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Entretiens Tarifa Andalousie
« Les 4 Vivants »

Bidi

28 Juin 2019

Et bien Bidi est avec vous et il vous salue.

Et bien nous allons jouer ensemble à répondre à vos questions. Je t’écoute.

Voix : Les enfants sont naturellement joyeux et aimants. Suivre leur exemple, est-ce indiqué ?

C’est plus qu’indiqué. Il y a la voie de l’enfance, la voie de la spontanéité. Vous n’êtes pas vrais si vous n’êtes pas spontanés totalement, même si la spontanéité peut parfois vous déborder, à travers des mots, des expressions, des postures, ça n’a aucune espèce d’importance. Plus vous êtes spontanés, comme un enfant qui ne réfléchit pas à demain, qui est inséré dans l’instant présent, plus vous êtes vrais et véridiques, et plus vous vivez Agapè, et plus vous êtes libres.

Mais si vous commencez par cogiter, si vous commencez par une posture liée à des conventions, morales, sociales, affectives, relationnelles, vous n’êtes pas vrais. Effectivement, être comme un enfant, redevenir un enfant, est l’état naturel.

Un nouveau-né, même en ce monde, n’est pas enfermé. C’est l’éducation, le conditionnement, la prédation qui le referment. Redevenir comme un enfant, c’est ressusciter. Le Christ, votre Christ vous l’avait dit. Saisissez bien cela, plus vous êtes spontanés, plus vous êtes francs, plus vous êtes dans l’instant présent, et plus vous allez découvrir la vérité.

Vous ne pouvez pas la chercher, vous ne pouvez que l’accueillir, elle est là. C’est le temps zéro, c’est Agapè, c’est la joie. Rappelez-vous, ce à quoi vous tenez vous tient.

Deuxième chose importante dans cette voie de l’enfance, et surtout maintenant : Ce qui doit arriver arrivera, quoi que vous fassiez. Ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quoi que vous fassiez. Acceptez cela, et la clef majeure pour être libre de votre personnage, de votre histoire, de toutes les conditions, acceptez la liberté, et vous êtes libres de toute croyance, de toute contingence, de toute règle, tel est l’enfant.

La voie de l’enfance, c’est la voie directe. Pas seulement la voie de l’innocence ou la petite voix de Thérèse, mais c’est aujourd’hui ce qui est le plus apte à vous faire vivre l’intelligence de la lumière. Soyez vrais, soyez spontanés et vous vivrez la vérité en totalité.

Oubliez si je peux dire votre éducation, les conventions morales, sociales, affectives, soyez vrais, spontanés et vous serez inscrits dans l’instant présent, là où est la vérité, et pas dans demain et pas dans vos mémoires, et pas dans vos connaissances. L’Amour est libre de toute connaissance. L’Amour est libre de toute recherche.

L’Amour est là pour tous. C’est ce que vous êtes, sans exception, c’est ce que nous sommes tous.

Rappelez-vous les étapes. Il y a eu les uns dans les autres, la création est en vous, vous êtes la création, vous êtes le rêve, vous êtes le rêveur, mais vous êtes aussi celui qui doit se réveiller du rêve.

Il n’y a pas de voie plus directe aujourd’hui que la voie de l’enfance. C’est la voie la plus simple, parce qu’elle vous place tout naturellement au temps zéro de l’instant présent, où rien du passé, ou de demain, ou de l’instant suivant ne peut vous perturber. La clef est là, nulle part ailleurs.

Donc oui, ce qui a été nommé la voie de l’enfance, tellement bien exprimée par certaines étoiles, et en particulier Thérèse, est l’unique possibilité aujourd’hui. C’est ce que nous avons répété, les uns et les autres, que ce soit Abba, que ce soit OMA récemment et moi-même, il est temps maintenant de lâcher tout ce à quoi vous tenez, vos vibrations, vos énergies, vos ressentis, vos visions.

Installez-vous dans l’innocence, dans l’instant présent, il contient la vérité, elle n’est nulle part ailleurs. Tout le reste ne fait que vous encombrer, la tête, le corps, les pensées, le mental, l’émotion. Gardez votre mental pour les activités de ce monde, mais n’y mêlez pas ce mental à ce qui est à vivre, qui est là pour chacun, ça a été dit, il n’y a aucun prérequis, il n’y a aucune nécessité ou condition préalable.

La vérité est la même pour chacun puisqu’il n’y a personne, et que nous sommes tous les uns dans les autres, sans exception, qu’on le veuille ou pas, qu’on l’accepte ou pas, qu’on le redoute ou pas. C’est en acceptant cela que vous allez aimer et servir, c’est en acceptant cela que vous redevenez un enfant et que vous devenez naturel.

Ce n’est pas pour rien qu’on a appelé ça l’état naturel, le Je éternel ou le Je absolu. Ça se passe ici, sur terre, pas demain, dans votre identité, dans votre nom et votre prénom, indépendamment de toute histoire.

Encore une fois, vérifiez-le par vous-mêmes. Mais abandonnez toutes les postures de défense, toutes les postures de compréhension, parce que toutes ces postures elles appartiennent au personnage, à l’histoire, mais pas à la vérité que vous êtes.

Vous n’avez aucun point d’appui dans votre histoire, dans votre personnage, dans vos connaissances extérieures quelles qu’elles soient, pour vivre la vérité. Le seul appui dorénavant, c’est le temps zéro, l’instant présent, le cœur du cœur, vous l’appelez comme vous voulez, quoi que vous ressentiez ou pas, n’y change rien.

Il est beaucoup plus facile aujourd’hui, dans la voie de l’enfance, de vivre la vérité, qu’à travers des vibrations, des ressentis ou des connaissances extérieures, quelles qu’elles soient. Vous avez tous la même possibilité, nous avons tous la même capacité, nous portons tous le temps zéro sans aucune exception.

J’avais dit à l’époque quand j’étais incarné, que mes paroles ne pouvaient pas échouer. Vous en avez la preuve aujourd’hui, vous êtes innombrables, de plus en plus nombreux à le vivre. Si vous ne le vivez pas encore, faites le silence, ne vous posez pas de questions sur : « Qu’est-ce que j’ai à lâcher, qu’est-ce que je n’ai pas compris », vous ne pouvez pas le comprendre, vous ne pouvez pas l’analyser, vous ne pouvez pas le préparer, vous ne pouvez que le vivre.

L’état naturel est pour tout le monde. Pour le plus méchant des méchants garçons, comme dirait OMA, comme pour le plus saint des saints, il n’y a aucune différence, puisque c’est un rêve.

Et rappelez-vous, à la mesure avec laquelle vous jugez, vous serez jugés. Et à la mesure avec laquelle vous vous jugez, ou vous vous appréciez, vous serez confrontés aussi à cela. Vous n’avez rien à faire, juste lâcher, juste vous abandonner à ce que vous êtes, que vous ne connaissez pas, et vous le connaîtrez en le vivant. C’est instantané.

Nous l’avons dit et répété, vous n’avez besoin de rien, vous n’avez besoin de personne, vous avez besoin d’être authentiques, d’être vrais, d’être spontanés, c’est la voie de l’enfance, effectivement, la voie de l’innocence. Celui qui n’est pas troublé comme l’enfant par les vicissitudes de ce monde, par les jeux des adultes, par la prédation, par l’argent, ou par quoi que ce soit de ce monde.

Mais si vous voulez vous appuyer sur ce monde pour trouver la liberté, vous ne la vivrez pas. Vous ne pouvez pas la trouver, vous ne pouvez que l’accepter et l’accueillir, et le vérifier par vous-mêmes, par votre vécu.

Autre question.

Voix : C’est une sœur qui est là qui dit : Je voulais témoigner d’une grande joie qui a envahi mon cœur depuis la présence d’Omraam.

Ah, bien, ça c’est super, et moi alors, je fais quoi ?

(Rires)

Moi aussi. Non, mais je rigole, je t’écoute. Il y a juste ces mots-là, où tu as besoin de développer ? Il faut développer, pas pour toi, mais pour ceux qui écoutent, parce que quand vous écoutez des mots d’Agapè, de votre joie, vous êtes actifs par le témoignage, même si l’autre ne comprend pas ou résiste, il ne peut être que fracassé par la vérité, ça fait son chemin à l’intérieur.

Alors, il y a d’autres mots à dire ou c’est juste ces mots ?

C’est comme une reconnaissance absolue, c’est si doux.

C’est divin. Et cette joie, même si elle fluctue effectivement, le temps qu’elle se stabilise, ne pourra jamais être oubliée, il suffit d’une minute pour se reconnaître. Et si vous ne vous êtes pas reconnus encore, c’est que c’est vous-mêmes qui mettez de la distance.

Je ne vous dis pas ça pour que vous culpabilisiez, mais pour que vous acceptiez et vérifiiez par vous-mêmes mes assertions, mes mots.

Il y a d’autres mots sur ce témoignage ?

Non, il n’y a pas d’autres mots.

Ça aurait pu être dit par oral, c’est plus porteur, pour celui qui le vit, de l’exprimer oralement dans ce cas-là, les témoignages, parce que vous percuterez l’autre.

Voix : Est-ce que notre sœur peut venir témoigner ?

Bien sûr, avec grand plaisir, comme ça je pourrai faire silence, nous t’écoutons.

Sœur : C’est une si grande joie et en même temps, maintenant que je suis là, une émotion qui monte, mais la joie était très … si … si envahissante, si (…), et remplissait chacune de mes cellules. C’est si fort, et maintenant, juste une émotion.

Et qu’est-ce qui se passe quand on est dans cette joie-là, on a envie de prendre tous les frères et sœurs dans ses bras, on a envie d’embrasser les arbres, les fleurs, tout, n’est-ce-pas ?

… Oui, tout-à-fait, oui …

Ça relativise les problèmes de la personne, n’est-ce-pas ?

… Oui.

C’est comme ça qu’on s’oublie en tant que personne et qu’on vit la vérité.

… Et on sent que ça revient, la personne revient et puis ça … mais au fond … au fond, en fait il y a cette reconnaissance absolue qui est très présente et on sait que ça c’est la vérité, c’est la seule vérité, c’est la plus pure vérité.

Et tu sais, j’ai toujours dit, la personne elle sera là jusqu’au dernier moment. Simplement quand tu es recouverte par la vérité que tu vis, la personne ne peut que disparaître, tu n’as même pas à la regarder, elle oscille, soit elle est spontanée quand il y a des émotions ou des choses qui te chagrinent, ne retiens rien, c’est comme ça que tu fais persistance et que tu vis la persistance de cette joie. Elle devient immuable.

Et en très peu de temps maintenant, pour ceux qui ont commencé à vivre cette joie ou qui la vivent depuis plus longtemps, vous allez constater très, très vite qu’il n’y a plus le moindre espace pour la personne, même si elle est là bien sûr jusqu’au dernier moment, collectif.

Là où vous mettez votre attention, va renforcer. Si vous vous portez sur votre personne, parce que vous vivez la joie nue et que le personnage revient avec ses souffrances, ses mondes, ses questions, ne lui accordez aucune importance à ce guignol. Ce n’est pas vous. Ce qui est toi est la joie et tu peux confirmer aussi que tu ne peux que te reconnaître dans cette joie, oui ou non ?

… Oui, je me reconnais totalement.

C’est évident. C’est la seule vérité…

… C’est plus grand que tout, c’est plus fort.

… La création elle-même est une escroquerie, comme la conscience qui est une maladie. Vous êtes libres de toute éternité, vous l’aviez simplement oublié et j’ai été le premier à vous le rappeler quand j’étais incarné. Mes mots ne peuvent pas échouer, vous en avez la preuve aujourd’hui, mais pas seulement mes mots, mais même la pédagogie mise en place par ceux qui étaient dans les organisations comme les Melchizedeks, aujourd’hui vous apportent la même parole que Bidi.

Vous voyez bien que notre cher Commandeur n’est pas le même, il a aussi changé, et si vous avez d’autres intervenants, vous ne pourrez que le constater avec la même évidence.

Un langage plus concis, plus ciselé, plus simple, qui n’a pas besoin de s’encombrer de références dans des traditions, dans des énergies, dans des systèmes, c’est la spontanéité de l’instant présent. C’est ça le temps zéro, c’est ça la joie, rien d’autre.

As-tu autre chose à rajouter ?

… Non merci.

Merci à toi.

Si vous avez d’autres témoignages, c’est très important, parce que vous entraînez une résonance du temps zéro chez les frères et les sœurs qui écoutent, qu’ils soient d’accord ou pas d’ailleurs, ça pénètre et ça œuvre.

On peut continuer.

Voix : C’est une question.

On écoute.

… Quand mon quotidien reprend son cours au travail, à la maison, j’ai encore beaucoup de colère sur certaines situations. Alors j’essaie de traverser, mais c’est très dur d’y arriver. Pourquoi ?

Parce qu’il faut laisser la joie œuvrer. Quand il est question de traverser, d’accueillir, il y a encore une notion de mouvement. Aujourd’hui, essayez plutôt de demeurer tranquilles, soyez patients, soyez doux avec vous-mêmes, même avec vos propres colères de votre personnage, et vous vivrez que vous n’êtes pas ces colères, et il n’y aura plus d’identification possible, quel que soit le quotidien, quel que soit le travail et quels que soient les ennuis ou les emmerdements. C’est aussi simple que ça.

Effectivement, les émotions, la colère pour ceux qui vivent la joie, dans le quotidien peuvent parfois devenir carrément sous forme de souffrance. Mais c’est le jeu de l’intelligence de la lumière, c’est la fusion du simulacre et du sacré. Laissez l’alchimie se dérouler, ne vous alarmez pas quand le personnage revient, parce que si vous avez vécu la joie, comme je l’ai dit, ne serait-ce qu’une minute, c’est gagné. Laissez se faire ce qui doit se faire.

Et même si vous êtes affectés dans votre corps, dans vos colères, dans vos émotions, ne leur accordez pas le moindre poids en voulant chercher une technique pour vous en débarrasser, pensez à ce moment-là à la joie que vous viviez quelques instants avant, ça ne vous ramènera pas au passé, ça ne vous déviera pas vers l’instant passé, mais ça réactivera la joie, plutôt que de penser à vos émotions, à votre colère, ou à vos tristesses.

Faites-en l’expérience là aussi. Vous ne pourrez que constater que l’intelligence de la lumière que vous êtes, n’attend que ça pour vous combler de grâce, même dans les ennuis les plus terribles.

A ce moment-là, vous vivrez en surimpression si je peux dire les deux états en même temps, le personnage qui se débat dans une émotion, dans une colère ou autre, et la joie qui est là. La joie ne peut que gagner, mais bien évidemment, les stratégies de la société, les stratégies de votre histoire, de votre petit personnage qui se croit important, ne peuvent être que balayées dès l’instant où vous pensez à la joie que vous avez vécue, ou que vous souhaitez vivre.

Plutôt que de donner du poids en mettant votre conscience ou votre interrogation sur la difficulté, mettez-la sur l’Amour, et c’est tout.

Toutes les techniques dites personnelles, énergétiques ou de compréhension, vont être vouées à l’échec. Il n’y a que la joie et l’Amour, tout le reste vous apparaîtra comme une souffrance sans aucune exception.

La liberté sera telle que vous ne pourrez plus composer avec les circonstances de vos vies. C’est logique. Tout est fait dans le personnage comme dans la société pour vous ramener à ce monde. Il faut gagner le paradis, il faut améliorer son karma, il faut comprendre les choses, il faut les expliquer, il faut les traiter… Mais c’est du pipeau tout ça aujourd’hui, c’est un poids total. L’Amour n’a aucun poids, aucune contrainte, c’est la liberté intérieure et extérieure.

Mais c’est normal, puisque vous prenez conscience en vivant la joie que vous sortez du cauchemar. Et bien évidemment le cauchemar il est encore là sous vos yeux, dans les activités, d’aller travailler, de vous occuper des enfants, des parents, de remplir des chèques, de répondre aux obligations légales, morales, affectives, etc…

Mais bientôt vous ne pourrez plus, je l’ai déjà dit, et c’est maintenant. A vous de choisir, l’Amour ou la souffrance, il n’y a pas d’autre choix. D’ailleurs vous n’avez pas le choix, c’est l’illusion du choix, puisque le moment collectif viendra mettre fin à toute cette notion d’hésitation; de choix ou d’incertitude.

A quoi donnez-vous de l’importance ? A la joie, que vous l’ayez vécue ou pas ? Ou à quelque chose de ce monde ? Ce qui ne veut pas dire qu’il faut quitter ce monde ou quitter femme et enfants, bien au contraire, mais c’est que justement dans les circonstances de votre vie que la Vie éclot.

Faites-en l’expérience. Encore une fois, ne me croyez pas, mais vous avez tous la même capacité de le vivre et de l’expérimenter, quoi que vous en pensiez.

Autre question, ou autre témoignage.

Sœur : C’est un moment où on parle qu’il y a une grande joie, que, qu’il y a quelque chose qui se passe. Alors, pour moi, ça a été beaucoup de larmes plutôt, j’ai beaucoup pleuré et après il y a eu … c’est vrai qu’il y a eu des rires aussi un peu mélangés, mais plus de pleurs que de rires, alors, est-ce que c’est … c’est quoi ?

Les pleurs te conduisent à la joie. Les pleurs, c’est comme quand tu pleures quand tu retrouves quelqu’un, que tu avais perdu de vue ou que tu croyais perdu. Tu te retrouves. Ce ne sont pas des pleurs de souffrance, c’est des pleurs que tu ne peux pas expliquer. D’ailleurs tu demandes : c’est quoi ? C’est les pleurs qui te conduisent à la reconnaissance de toi-même, en le Je éternel et absolu, dans l’état naturel.

Effectivement, c’est un bouleversement intérieur, c’est la fin des illusions, la fin des souffrances, la fin des interrogations, la fin de tout ce qui faisait obstacle à la vérité.

Donc ne t’alarme pas de ces pleurs et de ces joies par moments. Les larmes font autant partie de l’Amour, que de prendre quelqu’un dans ses bras, d’ouvrir ses bras.

Les larmes, au-delà de larmes de tristesse, parce que là ce n’en est pas, c’est des larmes qu’on ne peut pas expliquer. C’est une reconnaissance, « enfin », te dit ton inconscient, et te dit l’intelligence de la lumière. C’est pour ça que le chakra de la gorge est extrêmement sollicité en ce moment.

Vous vous rappelez toutes les années passées pour ceux qui connaissaient déjà à l’époque, les différents passages par la gorge, déjà dans l’année 2010, avant que je n’arrive, responsables d’un certain nombre de choses au niveau des correspondances de ce chakra. Déjà, à la Noël 2010, le premier passage de la gorge, réalisé par l’archange Uriel.

Aujourd’hui c’est la même chose, sauf que le passage vous le faites en toute autonomie et en toute liberté.

Alors le bateau, les baleines, la danse, le chant, les ballades, comme vous faites, participent de la même évidence et ont la même fonction. Abba vous l’a dit, tout n’est que prétexte à la joie. Il suffit simplement de vous occuper, de communier, que ce soit sur un bateau, entre frères et sœurs, ici, ou en promenade.

Ne vous occupez pas du reste, tout se fait naturellement, vraiment, et si ça ne se fait pas, c’est que vous n’êtes pas assez naturels, c’est tout, pas encore. Mais personne ne peut y échapper, alors n’ayez aucune mauvaise idée en tête, ne vous sentez pas ni frustrés ni coupables de quoi que ce soit, parce que je vous assure que chaque chose est exactement à sa place, il ne peut en être autrement.

Rappelez-vous, c’est une scène de théâtre, vous sortez du théâtre, vous avez été l’acteur, le spectateur, et maintenant vous sortez du théâtre, vous voyez qu’il n’y a jamais eu de théâtre, ou un jeu vidéo, si vous préférez, comme dit Abba, c’est la même chose.

Les larmes font partie de la joie, surtout quand elles n’ont aucune cause. Ce sont vos eaux d’en haut qui s’écoulent vers les eaux d’en bas, c’est la fusion des eaux d’en haut et des eaux d’en bas.

Alors je ne vais pas reprendre les phrases d’Abba en hébreu qui correspondent à ça, ce sont les eaux du mystère, qui rentrent dans la manifestation, les « mayim » comme il dit.

Je l’ai dit quand j’étais incarné, que la plus grosse et la plus vaste des escroqueries, c’est la spiritualité, parce qu’elle vous éloigne de l’état naturel, mais qu’avant il n’y avait pas moyen de faire autrement. Aujourd’hui oui, plus que jamais, soyez vrais, soyez francs et spontanés, tournez toute votre énergie, toute votre lucidité sur cet Amour que vous ne vivez peut-être pas encore mais que vous allez vivre.

Personne ne peut s’échapper de ce qu’il est, aucune énergie ne pourra s’y opposer, aucune conscience ne pourra s’y soustraire, et aucun monde ne pourra ignorer ce qu’il se vit.

N’ayez aucune inquiétude pour vos familles, pour vos enfants, pour vos parents, tout ça appartient à l’illusion, au rêve qui passe. Vous, vous ne passerez jamais, en ce que vous êtes en vérité, antérieurement à toute forme et à toute conscience.

Vous avez une sœur qui est venue témoigner, vous avez eu d’innombrables témoignages, d’innombrables confirmations.

Je l’avais dit, la première étape, c’est de n’être rien. La deuxième étape, c’est d’être tout. Et la dernière étape c’est de voir que tout ça n’existe pas, ça n’a fait que passer. Vous n’avez pas d’autre possibilité, ni aucun autre choix. D’ailleurs, vous n’avez aucun choix. C’est la personne qui croit avoir le choix, ça rejoint la notion de libre arbitre.

Il y a deux lois dans l’univers, ça a été dit depuis les noces célestes, avant que je ne vienne : l’action-réaction et l’action de grâce. Aujourd’hui, l’action de grâce, c’est pour tout le monde, vous êtes la grâce, en action et en vérité.

Autre chose ?

Sœur : Alors ceci c’est une interrogation, disons, à moitié témoignage et à moitié question. Depuis des années, je ne cherche strictement rien, je n’attends rien, je n’espère rien, je ne crains rien …

Parle moins vite !

D’accord. Je recommence ?

Non, c’est bon.

(Rires)

… Par contre, j’étais très perplexe lorsqu’il y a environ deux ans, est venue à moi la technique d’enseignement, je dis bien, originelle, originelle, du Bouddha. Et j’ai trouvé ça très pur, sobre, vrai, une grande résonance en moi et il s’avère que maintenant, on peut dire, je la pratique, enfin, et ce qu’il est intéressant c’est le côté service, le mot service des gens, j’adore, enfin, j’ai une impulsion vers ça, et ça me permet aussi de m’occuper, et voilà…

Mais aujourd’hui ce qui va servir le plus, c’est ta joie, indépendamment de tout enseignement, et vous êtes tous en train de le constater quand vous aviez des activités énergétiques, psychologiques, thérapeutiques ou autres, que quel que soit ce que vous avez reçu ou appris, ce n’est plus ça l’essentiel, c’est d’être dans la vérité, c’est la vérité qui agit, ce n’est plus vous.

… Oui, mais justement, je sens cette vérité …

Mais oui.

… Mais ça ne veut … je ne pense pas qu’il y ait une possibilité que cela m’éloigne justement de cette vérité parce que c’est tellement fort, tellement pur, mais ça paraît un peu en contradiction avec tout ce que vous … enfin, tous les …

C’était valable il y a deux ans, aujourd’hui ce n’est plus valable.

… Mais je peux quand même continuer pour m’amuser ?

Oui, mais ça sera différent, parce que c’est la joie du temps zéro qui va se manifester. C’est pareil pour un thérapeute qui pensait faire un diagnostic, il va constater que ses mains se déplacent toutes seules, il ne comprend plus rien, mais il sait que c’est la vérité. C’est comme ça que vous lâchez tous les enseignements même les plus purs, et que vous êtes autonomes.

… Merci.

Soyez créatifs, soyez vrais, ne tenez plus compte des enseignements reçus, ne tenez plus compte de ce qui est passé, plus vous acceptez cela, plus vous vivrez la joie. Ça ne vous empêche pas d’utiliser, comme tu dis, un enseignement ou une technique, mais ils seront profondément transformés, et seront effectivement remplacés par une connaissance directe et intérieure.

Vous êtes d’ailleurs nombreux à recevoir, si je peux dire, des informations, puisque nous sommes les uns dans les autres, il est tout-à-fait normal de ressentir que l’autre a une douleur à tel endroit, ou de sentir l’humeur de l’autre, mais l’humeur de l’autre, c’est aussi la vôtre, dans un autre espace-temps.

Donc une fois que tout cela est vécu, assimilé, vous allez constater que ça va disparaître. Ce n’est pas une privation, c’est encore une plus grande liberté. Vous avez la même chose dans les peuples de la nature. Vous savez pertinemment que tous les soirs à vingt-trois heures ici, et vingt-trois heures au Québec, d’innombrables frères et sœurs nous reçoivent, jusqu’à qu’ils comprennent que je suis eux et que je suis en eux. Mais ça débouche inévitablement sur la joie, sur la liberté, sur la vérité.

On est d’accord ?

… Oui.

Merci.

Vous verrez que vous ne pourrez plus ne plus être d’accord, entre vous, même si vous avez des points de vue diamétralement opposés, vous ne pourrez que rire de ces avis diamétralement opposés, ils ne concernent que la personne. Dans l’Amour, tout est simple, tout est évident, tout est facile, même ce qui est dur. Tout ne peut que bien se passer, quel que soit le chaos du monde ou de votre vie.

On continue.

Frère : Est-il souhaitable dans les relations, dans les interactions, dans les communications, si on n’est pas encore bien installé dans l’Agapè, de volontairement chercher à se placer dans son cœur, et de chercher à être en connexion avec le cœur de l’autre, pour aller au-delà de la personne, ou des personnes ?

Je te répondrai, qui veut faire ça si ce n’est la personne? C’est diamétralement opposé si je peux dire à la voie de l’enfance. Tout ça ce sont des jeux que vous avez menés avec Abba, depuis l’année dernière, qui vous ont approchés de cet ultime, même l’absorption des essences, les bains d’Amour perpétuel, les résonances Agapè ou réseau, débouchent sur une seule chose, le Feu du Cœur Sacré, l’embrasement du rêve, de votre corps, et la joie de la liberté.

Tout le reste est une action personnelle qui est nécessaire bien sûr en ce monde, mais pas par rapport à la vérité. Ça ne fait que retarder les choses. L’Amour est l’état naturel, tu ne peux pas le chercher, et d’ailleurs même dans les techniques que vous a données Abba, il a bien parlé de technique sans technique, qui s’adresse au corps, mais pas à la tête, ni à la personne. Il s’adresse à la structure corporelle, ça fait toute une différence.

Il n’est pas question de visions, d’énergies, de vibrations, d’ouvertures de chakras ou d’ouvertures de portes et d’étoiles, mais il est question de faire passer l’information du trois en un et du un au zéro, pas de la mécanique. Jamais il n’est question de mobiliser des émotions, des humeurs ou des visions. Ce n’est pas pour rien.

Vous le savez, même si vous ne le vivez pas encore, mais vous êtes nombreux à le vivre, que tout est écrit. Rien ne peut échapper à la vérité. Il n’y a que des postures de la personne, liées aux habitudes, au besoin d’élaborer des techniques, des moyens, mais le seul moyen véritable, c’est-vous-mêmes, pas en tant que personne, mais en tant que ce corps de chair, ce sac de viande comme je l’ai nommé, ou ce temple sacré, ça ne fait pas de différence, ça se passe en vous, c’est inscrit dans vos cellules, dans vos structures.

Soyez simples, ne cherchez pas midi à quatorze heures, ni ailleurs qu’au cœur du cœur. Tu ne peux pas aujourd’hui de toi-même te placer dans le cœur, ça serait encore une intention personnelle. C’est pour ça qu’Abba a parlé d’accueillir et de traverser, de résurrection ou de sacrifice, et je crois qu’OMA vous a parlé du silence, le grand silence, parce que quand vous faites silence, vous n’êtes plus tournés vers l’extérieur, vous mettez fin à ce qui est vu à l’extérieur ou dit à l’extérieur, et vous laissez toute la place, au cœur du cœur, à la vérité.

Donc oui, il existe des techniques, jusqu’aux derniers moments. Regardez par exemple les cristaux, oui vous pouvez utiliser des cristaux, mais essayez d’éviter au maximum d’utiliser des techniques qui font appel à une volonté personnelle, ou une intention personnelle. C’est le même principe pour les Agapès résonance réseau, pour les Feux du Cœur Sacré, n’ayez aucune intention autre, mais vous verrez les résultats, même sur des maladies.

Mais ne tergiversez pas ou ne déformez pas les choses en utilisant ça et en disant ça va guérir. C’est la vérité qui guérit, ce n’est pas vous, c’est l’intelligence de la lumière, c’est ce que vous êtes en vérité, et non pas dans cette personne. Et pourtant ça s’exprime au travers de cette personne.

La conscience est une projection dans tous les sens du terme. Même la supra conscience, même le Je Suis doit être ignoré, et c’est valable pour tout le monde. Soyez francs et vous êtes libres, soyez vrais et spontanés, et vous êtes en joie. Tout le reste n’est que des conditionnements, des injonctions liées à votre personnage que vous n’êtes pas.

Vous avez beaucoup plus de chance de vivre la vérité en étant totalement insérés dans l’instant présent, que ce soit sur un bateau, en promenade ou dans vos nuits, qu’en réfléchissant.

Écoutez les témoignages, résonnez avec ce qui est vécu, vous ne pouvez vivre que la même chose, quoi que vous dise votre tête, quoi que vous dise votre ressenti, quoi que vous disent vos perceptions, vos visions, l’Amour n’a pas besoin de tout ça, il est nu.

Le peuple des cétacés a fait un travail remarquable, quant à votre réveil, quant à la liberté.

Nous pouvons poursuivre.

Voix : Nous avons une question.

Oui.

… Quelle est la différence entre Agapè résonance, Feu du Cœur Sacré et la Lumière ? Merci.

Agapè résonance prépare le temps zéro. C’est le rythme de la respiration du cœur, qui s’accompagne du déploiement du double tore, au travers du chakra du cœur de la nouvelle tri-unité, du canal marial, dans la même alchimie, qui débouche sur un rythme à trois temps au niveau du cœur. C’est la résonance Agapè qui met à disposition, entre deux frères, le temps zéro.

Réseau Agapè résonance réseau, c’est simplement quand vous êtes plus de deux.

Le Feu du Cœur Sacré est la résultante de la pratique d’Agapè résonance et d’Agapè résonance réseau, c’est le moment où votre cœur d’éternité, le diamant constitué de vingt-quatre triangles, qu’on appelle le tetractys hexaèdre, qui entre en émanation, ici-même dans ce monde, dans l’illusion, pour le réveil.

Après le Feu du Cœur Sacré, ou même sans avoir vécu le Feu du Cœur Sacré, se déploie le phénomène du paradis blanc, l’information du temps zéro au niveau atomique, cellulaire et dans toutes les structures de la conscience. C’est ce que vous vivez actuellement.

Donc il y a, oui, une progression entre Agapè, Agapè résonance, Agapè résonance réseau, Feu du Cœur Sacré, le Feu du Cœur Sacré n’est rien d’autre que la rentrée de l’inconnu dans le connu, qui vous permet de le vivre à travers le simulacre du rêve de votre corps et de votre conscience ici-même sur cette terre, à un échelon collectif, qui ne tient pas d’un mérite quelconque ou d’une évolution quelconque, mais bien de la restitution de la vérité.

J’ai répondu ou il y avait autre chose ?

… Oui, la différence aussi avec la lumière.

Ah oui, la lumière. La lumière n’est pas ce que vous pouvez voir avec vos yeux. La lumière est avant tout intelligence, d’ailleurs on l’appelle l’intelligence de la lumière. C’est ce qui a permis le rêve, si vous voulez des références, dans d’autres traditions, moi je l’appelais le Parabrahman par, pas opposition, mais par complémentarité au brahman, au dieu créateur si vous préférez.

Mais vous avez dans l’architecture de ce que vous nommez je crois l’Arbre des Séphiroth, Binah, qui est liée à l’intelligence créatrice qui est représentée par la nébuleuse de spirales, c’est le réservoir du rêve, c’est la lumière noire, et je n’ai pas parlé de ombre, qui fait si peur à certains quand je suis venu en 2012, qui se sont sauvés, parce qu’ils avaient l’habitude de voir la forme d’un archange ou du Commandeur, et moi j’arrivais, ah, il n’y avait plus de lumière. Et pourtant quand il n’y a plus de lumière, ça ne veut pas dire qu’il y a de l’ombre, justement puisqu’il n’y a plus de lumière.

La lumière n’est pas ce que vous pouvez voir, même subtilement, ici en ce monde, même si vous voyez les entités, quelles qu’elles soient, la lumière n’a pas de forme, et pourtant elle habite toutes les formes.

La lumière est la première manifestation de l’Absolu, et vous savez que cette lumière a été falsifiée, était porteuse elle-même de ce qui fut nommé par Abba l’anomalie primaire, et qui a permis de mettre fin à l’escroquerie de la conscience.

Il n’y a que vous, tous les autres sont vous, sans exception, nous sommes tous dans le même rêve. Vous le savez, ceux qui vivent Agapè ne peuvent plus être trompés par la spiritualité, par les visions, par quoi que ce soit. C’est ça l’état naturel, c’est redevenir humain, au travers de votre identité éphémère du simulacre, et c’est ça qui est d’un humour très particulier, c’est justement au sein du simulacre, du sac de viande comme je le nommais à l’époque, que se trouve le sacré.

Mais il n’y a pas plus de sacré que de simulacre, dès que le sacré et le simulacre sont démasqués et vécus, il n’y a que Agapè.

Etre dans la lumière, c’est vivre le soi. Le Commandeur avait insisté en disant que c’était l’orgueil spirituel, c’est la vérité. C’est tous les pseudos maîtres qui se sont pris pour je ne sais quoi, qui ont créé des enseignements, et même les anciens, c’est tous ceux qui ont eu l’impression ou l’idée qu’il y avait encore du temps.

Ils ne sont pas sortis de l’espace-temps, les Melchizedeks, en tout cas, jusqu’à présent, maintenant ils en sont sortis. Ils étaient dans une perspective linéaire, évolutive, parce qu’il n’y avait pas moyen de faire autrement, mais il a fallu préparer cela, puisque tout était écrit.

Il fallait le comprendre, il fallait le vivre, il fallait l’accepter, pas que pour vous incarnés encore sur terre, mais pour tous les plans de la création. C’est vous qui avez les clefs, pas pour vous, c’est vous qui avez les clefs de la vérité pour tous les mondes, au travers de ce sac de viande comme je le nommais.

Et la lumière c’est le rayonnement du Feu du Cœur Sacré, qui émane de ces vingt-quatre triangles du tetractys hexaèdre, en vingt-quatre rayons de lumière, qui met fin au rêve d’individualité, au mythe de la création, à la maladie de la conscience et à l’escroquerie de la spiritualité.

Vous redevenez comme un enfant, la dernière clef vous a été donnée, c’est votre nom de naissance paternelle et votre prénom officiel, c’est votre verbe, le verbe qui déclenche votre réveil.

Vous avez encore d’innombrables frères et sœurs qui n’ont pas osé prononcer leurs noms, parce qu’inconsciemment, leur conscience sait que ça signe son arrêt de mort, la fin de la maladie, l’évolution fait partie de ce que vous aviez nommé les forces lucifériennes.

Vous êtes parfaits de tout temps. Vous l’avez simplement oublié. Il faut déjà l’accepter intellectuellement, émotionnellement, pour le vivre. Qu’est-ce qui vous empêche d’accepter que vous êtes définitivement libres et que vous l’avez toujours été ? Votre conscience, votre bonne conscience, votre conscience spirituelle, votre soi qui n’est rien d’autre que l’égo spirituel, de se croire être lumineux, ici en ce monde.

Tout ça est en train d’être démasqué, dévoilé totalement. Je l’avais dit, je le répète, la recherche de la vérité, la découverte de la vérité, va mettre fin à votre monde et comme à tout monde.

La vérité n’est d’aucun monde, la vérité est antérieure à la lumière, noire ou blanche, et ce que vous vivez maintenant, pour ceux qui vivent cette joie, c’est la vérité. Tout le reste vous apparaît tellement superflu, tellement inutile, tellement encombrant, et vous êtes, nous vous l’avons dit il y a peu de temps, suffisamment nombreux à le vivre maintenant, et ça a été confirmé par les cétacés, le moment est venu. Ne vous alarmez de rien, tout est écrit, tout est parfait, tout sera perfection, quoi que vous en pensiez encore aujourd’hui.

Tant que vous ne vivez pas la vérité, vous ne pourrez jamais en être sûrs. Or comme la vérité est pour tous, lors du moment collectif, je vous dirais à la limite, vivez ce qui vous fait plaisir, et vous deviendrez de plus en plus légers, quelles que soient les lourdeurs de votre vie, de votre corps, ou de vos ennuis.

C’est simple, ça, à vérifier, ça ne demande pas de pratique, ça ne demande pas d’alignement, ça ne demande pas d’énergie, ça ne demande pas de vibration ni de ressenti, c’est une acceptation intérieure, franche et réelle qui le crée, qui le révèle. Aucune pratique ne peut vous y conduire, aucune interrogation non plus.

Rendez-vous compte, l’Amour est là, au milieu de votre cœur, et vous continuez à le chercher pour certains dans des connaissances extérieures, ou dans des ressentis ou des visions, c’est pathétique.

Nul ne peut renaître de nouveau s’il ne redevient comme un enfant, ce n’est pas moi qui l’ai dit ! C’est la vérité aujourd’hui, c’est la seule vérité.

Tant que vous êtes sérieux, tant que vous suivez des règles, des apprentissages, aujourd’hui c’est une perte de temps. Je ne vous aurais pas dit ça il y a trois ans, ni en 2012, mais aujourd’hui ça suffit.

Tous les frères et les sœurs qui le vivent vous disent bien que le temps zéro, la joie est là. Vous n’avez pas d’effort à fournir, ni rien à comprendre, juste à le vivre, juste à l’accepter, vraiment, et c’est là. C’est tellement simple. Qu’allez-vous chercher ailleurs ? Que voulez-vous défendre, comme point de vue ? Que voulez-vous acquérir encore en ce monde, par rapport à la vérité ? Que voulez-vous démontrer ? Que cherchez-vous ?

Posez-vous ces questions essentielles aujourd’hui, et n’oubliez jamais que la réponse, la seule et unique, c’est l’Amour, et l’Amour n’est jamais un effort, jamais une pratique, jamais une vibration, jamais une énergie, jamais un ressenti, c’est un état au-delà de tout état.

C’est le moment où vous êtes immobiles dans le grand silence, dans la grande joie, dans la grande évidence, où vos larmes vont couler, où vous Vivez, parce que vous le sentez que ça se transforme, que c’est différent, que c’est inédit, que c’est nouveau, et pourtant vous le savez, quand vous le vivez, que ça ne peut être que ça et rien d’autre.

Il y en a qui s’étranglent ? C’était une blague. On continue.

Voix : Il y a à peu près deux ans, vous nous avez fait faire un exercice qui consistait à vous appeler.

Oui.

… Peut-on le faire encore aujourd’hui ?

Ce n’est pas la peine, je viens tous les soirs à onze heures. M’appeler, c’est déjà considéré que je suis extérieur. Bien sûr que vous pouvez toujours le faire, mais il est plus simple de conscientiser que je suis là.

Affirme : Bidi est là, ce n’est plus un appel, c’est un constat, et c’est là. Mais bien sûr que vous pouvez appeler Abba, d’ailleurs il y en a qui ne se gênent pas pour le faire. Ils pensent à moi, ils pensent à Abba, ils pensent à OMA, ils sont guéris, ils sont transformés, ils sont en joie, ils sont en larmes. Pourtant on n’a rien fait, ni les uns, ni les autres.

Vous vous êtes simplement reconnus et vous nous avez reconnus en vous. Aujourd’hui, même la notion d’appeler ne fait plus sens. Parce que si tu appelles, tu considères qu’il y a une distance, nécessairement.

Affirme : Bidi est là et je suis là. Demande à Bidi, en fait, tu demandes à toi-même, et le miracle est là. C’est comme les gens qui demandent à Abba des soins, ils écrivent une demande, ils n’ont pas fini de l’écrire qu’ils tombent en larmes, et Abba il n’a rien fait. Il est simplement présent en chacun, il est chacun, comme je suis chacun.

C’est comme ça que vous mettez fin au mythe de la personne, au mythe d’individualité, au mythe de la conscience, pas autrement.

Donc vous êtes invités effectivement à modifier un petit peu les choses, quand vous appelez, vous considérez nécessairement, votre conscience considère nécessairement que c’est l’extérieur, alors que c’est déjà présent.

Demande si tu veux à Bidi qui est en toi, mais la demande n’est pas un appel. Ce ne sont pas des mots comme ça, ils traduisent une réalité différente. Toute la création est là et tout est manifestable puisque l’inconnu devient connu, par le rayonnement du Feu du Cœur Sacré du cœur du cœur, du cœur d’éternité.

C’est comme ça que vous réalisez que tout est vous, et qu’il n’y a rien de personnel là-dedans, que c’est universel. La lumière ne peut plus être déviée, tout a été écrit et tout a été révélé.

Comme Abba vous le dit, comme le Commandeur vous le dit, et comme je vous le dis, nous ne faisons qu’accompagner ce que vous vivez naturellement, pas pour enseigner quoi que ce soit dorénavant. Je vous l’ai déjà dit, ce n’est plus la peine d’aller réfuter comme en 2012 quoi que ce soit, puisque vous êtes le tout, aussi bien la personne que vous êtes, que l’ennemi, que l’ami, que le frère, que la sœur, que l’enfant, que le parent.

Acceptez-le, même si ça ne vous semble pas vrai, ce n’est pas une croyance parce que c’est suivi immédiatement d’effet. C’est pourtant simple. Le réel est irréel, l’irréel est le réel. Le réel est l’Absolu et rien d’autre, il ne passera jamais. A vous de choisir, mais je vous rassure, vous n’avez aucun choix, et tant que vous croyez choisir, vous n’êtes pas libres. Le choix appartient à l’action-réaction, l’Amour est action de grâce.

Autre chose.

Voix : Il y a une suite à cette question.

Allons-y.

… Le soir, à vingt-trois heures, ok. Mais je ne vous ressens pas tout le temps. Pourquoi ? Faudrait-il s’allonger, être au calme ou autrement ?

Tu n’es pas obligé de me ressentir, c’est fini tout ça. Vous avez ici des frères et des sœurs qui ne sentent rien, même pas Agapè, et pourtant ils vont le vivre, nécessairement. Le temps Zéro ne peut pas échouer. Dès que vous touchez quelqu’un, que vous le prenez dans vos bras, que vous le regardez, quand vous vivez Agapè, même et surtout s’il ne sent rien, il va le vivre.

C’est impératif, c’est obligatoire et c’est inexorable. Ne vous occupez plus de vos ressentis. Ce n’est pas parce que tu ne me ressens pas que je ne suis pas là, puisque j’ai toujours été là.

Alors bien sûr que le ressenti vous a aidés pendant des dizaines d’années afin, en quelque sorte, de vous orienter vers la vérité, de vous préparer à la vérité. Le temps zéro ce n’est pas un ressenti, la joie ce n’est pas un ressenti, c’est un vécu. Ne confondez pas le ressenti et le vécu.

Le ressenti n’est qu’une interface, c’est lié au corps éthérique. Vous avez ressenti les étoiles, les portes, les trajets, les couronnes, la kundalini, le canal de l’éther, l’onde de vie, mais tout ça n’était qu’un interfaçage, vous conduisant à la vérité nue, là où il n’y a plus de forme, là où il n’y a plus de monde, là où il n’y a plus de dimension, là où il n’y a plus rien et pourtant il y a tout.

Donc ce n’est pas parce que tu ne me ressens pas, que le temps zéro n’est pas actif. Vous voyez par exemple quand vous faites des Agapès résonance réseau, le feu, le tremblement, ce qui se passe. Vous voyez les modifications de vos rythmes physiologiques. Et Abba l’a dit, dès l’instant où vous êtes, avec lui ou avec moi ou avec n’importe qui d’éveillé ici, vous ne pouvez que le vivre, même si, surtout vous ne ressentez rien, ça va vous tomber dessus.

Ça ne peut pas échouer, et je dirais même que c’est ceux qui ne ressentent rien, qui seront récompensés, peut-être pas dans l’instant présent, mais à l’issue de cette rencontre, ou de toute rencontre, que ce soit avec les cétacés, avec la nature, les peuples de la nature, les arbres, l’eau, nos mots, vos mots, vos silences, vos attentions, le fait de vous saluer, de vous prendre dans les bras. C’est ça qui est actif.

Donc même si tu ne me ressens pas, tous les soirs, une fois que je suis en toi, je n’ai plus besoin de l’interfaçage, du ressenti, mais je suis effectivement à disposition, et pas seulement à vingt-trois heures. N’oubliez pas qu’il y a l’ultra temporalité.

C’est pareil pour Abba. Vous êtes innombrables, là aussi, simplement aujourd’hui, vous avez des frères et des sœurs qui pensent à Bidi, ils sont dans la joie, ils ne ressentent rien si ce n’est qu’ils vivent la joie. Ils pensent à Abba, et ils sont dans la joie ou ils sont guéris, et Abba ou Bidi, on n’a rien fait, si ce n’est que d’être présents en vous et à se révéler en nous.

Donc, si nous sommes présents en vous, et que nous entrons en manifestation, ce n’est plus du ressenti, c’est ce qui est appelé le Feu du Cœur Sacré, qui se traduit par le feu, qui n’est plus ni vital, ni du feu vibral, mais qui a été nommé le feu igné : embrasement des extrémités, chaleur dans le corps ou dans le cœur, tremblement généralisé, l’âme, évidence de la vérité, et Agapè.

Bien évidemment que le ressenti a été fondamental pour vous ouvrir, vous préparer à la vérité, mais le ressenti n’est pas la vérité. Vous pouvez tout ressentir, vous pouvez voir tous les anges et tous les archanges, vous pouvez parler toutes les langues, vous pouvez connaître tous les mystères de tous les univers et de toute la création et du rêve, s’il vous manque Agapè, ça ne sert à rien.

Et je dirais qu’avec l’intensité du feu igné, ceux qui n’ont aucun ressenti, sont plutôt privilégiés, même s’ils disent aujourd’hui qu’ils souffrent de ne rien ressentir, d’Agapè, parce que nécessairement, ce que j’ai nommé les résistances entre l’égo, la personne et la vérité, vont consumer tout ça. C’est inévitable.

C’est pareil dans les rencontres, dans les Agapès résonance réseau que vous faites entre vous, dans les groupes, de partout.

L’important, tu le sais, c’est cet Amour indicible, même quand il n’est pas fixe, vous savez que c’est la vérité quand vous l’avez vécu, vous ne pouvez chercher rien d’autre, vous ne pouvez plus chercher quoi que ce soit, la vérité est révélée, elle est vécue, même si elle n’est pas constante.

Et dès que vous l’avez vécue une fois, ça a été dit par Abba et expliqué longuement, vous êtes le vecteur du temps zéro, vous êtes un catalyseur. Vous n’agissez pas, vous ne voulez rien, vous ne demandez rien, vous êtes naturel, et l’autre ne peut que être contaminé, ou si vous préférez, se reconnaître, c’est une résonance.

Ensuite.

Voix : Notre sœur continue sur sa lancée. C’est trop bien que vous veniez nous voir le soir, mais pourquoi ?

Pour résonner. Pour te faire comprendre et vivre que je suis en toi, pour t’apporter le temps zéro, le révéler, il est déjà là, parce que c’est nécessairement la conscience, même qui est une maladie, qui va le traduire puisque vous êtes incarnés.

Or, je vous rappelle, comme Abba l’a démontré, que tout est écrit, et que rien ne peut échapper à la vérité, parce que pour sortir du rêve, il faut que ça concerne tout le rêve de la création, et pas seulement quelques individus, pas seulement votre dimension enfermée, mais l’ensemble de la création, l’ensemble du rêve.

Je crois que le Commandeur vous l’a dit, l’information du temps zéro, comme il l’a nommée la bonne nouvelle, je crois, est présente dans tous les univers et dans toutes les dimensions.

Continue.

Voix : Je voulais témoigner que quand je vous écoute, c’est comme si, petit à petit, il y avait mes cellules qui commençaient à s’espacer les unes des autres, et ça devient blanc et si je ne me retiens pas, je pars dans un nuage blanc.

Oui, c’est la dissolution du rêve, fin du mythe de la création, fin de l’escroquerie de la spiritualité et fin de la maladie de la conscience, je l’ai répété des milliers de fois. C’est ça.

… Donc c’est le temps zéro. C’est ça le temps zéro ?

Oui, c’est ce qui met fin à la forme, c’est ce qui met fin au rêve, c’est ce qui dévoile Agapè en totalité, votre état naturel et la béatitude et la félicité, qui ne dépendent d’aucun monde.

… Et vous écoutez, même en cette ….

De plus en plus.

… Donc on va vous mettre en boucle…

Exactement.

(Rires)

C’est direct, il n’y a plus de voile, il n’y a plus de séparation, et vous allez le constater chaque jour. Chaque jour, si je peux dire, quand nous aurons l’occasion de nous exprimer oralement, vous serez percutés, vous ne pouvez plus être fragmentés, vous ne pourrez plus croire être ce corps, cette histoire ou cette vie, ça va devenir de plus en plus fort, de plus en plus évident.

Pas que pour moi, pour Abba, pour Bidi, mais aussi pour chacun de vous.

Autre chose.

Sœur : Je remarque le soir à partir de dix-neuf heures, il y a une tendance à partir dans cet état-là, moi j’ai du mal à rester là, le soir, je ne suis plus là, quoi.

Mais c’est le cas pour tous. Plus le paradis blanc approche, si on peut dire, en fait il se révèle depuis votre cœur du cœur, plus vous constaterez que vous ne pourrez plus mener, ça a été expliqué, vous l’avez vécu l’année dernière et l’année 2019, avant qu’Abba ne se révèle, entre le mois de janvier et le mois d’avril ou février, qu’il y avait des moments de pré-stase, sauf que là cette pré-stase, elle se produit même dans l’activité.

Bientôt vous ne pourrez plus mener d’activité, ça a été dit. C’est ce qui se passe.

Vous vivez, vous commencez à vivre le paradis blanc individuel, parce qu’il devient collectif. Ça a été dit par le Commandeur, ça a été dit par Phahame, ça a été dit par Abba.

A la limite, on peut dire que mes mots, mes explications, mes réponses, mon écoute à vos témoignages, ne sont là que pour vous distraire et permettre au temps zéro d’œuvrer, à l’insu de votre plein gré et à l’insu de votre ressenti. C’est ça la contamination, et dans les groupes, vous êtes tous emportés vers la vérité, pas vraiment parce que je suis là, je parle ou OMA parle ou Abba, mais parce que vous êtes disponibles, tout simplement.

Et parce qu’effectivement, dans toute assemblée maintenant, vous avez d’innombrables frères, je ne connais pas le pourcentage, peu importe, mais vous avez d’autres frères et sœurs qui vivent la même chose.

Donc il y a un effet de résonance Agapè en réseau, qui s’installe entre vous, sans faire de gestes et sans prononcer Abba ou Agapè ou Phahame, qui se fait tout seul, même en différé, en écoutant en différé.

Avant, vous vous endormiez instantanément. Même si ça se poursuit aujourd’hui, le temps zéro est révélé en vous. C’est ce que je disais pour ceux qui ne sentent rien à ce jour et à cet instant d’Agapè, ça ne peut pas échouer. Ne soyez pas pressés, comme dit Abba, le ressenti est une chose, certes passionnant, certes rassurant, mais l’important est après, dans les jours qui suivent, même si beaucoup le vivent pendant la rencontre.

Personne ne peut s’échapper de la vérité. Qui voudrait s’en échapper, qui voudrait s’y soustraire? C’est impossible.

Autre question.

Voix : Une question … arrive … à pieds …

Sœur : Bonjour Bidi, ce n’est pas une question, c’était juste un petit témoignage. Vos paroles me mettent en joie, mon cœur pétille, j’ai envie de danser, de chanter, et de prendre… et de faire la fête. Merci.

Mais oui, merci à toi. Mais effectivement danser et chanter aujourd’hui, c’est même beaucoup plus percutant que ce que je peux dire. Alors n’hésitez pas à danser, à chanter et à faire la fête. Agapè est une fête, et dès que vous faites la fête, comme des enfants, sans raison, vous êtes spontanés.

Que vous dansiez, chantiez, faisiez des karaokés, peu importe, ce ne sont que des prétextes pour vous faire vivre la vérité et la liberté, vous retrouver vous-mêmes.

Tous les moments de joie que vous créez, je ne parle pas de la joie nue, mais tous les moments de joie que vous créez, en dansant, en chantant, en échangeant, en vous prenant dans les bras, vont être encore plus efficaces que tout ce que je peux dire ou ce que peut dire Abba.

Comme Abba vous l’a dit, nous ne faisons qu’accompagner la liberté et la vérité que vous vivez. Il n’y a plus d’enseignement, il n’y a plus besoin d’histoires, vous avez juste besoin de jouer, être des enfants, danser et chanter.

Vous le vivrez à l’occasion de chaque moment de liberté que vous vous accordez, que ce soit dans la nature, en rencontrant une sœur ou un frère, en rencontre, en allant sur un bateau, parce que ça vous inscrit dans l’instant présent.

Quand vous jouez, vous dansez, vous chantez, par exemple, vous n’êtes pas dans vos problèmes de la veille, ni dans les problèmes de demain, vous êtes totalement insérés dans l’instant présent, et ça suffit pour vivre la vérité et la liberté.

Autre question.

Voix : Nous n’avons plus de question.

Nous avons du temps ou pas ?

… Non plus.

Non plus. Alors je vous souhaite une bonne fête, de bons rires, de belles danses, de belles embrassades, de beaux rires et de belles larmes. Comme diraient certains, Enjoy !

(Rires)

Bidi vous salue, Bidi vous dit à toujours en vous, à votre disposition, et en joie surtout.

A bientôt comme dirait le Commandeur.

Merci Bidi, merci, merci Bidi …

(Applaudissements)

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