n’est pas fait.

Après c’était fini, oui, en effet.

 

Oui, oui, tout à fait.

En effet.

 

Mais ça, c’est très constant, bon quand on est un peu médium, notre père, par exemple, communique régulièrement avec nous. Mais, encore une fois, parce qu’il avait l’attribut du manteau bleu de Marie. S’il n’avait pas eu l’attribut du manteau bleu, il n’aurait pas pu se manifester comme il se manifeste. C’est-à-dire qu’il était recouvert d’un manteau bleu qui, en quelque sorte le protège. C’est le manteau bleu de la Grâce, ce qu’on appelle, qui fait que ces êtres-là, avant même la période récente où les âmes ont été mises en stase, les êtres qui étaient revêtus de ce manteau bleu avaient une certaine liberté pour communiquer. C’était le cas, il en a profité, il communique avec son ex-femme, avec sa fille, avec moi, avec son petit-fils avec facilité.

Mais ce n’est pas tous les désincarnés qui peuvent vivre ça. Il faut qu’il y ait eu une bénédiction, une protection spéciale et en particulier, ce qu’on pourrait appeler une espèce d’affiliation à l’énergie Mariale et donc, hors de l’enfermement. Mais ce n’est pas tous les désincarnés qui sont capables de manifester ça.

Et ça n’a rien à voir non plus, et n’allez pas imaginer que c’est parce que vous avez eu une vie de saint ou que mon père a eu une vie de saint. Ça n’a rien à voir.

Oui. Attends.

Sœur : On a vu papa rentrer, enfin quand, il y a un an à peu près, on était tous chez maman…

 

Oui.

On l’a vu rentrer par la porte. On l’a tous vu.

 

Oui, vous l’avez vu.

On l’a vu et après il est repassé par la porte, il est parti.

 

Mais tous les désincarnés ne peuvent pas se manifester comme ça.

Mais vraiment. C’était impressionnant. Enfin, là j’ai plus ressenti que d’habitude. Il était là.

 

Ça, ça correspond à certains désincarnés, pas tous, qui ont gardé, malgré la stase, une certaine forme de liberté pour communiquer, soit au sein de leurs familles, soit au sein de d’autres environnements. Parce qu’encore une fois, ils sont revêtus réellement et concrètement du manteau, ce qu’on appelle le manteau bleu de la Grâce, qui les protègent en fait des forces que l’on appelle involutives de l’astral.

Donc, ils ont un pied dans l’Absolu et un pied dans la manifestation par la protection du manteau bleu de la Grâce. Je vous rappelle que le manteau bleu de la Grâce ou le manteau de Mikhaël est justement ce qui permet, vous vous rappelez les différentes iconographies chrétiennes où on représente Marie prenant ces âmes, ces enfants dans certains tableaux, il y a toutes les âmes de la Terre prises dans son manteau. Ce n’est pas son manteau, ce manteau est simplement un ornement qui permet d’éviter ce qu’on appelle l’astral, dans une certaine mesure, et en particulier, ce qu’on avait appelé à l’époque l’œuvre au bleu, la fusion des éthers qui n’est pas une lumière blanche, mais une lumière bleue.

Et ces désincarnés qui ont cette forme de liberté, sont systématiquement revêtus de ce manteau bleu. C’est une espèce de, oui on peut le dire, de protection des forces involutives.

Attends, j’arrive. On t’écoute.

Sœur : Moi, Jean-Claude, Jean-Luc, oh pardon, excuse-moi. Bienvenue. Je crois qu’il y a deux ans, je crois que c’était il y a deux ans, j’ai eu … j’ai eu un… comment dire … je suis tombée dans les pommes. C’était comment que ça s’appelait? Oui. J’avais une douleur…

 

Une syncope ?

Oui, comme une syncope. Pendant la nuit, j’avais trop mal dans le cou, ici et je me suis … J’ai voulu prendre un bain et je ne me souviens de rien, je suis tombée, je me suis cassé deux dents etc. mais j’étais en… Et pendant trois heures, en fait je ne me souviens plus, c’est-à-dire, apparemment je marchais et je parlais et tout ça ; mais je ne me suis souvenue de rien.

 

Oui, mais tu peux très bien avoir fait une vraie syncope sans pour autant avoir vécu… toutes les syncopes ne sont pas liées à une sortie hors du corps ou une sortie en conscience nue. Il y a des vraies syncopes où il y a une occultation totale de la conscience et non pas une libération de la conscience.

Oui.

 

Tu peux faire la différence selon ton vécu, après. Il y a quand même des comas réels où le corps ne fonctionne plus et où la conscience ne sort pas. La syncope n’est pas une preuve d’accès à l’Absolu. Il y a aussi des syncopes, des comas qui sont liés à des mécanismes pathologiques. La grande différence, c’est que, quand tu fais une NDE totale, même si tu shuntes tout le plan astral, quand tu reviens, tu es profondément transformé.

Et l’agent transformant, par exemple, si on prend l’exemple du livre du docteur Eben Alexander qui est un neuroscientifique américain, il a franchi toutes les strates. Mais ce qui l’a mis dans l’Absolu, ce n’est pas d’avoir vécu et d’avoir retrouvé son père et sa mère biologique puisqu’il était adopté, ni même ses sœurs qu’il ne connaissait pas. Quand il est revenu, il les a retrouvés, il avait reçu le nom et tout. Ce qui lui a permis d’être libre, c’est de vivre, comme il le décrit, après il y avait la lumière, à un moment donné il y a un truc gluant, il n’y a plus aucun repère, comme le témoignage que tu as dit par rapport à ton mari ou à ton cousin. Où il n’y a plus rien, c’est-à-dire vous êtes perdus parce que vous ne pouvez pas vous repérez dans l’Absolu.

Il n’y a pas de haut, il n’y a pas de bas, il n’y a pas de dedans, il n’y a pas de dehors, il n’y a aucun repère visible, il n’y a aucun repère ressenti mais c’est là où est la béatitude. Donc, celui qui vit ça, quand il revient réellement, même s’il n’a pas de souvenir précis de cet espace, et ce non-temps, ce non-temps et ce non-espace, par contre, la transformation est réelle au niveau de leur vie après. Parce que ça laisse la marque. De quoi ? Du temps zéro. Même s’ils ne vivent pas les vibrations, les couronnes ascensionnelles…

Tout ce processus d’interfaçage de la conscience et de la vibration, ben, quand on écoute le docteur Eben Alexander, il est américain donc il parle américain, on voit bien, que quelles que soient ses connaissances de scientifique, c’est un être qui est libre.

Donc, n’attribuez pas toutes les syncopes ou les pertes de conscience ou de connaissance à un vécu de la vérité. Ça peut être simplement une occultation réelle de la conscience sans aucun souvenir. D’ailleurs vous ne pouvez vous souvenir de rien si ce n’est que vous êtes, entre guillemets, perdus, parce qu’il n’y a plus de repère, il n’y a plus de forme. C’est le moment où s’éteint la forme. Et quand il n’y a plus de forme, il ne peut y avoir de conscience et il reste l’Amour.

C’est exactement ce qu’a exprimé, dans ses derniers écrits, Christiane Singer par exemple, qui a été atteinte d’un cancer, et juste avant de mourir elle a décrit, quand vous croyez que tout est détruit, qu’il n’y a plus rien, que vous êtes dévastés, que votre corps va s’éteindre, et bien il reste l’Amour. Ce que nous sommes. Mais ce n’est pas un souvenir, ce n’est pas une image, ce n’est pas une histoire, c’est un vécu.

C’est la même chose aujourd’hui pour ceux qui sont libérés. Cette liberté d’Agapè n’est pas liée à une histoire, ni à un scénario, ni à demain, ni à hier, c’est l’installation totale dans l’instant présent, dans l’ici et maintenant comme disait Anaël, dans hic et nunc qui te libère.

D’ailleurs c’est la seule clé. Parce que si vous êtes déstabilisés ou désalignés, soit parce que vous êtes dans le passé, ben il y a la tristesse et la souffrance. Soit, vous êtes dans l’avenir et il y a une fuite du réel et une composante astrale qui apparait parce que vous êtes toujours en train de vous projeter dans demain, dans une autre forme, dans la médiumnité même, mais vous ne pouvez pas être libres.

La liberté, elle est vraiment liée à ce qu’on appelle le temps zéro, l’instant présent, là où il n’y a plus aucun référentiel possible, ni d’histoires possibles.

C’est pour ça qu’on nous a tant désincrustés, non pas de notre histoire personnelle, mais de toutes les histoires, même vibratoires. Parce que la vraie liberté, elle ne peut pas être obtenue par la vibration. La vibration c’est l’apanage de la conscience. Ça été expliqué pendant des années. Donc, bien évidemment, plus la conscience s’expand, plus il y a une expansion de ta conscience… plus la vibration augmente, plus ta conscience s’expand et tu vas aboutir à des expériences, par exemple, comme l’a parfaitement décrit Sidhu Krishnamurti, quand il a perdu son frère, où il était tellement dans la souffrance qu’à un moment donné le voile s’est déchiré et il a vu que tout était vivant. Sans passer dans l’astral mais simplement ici sur Terre, dans son corps.

Et là, c’est la déchirure des voiles, totale. Et quand ces voiles se déchirent, même s’ils se referment après, parce qu’à l’époque ce n’était pas possible, ça laisse une marque indélébile. Pas seulement dans la conscience mais dans le corps, bien sûr, dans les cellules, dans l’ADN, c’est l’accès au temps zéro.

La vraie liberté elle est là. Aucune histoire, même la plus belle des histoires-même, ne peut vous conduire à la liberté. La liberté n’a que faire des histoires, elle n’a que faire du passé, elle n’a que faire de demain, elle n’a que faire de tes bobos, elle n’a que faire de tes pensées, de tes émotions ou de ce que tu penses.

C’est pour ça qu’on répète sans arrêt, moi particulièrement, comme Abba, comme Bidi, qu’il n’y a pas d’autres clés que l’instant présent. Alors bien sûr, on a eu OD-ER-IM-IS-AL il y a longtemps, ensuite on a eu le nom et le prénom qui déverrouille quelque chose, qui installe l’instant présent.

Et d’ailleurs vous le voyez dans votre vie quand vous êtes libres, quelles que soient les histoires, quel que soit le déroulement de votre vie, vous ne pouvez plus vous projeter. Même, fonctionnellement au sein de ce monde, c’est impossible.

Même si vous organisez des choses, les rencontres, on est bien obligé de les organiser, mais vous ne vous projetez plus. C’est-à-dire que vous actez une décision et après vous la laissez se produire. C’est-à-dire vous relâchez l’attention, vous relâchez la conscience vers l’événement pour le laisser se produire sans vous. Sans ça, vous n’êtes pas libres, c’est-à-dire vous êtes sans arrêt dans le contrôle. Vous êtes sans arrêt dans le besoin de diriger et donc, quelque part le besoin de vous rassurer. Et vous êtes sans arrêt dans le futur. Et le futur vous met en stress. Quand vous êtes libres, vous ne supportez pas les gens qui vous parlent de demain.

Bien sûr, on a organisé, on sait que demain on est chez les baleines, mais c’est comme si on passait la journée à parler de la journée de demain, non. On sait que c’est demain, voilà.

Mais globalement dans la vie, on fait tous comme ça. On est tenu par nos engagements et on y pense sans arrêt. Parce qu’on veut que ça se passe bien. Parce qu’on pense pouvoir contrôler les choses. Ça, ce n’est pas vivre la Vie, c’est vivre sa vie. Quand vous vivez la Vie, vous ne pouvez rien tenir. Rien. Vous laissez les choses arriver, vous laissez les choses être accueillies, même si vous ne comprenez pas, parce que la compréhension, vous l’aurez après. Alors que le mental lui va se saisir de la moindre occasion, de la moindre vision, de la moindre énergie, de la moindre projection pour la nourrir. Alors que quand tu es libre, c’est impossible. Même si tu le veux, tu ne le peux pas.

La vie te ramène de plus en plus fréquemment et de plus en plus constamment dans l’instant présent. Et ce n’est pas un effort, ce n’est pas une méditation, ce n’est pas un alignement, ce n’est pas une vibration.

Tu t’en aperçois quand tu as été quelqu’un qui avait tendance à vouloir organiser, préparer, contrôler les choses, tu t’aperçois que tu ne peux plus les contrôler. C’est impossible. Et d’ailleurs tu constates que quand tu arrêtes de vouloir les contrôler, et bien l’intelligence de la Lumière organise les choses beaucoup mieux que ce que toi tu peux faire avec ta petite tête ou te petites expériences ou tes petites références au passé.

Et c’est une liberté réelle vécue dans ce monde, ce n’est pas quelque chose qui attend qu’on n’ait plus de forme. Et ça change la vie bien sûr. Même si le mental ou l’ego par moments, revient avec des appréhensions ou des interrogations totalement justifiées par l’habitude du fonctionnement, mais au bout d’un moment, tu n’es plus dupe. Tu ne peux plus te projeter demain.

Dans le cours d’une journée, quoi que je fasse, si un ami, une amie, ma compagne, n’importe qui commence à me parler de l’instant suivant, je ne peux pas y être. Ce n’est pas que je ne veux pas, c’est que je ne peux plus. Parce que je sens très bien que si on me parle de demain, au-delà du raisonnable on va dire, et bien, ça va me dévier sur demain. Et bien évidemment, comme je l’ai dit, ce Feu du Cœur Sacré ne peut pas s’éteindre, mais ça crée une espèce de souffrance intérieure parce que vous êtes déstabilisé par quelqu’un qui va vous parler sans arrêt de demain. Vous ne pouvez plus.

Soit, vous laissez l’intelligence de la Lumière, ça, vous allez le constater de plus en plus, soit vous laissez réellement l’intelligence de la Lumière vous faire vivre ce que vous êtes, soit vous intervenez personnellement. C’est valable pour tout. Et bien évidemment, comme je l’ai toujours dit, par exemple, par rapport à une maladie ou à un trouble, il ne faut pas être stupides, si ça ne marche pas, faites-vous traiter. Mais si vous prenez pour habitude d’abord, comme je l’ai dit, d’accueillir, de laisser les choses vous traverser, vous remarquerez très vite que votre conscience n’intervient plus, quoi qu’il se produise.

Alors bien sûr, vu de l’extérieur comme disait d’ailleurs Nisargadatta, ça peut ressembler à de l’indifférence mais ce n’est pas de l’indifférence. C’est beaucoup plus profond que ça et ça n’a absolument rien à voir avec de l’indifférence, c’est, au contraire, une disponibilité totale pour l’instant présent.

Rappelez-vous ce qu’a répété je ne sais combien de fois Bidi, et ce que j’ai répété aussi : Tout ce qui doit arriver, arrivera, quoi que vous fassiez. Tout ce qui ne doit pas arriver, n’arrivera pas, quoi que vous fassiez. Tout est écrit. Le moindre fait et geste de la vie est écrit. Tout a été écrit à l’instant initial avant même l’instant initial. On ne fait que retrouver l’instant initial. L’instant final, n’est rien d’autre que l’instant initial. C’est-à-dire qu’on a tout rêvé, on a tout vécu. Aussi bien le diable, le bourreau, que la victime, que l’agresseur. On est vraiment tout ce que nous voyons, sans aucune exception.

Sans ça, comme disait Krishnamurti, si vous faites une différence, vous êtes violents. Vous excluez. Le piège était bien conçu. C’est-à-dire que temps que l’anomalie primaire était là, on ne pouvait pas se rendre compte de ça. Aujourd’hui, ben on est innombrables à s’en rendre compte. Ça vous rend disponibles pour l’instant présent, ça vous allège de toutes vos interrogations mentales sur demain, ça vous allège de toutes les références au passé par rapport à quelques souffrances que ce soient et là vous êtes libres. Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie.

Mais tant qu’il y a une velléité de votre mental, de votre personnage, à vous emmener dans demain ou à faire référence au passé, ça ne sert à rien.

Je prends l’exemple souvent de la conduite automobile. C’est exactement la même chose. Au début, vous apprenez à conduire, vous passez votre code, vous apprenez à manier le véhicule. Qu’est-ce qui se passe, au bout d’un certain temps pour la plupart des gens? Ben, vous n’avez pas besoin de réfléchir quand passer la vitesse, vous n’avez pas besoin de réfléchir pour mettre le clignotant. C’est une conscience automatique.

Donc, on passe de l’inconscience à l’apprentissage, de l’apprentissage au conscient et la lucidité des gestes que vous faites, de mettre le clignotant et de tournez le volant, mais après vous savez très bien que ça se fait tout seul. Vous n’avez pas besoin d’y penser. C’est devenu un automatisme.

Eh bien pour l’être, c’est exactement la même chose. Plus vous êtes habitués au non-être, à la vacuité, au silence, en particulier comme on l’a dit, au silence des regards, au silence des mots, plus vous êtes dans l’accueil. Et plus vous vous laissez traverser et moins vous avez de velléités ou de possibilités de vouloir être raccrochés par votre personnage, par l’histoire, par votre conscience ou par la peur du lendemain ou par la souffrance du passé, ou les douleurs au deuil, par exemple.

Mais ça vous le constatez tous les jours. Mais ça nécessite, non pas une gymnastique, non pas un apprentissage mais une forme de compréhension, comme ça été dit, qui ne peut se réaliser qu’au travers du vécu. Tant que tu ne l’as pas vécu, tu peux gamberger autant que tu veux, tu n’as aucun espace de solutionnement. C’est le moment où tu rentres dans cette résilience, c’est-à-dire qu’au moment où la dopamine, qui est l’hormone, la mine qui dope, comme on dit, qui est liée à un trait de comportement qu’on appelle la recherche de nouveauté, disparaît au profit de l’ocytocine.

Ça met fin au stress, ça met fin aux mécanismes projectifs, ça met fin aux mécanismes mémoriels, ça met fin aux habitudes et ça te rend disponible. La véritable liberté, elle est là, pas ailleurs.

C’est-à-dire que tant que ton instant présent est corrélé par quelque chose du passé ou par une anticipation du futur, tu ne peux pas être libre totalement.

Encore une fois, ça n’empêche pas d’organiser ou de prévoir des choses, mais la tension et la pression que tu mets sur un événement futur, tu actes simplement quelque chose et après tu laisses les choses se dérouler.

Et c’est pareil pour tout. Pour le choix d’un aliment même en allant faire ses courses, pour les rencontres que vous allez faire, vous programmez telle rencontre, je ne parle pas des rencontres ici, mais tel événement, et après vous le laissez se dérouler. Et là vous aurez des surprises. Mais si vous partez avec un à priori de contrôle, de volonté d’organisation ou même de prévision, vous n’êtes pas libres. Vous vous soumettez vous-mêmes à vos propres conditionnements et à vos propres conditions que vous élaborez vous-mêmes.

L’instant présent, ce qu’on appelle le temps zéro, l’état naturel, le Je absolu ne connaît ni passé, ni futur, même ici à travers ce corps. Alors bien sûr, vous allez me répondre, mais il faut payer les impôts à telle date, oui, mais vous n’êtes pas obligés d’y penser tous les jours. Plus vous acceptez ce silence et cette vacuité par rapport aux prétentions de ce monde, quelles qu’elles soient, plus vous allez découvrir aujourd’hui que vous êtes libres, de toutes lois sociétales, affectives, diététiques ou autres.

La véritable liberté aujourd’hui, elle est concrète. Elle ne se passe pas dans un autre état de conscience, elle se passe à travers ce corps. Et vous ne pouvez qu’en constater les effets. Les effets de l’intelligence de la Lumière c’est quand vous n’êtes plus assujettis au corps, c’est-à-dire, quand réellement et concrètement votre conscience est relâchée par rapport au corps.

C’est ce qui se passe quand vous mettez le corps en position étendue, au repos, même sans rien demander. Au bout d’un moment, sans même d’inductions d’états sophroniques ou sophrologiques, ou d’hypnose, vous ne sentez plus votre corps, s’il est parfaitement immobile.

C’est ce qui se passe effectivement pour un libéré vivant. Il est parfaitement conscient de son corps mais il laisse son corps vivre sa vie. Et là, vous constatez que ça fonctionne beaucoup mieux que quand vous vous imposez des règles quelles qu’elles soient. Mais ça nécessite, dans un premier temps, cette confiance totale en l’inconnu, avant qu’il ne devienne connu, c’est-à-dire, c’est ce que j’ai appelé le sacrifice de votre volonté personnelle.

Vous ne pouvez pas être dans la volonté, la vôtre et la volonté de la Lumière. Ce n’est pas possible, c’est totalement antinomique. La volonté de la Lumière, l’intelligence de la Lumière n’a que faire de vos désirs personnels, ou de vos intentions personnelles.

Être libres, c’est surtout ne pas diriger la Lumière c’est la laisser être. Tant que vous croyez que vous dirigez la Lumière, tiens je vais t’envoyer de la lumière, tiens je vais prier pour toi, vous n’êtes pas libres. La véritable liberté est liée à la vacuité. Cette vacuité, c’est aussi comme je l’ai dit, une forme de disponibilité à l’instant présent.

C’est la voie de l’enfance. Et c’est comme ça que vous comprenez que vous ne pouvez rien changer à ce qui est. Et que vous lâchez, réellement et concrètement les prétentions de vouloir diriger, contrôler votre vie ou la vie de quiconque, même de votre conjoint ou de votre enfant.

Ça passe par la restitution de la liberté face à chaque circonstance. Parce que, dès qu’il y a relation entre deux individus, j’aurai peut-être pas, non je n’aurai pas le temps de vous montrer les photos Kirlian qu’on avait faites à l’époque, il y a vingt, vingt-cinq ans, mais on voyait des choses de cet ordre-là. Dès que vous entrez en relation avec quelqu’un, il y a toujours un gagnant et un perdant. C’est-à-dire qu’il y en a un qui émet un champ énergétique qu’on appelle les atomes crochus, et qui exerce, à l’insu de son plein gré, une prédation sur l’autre.

Et la relation mère-enfant est une relation de prédation, même quand vous parlez d’amour et que vous aimez et qu’il n’y a aucun problème. C’est très dur à accepter, mais c’est la vérité à la fois au niveau de l’énergie et aussi au niveau du fonctionnement de la conscience comme du cerveau.

Ah bien sûr, il y a une chose à trouver parce que vous ne pouvez pas, là non plus, laisser un enfant faire n’importe quoi. Il faut quand même, suffisamment le guider, le protéger, l’aimer mais en laissant toujours cette liberté.

Alors, bien sûr, je ne dis pas que c’est facile pour tous les cas d’enfants ou de relations parents-enfants mais l’idéal est là. Et si vous avez un enfant qui est difficile, c’est que ça devait être comme ça pour vous. Et si vous avez un enfant parfait, c’est que ça devait être aussi comme ça pour vous.

Oui, attends.

Frère : Là, je fais un […] mais avant tu parlais des liens karmiques des enfants par rapport à leurs parents.

 

Oui.

Qu’en est-il de l’adoption?

 

Alors l’adoption, j’ai déjà fait des régressions, effectivement, sur des enfants adoptés. L’adoption, quand des enfants sont abandonnés, même s’il y a souffrance dans un premiers temps, c’est une occasion de liberté énorme. Parce qu’ils ne sont pas soumis, bien sûr, aux liens de la chair. Bien sûr, c’est une souffrance parce qu’on sait très bien qu’un enfant qui a été abandonné, il va passer sa vie à chercher son origine.

Mais quelle que soit la souffrance apparente, c’est une vie de libération. C’est-à-dire que c’est quelqu’un qui a été totalement dépendant dans des vies passées et qui aujourd’hui doit trouver son autonomie. Et il n’y a pas de meilleure autonomie que de ne pas avoir de père et de mère. Même s’il y a souffrance de la personne. Ça déclenche des mécanismes au niveau de l’âme et de l’esprit qui sont totalement propices à la liberté.

Bien sûr, ça ne correspond pas du tout aux lois de la personne ni aux lois karmiques, mais c’est la loi de l’Amour.

Quand vous êtes dans Agapè, dans le Feu du Cœur Sacré, tout ce qui se produit, a sa raison, même ce qui vous semble totalement injustifié, totalement injuste, totalement incompréhensible ou totalement une hérésie c’est qu’à ce moment-là, vous n’êtes pas libres.

Celui qui est libéré ne peut jamais râler contre une circonstance ou alors, ça passe. Moi aussi, ça m’arrive de râler, mais à propos même de n’importe quoi, mais ça ne dure pas, ça ne peut pas durer. Ce ne sont que des bribes d’habitudes, de mécanismes de fonctionnement au sein de la forme. Mais encore une fois, comme je le disais, vous n’êtes jamais entrainés durablement et de façon forte ou longue vers le retour de la personne. Mais vous voyez le personnage agir, réellement et concrètement.

…Silence…

 

En fait, la souffrance vient d’une personnification qu’on fait à travers des rôles et des fonctions, du mari, de la femme, des enfants, des parents, parce qu’on attribue une valeur ou un défaut de valeur à une relation et qu’une relation n’est jamais libre. Bon, on ne va pas faire un cours sur l’analyse transactionnelle, mais vous savez que dans la relation entre deux êtres, vous avez plusieurs qualificatifs. On s’aperçoit que ce qui est important, ce n’est pas ce qui est véhiculé entre deux êtres, l’affect, la violence ou autre, mais la façon dont sont envisagées les relations.

Si vous avez, par exemple, un adulte qui est ce qu’on appelle un enfant rebelle, qui est toujours en contradiction, si vous ne savez pas comment le prendre, la relation se passera toujours mal. L’analyse transactionnelle d’Éric Berne a permis, justement, de s’approcher à travers ce qu’il a appelé l’analyse transactionnelle, quelle est la transaction qui existe entre deux êtres ? Par quoi est-elle colorée ? Est-ce que vous êtes entre, face à deux adultes autonomes ou est-ce qu’il y en a un qui est dans une position d’assujettissement, soit parce que c’est un enfant docile donc il n’a pas d’autonomie.

Et ça, vous le voyez clairement. C’est comme la triade infernale. La relation victime, bourreau, sauveteur, c’est la même chose. Et quand vous voyez les choses clairement, vous ne pouvez plus être soumis à cette triade infernale. D’ailleurs, vous vous considérez comme victime, vous vous considérez comme sauveteur, en général on évite le bourreau. Même si on est le bourreau, on ne veut surtout pas savoir qu’on est bourreau. Mais on se considère toujours comme un sauveteur ou une victime. Mais arrêtez avec ça.

Vous n’êtes victimes… nous sommes tous victimes que de nous-mêmes. Il n’y a pas plus de diable que de moustiques, que de beurre en broche. Quand vous arrivez à vivre ça, vous êtes réellement autonomes et vous êtes réellement libres.

C’est-à-dire que la façon dont vous envisagez la transaction, même si ce n’est pas entre deux êtres humains, mais entre, je prenais l’exemple du moustique, entre le moustique et vous, et bien vous montre la stupidité de ce genre de réaction. Tout ce qui se produit vient de vous. Rien ne peut provenir d’ailleurs. Quiconque vous jugez, vous ne faites que vous juger, ce que disait le Christ. C’est la vérité.

Et en plus, ça a un impact neurobiologique. Le jugement en lui-même, c’est le circuit de la punition. C’est-à-dire que si vous émettez un jugement sur vous-mêmes, sur n’importe quelles circonstances, vous renforcez le circuit de la punition et bien évidemment, vous n’aurez jamais de récompense. Alors que si vous êtes dans le non-jugement comme on dit, dans l’acceptation, dans l’accueil, dans la traversée, vous verrez que le circuit de la récompense se met en place tout seul.

Et d’ailleurs, le circuit de la récompense, puisqu’on l’a constaté chez les mystiques. Les vrais mystiques, de ceux qui délirent dans l’astral, c’est très simple. Celui qui est dans, qui est astralisé comme disait Bernard de Montréal, a un circuit de la punition qui est très dominant sur le circuit de la récompense. Il est sans arrêt en train de se juger, sans arrêt en train de juger, sans arrêt en train de discriminer le bien et le mal.

Pour le libérer, il n’y a ni bien, ni mal. Il n’y a que ce qui doit être. Ça fait une sacrée différence au niveau du vécu. Et au niveau aussi de ce qui va se dérouler dans votre vie. Dans un cas, vous vous assujettissez vous-mêmes, à la manière avec laquelle vous jugez, vous serez jugé, avait dit le Christ. Et c’est vous qui vous jugez, il n’y a pas de juge extérieur. Et ce jugement, vous le vivez en ce moment-même.

 

Sœur : Il y a aussi des gens qui obligent à juger. Moi je suis quelqu’un qui ne juge pas mais d’une manière spontanée, voilà, et c’était constamment, je devais penser ça sur telle ou telle personne, et je n’arrivais pas à me défaire de cette imposition…

Oui, oui, et votre conscient n’y peut rien, encore une fois, c’est parce que le circuit de la punition, spontanément, est plus fort que le circuit de la récompense. Alors quand vous êtes soumis…

… Ça ne venait pas à l’intérieur de moi, si tu veux, ce n’est pas moi qui souhaitais juger telle ou telle personne, enfin, je veux dire, je n’ai jamais, mieux, apporter une opinion sur ces choses-là, et néanmoins, à un moment donné de ma vie, j’ai rencontré un être qui, petit à petit, est venu, à essayer de m’imposer un point de vue sur des amis que j’avais précédemment qui vivaient leur vie pas du tout de la façon dont je vivais la mienne parce que j’avais d’abord beaucoup de choses, j’avais moi (…), donc déjà je n’avais pas forcément les mêmes possibilités que les autres de jouer au loto, enfin je me limitais au départ, parce que, ça tient debout ce que je …

Et tout est prétexte, soit avec un mari, un compagnon ou un ami…

… A ce moment-là c’était, mais  ton amie, elle est ci et ton ami…,je disais : mais qu’est-ce que ça peut te faire, «enfin, ça te regarde», et c’était constamment, alors petit à petit, petit à petit, c’est venu, à toucher un maximum de sphères, un maximum de personnes, mais sans que je m’en rende compte, je me suis trouvée isolée de ma famille, enfin, je n’avais plus de famille proche, mais une sœur que je voyais, même si on ne se confiait pas beaucoup parce qu’il y avait neuf ans de différence, mais voilà, tout était bidon.

Et non seulement tout était bidon, mais si moi je donnais mon assentiment, en fait, pas assentiment puisque je n’avais rien à en dire véritablement, et bien c’était moi qui : « ah ! Mais c’est parce que tu es bidon comme eux que tu ne veux pas les juger ». C’est vraiment horriblement pénible, pénible, pénible.

J’avais exprimé, lors d’un des derniers satsangs, quand vous posez un choix, vous croyez que vous choisissez, votre mari, votre femme, votre voiture, vos aliments, c’est faux, c’est totalement faux.

… Moi je sais ce qui s’est passé à ce niveau-là, c’est-à-dire, au moment où ma mère était partie, voilà, j’ai dit, bon, et bien maintenant il va être temps que je rencontre ce que je dois rencontrer, je sais que ça ne sera pas de l’amour, faite au moins que je ne m’ennuie pas, et effectivement, ça n’était pas de l’Amour, et pour ce qui est de m’ennuyer, ben, j’aurais bien aimé m’ennuyer un petit plus.

… Et en plus, je savais où j’allais le rencontrer et quand je suis arrivée, c’était dans un internat d’enfants où j’avais trouvé une place de surveillante d’internat, je savais que ça serait là, et j’ai vu quatre, cinq surveillants, et je me suis dit; mais bon sang, il n’est pas là. Dans tous les gens que j’avais vus, je savais que ce n’était pas une de ces personnes-là que je devais rencontrer, et le lendemain soir en fait, est arrivé un surveillant, et je me suis dit ça y est, c’est celui-là, et c’était véritablement la personne que je devais rencontrer…

Rappelez-vous que ces circuits de la récompense et de la punition fonctionnent à l’insu de votre conscient, et vous font croire que c’est vous qui décidez. Or, comme le circuit de la punition, chez tous les êtres humains, jusqu’à temps qu’ils aient rompu le mythe d’immortalité, sont soumis à ce circuit de la punition, tous les choix que vous allez mener même en réflexion, ne sont que des punitions. Ça fonctionne comme ça, malheureusement.

… Moi je savais déjà que ce ne serait pas de l’amour si tu veux quelque part, je savais avant, par contre je n’étais pas du tout dans le système punitions et tout ça, tu vois, je n’étais pas touchée par la punition, j’étais libre, je vivais seule, je ne comptais que sur moi et ça m’allait très bien, et j’avais depuis longtemps vécu ça comme ça, mais même si j’étais très jeune, ça ne me posait absolument aucun problème, je savais que quand j’avais besoin de quelque chose, j’avais juste à l’émettre, mais même pas le demander, et si j’avais besoin d’un nouveau studio, parce que mes voisins commençaient à être pesants avec moi. Voilà.

Une semaine après, je rencontrais une ancienne amie qui me disait : et bien je suis toute seule, ma sœur est partie, si tu veux vivre, pourquoi tu ne viendrais pas t’installer avec moi, et bien ça tombait, impeccable, et tout était comme ça, et en fait ça se mettait en place et je n’avais même pas besoin de dire : oh, j’aurais besoin d’un studio, il suffisait que je dise, moi je n’en peux plus de ce voisinage, je ne me sens pas bien avec ce voisinage, et donc ça m’induisait qu’il fallait que j’aille ailleurs, et ça se faisait.

Et par la suite, quand j’ai rencontré cette personne, il y a eu une espèce d’enfermement extérieur, parce qu’à l’intérieur j’étais toujours aussi libre, mais il y avait des tas de choses, de menaces, de choses dites ou non dites, mais qui faisaient qu’en fait, j’étais libre, mais enfermée dedans. Je ne pouvais plus dire ce que je pense, je ne pouvais plus vivre ma relation avec les autres telle que j’aimais la vivre, voilà.

Tout était analysé, disséqué, là pour attaquer en fait.

Non, mais ça, ça n’a rien à voir. Ce qu’on appelle un pervers narcissique, ça n’a rien à voir avec ce dont on parle.

… Oui, mais au final c’est ça, mais voilà.

Si tu veux, c’est comme le principe une femme ou un homme, plutôt une femme qui a été battue par son père, elle va nécessairement tomber sur des hommes qui la battent, c’est constant, vous n’y pouvez rien, c’est dans votre aura, jusqu’à tant que vous décidez…

…Moi je n’ai pas été battue. Ma mère a été battue par contre, par mon beau-père, devant moi. Ça a été un choc énorme que des adultes se battent ensemble…

Oui, mais ça tu ne peux pas t’en libérer, la vie fait que quand tu assistes à ces scènes de violence enfant, tu vas les reproduire à l’âge adulte, que tu le veuilles ou pas, parce que c’est inscrit dans ta structure vibratoire.

Une violence faite à une femme, en particulier quand elle est liée à l’autorité, au père, une femme, quand elle va arriver à l’âge adulte, elle a une pathologie sur le deuxième chakra, et elle va nécessairement rencontrer des hommes violents. C’est constant, et tu n’as aucun moyen d’y échapper, parce que c’est des collages vibratoires qui fonctionnent à l’insu de ta conscience personnelle, et qui vont t’amener par résonance énergétique, des êtres qui vont te faire revivre la même chose.

Ça a été parfaitement démontré ça par Marc Fréchet, j’ai eu l’occasion d’en parler, celui qui a trouvé les cycles biologiques cellulaires mémorisés, qui expliquait que toute ta vie, et Dominique Aubier aussi, qui a étudié la structure du cerveau, l’a parfaitement expliqué, tu construis un cycle entre zéro et le moment où tu es indépendant de tes parents, mais tu te construis ce premier cycle uniquement par ce que te disent les parents et ce que te font vivre les parents.

Et dans tous tes cycles, par exemple si ça va à vingt ans l’indépendance financière, de vingt à quarante, tu vas passer au jour près et à l’heure près, par les mêmes évènements, avec une coloration différente, bien sûr. Et parfois, il faut deux, trois cycles, ce sont des boucles qui se passent dans l’architecture du néocortex, qui est le relai de la conscience, mais qui n’est pas la conscience, qui vont te faire revivre ces scénarios là, mais indéfiniment, c’est la structure du cerveau.

Ce n’est même pas un problème de conscience ou de lucidité, tu n’y peux rien, tu n’y peux strictement rien.

… A la différence, c’est que moi ça n’a pas été une violence que j’ai reçue moi-même de mon beau-père, je n’ai jamais permis d’être violent avec moi…

Alors bon, encore une fois, je te rappelle que ton historique personnel concerne ta personne, moi je te parle de règle générale, indépendamment de ta personne. Ces règles-là, elles sont constantes, que tu le veuilles ou pas, ça fonctionne comme ça.

… Eh bien oui, ça se représente mais pas forcément.

Nécessairement, nécessairement, bon je ne vais pas rentrer dans, j’avais déjà expliqué sur ces cycles biologiques cellulaires mémorisés de Marc Fréchet, que j’ai eu la chance de connaître, on est sur quelque chose qui est prouvé au niveau de l’architecture du néocortex, la matière grise cérébrale, qui est le relai de la conscience, la conscience n’a rien à voir avec le cerveau, mais c’est lié à la dopamine, c’est lié à des boucles de rétroaction qui se font à l’insu de ton plein gré, qui se reproduisent toute ta vie.

Tout ce qu’a retrouvé Marc Fréchet, c’est que vous passez par la loi du passe et du repasse, que vous le vouliez ou pas. Donc, sur le plan personnel, je te répète ce que je t’ai dit, quelqu’un qui a eu une souffrance par rapport à l’homme dans son enfance, abandon, violence quelle qu’elle soit, négligence, va, à l’insu de son plein gré, rencontrer nécessairement le même type de situation dans ses relations affectives plus tard. Et tu ne peux pas y échapper.

C’est ça l’enfermement archontique, c’est qu’on ne te donne pas la possibilité de comprendre ce qui t’arrive, et toute ta vie, tu répètes les mêmes trucs, c’est constant. Ça ce n’est pas ni énergétique ni vibratoire, c’est l’architecture même du cerveau, qui est une hérésie.

Je vous rappelle qu’il nous manque un cerveau par rapport aux cétacés.

Je vous rappelle qu’il nous manque un cerveau par rapport aux cétacés. Eux, ils ont ce qu’on appelle les zones para limbiques qui ne sont rien d’autre que le triangle de l’air et de l’eau, les points Hic et Nunc essentiellement, qui sont développés, et quand vous avez un lobe para limbique, vous n’êtes plus affectés par ces histoires de passe et de repasse, c’est-à-dire que l’architecture du néocortex des cétacés n’a rien à voir avec l’humain.

Nous, êtres humains, qui subissons et vivons l’enfermement, tout est fait pour qu’on passe en boucle, en permanence, les mêmes scénarios. Et on ne peut pas s’en échapper, même avec ta compréhension au niveau personnel. Tu es obligé de passer par cette espèce de transfiguration et de transsubstantiation, qui passe par l’acceptation.

C’est-à-dire que tout ce à quoi tu t’opposes se renforce, et comme par hasard, ce n’est pas toi le coupable, tu arrives, tu as un père violent ou un père absent, c’est la même chose, et puis après tu vas retrouver des hommes qui correspondent encore à l’image du père, même si tu t’en défends et tu dis, ce n’est pas possible, je ne veux pas, c’est exactement ce qui va se produire.

Parce que c’est sous l’influence du deuxième chakra, la relation au masculin, et tu ne peux pas y échapper. L’échappée de ce truc-là, ça dépasse largement le cadre de la compréhension, ça passe par un aspect de révolution de la conscience.

Bon, Marc Fréchet dont je parle, lui il étudiait les sites d’enfants leucémiques, en stade terminal. Donc il enquêtait bien avant leur mort, parce qu’on savait qu’ils allaient mourir, sur les parents. Qu’est-ce qu’ils avaient vécu au même âge et qu’ils ont induit dans la vie de leur enfant. Il attendait que les enfants tombent dans le coma, pour aller leur chuchoter l’évènement qu’avaient vécu les parents. L’enfant sortait du coma instantanément.

Il est mort un mois après, quand il a mis ça à jour, il n’a pas eu le temps de l’écrire, il était à l’Institut Curie à Paris, un mois après il est mort d’un cancer du foie foudroyant. C’est-à-dire comme s’il avait découvert la vérité trop tôt.

Mais c’est inéluctable. Donc tout ce qu’on croit décider, tout ce qu’on croit choisir, n’est pas libre, à l’insu de notre plein gré, à l’insu de notre contentement, on fonctionne comme des machines.

C’est ça que je veux vous faire toucher du doigt, c’est que vous ne pouvez pas échapper à votre cerveau. Vous ne pouvez pas échapper à des circuits neuronaux, qui sont des boucles de rétroaction et de fieldback dans l’architecture des dix couches du néocortex.

Vous ne pouvez pas échapper aux décisions de vos bactéries qui vous disent de bouffer du sucre tant que vous avez ces bactéries dans le ventre. Ce n’est pas vous qui décidez d’aimer le sucre, ce sont les bactéries qui sont dans le ventre. Et c’est comme ça pour tous les choix alimentaires que vous posez.

Vous dites par exemple : oh la la, mais j’ai besoin de laitage, et vous bouffez des laitages, des fromages sans arrêt, en disant que ça vous fait … Non, ce sont vos bactéries qui sont dans le ventre qui commandent ça.

Vous n’avez aucun espace de liberté au sein de la personne, même les décisions que vous croyez prendre, ne nous appartiennent pas. C’est là où je veux en venir, c’est que même dans le sentiment d’avoir le choix ou de décider, vous ne décidez rien, vous ne faites que suivre des lignes de programmes qui ont été écrits, le jeu vidéo, et vous êtes persuadés que c’est nous qui agissons, qui décidons. C’est faux.

Que ce soit le choix d’un mari, le choix d’une voiture, le choix d’un aliment, vous n’êtes maîtres de rien. C’est tout le subterfuge de l’égo qui essaie de nous faire croire que nous portons des choix et des décisions. C’est faux, c’est archi faux.

Aujourd’hui, la conclusion qu’on a en neurosciences à travers les neurosciences du comportement ou les neurosciences dites spirituelles, la neuro éthologie, la neuro théologie surtout, c’est que tout ça est parfaitement élucidé. Donc vous avez des scientifiques qui d’un côté ont démontré la véracité de tout ça, et de l’autre côté vous avez des êtres qui s’échinent à se battre ou à s’opposer à ça, alors que ce sont des lois fondamentales.

Par exemple, j’expliquais pour le sucre, si vous bouffez du sucre, ce n’est pas parce que vous aimez le sucre, vous êtes en carence affective, c’est que vous avez favorisé le développement de bactéries qui vous envoient consommer du sucre.

Pareil, je l’ai dit la semaine dernière, si vous avez des monilias albicans dans le ventre, vous allez être attirés par les laitages et les fromages, parce que les bactéries qui sont dans le ventre, elles se nourrissent de laitage et de fromage, et vous, ça vous fait du mal, et vous, vous penserez que c’est vous qui décidez.

Sœur : Alors ces bactéries, elles viennent d’où ?

Comment ?

… D’où viennent ces bactéries ?

Sœur : Les bactéries dont tu parles, pourquoi est-ce qu’il y en a qui ont plus de bactéries à fromage, …

Ben, elles sont là parce qu’un jour t’a mangé tel ou tel aliment, elle s’est installée à cette occasion, et qu’après, l’alimentation est une dictature des bactéries intestinales. Pourquoi j’ai insisté dans les satsangs sur le fait de restaurer l’immunosité intestinale, donc ce qu’on appelle le microbiote, c’est pour ça.

Et malheureusement l’être humain croit que dans ses décisions même les plus mûries, les plus réfléchies, il est libre. Mais vous n’êtes jamais libres dans les décisions qu’on prend en tant que personne. Jamais, jamais, jamais. Et plus on est persuadé de comprendre, de choisir, moins vous avez la liberté de choisir.

Malheureusement c’est comme ça pour tout. C’est en ce sens que la personne, la personnalité, le tempérament, l’histoire, sont une escroquerie totale, même s’il y a un apprentissage et une impression de compréhension et de dépassement, ça ne peut pas être vrai, puisque tous les comportements sont induits :

Un, par des bactéries intestinales, deux par les circuits de la punition et de la récompense. Tout fonctionne comme ça. C’est ça le jeu vidéo. Tu n’as pas la possibilité d’aller là où ça n’a pas été programmé, que ce soit dans le scénario initial, l’instant initial, comme dans le déroulement de l’expansion et de l’entropie de la conscience, à travers, par exemple, l’enfermement des archontes.

Tant que ça, ce n’est pas vu clairement, quelque part, tu restes dépendant de ton histoire, de ton vécu et de ton apprentissage, mais comme je le disais, même si ça sert aux autres qui se reconnaissent, qui ne se reconnaissent pas, il y a encore à travers cela, ce qu’on appelle un esclavage cognitif, puisque dès l’instant où tu fais référence à ton passé, tu n’es pas libre dans l’instant, ce n’est pas possible, puisque toi-même tu penses à ton passé.

Là, je, je …

Ben si.

Oui mais enfin accessoirement, puisque là on témoigne de …Mais je n’en suis pas du tout dépendante…

C’est -à-dire que tu nourris…

… Aujourd’hui, je n’en suis pas dépendante, la dépendance que j’avais c’était ma responsabilité que j’avais vis à vis de mes enfants, que je voyais, que j’ai élevés libre dont le premier jusqu’à l’âge de huit ans toute seule, et qui avait un développement tout-à-fait harmonieux, le relationnel, etc… Et quand le père, dont je ne m’attendais pas à ce type de personnalité puisque ces gens-là cachent énormément de choses, enfin sont très habiles, et moi je suis plutôt naïve de …

Enfin ce que je veux dire surtout par-là, c’est qu’on est manipulé par nous-mêmes à tous les niveaux…

… On vient à ça, à un moment donné, presque obligatoirement parce que, parce qu’on fait partie d’un engrenage malgré soi, il y a un engrenage malgré soi qui se met en place, et il y a quand même eu la responsabilité entre parents qu’on ne peut absolument pas …

Mais voilà, moi ma façon d’élever mes enfants c’est qu’ils soient ouverts à tous, et que d’un autre côté, ils reçoivent une influence totalement contraire, à savoir les autres sont contre nous systématiquement, il y a un moment donné où il y a un clash qui se passe, y compris dans l’enfant, et c’était par rapport à ce clash que j’ai vu se mettre en place, et les dégâts que ça pouvaient occasionner, que je me suis sentie responsable de la totalité, puisque j’étais toute seule à pouvoir…

C’est le but de l’enfermement, c’est de vous rendre responsables, de nous rendre responsables et coupables, même quand tu crois bien faire. Tout est fait pour renforcer ces liens, absolument tout, dans la société, dans la relation parents-enfants, c’est la même chose…

… C’est intolérable…

Alors est-ce que ça change pour celui qui est libre ? Non. Ceux qui me connaissent, qui connaissent mon fils, parce que j’ai une relation totalement libre avec mon fils, c’est-à-dire qu’il n’y a pas, ni dans un sens ni dans l’autre, la moindre possibilité de contrainte, c’est-à-dire qu’il y a, non seulement un respect, et c’est comme ça depuis qu’il est gamin, une liberté totale qui a été accordée.

Mais cette liberté, ce n’est pas l’anarchie, ce n’est pas lui laisser faire n’importe quoi, je pouvais être des fois très autoritaire quand il le fallait, mais néanmoins ça permet de bâtir une relation où cet amour est vécu comme libre. C’est plus mon copain que mon fils.

… Mais moi, c’est ce que j’avais établi avec mon aîné, puisque pendant huit ans je l’ai élevé seule et puis ça allait bien, mais voilà. Après il faut quand même, parce que je vois que moi j’avais des difficultés à ajustement, parce que j’étais dans l’accueil de tout ce qu’il pouvait apporter, après la question que je m’étais posée une fois et qui, d’ailleurs, c’était, voilà, il avait quatre-cinq ans, il allait vraiment spontanément vers tout le monde, tout, et puis je m’étais rendue compte qu’il y avait quand même des dangers par rapport aux enfants dans ce monde, ne serait-ce que des enfants qui étaient volés, des enfants qui disparaissaient, bon il était …

 

On aurait dit un ange donc il était très regardé, les gens voulaient le prendre en photo, etc.., et à un moment donné, je me suis dit : voilà, si à la sortie de l’école je ne suis pas ailleurs, ou quoi que ce soit. Donc je voulais amener une prévenance, mais en même temps je ne voulais pas que cette prévenance le ferme sur les autres, et là j’étais un petit peu, un petit peu démunie sur le comment faire, et j’attendais donc le retour de son père pour lui exposer ça, qu’il m’aide un peu à trouver le milieu, le bon milieu.

 

Et en fin de compte, là c’était une catastrophe…

Alors je vous rassure, de l’autre côté il n’y a ni parents, ni enfants, ça n’existe pas puisque tu es toute seule et qu’il n’y a personne en plus, donc que la relation même, ce que je disais ce matin par rapport au masculin sacré, féminin sacré, n’a plus cours, n’a plus cours, quand tu es totalement inséré dans l’instant, toutes ces notions historiques, personnelles ou collectives n’ont plus sens.

C’est comme ça que la relation libre existe, c’est-à-dire ce n’est plus une relation au sens analyse transactionnelle, bourreau-victime ou triade infernale, bourreau-victime-sauveteur, ou parents-enfants, mais toute relation à ce moment-là devient libre, c’est-à-dire qu’elle n’est pas conditionnée par un rôle, elle n’est pas conditionnée par une histoire, elle n’est pas conditionnée par une mémoire.

C’est le seul moment, et la seule occasion que tu aies de vivre ce Feu du Cœur Sacré permanent, c’est-à-dire qu’à ce moment-là, tu ne peux plus considérer effectivement tes enfants comme tes enfants, tu ne peux plus considérer quiconque comme privilégié ou inférieur à quiconque.

Mais malheureusement il y a cet historique qu’on porte tous, cette habitude à la forme, ce qu’on a appelé les karmas qui sont liés à la personne, mais celui qui est libre n’est pas soumis à quelque karma que ce soit, c’est une hérésie, et il le vit concrètement dans sa chair, dans son vécu, dans sa conscience, tous les jours.

Alors, au début, on ne le voit pas tout de suite, mais au fur et à mesure des mois et des années qui passent, on ne peut que le constater, c’est-à-dire que la relation même, comme je t’expliquais, père-enfant, ou mère-enfant, n’existe plus, elle ne peut plus exister.

… Non, non, mais de toute façon, c’est bien précis c’est totalement… c’est à égalité … de partage …

Ce n’est plus une transaction, parce que la transaction fait appel comme la transaction commerciale, un émetteur, un récepteur, un moyen de communication et de compréhension. Si c’est des billets, ben tu paies en euros, tel objet vaut tant, donc il faut donner tant de billets.

Dans la relation qu’on appelle l’analyse transactionnelle, il n’y a pas de liberté. La seule vraie relation libre est la relation de type Agapè ou Feu du Cœur Sacré, où là, plus aucun rôle, ni aucun référencement au vécu ne peut interférer, en aucune manière.

Ce que je veux attirer ton attention, c’est que, si tu te renvoies toi-même à travers ton expérience à ton vécu passé qui pourtant t’a appris beaucoup de choses, tu te prives de la liberté de l’instant présent. C’est ça sur quoi je veux attirer ton attention, tu vois.

Donc dès l’instant où tu dépolarises ton système en évoquant un souvenir même très heureux, même très heureux, tu n’es pas libre, parce qu’à ce moment-là tu réactives, c’est la théorie de la plainte, mais qui marche dans n’importe quel type même de joie passée, tu as la capacité en tant qu’être conscient et co-créateur de ta réalité, dès l’instant où tu penses ou tu exprimes, ou tu as des souvenirs, même très heureux, d’un moment passé, tu le réinstalles dans le présent et tu le réactualises dans le présent.

C’est pour ça que toutes les techniques aujourd’hui, c’est ce qu’on découvre avec les neurosciences, c’est que toutes les thérapies, alors quelles qu’elles soient, que ce soit psychanalyse, psychothérapie, thérapie cognitive, constellations familiales, tout ce qui fait appel à la mémoire, tout ce qui fait appel aux souvenirs, te privent de liberté. Et ça c’est constant.

En plus, au niveau neuroscientifique, ça a été démontré, être libre, c’est être…

…Mais même si c’est désactivé, même s’il y a …, enfin ça reste maintenant mon histoire…

Non, ce n’est pas désactivé, le fait de l’exprimer le réactive, je te dis, je te dis l’inverse. Non, c’est faux. Si dans le présent…

… Pourtant ça ne me crée absolument aucune gêne.

Mais tu n’y peux rien. C’est à l’insu de ton plein gré, ça on l’avait déjà vérifié avec l’effet Kirlian il y a trente ans, on a la preuve aujourd’hui en neurosciences, c’est la théorie de la plainte, quand tu parles d’un moment passé, même heureux, je ne parle même pas d’histoires de viols ou autres, mais de très heureux, ton meilleur souvenir, tu vois, un truc très fort que tu as vécu dans ta vie, si tu l’évoques ou si tu le penses, même toute seule, sans personne, et bien, tu n’es plus dans le présent.

C’est une constante. La liberté ne peut pas s’accompagner d’une histoire quelle qu’elle soit. Donc c’est tout un mécanisme d’apprentissage à la liberté qu’on vit en ce moment. C’est pour ça que je me permets de te dire ça. Ce n’est ni une critique, ni un jugement, ni … mais simplement être lucide si tu veux sur ça.

Quand tu penses à un moment passé, même joyeux, tu n’es plus dans le présent. Et en plus, ça se voit au niveau neuroscientifique avec les pet scan, les IRM, et on le voyait déjà à l’effet Kirlian à l’époque.

La liberté ne souffre pas de compromis, c’est-à-dire, être pleinement dans le Feu du Cœur Sacré dans cette immuabilité de l’instant, ne laisse place à aucun souvenir. Ce n’est pas possible. Parce que dès l’instant où tu as un souvenir, encore une fois, même de quelque chose de très, très heureux, tu n’es pas libre, tu n’es pas disponible pour l’instant présent.

Et ça rejoint cette notion de vacuité, d’acceptation, qui permet de t’installer de manière définitive, au-delà de toute histoire personnelle, et au-delà de toute mémoire. La vraie liberté elle est là, il n’y en a pas d’autre.

C’est-à-dire que tant que tu t’appuies sur demain, on a vu tout à l’heure pour les projections, l’organisation et tout, mais c’est valable aussi pour ce qui a été vécu dans la légende ou l’histoire personnelle. Tu n’es pas le résultat de ton passé. Tant que tu croies être le résultat de ton passé, tu t’asservis à ta propre histoire.

Et ça c’est constant. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est ce qu’on a démontré en neurosciences, mais c’est formel, formel, formel.

Dans les travaux qu’ont faits Ekman et Goleman sur l’intelligence émotionnelle, où on a fait des IRM à des vrais mystiques qui avaient vécu des choses tangibles, transcendantales réelles, on s’aperçoit bien que dans ce cas-là, ce que j’ai dit, le circuit de la récompense prend le pas sur le circuit de la punition, que les gens ont un œdème réel au niveau du cerveau sur les points Hic et Nunc, c’est d’ailleurs ce qu’avait trouvé le docteur Hammer quand quelqu’un allait mourir d’un infarctus, ou avait fait un infarctus, il trouvait un œdème dans les zones de Hic et Nunc.

Donc la vraie liberté ne peut pas être référencée à quelque évènement de l’instant précédent. Ça c’est une gymnastique qui se fait naturellement dans l’alchimie entre ce qu’on appelle la conscience, la supra conscience et la a conscience, mais pour ça il faut être disponible, c’est-à-dire que tant que tu nourris, d’une façon ou d’une autre, même un souvenir heureux, tu ne peux pas être totalement libre.

Tu auras des moments de liberté, tu auras des expériences de liberté, tu auras des vécus, mais l’immuabilité du Feu du Cœur Sacré est figée par l’instant passé ou par l’instant suivant.

… Alors comment tu fais quand tes propres enfants, même si vis-à-vis d’eux tu n’as plus aucune demande ou quoi que ce soit, ni même une proposition d’ailleurs, continuent et persistent à vouloir te conserver dans cette ligne où on t’a mise …

Bien sûr, mais tout le monde se comporte comme ça, c’est ça que je veux dire. Les enfants aussi te maintiennent dans ces lignes temporelles, donc, qu’est-ce qu’il faut faire dans ces cas-là ? Ben tu ne peux rien faire, si ce n’est accepter justement, et c’est ce qui va rendre l’autre libre, parce que simplement l’écoute de quelqu’un qui est inscrit dans cette récrimination on va dire, reproche ou même satisfaction, ce serait la même chose.

Un enfant qui va te répéter : Maman, je t’aime, tu m’as tellement bien élevé, tellement bien éduqué, c’est la même chose, le résultat est le même. C’est-à-dire qu’on t’inscrit dans la linéarité du temps malgré toi, mais que c’est justement à travers ce défi, puisque ça t’arrive, que ça doit se produire.

… Oui, oui, mais ça je l’ai saisi parce que justement au départ, je me disais, enfin j’avais une tendance à vouloir répondre par non, stop, et puis finalement, et du coup ça réactivait, ça ravivait : tu t’éloignes de nous … et puis j’ai cessé carrément d’essayer d’expliquer…

Mais, mais ça, bon, ce qu’a dit, ce qu’a écrit Eckart Tollé sur l’instant présent est totalement vrai. Tu ne peux pas être dans l’instant présent, dès qu’il y a réminiscence de quelque passé que ce soit, tu ne peux pas être dans l’instant présent dès que tu penses à demain.

C’est une gymnastique qu’il faut accepter, parce que c’est prouvable, prouvé, démontrable en neurosciences, ça ne souffre aucune exception. La seule liberté possible c’est la plénitude de l’instant présent, et la plénitude de l’instant présent ne peut pas être colorée, ni par demain, ni par hier, ni par tes blessures, ni par tes joies, sans cela tu n’es pas libre.

Tu te soumets toi-même, tu te conditionnes toi-même, par rapport à ton histoire, ton historique personnel, même s’il t’a permis justement de dépasser, de voir clair, à un moment donné, tu ne peux plus faire de références à ce passé, quel qu’il soit, bon comme mauvais, on ne fait même pas de différence, c’est-à-dire que tu découvres que la véritable liberté, elle n’est pas liée à la personne, comme on dit, ce n’est pas la personne qui est libérée, on est libéré de la personne.

Et quand tu es libéré de la personne, tu passes en Feu du Cœur Sacré permanent. Donc, toutes les références au passé, bien sûr que j’ai la mémoire de mon enfance, de ma mère, de ce que j’ai vécu, mais jamais, jamais, ça ne vient effleurer ou se manifester dans l’instant présent. Ce n’est pas possible sans ça ce n’est pas l’instant présent. C’est l’instant passé ou l’instant suivant qui vient colorer l’instant présent.

Donc cette notion de temps zéro, d’ultime présence, de Je éternel, bon tu l’appelles comme tu veux, a un substrat qui est lié à l’architecture de ton cerveau.

Alors bien évidemment, c’est ce que je disais, ceux qui connaissent les neurosciences sont bien plus avantagés que ceux qui sont dans une démarche pure de vécu de la conscience, parce qu’ils connaissent les lois.

Les astrophysiciens c’est pareil. Pourquoi Nassin Haramein ne parle que de joie, maintenant. Parce qu’il sait que le fondement de l’univers c’est la joie, et à partir de là, plus tu t’installes dans ça, moins tu peux prendre de références pour toi, comme pour les relations affectives avec le passé.

La relation avec un enfant, quel que soit son âge, moi, elle est libre dans l’instant. Si mon enfant est, mon enfant, ce n’est plus mon enfant, mais s’il essaie de me ramener à une circonstance du passé par un souvenir même joyeux, non, je me replace dans l’instant présent. Parce que le simple souvenir, même de moments heureux, même si ça a des effets, je vous ai dit la semaine dernière, j’ai dit à quelqu’un de penser à une séance d’ostéo qu’il a fait la semaine d’avant, on a le même effet que les mains de l’ostéo sur l’effet Kirlian.

Mais, même si vous le réactualisez dans le présent, ce n’est pas le temps zéro. Vous ramenez un élément du passé dans l’instant présent. Bien évidemment ça aide la personne, mais jamais, jamais, tu ne peux êtes libre de ta personne comme ça.

Quand j’insiste sur cette notion d’être libre de la personne, c’est une réalité objective, c’est indépendant des vibrations, c’est indépendant des énergies, c’est indépendant des visions, mais ce que tu en retire, c’est un sentiment de liberté qu’aucun élément historique, même dans l’histoire la plus merveilleuse, ne peut te faire vivre.

Donc, quand vous avez comme ça des éléments qui surviennent, bon, pour le futur, c’est très simple, c’est trop marrant à voir, des gens qui ont besoin d’organiser, de contrôler, mais pour le passé, qu’est-ce que tu veux faire, puisque tu as sans arrêt des itérations, c’est-à-dire des boucles mémorielles qui reviennent, qui sont liées à ta structure de cerveau, et qui viennent te colorer l’instant présent par une référence au passé.

Toujours, toujours, c’est la nature humaine, ça. Ça, et bien, encore une fois je te le redis, les neuroscientifiques, les astrophysiciens l’ont parfaitement compris. Donc pour eux c’est encore plus facile, parce qu’ils ont une compréhension intellectuelle, réelle, objective, qui leur permet de dépasser mais sans aucune difficulté, l’attachement au passé ou à l’histoire.

C’est pour ça que des gens comme le docteur Eben Alexander ou Nassin Haramein, quelles que soient leurs connaissances extérieures, ben sont beaucoup plus aptes à vivre cette liberté que tous ceux qui ont vécu des choses extrêmement agréables pour eux, ou extrêmement désagréables, ça ne fait aucune différence, parce que même si ça a été un apprentissage, à un moment donné, il faut laisser l’intelligence de la lumière se faire, et l’intelligence de la lumière n’a pas besoin de toi.

Elle n’a pas besoin de ton histoire, elle n’a pas besoin de tes mémoires, elle n’a pas besoin de références ou d’appuis dans le passé.

Donc ça c’est une gymnastique intellectuelle, ni énergétique, ni vibratoire, qu’il convient de comprendre. Alors les neuroscientifiques, les astrophysiciens l’ont compris, c’est pour ça que Nassin Hamarein ne parle que de joie maintenant, c’est pour ça qu’Eben Alexander ne parle que de l’Absolu, parce qu’ils l’ont vécu, et ils ont la structure de connaissances extérieures qui leur permet d’accepter et de comprendre.

Ce qu’on n’a pas nécessairement quand on est dans la spiritualité, dans l’énergie, dans le ressenti, dans la vibration. Là c’est un obstacle.

… (Incompréhensible)

Mais je te garantis que ton cerveau fonctionne à l’insu de ton plein gré comme ça.

… Non mais ça je l’entends, mais…

On est sans arrêt…

… Je ne remplace pas par autre chose non plus …

Oui, oui, mais la liberté c’est vraiment la liberté de la personne, c’est-à-dire que tu es libérée de ta personne…

… C’est pour ça que j’ai eu du mal à comprendre comment ça fonctionnait ici, comment fonctionnaient les codes, ici, quels étaient les codes …

Mais ça c’est quelque chose qui est aujourd’hui très, très connu, et il n’y a pas photo, c’est-à-dire au moment où il y a une transformation radicale qui se produit par rapport aux mécanismes de fonctionnement linéaire, on va dire, historique, ou projectif, ben tu le ressens en toi.

C’est-à-dire, tu vois bien que tes souvenirs, tes affects, qu’ils soient agréables ou désagréables, ne t’entrainent pas. C’est-à-dire que toi tu restes immobile, un souvenir qui arrive, ah oui, il passe. Mais tu ne leur donnes pas poids, tu ne leur donnes pas crédit, tu ne les nies pas non plus, mais ça ne t’affecte plus.

Par contre, le simple fait de, je te répète, de te souvenir d’un évènement, même sans en parler entre nous, dans ta tête, des fois ça arrive, on connaît tous ça, vous êtes là et puis d’un coup, hop, il y a des souvenirs qui arrivent. Et ben ça déjà, ça vous enlève votre liberté, même les évènements heureux, je ne parle pas uniquement de traumatismes, de souffrances, et quand tu le perçois clairement, ben bien évidemment, tu t’aperçois que toi tu demeures immuable, que le souvenir peut apparaître, mais qu’il n’entraine ni modification de l’énergie, ni modification de ton humeur, et ça on le voit sur les IRM, on le voit vraiment.

Et c’est ce qui différencie ce qu’on pourrait appeler l’astral de la vérité, c’est-à-dire que l’astral est coloré par les mémoires, par les souvenirs, par les émotions, par la projection comme on l’a vu, alors que celui qui est libre ne peut pas être coloré, quel que soit ce qu’il ait vécu, et quel que soit ce qu’il vivra. Et ça, ça fait un sacré poids en moins.

Bien évidemment que j’ai la lucidité de mon enfance, de toutes mes vies passées même, mais ça ne me sert à rien…

… Non, mais moi non plus, je ne m’appuie pas dessus si tu veux …

Le problème c’est que même quand tu acceptes, ça ne sert à rien, c’est quand ça survient, par les boucles de rétroaction de ton néocortex, ça les réactive dans le présent. Donc on colore tous, sans le vouloir, notre instant présent par l’instant futur et l’instant passé. C’est le mode de fonctionnement du cerveau, mais ce n’est pas le mode de fonctionnement de la conscience.

Donc ça il faut être lucide là-dessus, bien évidemment je n’ai pas le temps de développer tous ces trucs, allez regarder un peu du côté du docteur Eben Alexander ou encore de Nassin Haramein, ou d’Eckart Tollé même, parce qu’ils ont une compréhension qui passe sur quelque chose de solide, tu vois, qui n’est pas uniquement un ressenti, un feeling ou un mécanisme de la conscience. C’est quelque chose qui s’imprime dans notre corps, même au niveau cellulaire. La vraie liberté n’a que faire de l’histoire.

Bien évidemment, on est tous différents, on a tous un tempérament, même si on a dépassé l’égo, qui est lié à notre structure de personnalité, qui fait que ce sera toujours présent. Mais cette histoire de passé et d’avenir, est fondamentale.

Parce que être libre, tu constates que tu ne peux t’appuyer sur aucune référence passée et tu le vois dans ta vie. Tu le vois réellement et concrètement dans ce que tu vis. Tu t’aperçois qu’il n’y a aucun souvenir, ni aucune mémoire qui se manifestent. Et là, c’est un relâchement total, c’est la vraie liberté intérieure et extérieure. Et là, tu ne peux plus être affecté, quelles que soient tes blessures ou quelle que soient tes joies, ton instant présent est totalement libre.

Et ça change tout, ça change tout réellement et concrètement. C’est ce qui est en train de se passer pour tout le monde.

Allez, venez un peu, j’en ai marre de bouger.

Frère : Moi je voudrais juste dire que vivre l’instant présent, en fait, c’est être libéré de la personne, et c’est en même temps, ça amène nécessairement le silence du mental, quelque part. Et donc, voilà …

Oui, tout-à-fait, Oui, mais ce silence du mental n’est pas un silence des mots, le silence du mental c’est justement que l’instant présent ne soit plus affecté par ces mémoires, souvenirs, émotions, affects. Mais ça tu le vois quand tu le vis. Tu sais que tu es libre, il n’y a que, quelle que soit la relation filiale, affective, sociétale ou autre, tous les instants que je vis dans ce qui pourrait être un lien, familial, affectif, sont libres.

Et bien évidemment, ça allège la relation, ça la fluidifie, ça la pacifie, quelle qu’ait été l’histoire, heureuse ou malheureuse, c’est comme ça que tu es libre dans l’instant présent, tu vois, et c’est comme ça que tu t’aperçois que tu vis cet instant en liberté, sans qu’il y ait de souvenirs ou de mémoires, ou de rappels de ton passé qui viennent te saturer d’informations, d’émotions et de connaissances, tu vois.

Et ça, quand on le vit, c’est fondamental. Fondamental, parce que tu sais que tu es libre, tu sais que ce tu vis, même si tu as une identité, un nom, et encore tu ne t’en rappelles pas toujours, des fois tu ne sais plus qui tu es, quand tu es au volant tu ne sais pas où tu vas, où tu ne sais plus ce que tu fais, ce n’est pas important, parce que ce qui demeure, c’est la liberté.

Et cette liberté là, ce n’est pas un concept, ce n’est pas une énergie, ce n’est pas une vibration, ce n’est même pas un état de la conscience. Donc, tu ne peux pas le qualifier par une vibration, c’est simplement un état que je qualifie de permanent qui s’est substitué à l’état de la personne.

Mais ça tu le constates de semaine en semaine, de mois en mois et tu ne peux plus, même si tu le voulais, tu ne peux plus être affecté par le passé, quel qu’il soit, tu ne peux plus être affecté par demain, quel qu’il soit, et là tu t’immerges, naturellement, de plus en plus dans l’instant présent et tu vois de plus en plus clairement ce qui est de l’ordre de l’instant présent ou ce qui vient d’ailleurs.

Et la seule façon d’être complet, d’être dans cette béatitude, c’est l’instant présent. Et pas une expérience de joie, ou de joie nue, ou de conscience nue, mais un état permanent. Et tant que vous avez un instant présent qui est corrélé par un souvenir, par une expérience passée ou par une projection dans le futur, vous n’êtes pas totalement libres.

Ça je peux l’affirmer, parce que je suis passé par tous ces états et que je le voie maintenant. Non seulement j’ai une explication au niveau de l’architecture et des neurosciences, et en plus c’est un vécu. Je vois bien, au fur et à mesure des mois, des années, je ne peux plus être affecté ni par un lien affectif, ni par n’importe qui.

Je ne peux qu’aimer. Quand je dis ça, c’est la vérité, il n’y a pas d’ennemis, ça ne veut rien dire, l’ennemi c’est moi, à un autre moment. Comment je pourrais ne pas aimer mon ennemi puisque c’est moi.

Ce n’est pas un jeu mental, ni un jeu énergétique, c’est une réalité concrète. Il n’y a pas d’enfant qui tienne, il n’y a pas de mari violent ou de femme violente, il n’y a pas d’expérience malheureuse ou heureuse, il n’y a que ça. Et plus ça s’installe, plus tu le vois. Tu le vois, et c’est que j’ai expliqué, bon, à travers même le discours, les simples mots qui sont utilisés par un frère ou une sœur, tu sais instantanément, ce n’est pas un ressenti énergétique, vibratoire ou des visions, les mots que tu vas employer le trahissent si on peut dire, ou le démontrent, et tu ne peux pas être trompé par ça.

Tu ne peux pas, parce que tu vois très bien que ton instant, quelles qu’aient été tes souffrances d’hier, elles n’existent plus. Même si tu veux t’en rappeler, tu peux en avoir le souvenir, mais il n’y a pas d’action dans le présent.

Et c’est pareil pour les vies passées, j’ai toujours dit que je connais toutes mes vies passées, mais je n’en ai rien à faire, parce que toutes les vies passées même dans des fonctions ou des rôles, les plus minables ou les plus prestigieuses, ne concernent en rien la vérité. Et ça je l’ai vécu, je le vis, c’est une constante.

Or, je réaffirme, vous ne pouvez pas être libres tant que vous faites revivre un instant passé quel qu’il soit, c’est dans ce sens-là, c’est-à-dire que tant que vous avez besoin, spontanément, naturellement, de vous appuyer sur votre historique, et bien c’est simple, vous ne pouvez pas être libres, c’est impossible.

Vous aurez des expériences de liberté, vous aurez des expériences vibratoires, vous aurez des visions, mais la vraie liberté dont je parle, c’est quelque chose qu’on ne peut pas ignorer, c’est-à-dire que quand ça vous le vivez, de manière extensive, de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, c’est évident que c’est ça.

Vous ne pouvez même pas l’expliquer, mais vous savez en tout cas que tout le reste n’est pas ça. Et ça vous libère de tout, quand je dis que ça vous libère de tout, c’est que vous êtes disponibles pour vivre totalement l’instant présent, quoi qu’il arrive. Ce qui n’empêche pas le personnage de regimber, de dire qu’il n’est pas content, mais ça se passe dans l’instant présent, ce n’est pas coloré par l’instant passé ou par l’historique, ou ce n’est pas coloré par une peur du lendemain, quelle qu’elle soit.

C’est comme ça, vous n’avez pas d’autre choix et d’autre possibilité en plus que de vivre ce fameux temps zéro, non pas de vivre à certains moments lors des résonances, mais de le laisser fleurir si je peux dire, par l’intermédiaire des vingt-quatre rayons du Feu du Cœur Sacré, il n’y a pas d’autre possibilité.

Que vous le preniez dans tous les sens, l’architecture de la conscience et l’architecture du cerveau rend compte de ça, et même l’architecture de l’énergie. Si j’ai le temps, je vous montrerai peut-être quelques photos Kirlian qu’on a faites il y a plus de trente ans, qui étaient déjà éloquentes. A l’époque, on n’avait pas les preuves par les neurosciences, par les dosages des neuromédiateurs et tout ça, aujourd’hui on en a la preuve formelle.

Et la liberté ne peut jamais, jamais, s’accompagner d’un moment passé, c’est impossible, quel que soit ce moment, même le plus heureux ou le plus malheureux. Sans ça, vous dérivez l’équilibre et la vacuité que vous ressentez, cet état de béatitude, de félicité, elle va s’éloigner, et quand vous la voyez s’éloigner, et bien vous comprenez très vite que, un vous n’avez pas le choix, et que deux, vous ne pouvez plus que fonctionner comme ça, et pas autrement. C’est impossible.

Mais encore une fois, je vous dis, ceux qui connaissent l’architecture du cerveau, de l’astrophysique ou ce qu’on appelle les lois de la gravitation ou de l’électromagnétisme sont plus aptes aujourd’hui pour le vivre, que ceux qui sont dans les mécaniques de la conscience.

Donc oui, la compréhension et l’intellect, pas le mental, l’intellect, la compréhension intellectuelle vous amène aujourd’hui beaucoup plus aisément à la vérité que n’importe quel élément du passé ou de l’avenir. Et ça c’est fondamental, parce que c’est accessible à tout le monde. Ce n’est pas quelque chose qui a besoin d’être recherché, ce n’est pas un effort, il vous suffit simplement d’accepter et de le vérifier.

Pas de le croire, mais simplement faites l’essai et vous verrez. Ça ne peut pas échouer, mais faut-il encore l’essayer.

Encore une fois, ce n’est pas de la réfutation ou du déni, c’est une traversée. C’est-à-dire que c’est à ce moment-là que vous allez vous rendre compte que vous êtes libres. C’est quand votre moment présent ne peut plus dépendre d’aucun instant précédent ni d’aucun instant suivant.

(Oui, encore dix minutes)

 

C’est comme ça que vous vivez la liberté et pas autrement.

Il y a encore deux ans je vous aurais dit : il faut monter les vibrations, il faut ouvrir les chakras, il faut activer les portes, les étoiles, l’onde de vie, le canal marial, la couronne ascensionnelle, éveiller le canal de l’éther enfin la Kundalini, pour être, pour approcher de la liberté.

Aujourd’hui, c’est faux, ce n’est pas parce que les choses ont changé, c’est parce que la révélation du temps zéro depuis l’année dernière est accessible à tout le monde. C’est un champ d’informations le temps zéro. Quand vous portez le temps zéro, vous contaminez tout le monde, pas parce que vous voulez contaminer quelqu’un, c’est parce que vous êtes là, ce que j’ai appelé le catalyseur. La réaction chimique se produit, mais vous, vous n’agissez pas.

Le Christ agissait comme ça entre guillemets. Les gens le touchaient et ils étaient guéris. L’aveugle était guéri, le paralytique se levait, la femme qui saignait ne saignait plus, mais il n’avait rien fait, il n’avait rien demandé, il n’avait pas mis en branle de l’énergie, il n’avait pas prié son père, il n’avait pas porté la moindre intention ou attention à ce qui se passait, mais il était pleinement présent à lui-même.

En étant pleinement présent à vous-mêmes, c’est-à-dire dans le temps zéro, votre vie ne peut devenir qu’un miracle, c’est un miracle permanent, à condition d’accepter.

Mais ça ne peut pas être les deux, et plus on va avancer, plus vous allez le voir, et plus on va tous le vivre plus les jours passent. La vraie liberté, elle est dans l’instant présent, elle n’est pas dans l’histoire, elle n’est pas dans demain, elle n’est même pas dans les vibrations, ni dans l’énergie.

Ça, ça a été un ressenti, ce qui ne veut pas dire qu’il faut se priver du ressenti, comme je disais ce matin, je sens autant mon canal marial qu’avant, mes énergies, mes trois couronnes, l’onde de vie qu’avant, mais simplement je ne suis plus entrainé ni tributaire de ce qui se déroule sur ce plan-là. C’est comme ça que vous êtes totalement lucides, et c’est comme ça que vous êtes libres.

Sans ça ce n’est pas une liberté. La vraie liberté, c’est d’être totalement inséré dans ce temps zéro. Dans le temps zéro, comme je l’ai toujours dit, il n’y a pas d’énergie, il n’y a pas de vibration, il n’y a rien. Et c’est justement cette vacuité, ce que disait Christiane Singer, ou Alexander, bon, Christiane Singer elle, elle est morte, mais elle a parfaitement exprimé.

C’est quand vous n’avez plus rien, quand votre vie est dévastée, physiquement elle, et intellectuellement et que vous n’avez plus la possibilité de réfléchir, de penser, de bouger, et que vous êtes en train de mourir, que là vous vivez la liberté.

Mais aujourd’hui on peut le vivre sans avoir besoin de mourir, sans avoir besoin de quitter sa maison, sa femme, son mari, ou n’importe qui, simplement en étant pleinement immergé dans l’instant présent.

Et vous verrez que si vous êtes réellement et concrètement, pleinement immergés dans l’instant présent, tout ce qui faisait relief, mémoires, blessures, inconforts, maladies, ne peut que disparaître totalement et entièrement, même les maladies dites héréditaires, et même les maladies dites mortelles.

C’est la vérité, il y a des milliers de frères et sœurs qui le vivent aujourd’hui, qui ont vécu des guérisons incroyables. Ils n’ont pas cherché à être guéris, ils n’ont rien fait justement. Ils ont lâché, ils ont lâché toute prétention à vouloir diriger, contrôler ou être maître de son temps, ou être maître de son espace.

C’est ça le sacrifice, il n’y a pas d’autre possibilité. Mais si vous l’acceptez, vous traversez et juste derrière, il y a la véritable liberté, qui ne s’accompagne d’aucune condition, d’aucune circonstance, d’aucune histoire, d’aucun avenir et d’aucun passé, et là vous ne pouvez être que dans la béatitude.

Ce n’est même pas la joie nue, ce n’est même pas des vibrations qui s’échappent là du rayonnement du Cœur Sacré, c’est un état d’évidence totale. Et encore une fois, vous ne pouvez que vous reconnaître dans cet état. Vous ne pouvez pas vous tromper, c’est impossible. Et plus vous commencez à vous approcher de ça, plus ça ne peut que grandir, plus vous ne pouvez que vous reconnaître, au-delà de tout scénario, de tout corps et de tout monde.

C’est réel, ce ne sont pas des concepts, c’est un vécu, et ce vécu-là, ben on est en train de le vivre. Mais si vous nourrissez l’instant suivant, à l’insu de votre plein gré on va dire, si vous nourrissez votre histoire, là aussi à l’insu de votre plein gré surtout quand vous avez …, soit heureux ou malheureux, ça ne change rien, vous vous éloignez de l’instant présent. C’est aussi simple que ça.

Je ne suis pas le premier à l’avoir dit, Eckart Tollé a écrit des dizaines de livres là-dessus. Mais aujourd’hui c’est d’autant plus vrai qu’il n’y a plus d’anomalie primaire.

Quand vous êtes dans une religion, quelle qu’elle soit, vous êtes violents. Quand vous êtes dans un mouvement spirituel, quel qu’il soit, vous êtes violents, c’est-à-dire que vous excluez tous les autres. Or comment voulez-vous vivre le soi et a fortiori le non soi, si vous rejetez quoi que ce soit ?

Vous ne pouvez que tout traverser, comme étant vous, l’autre est moi, il est dans moi, l’autre, c’est moi qui l’ai rêvé, et chacun peut dire ça de toute la création. Il n’y a pas de créateur, il n’y a pas de dieu, il n’y a pas de diable, nous sommes tout cela à la fois, et c’est une vérité, ce n’est pas une vue de l’esprit, une énergie ou une vibration, une vision, qui va vous conduire à ça.

C’est au contraire un acte d’abandon total, ce n’est même pas un acte de foi, on a appelé ça le sacrifice, oui j’accepte de perdre ma vie, d’ailleurs le Christ l’avait dit : ceux qui voudront conserver leurs vies la perdront, ceux qui accepteront de la perdre la trouveront.

C’est exactement ce qu’on est en train de vivre, mais de façon plus que formelle et ça concerne l’ensemble de la création, l’ensemble de ce qui est présent sur terre, et tout se résout sur terre, effectivement, parce que tout a commencé ici. Il n’y a pas d’espace et il n’y pas de temps.

Comment voulez-vous vivre la liberté si vous êtes soumis au temps ou à l’espace ? Ce n’est pas possible, vous pouvez vous en approcher, vous pouvez vivre des états, des vibrations, des expériences, mais ça ne sera pas quelque chose ou vous vous reconnaissez.

Il y a vraiment une espèce de continuité pour celui qui est libre, quoi qu’il se déroule, quoi qu’il pense, quoi qu’il dise, quelle que soit la douleur, quel que soit l’accident, quelle que soit la souffrance même dans l’instant, il n’est pas interdit de souffrir dans l’instant, vous avez un évènement qui vous fait souffrir dans l’instant. Mais si vous l’acceptez, vous demeurez dans l’instant, la souffrance n’a plus aucune raison d’être.

Si la souffrance existe, c’est que quelque part, inconsciemment, vous n’y êtes pour rien, vous y tenez. Ça va très, très loin ce que je vous dis, et c’est ce que je vous dis là, ce n’est pas un concept philosophique, c’est un vécu, qui est parfaitement démontrable par les neurosciences ou par la biologie moléculaire, je pourrais aussi vous faire des cours de biologie moléculaire, ce serait exactement la même chose.

Donc vous ne pouvez pas vous tromper sur vous-mêmes, parce que dès l’instant où vous vivez cette permanence du Feu du Cœur Sacré, ou du Je éternel, vous le savez. Vous ne pouvez plus vous abuser vous-mêmes et vous ne pouvez plus abuser quiconque, même à l’insu de votre plein gré, ce n’est pas possible, c’est impossible.

Allez, on va s’accorder une petite pause, il est déjà six heures, ça passe vite.

Sœur : Juste une petite question.

Oui.

… Tu parlais tout à l’heure de la dopamine, bon. Je sais, parce qu’on m’en a donné pour soigner les dépressions on te donne de la dopamine, et du coup, ben moi ça n’a rien fait du tout, c’est juste …

C’est … Ah ça ne fera rien …

… C’est juste … serrer les dents, parce que …

 

Ah, ça ne fera rien. On le sait aujourd’hui en pharmacologie, le seul produit qui va te libérer de la dépression de façon définitive et totale, c’est la DMT, la DMT en injectable, pas en récréatif, ce n’est pas de … même la DMT cristal n’y arrive pas, ce sont des injonctions en milieu hospitalier qu’ils utilisent en milieu anglo-saxon, une injection, c’est fini. Tu ne te croiras plus jamais un individu, plus jamais une personne et tu n’auras plus jamais la moindre dépression.

… Mais alors pourquoi on ne se sert pas de ça pour …

Mais parce que jamais, jamais, ils n’accepteront de libérer les gens. Je t’ai dit, même avec les champs magnétiques pulsés, au niveau du crâne, avec des bobines d’impulsion magnétique, tu regardes sur Internet, le casque (Chakti), il s’appelle, qui a été créé par (Mikaël Passinger) au Canada, est en vente libre, ça coûte cent quatre-vingts euros, mais jamais tu n’en entendras parler.

Je te mets deux bobines d’induction électromagnétique là, je t’installe dans l’Absolu tout de suite. De même que la salvia divinorum ou d’autres enthéogènes le font, sauf que là …

… Est-ce que ça à avoir avec la technique (Kesch) là ?

Avec la ?

… La technique (Kesch) ?

Ah non, rien à voir, (Kesch) c’est une escroquerie totale.

… Cela dit, ça marche, parce que moi j’ai (…)

Oui, mais ça n’a rien à voir avec l’énergie libre.

… Mais ça ne dure pas.

Non, ça ne marchera pas, ça ne marchera pas. La seule façon de trouver l’énergie libre, c’est le temps zéro. C’est le réservoir, l’Absolu est le réservoir de l’Amour, le réservoir de la manifestation, le réservoir du rêve, le réservoir de la vie, le support de la vie. Et retrouver l’origine c’est ça. C’est ça qui te libère.

… Et alors la DMT, ça vient d’où ça, c’est tiré d’où ça ?

Ben tu l’as dans le champignon qu’on appelle le psilocybe, dans les rhizomes par exemple qu’on appelle la truffe magique, tu as dedans de la DMT à faible dose. Alors la DMT à faible dose, va simplement faire, vous savez ceux qui connaissent bien les gens qui aiment les champignons, ça crée un cleaning du cerveau.

Il y a que, quand tu prends de la DMT même non injectable, pendant plusieurs mois, tu vas avoir un mental d’une clarté totale, tout est lucide, tout est clair. Tu as vraiment l’impression qu’on t’a nettoyé la tête, tu as un écran parfaitement vide, et qu’il n’y a plus de pensées parasites, d’émotions, de souvenirs, mais ça ne dure pas…

… Un reset ! Ah, voilà…

Contrairement à celui qui …, mais ça ne dure pas. Par contre, la DMT en injectable, mais en milieu hospitalier, et encore, dans certaines expérimentations, tu as d’ailleurs un livre qui s’appelle la DMT molécule de l’esprit qui a été écrit par un américain, qui explique parfaitement les travaux qui ont été faits au niveau pharmacologique, mais ça n’échoue jamais. C’est-à-dire qu’une injection de DMT à la dose de un microgramme/kilo, je crois, ou un milligramme, je ne me rappelle plus, enfin, peu importe, c’est une dose très faible, met fin à toutes les dépressions instantanément.

Mais ça met fin aussi à l’idée de se croire une personne, c’est-à-dire qu’à ce moment-là, tu inverses le rapport du circuit de la punition et de la récompense par la DMT. Mais, encore une fois, les australiens et les canadiens font ça avec des inductions électromagnétiques appuyées sur hic et nunc, là, sur ces points là, sur ce qu’ils appellent eux le cortex sans (itivo moteur) et l’aire du langage, qui sont les points d’accès à la multidimensionalité, il n’y en a pas d’autre.

… Nous on crée ça à la force du poignet …

Alors, l’avantage aussi c’est que, indépendamment des canas, de tout ce qu’on dit et autres, effectivement, les baleines et en particulier les rorquals, quand tu le vis, ça t’emmène dans ce que j’ai appelé quelque chose d’énorme et de vaste, qui te libère de la personne. Ce n’était pas le cas avant, puisque tous les gens qui ont rencontré les baleines dans les années précédentes, ils ont souffert, parce qu’il y avait une telle déchirure, une telle souffrance.

Ceux qui ont rencontré les baleines il y a dix ans, il y a vingt ans, ça les a entraînés dans les dépressions même, parce qu’il y avait un manque après.

Aujourd’hui, vous verrez demain, même s’il n’y a pas de rorquals, avec les baleines pilotes, déjà, ça crée un état de liberté tellement c’est, c’est l’information du temps zéro, ce que véhiculent les cétacés, ce qu’a dit Phahame à chaque fois, ils sont les porteurs du rêve. Ils étaient à l’origine du rêve, ils seront à la fin du rêve.

… Après, moi j’ai vu un grand dauphin qui est venu me visiter, me parler …

Alors les grands dauphins qui viennent te parler, qui se tiennent dans l’air, en général à peau cuivrée, alors ils font deux mètres, deux mètre quarante, mais ils se tiennent debout.

… Alors, je ne les vois pas, mais ils me parlent de dos, quoi, tu vois…

Non, non, ils ont réellement existé, c’est ce qu’on a appelé les Grandes Mères, qui ont accompagné les mères généticiennes de Sirius, c’était les dauphins à peau cuivrée qui se déplaçaient debout, qui mesuraient deux mètre quarante, qui se tenaient debout dans l’air, pas dans l’eau.

… Le mien, il s’appelle Akkar, il était venu me voir en Polynésie …

Oui, oui, Phahame, il y a de plus en plus de frères et de sœurs qui vivent la présence, dans leur cœur, de Phahame, demain ce sera le cas, puisque j’ai annoncé, comme en plus il n’y a pas de direct, que les images seront diffusées en différé. Mais j’ai annoncé le contact avec Phahame demain de neuf heures à midi. Vous verrez ce qui se passe pour les gens, même d’être informés, puisqu’il n’y aura pas d’image ni de son, je diffuserai les vidéos après, vous verrez ce qui va se vivre.

C’est évident. Parce que Phahame est présent en chacun et c’est Phahame qui nous sort du rêve. Quand je dis Phahame, c’est le peuple des cétacés qui a créé le rêve et un des grandes mères et les mères généticiennes. Les Grande Mères sont antérieures aux mères généticiennes, c’est les fameux dauphins qui marchaient dans l’air. C’est parmi les premières formes, une fois que l’anthropomorphisme est né, par l’intermédiaire des agenceurs de formes, vous savez que l’on parle de l’ajusteur de pensées, ça c’est les archontes, celui qui contrôle vos pensées.

… Ah … Mais du coup quand, dans Urantia, on te parle des ajusteurs de pensées, c’est kaput, quoi.

Bien sûr, moi je parle de l’ajusteur de formes, les ajusteurs des formes, c’est ce qui est antérieur à l’organisation des mondes, c’est la civilisations des triangles, c’est ce que Pépère appelle les Hayoth Ha Kodesh ou les Kérubins si vous voulez, c’est la même chose, mais les agenceurs de formes ont maintenus une cohésion du rêve, à travers les organes, le fait qu’on ait un corps qui ne part pas en mille morceaux, c’est lié à la gravitation, c’est lié à l’électro magnétisme.

Donc l’univers est électrique, c’est tout-à-fait réel, on a fait des expériences absolument hallucinantes il y a trente ans au laboratoire central d’EDF, où simplement en envoyant un arc électrique sur une plaque de cuivre avec un angle précis, et bien, quand l’arc électrique touchait la plaque de cuivre, il dessinait la forme de l’homme. C’est inscrit dans l’électron.

Il y a une seule particule dans l’univers et nous sommes tous cette particule unique, simplement elle a parcouru tous les chemins, et à chaque fois qu’on s’est recroisé, on a créé une autre force. Ces forces, à force de se croiser et de se recroiser ont créé des formes, et on croit être cette forme, ici comme dans tout monde.

Mais en fait, il n’y a qu’une particule. Donc le retour à l’unité, il n’y a qu’un, on parle d’unité, un seul cœur, une seule conscience, mais en définitive, il n’y a jamais eu, ça n’a jamais existé cette particule, c’est un accident. On est dans un cauchemar.

Allez, on fait la pause, on s’accorde une demi-heure, et je reprends à dix-huit heures trente.

NB : Certains mots sont entre (), orthographe non garantie. Merci.

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