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Satsang 2
(Tunisie)
31 Octobre 2019
Bien. Donc, Satsang du 31 octobre. On parle de ce que vous voulez. Vous ne voulez pas parler ? Ah oui, je disais qu’on allait faire ce Satsang, en résonance Agapè réseau. Donc, vous n’avez même pas besoin de fermer les yeux ni de vous mettre en posture, pendant qu’on parle, Agapè dans l’espace. Alors, de quoi pourrait-on parler ?
…Silence…
Sœur : Comment tu as vécu l’intervention de Bidi ?
Comment j’ai vécu l’intervention de Bidi. L’impression que j’ai – mais je pense que ce n’est pas la seule impression qui est commune, parce que beaucoup de gens en parlent, ceux qui suivent ce qui est dit, soit par Bidi ou OMA d’ailleurs, ou Eynolwaden – c’est de plus en plus percutant, voilà. Donc, ça laisse un état de permanence qui s’installe au niveau du cœur, bon c’est déjà clair depuis longtemps mais là, c’est de plus en plus évident, là aussi.
C’est ce que je disais d’ailleurs, […] Parce que vous vous doutez bien qu’à chaque fois, c’est différent. Dans le programme, dans le contenu. Et vous voyez bien aussi, au-delà même des canas, tout ce qu’on peut faire. Si je prends, par exemple, l’œuvre collective qu’on a commencée, j’ai posté des photos, bon, et tout le monde trouve ça superbe.
C’est-à-dire que, aujourd’hui, si vraiment on arrivait à rester comme ça dans la vie de tous les jours, alignés dans ce présent, on serait toujours dans le même état. Bon, c’est le but, bien sûr. Et d’ailleurs, on en parlait tout à l’heure, tu constates que, aujourd’hui, quand on essaye, par la force des choses ou sans faire attention, de retomber dans le personnage, dans le spectateur, comme on disait, ça va tout de suite mal. On ne se sent pas bien, le Feu du cœur s’arrête, la joie diminue.
Alors, tout à l’heure on disait, on parlait d’acceptation mais bon, l’acceptation, je dirais même aujourd’hui, et ça va être le cas au mois de novembre, on n’a pas le choix. C’est-à-dire que l’acceptation se fait d’elle-même, qu’on le veuille ou pas, dans quelques circonstances que ce soient. Pas uniquement pendant les rencontres, mais aussi dans la vie de tous les jours, dès l’instant où on accepte, on acquiesce, on dit oui, nécessairement, on ne peut que trouver cette Joie.
Quels que soient les problèmes, quels que soient les problèmes de santé, quels que soient les problèmes à résoudre, parce qu’on en a tous, bien sûr. Donc, il y a une espèce d’insistance, on va dire, de pression même, on va dire, de l’Intelligence de la Lumière qui fait un rappel à l’ordre, je dirais, systématique.
Alors, c’est valable aussi bien pour un thérapeute que dans n’importe quelles circonstances de la vie. C’est comme s’il y avait, une espèce de facilité dès l’instant où on a compris le mécanisme, parce que ce n’est pas toujours évident à comprendre. On l’a tous vécu, dans toutes les circonstances possibles, mais là c’est différent.
C’est-à-dire que le personnage, c’est comme s’il ne pouvait plus être là. Dès qu’il est là, il y a un rappel à l’ordre quelque part, on sent que quelque chose manque, que l’on n’est pas complet. Ça, c’est magique, parce que, il suffit simplement d’être un peu attentif à ce qui se passe sur la scène de théâtre, dans l’ici et maintenant, pour s’apercevoir que, si on lâche toutes les prétentions du personnage à être ceci ou être cela ou à trop rentrer… Ce n’est même pas un problème d’ego ou de personnalité, c’est vraiment un problème de comportement. C’est un comportement, c’est comme si l’Intelligence de la Lumière nous obligeait, de toutes les façons possibles, à demeurer dans cet état.
Et que tout n’est que prétexte ou circonstances pour nous permettre avec, parfois avec fracas mais, le plus souvent avec aisance, de laisser être ce que l’on est, quoi qu’il se déroule. Et ça, c’est vraiment quelque chose qui n’est pas nouveau, mais qui prend plus d’acuité, plus d’intensité. Et qui nous met vraiment, dès qu’on accepte, là aussi – mais qu’on n’accepte pas ce qui se déroule, mais qu’on accepte, je dirais, de lâcher ce personnage de pacotilles, de théâtre, qu’on a cru être – l’état de Joie s’engouffre sans aucune difficulté et sans aucun préalable.
C’est-à-dire que, on le voit bien chez des frères et des sœurs, bon quand on vit les énergies, les vibrations depuis tant d’années, on le repère aussi par les sensations, les perceptions. Mais même chez les frères et sœurs qui ne vivent rien, je pense qu’il va devenir de plus en plus facile de voir clairement, avec la raison. Je ne parle pas de perceptions ici ou de choses extraordinaires au niveau vibratoire, au niveau de la conscience, mais c’est comme si tout était fait pour nous démontrer et nous montrer qu’on n’avait pas de possibilité d’y échapper.
Ça, ça va apparaître, je pense, de plus en plus clairement. Ça correspond aussi à ce qu’Omraam a appelé, le novembre noir, je crois, c’est ça, par rapport à octobre rouge. Octobre rouge qui se termine dans deux heures, d’ailleurs.
C’est très marrant, parce qu’en regardant un petit peu la gazette de ce qui se passait au niveau des étoiles, c’est très précisément aujourd’hui, cette nuit, je crois, que Mercure devient rétrograde et qu’il y a des aspects planétaires extrêmement importants qui sont un avant-goût de ce qu’ont prévu les astrologues durant le premier trimestre 2020.
Parce qu’on est sur une scène de théâtre, bien évidemment, les planètes, les étoiles, sont une illusion, elles appartiennent au rêve, mais néanmoins, elles ont un impact sur ce rêve, qui est de plus en plus clair. Les phénomènes intérieurs comme ce Feu qui nous consume, comme on le sent à certains moments, cette Joie, cette légèreté, on va la retrouver, bien évidemment, dans la consumation de ce qu’on avait appelé, ce que Bidi avait nommé le décor de la scène de théâtre.
Mais c’est inéluctable. Parce que plus on est légers, plus on accepte que le personnage n’est rien, je ne parle même pas d’acceptation de ce qui se déroule là, mais d’acceptation de notre propre personnage, on le traverse extrêmement aisément. Et on a tous les moyens, même sans sentir les énergies, les vibrations, simplement par la lucidité de l’instant, en étant vraiment dans ce qui se vit, simplement, on est tous capables de voir le moment où on est centrés dans le Cœur du Cœur, c’est-à-dire qu’on a transcendé le personnage et qu’il n’est plus aux commandes, et le moment où le personnage, pour une raison ou pour une autre, parfois tout à fait justifiée, revient sur le devant de la scène.
Et ça, c’est quelque chose qui semble émerger de façon de plus en plus claire pour beaucoup, beaucoup de gens. C’est magique. C’est magique parce que ça veut dire que, même les gens qui ne se sont jamais intéressés à l’énergie, la spiritualité, à ce qui se passe, ont, je pense, la même possibilité de le vivre.
C’est très facile de se rendre compte si on est bien ou si on n’est pas bien. Indépendamment de toute circonstance, parce que souvent, on dit, on est bien parce qu’on a ceci, parce qu’on a un amoureux, parce qu’on a de l’argent. Non, là c’est vraiment, on est bien avec soi ou on n’est pas bien avec soi. Quelles que soient les circonstances.
Et ça, je pense sincèrement qu’on va tous avoir la possibilité de le voir avec de plus en plus d’acuité, comme je disais, de plus en plus de certitude aussi. Donc, à partir de là, se repositionner dans l’abandon, dans le lâcher prise, dans l’évidence de ce que l’on est, est vraiment privilégié en ce moment.
Et ça correspond à ce qui avait toujours été dit, je le rappelle à chaque fois, que plus le chaos du monde grandirait, plus on aurait la faculté de voir cette Joie émerger. Indépendamment de toute demande, indépendamment de toute méditation, de tout alignement, de toute montée en vibration, ça se fait vraiment tout seul. Et ça se fait surtout, bien évidemment, sans nous.
Dès qu’on accepte et qu’on a vu cette espèce de jeu qui se déroule entre l’observateur, l’acteur et l’Absolu eh bien, ça se dévoile avec grande facilité. Alors bien sûr, on ne pose pas tous des mots sur ce que l’on vit, mais quand on a l’occasion de discuter avec des frères et des sœurs, totalement indépendamment de toute notion énergétique, vibratoire ou de conscience, on s’aperçoit que ce processus est réellement à l’œuvre chez tout le monde.
C’est comme si, globalement, on n’était plus dupe de ce jeu de dupes, si peux dire, on n’était plus dupe du personnage, de ses lubies, de ses passions, de ses souffrances, de ses mémoires, de ses projections. C’est un éclairage qui éclaire vraiment la scène de théâtre. Et qui éclaire la scène de théâtre, bien sûr, il y a toutes les configurations, cosmiques, astrologiques, de conscience aussi, qui sont là, mais simplement dans le jeu de la personne de tous les jours, quoi qu’on fasse, on sait très bien, si on est bien ou si on n’est pas bien.
On ne peut pas se mentir. On ne peut plus se mentir. Avant, on pouvait tricher, on pouvait porter un masque, comme on dit, on pouvait jouer avec les circonstances, camoufler les choses, mais c’est comme si on avait été tellement raboté, quelque part, tellement mis à nu que, effectivement, même avec une mauvaise foi, on pourrait, on ne peut pas passer à côté. C’est-à-dire qu’on est obligé de le voir.
Bon, c’est quelque chose de magique parce qu’on, à ce moment-là, qu’est-ce que ça veut dire, ça veut dire que l’observateur, même s’il n’est pas conscient, est toujours là. Que le jeu entre l’éphémère et l’Éternel, entre le simulacre et le Sacré, ne permet plus la moindre mascarade. Au sens d’être masqué, au sens de cacher. Il y a un besoin, spontanément, de spontanéité, d’authenticité, mais qu’on voit dans tous les milieux.
Pas uniquement dans un milieu dit spirituel ou qui cherche, ou qui a trouvé, d’ailleurs, quelque chose, ce qu’il est, mais vraiment de partout. Et on s’aperçoit très vite, que dès l’instant où on ne résiste pas, sans même parler d’acceptation, dès l’instant où on accepte réellement ce qui se déroule, eh ben, on va traverser de plus en plus aisément, les crises, les problèmes, les souffrances aussi, les maladies, les déséquilibres psychologiques ou les blessures et les mémoires.
C’est-à-dire qu’on est tout à fait capable, non seulement comme il y a longtemps, notre propre mental, mais justement, voir à travers le rôle que nous jouons dans ce personnage, on n’est plus dupe du rôle. On sait que c’est un rôle, on sait que c’est quelque chose qu’on doit parcourir mais, on a cette lucidité et aussi donc, cette authenticité qui émerge des fois, même malgré nous.
Parce qu’on sait très bien que si on triche, pour des raisons, pour une autre, ça, il n’y a pas besoin d’avoir de raison, c’est-à-dire qu’on est capable de repérer, indépendamment même, des vibrations, des chakras, des états de conscience, cette scène de théâtre, cette parodie, et paradoxalement, paradoxalement, ça ne nous éloigne pas, ça ne nous met pas ailleurs que vraiment, totalement présent dans ce qui se déroule.
La Vérité, elle n’est pas ailleurs. Quelles que soient les capacités qu’on peut avoir, les uns ou les autres, de perception, de vision, d’accès à la Vérité, à l’Absolu ou à des mondes intermédiaires. C’est quelque chose qui se déroule, de plus en plus ici, sur cette Terre. À chaque circonstance, avec nous-mêmes, déjà, mais aussi dans chaque aspect relationnel ou dans chaque événement qu’on a à mener au fur et à mesure de nos journées.
On en arrive, comme certains l’ont vécu encore aujourd’hui, à même rire de certaines situations, qui autrefois, c’est-à-dire autrefois, il y a quelques années, nous auraient peut-être exaspéré ou nous auraient chamboulé, elles sont traversées. Et avec ça, on s’aperçoit aussi, que le baume, c’est vraiment cette Joie, cette légèreté.
Il n’y a rien d’autre à faire. Même à ce niveau-là, au niveau du personnage. On a toujours parlé qu’il fallait laisser tomber le chercheur, la recherche, qu’on était ce qu’on cherchait. Là, on en a la preuve évidente, parce que, on se joue nous-mêmes notre scénario entre l’éphémère et l’Éternel. Les deux sont superposés, ils sont en train de se traverser, on l’a dit, d’innombrables fois, mais aujourd’hui c’est quelque chose qui est, je dirais, constant.
C’est un face-à-face qui n’est plus un face-à-face avec la Vérité ou un face-à-face avec le mensonge, mais c’est un face-à-face avec notre intimité. C’est-à-dire qu’on avait cette, c’est comme si on avait cette lucidité nouvelle qui s’exprimait de façon de plus en plus évidente, et ça amène bien sûr, des mots qu’on a employé très longtemps, c’est-à-dire cette forme de spontanéité.
C’est comme si, l’action qui se déroulait était l’action juste. On n’a plus besoin de se positionner dans des postures, dans des réactions habituelles, comme si le personnage lui-même, n’était plus dupe de lui-même et laissait de plus en plus la place à l’Être Véritable. Qui est à la jonction de l’être et du non-être, qui transparaît à travers la scène de théâtre même si on sait qu’il n’y a pas de théâtre.
Et il y a une forme, pour beaucoup, pas pour tout le monde encore, mais une forme de jubilation, sans projection, sans demande, sans attente, d’être, tout simplement là. Et quand on accepte ça, bien évidemment et vous le constatez tous, parce que beaucoup ici, aujourd’hui, on est tous des anciens de la spiritualité, d’Autres Dimensions, de tout ce qui a été vécu, c’est vrai que ce n’est pas du tout la même chose.
Si on compare à 2009, les noces Célestes, si on compare même à seulement, il y a deux, trois ans, le progrès, enfin, si on peut parler de progrès, sinon, la transformation est telle que c’est un bonheur, c’est un bonheur. Même si on passe tous par des moments de réticences, par des souffrances, par des obstacles, et bien dès que c’est vu, sans rien vouloir, sans rien demander, il y a une espèce de majesté de l’Intelligence de la lumière qui se déploie et qui va venir renforcer notre légèreté, qui va traverser, je vous dis, même les, ce qu’on pourrait appeler des zones d’ombres ou des zones de souffrances ou des zones qui ne semblent pas totalement éclairées.
En tous cas, c’est ce que je perçois. C’est ce que je perçois dans ma propre vie et ce que je perçois chez d’innombrables frères et sœurs, pas seulement ici, pas seulement dans les rencontres Agapè mais dans la vie de tous les jours. Dans la vie de tous les jours, dans toutes les circonstances. Ça avait déjà commencé l’année dernière avec l’absorption des espaces, des essences. Quand on souriait, les gens nous souriaient, alors qu’ils ne souriaient pas habituellement.
Et surtout, surtout, cette notion d’authenticité intérieure. C’est-à-dire, comme si progressivement, parfois brutalement, on ne pouvait plus être dupes de ce personnage, des circonstances de ce monde qui sont pourtant réelles, et comme on pouvait traverser, ce qui était à traverser avec de plus en plus d’aisance.
De toute façon, l’Intelligence de la Lumière fait tout, tout, tout pour arriver à cela. Alors, que l’on soit en phase où on est, dans des moments absents, si on peut dire ou dans des états, effectivement, un peu particuliers pour nous. Je rappelle que, même pour d’innombrables frères et sœurs qui ne savent même pas ce que c’est qu’une énergie, ce que c’est qu’un chakra, ce que c’est qu’un niveau de conscience, c’est exactement la même chose. Bien sûr, ils ne mettent pas de mots dedans mais c’est une espèce de va et vient extrêmement rapide, qui ne dure jamais longtemps.
C’est-à-dire, il y a encore un an, quelques mois, il y avait des épisodes, pour x raisons de souffrances, de douleurs à quels que niveaux que ce soient, qui pouvaient durer, qui pouvaient s’amplifier, mais dès l’instant où, on est vraiment honnêtes, dès qu’on pense à ce qu’on a déjà vécu à certains moments, eh bien ça se reproduit avec de plus en plus d’aisance.
Donc, tout ça concourt, effectivement à nous rendre de plus en plus légers. Pas de plus en plus superficiels, bien au contraire, parce que ça émane des profondeurs et on le sent. Même les gens qui ne peuvent pas le qualifier, cette profondeur, cette authenticité, cette vérité même, est totalement accessible à tout le monde.
Il n’y a pas besoin de mesurer, de sentir, de percevoir. Dès l’instant où on lâche, je dirais, on lâche prise par rapport à notre propre personnage, le Je Éternel, le Je Absolu, comme je le nomme, se révèle de lui-même. Donc, c’est un aspect extrêmement facilitant, dès l’instant où on accepte de lâcher ce personnage. Ça ne veut pas dire, encore une fois, monter en vibrations, ça ne veut pas dire aller dans une grotte ou se retirer pour aller méditer, ça veut, au contraire, être pleinement présents.
Et comme je l’ai dit, c’est dans cette humanité, dans cette humilité, dans cette simplicité que ça peut se trouver. De toute façon, dès que ce n’est pas fluide, ça, on le savait déjà, mais dès que c’est résistant quelques soient les circonstances, c’est qu’on n’a pas lâché, c’est qu’on n’a pas vu. Il n’y a pas d’autres solutions. Mais, il n’y a pas besoin de voir au sens, expliqué.
Quand je dis, c’est qu’on n’a pas vu, c’est qu’on n’a pas vu quoi. On n’a pas vu ce jeu entre l’éphémère et l’Éternel encore. Mais comme on le voit de plus en plus facilement, il y a de plus en plus de facilité de rire de soi, de rire de la vie et d’être pleinement insérés dans l’ici et maintenant. Dans cette humanité, dans cette simplicité, dans ce besoin d’échanger.
Ce n’est pas de la relation simplement, ce n’est pas de la communication, c’est vraiment, je pense qu’on peut le dire, une forme de communion. Et pas seulement entre nous. Ça peut être avec, n’importe quel individu qu’on rencontre, n’importe quelle circonstance. C’est-à-dire, comme si on ne pouvait plus jouer le spectateur, l’acteur, alors qu’on est encore l’acteur. Et on s’aperçoit que c’est en étant pleinement l’acteur, en étant pleinement insérés dans ce qui se joue qu’on dépose le jeu, j-e-u, et qu’on se retrouve.
Et ça, c’est quelque chose de magique. Alors, bien évidemment, après, il y a tous les états liés au Paradis Blanc, liés au Non-Être que certains expérimentent. Nous ici, il y en a beaucoup qui l’expérimentent dans différentes circonstances, mais je vous assure que, pour beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes qui ne comprennent pas nécessairement, tout le monde ne connaît pas l’Unité, l’Advaïta Vedanta, l’énergie, la vibration, il y a exactement la même possibilité, même s’ils ne placent pas de mots dessus. Ils vivent la même chose.
Et ils repèrent les mêmes choses que nous. Quand le personnage prend trop de place, d’une part, ça crée un mal être, c’est le cas de le dire et que dès qu’on le voit, dès qu’on s’en aperçoit, cette espèce de mal être, quel que soit le secteur, s’allège, comme par miracle, comme par magie. Comme si on avait de plus en plus de capacités, même sans pouvoir le définir, à être dans cet instant présent, dans ce présent et même dans le temps Zéro.
Le temps Zéro, ce n’est rien d’autre que, finalement sur cette scène de théâtre, ce n’est rien d’autre que d’être vraiment, comme je le disais ou je ne sais pas qui l’a dit, dans un des canas, au service de l’autre. Au service de l’autre c’est simplement, parce qu’on sent, même si ne peut pas mettre de mots, tout le monde ne sent pas qu’on est les uns dans les autres, pourtant c’est la vérité mais on sent que l’autre, c’est comme s’il n’y avait plus de distance.
Ça correspond aussi à ce que j’ai dit dans le satsang l’autre soir, ce qu’avait dit Oma, c’est-à-dire qu’Agapè passe dans l’espace, il est partout. Et que c’est à la disposition de tout le monde. Il n’y a pas de différence entre celui qui est dans une posture spirituelle ou celui qui serait même dans des grandes souffrances et qu’il serait en opposition, pour des raisons ou pour une autre, à cette notion de communication nouvelle ou de relation Agapè. On pourrait l’appeler aussi une relation Agapè, où on ne cherche plus à défendre un point de vue, on ne cherche plus à s’imposer. C’est-à-dire, les comportements de prédation, d’ascendance sur l’autre ne peuvent plus tenir.
Sœur : Est-ce que tu peux nous parler un peu plus de cette Agapè dans l’espace ?
Alors, l’Agapè dans l’espace, c’est ce qu’on a dit, c’est ce qui, pour l’instant, on n’a pas encore diffusé parce qu’on a eu un problème d’enregistrement, le volume n’est pas assez fort. Je vous disais l’autre soir que, Agapè, bon je shunte toutes les étapes. Aujourd’hui, il n’y a plus besoin de quelqu’un qui fait et de quelqu’un qui reçoit ou de quelqu’un qui accueille pour résonner en l’autre pour que l’autre vive l’accueil.
C’est accessible. C’est comme si, effectivement, l’information du temps Zéro, la Bonne Nouvelle, comme on dit, était vraiment omniprésente. Ce n’est plus seulement des particules Adamantines, ce n’est plus seulement la Supraconscience, ce n’est plus seulement des niveaux vibratoires, c’est quelque chose qui est en train de devenir notre naturel. Et bien évidemment, ça signifie, en contrepartie que toutes les règles sociétales de la hiérarchie pyramidale.
Parce que la société est une hiérarchie pyramidale, ne peut plus se maintenir et ne pourront plus se maintenir. Et ça se voit d’ailleurs, dans des milieux différents. Je dirais que les rencontres Agapè, par exemple, dans le milieu de l’entreprise où les choses sont en train de changer de façon incroyable. Il y a maintenant, ce qu’on appelle, les compétences douces, dans les entreprises, pour les gens qui sont dans les hauts niveaux des écoles de commerce où on s’est aperçu que la plus grande compétence d’un individu, ce n’est pas son savoir. C’est avant tout, sa capacité à coopérer, sa capacité à échanger, sa capacité réellement, à aimer l’autre.
Qu’il soit inférieur ou supérieur, que ce soit un ouvrier par rapport à un cadre supérieur. C’est comme si ce nivellement qui était voulu par la société, par un mode de fonctionnement de la société, ne pouvait plus tenir. Ça explique d’ailleurs, ce que vous observez un peu partout dans le monde au niveau des révoltes et des révolutions, c’est-à-dire ce que j’ai dit et que je redis, il ne peut plus y avoir de prédation sociétale. Celle-ci est de plus en plus mal vécue et c’est normal.
C’est normal. Ça fait partie du réveil. Alors bien sûr, ça débouche sur des événements parfois extrêmement violents. Parce que l’Ordre dit, établi, lui ne voit pas ça de la même oreille pour l’instant. Donc, il y a, effectivement, tout un mécanisme de fonctionnement, cette fois-ci, non pas des individus mais de la société qui est encore en opposition ou en confrontation à ça mais on voit bien que cette opposition et que cette confrontation ne pourra plus se maintenir bien longtemps.
Là, je ne parle même pas d’événements cosmiques ou l’événement de Nibiru, je parle simplement de ce qui se déroule dans le côté le plus humain de la vie. C’est-à-dire que même les alibis, on va dire, énergétiques, vibratoires, spirituels, on n’a pas besoin de parler d’un archange pour être bien, aujourd’hui. On n’a pas besoin de faire référence au Christ, à Marie, à Bouddha, à Mahomet ou à qui on veut.
C’est-à-dire que, la véritable authenticité, c’est de ne pas dépendre de tout ce qui était pourtant nécessaire jusqu’à, il y a encore peu de temps. De se raccrocher à la spiritualité, à la religion, à l’organisation sociétale. C’est d’ailleurs ce que disait Bidi, il disait, la recherche de la Vérité va mettre fin à votre monde. Et comme la Vérité est là, bien évidemment, on assiste, là, maintenant, il faut vraiment faire l’autruche pour ne pas le voir, à un scénario de chaos à tous les niveaux.
Mais c’est ce chaos qu’il ne faut pas voir par le mauvais côté de la lorgnette, c’est-à-dire par un point de vue égotique, personnel ou habituel, par rapport aux mécanismes de fonctionnement de la société, qui permet cela. C’est totalement conjoint. Donc, c’est une invitation permanente à laisser être ce qui est. De plus en plus et on s’aperçoit tous, d’ailleurs, les uns et les autres que si on accepte ce qui est, et vous commencez d’ailleurs à le vivre, on en a parlé, même pour des souffrances, même physiques, vous vous apercevez qu’elles sont réabsorbées.
Elles sont réabsorbées par la Joie, par un changement de point de vue de la conscience, un changement de conscience qui est réelle aussi, mais qui ne dépend pas d’une quelconque volonté, d’une ascèse ou d’une montée en vibration de la conscience elle-même. C’est comme si cette Grâce et cette Majesté, malgré les apparences du chaos du monde, était de plus en plus accessible.
Même dans les relations familiales, dans l’entreprise, j’en ai parlé, mais même avec un inconnu qu’on croise dans la rue, il y a, spontanément quelque chose qui s’est ouvert. Et ce quelque chose qui s’est ouvert, bien évidemment, c’est cette simplicité. C’est-à-dire qu’on n’a plus besoin de se cacher derrière une profession, un statut social ou un alibi spirituel quel qu’il soit.
Et je vous assure que c’est vraiment dans ce naturel de l’humanité, bon d’ailleurs ça nous a été enseigné, on va dire, pendant des années. Omraam je crois, ou même Bidi en a reparlé cette […] de Thérèse ou la Voie de l’enfance. La Voie de l’enfance, ce n’est pas être complètement éthéré, complètement évanescent, c’est d’être complètement présent dans ce qu’on a à vivre. Et ça suffit, je dirais.
Si on est dans cette disposition-là, si on est franchement honnête avec soi-même, il n’y a pas de raison que, dans ce que nous sommes, quelque chose se passe mal. Bien sûr, ça va se passer mal, on le voit au niveau des climats. Allez dire ça à quelqu’un qui a perdu son domicile avec une tornade, un feu et autres. Mais même dans ces circonstances-là, je pense que ce n’est qu’un ébranlement de la Lumière et que derrière ce chaos individuel pour certains, il y a aussi cette fameuse résilience.
Il y a aussi cette capacité de dépassement qui est inscrite en l’Homme, qu’on connaît d’ailleurs, en neuroscience, en psychiatrie, en psychologie, qui est fondamentale et qui, aujourd’hui est d’emblée, efficace. Et ça rend les choses, effectivement, beaucoup plus facile. Même quand on est encore thérapeute ou qu’on a des enfants à élever ou qu’on a un certain âge, ça aide beaucoup.
Ça aide beaucoup, parce que même notre corporéité va se modifier. Il va y avoir aussi dans le corps cette espèce de fluidité qui est différente même si on a des handicaps, même si on a des difficultés, ben, on ne peut que constater qu’il y a un allègement qui se fait. Et bien évidemment quand on s’éloigne de ça pour une raison ou pour une autre ben alors, on va être mal effectivement. Et c’est justement ce jeu-là qui fait que ben c’est très facile de choisir. De toute façon, on n’a pas le choix mais même si on croit qu’on a le choix, ben, c’est vite choisi.
On préfère être léger dans la Joie que de souffrir pour une raison ou pour une autre. Et en plus, quand on accepte cette Joie, on voit très bien que les choses se transforment indépendamment de notre volonté, indépendamment de quel que désir que ce soit. Comme ça été dit, ça se fait tout seul et ça se fait surtout sans nous. Et pour Agapè, c’est la même chose, c’est-à-dire que là, on n’est plus comme je disais […] c’est-à-dire qu’on n’est pas conditionné par des rendez-vous à heure fixe, on n’est pas conditionné comme on faisait encore l’année dernière, se téléphoner pour faire des résonances Agapè au téléphone.
Comme on l’a dit, on pense à quelqu’un et la résonance Agapè se fait. C’est-à-dire qu’on n’a même plus besoin de penser Agapè. Je disais on n’a plus besoin de se mettre en posture, on n’a plus besoin de répéter Agapè même si c’est toujours agréable et on s’aperçoit nécessairement qu’il suffit qu’on pense à une situation, et quand je dis penser, c’est pas une cogitation mentale pour savoir comment on va résoudre ou comment on va se comporter avec telle situation ou telle personne. Mais simplement le simple fait de penser à une situation ou à un individu à l’autre bout de la planète suffit à réaliser le miracle de la Lumière.
C’est-à-dire que cette espèce de miracle qu’on commence à entre-apercevoir pour nous mais aussi dans les relations, oui les comportements et tout devient résonance, tout devient cette résonance Agapè même si on ne sait pas ce que c’est. Et on ne peut pas y échapper. Et d’ailleurs, je le redis : qui voudrait échapper à ça ?
Sœur : On le vit.
Comment ?
Sœur : On le vit.
Oui, on le vit. On le vit.
Sœur : Il n’y a pas besoin de savoir ce que c’est. On le vit, c’est tout.
Exact.
Sœur : On est dedans.
On est dedans. On est de plus en plus dedans. On est de plus en plus immergé dans l’Instant Présent mais pas seulement en tant que posture individuelle de quelqu’un qui a trouvé l’Instant Présent et qui va en parler, mais on le vit tous. Même si on ne peut pas poser ces mots dessus, on ne peut que s’en rendre compte. Et ce changement il est vraiment, vraiment, vraiment global et c’est lui qui est l’Évènement. Comme disait je ne sais plus qui : Nous sommes ce que nous attendions. On n’a pas besoin de savoir quelle vie passée ou quelle vie future parce que ce qui est important et la source de la voie, c’est l’Instant Présent.
Et à ce moment-là, il ne peut plus y avoir de question sur ce qui va se passer, sur ce qu’on va devenir, dans quelle dimension on va aller, sans même parler de l’Absolu pour ceux qui sont encore en rétraction par rapport à ça, parce qu’on sait très bien que ce qui se déroule sur la scène de théâtre de notre vie quotidienne en ce moment est totalement transcendant. Et savez-vous, qu’effectivement, comme je disais sur ce qu’on sert en psychologie sur cette notion de transcendance, de coopération, on peut dire d’amour, d’empathie, de charisme qui est tout à fait réel. Je dirais qu’on ne peut pas faire autrement que d’aimer l’autre quelle que soit sa faute. C’est pas une conduite, c’est pas une morale, c’est pas vibratoire, c’est notre humanité.
Sœur : Ça devient une constante, aller vers l’autre en Amour.
Voilà.
Sœur : Ça devient une constante permanente.
Une constante permanente et même par la pensée, comme je disais. Tu penses à quelqu’un à l’autre bout de la planète, à un frère ou une sœur, un inconnu qui passe et bien, c’est pas un inconnu. C’est pas un inconnu. On ne peut plus effectivement juger. Parfois, on peut s’éloigner parce ce qui en a qui peuvent […] un conflit. On passe à l’autre. Ce que disait d’ailleurs La Source, Babaji, quand il était incarné : Si tu ne peux pas aimer quelqu’un, passe ton chemin. Mais, néanmoins, on est toujours dans cette disponibilité, dans cet accueil. Et à ce moment-là, il n’y a plus de problème ni de religion ni de race ni de quoi que ce soit.
Même si on n’est pas capable de sentir et de vivre qu’on est les uns dans les autres, néanmoins dans cette interface qu’on a appelé jusqu’à présent la relation, la communication, ben c’est plus une communication, c’est plus une relation, c’est une résonance. On résonne les uns avec les autres par la pensée, par le regard, par les gestes si on est thérapeutes, par l’intention mais qui est pas une intention au sens spirituel mais l’intention simplement de communier, de partager.
Effectivement, on n’a pas besoin de grands mots, on n’a pas besoin de dire Agapè, mais on le fait parce qu’on aime bien ça. Effectivement comme cet après-midi quand on peignait nos tableaux parce que c’est notre naturel. La boucle est bouclée. C’est pas pour rien si depuis un an, Bidi comme moi, on parle de ce Je Absolu, celui qui a toujours été là, quels que soient les mondes et même sans monde.
Oui.
Sœur : Et ce départ, moi je me sens partir…
Oui.
Sœur : …chaque jour plus vite.
Oui.
Sœur : Pas dans le sens de mourir…
Non, non.
Sœur : …partir, c’est-à-dire, abandonner les habitudes.
C’est exact.
Sœur : …abandonner…
Autre sœur : les habitudes.
Sœur : C’est ça.
Je dirais même que même les habitudes, il y a des gens qui n’ont pas des habitudes puis il y en a qui ont des sacrées habitudes. Il faut manger à telle heure, faire telle chose à telle heure. Même ça, ça ne peut pas tenir. C’est-à-dire qu’on est complètement disponible pour la Vie. Alors avant nous on disait : Tu n’es plus ta vie, tu es la Vie. Oui, c’est ça.
Sœur : […] de préparer cette rencontre, j’ai eu des moments, quelques jours ou un changement total, c’est-à-dire le rythme de sommeil, par exemple.
Tout à fait.
Sœur : Je dors deux heures […] et je me réveille. Je me lève à 4 heure du matin et c’est pour moi, c’est la journée qui commence. […] nuit tout est inter mêlé. Ce que je faisais avant dans le jour, je ne le fais […] et supposé le faire dans la nuit et je fais dans le jour. Ça m’arrive des moments où je ne sais plus quand commence le jour et quand commence la nuit.
C’est ça la Liberté aussi.
Sœur : Et sans problème, je vis ça normalement, sans interrogation ni pourquoi ni pourquoi je suis, c’est comme ça.
C’est comme si on était…
Sœur : C’est comme ça maintenant.
On n’est plus tenu par les habitudes, la bienséance, la morale. On est tenu par le Non Temps, c’est-à-dire que, on est disponible pour ce qui se produit et on se réajuste très vite, comme tu dis. On a […] de la peinture, on devait faire telle chose, on va essayer de faire autre chose, on s’adapte. Il y a une espèce d’adaptabilité, une souplesse qu’on ne voyait pas avant.
Sœur : Et toujours, c’est merveilleux.
Oui.
Sœur : Tout ce qui a à vivre. C’est toujours merveilleux. Wow !
Et on ne cherche pas nécessairement midi à quatorze heures, c’est-à-dire, avant tout le monde. Oui mais pourquoi c’est comme ça, s’il arrive ça c’est que j’étais comme ça, si aujourd’hui, c’est fini ça, c’est fini. C’est qu’on est de plus en plus disponible pour ce qui est. On est de plus en plus disponible pour l’Instant Présent parce qu’on sait que c’est comme ça la Vérité sur cette scène de théâtre et que c’est comme ça qu’on est libre. Comme ça été dit ce n’est pas seulement une liberté intérieure ni même extérieure, c’est une liberté tout court qui nous est donnée, qui nous est accordée sur laquelle on résonne aussi de plus en plus aisément.
Et pourtant, on est pleinement là. On n’est pas dans la rêverie, on n’est pas dans une projection, dans des chimères. Non, on est parfaitement lucide du quotidien, de la relation parent/enfant. Mais elles sont vécues avec moins de poids, avec plus de légèreté.
Sœur : Et par rapport au mot légèreté, des fois je ressens comme si je vais m’envoler et je fais l’effort de rester […] m’envoler, ça c’est-à-dire, reste ne t’envole pas, reste encore…
C’est ici que ça se passe, bien évidemment. Autre chose à dire ? Et bien sûr, on remarque que plus on est dans cet état puis que là on s’écoute les uns les autres, plus on sent, pour ceux qui sentent, ce qui se passe quoi. Voyez, il n’y a pas besoin d’être immobile, d’être en méditation, de prier. C’est dans l’air, c’est dans l’espace. C’est là. C’est palpable. C’est quelque chose qui est vraiment palpable. C’est comme si il y avait une autre densité de l’espace. D’ailleurs tout l’espace ne porte pas seulement l’Intelligence de la Lumière, la Matrice Christique comme on disait ou la Matrice de Liberté mais elle porte la Bonne Nouvelle.
L’espace porte la Bonne Nouvelle et le Temps Présent porte la Bonne Nouvelle et porte le Temps Zéro. On fait ce qu’il y a à faire, on vit ce qu’il y a à vivre et on s’aperçoit que ben, finalement, c’est beaucoup plus facile même s’il y a des obligations, même s’il y a des difficultés. On rejoint encore ce mot d’Acceptation. On ne sait pas ce qu’on accepte. Comme je l’ai dit : C’est un principe l’acceptation. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut rester les bras croisés.
Sœur : Un […] d’être, ça devient un […] d’être.
Oui, oui.
Sœur : Ça ne peut pas être autrement.
Non. Et on est encore une fois, de plus en plus à le constater indépendamment de tout prérequis énergétique, vibratoire ou autre. Donc, c’est pas un problème de conscience, de supraconscience. C’est un problème de oui, d’instant présent, de lucidité, de présence parce que c’est quand on est présent, dans ce qui est, et quand on accepte aussi qu’on ne peut rien changé. Comme disait Bidi, il a répété des dizaines de fois : tout ce qui doit arriver, arrivera quoi qu’on fasse, tout ce qui ne doit pas arriver, n’arrivera pas quoi qu’on fasse aussi. À partir de là, ben c’est effectivement, le véritable soulagement.
Et on s’aperçoit tous, les uns et les autres, que dès qu’on lâche par rapport à quelque chose qui nous dérange, que ce soit le corps, que ce soit dans notre vie, ben comme par magie les choses s’adoucissent. Elles s’adoucissent et elles se résolvent vraiment. Il y a que les choses auxquelles on tiendrait encore pour une raison ou pour une autre, sans aucun jugement, qui pourraient être encore douloureuses. Alors bien sûr, parfois ça été dit aussi par Omraam, il parlait de, à nouveau de cristallisation collective d’endosser la souffrance de l’humanité. Oui, c’est réel. Mais même ça, même ça avec l’intensité de la Lumière, avec l’intensité du vécu, ça se résout. Ça se résout tout seul.
Tous les thérapeutes, enfin beaucoup beaucoup de thérapeutes d’ailleurs quel que soit leur domaine s’aperçoivent de ça. Même des gens qui travaillent dans des médecines allopathiques, donc la chimie pure et dure, s’aperçoivent de ça. C’est-à-dire que par exemple ce qu’on appelle le diagnostic en médecine, il arrive spontanément. On a les connaissances pour […] sont médecins, mais on n’a pas besoin d’y réfléchir. C’est comme s’il y avait une intuition foudroyante mais c’est pas tout à fait de l’intuition. Une réception, c’est aussi là aussi une résonance à l’autre. On sait. On sait pas pourquoi on sait, mais on sait.
Et on ne peut pas se tromper. La notion de se tromper ne peut plus exister. C’est juste des expériences. À partir de là, bien évidemment, quelle place reste-t-il dans le vécu pour le bien et le mal ? Ce qui ne veut pas dire que le bien et le mal n’existent pas sur la scène de théâtre, on le voit tous les jours. Mais c’est la solution. C’est-à-dire que quand on reste dans ce présent, dans cette humilité, dans cette simplicité, quelles que soient nos activités, quelles que soient nos connaissances, quelles que soient nos occupations, eh bien, les choses sont facilitées. Elles sont drôlement facilitées.
Et celui qui dit aujourd’hui « ah non, c’est trop compliqué », mais oui, mais ça veut dire que c’est lui qui est compliqué. C’est pas la vie qui est compliquée, c’est nous qui étions compliqués. Comme disait Nisargadatta, si vous voulez être heureux, ne désirez pas ce qui ne vous est pas nécessaire. Contentez-vous de ce que vous avez. Si vous êtes riches, vous êtes riches. Si vous êtes pauvres, vous êtes pauvres. Ce qui n’empêche pas de vivre. Au contraire, c’est comme ça qu’on trouve la Vie. Et que, comme tout a été écrit même si beaucoup de gens en doutent encore, c’est nécessairement ce qu’on a choisi.
Et déjà d’accepter ça aussi même dans la plus grande des souffrances est déjà un dépassement de la souffrance et déjà une transformation. Et ça apparaît de façon de plus en plus lucide. Alors, bien évidemment sur le déroulé de notre vie, ben on ne peut que constater cette plus grande Joie, cette plus grande, pas jouissance mais presque, à être là. Parce qu’on sait qu’on est à la juste place. On se pose plus de question, pourquoi on est comme ça, sur le positionnement, sur un éventuel choix. Effectivement, on suit les lignes qu’on appelait de moindres résistances ou de fluidité de l’unité, c’est la même chose.
Et tout s’adapte et s’ajuste par la résonance. Je ne parle pas de résonance Agapè, je parle de la résonance tout court, ce qu’on appelle une résonance. Au sens exact du terme au niveau physique, la résonance est en train de remplacer la relation, la communication qui se faisait de personne à personne, puisqu’il n’y a personne. Et c’est un soulagement mais immense, immense, immense, pour le mental, pour les émotions, pour le corps, pour la vie.
Sœur : Je ne comprends pas encore bien ce que ça veut dire, il n’y a personne.
Alors, …
Sœur : C’est-à-dire, j’arrive pas encore à le…
C’est pas grave. C’est pas grave, ça va venir. Ça ne se comprend pas, non, non, c’est le vécu qui est la compréhension.
Sœur : Alors, ça veut dire que je ne suis pas encore arrivée…
C’est pas une question d’arriver…
Sœur : …à cette étape de lucidité.
Tu ne peux pas y arriver, tu y es déjà.
Sœur : C’est… je suis…
Tu l’es déjà. Simplement, la compréhension, c’est mettre en forme. Mais mettre en forme, c’est le vécu qui t’y conduit. Plus tu t’intègres, et tu t’insères dans cet Instant Présent, plus ça va t’apparaître clairement. Tu le traduis déjà très bien en disant que tu es obligée d’aimer parce que c’est pas une obligation morale, c’est parce que c’est ta nature. Tu vois ? Tu ne peux pas faire de différence en fonction des rencontres, en fonction des gens, en fonction des, tu passes parfois ton chemin comme tout le monde quand il y a quelque chose qui est trop lourd à encaisser sur le moment. Mais il n’y a jamais de violence, il n’y a jamais de rejet, il n’y a jamais de jugement.
Donc, quand je dis qu’il n’y a personne, quand je dis qu’on est l’Intelligence de la Lumière, quand il y a cette résonance qui s’établit quoi qu’on fasse et pas seulement dans les résonances Agapè ou dans ces choses-là, mais dans la vie de tous les jours, quand on rentre dans cette résonance, l’autre, comme on dit, est nous. Il est réellement nous. Il est dans une forme différente, il a une histoire différente, il a une énergie différente, il a un rayonnement différent et pourtant cette différence est traversée, parce que ce n’est qu’une apparence. C’est pour ça que je disais : Les religions, les races, qu’est-ce que ça veut dire? Aujourd’hui, plus que jamais.
Alors bien sûr, il y a en a encore qui sont arcboutés parce qu’ils sont encore tributaires de certaines croyances. Mais qu’est-ce que tu veux que l’être qui est libre aujourd’hui, adopte comme croyance ? Il va croire en quoi ? En la vie, c’est tout. Et c’est une grande liberté. C’est ça qu’on appelle être libéré de la personne. La personne sera là jusqu’à la dernière minute de ton dernier souffle. Mais cette personne-là est devenue transparente. Ça ne veut pas dire qu’on est des saints. Ça ne veut pas dire qu’on est des mystiques à se réfugier dans une grotte ou dans un mausolée pour éviter le monde. Non. On est dans le monde, nous sommes le monde.
À partir de là effectivement, on s’aperçoit aussi que tout questionnement sur demain, comme tu disais, dans l’état où tu es […] ou sur demain au niveau spirituel, paradis, enfer, ne veut rien dire. Ce sont des croyances. Ce sont des choses qu’on a adoptées par moralité, par foi, par désir de Dieu mais qui ne tiennent pas devant notre humanité retrouvée.
Sœur : Oui, et ce […], ce bien être dans le permanent dans lequel on se trouve, si paradis il existe, mais c’est ça le paradis. On est dedans.
Le paradis c’est le Cœur du Cœur.
Sœur : Voilà. On est avec tout cet Amour, avec toute cette ouverture, avec toute cette joie quasi permanente, je dirais. J’ai pas besoin d’un autre paradis. C’est ça pour moi, le paradis.
La peur de la mort, bien sûr, s’évacue totalement d’elle-même. La notion de devenir dimensionnel ou autre, s’éteint totalement aussi. Il n’y a pas de demain. Il n’y a pas d’hier. Ça c’était la structure de la personne, c’était la structure de l’histoire et de ce qu’on nous a raconté. Mais quand on découvre la Vérité, ben tout ça vole en éclat. C’est pas qu’on lutte contre. C’est que ça disparaît réellement de notre structure mémorielle, de notre structure cérébrale. Je ne veux pas reparler de neurosciences, mais c’est exactement ça. Alors bien sûr, moi j’ai employé les mots que j’avais dans mon vocabulaire quand je parle d’acceptation, d’accueil, de traversée.
D’autres pourront employer d’autres mots mais on décrit tous la même chose. Et surtout, on se retrouve. C’est ça qui est fantastique, quelle que soit la religion, quelle que soit la race, quelle que soit la culture, dans le même vécu. Et à partir de là, il ne peut y avoir que la fraternité. Qu’est-ce que vous voulez qu’il y ait d’autre ? Et vous constaterez, et vous constatez déjà, que les choses s’organisent d’elles-mêmes. Tous les gens qui ont organisés des rencontres même si ils ont eu du boulot des fois, parce qu’il faut travailler. Mais ça se fait. Et que même, qu’on pourrait appeler les imprévus, comme certains l’ont vécu ce matin, deviennent des occasions de rire. C’est pas du temps perdu. Au contraire. C’est un moyen d’être encore plus dans la Joie.
Et c’est de plus en plus constant. Plus, je dirais en terme un peu vulgaire, moins vous faites la gueule pour quelle que raison que ce soit, plus vous êtes joyeux et plus vous souriez. Je crois que c’est Eynolwaden hier qui parlait du sourire qui fleurissait sur les lèvres. Vous ne pouvez pas faire autrement que de sourire. Bidi aussi en a parlé. Oui, quand vous regardez Bidi à l’époque, il avait toujours ce sourire au coin des lèvres là. Et bien évidemment, pour l’ego c’est très désagréable quelqu’un qui sourit comme ça sans raison. Mais nous on se reconnaît quand on sourit. On se reconnaît vraiment.
Alors, te poses pas la question de il n’y a personne parce que tu as trouvé le Graal comme on dit. Cette instantanéité. Le Graal, c’est le trésor quoi, le Cœur du Cœur, tu as trouvé la Vérité, la Vérité t’a trouvé et tu vis la Vérité. Tout le reste, demain, après-demain, Dieu, pas Dieu, qu’il est quelqu’un ou qu’il y ait personne, ça ne change rien. Mais sur un plan de l’observation, c’est réellement la traversée et la transcendance de l’ego. C’est-à-dire que l’ego n’a plus aucun poids.
Sœur : Par rapport à la peur de la mort, je vous ai parlé de ce que j’ai vécu quand j’ai senti l’état d’affaiblissement et j’étais aux toilettes, etc.
Oui.
Sœur : …et je voulais regagner mon lit et je me disais : Allez Leila, trouve la force doucement, doucement et tu vas rejoindre. Et dans ma tête, il y a une petite voix qui dit : Peut-être que tu vas mourir. Et l’autre voix lui dit : Oui, mais c’est pas grave doucement tu vas dans ton lit, tu t’allonges, si ça arrive, ça arrive.
Je crois qu’on a eu une sœur qui a vécu ça ce matin.
Sœur : C’est comme ça, voilà! C’est comme ça. Plus de peur, c’est normal.
C’est normal.
Sœur : Voilà. C’est une étape comme une autre. C’est pour ça que je l’ai vécu.
Bien évidemment, c’est totalement à l’opposé de la démarche spirituelle. C’est totalement à l’opposé de la démarche […]. C’est même totalement à l’opposé de toutes les croyances quelles qu’elles soient de toutes les religions. Mais c’est la Vérité. D’ailleurs, rien de tout ça ne peut tenir. Il n’y a pas de karma qui tienne, il n’y a pas de religion qui tienne, comme j’ai dit, il n’y a pas de race non plus, il n’y a pas de sexe qui tienne. On le voit bien même dans les relations homme-femme. On se considère avant tout comme un être humain dans la relation. On met pas le sexe devant ou autre chose, le statut quel qu’il soit. Il y a vraiment cette transparence qui est là. Et ça, si on est lucide et on l’est tous ici, on ne peut que le voir.
Sœur : Et l’autosatisfaction, tu te sens rempli, satisfait.
Oui, oui.
Sœur : […] Tu es bien comme tu es. Tu n’as plus besoin de rien.
Exact. Vincent.
Frère : Oui. Est-ce que tu peux nous reparler du chant des baleines? Comment les scientifiques l’ont perçu, ça ressemble à quoi ?
Alors, eux, ils ne savent pas. Ils ont simplement constaté qu’en août 2009, la fréquence, les sons, les tonalités qui étaient émis en particulier par les baleines à bosses et les rorquals, les vraies baleines à bosses, je parle des baleines qui plongent avec la queue. Je ne parle pas des globicéphales, qui eux ne sont pas des baleines, l’ont remarqué. C’est-à-dire que le chant des baleines s’est modifié, il est devenu de plus en plus grave comme je disais. Bien évidemment, on sait que le chant des baleines va agir sur beaucoup de choses. C’est pas seulement un moyen de se retrouver.
Ils font passer, comme Phahame l’a dit des Codes Lumière, ce sont des Codes Vibratoires, des Codes d’Ouverture un p’tit peu comme les codes de OD-ER-IM-IS-AL de Métatron il y a dix ans. Il y a une espèce de symphonie et d’harmonie qui est générée. Le Chant des Baleines a changé parce que la vie change. Il faudrait aujourd’hui, comme on l’a dit, être vraiment aveugle pour ne pas vouloir voir, pour voir tout ce qui se passe autour de nous, dans la société, dans notre famille, dans les entreprises, dans l’éducation, partout. C’est quelque chose qui est réelle. Ça veut pas dire que tout le monde encore l’a vu, bien évidemment.
Mais on est vraiment beaucoup, beaucoup à le vivre et à le voir. Donc, le chant des baleines s’est modifié au mois d’août 2009. Il est devenu d’année en année de plus en plus grave. Alors, je pourrais pas te donner les détails des fréquences qui ont changées parce que je ne m’en rappelle plus. Mais effectivement, on sait que les baleines sont les gardiens du rêve de la création, c’est les grandes mères généticiennes. Et bien évidemment, ayant assisté à la fin de l’anomalie primaire, elles ont chanté dès 2009 à la fin des Noces Célestes, pour ceux qui suivaient, l’annonce de la Libération de la Terre.
La Libération de la Terre, je vous rappelle, elle a eu lieu quand même, il y a un certain nombre d’années. Le noyau cristallin de la Terre, il avait été libéré en octobre ou novembre 2011, ça fait huit ans. Et aujourd’hui, on assiste en direct live je dirais, à notre propre Libération de l’idée d’être une personne et d’avoir quelque chose à améliorer. On sait que dans l’Instant Présent, quoi qu’il se déroule, même si c’est dur, si on l’accepte, tout est parfait. Mais, le plus important c’est les résonances. Il y a que plus vous allez rentrer en résonance, et je parle pas seulement des résonances Agapè et dans l’espace, et que plus vous allez résonné dans votre vie avec les individus que vous allez rencontrer connus ou inconnus, plus vous allez avoir de facilité dans votre vie.
Plus vous allez avoir de certitudes sur ce que vous êtes et sur ce que vous vivez. D’ailleurs, tu peux remarquer, on s’interroge de moins en moins sur ce qui se passe. On est de moins en moins capable de programmer. Bien sûr, pour une rencontre, on la programme plusieurs mois à l’avance. Mais si tu me dis : demain on va aller au cinéma, non, je peux pas. Je suis dans l’instant. Alors, quand c’est une rencontre avec d’autres personnes, oui, on va les programmer, telles dates, et on suit cette intention de départ. Mais c’est jamais un effort, même s’il y a beaucoup de travail. C’est toujours une grande joie.
Et la récompense d’ailleurs de cette résonance, on résonne à la Vie, à l’espace, à l’autre et bien c’est cette joie et cette liberté. C’est un espèce de ravissement même. Et je dirais même que c’est bien plus intense que des expériences d’extase ou d’intase. C’est bien plus intense que ce que j’ai pu vivre dans d’autres dimensions parce que je l’ai réellement vécu. Et j’ai même vécu et je l’ai expliqué cette notion d’Absolu, qu’il y a cette disparition quand tu te tiens à la lisière de l’être et du non-être dans le corps mais aussi hors du corps. Je l’ai vécu. Mais, ce que je vis là, a beaucoup plus d’acuité parce que c’est dans la conscience ordinaire que ça se produit et pas dans un ailleurs ou au Cœur du Cœur, c’est dans toute la Vie.
Et à partir de là, ben, quand tu le vis, ben, tu ne peux que constater les changements qui surviennent et tu cherches surtout pas à t’y opposer. Tu les accompagnes même. Il n’y a plus rien à chercher. On a été trouvé. On s’est retrouvé. C’est ça la Bonne Nouvelle. C’est même ça l’Évènement, même s’il y a des événements qui correspondent au niveau de l’échelon de la création mais à la limite j’en parle parce que ça m’intéresse mais je n’y accorde pas plus de valeur que ce que je vis. Je m’y intéresse par curiosité parce que ça me montre l’espèce de synchronisme total entre ce que je vis et ce que nous vivons et ce qui se passe sur Terre et dans le Cosmos.
On en a parlé, je ne veux pas le redire, mais c’est même pas ça le plus important. Alors, effectivement la curiosité, ben, quand on est curieux, on regarde ce qui se passe. Et, aujourd’hui plus que jamais, cette notion de ici et maintenant, d’instant présent… l’instant présent, c’est la présence. Ne vous posez pas la question de l’absence, ou du non-être, ça va découler inexorablement sur ça. Les gens qui se posent encore la question sur l’absolu, est ce que je suis absolu, est-ce que j’ y suis arrivé ou pas ? Ne vous occupez pas de ça, soyez simplement comme tu dis dans cet instant présent, vivez ce que vous avez à vivre, et c’est là où vous aurez tous les contentements.
Et d’ailleurs, on ne peut plus se poser de questions. Il se trouve que je l’ai vécu il y a déjà de nombreuses années, donc j’en parle, mais à la limite, ça ne changerait rien. Ce qui est vraiment transformant, ce qui est vraiment résilient, ce qui est vraiment étonnant, c’est l’instant présent. Si vous êtes dans l’instant présent, réellement et concrètement, sincèrement, vous ne pouvez plus être affecté par quoi que ce soit.
Et attention, quand je dis vous ne pouvez pas être affecté par quoi que ce soit, ça ne veut pas dire que vous êtes sans émotions, sans mental, ça veut dire simplement que ça ne peut pas vous déstabiliser. Il y a une espèce d’accroche de cette joie nue, de cette résonance, qui fait que vous savez, comme je l’ai toujours dit, vous ne pouvez que vous reconnaitre. C’est une reconnaissance, cette reconnaissance elle est totale.
Alors, bien sûr, on l’a vécu, par exemple, on l’aura d’ailleurs demain, certainement, quand Phahame intervient avec le langage source des grandes mères généticiennes, où là il y a une, pas une émotion mais là aussi une espèce de résonance encore plus forte qui se fait, qui, qui perfore encore plus, qui traverse encore plus le personnage sur la scène de théâtre, hein.
Mais ce qu’il faut retenir c’est que cet état naturel est quelque chose qui est on ne peut plus naturel et qu’on ne peut que reconnaître. Et ça met fin, vraiment, aux angoisses, ça met fin vraiment au questionnement. Il n’y a plus de question. Il peut y avoir de la curiosité, oui, bien sûr, mais il ne peut pas y avoir d’interrogation. Dans l’instant présent il n’y a pas d’interrogation. Si il y a encore une interrogation qui est là en vous, ça veut simplement dire que vous n’acceptez pas totalement ce que vous êtes, vous êtes encore en train de chercher, demain, ailleurs que là où vous êtes. Et c’est valable pour tout, absolument pour tout.
Sœur : Même quand un événement pas très agréable qui survient dans ton quotidien, il n’y a plus cette grande souffrance, il n’y a plus ça.
Il y a peut-être contrariété.
Sœur : Un petit peu, oui, mais ça passe très vite, ça ne reste pas, à dire et redire, et se rappeler, non, non non, il n’y a plus de ça. Oui, tu reconnais, elle est là, et ça passe, il n’y a pas cette grande charge émotive de souffrance, de douleur, non.
C’est vraiment une transcendance, c’est-à-dire que le personnage est toujours là, jusqu’à la fin des temps, mais il n’est plus le même, il n’est plus le même. Tout ce qui était saillant, tous les traits de caractère on va dire, de la personnalité, sont comme arrondies, tout devient plus rond, tout devient moins épuisant. On a tous connu des situations où on avait l’impression de s’épuiser à lutter, à chercher des solutions, comme ils nous ont dit, laissez les choses venir à vous. Acceptez de laisser les choses venir à vous parce qu’elles sont déjà là, tu vois, et ça, on n’a pas besoin de mots compliqués c’est la vie qui nous le montre toujours, toujours.
Et encore une fois, c’est l’état naturel, c’est-à-dire, comme je l’ai toujours dit, on ne peut que se reconnaître. Alors qu’est-ce qu’on reconnaît, celui qui poserait cette question, ben il n’a pas compris, quand on se reconnait ça veut dire simplement qu’on est dans cette évidence, dans cette facilité, ce qui ne veut pas dire que la vie est facile, notre vie peut parfois difficile, il peut y avoir encore des choses à résoudre, des choses à régler, mais comme tu l’as dit, elles ne prennent pas tout l’espace. L’espace est encombré par la bonne nouvelle, il est plein de cette bonne nouvelle, il est plein de cette joie, c’est simplement parce que peut-être on a encore des choses à passer ou encore peut-être pour certains des éléments qui sont souffrants.
Autrement dit, rien de notre histoire, rien de notre structure physique, émotionnelle, mentale, psychologique, causale, ne peut altérer ce que nous sommes. Ça ne tient plus debout tout ça. Et tous ces arguments liés au passé, à la rétribution, à la punition, ne veulent plus rien dire, rien du tout. D’ailleurs, on sait très bien que si on essayait de… ben ce n’est tout simplement pas possible, c’est-à dire que c’est sorti de notre tête. Les notions d’un dieu vengeur ou d’un dieu récompensant ou d’un karma qui te récompense, c’est une hérésie, ça concerne la personne, mais la personne que l’on est aujourd’hui n’a rien à voir avec la personne d’hier. Il est très aisé de s’en rendre compte, pour tout le monde.
Soeur : Une personne dans la vérité.
Tout le monde s’endort.
Sœur : C’est l’effet du hammam.
C’est le sommeil ou c’est la résonance qui fait ça ?
Sœur : Les deux.
Les deux à la fois. On termine dans douze minutes, comme ça voilà, on n’ira pas trop tard au lit. Autre chose à dire?
Ce qui m’intéresse aussi, c’est, avant, on postait beaucoup les témoignages de gens qui vivaient cette ouverture, maintenant, on en poste moins, pourquoi : ce seraient des témoignages de vie, tout simplement. Or comme on vit tous la même chose, et encore le décor qui change, mais on sait très bien, ici comme ailleurs, que quand on vit cela, on vit tous la même chose, quelle que soit notre vie, quel que soit notre âge. C’est les mêmes ingrédients, c’est la même résultante.
Sœur : Je dirais, dans cette rencontre, on est plus dans le partage de la joie, de la vérité, de la simplicité, que dans le témoignage. C’est vraiment, c’est comme ça que je le vis.
Pour tous les anciens, ce n’est plus un enseignement. On a vécu des, on a reçu des enseignements importants qui nous ont permis d’arriver là mais aujourd’hui il n’est pas question d’enseigner quoi que ce soit. Ce qui n’empêche pas par exemple, si je veux faire un enseignement sur les cristaux, puisque c’était ma spécialité, de faire une formation sur les cristaux, hein, mais même dans ces circonstances-là, je m’en suis aperçu, je dis ça parce que j’ai fait une formation cristal il n’y a pas longtemps, je m’en suis aperçu que même dans ces circonstances-là, la joie était prédominante.
Bien sûr, qu’il y a des connaissances, développer ressenti, des compréhensions à acquérir, mais c’est différent, c’est-à-dire qu’il y a une forme de légèreté pour des gens qui ne venaient pas pour une rencontre Agapè, qui étaient vraiment des thérapeutes, des gens qui soignent avec, voulaient apprendre. Mais on apprend, même quand ils apprennent, avec une légèreté nouvelle. Ce n’est pas de l’insouciance, hein, ce n’est pas, encore une fois être new-ageux ou être complètement évanescent, non, non on est complètement là.
Donc il y a réellement, je pense, une vraie transformation de ce qu’on appelle la personnalité, hein. Alors, bon je ne vais pas entrer là-dedans maintenant, il ne nous reste que peu de minutes, mais sachez que ce qu’on appelle l’hormone de la joie c’est l’ocytocine, hein, jusqu’à présent la personnalité est liée à un mélange de certains neuromédiateurs, de certains, activités au niveau des neurones, au niveau du cerveau, qui aboutissent à des classifications, qu’on appelle les tempéraments.
J’ai beaucoup travaillé sur ça, mais aujourd’hui le tempérament ne tient plus devant cette joie, et cette joie est transformante par elle-même. Elle agit, comme on l’a dit elle arrondit les angles, elle nous met dans la disponibilité, à l’autre, à soi, elle nous met dans l’instant présent, et il n’y a pas de possibilité de s’en échapper. D’ailleurs, tu l’as dit, dès qu’on s’en échappe, ben on se sent mal.
Sœur : C’est cette joIe qui devient le tempérament.
Oui, exact, c’est ce que je voulais dire par rapport aux neuromédiateurs, c’est que, avant, si vous aviez la dopamine qui était le neuromédiateur principal, vous étiez un casse-cou, vous cherchiez la nouveauté tout le temps, si votre neuromédiateur principal c’est la sérotonine, vous étiez toujours dans des conduites d’évitement de la souffrance et de peur de la souffrance.
Aujourd’hui, beaucoup de frères et sœurs vivent avec un autre neuromédiateur qui est prédominant, qui est l’ocytocine, qu’on a appelé l’hormone de la joie ou du bonheur, hein, c’est aussi l’hormone de la félicité. Ça n’a rien à voir avec d’autres types de neuromédiateurs qui sont liés par exemple au troisième œil, qui sont ce qu’on appelle l’épiphysine, c’est une hormone sécrétée qui intervient sur les rythmes du sommeil, mais jamais, jamais l’épiphysine, qui […] va vous donner des visions absolument incroyables, mais vous ne serez jamais bien avec ça, parce qu’il n’y a pas de joie là-dedans.
L’ocytocine, elle, émet dans cette joie, la meilleure sécrétion d’ocytocine chez un être humain, c’est quand une femme allaite. Quand une femme allaite son bébé, l’ocytocine monte, elle est en osmose avec son bébé, hein, les hommes ne connaissent pas ça. Mais c’est la même sensation, c’est la même sensation, c’est cet état de résonance. Même si une mère peut être fusionnelle avec son bébé, le mot qui correspond, ce n’est plus de la communication.
Pour qu’il y ait une communication, là aussi comme pour l’énergie il faut qu’il y ait un émetteur, un récepteur, hein. Là, c’est une résonance, et dans la résonance, il y a une reconnaissance, et cette reconnaissance, elle se fait à travers tous les masques, toutes les apparences, et elle nous fait réellement vivre le cœur. Mais quel cœur, pas ton cœur et mon cœur, il n’y a qu’un cœur, il n’y a qu’une conscience. Alors, bien sûr…
Sœur : le cœur de l’unité, de cœur de l’Un, …
Oui, bien sûr, il y a une seule vie, et on est tous cette vie, malgré les différences, malgré les apparences, malgré les cultures. C’est vraiment quelque chose qui est magique, parce que, on le voit de plus en plus, et pas seulement dans les milieux dits spirituels ou énergétiques ou branchés, mais on le voit vraiment en toutes occasions. Si on est vraiment honnête, c’est une question vraiment d’honnêteté, ce n’est pas une question ni d’intelligence, ni de perspicacité, ni d’intuition ni de sensation, ben on ne peut que le constater.
Et bien évidement comme on l’a dit, ben ça relâche des tensions de manière générale, ça relâche même ce qu’on appelle la causalité, le besoin de cause, le besoin de compréhension, comme dit Bidi, la compréhension est le vécu, elle ne peut jamais être intellectuelle, c’est ce qu’il disait aussi quand il était incarné, toute connaissance n’est que vanité et ignorance, sans même parler des connaissances ésotériques, hein. Alors, pour quelqu’un qui a beaucoup de connaissances, au contraire, on s’en sert, et celui qui n’est a pas, ben c’est la même chose, il vit la même résonance, hein.
Simplement, ben quand on a un discours, quand on a vécu, quand on a un certain type de profession, ben on peut se servir de ça aussi, ça ne pose pas de problème, mais on n’est plus tenu pas ça, parce qu’on a mis au-devant, comme disait Omraam Mikhaël Aïvanhov, on a mis l’Amour devant, on a mis l’Amour dedans, on a mis l’Amour entre l’un et entre l’autre, et à ce moment-là, ben c’est évident, c’est là où on se reconnaît. Et là, tous les scénarios tombent, de quelque futur que ce soit, de quelque dimension que ce soit.
Il n’y a rien à devenir, il n’y a rien à acquérir, il y a juste à se donner. Et on ne peut pas faire autrement. Alors on l’a appelé sacrifice pendant un temps mais moi je n’appelle pas ça un sacrifice, même plus ça un sacrifice, c’est un cadeau, c’est un cadeau total. Ça pouvait apparaître comme un sacrifice du point de vue du soi, de l’orgueil spirituel, de la personne, mais quand tu le vis, tu es obligé de constater que ce sacrifice, cette résurrection, mais c’est un cadeau.
Ça ne peut pas être envisagé autrement que comme un cadeau, et c’est un cadeau, un trésor inestimable, et qui se bonifie chaque jour, chaque minute, dès l’instant où on est en résonance, où on se donne, parce que la vie est un don et on ne se pose plus de question, de spiritualité, de religion, d’énergie ou autre, ça ne veut pas dire qu’on ne vit pas les énergies puisque la plupart ici, nous les sentons, nous les vivons, mais on les traverse aussi, on les traverse aussi, on les traverse de la même façon qu’on traverse les peines, qu’on traverse les événements, avec la même acuité, la même présence, et aussi de plus en plus la même facilité.
C’est-à dire que ça devient de plus en plus facile, même si notre vie personnelle est difficile. Et l’acceptation, c’est ça, la résilience, c’est ça. Et bien évidement la résilience, pour certains, ben il faut tomber au fond du trou, on sait très bien que lors de certaines maladies, lors de certains événements extrêmement graves de la vie, les gens trouvent la résilience.
Sœur : Et tu acquiers un certain niveau de sagesse, par exemple face aux situations qui s’offrent à toi, quelles qu’elle soient, bonnes ou moins bonnes, tu n’as pas besoin de réfléchir, tu ne réfléchis pas, tu ne cherches pas de solution, la situation se présente, et la solution, parallèlement, elle est là, et avec une sagesse, comme ça, spontanée, naturelle, tu ne réfléchis pas, non, non non.
On est devenus sages sans le désirer, sans le vouloir en fait.
Sœur : Voilà.
On est devenu ce que l’on est, c’est-à-dire cet Amour.
Sœur : Jean-Luc, hier, avec Bidi, je voulais lui parler de cette joie d’enfant que j’ai, et je me suis aperçue que mes mots étaient plats, ils ne pouvaient pas traduire ce que je vivais, alors je lui ai simplement dit : tu sais ce que je vis, je t’offre ma joie et mon amour.
Sœur : et alors il t’a offert la même chose.
Sœur : Oui, il m’a offert, voilà. Mais je me suis aperçue subitement que je ne trouvais aucun mot pour dire ce que je vivais.
Ben oui, nous, moi je mets des mots, on essaie de mettre des mots dessus pour ceux qui écoutent, qui entendent et qui résonnent, mais effectivement dans certains cas, qu’est-ce que tu veux trouver comme mot ? En tout cas, là, oui parce qu’on est en Satsang, mais quand je le vis tous les jours, je ne cherche pas de mots non-plus, je le vis.
Sœur : Et les mots sont plats.
Sœur : Et les mots sont trompeurs, aussi. Je me disais que je vais dire ces mots-là, mais là non, il avait un autre sens.
Tu sais qu’il y a toujours, en communication, ce qu’on dit, il y a ce que tu dis, et il y a ce que l’autre entend, et surtout ce que l’autre comprend, tu es responsable de ce que tu dis mais tu n’es pas responsable de ce que l’autre entend ou comprend.
Sœur : Ce que l’autre entend et comprend dépend de son niveau d’éveil…
Oui, cette notion d’ouverture.
Sœur : Il ne peut recevoir, comprendre, que son niveau de conscience lui permet, à l’instant t…
Sœur : Et de ce qu’il vit.
Sœur : Voilà.
C’est ce que je disais, la résonance n’est pas de la communication, verbale ou non verbale d’ailleurs, hein, qu’il y a des communications qui ne sont pas verbales, ni énergétiques, ni vibratoires, la résonance c’est une reconnaissance. On en a parlé dans le Satsang qui n’a pas encore été diffusé encore par rapport aux molécules, comment agissent les hormones, au niveau cellulaire, ce n’est pas du tout un problème de clés qui s’emboîtent, c’est un problème de résonance.
C’est une émission de lumière, on le sait. Les notions de photons qui se passent dans l’ultraviolet, et je suppose que très certainement, on va retrouver dans ce que je nomme cette résonance qui n’est plus de la communication, des photons dans l’ultraviolet qui sont réellement émis dans ce qu’on appelle le cœur à cœur, qu’on appelle Agapè, hein, c’est exactement ça.
On va peut-être clôturer parce qu’il y en a beaucoup qui ont l’air d’avoir sommeil, quand-même. On a fait une heure. Donc, bonne nuit à tout le monde.
Sœur : C’est passionnant.
C’est vrai, c’est passionnant.
À bientôt.
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