Audio (Version originale)
Téléchargement (download) : Audio MP3 + Texte PDF
Ascension
Entretiens de Décembre 2015
Frère k
Je suis Frère K. Sœurs et frères, prenons ensemble un moment de silence afin que le Verbe couvre mes mots sur ce que j’ai à vous exprimer.
… Silence…
Je ne viens pas m’exprimer parmi vous pour parler des circonstances temporelles particulières de la Terre ; toutefois, je précise que ces circonstances temporelles sont à même de vous fournir les conditions optimales de ce dont je vais vous parler, prolongeant en quelque sorte les exposés que j’ai pu faire concernant l’Autonomie, la Liberté, l’organisation et la spiritualité. Je viens aujourd’hui vous faire part de ce qu’il va se dérouler pour vous, de manière plus aisée que ce qui était le cas de mon vivant.
Lorsque j’étais incarné, je parlais souvent de « l’autre rive », aller vers l’inconnu ou se libérer du connu. Aujourd’hui, les circonstances temporelles de la Terre vont rendre plus accessible à votre compréhension – et surtout à votre vécu -, ce qui se déroule au sein de ce qui a été nommé voilà quelques années l’Infinie Présence ou l’Ultime Présence, et que je nommerais aujourd’hui l’Ultime Absence.
Ce moment où vous vivez cela n’est pas repérable à travers des visions, à travers des concepts ou à travers quelque image que ce soit, mais c’est justement le moment où tout ce qui peut être projeté de la conscience, même au sein d’une vision intérieure ou de perceptions intérieures, n’a plus cours. C’est le moment précis où relâchant en quelque sorte tout ce qui vous maintient en la vie en ce monde disparaît et vous rend donc en quelque sorte absent à ce monde, que cela soit par la disparition au sein de l’Absolu où ce que je nomme l’Ultime Absence va vous permettre de dépasser justement toutes les images, tous les concepts, tous les noms, toutes les projections, toutes les anticipations de la conscience elle-même, même dans ses aspects les plus larges.
Vivre cela stabilise et cristallise le Soi, mais bien plus que le Soi, cela vous permet de vérifier, si je peux dire, par vous-même, l’origine de toute chose comme de toute conscience, comme de tout monde. Vivant cela, cela laissera en vous une trace indélébile se traduisant dans ce que vous avez à vivre, ici même sur cette Terre, par un sentiment à nul autre pareil, si je peux parler de sentiment, un état qui est au-delà de tout état et qui vous met face à la vérité immuable de l’Éternité.
C’est le moment où la conscience n’a plus besoin de se manifester, de se créer ou de se recréer, ou d’apparaître en quelque dimension ou quelque décor que ce soit. C’est le moment où la conscience qui s’éteint se reconnaît dans la a-conscience, dans sa propre disparition, dans ce que l’ego, et parfois le Soi, peut encore appeler le néant – qui n’est pas le vide.
Au commencement était le Verbe, avant la Lumière. Le Verbe est la première émanation de l’Absolu, de cet endroit qui n’est pas un endroit, de ce temps et de cet espace qui ne sont ni des temps ni des espaces conscientisables et manifestables, sur lequel s’appuie l’ensemble des créations et l’ensemble des processus de manifestation de la conscience, et ce sur quelque dimension envisagée que ce soit, même au-delà de ce qui a été nommé l’anthropomorphisme.
C’est le moment où tous les repères, bien sûr, disparaissent, c’est le moment où il n’y a plus rien à quoi se raccrocher, ni le sens d’être une personne ni le sens d’être inscrit dans une histoire, dans une évolution ou dans une quelconque transformation que ce soit. C’est le moment où vous reconnaissez votre nature première et essentielle.
L’important n’est pas tant l’expérience en elle-même mais bien plus ce qu’elle va signifier et déclencher dans votre conscience au moment du retour.
L’Infinie Présence, ou l’Ultime Absence, correspond au moment où la supraconscience s’éteint d’elle-même pour laisser la place à l’Absolu qui, je vous le rappelle, n’est pas un état et n’est pas observable au sens où la conscience peut l’entendre. Toutefois, puisqu’il n’y a rien à observer, toutefois les plus grandes transformations sortent de là, mais ce n’est pas une transformation au sens où la conscience l’entend. C’est le fait même de la disparition de la conscience, quelle qu’elle soit, qui permet de comprendre, de manière directe, de manière cardiaque si je peux dire, ce qu’est la conscience et ce qu’est la Vie et surtout ce qu’est l’Amour inconditionnel, inconditionné et surtout impersonnel.
Vivre cette Infinie Présence et cette Ultime Absence, puisque ces deux se conjuguent du fait des circonstances temporelles de la Terre, vous donne non pas la foi, non pas la certitude, mais l’évidence même que la conscience procède de la a-conscience et que la a-conscience, qui n’est ni localisée en termes de temps et d’espace ni en termes de forme, est justement la source et la base de toutes les consciences où qu’elles soient, en quelque dimension, en quelque temps ou en quelque espace que ce soit.
C’est la fin définitive, à votre retour, de toute notion de séparation, de toute notion de division et même de dualité quelconque. C’est comme si se produisait en vous un réveil, mais non pas le réveil de la conscience mais un réveil lié justement à la disparition de toute forme de conscience, vous prouvant de manière indélébile que l’endroit où vous êtes n’est pas localisé en quelque conscience que ce soit, en quelque dimension que ce soit ou en quelque temps ou espace que ce soit. Vivant cela, il ne peut exister le moindre doute sur ce qui est vécu à ce moment-là, lors de l’extinction de la conscience.
Il y a une petite différence, bien sûr, avec ce que par exemple Bidi nommait le sommeil ou la conscience Turiya. La conscience Turiya correspond à la conscience du Soi réalisé. Ce dont je parle est assimilable effectivement, de votre point de vue en tant que personne, au sommeil, du point de vue de la disparition de la conscience ou du Soi lui-même, est en fait l’achèvement ou le commencement, ce qui a été dit par le Christ quand il a affirmé : « Je suis l’Alpha et l’Omega », comprenant par là même toutes les possibilités, tous les potentiels, toutes les créations et toutes les dé-créations de la conscience comme des mondes, comme des univers, comme des multivers ou encore de la notion même de temps et d’espace.
Les scientifiques de la Terre savent actuellement, par calculs, par expériences, que l’ensemble des univers manifestés, en quelque dimension que ce soit, tiendrait dans une tête d’épingle de matière, à elle seule. Bien sûr ceci peut sembler difficile à concevoir, ceci peut sembler difficile, pour ceux qui le calculent, de le calculer, mais cela a été fait. Comme vous le savez, l’univers est composé à 95% de vide. Or le vide n’est pas vide, il est la vraie vie, il est le plein. Mais il ne sert à rien, comme vous le savez et l’avez peut-être vécu durant ces années, d’adhérer en aucune manière à cette proposition ou à cette assertion, vous ne pouvez que le découvrir et le vivre vous-même.
Ceci a toujours été possible, bien sûr, mais aujourd’hui les conditions particulières qui ont été évoquées avant moi, de la Terre, liées à l’Ascension de la Terre, permettent au plus grand nombre, si je peux m’exprimer ainsi, de retrouver sa propre source, son propre Alpha et son propre Oméga. Dire : « Je suis l’Alpha et l’Oméga » n’est pas parcourir un chemin depuis Alpha jusqu’à Oméga, c’est rejoindre l’Alpha en Oméga et l’Oméga en Alpha.
C’est faire disparaître, en quelque sorte, de manière directe, par le vécu lui-même, la disparition de la conscience et la disparition de toute projection ou de toute manifestation.
Dans les enseignements qui vont au-delà des religions, je parlerais plutôt de principes philosophiques que vous trouverez par exemple dans le Bouddhisme originel ou encore dans le Taoïsme, dans le Shintoïsme, vous allez retrouver cette notion de commencement et de fin appelée en Inde Ouroboros, le serpent qui se mord la queue ou encore le Samsara, le cycle des incarnations, le cycle des mondes sur des échelles de temps, vous en conviendrez, largement différentes. Et quelle que soit l’échelle de temps, vivre l’Infinie Présence débouchée sur l’Ultime Absence vous donne la certitude inébranlable de ce que vous êtes, au-delà de toute manifestation et de toute projection de la conscience elle-même, même au sein de ce qui a été nommé les univers libres de la Confédération Intergalactique des Mondes Libres.
Vivre cela, c’est dépasser tout concept, c’est dépasser aussi, bien sûr, toute perception, puisqu’il n’y a rien à percevoir, rien à observer, rien à comprendre, rien à bâtir ou rien à débâtir. Là est le sens intime de la phrase « Je suis l’Alpha et l’Omega ». Je suis à l’origine de ma conscience comme je suis à l’origine des mondes, et je suis à la finalité des mondes comme de toute conscience. C’est ce que je suis, en disant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga ». Ceci ne peut être en aucun cas traduisible par des concepts, ni traduisible en tant qu’énergie ou information qui circulerait d’un système vivant à un autre système vivant.
C’est justement la disparition de l’information elle-même, la disparition de l’énergie elle-même. Vous allez, à ce moment-là, à un endroit qui n’est pas un endroit, dans un temps qui n’est pas un temps, ce qui pourrait être exprimé par la personne comme par le Soi, comme je l’ai dit, par le néant ou par le vide, où plus rien ne peut être repérable, où plus rien ne peut être observable.
Vivre cela transforme radicalement votre mode de fonctionnement au sein même de ce monde et procure la Liberté intérieure. La Liberté dont nous parlons n’est pas une liberté consensuelle sur ce monde, puisque chacun a une conception étrange et particulière de la liberté en fonction de ses propres avantages, des lois de son pays, de la culture et aussi des règles de vie au moment où celles-ci sont vécues.
L’Ultime Absence est le moment qui précède la disparition en Oméga de la conscience elle-même. Rejoindre l’Alpha et l’Oméga, c’est faire se rejoindre l’éphémère et l’Éternel dans la même réalité, au-delà même de ce que vous pourriez nommer l’Unité. C’est transcender la dualité et l’Unité, c’est transcender le ternaire, opérateur de création, c’est transcender le quaternaire qui organise et structure la vie, c’est dépasser ce qui est nommé les 5 Mouvements ou Éléments, c’est rejoindre la Source. En termes mathématiques, c’est aller du 0 au 9, et revenir ensuite au 0 avec une unité en plus. Mais ce n’est pas une unité, c’est pas une deuxième unité, c’est pas les dizaines, ce n’est pas les vingtaines mais c’est la totalité de l’indivisible, c’est la totalité du conceptualisable et qui pourtant ne peut être conceptualisé.
Le plus important, comme je vous le disais, est ce qui va se produire au moment où ce moment, où cette expérience est identifiée, vous conférant alors l’état au-delà de tout état où rien n’existant au sein de l’éphémère comme de l’Éternel ne peut altérer ce que vous êtes. Ceci n’est pas seulement le « Je suis », ou le « Je suis Un », ou « Je suis la Lumière et la Vérité », ou « Je suis l’Alpha et l’Oméga », c’est l’être, dans sa définition la plus noble, qui n’est attribué à aucune forme, à aucune dimension, à aucun espace et à aucun temps.
Vivre cela va changer de manière radicale, et ce n’est pas simplement une transformation ou une transmutation – ni même le passage de la chenille au papillon -, c’est bien plus un regard neuf qui fait que rien ne peut être altéré au sein de celui qui a vécu cette expérience. Que cela soit la mort, que cela soit les circonstances temporelles de ce monde que vous affrontez en ce moment même, rien ne peut venir déstabiliser l’essence et la Vérité que vous avez vécue à un moment donné.
Il y a donc à ce niveau-là la manifestation de l’Amour ; la peur peut traverser mais elle ne peut être arrêtée par aucune structure, qu’elle soit au sein des corps subtils comme au sein du corps physique. La peur ne fait que traverser, l’Amour ne traverse plus, il est installé à demeure. Cela est au-delà, bien sûr, des manifestations tangibles de la Lumière vibrale, que cela soit au niveau des structures du corps d’Êtreté, que cela soit au niveau même de la Couronne radiante du cœur ou encore de la Couronne radiante de la tête, ou encore de l’Onde de Vie.
S’établir au sein de la Demeure de Paix Suprême, c’est simplement avoir le souvenir constant et intemporel de ce à quoi vous avez accédé à un moment donné, vous faisant sortir de tous les moments, vous faisant sortir de tous les temps et aussi de toutes formes quelles qu’elles soient. C’est à ce moment-là que vous pouvez affirmer : « Moi et mon Père sommes Un », c’est à ce moment-là que vous pouvez dire, en vous, et résonner à l’extérieur de vous : « Je suis la Source », parce qu’il n’y a rien d’autre et que la première manifestation de l’Absolu est bien évidemment la totalité de la Source, que nous sommes tous sans aucune exception, que nous l’ayons vécu, reconnu, ou pas.
Les circonstances temporelles de la Terre sont ce qu’elles sont, mais à travers la confrontation, à travers l’exacerbation de la dualité mais aussi des manifestations spirituelles pour certains, il y a une capacité bien plus grande à dépasser tous ces jeux de la conscience, tous ces jeux de manifestation en quelque dimension que ce soit, mettant fin par là même à tous les mythes, à toutes les histoires, à toutes les projections et à tous les futurs, vous rendant donc en quelque sorte indifférent, réellement et concrètement, au processus enclenché sur la Terre voilà peu de temps qui est, je vous le rappelle, l’Ascension collective en elle-même.
Dorénavant, et ainsi que certains d’entre vous ont pu le vérifier, que cela soit par l’hyperventilation, par le Kriya yoga ou par d’autres techniques qui vous ont été divulguées, si je peux dire, durant une année, vous avez pu vérifier, selon vos pôles d’attraction si je peux dire, l’efficacité directe de certaines de ces techniques. Aujourd’hui il vous est proposé de dépasser toutes les techniques, de ne plus vous appuyer sur quelque technique que ce soit, même si bien évidemment il demeure tout à fait possible et agréable de pratiquer telle ou telle chose à volonté. Mais le but n’est pas de pratiquer pour pratiquer ou de devenir meilleur dans chaque geste ou chaque posture, ou dans tel processus ou tel autre processus mais justement de vous permettre de dépasser tous les processus sans aucune exception.
À un moment donné, voilà quelques années, celui qui se nomme Bidi vous a présenté le principe de la réfutation et de l’observateur ; aujourd’hui il vous est proposé, à travers tout ce qui a été vécu ou non durant ces années, de retrouver directement l’Alpha et l’Oméga. Appuyez-vous bien sûr, si vous le souhaitez, sur la respiration, appuyez-vous si vous le souhaitez sur le son, appuyez-vous si vous le souhaitez sur la vibration, mais en définitive il viendra un moment, un instant, repérable entre tous, où vous lâcherez toutes les béquilles qui vous maintenaient au sein même de la supraconscience. L’Ultime Absence ou l’Ultime Présence, ce qui revient au même, vous conduit justement à cela.
Dans les circonstances particulières de la Terre, dans les moments forts, quelle que soit l’époque d’ailleurs de vos incarnations, il y a la possibilité, quand tout semble perdu, de prononcer la phrase du sacrifice du Soi et de soi, et de remettre tout entre les mains de ce que vous êtes, même sans le connaître. Dès l’instant où vous réalisez réellement et concrètement cela, vous rejoignez l’Alpha et l’Oméga, vous rejoignez la a-conscience, c’est-à-dire le moment précis de l’origine ou de la fin – ce qui revient au même -, de l’émergence de la conscience et de la disparition de la conscience, vous donnant à ne plus jamais être identifié à quelque conscience que ce soit ou à quelque dimension que ce soit, mais vous donnant la liberté, bien sûr, d’explorer toutes les consciences, tous les plans dimensionnels, puisque vous êtes vous-même à l’origine, et en même temps réellement et concrètement tout cela.
La perte de localisation de la conscience va bien au-delà de ce qui avait été exprimé il y a quatre ans concernant les processus de communion, de fusion et de dissolution de la conscience elle-même. Parce qu’à ce moment-là, la dissolution de la conscience provoquait simplement la disparition au sein du sommeil de l’Absolu. Aujourd’hui, du fait du rapprochement de l’éphémère et de l’Éternité, il y a de plus en plus de frères et de sœurs qui vont être capables, sans même l’identifier, de se trouver à la source de la conscience comme à la source de la fin de la conscience.
Vivant cela, cela vous donnera et provoquera en vous des éléments de transparence et d’Autonomie, au sens où je l’ai exprimé voilà quelques années, de manière beaucoup plus profonde, vous faisant découvrir la Liberté intérieure qui est la seule vraie liberté, en quelque dimension que ce soit. Vous donnant à la fois, dans le même temps et dans tous les espaces possibles, la capacité à être localisé en quelque conscience que ce soit, comme à disparaître de toute conscience que ce soit et d’avoir en même temps, ce qui vous semble impossible tant qu’il y a un corps de chair, toutes les consciences manifestées, créées ou à créer ou ayant été créées, sur quelque monde, quelque univers, ou quelque multivers que ce soit.
Là est la vraie Liberté, là est le processus de Libération où vous comprenez que tous les systèmes de connaissance et tous les systèmes de manifestation de la conscience, même au sein des mondes libres, n’est qu’un rêve et que ces rêves, tout à fait possibles et tout à fait accessibles, ne représentent en rien ce que vous êtes mais ne sont que des apparitions au sein de données particulières, correspondant au cadre de cette dimension donnée ou de ce monde donné, vous donnant l’apparence d’une forme, l’apparence d’une histoire et l’apparence, je dirais même, d’un monde constitué, avec ses soleils, ses planètes et ses constellations – même au sein des mondes libres.
Ainsi donc ce qui a été nommé, voilà des années, le Serment et la Promesse, qui a été réactualisé voilà peu de temps, exprimé de manière différente, je viens aujourd’hui y apporter la vérité de l’état Christique, c’est-à-dire celui qui s’est identifié à son Père, non pas en tant que forme mais comme source de toute forme. Ainsi la a-conscience se conçoit comme la source et l’origine et la fin de toute conscience en quelque manifestation, en quelque forme et en quelque vibration que ce soit.
Vivre cela est la certitude de ne pas être retenu par quelque élément que ce soit concernant le monde sur lequel vous êtes, comme le devenir de ce corps et de cette conscience qui habite ce corps à l’instant où je vous parle.
Ainsi donc l’Ultime Absence ou l’Ultime Présence est le moment où vous bouclez la boucle, est le moment où vous vous rendez compte qu’il n’y a ni de haut, ni de bas, ni d’avant, ni d’après, ni de gauche, ni de droite, ni de haut, ni de bas. Il n’existe plus aucun concept mathématique, géométrique, sonore, de Verbe ou de Lumière.
À ce moment-là, vivant cela, les marqueurs inscrits dans votre structure physique éphémère de ce monde vont entrer en résonance, réalisant ce qui fut nommé à une autre octave, la Nouvelle Eucharistie. C’est le moment où l’Alpha et l’Oméga se rejoignent au sein de la nouvelle tri-Unité ; c’est le moment où vous êtes réellement Ici et Maintenant, indépendamment du monde et indépendamment de votre forme en ce monde, et indépendamment de toute manifestation de la conscience, depuis la conscience la plus archaïque et limitée jusqu’à la supraconscience dans ses aspects les plus purs et les plus élevés, au sens où la conscience peut s’en saisir.
Ainsi donc, face à votre corps, face à votre vie, face au monde et dans votre Face-à-Face par rapport à ce qui se déroule entre la fusion de l’éphémère et de l’Éternel, la reconstitution de votre corps d’Êtreté, la reconstitution des Triangles élémentaires de ce corps d’Êtreté ou corps d’Éternité, n’est en définitive qu’un moyen qui vous est donné de lâcher tous les moyens, tous les repères et tout ce qui peut vous sembler familier. L’acceptation de votre éternité est déjà un préalable, quelles que soient les circonstances de votre aspect limité en votre vie ou en vos relations à ce monde.
Posez le principe de quelque chose qui n’est pas connu, posez le principe de sa réalité et vérifiez après, par vous-même, lors de la disparition de la conscience, que ceci est la seule vérité tangible, la seule vérité qui ne souffre aucune exception et qui est présente en tout monde, même ici au sein de la Terre et sur cette Terre.
Ainsi donc en vous rapprochant de cela, à partir du moment où la vibration s’éteint, à partir du moment où la perception de votre corps s’éteint, à partir du moment où la perception de la respiration s’éteint, même si vous avez déclenché au préalable, ce qui a été nommé une hyperventilation, dès l’instant où l’ensemble des signaux et des signes de la conscience en manifestation disparaissent, vous savez que vous allez à la rencontre de vous-même. Le vivant à ce moment-là, vous serez réellement libéré avant la Libération collective de la Terre et de façon un peu différente de ce qui s’est produit pour certains d’entre vous au moment de la Libération du noyau de la Terre par l’apparition de l’Onde de Vie. Cette Libération-là ne se fait pas par l’Onde de Vie, elle ne se fait pas par le Canal Marial, elle ne se fait par le Cœur Ascensionnel, elle ne se fait pas par la Merkabah interdimensionnelle collective ou personnelle mais elle se fait par l’Alpha et l’Oméga qui se rejoignent et finissent, en quelque sorte, en ce que l’on pourrait appeler un cercle.
Dès l’instant où cela est vécu, dès l’instant où cela est approché, il n’y a plus de place pour la moindre histoire, il n’y a plus de place pour autre chose que l’Amour, il n’y a plus de place pour autre chose que la vérité de ce que vous êtes et de ce que nous sommes, sans exception. Reconnaître cela, c’est permettre à nouveau à la co-création consciente de pouvoir se développer librement en quelque sphère que vous décidiez d’explorer et de vivre après la Libération collective de la Terre.
Ainsi donc, au travers de cette supraconscience vécue par nombre d’entre vous de différentes manières et par différents modes, arrive un moment où la supraconscience s’éteint d’elle-même et vous fait retrouver l’état primordial et initial de la première émanation de la conscience comme de sa dernière disparition. Alors vivant cela, la certitude inébranlable, qui ne s’appuie pas ni sur le mental ni sur votre histoire, devient en quelque sorte l’élément moteur de ce que vous êtes à la surface de ce monde avant même de retrouver, de manière définitive, votre éternité ou votre corps sans couture, de la façon dont vous voulez le nommer. Ainsi se réalise en vous l’Esprit du Soleil et le Chœur des Anges, vous donnant à transcender la vibration elle-même de la conscience.
Il vous a été répété à de nombreuses reprises que la conscience est vibration ; la a-conscience ne peut en aucun cas être énergie ou vibration. Elle est la totalité de l’ensemble des vibrations, de l’ensemble des consciences et de l’ensemble des formes, comme des temps, comme des espaces. À partir de là il y a déploiement de la Vie, à partir de là il y a déploiement de la conscience et à partir de là toute conscience s’appuie sur cette reconnaissance initiale et préalable, et finale, sans laquelle rien ne pourrait être manifesté, rien ne pourrait être observé ni même créé.
Ceci est l’état originel, nommé par Bidi il me semble, le Parabrahman, l’Absolu. Quels que soient les mots que vous voulez donner à cette expérience, l’important n’est pas le mot mais réellement de le vivre, parce qu’à ce moment-là vous ne serez plus jamais soumis au principe de dualité de ce monde et au principe de dualité même de la conscience. Vous serez inscrit directement dans votre éternité, quel que soit l’avenir, le devenir de ce corps, quelle que soit la souffrance de ce corps et quelle que soit la souffrance de ce monde.
Vous serez alors, non seulement un semeur ou un ancreur de Lumière, mais vous serez réellement et concrètement la Lumière du monde, non pas comme un phare auquel vont venir se nourrir les frères et les sœurs encore dans l’ombre ou encore dans la dualité mais bien plus quelque chose sur lequel s’appuiera l’Intelligence de la Lumière elle-même, dans la révélation finale de la superposition de l’Éternel et de l’éphémère.
Le qualificatif même d’Amour est nécessairement coloré de la façon dont vous le connaissez par votre propre histoire, par votre propre vécu, par vos propres pérégrinations de conscience de manière même antérieure à l’enfermement de ce monde. L’Amour ne peut venir que du vide, l’Amour ne peut venir que du rien ou du néant. Ainsi donc, dit d’une autre façon, accepter de n’être rien, c’est être tout. Celui qui veut grandir en ce monde et sauver sa vie en ce monde, la perdra.
Mais que veut dire perdre la vie, à partir du moment où la conscience elle-même se définit comme éternelle. Perdre la vie, c’est perdre simplement le sentiment d’être en vie, ce n’est pas la fin de la vie, c’est simplement l’étouffement final, celui qui va vous faire, en quelque sorte, respirer non pas une première fois comme lors de la naissance mais respirer une dernière fois, le dernier souffle comme cela est appelé d’ailleurs, au moment de la mort. Mais qui meurt ? Certainement pas vous, certainement l’illusion que vous aviez de vous au travers d’une forme, d’un âge, de relations sociales, de relations amicales, affectives, et même le sens même de votre présence à la surface de ce monde, ou à la surface de tout monde même au sein des mondes libres.
La résolution des 4 lignées ou des 4 piliers du cœur, comme cela fut appelé en un autre temps, ou de vos 4 origines stellaires, aboutit au centre de la croix, entre AL, OD et IM, IS. Ce centre de la croix est le point virtuel, puisque non pas localisé au centre même s’il apparaît comme central, qui permet de parcourir et d’expérimenter toutes les consciences où qu’elles soient situées. Ainsi donc nous sommes non plus dans l’Unité mais nous sommes dans le zéro, ce zéro qui est à la fois l’origine et la fin de toute manifestation.
Vivre cela, bien sûr, s’accompagne d’un certain nombre de marqueurs qui vous ont été décrits il y a de nombreuses années, concernant à la fois le chant de l’âme entendu dans l’oreille gauche, ou Nada, faisant partie des Siddhis, ou encore la perception des Couronnes radiantes de la tête et du cœur, ainsi que de l’Onde de Vie, du Canal Marial ou des structures vibrales qui sont en interaction au sein de ce monde et à la surface de ce monde, en vous.
Dépasser cela, c’est s’affranchir de toute condition, non pas par une volonté délibérée de mettre fin à quelque chose mais bien plus de rejoindre la première émanation de ce qui est au-delà de la Lumière. Vivre cela ne vous prive de rien. Vivre cela vous permet de vivre ce que vous avez à vivre mais de n’être pas limité par ce que vous avez à vivre à la surface de ce monde et sur ce monde. Vivre cela, c’est ne plus être attaché, non pas par une décision ou par un travail de développement personnel mais bien plus par la réalité de ce que vous êtes en manifestation à la surface de ce monde, comme au sein de la disparition de votre conscience comme de votre supraconscience.
Cela ne s’accompagne d’aucune peur ni d’aucune appréhension, cela ne s’accompagne d’aucun désir ni d’aucune frustration. Cela est l’Intelligence de la Vie, l’Intelligence de la Lumière qui vous fait vous conduire non pas selon votre personne, non pas selon des lois, fussent-elles des mondes libres, non pas selon la recherche de l’Amour ou la recherche de Lumière, mais comme l’évidence de l’Amour et de la Lumière que vous êtes en incarnation, même localisé au sein de ce corps et de cette personne.
C’est le moment où ne peut exister le moindre doute, la moindre question. Bien sûr, ce monde propose des problèmes et vous appelle à des solutions, dans les activités les plus ordinaires de la vie comme les plus complexes de la structure sociétale, au travers de vos activités professionnelle, affective au sein de votre famille, au sens de la responsabilité. Vous le faites, cela ne vous privera pas et ne vous dispensera certainement pas de cela mais vous donnera, non pas seulement une autre façon de voir mais surtout un autre état de votre conscience à nul autre superposable et à nul autre analysable.
Et à ce moment-là, vous découvrirez réellement et concrètement, en le vivant, que la seule vérité est la vérité de l’Absolu et que la seule manifestation de la Vérité ne peut être que l’Amour, en quelque forme, en quelque dimension, en quelque monde ou en quelque création que ce soit.
Il y a illusion de la séparation, il y a illusion de la division, il y a illusion de la dualité et de l’Unité, tant que vous ne touchez pas l’Alpha et l’Omega. Ceci a été rendu possible, dans les années 2012, par la montée de l’Onde de Vie, libérant je vous le rappelle les lignes de prédation, rencontrant la Couronne radiante du cœur, rencontrant la Couronne radiante de la tête, procurant l’état de Libéré Vivant et allumant la Merkabah interdimensionnelle collective, avant même d’être personnelle depuis le début de cette année.
Tout ceci pour vous exprimer le fait que dès l’instant où vous avez le courage de ne plus vous appuyer sur quoi que ce soit, ni sur vous-même, ni sur le monde, ni sur quelque monde que ce soit, dès l’instant où vous acceptez, dans vos méditations, dans vos alignements – et je sais qu’il vous en est présenté durant cette semaine afin de vous faire approcher le plus possible l’Alpha et l’Omega, parce que tous les contentements sortiront de là. C’est l’explication finale qui en quelque sorte vous fait vous passer de toutes les explications intermédiaires, car même les explications intermédiaires de la construction de mondes ne revêtent plus aucune importance ni aucun sens pour celui qui a vécu cette Ultime Absence ou cette Ultime Présence.
Là vous apporterez au monde le Christ Solaire. Là vous apporterez au monde, sans rien chercher à apporter au sein de l’illusion, la Vérité, non pas au travers des mots, non pas à travers votre Présence, même supraconsciente, mais bien plus en ayant été le témoin et en ayant imprimé dans votre chair et dans vos structures, même les plus éphémères, l’Absolu en lui-même, qui n’est pas présent dans un chakra, qui n’est pas présent ni même dans le chakra nommé de l’âme ou le chakra nommé de l’Esprit, ni même dans l’Onde de Vie, mais est un principe qui n’est plus localisé au sein de ce corps, en quelque aspect énergétique, en quelque aspect matériel et en quelque aspect même, je dirais, du corps d’Éternité.
Les circonstances temporelles de la Terre, actuelles, vont vous placer de différentes manières à vivre cela, pour nombre d’entre vous déjà réveillés, dans la période préalable que vous vivez de l’Appel de Marie et dans la période postérieure à l’Appel de Marie, où que vous soyez à la surface de ce monde ou ailleurs, donnant en quelque sorte, par ce que je nommerais les résidus mémoriels de votre présence au sein de ce monde et au sein de vos incarnations passées, permettra de libérer aussi le passé comme le futur. Comme vous le savez et comme vous l’ont dit de nombreux mystiques, dès l’instant où le Soi est réalisé, il n’y a plus ni de passé, ni de présent, ni de futur. Tout est englobé dans le même temps. C’est ce à quoi d’ailleurs aboutissent les scientifiques aujourd’hui, prouvant qu’il y a des boucles récurrentes temporelles qui créent des univers parallèles mais qui n’ont aucune réalité en eux-mêmes.
Les premiers marqueurs de votre approche de cet état, si ça n’a pas été déjà vécu, c’est la dissolution du temps : une minute représente en fait plusieurs heures. Sortir du temps dans l’Ici et Maintenant, dans le HIC et NUNC de l’Archange Anaël, est très précisément ce qui vous a été donné comme moyen le plus adéquat pour retrouver l’Alpha et l’Oméga, rejoindre l’Alpha et l’Oméga et laisser le centre de la croix, c’est-à-dire le rayonnement de la Lumière du Divin et de l’Amour se faire indépendamment de votre personne et indépendamment, je dirais, de votre présence inscrite entre la naissance et la mort, de cette vie comme de tout autre vie.
Ainsi donc, dans les moments où vous en avez l’opportunité, mais aussi parfois de façon totalement inopinée en quelque activité la plus matérielle qu’il soit, il vous sera donné de vivre non pas seulement ces moments de disparition et d’Absence comme cela a été le cas jusqu’à présent, mais la possibilité de vous maintenir à la lisière de la disparition que je nomme l’Infinie Présence ou l’Infinie Absence, l’Ultime Présence ou l’Ultime Absence, qui est exactement la même chose.
Vivre cela procure bien plus que la capacité à ne pas vivre dans la peur mais procure une Intelligence de la Lumière se calquant en vous sur ce que vous nommez l’intelligence humaine. À ce moment-là vos mots ne seront plus des mots, vos paroles ne seront plus des paroles, mais vos silences, de même, ne seront pas des silences : ils seront remplis du Verbe, ils seront remplis de l’Absolu qui, je vous le rappelle, n’est pas localisé en quelque forme que ce soit même si toutes les formes y sont reliées et y sont résonnantes.
Les circonstances de la Terre sur lesquelles je ne reviendrai pas, comme je l’ai dit, aujourd’hui et chaque jour un peu plus, seront vraiment non pas seulement l’occasion de voir clair et de révéler, au sens archétypiel, tout ce qui était caché, mais de révéler en quelque sorte ce qui était le plus apparent mais que les conditionnements divers et variés vous ont masqué. Alors bien sûr il y a des histoires, il y a des notions d’enfermement qui ont été appelées « les méchants garçons » ou encore les Archontes, bien sûr il y a l’histoire de votre vie, l’histoire de vos vies, l’histoire de ce monde comme l’histoire des autres mondes, de vos origines stellaires, de votre origine galactique, tout cela ne peut exister que parce qu’il y a une force antérieure à la manifestation de la conscience sur laquelle elle s’appuie.
Cette lisière est aussi le lieu de l’Amour inconditionnel dans lequel vous allez pouvoir demeurer. Et d’ailleurs, pour ceux d’entre vous qui avez l’habitude de disparaître, même des fois sans le vouloir, pour vivre l’Absolu et n’en ramener rien – si ce n’est effectivement une certitude intérieure -, vous maintenir au sein de l’Ultime Absence ou de l’Ultime Présence fera de vous des êtres conscients, depuis la a-conscience jusqu’à la conscience archaïque, en passant bien sûr par la supraconscience. Vous aurez ainsi, en quelque sorte, bouclé les boucles de temps, bouclé les boucles de la conscience et vous demeurerez dans votre Demeure d’Éternité. Ceci est possible, bien sûr, aujourd’hui même et le sera de plus en plus de manière flagrante.
Regardez autour de vous, vous avez des frères et des sœurs qui n’ont jamais rien cherché, qui n’ont pas de mots à mettre sur les processus que vous avez identifiés à travers vos vécus communs, et qui pourtant seront à même de mettre le doigt sur l’Alpha et l’Oméga de manière instantanée. Je ne vais pas revenir non plus sur les phrases : « Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers ». Cela vous a été expliqué à de nombreuses reprises, mais vous êtes le premier et vous êtes le dernier, vous êtes l’Alpha et vous êtes l’Oméga, manifestés en ER.
Je ne vous demande pas de me croire, encore moins de l’accepter, mais je vous demande simplement d’accepter l’éventualité que cela peut être vécu de manière de plus en plus tangible aujourd’hui. À ce moment-là vous constaterez que même la vie de votre personne au sein de ce monde n’est plus affectée par les circonstances de ce monde, n’est plus affectée par les circonstances corporelles ni par les circonstances relationnelles quelles qu’elles soient. La conscience demeure établie en cette Infinie Présence, en cette Ultime Présence ou cette Ultime Absence d’où tout provient et où tout revient, et où vous êtes ce que vous êtes, sans doute possible, sans discussion possible et sans interrogations possibles.
C’est donc non pas un nouveau chapitre qui s’ouvre devant vous mais je dirais les dernières scènes du dernier acte. Les temps prophétiques, annoncés depuis toujours et en toute tradition et en tout écrit, sont exactement ce que vous êtes en train de vivre aujourd’hui.
Comme vous le savez, dans cette révélation, vous n’en êtes pas tous au même stade ; je ne reviendrai pas non plus sur les différentes étapes du Choc de l’Humanité tel que cela avait été explicité par le bien-aimé Jean, ou Sri Aurobindo si vous préférez. Aujourd’hui vous le vivez, il n’y a plus besoin d’attendre, il n’y a plus besoin de projeter, il n’y a plus besoin d’introspecter ; il y a juste à disparaître et à vous maintenir à la lisière de la disparition, non pas par un quelconque effort de volonté mais simplement parce que la masse critique, – largement dépassée comme vous le disait le Commandeur, voilà déjà de nombreuses années -, a aujourd’hui atteint un nouveau stade critique qui est celui de la Libération consciente d’un nombre toujours plus grand sur la planète.
Il n’y a pas besoin de parler de pourcentages parce qu’en termes de pourcentages ce nombre serait, je dirais, ridicule, inférieur à 1 millième voire 1/10 millième, voire 1/100 millième. Mais cela n’a aucune espèce d’importance. Car dès l’instant où l’un de ces êtres, par le jeu de l’incarnation, par le jeu de la synthèse d’un corps comme l’a fait la Source, Haidakhan Babaji, comme vous le faites vous-même aujourd’hui, en resynthétisant le corps d’Éternité, aboutit au même résultat, c’est-à-dire la fin du rêve de séparation, la fin du cauchemar, le vrai réveil au sein de la vraie vie.
Ce nombre a été atteint, c’est en quelque sorte ce qui avait été énoncé, dans ce qui a été nommé « En ces Temps-là de la Terre », et qui préfigure maintenant ce qui se déroule maintenant à l’échelon collectif et à l’échelon individuel. Aucune porte n’est fermée, il n’existe aucune limitation d’ordre karmique, d’ordre de santé, d’ordre de richesse ou de pauvreté, qui puisse empêcher chacun de vivre cela.
Rappelez-vous, et nous vous avons mis en garde, les uns et les autres, suffisamment, qu’il ne faut surtout pas, par rapport à cela, se prendre, je dirais, la grosse tête, ou se prendre pour ce que vous n’êtes pas, c’est-à-dire vous attribuer un rôle ou une fonction alors que justement vous sortez des rôles et des fonctions. Bien sûr la clôture de l’assignation vibrale vous a assigné et placé en une certaine posture, un certain mode de fonctionnement, mais même aujourd’hui cela est dépassable, même aujourd’hui cela, même si cela est figé au sein de ce que vous pourriez nommer votre devenir, est effaçable dans le sens le plus noble. Non pas par une quelconque grâce extérieure, non pas par l’Intelligence de la Lumière, non pas par l’état de Grâce ni même par Marie, mais directement par vous-même et en vous-même. C’est en quelque sorte la résultante, la résultante du jeu de la dualité, la résultante de l’enfermement et de l’ignorance.
Ce temps-là de la Terre est le temps de la disparition de toutes les illusions, de toutes les croyances et de tous les conditionnements ainsi que de toute forme, même si après, bien sûr, il vous sera loisible de prendre quelque forme que ce soit et dans quelque monde que ce soit, indépendamment même, vous le savez, de vos origines stellaires ou de vos lignées. Les rencontres avec les peuples de la nature et les consciences de la nature participent, si je peux dire, du même objectif et de la même finalité, qui est de retrouver l’origine.
Bien sûr, je me doute que nombre des choses qui vous ont été dites en cette journée appelle de votre part questionnements et interrogations, et précisions ; je renverrai cela à un autre moment où l’Archange Anaël, Archange de l’Amour et de la Relation, apportera toutes les réponses nécessaires à vos questions concernant ce qui a été dit en cette journée, et aussi en ce que vous vivrez de manière de plus en plus probante, si je peux dire, chaque jour durant cette rencontre.
Ce que je nommerais peut-être les spécialistes de l’énergie et de la conscience exprimeront non pas des techniques à nouveau mais bien plus préciseront, de manière plus fine que ce que j’ai pu faire aujourd’hui, les manifestations – à la fois du son de l’âme, du son de l’Esprit, des vibrations, des Couronnes radiantes en elles-mêmes, de l’Onde de Vie en elle-même, de ce qu’il peut rester d’attachements en vous -, qui se produisent de manière fine lors de la disparition de l’énergie et de la vibration elle-même.
Il y a montée vibratoire, nous vous avons longuement entretenus sur les relations et l’équivalence entre la conscience et l’énergie vibrale ou la Lumière, qui n’a rien à voir avec ce que vous nommez énergie vitale. Nous avons longuement exprimé des données essentielles là-dessus, faisant la différence entre le feu vital et le Feu vibral par exemple, entre l’énergie vitale qui anime la vie au sein de ce monde et l’énergie vibrale qui, elle, n’est pas amputée du souvenir, si je peux dire, de la Source et de l’Absolu.
Prenons, si vous le voulez bien, ensemble, ici comme pour ceux qui écouteront ou liront, un moment de silence, non pas pour d’autre objectif que le silence lui-même.
… Silence…
Je suis Frère K, je terminerai mon intervention de ce jour, puisque nous sommes en période de révélations, pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu ou deviné j’ai été bien sûr, dans ma dernière vie, Krishnamurti. J’ai été aussi celui qui a été reconnu au début du vingtième siècle comme le nouveau Messie, que je n’étais pas. J’ai simplement été aussi celui qui fut nommé Jésus et qui a été adombré par le Christ Solaire après son baptême dans le Jourdain. Avant cela j’ai eu bien sûr, comme vous tous, d’autres vies à la surface de la Terre, certaines connues, d’autres strictement inconnues. Mon chemin n’est pas différent du vôtre, simplement j’ai joué un rôle au sein de l’histoire en accueillant l’Esprit du Soleil ou le Christ ; aujourd’hui, vous jouez tous ce même rôle. Je dirais en quelque sorte que c’est votre dernier jeu de rôle mais auquel vous ne devez aucunement vous attacher.
Voyez l’Amour en chacun, aimez chacun comme Il vous a aimés et comme je vous ai aimés. Ne cherchez jamais votre avantage, ainsi que jamais ne cherchez à être en position inférieure dans votre sens d’Amour et dans votre sens du service. Et rappelez-vous, à la mesure avec laquelle vous jugez, vous vous jugerez vous-mêmes.
Et avant tout, la plus grande des alchimies consiste à aimer – plus que soi-même -, ses pires ennemis. Si vous acceptez cela et le vivez, alors vous êtes l’Amour, peu importe que vous soyez le Christ, peu importe que vous soyez la Source, vous êtes dans la Vérité et cela est largement suffisant.
Permettez-moi, avant de me retirer, de vous bénir en l’Esprit du Soleil, celui d’aujourd’hui et celui de l’époque où j’ai porté le Christ.
… Silence …
Je rends grâce à votre écoute et à votre accueil. Frère K vous salue.
Tous droits réservés 2019 © Apothéose.live