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Entretiens de Juillet 2019
Malaga
Satsang 4
7 Juillet 2019
Eh bien c’est parti. Qui parle, qui demande ?
Vas-y, attends, on t’écoute.
Sœur : Redis-nous alors ce qu’on a fait hier comme exercice, c’est pour ouvrir …
Vous n’avez rien fait, vous…
(Rires)
Sœur : On n’a rien fait. Alors c’est toi qui nous as fait faire l’exercice …
Qu’est-ce que tu as fait ?
Non, non, hier soir on a … Si tu veux, on est passé à cette étape particulière, qui n’est plus simplement une résonance Agapè, ou Agapè réseau, j’ai simplement induit le Feu du Cœur Sacré. Bon, vous l’avez tous senti, c’est très fort.
Aujourd’hui, et comme je le dis déjà depuis quelques mois, comme l’autre est nous totalement, qu’il n’y a plus de limite par rapport à cette possibilité de vivre les uns dans les autres, et bien, quand je fais le Feu du Cœur Sacré, il y a bien évidemment autre chose qui se passe que l’Agapè résonance réseau, et ce que vous avez senti hier, pour la plupart, je crois, c’est le Feu du Cœur Sacré.
C’est-à-dire que c’est l’état dans lequel on est quand on est réellement libre, totalement, ce rayonnement est permanent. Donc c’est l’information du temps zéro, c’est le Feu du Cœur Sacré et, plus les jours passent effectivement, plus l’action …
Alors, pour le Feu du Cœur Sacré, ce n’est pas la posture Phahame ou quand vous dites Agapè, Agapè, Phahame, Phahame comme ça, rappelez-vous, c’est les mains qui sont placées parallèles l’une à l’autre, qui encadrent en quelque sorte le rayonnement du cœur.
Et quand vos mains sont placées comme ça, on n’est pas très loin du geste qui avait été fait bien sûr, à l’époque pour ceux qui suivaient déjà AD en 2009, quand on disait : « j’accueille la Lumière Christ en Unité et en Vérité », là, on n’est plus en accueil, on est en résonance, en émission-réception simultanées, ce qui explique que, dès l’instant où une sœur ou un frère est libéré, il a la même capacité que ce que j’ai fait hier, c’est-à-dire de déclencher ce Feu du Cœur Sacré chez l’autre.
Alors, soit c’est une expérience, c’est-à-dire vous le vivez et vous sentez ce qui se passe au niveau du ressenti et de la perception, et souvent, ça reste comme ça, c’est-à-dire que ça ne disparaît plus, et là vous êtes à ce moment-là dans ce rayonnement permanent, qui est indépendant de vos émotions, de vos pensées, de vos idées, de votre humeur ou de quelques circonstances énergétiques ou vibratoires que ce soit.
Donc, quand vous arrivez là, effectivement, vous ne pouvez que constater un relâchement complet de tout ce qui fait la personne, et une disponibilité qui est permanente, au temps zéro.
Alors c’est plus que ce qu’on avait expliqué par rapport au double tore, ou au rythme à trois temps du cœur, ou l’absorption des essences, c’est donc réellement le tetractys hexaèdre du cœur qui est le cœur d’éternité ou cœur de diamant, qui a cette structure particulière, qui est déployé dans la manifestation. Ce qui était impossible, bien sûr auparavant, et ce que vous avez senti hier, les uns et les autres, c’est ce qui se passe quand vous êtes en permanence dans cet état.
C’est-à-dire que vous ne pouvez que constater ces vingt-quatre rayons qui sortent en permanence, et qui vous mettent bien évidemment dans cette félicité totale, quoi que vous en pensiez, quoi que vous disiez, c’est-à-dire qu’il y a un découplage à ce moment-là total, entre tout ce qui est la vie de la personne, et la vie du cœur, si je peux dire, qui se manifeste au travers de la personne, et qui jamais ne peut disparaître.
Quand vous êtes là, il n’y a plus jamais le moindre problème, la moindre interrogation, vous êtes dans ce qu’on a appelé l’état naturel, mais ce de façon permanente, sans aucun effort et sans aucune intention particulière. Donc c’est un moment de rupture totale, de changement d’équilibre, qui se traduit par, oui, le meilleur mot que l’on puisse trouver, c’est une félicité, c’est-à-dire qu’il n’y a pas une extase où vous sentez des trucs de partout, il n’y a rien, il n’y a pas de vision, il n’y a pas d’énergie, il n’y a pas de vibration, il y a cette permanence qui est là.
C’est ce que j’ai appelé cet Amour indicible, parce que c’est la réalité.
Donc le but, hier, était de vous faire vivre cet état. Bien évidemment, pour la plupart la première fois, ça ne reste pas permanent, c’est fluctuant, mais à un moment donné ce sera permanent. Si vous l’avez senti hier, vous êtes assurés, qu’à brève échéance, alors encore une fois, c’est variable selon les cas, mais très vite, ça va prendre le relai sur toute autre chose.
Ça met fin à toute fluctuation, donc il y a un état de permanence et d’immobilité, quoi que fasse le personnage, quoi qu’il entreprenne, où ce que vous avez senti hier, est permanent. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de douleur sur le point central du cœur, il y a de temps en temps effectivement des pressions sur les chakras de l’âme et de l’esprit, ou sur le neuvième corps, mais vous êtes en émanation naturelle et spontanée du cœur. Voilà
Et là, bien évidemment, tout est radicalement et définitivement transformé, où il n’y a plus rien de la personne, quoi qu’elle dise, qui puisse interférer, limiter ou modifier cette permanence de l’état Agapè.
Vous avez tous sentis ce qui s’est passé hier soir ? On en a parlé.
Frères et sœurs : Beaucoup de douceur aussi … la chaleur … mais dans les mains aussi …
Bien sûr quand vous mettez vos mains comme ça, bien évidemment ça va résonner de main à main et c’est cette résonance de main à main qui permet de favoriser donc l’émanation du Cœur Sacré, ou du Cœur Glorieux, vous l’appelez comme vous voulez, parce que terme a été pris, quad on dit Feu du Cœur Sacré, ou Feu du Sacré Cœur, on est vraiment dans ce qu’on appelle le Cœur Glorieux, qui est le Cœur du Christ, tout simplement.
Donc là, on est la vérité, la voie et la vie, mais, avec une permanence que rien ne peut venir troubler, ni les émotions, ni les pensées, ni quelque évènement que ce soit. Ça vous le constatez au fur et à mesure de votre vie, quoi qu’il y ait qui se manifeste sur l’écran du personnage, que ce soit une contrariété, que ce soit un évènement quel qu’il soit, vous ne pouvez que constater la permanence de cette félicité.
Sœur : Ben il y a une forme d’assise en fait… Une forme d’assise et de positionnement assis.
Oui, c’est immuable, c’est solide comme un roc, c’est ça qui permet d’être transparent effectivement en totalité et de laisser tout traverser.
Sœur : Voilà.
Et ça vous ne pouvez pas en douter, c’est-à-dire quand vous le vivez, vous ne pouvez que constater les innombrables implications par rapport au fonctionnement de l’individu, et bien évidemment vous vous sentez en permanence en équilibre, si je peux dire.
Sœur : C’est ça.
Mais c’est un équilibre qui n’est pas recherché, ça ne nécessite aucune vision, aucune intention, mais c’est ce qu’on avait appelé à l’époque l’état de grâce, mais dans cet état de grâce, encore une fois, vous vous en apercevez, indépendamment des changements intérieurs, par cette spontanéité à accueillir l’autre qui est permanente. Vous ne pouvez pas tricher avec ça.
Sœur : On n’a même pas besoin de penser, en fait, puisque c’est … ce qui se présente est là et puis, et c’est parfait, et voilà.
Exact. Donc voilà ce qu’on a fait hier soir. Donc je vous rappelle que vous-même, tout seul, comme un grand… c’est la suite logique en quelque sorte d’Agapè résonance, Agapè résonance réseau, ce n’est plus le double tore qui est encore un mouvement, mais un mouvement qui vous entoure à gauche, qui va de l’avant vers l’arrière, et de l’arrière de Ki Ris Ti à droite, vers le cœur.
Et dans le rythme à trois temps, pareil, il y a une notion de respiration avec ce rythme du cœur à deux temps qui est remplacé par le rythme à trois temps, mais dans le Feu du Cœur Sacré, la différence c’est que c’est justement, comme ce rayonnement est permanent, il n’y a pas de mouvement. C’est un état naturel, il n’y a pas de déplacement, aussi bien de la conscience, que de l’énergie, il n’y a pas de vibration au sens du feu vibral, c’est la conclusion du feu igné, ce qu’on appelle le Cœur Glorieux, qui est bien plus que le cœur ascensionnel ou la couronne radiante du cœur, c’est un état naturel.
Quand vous êtes dans cet état, quoi qu’il arrive à ce corps, indépendamment même de la douleur ou de la souffrance, vous êtes totalement indépendant de ce que vit le personnage. Donc vous vous êtes trouvés. Il n’y a plus rien de ce que peut dire votre personnage même dans les trucs habituels de la vie, qui peut vous entraîner à perdre ça. Autant Agapè, ou quand vous sentez les couronnes ou le chakra du cœur, et bien vous voyez bien que ça fluctue. Il y a des jours c’est là, ce n’est pas là, c’est plus ou moins fort, c’est plus ou moins présent.
Mais dans le Feu du Cœur Sacré, c’est immuable. C’est-à-dire qu’une fois que c’est déployé, à un moment donné, il y a une permanence qui s’installe, et vous vous doutez bien que les effets sur ce qui reste de personnage sont immédiats, c’est-à-dire que le moindre relief qui peut être pris par les habitudes, une émotion qui passe, un tempérament qui se re-manifeste selon votre signe astrologique, ne peut pas durer.
Et à ce moment-là, bien évidemment vous ne pouvez que constater cet équilibre permanent, sans mouvement, qui est l’état naturel. L’état naturel, c’est ça, c’est-à-dire c’est la conscience que vous êtes manifestés quand il y a cette perception-là, quand il y a cette émanation permanente, c’est exactement ce que peut vivre un archange, une étoile, c’est la même chose, il n’y a pas de différence.
Bien évidemment les conséquences sur la vie sont innombrables, à tous les niveaux. Et vous ne pouvez que le constater.
Autre question, toujours sur le Feu du Cœur Sacré, si vous voulez, sur ce que vous avez vécu hier, et ce à quoi ça correspond.
Attends, là le micro est là on n’entend rien et moi non plus.
Sœur : Ça peut induire alors des changements de comportement ?
Ah, ça change radicalement le comportement. Ça le change radicalement, c’est le but. Dans l’état naturel, il n’y a pas de signes astrologiques qui tiennent, il n’y a pas de féminin – masculin qui tiennent, ni sacré, ni naturel, vous rejoignez ce qu’on avait nommé à l’époque l’androgyne primordial, tout en étant dans une forme.
Et ce que je vous dis, cet état-là, c’est l’état naturel dans toutes les dimensions libres, bien sûr. Mais ça met fin aussi aux dimensions, puisque nous sommes dans la dimension la plus dense, et que nous sommes la récapitulation de tous les rêves.
En fait, la fragmentation et l’enfermement que nous avons vécu sur terre, quand il prend fin, l’information du temps zéro, ou la bonne nouvelle, ou le Feu du Cœur Sacré, est diffusé à l’ensemble de la création.
Et le fait qu’il y en ait, on va dire un certain nombre, alors bon, je vous passe les détails, cent quarante-quatre mille ou des millions, peu importe, là on est des millions, quand on est dans cet état, vous vous doutez bien que, plus on est nombreux à le vivre, plus l’illusion se détruit d’elle-même, ce qui explique la concordance entre ce qui a toujours été dit, plus le chaos du monde grandirait, plus on serait en joie et léger.
Pas d’une satisfaction morbide de voir le monde se détruire, mais bien plutôt de vivre la vérité indépendamment de la forme. C’est ça la grande joie, le grand silence, tels que pouvait l’exprimer par exemple Christiane Singer à la fin de sa vie, c’est que vous vous apercevez que même si ce corps disparaît, même si votre individu disparaît où c’est la création en totalité se dissout, ce qui va être le cas, et bien à ce moment-là vous, vous demeurez dans ce Je éternel, qui n’a jamais bougé, qui n’est jamais né, qui n’est jamais mort et qui n’a jamais expérimenté la création.
C’est la résultante de ce que je vous dis, quand je dis, nous sommes tous Abba. Et il n’y a qu’un Abba, ce n’est pas moi, c’est nous tous. Pas seulement dans cette dimension, mais dans toutes les dimensions. C’est-à-dire c’est le liant, on dit toujours que l’Amour est le substrat même de la création, même s’il est invisible, et quand vous devenez le substrat de la création, vous ne pouvez plus être limités à un cadre de référence, dimensionnel, ni même à un individu, et c’est ça le miracle présent sur terre.
Vous êtes réellement et concrètement toute la création. C’est ce que dit Nisargadatta, la seule différence entre vous et moi, quand il était vivant, c’est que moi je sais que je suis Dieu, et vous, vous ne le savez pas encore.
Là, maintenant, c’est le moment de tous le savoir, c’est ça la bonne nouvelle. Et vous ne pouvez que constater l’allègement de votre vie, de ce corps. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de maladie possible, tout se résout de façon extrêmement rapide, et tout seul. C’est l’intelligence de la lumière qui est à l’œuvre et non pas la compréhension même, ni même le vécu. C’est indépendant de vous, et pourtant c’est ce que vous êtes.
Et là, il ne peut plus y avoir de séparation, il ne peut plus y avoir de souffrance, il ne peut plus y avoir de douleur, comme je l’ai dit, la félicité est constante, quoi que vous pensiez et quoi que vous fassiez. Et encore une fois, ce n’est pas une vibration. Ça va se traduire lorsque ce processus de la résurrection se finalise, par des symptômes courants en ce moment, qui sont une espèce de tremblement intérieur. Ce n’est pas une vibration. C’est tout le corps, surtout quand vous êtes au repos ou immobile, assis comme ça, tout le corps, dans ce tremblement extrêmement fin, qui parcourt tout le corps.
C’est la dissolution du rêve, donc du corps, puisque c’est un rêve. C’est le paradis blanc, installé définitivement individuellement, et qui concourt bien sûr, parce qu’on l’a répété, que c’était nous l’évènement, et que tout le reste n’est que la conséquence du vécu d’Agapè.
Agapè met fin spontanément aux rêves, aux croyances, à la forme, aux dimensions et vous rend donc à cet état naturel qui est antérieur à la création, et qu’on a nommé Abba, et que chacun redécouvre.
Autre question, sur ça ou autre chose maintenant. Attends, le micro t’écoute.
Frère : Oui, c’est ça. Ce ne serait pas … pour Agapè résonance réseau. Il faut nommer, donc c’est minimum trois personnes ?
Oui, oui, Feu du Cœur Sacré, c’est tout seul, à deux, à trois, à cent, à mille et toute la planète. C’est la différence. Agapè résonance, c’est vraiment entre deux individus, où il y a encore la perception qu’il y a toi et qu’il y a l’autre, ça a commencé par l’absorption des essences, qui a déclenché Agapè résonance, et après Agapè résonance réseau, qui aboutit à la fin, à ce Feu du Cœur Sacré.
Donc, les différences sont au niveau des perceptions, au niveau des vibrations qui sont mises en branle, mais la finalité est bien plus que le tore ou le chakra du cœur ou la couronne ascensionnelle, c’est passé, ce que j’ai nommé, en émanation naturelle du cœur, qu’on a appelé l’état naturel ou le Je Absolu.
C’est en fait, c’est le moment où tu as parcouru tous les chemins, on va dire ici sur ce monde, c’est le moment où tu as parcouru beaucoup de choses dans la spiritualité, dans la conscience, où tu t’es intéressé à des tas de choses, qui te permettent, finalement après avoir parcouru le chemin de comprendre qu’il n’y avait rien à parcourir, qu’il suffisait simplement d’être là, totalement là, c’est-à-dire ce qu’on appelle l’instant présent, ici et maintenant.
Et aujourd’hui c’est très facile, comme il n’y a plus d’anomalie primaire, que l’information a été propagée dans tous les sens, n’importe qui, encore une fois il n’y a aucun prérequis, le vit, peut le vivre et le vit, et même s’il ne sent rien, la distance elle est mise par nous-mêmes, comme on a dit, par les habitudes, par les émotions quelles qu’elles soient, parce que les émotions vont figer systématiquement ce rayonnement.
Donc tu ne peux que t’apercevoir dans ta vie, qu’il n’y a plus d’émotions ou il y en a de moins en moins, ou si elles arrivent, elles sont uniquement très ponctuelles, c’est-à-dire qu’elles n’entraînent aucune conséquence au niveau du corps ou de la conscience, et tu ne peux que constater que ça.
C’est-à-dire qu’à ce moment-là, il y a une réalité de découplage par rapport au corps. Quand je dis laissez votre corps tranquille, celui qui est capable, réellement, de le laisser tranquille, qu’est-ce qu’il va constater, que son corps se guérit tout seul. Il n’y a besoin de rien, et c’est comme ça pour tout ce qui va se produire dans les aléas de la vie.
Par exemple, tu as un bobo, au lieu de durer un mois, ça va durer une journée. Tout se résout de lui-même. C’est ça l’intelligence de la lumière. C’est le moment où on n’a plus besoin de s’occuper de son corps.
Si tu veux, c’est comme les choses automatiques, par exemple la marche, tu apprends à marcher, après tu ne penses pas à marcher quand tu marches, ça se fait tout seul.
Et bien là, l’harmonie se rétablit d’elle-même. C’est le moment où tu n’as plus besoin de chercher une réponse à un déséquilibre, quel qu’il soit, soit au niveau du corps, de la pensée, des émotions, mais où tu ne peux que constater que tout ce qui faisait relief, saillie, difficulté, ne peut plus tout simplement exister. Et c’est quelque chose de permanent.
Donc ça met fin aussi bien à la souffrance qu’aux maladies, qu’aux maladies génétiques, mais encore une fois, ce n’est pas la résultante d’une technique ou d’une action.
Donc il y a un réel découplage entre le corps et ce que tu es, et ton corps baignant dans la lumière, que tu as retrouvée, par les particules adamantines, le corps d’éternité et ce que tu es, tu ne peux que constater que tout est résolutoire, que rien ne peut faire relief, qu’il ne peut plus y avoir de modification de l’humeur, de fluctuation de l’humeur, que tout ce qui faisait ton tempérament, ton comportement, ta personne, ta vie, ton histoire, bien sûr est là, mais ne pose plus aucun problème avec qui que ce soit, ou avec soi-même.
C’est vraiment cette notion d’immuabilité et de permanence.
Là effectivement, encore une fois, quand tu le vis, tu ne peux que le constater, tu ne peux que te reconnaître, et c’est ça la félicité. C’est bien plus que la joie nue ou l’Amour nu ou Agapè, c’est l’état naturel, c’est-à-dire qu’à ce moment-là il n’y a plus besoin de spécifier Agapè, Phahame ou de se mettre en état pour, c’est ce que j’ai appelé ce rayonnement qui est constant, et qui ne dépend pas de toi.
A ce moment-là, bien évidemment, quand tu es porteur de cette émanation et de ce rayonnement du temps zéro ici dans la matière, comme je l’ai dit, les frères et les sœurs qui se branchent sur toi, ils sont guéris instantanément, même s’ils ne demandent rien.
S’ils acceptent cette reconnaissance qui n’est pas une reconnaissance extérieure, mais s’ils acceptent Abba, ils se retrouvent Abba, c’est aussi simple que ça.
Alors bien évidemment, tous ceux qui refusent les mots Agapè n’ont pas compris que c’était autre chose qu’un mot ou une définition, de même que ceux qui refusent Abba n’ont pas compris qu’ils l’étaient. Et ça, c’est imparable. C’est-à-dire que si tu nies que tu es Abba, et bien tu es dans la souffrance, et ça va être de plus en plus comme ça.
C’est soit l’état naturel, c’est-à-dire cette permanence du Feu du Cœur Sacré, soit vous allez constater que tout ce qui faisait relief, les souffrances, les interrogations, les états émotionnels, les états d’humeur, vont te percuter de plein fouet jusqu’à tant que tu lâches, c’est pour ça qu’on a parlé d’Amour ou de souffrance.
Tout ce à quoi vous tenez vous tient, même inconsciemment, ce qui veut dire que tout ce qui va se manifester au niveau personnel, vous n’avez pas à chercher de cause extérieure même s’il y un bourreau, même s’il y a des moustiques, la seule cause c’est vous. Il n’y a rien d’autre extérieur à vous, c’est le moment où vous conscientisez et vivez concrètement, et bien que tous les autres sont vous, réellement et concrètement.
Donc vous ne pouvez plus être dans votre vie, vous êtes la Vie, comme on l’a dit, la Voie, la Vérité et la Vie, et vous constatez cette félicité qui est permanente. Mais pour ça, il faut accepter déjà que tout ce qui se manifeste vient de nous. Tant que vous êtes en train de chercher une cause, vous faites fonctionner la trilogie infernale victime-bourreau-sauveteur. Dès que vous arrêtez de chercher une cause, vous comprenez que vous êtes vous-mêmes la cause de tout ce qui apparaît sur l’écran de votre conscience, même le monde, et pas seulement vos bobos ou vos maladies.
Donc, il n’y a pas d’autre responsable que vous. Quand on dit qu’il n’y a que vous, c’est la stricte vérité, et ça vous libère de tout résidu on va dire d’attachement au corps, parce que même si on a répété, je ne suis pas ce corps, regardez même dans le langage courant, comment on parle de nous sans arrêt comme étant notre corps.
Donc ce n’est pas un principe ou un concept de réfutation comme Bidi l’avait expliqué en 2012, qui était une première étape, mais c’est vraiment le vécu direct que vous n’êtes pas ce corps, sans aucune interrogation. Donc rien de ce qui peut se manifester au sein de l’éphémère de ce corps, mentalement, psychiquement, émotionnellement, physiquement, ne vous concerne pas, c’est-à-dire que vous êtes comme un fou, pensez que les fous n’ont pas de maladies organiques, le plus souvent, sauf bon, dans certaines pathologies, je parle des vrais fous, des états dissociatifs, je ne parle pas de la folie ordinaire ou de l’expression triviale « il est fou ».
La vraie folie, c’est celui qui n’a plus de liaison au réel et à son corps, mais il n’est pas dans le vague, il est simplement au point zéro. Quand vous lâchez, quand je dis quand vous laissez votre corps tranquille, il ne peut qu’aller bien, c’est la stricte vérité, c’est-à-dire qu’aujourd’hui toute manifestation morbide quelle qu’elle soit, ne vient que de vous, c’est-à-dire que, inconsciemment, ou consciemment, peu importe, vous n’avez pas accepté la vérité, en totalité.
Si vous êtes la vérité en totalité, si vous acceptez l’inconnu qui devient connu par cette émanation, vous ne pouvez plus être affectés de quoi que ce soit. C’est ça qui entraine cette espèce d’immuabilité et de félicité, qui sont conjointes, et qui ne peut laisser aucun doute.
Quoi que vous viviez, au sein du personnage, de quelque nature que ce soit, n’entraîne jamais, plus jamais, la conscience. Vous êtes dans la conscience, dans la a-conscience ou dans la Demeure de Paix Suprême, sans avoir besoin de vous allonger, de méditer, de vous aligner ou de partir en conscience nue.
Vous êtes dans votre humanité la plus simple, dans cette simplicité totale, et vous ne pouvez que constater les effets de ce qui se produit. Ça veut dire aussi, que dès l’instant où vous dites, je n’y suis pas, ou je ne le vis pas encore, c’est vous-mêmes qui mettez de la distance, il n’y a aucun autre fautif que vous, il n’y a aucun autre responsable que vous, il n’y a personne.
Tant que vous considérez qu’il y a un bourreau ou un méchant, ou des circonstances qui ne vous vont pas dans la vie, il faut accepter dorénavant que ça ne dépend que de vous, mais pas de ce que dit le personnage qui regimbe et qui dit : moi je ne le vis pas, moi je ne le vis pas, ça c’est la personne. Mais c’est ça qui met fin à l’idée, mais cette fois-ci d’une manière définitive, à l’idée d’être une personne.
C’est, comme je disais, la liberté totale, intérieure comme extérieure. Liberté par rapport à ses propres pensées, liberté par rapport à ses propres ressentis, liberté par rapport à ses propres idées ou perceptions du corps, vous êtes totalement libres.
Attends, parce que là on ne va rien entendre, ni moi, ni lui.
Frère : Du coup, on peut se faire des petites séances de, voilà, un quart d’heure …
Ah oui, tout-à-fait. Mais encore une fois, retenez que la posture avec les mains qui sont placées parallèles l’une à l’autre au-devant de la cage thoracique, est une posture énergétique, c’est une résonance du corps, mais c’est celle qui va s’approcher le plus de la possibilité de vivre cette permanence du Feu du Cœur Sacré.
Tant que le Feu du Cœur Sacré résulte de soin, de résonance, Agapè, Agapè résonance réseau, d’intention, vous n’êtes pas libres, mais on était obligé d’en passer par là au début.
La liberté, c’est justement quand il n’y a même plus d’intention de quoi que ce soit. C’est l’état de grâce permanent. Effectivement ce geste où on met les mains parallèles l’une à l’autre devant le chakra du cœur, devant soi, sont la posture on va dire énergétique qui a le plus de possibilité de vous faire rentrer dans ce Feu du Cœur Sacré.
Mais rappelez-vous que, aujourd’hui, n’importe quel frère qui vit ça, peut contaminer la terre entière, et la création en totalité. C’est le cas d’ailleurs. Donc, plus on sera, au-delà du phénomène d’Agapè résonance, d’Agapè résonance réseau, plus on rentrera dans cette spontanéité du cœur, ce qui est en train de se passer, et surtout dans cette période qu’a annoncée Phahame, bon vous voyez ce qui se passe sur terre depuis le 2, entre le 2 et le 18.
Et plus on sera nombreux à le vivre, bien sûr, plus cette bonne nouvelle du temps zéro, deviendra accessible, même sans comprendre ce qui se passe pour tous les frères et sœurs. C’est ce que j’expliquais, aujourd’hui vous avez des frères et sœurs qui vivent cette félicité, sans être passés par les vibrations, par les dimensions, par AD, par une technique, par un yoga ou par une recherche.
Ils n’ont rien cherché, et aujourd’hui, bien évidemment, ceux qui n’ont jamais rien cherché dans leur vie et qui sont restés dans leur humanité la plus simple, avec une vie simple, sans recherche, sans avidité, sans besoin de possession, et le plus souvent d’ailleurs en souffrance, parce que ce sont des gens qui ont été limités dans la possibilité de réaliser leur vie, ce n’était pas une punition, c’était pour les rendre disponibles pour ce moment.
C’est pour ça que les derniers sont les premiers, et aujourd’hui il y a beaucoup plus de frères et de sœurs qui n’ont rien cherché de leur vie, quel que soit l’âge, qui le vivent, que tous ceux qui ont été dans les vibrations, dans les énergies, dans les visions et autres.
Et ça, ça signe vraiment que l’état naturel est retrouvé. L’information est disponible, et on est de plus en plus nombreux à le vivre.
Mais vous trouverez plus facilement ce genre de frères et sœurs dans la vie courante, que dans des lieux de rencontres ou de quoi que ce soit. Moi j’en ai dans ma famille, bien sûr, ou d’amis, qui n’ont jamais eu la moindre recherche, le moindre ressenti, la moindre perception, le moindre questionnement, qui du jour au lendemain se retrouvent totalement libres.
En fait, le feu du cœur sacré, j’ai dit, il n’y a aucun prérequis mais quand même, il n’y a aucun prérequis énergétique, vibratoire ou autre ou d’histoire mais, c’est le moment où réellement vous réalisez le sacrifice de votre vie.
Bien évidemment, ceux qui ont été dans la simplicité, dans l’humilité dans leur vie la plus simple, la plus matérielle, sans s’occuper de rien, mais qui étaient des gens bons, ceux-là le vivent avec beaucoup plus d’aisance que nous.
N’oubliez pas que la recherche, comme disait Bidi, même si ça été une aide, et la spiritualité aussi, à un moment donné devient un obstacle. C’est certainement la chose la plus dure à accepter; comprendre qu’il n’y a rien à faire, rien à demander, rien à comprendre et rien à entreprendre est vraiment la clé majeure mais, on ne peut pas arrêter quelqu’un qui toute sa vie a été en recherche, parce qu’il y a effectivement des franges d’interférences; il y a le ressenti, les perceptions, les vibrations, les énergies qui, a un moment donné, comme je l’ai dit, sont un frein et bloquent l’accès à la A-conscience.
La conscience bloque elle-même l’accès à la A-conscience et ça, il n’y a aucun moyen de le comprendre; ça ne peut que résulter du vécu; donc, c’est pour ça que l’on a parlé de sacrifice, à l’époque d’Anaël, d’abandon à la Lumière, de Vérité relative et absolue; tout ça a été des aspects pédagogiques qui trouvent leur solutionnement aujourd’hui.
C’est comme quand on relit « Dialogue avec l’ange », comme je disais, qui a été écrit pendant la seconde guerre mondiale où la réalité des paroles écrites, aujourd’hui est évidente, alors qu’avant tous ceux qui lisaient « Dialogues avec l’ange », ils disaient : « Oui, c’est fantastique c’est mon livre de chevet, c’est extraordinaire », oui, mais c’est pas pour autant qu’ils le vivaient, tout ce qui est écrit.
Mais encore une fois, c’est le moment où tout est léger et tout ne peut être que léger; il n’y a rien qui peut faire relief; vous n’êtes plus entrainé, par exemple, à raconter votre passé, vos histoires, vos expériences.
C’est le moment où le silence, le grand Silence, la grande Joie, n’ont plus besoin d’être traduit autrement que par votre simple présence. Il n’y a rien à justifier; vous ne vous appuyez plus jamais sur le passé, sur votre histoire puisqu’elle n’existe plus, même si vous l’avez en mémoire; mais aussi il n’y a plus aucune projection possible.
Oui.
Frère : En fait, il y a un antagonisme qui est le suivant : c’est que … Comme tu dis, il n’y a plus de référence, il y a plus histoire, il y a plus de passé et en même temps tout est déjà accompli.
Oui.
Frère : On a déjà tout vécu en fait, tu vois.
Oui, bien sûr.
Frère : Donc, en fait, il y a ces deux aspects là…
C’est le moment où tu découvres que tu as effectivement tout vécu.
Frère : Voilà.
Mais sans avoir besoin de te repasser le film en boucle; le rembobinage, comme j’ai dit, est achevé; l’alpha à rejoint l’oméga; tu ne peux que vivre simplement ce que la vie te propose, tu ne cherches plus rien à tous les niveaux et tu ne peux pas faire autrement, même si tu voulais faire autrement, ce n’est pas possible; tu ne peux qu’accueillir, comme on dit, tout ce qui se présente sans aucune différence.
Ah! bien sûr, pour l’ego, c’est impensable; pour le personnage, c’est impensable et pourtant, c’est la Vérité qui est vécue aujourd’hui. Encore une fois, c’est plus qu’une satisfaction ou qu’une gratification, c’est pour ça qu’on l’a appelé état naturel, c’est-à-dire que c’est le moment où tu vis que tu n’as rien à chercher, rien de rien; effectivement ce que tu pourrais nommer ta vie devient d’une simplicité totale, totale, quoiqu’il se passe.
C’est exactement avec ces mots d’aujourd’hui ce que pouvait décrire Thérèse dans « L’histoire d’une âme » que l’on appelle la voie de l’enfance, qui est la voie royale; c’est la voie de humilité totale. Je vous rappelle que l’un des plus grands thaumaturges de la planète, maître Philippe, on a eu quand même quelques canalisations de lui, de son vivant faisait des miracles permanents et quand on lui demandait comment il faisait, il disait : « C’est parce que je suis le plus petit d’entre vous. » Il avait totalement raison.
Si vous n’acceptez pas quelque part d’être rien, vous ne pouvez pas être tout et vous ne pouvez pas être en félicité, c’est-à-dire que, quelque part, inconsciemment, consciemment et le plus souvent c’est subconscient, c’est à la lisière, il y a encore un désir caché d’individualité et qu’il y a encore quelque part une fragmentation dans la personne elle-même mais aussi dans la conscience.
Donc l’état de félicité, l’état naturel, c’est la fin de la fragmentation, c’est la fin de l’illusion, de la création, de l’illusion de la conscience qui est une maladie et là vous ne pouvez plus être dupe de quoique ce soit; c’est vraiment la plus grande des facilités; tout est Grâce; tout est léger; tout ce qui est à vivre dans votre vie se vit sans questionnement et c’est le seul moment où vous pouvez vous sentir réellement complet et entier; tout le reste ne fait que passer.
Bien évidemment, pour ceux qui sentent les énergies, ça a des traductions; ça ne veut pas dire que les vibrations s’arrêtent; quand je dis que c’est la fin de la vibration, ça veut dire simplement que la conscience ayant trouvé son origine et accepté son origine, c’est-à-dire ce que l’ego ou l’orgueil appelle le soi-disant néant, vous n’êtes plus dans un individu même si vous habitez un corps, vous n’êtes plus tous les autres, vous êtes réellement ce qui est entre chacun, c’est-à-dire le substrat même de la création, Dieu, l’Amour, la Sagesse. Tout ce que vous voulez sont encore des mots, mais, c’est vraiment un vécu.
Et ça, rien ne peut en être dit. Bon, j’essaie de le traduire avec des mots mais tant que ce n’est pas vécu, ça demeure incompréhensible. Et encore une fois, c’est un état de facilité et de simplicité; ce n’est pas compliqué; c’est-à-dire que dès qu’il y a quelque chose qui se manifeste en vous et que ça vous semble compliqué, bien, ce n’est pas la Vérité.
Oui Dorothée.
Sœur : Hier pendant la séance, hier soir de… comme ça, alors moi je l’ai très, très bien vécue ce que tu appelles le substrat qui m’est venu sous le nom de matériau; l’amour était le matériau de tout en fait, de tout à la base, avant même que tout existe, ce potentiel et aussi une sorte de… voilà, le champ à beaucoup, beaucoup amplifié. D’habitude, je l’ai plutôt à l’intérieur de moi où autour mais là; j’avais l’impression de ne plus avoir de contour; je ne savais plus si c’était à l’intérieur ou à l’extérieur.
Oui, il n’y a plus de limite entre l’intérieur et l’extérieur
Sœur : Par contre, il n’y a pas de Lumière; c’était noir et après tu peux communiquer…de ce côté-là, il n’était pas loin non plus, c’était…
Ce que tu as vécu pendant le feu du cœur sacré c’est un état que quand c’est permanent[…]tu ne peux plus faire de différence entre ce que l’on appelle l’intérieur et l’extérieur parce qu’il n’y a plus d’intérieur et d’extérieur; tout est UN, réellement et concrètement, et tu as vécu réellement et concrètement, le temps zéro, non pas à titre d’expérience mais en tant qu’installation de quelque chose, et cette perception que tu as eue hier, pendant le feu du cœur sacré, lors de cette expérience de feu du cœur sacré hier soir, vous le vivez en permanence, c’est-à-dire que vous ne pouvez que constater que c’est toujours là et que rien de ce qui appartient au personnage, à l’histoire, aux émotions, à votre tempérament, à votre constitution ne peut modifier.
Et bien évidemment, vous doutez bien que ça entraîne une légèreté qui ne peut être comparée à rien; ce n’est même pas une notion d’équilibre ou d’absence de ressenti puisque vous pouvez à la fois tout sentir et en même temps rien sentir. Et c’est justement cette association du ressenti total et de l’absence de ressenti, c’est difficile à expliquer, qui se conjuguent qui vous rend libre.
C’est le moment où vous vivez réellement qu’il n’y a pas plus d’intérieur que d’extérieur, qu’il n’y a pas plus vous que l’autre; c’est le passage de l’unité au zéro, à la félicité telle que l’ont exprimé magistralement Ma Ananda Moyi d’ailleurs, à travers sa vie, à travers son vécu et à travers ce qu’elle a pu nous dire dans les canalisations.
Et à ce moment-là, quand on parle de liberté, ce n’est pas un vain mot; c’est-à-dire cette liberté s’accompagne de cette légèreté qui est permanente, permanente.
Oui
Sœur : Je voulais savoir, en fait, si on… parce que moi j’ai beaucoup d’émotions toujours, j’ai toujours été très sensible et là, je sens que ça sort, ça sort, ça sort;, j’ai toujours froid par contre, j’ai toujours des frissons, là, et je voulais savoir si ça allait peut-être ….
Tant que tu tiendras à ton histoire, à ta personne et à ta vie de quelque manière que ce soit, tu ne pourras pas assister à la disparition de ces émotions. C’est toi qui a générée ta propre histoire, ta propre vie, ton propre monde; tant que tu n’accepteras pas que tu n’es pas ta vie et ce, à tous les niveaux, c’est-à-dire que tout ce qui est ramené au soi ou à la personne dans tous ce qui se produit n’est pas libre.
Donc, il n’y a que le moment où cette souffrance émotionnelle sera telle que tu ne pourras plus la contenir qu’elle s’évacuera, mais pas avant et, encore une fois, ç’a été dit, ç’a été répété encore hier par Bidi, par OMA : « L’amour ou la souffrance » Oui, c’est pas une punition, c’est simplement, quand tu en auras marre de vivre ces états émotionnels, quand tu en auras marre d’avoir, pour d’autres, des états mentaux ou des interrogations : « J’y suis? J’y suis pas? J’y suis? J’y suis pas? » ou de souffrir ou d’avoir des maladies, ou d’avoir des pressions ou autres, quand tu seras dégoûtée de toi-même quelque part que tu lâcheras.
Mais tu ne peux pas lâcher de toi-même puisque c’est un état naturel, ta personne ne te sert à rien. Or ces émotions, ces vécus, ces douleurs, ces souffrances, pour ceux qui les vivent, ne sont là que pour te libérer; quand tu en auras marre d’avoir des émotions, quand tu en auras marre réellement et concrètement d’être dépressif et tu arrêtes de dire; « Je n’y peux rien; ce n’est pas moi, c’est l’autre, c’est mes gènes, c’est ma vie et tout… », tu seras libre.
Sœur : Oui, d’accord, mais je vais quand même demander. J’ai bien dormi puis, d’un coup au milieu de la nuit, j’ai commencé à trembler, trembler, froid, mais je voulais savoir : Est-ce que c’est dû à… à ça ou alors c’est ma maladie.
Mais c’est dû…
Sœur : … à ça ou à ma maladie.
C’est la maladie héréditaire bien sûr que tu connais mais qui là aussi, même pour une maladie héréditaire transmise par les parents, pour laquelle, à priori, tu n’y es pour rien, n’est là que pour te permettre d’en avoir marre de cette maladie. Tu vois, quand tu en as réellement une perception d’un ras le bol total. Rappelez-vous, la souffrance rejoint l’amour parce qu’au niveau des mécanismes neuro-physiologiques et de conscience, c’est la même chose, c’est les deux versants de la même pièce, alors avant on disait l’amour ou la peur après ç’a été l’amour ou la souffrance. Oui, oui parce que c’est la même réalité; soit la personne pense contrôler ça, la souffrance, soit la personne disparait et à ce moment-là, il y a l’amour.
Donc si aujourd’hui il y a une souffrance quelle qu’elle soit, c’est que le personnage est toujours là.
Sœur : Oui, même si ça m’a pris…
Donc ça ce n’est pas à comprendre, c’est une mécanique qui est à l’œuvre chez tout le monde énergie, pas énergie, croyance, pas croyance, chemin spirituel ou pas chemin spirituel et on a tous autour de nous des frères et des sœurs ou des maris, des femmes, des enfants qui vivent dans cette légèreté, dans cette spontanéité, ils sont bien évidemment beaucoup plus légers que ceux qui maintiennent une recherche ou des croyances quelles qu’elles soient.
Dès qu’il y a une croyance aujourd’hui ou une habitude quelles qu’elles soient, elles vont entrainer la souffrance. Il n’y a que vous tant que vous persistez à vouloir croire que c’est l’autre qui vous fait souffrir, tant que vous persistez à croire que c’est les circonstances de votre vie ne sont pas adaptées ou que votre humeur vous empêche d’être libre, c’est exactement le même processus, c’est-à-dire que vous êtes encore quelque part identifié à votre histoire et à votre personnage.
Mais là, ça atteint une acuité, si tu veux, ça on l’a répété depuis des années, depuis Bidi en 2012 mais aujourd’hui, ça atteint une acuité et un vécu qui est de plus en plus puissant mais, encore une fois, c’est ni une punition, ni une rétribution, ni un karma, c’est simplement le jeu, j-e-u entre ce qui est éphémère, le simulacre et ce qui est réellement ce que vous êtes.
Vous ne pouvez plus aujourd’hui composer; alors à l’époque, pépère disait déjà vous ne pouvez plus avoir le cul entre deux chaises, c’est soit l’un, soit l’autre. Aujourd’hui, c’est même plus ça : vous ne pouvez plus composer avec votre personnage; soit vous êtes dans le personnage et vous souffrez d’une manière ou d’une autre à quelque niveau que ce soit, soit vous n’êtes plus ce personnage et vous ne pouvez plus être affecté par quoique ce soit, ni la culpabilité, ni les remords, ni les questionnements, ni le mental, ni l’humeur, ni quoique ce soit.
Et ça vous le constatez ça se voit comme le nez au milieu de la figure dans votre propre vécu et pour ça, encore une fois, je répète, il y a pas à culpabiliser ni à se sentir coupable mais vous êtes quand même responsable de ce que vous créez, puisque vous êtes le monde et vous êtes la création en totalité.
Si, au sein de cette forme, aujourd’hui, se manifeste un élément de déséquilibre de quelque nature que ce soit, ça ne sert à rien de dire « ça vient de ceci ou de cela ou ça vient de mes gènes, ou ça vient de mon père, ça vient de ma mère, ça vient de ceci » puisque tout est vous.
C’est-à-dire que vous n’avez pas accepté que vous étiez à la fois rien qui est l’humilité et à la fois que vous étiez le tout; c’est encore une fois un problème d’acceptation; c’est pas un problème de compréhension. Vous ne pouvez pas le comprendre. Soit vous l’acceptez, soit vous ne l’acceptez pas et ça, c’est votre conscience qui décide d’accepter, ce n’est pas inconscient. L’acceptation est un acte réel quand tu acceptes que tu n’es ni cette souffrance, ni ce corps, ni cette maladie, ni cette vie, ni rien de ce monde, ni rien qui passe.
Oui, à ce moment-là, tu es réellement libre et cette liberté, elle n’est pas seulement dans les concepts, dans les idées ou par le vécu des énergies, elle est aussi dans la liberté par rapport à ce propre corps et par rapport à votre propre histoire et il ne peut pas y avoir de maladie, il ne peut pas y avoir de trouble, il ne peut pas y avoir déséquilibre; ça n’existe pas, sauf bien sûr si vous devez mourir et que vous êtes en fin de vie; à ce moment-là, vous pouvez faire un cancer n’importe quoi mais quel que soit l’âge, quand tu es libre, tu es libre, libre du corps, libre du monde, libre de tout.
Il n’y a plus aucune règle qui puisse tenir, il n’y a plus aucune morale ou croyance qui peut te soutenir; tu es totalement autonome et totalement seul mais les autres sont toi donc ça n’a aucune importance, vous êtes seul; la notion de solitude ne veut plus rien dire.
Tu sais que tout ça, en le vivant, est réellement une scène de théâtre, quelque chose qui passe, qui n’a aucune substance et qui n’a aucune réalité.
La souffrance, en fait, aujourd’hui, est liée au poids que vous accordez et que vous donnez à votre propre scénario, à votre propre vie plutôt qu’à la Vie et plus les jours vont passer et plus ça va être flagrant; soit vous êtes votre vie avec toutes les souffrances inhérentes au personnage quelle que soit cette souffrance, soit vous êtes libre.
C’est pour ça qu’il a été dit, amour ou souffrance et que le jeu de l’intelligence de la Lumière, à travers le feu par friction, va vous amenez jusqu’au point de rupture de toutes les façons possibles, d’ailleurs, au niveau collectif, c’est ce qui va se passer; ça toujours été dit, au moment de l’évènement, il n’y aura plus rien.
Plus rien ne sera visible puisqu’on sera dans le paradis blanc; vous ne pourrez plus contrôler le corps, vous ne pourrez plus contrôler quoique ce soit, soit vous vous reconnaissez dans ce qui est là, soit vous luttez et c’est toute la différence entre ceux qui rêvent encore et ceux qui ne rêvent plus.
Ceux qui ne rêvent plus n’auront aucune différence par rapport à aujourd’hui dans leur vie, ceux qui résistent, qui s’opposent ou qui croient encore être ce personnage d’une façon ou d’une autre vivront une souffrance, des résistances mais qui vont les amener aussi de toute façon, comme j’ai dit, les deux côtés de la même pièce, ça aboutira à l’amour mais c’est effectivement beaucoup plus agréable d’être libre ici même, dans les conditions actuelles du rêve que d’attendre la fin du rêve pour être libre.
Mais tout déséquilibre, toute souffrance ne peut que te conduire à la Vérité et il n’y a pas eu d’autres moyens pour les frères et les sœurs qui se … puisque tout a été écrit, c’est vous-mêmes qui avez écrit le scénario avant même la création, de vivre dans tel état, dans telle circonstance pour justement vous retrouvez.
Donc, tant que tu pestes contre ton propre scénario, tu ne peux pas être libre; c’est aussi ça, l’acceptation. Cette acceptation, je le répète, ce n’est pas uniquement mental ou intellectuelle : bon, ok, je me pardonne, je m’accepte; non c’est réellement une transfiguration, une transsubstantiation qui se produit mais tant qu’il existe en toi la moindre velléité de transformer quoique ce soit, c’est-à-dire ce à quoi tu tiens, même tenir à la liberté ou tenir au feu du cœur sacré, c’est déjà un attachement.
La transparence, comme on l’a dit, doit être totale; parler d’accueillir, d’acceptation mais ce n’est pas un vain mot, ce n’est pas une idée en l’air, c’est vraiment la réalité de ce qui doit se passer tant que tu ne t’es pas sacrifié, tant que tu ne dis pas : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » puisque tu es le Père.
Tu ne peux pas être libre, si tu envisages un dieu extérieur; tu ne peux pas être libre, si tu envisages que demain, ça ira mieux ; tu n’es pas dans l’instant présent; ça va aussi loin que ça, jusqu’à temps que tu comprennes que la solution est uniquement dans l’instant et pas ailleurs et ça, c’est toute une compréhension qui est liée au vécu aussi; c’est le moment où tu abandonnes toute prétention, toute velléité, tout but et toute idée ou sentiment d’être incomplet, ou d’être imparfait ou de devoir acquérir quoique ce soit.
L’amour est une restitution, c’est un don permanent, ce n’est pas une acquisition. Être Amour, c’est se donner totalement dans chaque minute de ta vie, c’est-à-dire que tu vas constater que, s’il y a des moments bien sûr où tu privilégies toi par apport à l’autre de quelque façon que ce soit, tu ne peux pas être libre.
L’autre aujourd’hui, encore une fois, n’est que toi mais tu le vis réellement. Et tant que tu considères que tu es plus important que tout autre, tu ne peux pas être libre.
Sans même parler d’ego spirituel ou autre, c’est-à-dire que, quelque part, il y a une fausseté dans la conception ou la création de ta vie, puisque je vous rappelle qu’on est né apparemment, tous, là, l’anomalie primaire était présente. C’est différent pour les enfants qui sont nés et qui naissent depuis la fin de l’anomalie primaire. Alors, à l’époque, on avait parlé d’enfant indigo, d’enfant cristal, d’enfant diamant et les enfants qui naissent depuis la fin de l’anomalie primaire c’est-à-dire depuis mai-juin de l’année dernière, sont des enfants libres, ils demeureront libres.
Ils ne portent pas l’anomalie primaire; ce sont les seuls, nous on porte la mémoire quand même de l’anomalie primaire, c’est-à-dire la mémoire de la séparation, même si elle n’est plus active aujourd’hui.
Et c’est ce cercle vicieux de se croire séparé alors que la séparation n’existe plus qui engendre la souffrance et tu as aucun moyen de la comprendre, ni même de démêler les cheveux, les croyants, les problèmes personnels de l’histoire et tout; c’est simplement le fait d’accepter cette Vérité qui te rends véritable.
Mais tu ne peux pas t’appuyer sur ton personnage, c’est-à-dire que cette acceptation, elle se fait, je dirais, à la lisière de la conscience et de la supraconscience et de la conscience de l’être et du non-être, comme on l’a dit, au cœur du cœur. Bien évidemment, la phase peut être douloureuse puisque vous allez sentir effectivement cette pression très forte au centre du cœur; vous pouvez même sentir effectivement le chakra du cœur.
Vous êtes libre, vous êtes sûr d’être libre ça toujours été dit; vous êtes sûr, entre guillemets, d’être libéré de la création mais ce que vous traversez est lié à la non-résolution; même s’il y a une certitude de la liberté pour tous, vous êtes encore quelque part attaché à l’idée d’être une personne ou à l’idée d’être une histoire.
Et tu peux le constater dans ta vie si, dès qu’il y a référence au passé, il y a des gens qui parlent tout le temps de leur passé, si vous parlez de votre passé vous ne pouvez pas être libre.
Comment veux-tu être dans l’instant présent si tu es en train d’exprimer ton histoire, ton passé, tes leçons passées ou quoique ce soit, la véritable liberté ne peut pas s’encombrer d’histoires quelles qu’elles soient, les plus agréables comme les plus désagréables. La véritable Liberté ne peut pas s’appuyer sur une comparaison ou une discrimination quelconque.
Donc, tout le jeu de la conscience et de la A-conscience en ce moment de manière collective est de vous amener tant bien que mal et de manière inéluctable à cet ultime face à face entre le simulacre et le sacré.
C’est ce qu’on vit, cette traversée, en ce moment mais lors de cette traversée, il y a des choses qui s’emboitent, ton corps d’éternité est là et puis on s’aperçoit que lors de la traversée on sait très bien que l’on n’est pas ce personnage mais il reste des reliquats d’attachements que l’on a nommé depuis un an et demi, les habitudes, le besoin de se référer au passé, au lendemain qui va brouiller la réalité qui est là, c’est-à-dire cette joie, cette félicité.
Mais la félicité, elle n’est pas pour ceux qui la recherchent, elle n’est pas pour ceux qui ont vécu des vibrations qui montent en vibrations, elle est pour ceux qui acceptent la voie de l’enfance, c’est-à-dire, la voie de l’enfance, c’est être totalement inséré dans l’instant présent mais, quand je dis totalement insérée dans l’instant présent, tu ne peux pas être en train de penser à demain ou tu ne peux être en train de référer ton instant à quelque chose qui s’est passé hier ou dans ton historique sans ça, tu le pollues l’instant présent.
L’instant présent est libre de toute référence, c’est le moment où tu es disponible, c’est le moment où tu t’accueilles et tu accueilles totalement; c’est la même chose que le sacrifice, c’est le moment où réellement, tu te donnes. Tant que tu ne t’es pas donné, tu gardes quelque chose pour toi et ce quelque chose qui est gardé pour soi, pour toi ou pour le soi empêche la Liberté.
C’est toute la différence entre même des frères et des sœurs qui maintiennent les visions, la conscience bien évidemment mais, quoiqu’ils disent ou quoiqu’ils revendiquent, ils ne sont que souffrances.
L’instant présent ne peut s’appuyer sur rien même pas sur l’idée de la libération de la terre ou d’un évènement collectif à venir; c’est pour ça qu’on nous dit tout le temps nous sommes l’évènement, le reste, le cosmos, Nibiru, la stase, l’appel de Marie ne sont que la conséquence de l’évènement que nous vivons.
…Silence…
Et, encore une fois, ce que je vous dis là est parfaitement expliqué aujourd’hui que ce soit par l’ astrophysique, la physique, par la théorie des cordes, l’intrication quantique mais aussi par l’architecture même du cerveau, tant qu’il y souffrance, c’est que vous n’avez pas libéré, si je peux dire, ou vous n’avez pas laissé être libre ce sentiment d’individualité, l’idée d’être une personne, je vous l’ai expliqué quand vous faites le mouvement respiratoire ternaire quand vous prenez certains entérogènes, quand vous faites certains types d’accidents vasculaires-cérébrales ou que vous vivez certaines expériences, vous constatez que vous n’existez pas que tout ça est un songe, un mauvais rêve; c’est la Vérité et ça rejoint aussi ce qui avait été demandé hier, je ne sais plus à qui à Bidi ou à Oma par rapport à l’absurdité de la vie mais justement, c’est quand vous voyez réellement et concrètement.
Mais justement, c’est quand vous voyez réellement et concrètement l’absurdité de votre vie et de la création, que vous êtes libres. Et c’est à ce moment-là que vous êtes en joie. C’est parce que vous vivez justement l’absurdité de ce qui passe, votre corps, votre vie, votre histoire. Je vous rappelle que même dans l’enfermement quand vous mourrez, votre histoire il en reste rien, rien du tout. Mais ça l’ego ne peut jamais l’accepter. L’ego n’existe que parce qu’il se pense et se croit immortel. L’orgueil spirituel n’existe que parce qu’il se croit lier à un karma. Tout ça, c’est du domaine des croyances qui malheureusement s’impriment dans le corps. C’est comme pour les religions, comme pour les groupes quels qu’ils soient, spirituels. La seule vraie liberté, c’est de ne dépendre de rien ni de personne et encore moins de soi.
Comme on dit et comme on le répète tout le temps, ce n’est pas la personne qui est libérée, c’est vous qui êtes libérés de l’idée d’être une personne. Et tant que vous donnez du poids par votre vécu qui est vrai : d’une douleur, d’une souffrance, d’un état d’humeur, d’une émotion, d’une histoire. Comment voulez-vous être libres? Oui, vous vivez des vibrations, vous vivez des expériences, vous vivez des états mais il n’y a pas de permanence. La permanence de cette félicité, cette apothéose de la résurrection, ne survient que quand réellement et concrètement vous avez accepté et quand vous êtes sacrifiés. Encore une fois, ce moment est repérable entre tous. C’est pour ça qu’il y a un point, là aussi, de rupture parce que ça ne peut pas être progressif.
Ce qui est progressif, c’est la progression dans l’idée de devoir progresser. Les montées en vibration, l’expansion de conscience, oui ça c’est réel. Mais à un moment donné tout ça doit cesser. Tout ce que vous tenez, vous tient. Tout ce que vous croyez, vous enferme. Tout ce que vous recherchez, vous isole. La seule solution c’est l’instant présent, hic et nunc, ici et maintenant. C’est le moment où vous allez traverser toutes les facettes de la personnalité, de l’histoire. Mais si vous maintenez de vous-mêmes une mémoire, si vous maintenez de vous-mêmes une projection quelle qu’elle soit, il n’y a pas de permanence. La permanence est pour tout le monde bien sûr, de la béatitude mais il y a encore des choses, comme j’ai dit, dans cette traversée, il y a des fils invisibles qui vous retiennent, que vous avez créés vous-mêmes.
C’est ce qu’il faut accepter. Il n’y a pas de responsable, il n’y a pas de coupable. Il n’y a pas de moustiques, il n’y a pas de virus, il n’y a pas de maladie héréditaire, il n’y a pas de microbes, il n’y a pas de lois sociales qui tiennent devant ça. Ça c’est la véritable liberté qui n’est pas un concept ni une énergie ni une vibration. Vous êtes libres même de votre conscience comme de toutes consciences.
Oui, Pascal.
Frère : Moi, ce que je trouve rigolo dans cette histoire, c’est que même quand on est débarrassé de son histoire personnelle, de son personnage et tout ça, qu’on est en joie. Même cette joie c’est une illusion parce qu’il n’y a rien en fait.
Oui, il n’y a pas de joie.
Frère : Oui, il n’y a pas de joie, il y a rien du tout et on est juste le témoin de ça en fait, c’est tout.
Oui. Tu es le témoin et tu es l’auteur.
Frère : Voilà, donc, c’est vachement rigolo cette histoire, en fait.
Sœur : Mais la joie c’est quand même une félicité intérieure, c’est quand même …
C’est cette félicité intérieure.
Sœur : … voilà… qui est ce sentiment de raccordement aussi. Parce que tu parlais de solitude et souvent les gens confondent solitude et isolement. Ce qui est totalement différent. Parce que la solitude c’est quelque chose que l’on peut rechercher avec plaisir, justement il n’y a pas d’interaction…
Bien évidemment.
Sœur : … on est totalement en accord avec soi, il n’y a pas de poids, il n’y a pas de pression. Alors que l’isolement c’est ce sentiment d’écart, ce sentiment de rejet,
Oui.
Sœur : … ce sentiment d’extérieur à soi menaçant souvent et alors là on n’est plus du tout dans les mêmes vécus.
Oui. C’est pour ça que la joie nue, dans les questions qu’il y a eu, hier, sur la joie, la joie est une chose, même nue, sans objet, sans sujet, mais à un moment donné quand même, ce qui prévaut, c’est le grand silence. C’est-à-dire à ce moment-là, même la joie ne veut rien dire, même Abba ne veut rien dire. Tout ce qu’on peut dire, ne veut rien dire. Là, tu es libéré de tout. Oui, bien sûr. Donc, c’est plus une félicité totale, comme j’ai dit, c’est le moment où il n’y a rien qui est en excès et rien n’est en manque. C’est le moment effectivement où la transparence est totale, où tout te traverse sans être arrêté. Ce qui crée la souffrance, c’est d’arrêter ce qui te traverse. C’est pour ça qu’on a parlé d’acceptation. Si tu es capable d’accueillir en totalité ce qui est présent.
Et donc, comme je disais, d’être dans la non-réaction, ce qui ne veut pas dire la passivité, ou le déni, c’est à ce moment-là que tu traverses les souffrances, les maladies, les histoires et tout. Et tu constates que tout ça n’a jamais existé. Mais tant que quelque part il existe, même si ça n’a pas été vu, une forme d’attachement quelle qu’elle soit, à la manifestation, même pas parlé à la matérialité, mais à la manifestation quelle qu’elle soit, tu n’es pas libre. Et aujourd’hui, bien évidemment, même s’il y a des espaces de liberté, tout dans la vie, dans les circonstances de ta vie, collective, à tous les niveaux, te ramène à ça. On a été drôlement aidé par les cétacés, la délivrance des codes sources parce que les gardiennes du rêve comme elles s’appellent elles-mêmes, ont compris en novembre de l’année dernière, que l’humanité était prête.
Donc, elles ont entamé le chant, comme elles disent de la liberté, qui va accompagner les trompettes, le chant du ciel, Nibiru, la stase, le paradis blanc, enfin tout ce qui a été évoqué pendant de très nombreuses années. Mais tout ça quand même, ça appartient à l’histoire.
Sœur : Oui, alors, là-dessus aussi, je voulais juste intervenir un petit peu parce que tu dis : il ne faut pas référer au passé. Mais, je suis entièrement d’accord avec toi dans la mesure où ce passé n’est pas désactivé, alors, il va effectivement ré-entrainer sa propre énergie …
Oui. Rappelle-toi qu’en neuroscience, dès que tu penses à ton passé, même aux événements très heureux, tu le réactives dans le présent. C’est une constante du cerveau, tu n’y peux rien.
Sœur : Alors, à partir du moment où il reste, certes une mémoire mais qui n’altère plus rien, malgré tout, je m’aperçois que lorsqu’on parle, alors, je ne dis pas d’en parler avec des émotions tout ça, admettons que tout cela est nettoyé. Ça ramène quand même d’autres personnes qui tout d’un coup …
Oui.
Sœur : … c’est ce mot que tu as employé. Justement, je me demande…
Oui.
Sœur : … depuis longtemps, on peut réamorcer une sorte de …
Oui, ça entraine une résonance, une sympathie, une forme de reconnexion. Mais à un moment donné, il faut accepter qu’il n’y a rien à reconnecter. Il faut accepter que ça jamais existé. Ça appartient au rêve.
Sœur : Je suis d’accord.
Et c’est le moment où tu acceptes ça que tu es libre, pas avant. C’est-à-dire que ton instant présent est pollué même par un souvenir heureux, une mémoire, une habitude. Même si ça été une leçon, même si ça été quelque chose de capital pour toi, tu te dévies toi-même de l’instant présent. L’instant présent quand tu vis la félicité, il n’y a jamais d’éléments mémoriels. Même s’il y a des souvenirs, ils ne sont jamais évoqués, jamais pensés et jamais présents. Mais ça tu le vois couramment. Par exemple, si je prends mon cas. Moi, jamais, jamais spontanément n’émergent des souvenirs d’hier ou de mon passé. Tu peux y faire appel s’il y en a besoin pour une circonstance précise. Mais c’est justement cette vacuité par rapport même à ma mémoire personnelle qui rend libre.
Et tu t’en aperçois spontanément, quand tu es dans la félicité, quand tu es dans le feu du cœur sacré, que même les éléments aussi bien durs qu’agréables, ça ne fait pas de différence, et en plus c’est une loi dans le cerveau. C’est-à-dire que, dès que vous pensez au passé vous le réactivez dans le présent et le présent n’est plus libre. Ce n’est pas la spiritualité ni mon vécu qui le dit, c’est les preuves matérielles de comment fonctionne le cerveau. C’est-à-dire que si dans une journée, à l’insu de ton plein gré, tu commences à parler du passé, de ton passé et d’événements même très agréables, c’est aussi pire que des événements très désagréables. Tu les réinstalles dans le présent et tu t’obstrues toi-même la liberté.
Quand on dit que le moment présent est liberté totale, il ne peut pas être coloré par un souvenir, il ne peut pas être coloré par une mémoire ni par aucune projection. Donc, le mécanisme projectif existe, tant que le mécanisme mémoriel existe et que tu en parles même sans faire attention, tu n’es pas libre. C’est-à-dire que tu n’as pas vu encore, que tu es coloré par l’historique, par la notion de progression, par la notion d’évolution-transformation. Mais comme je l’ai dit, il n’y a pas plus d’Abba, que de monde, que d’entité, que de création, que de planètes, que d’étoiles, que de quoi que ce soit. Tout ça est un rêve. Et c’est le seul endroit où tu peux te reconnaître en totalité et en entièreté. Et ça enlève un poids mais gigantesque.
Parce que là tu ne peux que constater, non seulement l’amour effectivement mais on peut le sentir sans être libre, Agapè, c’est fait pour ça d’ailleurs. Mais là ce n’est même plus de l’amour. Ce n’est même plus de la sagesse.
Frère : En fait, quand tu dis, quand on évoque son passé on n’est pas libre. Mais toi, lorsque tu fais référence à la passion du Christ, tu n’es pas dupe en fait, de …
Bien sûr.
Frère : … mais, ça ne t’empêche pas de l’évoquer quand même.
Je l’évoque, tout à fait, mais de moins en mois. De moins en moins, mais bien évidemment ça ressort, mais ce n’est pas mon histoire personnelle.
Frère : Oui.
Est-ce que vous m’avez entendu parler de mon histoire personnelle un jour?
Frère : Mais non.
Est-ce que vous m’avez entendu parler, à part en discussion de temps en temps, quelque part parler de quoi que ce soit de ma vie ou de mon passé. Jamais. Ça n’effleure jamais. Ce n’est pas que je m’y oppose ou quoi que ce soit, c’est que je constate que ce n’est jamais là. Et que la véritable liberté, elle est là. Si je voulais m’appuyer, je m’appuie sur la connaissance, mais la connaissance, elle est dans les livres. C’est ce que j’ai appris, c’est ce que j’ai étudié. Ça c’est mon cerveau pas mon mental, mais ma bibliothèque. Tu vois? Mais ce n’est pas ma bibliothèque personnelle. Je ne réfère jamais mon moment présent à une circonstance du passé. Je ne compare jamais mon amour présent à un amour passé. C’est impossible.
Sœur : Mais ce n’est pas ça.
Frère : Mais non. Mais bien sûr mais lorsque c’est fait dans le cadre d’un témoignage, c’est différent en fait.
Oui, bien sûr. Et tu peux évoquer n’importe quel passé, si ce n’est pas ton passé. Mais même ça, ça devient de plus en plus léger, même si effectivement, je fais encore des références qui peuvent nous rappeler certains moments de la vie du Christ ou d’autres d’ailleurs. Mais mon histoire personnelle, je n’en parle jamais. Pas parce que c’est un secret mais parce que ce n’est pas là. Ça appartient au rêve.
Frère : Oui, bien sûr.
La présence, l’ultime présence, la félicité appartient à la vérité. Et il faut bien le comprendre que même si vous ne le voyez pas c’est une loi neuroscientifique. Le cerveau fonctionne comme ça, quand vous pensez au passé, vous le réactivez dans le présent. Avec l’effet Kirlian, on l’avait démontré, il y a déjà plus de trente ans. Mais maintenant avec les découvertes, avec les imageries fonctionnelles cérébrales, c’est évident. Ceux qui vivent la liberté, sont des gens qui sont totalement insérés dans l’instant présent. C’est-à-dire que c’est comme ça que l’on distingue, avec l’imagerie cérébrale, ceux qui sont dans le délire, le délire mystique, le mensonge et ceux qui sont véritables. Ceux qui sont véritables, ont systématiquement au niveau de l’imagerie cérébrale, un œdème cérébral au niveau de la zone hic et nunc.
C’est-à-dire le cortex sensitivomoteur, l’aire du langage, l’aire de Broca et l’aire de Wernicke qui sont sur la scissure de Rolando, exactement sur les étoiles hic et nunc. De la même façon, quelqu’un qui va mourir, au niveau de l’œdème, la médecine intégrative de Hamer, on retrouve le même œdème au niveau des étoiles hic et nunc, c’est-à-dire de la scissure de Rolando. Donc, c’est quelque chose qui est concret que l’on retrouve au sein de la structure cérébrale. Et la rupture du mythe de l’individualité, comme je l’ai appelé, la fin de l’ego, c’est le moment où l’encapsulage de tous les centres de l’identification en soi, cèdent. C’est ce que je vous ai enseigné, entre guillemets, dès le premier jour pour faire le mouvement respiratoire ternaire parce que celui-là, il se passe de mots, il se passe de réflexion, il se passe de tout.
Et que vraiment, c’est l’ultime clé. Mais, il faut être lucide aussi que quand vous faites revivre un instant passé, même avec un souvenir agréable qui a été enseignement pour vous, vous n’êtes plus dans l’instant présent. Et ça vous le vivez même avant de vivre cette permanence. Il vous appartient de constater que dès que vous évoquez un souvenir, même une histoire passionnante qui vous a servie, entre guillemets, de leçon ou d’apprentissage, par rapport à ce qui se passe aujourd’hui, vous êtes en décalage. Et ça se traduit par un ressenti. Ah bien sûr que je peux faire des références au passé, de l’histoire, du rêve mais pas de mon histoire personnelle. Ça, ça été aussi, indépendamment de tous les procès qui ont eu lieu l’année dernière, ça été quand même largement initié et stabilisé par les cétacés.
Retenez simplement que, aujourd’hui, plus vous êtes simples, plus vous êtes spontanés, plus vous acceptez tout ce qui se déroule sans vous posez de questions, plus vous avez de possibilités de vivre cette félicité. Plus vous vous interrogez, sur quoi que ce soit, je ne parle même pas de recherche, je parle d’interrogation là, vous ne pouvez pas être libres en vous interrogeant sur quoi que ce soit. Et donc, vous le voyez clairement dans le déroulement de vos journées. Est-ce qu’il y a des interrogations? Oui, il y a interrogation sur comment vous allez vous habillez, ou sur comment vous allez payer vos impôts, oui, ça c’est normal. Mais par rapport à la vérité, non. S’il y a le moindre questionnement par rapport à la vérité, vous mettez vous-mêmes de la distance.
Encore une fois, ce n’est pas un problème ni de recherche ni d’élucidation, c’est un problème d’acceptation. C’est vraiment la notion d’acceptation, ce n’est pas seulement au sens psychologique du terme, c’est au sens réel et concret. Est-ce que vous acceptez votre état? Ça va très loin. Parce que même quand vous êtes mal, physiquement ou psychiquement peu importe, est-ce que vous l’acceptez? Foncièrement, réellement? Si vous l’acceptez, vous découvrez que vous n’êtes pas ça. Ce qui n’empêche pas de se soigner encore une fois mais c’est le principe physico-chimique neurologique central de l’acceptation qui vous rend libre. Ce n’est pas autre chose. C’est le moment où vous remplacez tous les neuromédiateurs de la personnalité, c’est-à-dire la noradrénaline, la dopamine, la sérotonine et l’acétylcholine par l’ocytocine.
À ce moment-là, vous baignez dans un bain de félicité. C’est un peu ce qui se passe chez les femmes quand elles allaitent. Chez certaines femmes où l’allaitement déclenche un état de bonheur indescriptible. Je ne sais pas si c’est toutes les femmes mais les femmes qui le vivent le sentent. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là? C’est le moment où votre corps baigne dans l’ocytocine, qui est l’hormone du bonheur.
Sœur : Quand il y a une communion avec l’enfant …
C’est ça. C’est ça.
Sœur : …tu es dans un plaisir palpable.
C’est ça. Sauf que là, il n’y a pas d’enfant, il n’y a pas d’allaitement, Il n’y a pas de bébé, c’est un effet entrainé, en fait c’est vous le bébé. Vous êtes accouchés de vous-mêmes. Et là, vous ne pouvez plus vous posez de question parce que quand c’est acté, et que c’est réellement fait sur le plan physico-chimique et pas seulement sur le plan de la pensée, j’accepte. Mais une acceptation franche et entière et pleine et véridique. Votre cerveau le vérifie instantanément, à ce moment-là, il s’efface et vous passez au cœur, réellement. La grande différence, elle n’est pas dans le vécu parce que l’on est tous à vivre Agapè, Agapè, Agapè résonance réseau. C’est vraiment dans votre vécu le plus simple de votre vie de tous les jours que ça se produit. Ce n’est pas dans les phénomènes mystiques, dans les vibrations ou autre.
Vous êtes en amour en permanence. Vous ne pouvez pas faire autrement, c’est votre état naturel. Et là, vous sentez bien, vous ressentez et vous vivez qu’il n’y a plus de poids ni du passé ni de la souffrance ni de quelconque projection ni d’une quelconque histoire personnelle. Vous êtes à chaque instant régénérés et à chaque instant libre, même de votre légende personnelle, même des souffrances, même des souvenirs heureux comme malheureux. C’est comme ça que vous êtes disponibles pour l’instant présent. Ce n’est pas possible autrement. Et aujourd’hui ça se présente avec de plus en plus d’acuité parce que la traversée a eu lieu. Ça peut prendre deux jours à […] et maintenant on est en train de faire comme ça été dit, le deuil de notre histoire, le deuil de la conscience, le deuil de la forme, c’est quand même un deuil quelque part.
Dès qu’il y a une perte de quelque chose, même si on veut s’en débarrasser, c’est un deuil. On sait par exemple très bien aujourd’hui que le stress le plus important pour un individu, c’est soit la perte du conjoint, soit le déménagement. Que vous le vouliez ou pas. Même si vous êtes heureux de déménager ou vous êtes heureux de divorcer ou de perdre votre mari ou votre femme. C’est ce qui affecte le plus la structure de l’être humain. Donc, bien évidemment, perdre les habitudes, perdre les mémoires, est aussi un deuil. Mais paradoxalement, plus le deuil se vit, plus vous êtes libres et plus vous acceptez à chaque fois. Mais il faut en passer par ce deuil. Quand je dis deuil, c’est tout le référentiel lié au sentiment de perte même si c’est quelque chose dont vous vous voulez vous débarrasser.
Ça ne change rien au mécanisme qui se produit. C’est un changement, non seulement d’état, on ne va pas dire changement de forme parce que même si le corps d’éternité est là, c’est une baudruche qui ne sert pas à grand-chose mais il est là. Donc, c’est tout le deuil de la manifestation, c’est le deuil des habitudes, c’est le deuil d’expériences que nous avions fait depuis des milliards d’années, d’expérimenter le rêve des formes selon un déroulement qui nous semblait linéaire, le deuil du temps, le deuil de l’espace, le deuil de toutes les habitudes. Alors, bien évidemment, la souffrance ici ou le deuil en lui-même rejoint l’amour et plus vous acceptez, plus la souffrance devient amour elle-même.
Et quand je dis que réellement il n’y a pas de différence entre la souffrance et l’amour, oui, c’est exactement le même processus. Et la souffrance ne peut aboutir qu’à l’amour. Mais quand vous en aurez marre de passer par la souffrance, vous ôterez sans le vouloir, sans le décider, la souffrance n’aura plus de raison d’être, aucune souffrance. Mais vous ne pouvez pas le décider. Vous pouvez que, accueillir cet inconnu, le laisser se manifester parce que la personne n’y peut rien. Et tant que vous gesticulez d’une manière ou d’une autre avec l’impression de devoir accomplir par rapport à ça quelque chose, eh bien, c’est vous-même qui mettez de la distance. Tant que vous croyez être le résultat d’hier, de votre histoire, de vos mémoires, comment voulez-vous être libres en totalité? C’est impossible.
Et c’est ça qui doit être vu, sans pour autant s’y opposer. Et si vous le voyez clairement, et si vous l’acceptez clairement, vous ne pourrez constater que toute référence à hier, à votre histoire, ne peut plus exister. De même que toute projection ne peut plus exister. Il faut bien faire la différence entre une intention et une projection. Je vous l’ai expliqué par exemple, par rapport aux rencontres, je n’organise rien, on me propose, je dis oui et puis après les choses se font. Je n’ai pas besoin d’y mettre de l’intention, de la volonté ou d’y mettre un effort. Que ça se fasse ou que ça ne se fasse pas, ne change rien. Comme on dit, je m’en lave les mains. Ça ne veut pas dire que je m’en fous mais quelque part c’est aussi une forme d’indifférence à ce qui peut se produire.
Parce que vous êtes tellement bien dans cet état qu’il ne vous viendrait jamais à l’esprit de mobiliser une énergie ou un effort pour obtenir quelque chose. Vous laissez réellement et concrètement les choses se produire. Tout se produit sans vous. Tant que vous croyez que ça se produit grâce à vous ou à cause de vous, vous n’êtes pas libres. Vous n’avez pas vu la vérité. Donc, bien évidemment, il y a des approches qui se font par les vibrations, par le feu igné, par les tremblements mais l’ultime de cela est en cours, on peut dire. Mais si vous acceptez aussi que quelque part que c’est en cours, ça veut dire que vous imaginez et pensez que quelque part il y a un déroulement linéaire. C’est à la fois vrai, bien sûr, pour la personne et à la fois totalement faux pour celui qui le vit déjà.
Mais, retenez, tous ces enseignements que l’on a eu des melchisédechs, les deux, trois dernières années, sur la spontanéité, sur la fainéantise, sont essentiels. C’est pour ça que ceux aujourd’hui qui n’ont jamais cherché, comme je disais, qui n’ont jamais senti les moindres énergies, ils ne se sont jamais posés de question sur quoi que ce soit, bien, ils sont les plus disponibles pour vivre ça. C’est pour ça que ce sont les derniers qui sont les premiers. Et s’ils n’étaient pas ouverts avant, c’était par mesure de protection. S’ils ne se sont pas intéressés à la spiritualité ou sur le sens de la vie, c’est qu’ils n’en avaient pas besoin. Ils étaient déjà la Vie. Ceux qui résistent le plus, bien sûr, à la vérité, sont ceux qui sont embarqués, soit dans des histoires personnelles, ou pire, dans des scénarios spirituels parce qu’ils ne veulent pas arrêter de rêver.
Comme j’ai dit : laissons-les rêver. Ça n’a aucune importance, puisque tout rêve a une fin, qu’on le veuille ou pas. Et que ce rêve collectif n’a jamais existé. Il n’y a jamais eu personne comme dit Bidi. Il n’y a jamais eu d’histoires, il n’y a jamais de forme, il n’y a jamais eu de monde. Et ça quand vous l’acceptez déjà, vous ne pouvez que le vivre et vous ne pouvez qu’en constater les effets, ça veut dire que, aujourd’hui, surtout dans ce mois de juillet là. Nous avons tous la même vérité à vivre et que si nous ne la vivons pas, c’est parce que nous avons mis, quelque part, notre petit personnage devant. La lumière, l’amour est un don permanent. Ça ne peut pas être autrement. Donc, tout ce que vous retenez, parce qu’effectivement ce qui a une mémoire c’est quelque chose que vous avez retenue.
Et retenue aussi bien au sens psychique, qu’au sens énergétique, qu’au sens du fonctionnement du cerveau, vous ne pouvez pas être totalement libres. Mais on a tous cette liberté qui est là. Simplement, le moment collectif vous le révélera. C’est pour ça qu’il a été dit que, aujourd’hui c’est l’amour ou la souffrance. Et ça ne fait pas de différence. C’est-à-dire que vous pouvez avoir toutes les couronnes allumées, sentir toutes les énergies du monde et donc avoir la certitude de cette liberté et néanmoins éprouver les douleurs du personnage parce que quelque part encore, vous y croyez. Ceux qui n’y croient plus, n’ont plus aucune raison de le vivre. C’est tout ce qui a été exprimé sur la cocréation consciente, sur le féminin sacré et le masculin sacré.
Mais la cocréation consciente, c’est que vous le vivez en ce moment. C’est-à-dire que vous créez vous-mêmes votre réalité, indépendamment de tout passé, selon votre comportement dans l’instant présent. Et c’est vous-mêmes qui agissez sur l’instant présent. Mais agir, entre guillemets, sur l’instant présent, c’est être réellement dans l’instant présent. Ce n’est pas se considérer comme la suite logique d’une histoire, d’un événement quel qu’il soit. Ce n’est pas attendre un événement extérieur même si ça ne vous empêche pas, comme je le fais, de vous intéresser à ce qui se passe sur terre. C’est une occupation que j’appelle ça, mais je n’en fais pas une finalité. J’en ai fait une habitude mais qui ne me gêne pas, moi, puisque je ne regarde pas moi là. Je regarde le décor, la scène de théâtre.
Ce n’est pas la même chose que de se regarder soi-même. Tant que vous avez quelque chose à voir sur vous-mêmes, vous n’êtes pas totalement libres. Cette liberté, comme je l’ai dit en 2012, c’était la liberté intérieure par l’onde de vie et là depuis l’année dernière, de plus en plus, c’est cette liberté qui ne fait pas de différence entre dedans et dehors. Il n’y a pas de dedans, il n’y a pas de dehors. Il n’y a pas de haut, il n’y a pas de bas. Il n’y a pas de plus évolué ou de moins évolué. Il n’y a pas de formes, il n’y a pas de monde. Tout ce qui passe n’est pas vrai. Tout ce qui est mouvement est illusoire. Ça vous ne l’avez pas que dans l’Advaita Vedanta ou dans le vécu, même dans le Taoïsme ça été dit. Lao Tse en parle à merveille.
Et même aujourd’hui, les frères et les sœurs qui le vivent, j’ai cité : Christiane Singer, il y a aussi Jeff Foster, il y en a plein. Là Jeff Foster sa phrase : ne vient pas me parler de tes vibrations, de tes énergies ou de ta spiritualité. Il a tout à fait raison. Redevenez humains. Bien évidemment que l’on c’est tous appuyé ici, sur les vibrations, sur l’énergie, sur les perceptions, sur les visions. Mais à un moment donné, il faut que ça s’arrête. À un moment donné, on a construit un scénario, on a construit une histoire qui nous a permis de retrouver le fil de l’histoire, vous allez voir qu’il n’y a jamais eu d’histoire. Plus vous acceptez cette notion d’instant, plus vous acceptez de vous donner, plus vous êtes véritables et plus vous êtes vrais et plus vous êtes légers.
Rappelez-vous aussi que ça été dit : le chaos du monde grandit et plus le chaos du monde grandit et plus vous êtes libres. Je vous dirais aussi que plus votre chaos personnel va être grand, plus vous allez être libres. Le chaos intérieur, la maladie, la souffrance, n’est qu’un prétexte pour être libre, aujourd’hui. Il n’y a aucune différence. Bien sûr, pour celui qui vit la personne, il y a une sacrée différence entre le feu du cœur ou Agapè résonance et la souffrance. Mais tout ça, c’est encore un jeu. Tout ça encore, c’est de la séquence vidéo. Aujourd’hui, on a tous, et les circonstances de nos vies personnelles, nous amènent de toutes les façons possibles à cette liberté. Même si on ne la voit pas et surtout si on s’y oppose ou si on ne comprend rien.
Ça veut dire, qu’accepter de ne rien comprendre, c’est déjà se placer dans l’instant présent. Accepter d’être dans l’instant présent, c’est ne plus s’appuyer sur un événement quel qu’il soit. C’est être disponible. Vous n’avez pas d’autre chose à entreprendre que d’être disponible. Tant que vous croyez que vous devez résoudre quelque chose par rapport à qui vous êtes, vous mettez de la distance. Et je ne parle pas, encore une fois, des obligations sociétales, de faire un chèque ou d’aller voir l’inspecteur des impôts ou de vous occuper de vos enfants. Ne confondez pas les deux choses. Là, je parle des mécanismes intimes de qui vous êtes et des mécanismes intimes de la conscience.
Frère : Tu peux faire une pause là Jean-Luc?
Hum?
Frère : Tu peux faire une pause?
Il est midi moins quart, c’est ce que je regardais. Et on va peut-être faire une petite pause d’une demi-heure. On va reprendre la deuxième partie de ce satsang à midi un quart, midi et demi.
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