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Entretiens de Juin 2019 (Québec)

O.M. Aïvanhov
Partie 1

8 Juin 2019

Et bien, chers amis, je suis extrêmement content de m’exprimer dans ce beau pays, que j’ai visité quand j’étais dans ce corps, et je suis venu vous voir à la fin de ma vie. Et je me réjouis d’avoir la possibilité, l’opportunité, de m’exprimer parmi vous.

Alors, comme à mon habitude, si vous préférez, on va commencer, pour commencer cette rencontre, cet entretien, à écouter vos questions. Alors, chère amie, si tu veux bien commencer par la première question.

Voix : Oui. Comment se débarrasser de nos obsessions tenaces ?

Et bien là, cher ami, je crois que tu es obligé, comme dirait Abba, d’absorber tes propres défauts, et non pas de t’y opposer, non pas de chercher à le résoudre en aucune manière, mais accepter que ces obsessions qui te gênent, concernent bien évidemment la personne, et c’est donc une invitation à changer de positionnement ou de point de vue de ta conscience, de t’absorber toi-même. Et il y a nombre de choses qui ont été révélées et pendant votre stase, durant un an là, qui vient de s’écouler, et qui vous ont données tous les éléments possibles.

Mais rappelez-vous, que aujourd’hui, si vous cherchez à résoudre quelque chose par vous-mêmes, à le comprendre, à le dépasser, en gardant le point de vue de la personne, vous n’y arriverez pas. Alors, faites la même chose pour les obsessions, mangez-les, absorbez-les, traversez-les, mais ne vous opposez pas, et surtout, ne cherchez pas de techniques ou de moyens de mettre fin à ces obsessions.

Il vous suffit simplement d’accepter de le traverser, d’accepter que vous n’êtes rien de ce personnage, et rien de ces défauts, et vous constaterez alors que tout cela est vivable, et que tout cela, bien sûr, s’élimine de vous-mêmes, parce que vous n’êtes rien du personnage, et bien évidemment, encore moins vos obsessions, qui ne concernent que la personne, que l’âme, mais pas ce que vous êtes en vérité.

Et vu l’ouverture, la transformation qui a eu lieu sur cette terre, et dans l’ensemble de la création depuis je dirais une année, vous avez la possibilité, à travers l’absorption des essences, à travers Agapè, à travers les réseaux, à travers le Verbe, à travers même les vibrations, de laisser tout cela de côté, parce que tant que tu crois que tu vas te débarrasser, dans cette période, de tes idées fixes, de tes obsessions, tu ne fais en définitive que renforcer l’identification à la personne, au personnage, à l’histoire.

Toi, tu n’as jamais bougé. Tu as toujours été immobile, tu as toujours été parfait. Alors, accepte cela, absorbe tes propres obsessions, je dirais, si tu préfères, aime-les, et c’est l’Amour que tu émets envers ce personnage, à travers ce que tu nommes obsessions, qui va permettre de le traverser, et surtout, d’être dissout au sein de ton propre éphémère, et de l’autre côté, la traverser, et bien, tu seras dans la joie, quelle que soit la persistance ou non de ces obsessions.

Parce que tu constateras à ce moment-là qu’il y a, à la fois je dirais, le personnage qui s’ouvre de cette obsession, mais en même temps, le Je, comment disait Abba, le Je Absolu qui va être là, et qui va mettre fin aux simagrées du personnage qui se croit atteint de telle maladie, de tel trouble. C’est exactement la même chose pour tout ce que vous rencontrez, ce que vous a expliqué Abba, et aussi Bidi il y a peu de temps, et ce que vous avez eu, voilà peu de temps, concernant le « Je Suis Toi » est vraiment la clef ultime, celle qui vous permet concrètement de tout traverser et de tout vivre dans la légèreté et dans la joie.

Quelle que soit la maladie, quelle que soit l’affection, quelle que soit la peine, vous n’êtes rien de tout cela. Alors bien sûr, et mon discours là il peut vous sembler nouveau par rapport à ce que je disais effectivement d’une notion des progressions d’évolution qui ne concernent que la personne.

Or, comme vous êtes de plus en plus nombreux à découvrir que toute la création est un rêve, tout comme nous, bien sûr, et bien l’évidence est d’accepter que tout cela ne vous concerne pas, mais concerne la personne, celle qui croit être ce corps, cette vie, cette histoire, ces problèmes. Si vous acceptez ce point de vue, bien évidemment le point de vue de votre conscience changera tout naturellement et vous amènera, si je peux m’exprimer ainsi, à la frontière de la a conscience.

Et tout se fait tout seul aujourd’hui, sans vous. Tant que vous croyez par vous-mêmes, par rapport à l’esprit, par rapport à la vérité, y arriver, vous ne pouvez pas y arriver. Il faut pour cela, quels que soient les mots qui ont été employés par d’autres intervenants, il vous faut disparaître à vous-mêmes, non pas comme quelque chose que vous devez renier, mais que vous devez intégrer, absorber, dépasser et aimer.

Si vous le faites, alors, à ce moment-là, vous découvrirez ce qu’est la joie nue et vous le vivrez, quel que soit l’état antérieur d’il y a quelques minutes, ou quelques jours avant. La solution aujourd’hui est radicale, elle est définitive, elle met fin à l’illusion d’être une personne, d’être affectés de tel problème ou de telle souffrance, mais surtout, elle vous fait découvrir la vérité qui a toujours été là.

Écoutez vos frères et vos sœurs incarnés et par leurs témoignages, tout ce qu’ils ont vécu, tout ce qu’ils vivent. Ils ne sont pas plus en avance que vous, ils ne sont pas plus élevés quelque part que vous, simplement, ils l’ont compris et vécu un petit peu avant les autres, rien de plus et rien de moins.

Tout ce à quoi vous allez vous opposer aujourd’hui, de quelque nature que ce soit, ne pourra, de manière quasi immédiate, que se renforcer. C’est-à-dire là où vous mettez votre attention, votre conscience, votre intérêt si vous voulez, vous allez constater que non seulement ça se renforce, et que ça vous perturbe de plus en plus, parce que l’intelligence de la lumière qui est présente, que vous êtes, se charge de tout.

Alors adressez-vous à l’intelligence de la lumière que vous êtes depuis votre personnage, simplement en vous reconnaissant en tant qu’intelligence de la lumière, même si vous ne le vivez pas. Il n’est pas question de demander à la lumière ou de demander à l’intelligence de la lumière de vous débarrasser, dans ce cas précis, d’obsessions, parce qu’à ce moment-là, c’est encore la personne qui veut être débarrassée de quelque chose, mais je vous rappelle qu’avant tout, c’est de votre idée d’être une personne qui doit s’évanouir et disparaître.

Et là, vous vivrez bien sûr la joie nue, cet Amour indicible qui a été nommé par Abba, et celui qui me canalise, est Agapè. Ce ne sont pas des mots comme ça en l’air, ce n’est pas pour faire joli, ce n’est pas du décor, c’est la stricte vérité. Mais le simple fait de poser cette question, je ne la réfute pas, d’ailleurs j’y réponds avec plaisir, montre simplement que celui qui pose cette question est bien évidemment dans son personnage et croit être vrai, et se pose fort logiquement la question d’être débarrassé d’un trouble, quel qu’il soit, ou d’une maladie, ou d’un problème.

Mais ça ne fonctionne plus comme ça aujourd’hui. Là aussi, il faut rompre je dirais ces espèces d’habitudes de l’action-réaction. Il faut être disponibles totalement pour vivre cette joie qui ne dépend pas de vous, mais que vous êtes pourtant. Il suffit simplement d’acquiescer, non pas de dire oui à la souffrance, mais d’accepter que tout ça ne fait que passer, et cela sera dépassé de manière de plus en plus évidente pour chacun, quelle que soit la problématique, la joie, en quelque sorte cet Amour nu Agapè, viendra vous recouvrir brutalement ou progressivement comme si vous mettiez un habit de lumière, et que vous n’étiez plus réellement et concrètement identifiés au problème, parce que c’est la personne qui a le problème, pas ce que tu es.

On peut continuer, sans ça je vais répondre trop longtemps aussi sur les questions.

Voix : La deuxième question est semblable à la première, mais c’est : Comment accepter un défaut, un vice, une obsession qui reviennent sans cesse ?

Alors c’est la même chose à peu près et un peu élargi de même à ce que vous pourriez nommer les entités, les possessions, toutes les choses que, si vous êtes sensibles et que vous sentez, et qui semblent vous gêner quelque part. Acceptez que vous êtes la totalité de la création et que vous êtes antérieurs à cette totalité. Absorbez et, comment tu as dit, des vices, pas des obsessions, il y avait un autre mot…

Voix : Défauts, vices, obsessions qui reviennent sans cesse.

Alors c’est la même question que la première à quelque chose près, c’est simplement accepter l’idée, même si vous n’en vivez rien, sans vous opposer, sans le dénier, en l’acceptant vous allez constater, si vous le faites sincèrement, qu’à ce moment-là, et bien tout ça n’existe plus, et vous ne pourrez qu’en rire.

Mais rappelez-vous aussi que durant cette période, même si vous êtes affectés depuis des années par ce genre de problématique, aujourd’hui, plus que jamais, c’est l’occasion, le prétexte-même qui vous permet de découvrir que vous n’êtes rien de tout cela. Il vous faut en faire l’expérience, et pour vous ces expériences qui étaient nécessaires. Alors ça ne sert à rien de dire que c’est une entité, ça ne sert à rien de dire que c’est des possessions, ça ne sert à rien de dire que votre psychisme est perturbé et chercher une solution là-dedans.

C’est accepter, là aussi, que vous êtes tout cela et que tout cela n’est que là pour vous permettre justement d’être dans les meilleures conditions pour vivre la vérité. Tout n’est que prétexte dans cette période, quel que soit votre âge, quel que soit vos problèmes de quelque nature qu’ils soient, pour vous permettre justement de dépasser le problème, et donc de dépasser la personne, non pas en la niant ou en la rejetant, mais en accueillant dans le même temps, comme je l’ai dit, l’intelligence de la lumière que vous êtes.

Mais ça ne doit pas venir de la personne, la personne ne peut que acquiescer, s’effacer, disparaître à elle-même, et l’obsession, les entités, les maladies, le vieil âge, les problèmes de quelle nature qu’ils soient aujourd’hui, qui vous affectent, ne sont là que pour vous réveiller, pour vous faire sortir du rêve.

Il n’y a aucune punition, il n’y a rien qui soit sans raison, même et surtout si vous n’en saisissez pas la raison. C’est justement là que se situe la vérité. Vous n’avez pas à chercher à résoudre, par rapport à ce genre de choses. Si vous êtes capables réellement, je dirais, de vous traverser vous-mêmes, alors l’intelligence de la lumière, qui a toujours été là, même si aujourd’hui c’est collectif au niveau de la création, se révèlera à vous par la joie, par Agapè, par l’Amour nu.

Vous ne pouvez pas vous illusionner là-dessus. Vous ne pouvez pas faire fausse route. Alors que tout le reste, aujourd’hui, ne sont que des fausses routes. Ce n’est pas facile à accepter, justement pour celui qui se croit encore une personne ou une histoire, ou une conséquence de quoi que ce soit. Vous êtes à la fois à l’origine et à la fin de tout, pas seulement de votre vie, mais aussi de toute autre.

Cela a été expliqué en long, en large et en travers. Mais encore une fois, comme l’a dit le channel, il a dit : si vous avez un problème de santé qui persiste, il n’y a aucune contre-indication, bien au contraire, à vous en occuper matériellement, énergétiquement. Mais ne questionnez pas autre chose que le corps en lui-même. Ne cherchez pas, comme c’est dit en français, midi à quatorze heures.

Acceptez tout ce qui est présent, c’est déjà faire preuve d’une grande sagesse, c’est déjà être tranquille, c’est déjà se mettre au niveau de la conscience en posture d’accueil, c’est ça qui va vous amener à la compréhension par le vécu et la traversée, que la conscience ne vous est d’aucune utilité et que, chacun de nous, est bien antérieur à la conscience, et que le déploiement du rêve de la création est arrivé à son terme, et qu’il n’y aura plus jamais de rêve.

De toute façon, quand je dis qu’il n’y aura plus jamais de rêve, rappelez-vous, le temps et l’espace n’existent pas, ils sont une création de la conscience et indépendamment de ce qui a été nommé les dimensions.

Acceptez-le, ce n’est pas une croyance ce que je parle, parce que l’acceptation crée réellement le retour de l’instant présent, le retour de la vérité au niveau individuel, mais comme vous le savez aussi, de façon de plus en plus collective.

Alors, nous pouvons poursuivre parce qu’il ne faut pas que je m’étale sur toutes les questions.

Voix : Nous n’avons plus de question écrite.

Alors, nous allons entendre des voix du Québec, peut-être.

(Rires)

Je vous rassure, il n’y a aucune question qui n’ait pas une utilité. Tout est utile.

Et tout le monde dort déjà ?

(Rires)

Frère : Bonjour. Je m’appelle … Ma question se rapporte à votre opinion sur le jeûne.

Alors, le jeûne, aujourd’hui c’est connu je crois par la médecine, permet d’agir sur le système immunitaire, et d’ailleurs pour ceux qui ont suivi à l’époque tous nos enseignements, il y a eu une époque importante durant les noces célestes, où il vous était demandé par l’archange Anaël de manger léger, de manger liquide, pour favoriser de manière physiologique la dérivation du sang occupé à la digestion vers le cœur et le cerveau.

C’était un mécanisme physiologique. Aujourd’hui, ceux qui sont libres, qui sont dans cette joie Agapè, n’ont pas besoin ni de jeûne, ni de méditation, ni de quoi que ce soit. Mais bien sûr, s’il te semble être trop lourd, s’il te semble être dans l’inconfort quelque part, bien sûr que le jeûne va t’aider, pas à être libre, mais à être un peu mieux au sein de ce personnage, et donc d’être un peu plus disponible pour ce que tu es en vérité, l’intelligence de la lumière.

Donc le jeûne n’a pas du tout la même utilité qu’il y a une dizaine d’années, mais a toujours son utilité, même pour la personne, par exemple sur le système immunitaire, sur la vitalité, sur la perception aussi. Mais vous savez que vous n’êtes ni la vitalité, ni la perception, vous n’êtes rien de tout ça. Mais effectivement, il vaut mieux, si vous en avez la possibilité, d’être dans les meilleurs conditions possibles, et pour vivre ce qui est à vivre, et vous le savez, je l’ai dit, vous êtes exactement à la bonne place, quoi que vous en pensiez, pour vivre l’intelligence de la vérité que vous êtes.

C’est tout est, comme dit Abba, tout a été écrit, vous ne faites que vous rappeler que tout cela a été écrit. Vous n’avez pas besoin d’avoir d’image, vous avez juste besoin de vous réveiller, comme le matin quand vous sortez des rêves de votre nuit. C’est la même chose, rien de plus, et je crois qu’Abba l’a dit, c’est affreusement simple, mais c’est tellement simple que le mental, le personnage, l’énergie même, les ressentis, sont en totale opposition avec ça, parce que nous avons tous fonctionné sur cette terre sous l’influence de la loi de karma, d’action-réaction, et que nous n’avions à l’époque aucune possibilité.

Même si effectivement, à un certain moment de ma vie, après mon voyage en Inde, je savais pertinemment, et je l’avais dit, qu’il y avait quelque chose après le soleil. Vous savez que j’adorais le soleil, et que pour moi c’était le Christ Solaire, mais derrière le Christ, il y a le Père. Mais le Père n’est pas un monsieur barbu, le Père c’est chacun de vous. Vous êtes à la fois le Père et le Fils, et la Mère. Vous êtes tous les autres, sans aucune exception.

Il n’est plus temps aujourd’hui de jouer, comme je l’ai fait dans de nombreuses vies, avec la magie, avec le contrôle des éléments, avec la création de groupes ou de communautés d’aucune sorte. Vous êtes libres à vous tout seul, et vous êtes la totalité du créé, comme la totalité de l’incréé.

C’est ça qui vous met dans votre état naturel, dans la joie nue, sans objet, sans raison, où vous vous reconnaissez instantanément. Là, vous êtes réveillés, vous êtes sortis du sommeil, du rêve et du cauchemar. Cette mécanique si je peux dire, parce que c’en est une, est affreusement simple. Mais c’est très difficile à accepter par le personnage qui va effectivement trouver tous les alibis possibles pour ne pas le vivre, ou pour vous empêcher de le vivre.

Mais ce n’est pas vous, ce sont les réflexes du personnage, c’est votre cerveau, c’est votre configuration physique, c’est des habitudes prises au sein de ce monde, comme de tout monde manifesté, qui ont privé ou enfermé la compréhension par le vécu, que vous êtes à la fois une conscience, à la fois toutes les consciences, à la fois tous les rêves, toutes les dimensions, mais qu’en vérité vous n’êtes rien de tout cela, et que vous êtes seulement l’Absolu comme dirait Bidi.

On peut continuer avec les questions orales, alors.

Voix : Oui, quelqu’un qui lève la main.

Ils m’ont mis quelque chose dans la gorge qui m’empêche de me caresser la barbe, c’est très gênant ça. Mais ce n’est pas grave.

(Rires)

Et les Québécois sont presque autant endormis que les français.

(Rires)

Frère : Bonjour…

Bonjour.

Je vais raconter un vécu que j’ai eu il y a deux ans.

Il parle en quoi, lui.

(Rires)

Voix : Il parle en québécois.

Ah c’est Québécois, mais alors un québécois spécial.

(Rires)

 Le vécu que j’ai eu il y a deux ans.

Tu cries trop fort dans le micro, il y a quelque chose qui m’abrutit les oreilles, là. Essaie de parler un peu moins fort, avec plus de douceur, s’il te plaît.

… Au début de la journée …

Et bien c’est mieux.

… C’est mieux ? C’est comme si que, derrière ma conscience, j’ai eu, je sentais des « finités »(ou infinités), comme s’il y avait quelque chose d’absolu qui m’accompagnait…

C’est ce que tu es.

…C’était très, très intense et ça comme un ressentiment (ou sentiment), c’est-à-dire comme un vécu…

C’est la découverte, certainement pour ça.

… Oui, et puis ça a duré toute la journée, et ensuite, tout s’est éteint, et depuis deux ans, c’est silence radio, je n’ai plus revécu ça. Est-ce que c’est des choses qui vont revenir ou c’est simplement une expérience…

Non ça va rester, ça va s’amplifier. Dès que tu découvres comme, selon tes mots que tu emploies, que tu es quelque chose d’infini, c’en est fini du personnage, c’en est fini de l’histoire, en tout cas dans la croyance en lui, tu es réveillé. Ne t’occupe pas de savoir comment le reproduire, ça s’est produit, mais ne cherche pas à le faire revivre, parce que tu t’en éloignerais. Demeure tranquille, à écouter, à être très présent, et tout ça va se faire naturellement.

C’est ça le réveil. Tu exprimes parfaitement cette notion de réveil. Tu vois, ça ne dépend pas d’une énergie, pas d’une énergie particulière. T’as pas senti une vibration particulière non plus. Tu n’as pas senti quelque chose qui bougeait. C’est apparu comme ça.

… Non, c’était immobile.

Et quand ça apparaît, ça veut dire, comme vous l’a dit le canal, et comme l’a dit aussi Abba et Bidi, vous êtes le temps zéro. Et dans cette salle, je le vois, il y en a plusieurs qui sont au temps zéro. Et bien évidemment, l’information du temps zéro qui est portée par un frère ou une sœur qui a dépassé cette notion de forme, en le vivant, est disponible pour tout le monde, ici dans cette salle, et même pour ceux qui écouteront, ou qui écoutent parfois en direct.

C’est ça qui est magique, c’est la seule magie, c’est la magie de l’Amour, c’est la magie du temps zéro. Ce n’est pas un rituel, ce n’est pas une pratique magique, c’est effectivement le moment où ta conscience, comme tu le dis si bien, était occupée, que tu t’aperçois qu’il y a quelque chose de bien plus vaste, d’infini qui est là. Ca, ça signe l’arrêt de mort de la maladie de la conscience. Tu n’as pas besoin de t’en préoccuper, ça a été vécu, de la même façon que ceux qui ont prononcé la nuit, en position allongée, leurs noms et leurs prénoms, et qui l’ont vécu.

Vous ne pouvez pas douter de ce qu’il se produit à ce moment-là, et même s’il ne se produit rien, ne vous alarmez pas. Je crois que Abba l’a répété de nombreuses fois, vous êtes celui que vous êtes, et vous êtes antérieurs à tout être. Et ça se découvre effectivement parfois de cette façon. T’es en train d’écouter quelqu’un qui parle, et d’un coup tu t’aperçois, comme tu l’as dit, qu’il y a quelque chose derrière. Mais en fait ce n’est, ni derrière ni devant, c’est là, au cœur du cœur, qui ne demande qu’à apparaître au sein du personnage, au sein du corps d’éternité si tu le perçois, mais il est là chez tout le monde, même si tu ne le perçois pas, et ça se fait sans vous.

Rappelez-vous la phrase que Bidi ou que Abba ou que le canal a employée qui est : ce n’est pas la personne qui est libérée, c’est vous qui êtes libérés de la personne, ce n’est pas vraiment la même chose. La personne, le personnage, il sera là jusqu’à l’instant de votre dernier souffle, quel qu’il soit, quelle que soit votre façon de quitter ce plan que ce soit par l’évènement collectif, par un accident, par n’importe quoi.

Donc il ne sert à rien de s’opposer à cette matérialité, mais de laisser en quelque sorte l’esprit réabsorber la matière, parce que, ce qui a été nommé l’ascension se déroule dans ce corps, et à travers ce corps, et non pas dans une dimension autre, et non pas dans l’astral, et non pas dans des visions, et même pas dans les vibrations. Les vibrations vous ont permis de resynthétiser le corps de lumière, le corps d’éternité, qui est présent chez chacun, vous savez, et ça a été évoqué je crois lors de la dernière rencontre, des ailes qui poussent dans le dos.

Il y a effectivement, pour ceux qui ont suivi ce qui se nommait Autres Dimensions, vous avez à l’arrière de la tête le triangle des Hayot Ha Kodesh, de l’élément terre, qui avait déjà rejoint voilà de nombreux mois, par le canal de l’éther, ce que vous nommiez avant la Sushumna, le chakra du cœur par la porte Ki Ris Ti, mais aujourd’hui, ce qui se passe à l’arrière, et je vous rappelle que l’arrière ce n’est pas seulement le triangle de terre avec les étoiles qui le constituent, c’est aussi l’emplacement du tronc cérébral, du cervelet, c’est-à-dire de toutes les mémoires, de tous les processus automatiques liés à la vie.

Et là, ça ne se déploie pas de la même façon, c’est les ailes qui se réactivent, c’est-à-dire que le triangle de terre à l’arrière de la tête, va se déployer vers les épaules, et vous êtes nombreux à avoir senti, pas des douleurs, mais une sensation de pesanteur sur les épaules, voire de chaleur, à l’arrière du dos, c’est tout-à-fait logique, le corps d’éternité continue à l’insu de votre plein gré ou de votre décision ou de votre perception, à se développer tel que cela avait été prédit, écrit, avant même la création.

Quelle était la question, déjà ? Je me suis égaré où par là ?

(Rires)

Non, c’était le témoignage, je ne me suis pas égaré. Alors, nous pouvons continuer, mais ton témoignage est précieux, c’est le moment où tu te réveilles. Alors bien sûr après il y a le Feu du Cœur Sacré, il y a les Agapès résonances, il y a la joie totale, le Je éternel, l’Absolu qui se déploie au sein du connu, mais dès l’instant où tu as contacté le virus du temps zéro, c’est fini, t’as été contaminé et, comme je l’ai dit, il y en a plusieurs ici qui sont au temps zéro, et bien évidemment, ils sont là, et tous les autres, même qui ne vivent rien, sont en train d’inscrire en eux, à l’insu de leur plein gré ou de quelconque volonté, le temps zéro.

Parce que c’était caché à la fois dans le cœur, dans le cœur du cœur,, mais aussi comme cela a été révélé voilà peu de temps, à travers votre nom et votre prénom que vous portez ici même dans ce monde, dans cette vie, et que tout concourt bien sûr, à ouvrir cet espace hors du temps qui est la résolution du mythe de la création, du rêve de la conscience qui est une maladie, mais que personne ne pouvait vivre ou encore moins accepter, voilà encore dix ou vingt ans.

Je crois que tête de caboche vous l’a dit, et Bidi est le seul qui a échappé à l’histoire, au conditionnement de la conscience. Il est venu, en quelque sorte, préparé, ce que vous vivez maintenant, comme le Christ a préparé l’évolution vibratoire et les archétypes, afin de les dépasser. C’est exactement cela qui se déroule et c’est collectif.

D’ailleurs, je crois que tête de caboche vous l’a dit, dès l’instant où vous rentrés dans cette salle, c’est fini, vous êtes cuits…

(Rires)

… vous n’avez plus aucun espoir à nourrir de quoi que ce soit, soyez tranquilles, laissez ce que vous êtes, même si ça vous est inconnu œuvrer, on n’a pas besoin de vous, en tant qu’histoires ou personnes, souffrances, obsessions, entités, vibrations ou autres. C’est extrêmement contaminant, et je veux dire par là, que même si vous n’en avez pas conscience encore dans l’instant, le temps zéro s’est réveillé en chacun de vous, que vous le vouliez ou non.

C’est bien fait quand même, hein ?

(Rires)

Oui.

Et le scénario ne pouvait que être écrit pour être sûr, comme disait tête de caboche et Abba, de ne laisser personne. Mais ce n’est pas une volonté de laisser quiconque, c’est parce que c’est quelque chose qui est, comme ça a été dit, inéluctable, inexorable, et qui a été pensé, écrit au-delà de toute forme, et bien antérieurement si tant est qu’on puisse parler d’antériorité, au rêve de la création.

Si vous acceptez cela non pas comme croyance, mais si vous vous posez ce questionnement, la liberté est déjà là. Mais, rappelez-vous, si vous tenez à vos habitudes, si vous tenez à un quelconque enseignement, vous vous bridez vous-mêmes, vous vous limitez vous-mêmes, vous ne pouvez plus vous appuyer sur ce qui vous a tant servi.

Et même tout ce que j’ai pu dire, que ce soit quand j’étais incarné, ou encore quand j’ai retransmis par tête de caboche, mais antérieurement par Debbie, que vous ne connaissez pas ici, qui était mon premier channel officiel en France, mais qui a laissé peu de traces parce que l’époque n’était pas venue, c’est la même chose, aujourd’hui vous êtes tous contaminés par le temps zéro, par l’instant présent, et surtout par la vérité.

Et la joie nue, le Je éternel, l’Absolu, le Parabrahman, vous l’appelez comme vous voulez, ne peut que se révéler, brutalement, consumation, progressivement aussi, petit sourire, moment de joie sans raison, sans objet, mais vous vous reconnaissez à travers ça. Et la contamination, vous vous en doutez bien, parce que c’est réellement une contamination, ne peut que se propager de façon de plus en plus rapide, bien évidemment par vos moyens d’enregistrement, de diffusion, vous n’avez pas besoin, bien sûr, mais même si j’en suis ravi aujourd’hui, de retrouver ce pays à travers de tête de caboche, vous n’avez pas besoin de rien, l’information elle est là, du temps zéro, de l’instant présent.

Il ne tient qu’à vous, réellement et concrètement, et je ne m’adresse pas là aux personnages ou à l’histoire, de le vivre en totalité, vous, c’est-à-dire le Je éternel, qui entend à travers le personnage mes mots, mais qui ne sont pas destinés à votre personnage, mais à ce qui se tient ailleurs, au cœur du cœur, en arrière, en avant, peu importe, il est partout. C’est comme ça que vous vivez la vérité et c’est comme ça que vous vous réveillez définitivement.

Si vous regardez tout ce qui a été dit, parce qu’il y en a beaucoup parmi vous aussi ici qui ont suivi Autres Dimensions, vous allez vous apercevoir, si on prend par exemple l’archange Uriel, qui est intervenu à des moments particuliers quand il s’agissait de retournement, de traversée de la gorge, avec ses poèmes, ses envolées lyriques, correspond exactement à ce que vous vivez maintenant.

A l’époque, vous en perceviez la vibration, la lumière, ça vous paraissait authentique ou pas, mais aujourd’hui vous le vivez directement, et tout ce qui a été retransmis, donné, à travers toutes ces années de canalisations, n’ont été en définitive que pour vous approcher du plus proche de la vérité, de la vérité que même nous Melchizedeks, nous n’avions pas accès.

La stase que nous avons vécue depuis le 29 janvier 2018 jusqu’à il y a peu de temps, nous a permise de traverser aussi toutes les illusions et toutes les créations que nous avions accomplies nous aussi dans notre dernière vie incarnée, qui était pour nous la résultante de toutes nos vies au sein de l’être, pour moi comme pour tous les anciens, sans aucune distinction.

Mais voilà, la vérité a été dite, la vérité a été vue, l’enfermement a été rompu, le rêve est terminé, et c’est une vraie délivrance, même si aujourd’hui vous n’en avez pas, je dirais, le vécu, la perception, ou même si vous le refusez encore, ça ne fait pas de différence.

Parce que vous avez un rendez-vous qui est maintenant, avec la conscience, avec l’ensemble de la création, du plan le plus haut en vibratoire, Métatron ou les Hayot Ha Kodesh, ou les mères généticiennes, jusqu’au plus lourd des invisibles, les archontes, Yaldebaoth et ses sbires, même les guignols de la terre, mais ça je l’avais toujours dit, ceux qui étaient aux ordres des archontes, n’ont fait que jouer leur partition. Ne jugez pas, même si vous en avez souffert, le temps est venu de comprendre et de vivre que ce n’est que vous, à d’autres moments de l’espace et du temps, toujours au sein du rêve.

Si vous l’acceptez, vous avez déjà ouvert en grand les portes de votre cœur au vécu du temps zéro, c’est une certitude, ça ne peut pas échouer, comme disait tête de caboche, vous ne pouvez pas vous tromper et vous ne pouvez pas être trompés.

Ça ne vous empêche pas d’aimer votre vie ou de la détester, mais vous êtes vivants, et vous constaterez très vite, si ce n’est pas encore le cas, que vous soyez bien ou mal, à quelque niveau que ce soit, ne change rien à l’affaire. C’est la fin du rêve ou du mythe de la création, c’est la fin de la souffrance, la fin de la manifestation de la conscience, et la fin de tout ce qui passe. Il ne reste que ce qui a toujours existé, le Je éternel, le Je absolu.

La création passera, disait Bidi quand il était incarné, qu’il sera encore là, mais pas en tant que personne, en tant que pur Amour, en tant que Abba, non pas au travers d’une forme, non pas à travers d’un monde ou d’une dimension, mais comme une vérité que rien ne peut égaler, qu’aucun rêve et qu’aucune manifestation de la conscience ne peut venir altérer. C’est ça qui est nouveau.

Allez, on continue.

Frère : Pouvez-vous nous parler du cœur du cœur, de la manière dont c’est vécu dans le quotidien, en tant qu’expérience.

Quel est le mot ?

… Le ….

Du karma ?

(Répétition)

Je n’ai pas compris le mot.

Voix : Le cœur du cœur.

Le cœur du cœur, mais ça a été évoqué pendant des dizaines de canalisations. Le cœur du cœur utilise très physiquement, par le centre du chakra du corps, pas le neuvième corps, ni le huitième, mais le point central du petit chakra du cœur, même pas les couronnes ascensionnelles.

Vous avez eu, je crois, Abba vous en a parlé longuement de la résonance du cœur, de la résonance Agapè réseau, de cette pulsation à trois temps au niveau du cœur, mais aussi du tore, c’est-à-dire du double tore, le champ électromagnétique unifié qui s’est déployé depuis ce point central, et qui tourne dans un sens à gauche, et dans l’autre sens, en venant de Ki Ris Ti à l’arrière pour rejoindre le cœur du cœur, alors que l’autre va vers l’arrière, l’autre va vers l’avant, et que c’est cette alchimie qui fait le temps zéro, pour vous, pour le système solaire, pour toutes les dimensions et pour toute la création.

Le cœur du cœur n’est rien d’autre que le point zéro, c’est le point des jonctions entre le personnage, l’être et le non être. C’est le lieu où se réalise l’alchimie de ce qui avait été nommé à l’époque, la nouvelle eucharistie, la nouvelle tri-unité, en sachant qu’on n’a même plus besoin d’unité, puisqu’il n’y a jamais eu personne.

Le cœur du cœur n’est rien d’autre que de revenir, quel que soit le vécu antérieur des chakras, de l’ouverture des portes et des étoiles, de l’onde de vie, canal marial et toutes ces structures, et même la perception claire et consciente des ailes, des appendices du corps d’éternité, par exemple si vous êtes d’origine stellaire d’Altaïr, vous allez sentir un bec, réellement et concrètement.

Mais ne vous occupez pas de ça aujourd’hui.

Bien évidemment, pendant des années, nous vous avons focalisés sur ces portes et ces étoiles, pour intégrer le processus, pour le vivre, mais nous n’avons jamais dit que c’était la finalité. C’était simplement une espèce d’interface de ressentis et de vécus qui devaient vous amener au plus proche de la vérité, c’est-à-dire le cœur du cœur.

Le cœur du cœur est un point réel, c’est le centre précis du chakra du cœur, c’est aussi un point d’acupuncture, ne comptez pas sur moi pour vous donner le numéro. C’est aussi ce qui relie le chakra du cœur, le neuvième corps sur l’angle de Louis, au niveau du haut du manubrium sternal, et Ki Ris Ti dans le dos, ce qui avait été expliqué il y a de très nombreuses années par Shri Aurobindo. Ce sont des points de repères, tout ça.

Mais aujourd’hui vous n’avez plus à vous intéresser à proprement parler à ça, dans le sens par exemple de savoir ce que ça veut dire et à quoi ça correspond, mais simplement là aussi de l’accepter et cela sera traversé. Il n’y aura plus d’interférence, il n’y aura plus de ressenti même si c’est toujours là, et vous découvrirez que vous n’êtes pas la conscience.

Alors ça peut se faire encore une fois par l’embrasement de tout le corps, l’embrasement de seulement du feu du cœur, l’embrasement des périphéries des mains et des pieds, chacun y va à sa manière si je peux dire, mais la résultante est toujours la même. L’actualisation par manifestation ici-même dans le rêve de la vérité, et c’est cette vérité qui met fin au fait de vous croire un individu, parfait ou imparfait, tributaire des circonstances de la société, de votre corps, de votre physiologie, de vos relations, d’un quelconque karma.

Le cœur du cœur, c’est là où a toujours été inscrite la vérité. D’ailleurs les sages, à l’époque, vous savez il y a une légende qui dit : « Les dieux se sont réunis entre eux et se sont posé la question de – où est-ce qu’ils allaient cacher la divinité de l’homme –  » Bon, c’est un roman, ce n’est pas vrai, mais ça correspond bien à ça.

Et on dit, les dieux ont dit : « Mettons-le dans le cœur, c’est le seul endroit où ils ne penseront jamais à chercher », ou en tout cas à se retrouver, parce que la conscience n’agit que par comparaison, n’agit que par définition, par la forme même mutable au sein des autres dimensions, dans un cadre donné d’expression de la conscience, qui a été appelée 5D, 9D, 11D, 18D, 24D, mais tout ça se résout ici au cœur du cœur, au temps zéro, qui est cette joie infinie d’Agapè.

Ça s’imprime réellement à travers le corps, voilà des années j’avais dit, dans les années 2017, de vous frapper la poitrine pour sentir le cœur, ce n’était pas si stupide que ça.

Vous avez vécu aussi l’apprentissage, pour certains de ce qui avait été nommé la réponse du cœur, dans des choix à faire, même pour le choix d’un aliment. Mais aujourd’hui vous n’avez même plus besoin de ça, mais Tout ce que vous avez vécu, personnellement, individuellement, dans tous les secteurs de votre vie, comme au niveau des approches énergétiques, spirituelles ou de la conscience, était écrit, était destiné à vous amener à ce point central du cœur du cœur, du temps zéro si tu préfères.

C’est là où doit se situer ce que j’ai appelé avec tête de caboche aussi, l’acceptation, accueillir, traverser, ne rien refuser, c’est comme ça qu’aujourd’hui vous vivez, non pas l’installation des quatre piliers, mais la vérité des quatre piliers. C’est comme ça que vous vous apercevez, en le vivant, que vous n’êtes pas ce personnage, encore moins ce dont il est affecté, mais que vous n’êtes rien du créé, que vous êtes antérieurs au créé.

C’est ça la joie nue qui ne correspond à aucun cadre, à aucune histoire, et qui surtout ne dépend d’aucune condition. Le cœur du cœur, c’était après aussi, par Ma Ananda Moyi, la Demeure de Paix Suprême, Shantinilaya, c’est Sat Shit Ananda pour ceux qui aiment les termes orientaux, mais c’est aussi « Moi et mon Père sommes Un » du Christ. Je suis la Voie, la Vérité et la Vie, je suis l’alpha et l’oméga, mais il n’y a pas plus d’alpha que d’oméga.

Mais il fallait bien vivre une histoire, particulière, pour sortir de l’histoire. Et ça dure, pour ceux qui ont suivi l’histoire, depuis des centaines de milliers d’années. Il fallait ne pas perdre le fil, mais comme tout était écrit, et même si nous avons l’impression d’avoir choisi d’être un guide spirituel de mon temps, et de créer des mouvements, il n’y avait pas d’autres possibilités, nous ne pouvions pas échapper à la dualité, quels que soient nos vécus à l’époque, quelle que soit la véracité de nos actions, comme je le faisais par exemple pour éteindre les incendies, en faisant appel au génie du feu, Vehuiah.

Mais aujourd’hui, tout cela n’a plus lieu d’être. Regardez les frères et les sœurs qui témoignent de partout, de leur vécu. Que ce soit le plus intense avec le brasier du cœur ou la torche qui s’enflamme de partout, que ce soit simplement avec un sourire discret aux lèvres, tout participe bien évidemment de la même révélation, de la même vérité.

Et je crois d’ailleurs que tête de caboche l’avait expliqué peu de temps après moi, lors de la dernière rencontre, quand il a parlé de ce terme que je ne connaissais pas, la résilience. Quand tout va mal, ça ne peut qu’aller bien après, au pire vous mourrez, et il n’y a plus de problème. Vous voyez.

Acceptez l’inconnu, acceptez le temps zéro, sans vous poser de question, et le processus se produira automatiquement, pas nécessairement dans l’instant, parce que si ça ne se produit pas dans l’instant, ça veut dire quoi, que vous étiez trop en attente, et qu’est-ce qui attend, c’est le personnage. Ça vous prouvera simplement que le point de vue, la perspective de la conscience, finalement n’a pas bougé, mais à force de le répéter, à force des journées qui vont s’écouler, même dans votre vie la plus simple, quelles que soient vos activités, tout va vous ramener à cela, à cette humilité, à cette beauté, à cette évidence que vous n’avez rien à voir avec le rêve. Tout a toujours été parfait.

Bien évidemment, ce discours-là, je ne pouvais pas vous le tenir il y a quelques années, d’abord parce que je l’ignorais, et encore moins quand j’étais incarné. C’est ça la révélation. Et Bidi vous l’avait dit, il est le seul quand il est sorti définitivement en Maha Samadhi, et qu’il a quitté ce corps, que aucune structure n’a pu l’arrêter, et il a pris possession, si je peux dire, de qui il était, la totalité de l’espace, la totalité du rêve, et qu’il était bien antérieur à tout cela.

Simplement, les circonstances à cette époque n’étaient pas réunies pour vivre la vérité collectivement, et encore moins au niveau de plusieurs individus. Aujourd’hui, oui.

Alors je te laisse poursuivre.

Une autre question dans la salle.

Voix : Oui, il y a quelqu’un.

Frère : Pourquoi n’y a-t-il pas que l’Absolu, le Je éternel, la Vérité …

Ça résonne dans le discours et dans le, je ne sais pas quoi, et déplace-toi un tout petit peu, voilà.

… Pourquoi n’y a-t-il pas que la vérité, le Je éternel, l’Absolu ?  Pourquoi, à qui servent le rêve, les anciens, la vie des hommes …

Je ne suis pas sûr d’avoir compris. Pourquoi quoi ?

Voix : Pourquoi n’y a-t-il pas seulement l’Absolu, la vérité, pourquoi on vit ce rêve ?

Parce que le rêve est un rêve, il ne fait que passer.

… Pourquoi existe-t-il ?

Attendez, si tout le monde parle en même temps, ça ne va pas le faire. Alors, celui qui est mon intermédiaire à droite, je t’écoute.

Voix : Pourquoi n’y a-t-il pas seulement la vérité.

Je n’ai pas compris ce qu’il veut dire par là.

Frère : Pourquoi n’existe-t-il pas que la vérité ?

Mais elle existe. Exister, c’est se tenir en-dehors de la vérité, en-dehors de l’être, l’existence, ça veut dire se tenir en-dehors de la vérité, être, au sens d’une personne, au sens-même du soi, ne permet pas de comprendre que vous êtes le non être. Alors pourquoi ?

Mais parce qu’à un moment donné, qui est hors de tout temps, comme de tout espace, il y a eu besoin de manifester ce rêve de la création, et quand vous éteindrez le courant de ce jeu vidéo comme dit mon channel, et bien, il n’y aura plus de jeu vidéo, et vous prendrez conscience que tout ça, en définitive, n’a fait que passer, réellement et concrètement, et que absolument toute la création s’est déployée au point zéro, pas ailleurs, puisqu’il n’y a ni temps, ni espace.

Vous échappez au temps en vivant l’espace, et quand vous vivez l’espace, vous revenez au cœur du cœur, et vous êtes libres, totalement, vous êtes en joie, vous vous êtes retrouvés, vous vous êtes reconnus.

Maintenant si tu veux me demander à quoi ça a servi, et bien je ne peux que te répondre, à rien du tout…

(Rires)

… A strictement rien, sauf se trouver soi-même, et c’est la même chose que quand vous dormez, le soir, vous faites des rêves, des cauchemars, ou vous n’avez aucun rêve, aucun cauchemar. Alors, parfois vous avez des rêves qui s’expliquent, qui vous donnent du sens, mais ça concerne toujours la personne, aucun rêve ne peut vous faire vivre la vérité. Je parle des bonnes nuits, là. Mais aucune vie, inscrite au sein d’une forme quelle qu’elle soit, ne peut vous permettre de vivre la vérité.

Donc, effectivement, tout ça n’a servi à rien, tout ça ne sert à rien, tout ça ne servira à rien, et ça tombe parfaitement bien, parce qu’il n’y a rien.

(Rires)

Il n’y a pas de perfection plus absolue, n’est-ce pas, c’est seulement l’égo et le soi qui croient qu’il va falloir progresser, qu’il va falloir admirer la création, ça ne vous empêche pas d’admirer les fleurs, les poissons, ce monde, mais à ce moment-là c’est une contemplation, c’est-à-dire que vous réabsorbez le monde en vous. Vous vous apercevez que vous êtes le monde, ici-même sur cette terre, ce n’est pas une vue de l’esprit, ce n’est pas un point de vue de la conscience, ce n’est pas une expérience, c’est la seule vérité.

Le rêve de la création n’a servi à rien, et quand vous sortez du temps et de l’espace, vous allez vous apercevoir que les univers n’ont fait que passer, et que vous n’avez pas besoin d’univers, que vous n’avez pas besoin de dimensions, et que vous êtes dans ce qu’on peut appeler l’état parfait.

Mais la perfection n’est pas de ce monde, nous le savons tous, nous avons tous eu des difficultés dans notre vie, de différentes natures, qu’on soit un simple ouvrier ne s’intéressant à rien, que celui qui s’est proclamé maître de quoi que ce soit.

Qui peut dire, quelle que soit sa vie, même la plus heureuse, que ça n’a été qu’une succession de moments heureux, une succession de bonheur. Non, le bonheur c’est la béatitude, c’est la finalisation de la résurrection, ce bonheur-là, cette joie-là, ne peut être comparée à rien et ça met fin, de manière définitive, à ce qui n’a fait que passer. Tout ça n’était qu’un mauvais rêve, ou un beau rêve, mais ce n’est pas la vérité.

La seule vérité porte pour nom Amour, et cet Amour n’a pas besoin de forme et n’a pas besoin de monde, et vous êtes réellement, nous sommes réellement, UN, nous sommes l’Amour, mais il n’y a personne. Ca a permis quelque part de nous éprouver, mais le rêve devait être écrit avant d’être vécu, il devait se déployer au temps zéro, pour être sûr qu’il s’achève, puisque c’est quelque chose qui ne peut que s’achever.

Ce n’est pas infini la création, vous le savez d’ailleurs, sur des échelles de temps que les astrophysiciens estiment très, très longues, d’être par exemple, sur des milliards d’années, un soleil va s’éteindre, il y a des trous noirs qui réabsorbent tout. Et comme par hasard, les scientifiques aujourd’hui, le trou noir c’est aussi le cœur du cœur, le temps zéro, s’aperçoivent que l’information de la vie est le trou noir.

On a observé la lisière des trous noirs et chaque cellule vivante, ici sur ce corps carboné, que ce soit un végétal, un animal, un humain, porte ce temps zéro, ça ne pouvait pas être autrement. Tout est dans tout, et en plus il n’y a rien.

Il n’y a rien d’antinomique, il n’y a rien de contradictoire, sauf pour l’égo, sauf pour le soi. Mais pour celui qui vit la vérité, c’est une évidence, ça ne peut pas être autrement. Seul le rêveur ne sait pas qu’il rêve, et comme l’a dit tête de caboche, laissez les rêveurs rêver, ils sont contaminés, même s’ils s’opposent à la vérité. La forte opposition qu’ils mettront va les consumer de la même façon que celui qui a prononcé son nom et son prénom, en étant allongé la nuit, à haute voix.

C’est la même chose, vous ne pouvez vous échapper de qui vous êtes, et en plus, au niveau collectif de la terre et de la création, et de l’ensemble des dimensions, cela est synchrone, c’est-à-dire que cela se passe dans l’illusion du temps et de l’espace, dans le même lieu individuel et collectif, le cœur du cœur, la planète terre, Gaïa Uras, mais aussi dans chaque conscience.

Donc, oui, ça n’a servi strictement à rien, le rêve n’a permis que de comprendre finalement que nous rêvions, c’est tout.

Pourquoi vouloir trouver une utilité à l’Amour ? Pourquoi vouloir trouver une fonction à la joie nue ? Si vous le vivez, il n’y a plus de question, ce n’est pas possible. Vous pouvez vous questionner sur tout ce que vous voulez, mais vous n’êtes plus dupes de quelque monde que ce soit, vous n’êtes plus dupes de quelque évolution que ce soit. C’est la seule liberté qui vous est octroyée à profusion, ici-même sur cette terre, comme dans l’ensemble de la création, et cela se déroule au cœur du cœur, au temps zéro, au trou noir de votre poitrine, comme au trou noir de chaque cellule.

Nous pouvons continuer.

Voix : Il y a quelqu’un qui s’approche.

Sœur : Bonjour OMA. Moi j’ai une petite curiosité. Pourquoi est-ce que tu appelles Jean-Luc tête de caboche ?

(Rires)

Ah je crois que tête de caboche a eu plusieurs surnoms, et tête de caboche parce qu’il a la tête dure, il va encore me traiter après de vieux croûton rassis, ce n’est pas grave.

(Rires)

Tête de caboche, il fallait avoir la tête dure pour encaisser tout ce qui s’est passé, ensuite je l’ai nommé incassable, c’était la vérité, et maintenant il s’est nommé lui-même, c’est Abba. Mais, comme il a dit, n’y voyez pas ici quelqu’un de supérieur ou qui a une fonction, un rôle ou quelque chose de particulier. Il est la vérité, au même titre que chacun de vous l’est. Chacun de vous, il vous l’a dit, est Abba.

Mais tête de caboche parce que c’est comme tous les béliers, ils ont la tête dure, ils sont têtus, et quand ils ont en idée en tête, ils ne la lâchent pas. Et ce qu’il avait en tête, tête de caboche, c’était la vérité, uniquement la vérité.

Où est la vérité. Toute la dynamique est née de là. Alors bien sûr, je ne sais pas si tête de caboche l’a fait ou pas, et ça n’a aucune importance, il a bien évidemment au sein de l’histoire, comme chacun d’ailleurs, mais dans l’histoire individuelle, avant de prendre conscience qu’il était le tout, un cheminement au sein de l’illusion, particulier, jusqu’au moment où il s’est aperçu que tous les chemins sont le même chemin, et qu’il n’y a pas de différence entre un Elohim qui est venu apporter à Yerushalaim  un cristal particulier et l’enfant qui meurt de faim.

Tout ça n’est qu’un rêve. Mais il n’y avait aucun moyen de le résoudre si je peux dire, c’est-à-dire de se réveiller à cette époque. Alors tête de caboche, oui, parce que la tête dure, c’était une de ses caractéristiques.

… Est-ce que je peux te faire une parenthèse ?

Comment ?

(Répétition)

Viens surtout répéter à côté de moi, parce que je n’entends pas les voix extérieures, même au micro.

Voix : Elle demande si elle peut faire une parenthèse ?

Ah bien, fais toutes les parenthèses que tu veux.

… OK. Dans cette recherche de l’unité, c’est de dire qu’on est beaucoup à être des têtes de caboche.

Voix : Il faut que je lui répète.

Merci de répéter. J’entends vraiment de manière distincte la personne qui est à ma droite, pour des raisons vibratoires. Il y a un champ d’énergie particulier qui est déployé entre moi et mes deux acolytes, qui fait que, pour certaines personnes, même la voix très loin, ça passe, et pour d’autres, ça ne représente rien. Ce n’est pas un problème de compréhension ou de facilité, ça n’a rien à voir, mais je te prie de répéter.

Voix : C’est que dans cette recherche de vérité, nous sommes beaucoup à avoir la tête de caboche…

Oui, je vois, vous avez tous un certain âge ici, et il y en a que je reconnais ici, qui m’ont rencontré de mon vivant, alors on ne va pas jouer aux retrouvailles, parce que tout ça c’est de l’histoire…

(Rires)

Alors, qu’est-ce que tu veux dire par là ? La tête de caboche, qu’est ce qu’elle a ?

Voix : C’est nous sommes nous aussi …

Sœur : Non.

… Étant donné que tu as nommé Jean-Luc tête de caboche, dans sa recherche de vérité, c’est que nous, nous sommes plusieurs dans cette recherche de vérité-là, et nous sommes aussi des têtes de caboche…

Mais je vais aller plus loin, même les mères généticiennes étaient des sacrées têtes de caboche…

(Rires)

… Et surtout elles, l’aspect créatif du féminin sacré. Qui c’est qui a créé le rêve ? La première émanation, la Source, Métatron, les Hayot Ha Kodesh, et juste après, les mères généticiennes, quand je dis juste après, ce n’est pas linéaire, ni spatial, c’est dans le même lot si je peux dire.

Bien sûr que, et je l’ai dit, vous êtes beaucoup à avoir un certain âge, et beaucoup à avoir emprunté les seuls chemins possibles il y a encore quelques années, c’est-à-dire la spiritualité, la connaissance, la recherche d’Amour et de vérité, mais qui n’a pu jamais, jamais, aboutir, même si votre vie a été parfaite, vous reveniez inlassablement dans le rêve.

Déjà depuis de nombreuses années, à partir de l’année 2011, nous vous avions dit et affirmé, sauf ceux qui voulaient se réincarner, que la plupart des sœurs et frères de la terre étaient interceptés avant de rencontrer les archontes, afin d’être placés en stase, jusqu’au moment du réveil collectif du rêve.

Oui, bien sûr, et d’ailleurs on ne va pas faire de statistiques, mais partout où je m’exprime, vous êtes bien évidemment en grande majorité à avoir vécu cette recherche, à avoir vécu cette recherche spirituelle de partout. Parce que vous êtes effectivement tous des têtes de caboche.

(Rires)

Sans aucune exception. Aujourd’hui, celui qui a l’innocence de l’enfant s’ouvre beaucoup plus facilement que tous ceux qui ont parcouru les sentiers de la spiritualité, de l’énergie, de la perception, de la vibration, mais pourtant, c’était vous qui étiez les premiers et qui deviez suivre l’activation de la formation du temps zéro au travers du corps d’éternité, des portes, des étoiles, des circuits vibraux, l’onde de vie, le canal marial, le canal de l’éther, les couronnes ascensionnelles, les triangles élémentaires de la tête, afin d’assoir, d’enraciner si on peut dire, le retour de la vérité, et de préparer la fin du rêve de la création.

Mais tout ça était écrit. Vous avez eu l’impression d’avoir fait des efforts, vous avez eu l’impression d’avoir cheminé, tout n’était fait que pour vous ramener au plus proche du temps zéro, du trou noir, ou du double tore, ou du cœur du cœur, ou de Shantinilaya, tu l’appelles comme tu veux.

La seule preuve que ça a été répété depuis un an sans arrêt, la seule preuve de la vérité, c’est le vécu. Quand vous vivez le sourire, la joie et l’embrasement, tout est balayé, mais s’il reste encore des choses à résoudre, chaque jour, pour chacun. Vous voyez.

Mais c’est fini, quand je dis c’est fini, ça veut dire que vous portez l’information du temps zéro. Elle est activée en vous. Vous êtes la clef, vous êtes la serrure, vous êtes la porte, jusqu’au moment où vous prenez conscience qu’il n’y a jamais eu de clef, jamais eu de serrure, jamais eu de porte, jamais eu de forme, jamais eu de monde, que vous êtes cet Amour dépourvu de tout attribut, de toute fonction, de toute forme, et que vous êtes à la fois partout, et en même temps, nulle part.

Quelle que soit la façon dont j’essaie de l’expliquer, quelle que soit la façon dont vous en témoignez, c’est toujours la même chose, ça n’a qu’une seule finalité et le résultat est toujours le même. Et après, qu’est-ce qui se passe, Abba vous l’a dit, Bidi vous l’a dit, vous retournez à votre humanité la plus simple, mais, au sein de cette humanité la plus simple, tout est transmuté, tout est transfiguré, et vous avez lavé vos robes dans le sang de l’agneau, comme ça avait été écrit par Saint Jean.

Le jugement dernier n’est que votre installation sur le trône, entouré des mille dieux, entouré des quatre anges des éléments, entouré des milliers d’archanges, entouré de milliers de mondes, ce n’est que vous, et rien n’est distant, et rien n’est séparé en vérité, malgré toutes les apparences des formes, des pensées, des concepts ou de mondes.

La seule vérité, elle est là, tout le reste, et je crois qu’Anaël avait expliqué longuement, je l’ai déjà dit la dernière fois, et en 2009, au tout début des noces célestes, c’est la grande différence entre ce qu’on appelle les vérités relatives et la vérité absolue.

La vérité absolue, c’est Agapè, c’est le Feu du Cœur, et il n’y a même plus de cœur, puisque vous êtes un brasier, une torche, vous êtes l’Amour nu, tout le reste n’a fait que partie du rêve, tout le reste avait été écrit afin de vous permettre de vivre à la fois l’alpha et l’oméga, mais aussi de vivre à la fin qu’il n’y avait pas plus d’alpha que d’oméga.

Bien sûr, la conscience ne peut jamais accepter ces mots, mais ce que vous êtes, oui.

Autre question.

Voix : Oui. Alors…

Frère : Je veux savoir, avez-vous des phrases concrètes qu’on peut pratiquer pour intégrer la lumière, des phrases de pensées positives, concrètes…

Frère/Voix : Avez-vous des phrases qu’on peut dire …

Des phrases qu’on peut dire pourquoi ?

Frère/voix : Des pensées positives…

Comment ?

 Ou des phrases positives …

Mais la pensée appartient à la pensée. La pensée ne vous fera jamais sortir du rêve, quelles que soient tes pensées positives ou négatives, c’est encore une amélioration de la personne, mais ce n’est pas la vérité.

Bien sûr, il est beaucoup plus facile d’être positif que d’être négatif dans les pensées, mais ça ne te fera jamais sortir de la personne. Quel est ton objectif qui a trait à la pensée positive ?

… Le bonheur …

Mais le bonheur est éphémère. La joie n’a rien à voir avec le bonheur. Le bonheur dépend effectivement de tes pensées, de tes affects, de la façon dont tu vis, mais est-ce que tu es là pour ça, seulement ? Que cherches-tu ? Le bonheur ? Alors tu n’es pas prêt pour la vérité encore.

La vérité met fin au monde, met fin à la spiritualité, met fin au personnage, met fin à la création.

 Et bien, je suis mêlé !

Rires)

Qu’est-ce qu’il dit ?

Voix : Il dit qu’il est tout mêlé…

C’est pour ça.

(Rires)

Réfléchissez bien. Je ne critique pas les questions, pas du tout, mais réfléchissez bien, il y a les mots que vous prononcez et il y a ce qu’il y a derrière. La recherche du bonheur est une utopie, quelle que soit la perfection de ta vie, ici sur cette terre. Rappelle-toi que tu ne fais que passer sur cette terre, et tu es donc soumis au temps. Quand tu penses pensées positives et que tu recherches le bonheur, tu n’es pas disponible pour la vérité.

La vérité n’a que faire du bonheur, la vérité n’a que faire de ta vie, en tant que personne, la vérité n’a que faire de ce que tu penses, et tu es pourtant la vérité, parce que quelque part, en toi, il demeure une forme d’identification à ce corps, à ce monde, à cette vie. Mais rien de tout cela n’est vrai, c’est un mensonge, et tu ne peux pas être disponible pour la vérité, et être disponible pour le bonheur ou des pensées positives.

C’est encore, quand tu dis pensées positives, ça sous-entend bien évidemment, comme je l’ai dit, qu’il y a des pensées dites négatives. Mais tu n’es aucune de tes pensées. Il n’y a aucun espace de solutionnement dans la pensée, la pensée ne t’appartient pas. Même ce que tu crois penser ne vient pas de toi, ce n’est qu’un assemblage d’ondes, de vibrations, qui crée la pensée. Ce que tu crois penser ne vient pas de toi. C’est une illusion, et je crois que tête de caboche vous dirait d’ailleurs tout cela est parfaitement démontrable et démontré.

Les scientifiques aujourd’hui sur cette terre, sont beaucoup plus en avance que ceux qui sont encore dans les pensées positives, dans l’énergie, dans les vibrations. Ils connaissent la vérité, même s’ils ne la vivent pas encore. Le temps n’existe pas. L’espace n’existe pas. Ce monde est une simulation informatique binaire.

Comme je disais avec l’exemple de la prison, ce n’est pas parce que tu comprends les barreaux de la prison et que tu passes ton temps à trouver le bonheur dans ta prison, que tu vas être libre de la prison. Tu ne fais qu’améliorer, je dirais, tes conditions de détention et de privation de vérité.

La vérité n’a que faire ce monde comme de tout monde. La vérité n’a que faire de ton personnage, n’a que faire de tes pensées. Tu n’arriveras à rien par rapport à la vérité comme cela, mais rassure-toi, tu es venu, tu as parlé, c’est trop tard, tu es contaminé, même si t’est mêlé.

(Rires)

Et justement, quand tu es tout mêlé, tu dis, et bien le mental il ne peut plus fonctionner, il est sidéré, il est effondré. C’est ce qu’il faut. Au moment de l’évènement, vous serez tous sidérés, réveillé ou pas. Vous serez tous dans l’incapacité de contrôler quoi que ce soit de votre corps, de votre vie ou de ce monde. Ça a été appelé la stase.

Il y en a beaucoup parmi vous depuis déjà l’année dernière, depuis le tout début 2018, depuis que l’archange Métatron avait libéré les dernières clefs le 14 décembre 2017, il vous a tous permis, après notre silence en tant qu’anciens, étoiles et archanges, de découvrir l’autonomie et la liberté. Mais l’autonomie et la liberté n’ont rien à voir avec le bonheur.

La recherche du bonheur est une forme d’avidité, est une forme d’appropriation. Comment veux-tu vivre que l’autre est toi si tu parles de ton bonheur ? Ce n’est pas une question de bonheur, c’est une question d’Amour.

Qu’as-tu aimé dans ta vie ? Comment as-tu aimé ? Tout le reste n’est que du vent. Ce n’est pas un jugement, c’est vous-même confronté à vous-même au moment de la stase, ou de l’évènement, ou de votre mort.

Demande aux frères et sœurs qui eux ont dépassé ce stade d’être tout mêlé et qui vivent le sourire ou qui vivent la vérité, cette joie nue, cette Agapè, ce Feu du Cœur Sacré, demandez-leur ce qu’ils vivent. Est-ce qu’ils recherchent le bonheur, est-ce qu’ils pratiquent la pensée positive, la méditation ou même encore aujourd’hui des alignements ? Non.

La liberté, elle est même par rapport à cela, parce que c’est le personnage, même si cela a été indispensable depuis plus de trente ans de monter de niveau de la conscience.

Aujourd’hui, ça ne sert plus à rien, vraiment, mais je ne peux pas vous le démontrer. La meilleure démonstration, c’est toi-même quand tu le vis. Tout le reste n’est que du cinéma dans le sens comédie, c’est du vent.

Croire que vous allez vivre le bonheur et l’Amour, en pratiquant quoi que ce soit, vous éloigne de la vérité aujourd’hui, et vous ne pourrez que le constater, et vous ne pourrez que le vivre, quoi que vous en pensiez encore aujourd’hui. Vous ne pouvez pas vous échapper de la liberté.

Si tu veux, c’est comme s’il y avait un personnage qui t’emprisonne, qui ne connaît que la prison, il est né en prison, il n’imagine même pas qu’il y a un monde dehors, et qu’il y a autre chose, si ce n’est ce que lui donne à voir sa fenêtre, si ce n’est peut-être les aliments qu’on lui apporte, mais il n’y a aucune joie là-dedans, et surtout aucune vérité.

La vérité, quand elle est vécue, ne serait-ce qu’un instant, et bien, elle va te donner cette joie intérieure, et tu te reconnais. Il n’y a aucune technique, même si je sais que tête de caboche a mis au point quelque chose qui permet de libérer la tête d’elle-même, mais c’est vraiment l’arrêt du moteur de la souffrance, c’est-à-dire l’arrêt de la recherche aujourd’hui plus que jamais qui vous fait vivre la vérité, parce que dès l’instant, je ne vais pas revenir sur tous les dires de Bidi, mais dès l’instant où si aujourd’hui vous cherchez encore quelque chose par rapport au bonheur, par rapport à la vérité, vous ne pouvez pas chercher ce que vous êtes, vous ne pouvez que vous retrouver, soyez logiques.

Il n’y a rien de plus logique, et celui qui le vit, et celui qui l’a vécu, ne peut plus être dupe de son propre personnage, ne peut pas être dupe de ce monde comme de n’importe quel monde. Il est présent à lui-même, présent à la vérité, il est Amour, mais sans définition, sans particularisme, sans avoir besoin de justifier quoi que ce soit, ou de démontrer quoi que ce soit. Il est dans l’état naturel, et dans l’état naturel aucune recherche qui puisse tenir, aucune pensée positive ou négative qui puisse tenir, aucune vibration même si elles sont rares qui puisse tenir, vous traversez tout ça.

Vous êtes juste derrière ou devant, et tout ça se rapproche de plus en plus, je crois que tête de caboche avait appelé ça la fusion du simulacre et du sacré. Même le jeu vidéo qui est joué où les méchants garçons comme je les appelais, ont l’impression de tout mettre en œuvre pour éviter la vérité d’éclore, ne font que servir la vérité. Ils ne le savent pas simplement. Pas encore.

Et que celui qui vous a enfermés, les méchants garçons, les guignols comme je les nommais il y a quelques années, ce n’est rien d’autre que vous-mêmes, ce n’est rien d’autre que chacun de nous.

Vous n’avez aucun moyen de vous le représenter, vous n’avez aucun moyen autre que celui de le vivre, mais tant que vous cherchez à comprendre, à vous en saisir ou à l’expliquer, vous éloignez le vécu, c’est une certitude pour chacun. C’est l’unique vérité. Alors à ce moment-là, vous allez dire mais comment faire. Et bien soyez comme Thérèse, la voie de l’enfance, la voie de l’innocence, soyez pleinement présents à vous-mêmes, soyez pleinement présents à tout autre, soyez pleinement présents à tout regard que vous portez, que ce soit un insecte, que ce soit un arbre, que ce soit un frère ou une sœur, ou n’importe quoi, une étoile, il y a la même constance pour ceux qui le vivent.

Ils ne trichent pas, ils ne peuvent pas tricher, contrairement à celui qui se nourrit de vision, de scénario, de vibration, d’énergie ou d’évolution.

Il est très, très important aussi, sur un autre aspect de cela, il est important que je vous dévoile aujourd’hui, c’est que tous les frères et sœurs qui ont participé à un moment donné tout le temps à AD, Autres Dimensions, par les processus vibratoires, par tout ce que vous avez reçu, il était impératif que ça ait été vous les premiers à le vivre, parce que vous étiez les plus dangereux, vivant la supra conscience, qui allaient risquer de vous opposer à la vérité.

Et effectivement, les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers, même si vous savez qu’il n’y a jamais eu ni premiers ni derniers puisqu’il n’y a personne, mais dans l’histoire du rêve, c’est une évidence. Il fallait que tous ceux qui étaient a priori en avance, par leur culture spirituelle, par leur recherche, par l’ouverture à la perception énergétique et vibratoire, soient en quelque sorte canalisés, dirigés, entourés, pour permettre l’installation du temps zéro, pas pour eux, mais pour l’ensemble de la création.

Mais il fallait que ces frères et ces sœurs le vivent en premier, parce que c’est eux les plus dangereux par rapport à la vérité, la conscience n’acceptera jamais la vérité, la conscience est une maladie. Donc tu te doutes bien que, quand je dis ça à une personne, comme tu dis dans ton expression là, québécoise, t’es tout mêlé.

(Rires)

J’aime beaucoup cette expression.

(Rires)

Mais, quand tout est mêlé, tu ne peux plus rien distinguer, donc tout est Un, passé le premier instant de confusion ou d’être mêlé. Le fait d’être mêlé ne va pas t’emmêler, mais va te démêler.

(Rires)

Autre question.

Voix : Nous sommes rendus au temps où on voudrait une courte pause.

Alors, mais nous allons faire cette courte pause. Je ne vous dis pas au revoir, mais je vous dis à dans quelques minutes et merci de votre présence et de vos délicates questions qui me permettent de me remettre dans le bain de cette langue merveilleuse qu’on appelle aussi le français, mais qui est un peu particulier ici.

(Rires)

Je vous dis à tout de suite.

Merci.

(Applaudissements)

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