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BIDI
(Belgique)

16 Octobre 2019

Et bien Bidi est avec vous, et il vous salue.

J’interviens à nouveau, en cet instant, car je me réjouis de voir ce qu’il se déroule sur la scène de théâtre de ce monde, où vous êtes de plus en plus nombreux à vivre, à vérifier, tout ce que j’ai pu vous dire quand j’étais dans mon corps, et depuis que je suis intervenu, depuis sept ans.

Alors je vais répondre à vos questionnements. J’en profiterai au passage pour donner certains éléments de votre vécu qui se déroule en ce moment-même, pour énormément de personnes sur cette Terre, vous permettant de vous éclairer encore plus, de vous ajuster, et de vous mettre dans les meilleures dispositions possibles pour assister et vivre à la fin du mythe de la Création, et de constater par vous-mêmes que tout ceci n’a été qu’un rêve.

J’écoute tout d’abord ta première question.

Frère : Peux-tu nous donner des conseils pour vivre cette Agapè dans notre quotidien, dans notre milieu de travail, ou dans notre famille. Merci.

Agapè n’a que faire des circonstances de ta vie, car quand tu es Agapè, tu es la Vie, et aucune circonstance de la scène de théâtre ne peut avoir la moindre conséquence sur ce que tu vis. Vouloir adapter ce que tu vis en Agapè aux circonstances de la scène de théâtre n’est absolument pas possible par un effort ou une volonté quelconque.

Vous avez juste à demeurer tranquilles, dans ce silence intérieur de celui qui accueille et accepte, sans se poser de questions, afin de constater par lui-même, pour chacun de vous, que l’Intelligence de la Vie et de la Lumière sera toujours plus conséquente que tout ce que vous pouvez penser, imaginer ou faire, même dans les secteurs de la vie quotidienne.

Je vous rappelle que vous n’avez rien à penser, qu’avant tout il vous faut demeurer dans cet état d’accueil, d’acceptation, qui est le vrai Silence, il n’est pas question de ne plus vivre, il est question justement d’affronter tous les évènements de la vie quotidienne dans cet état particulier de réceptivité, d’accueil, de transparence, et cela deviendra chaque jour de plus en plus évident.

Dans la vie quotidienne, il n’y a pas de technique, il n’y a pas de posture, il n’y a pas d’énergie ou de vibration qui tienne, seuls votre présence, votre accueil, votre transparence et votre humilité seront vos guides. Et vous arriverez, comme c’est le cas actuellement et chaque jour de plus en plus facilement, à repérer les moments où vous croyez être une personne, et les moments où vous êtes en la Vérité de la Vie.

Tout le reste, ce ne sont que des stratégies mentales qui n’ont rien à faire avec l’évidence et la simplicité. Vous n’avez plus besoin de vous encombrer de systèmes de protection, d’alignement ou de quoi que ce soit, soyez simplement présents dans l’accueil et l’humilité, sans rien revendiquer, et l’Intelligence de la Vie et de la Lumière sera votre lot quotidien.

C’est à travers ces va et vient, comme vous êtes innombrables à le vivre, que cela soit au décours de troubles physiques, organiques, au travers de perturbations mentales, de stress, de dépression, d’anxiété, peu importe, que vous faites justement la différence de ce qui est de la scène de théâtre, de ce qui est si vous préférez de l’acteur, et de ce qui est de l’ordre de la Vérité immuable.

Vous n’avez aucun effort à faire. C’est bien plutôt de l’ordre du relâchement, de l’accueil inconditionnel, qui dévoile cet Amour absolu, inconditionné, intemporel. Vous êtes l’espace, vous n’êtes aucune forme et vous êtes pourtant toutes les formes. Votre forme corporelle ne peut plus vous leurrer par rapport à cela, quoi qu’il se déroule actuellement dans votre corps, dans votre tête, même dans les processus vibratoires, n’est que l’alchimie de la Lumière elle-même, sur laquelle vous devez comprendre que vous ne pouvez strictement rien pour trouver Agapè que vous êtes.

C’est Agapè qui vous trouve, ce n’est pas vous qui pouvez le trouver, ce ne sera jamais une quête, jamais une recherche, et jamais quelque chose de difficile. Il vous faut admettre qu’il n’y a rien de plus simple. Dès l’instant où vous lâchez toute prétention du jeu, à vouloir changer une circonstance actuelle, en la laissant simplement vous traverser, parce que l’accueil et l’acceptation, en silence des pensées et des émotions, dans la non-réactivité, vous placent directement en Agapè.

Il vous appartient de le vérifier par vous-mêmes justement dans votre quotidien. Vous n’avez rien à fuir, vous n’avez rien à rejeter, vous avez juste à être là, et laisser se dérouler ce qu’il se déroule en simples observateurs ou témoins, vous êtes juste derrière ou juste avant. Laissez être ce qui est.

Quand j’étais incarné, j’appelais ça la divine indifférence qui peut ressembler effectivement de l’extérieur à de l’indifférence ou de l’égoïsme, mais c’est exactement le contraire. C’est dans les instants où vous êtes présents, au-delà de tout qualificatif, dans l’acceptation pleine et entière de ce qui se déroule dans chaque acte et chaque évènement au quotidien, que se trouve Agapè.

Vous n’avez rien à expliquer, vous n’avez rien à comprendre. Je vous rappelle que la compréhension est le vécu et rien d’autre. Tant que vous espérez changer par un processus de conscience un positionnement énergétique, vibratoire ou autre, vous n’y êtes pas. La seule façon d’y être, c’est avant tout d’accueillir, d’accepter, de laisser la traversée se faire d’elle-même, et l’Intelligence de la Lumière et de la Vie vous possédera entièrement, et vous réaliserez alors que vous êtes cela, et non pas ce personnage qui gesticule, qui revendique, ou qui veut aboutir à quelque but que ce soit.

C’est ainsi que votre quotidien est là pour vous démontrer dans chaque circonstance, heureuses comme malheureuses, cela ne fait pas de différence, mais c’est justement ce que l’Intelligence de la Lumière vous propose en ce moment, déclenchant certes une espèce de confrontation entre le feu vital de l’ego, de la personne, et le feu igné de l’Intelligence de la Lumière qui n’a que faire de vos gesticulations, car je vous rappelle que vous êtes cette Intelligence de la Lumière, et rien d’autre.

Laissez être ce qui est en surabondance aujourd’hui à la surface de cette Terre, tout le reste, ce ne sont que des jeux de l’ego. Gardez votre ego pour conduire une voiture, pour appliquer vos techniques de soins, mais n’y mêlez pas Agapè.

Agapè vous cherche, vous ne pouvez la chercher, c’est Agapè qui vous trouve. Dès l’instant où vous acceptez et comprenez cela, aujourd’hui, dans les jours, les semaines, qui vont se dérouler sur la scène de théâtre, je vous garantis que vous le vivrez. Mais si vous mettez devant votre questionnement, votre interrogation pour savoir si cela est bien ou mal, ou adapté ou inadapté, vous n’arriverez à rien, et le feu de friction entre le feu vital et le feu igné, prendra des proportions considérables.

Cela a été expliqué par le Commandeur, ça peut même aller jusqu’à des maladies organiques, des douleurs extrêmement violentes, des perturbations mentales extrêmement fortes qui vous font croire que vous retournez dans le passé. Il n’en est rien. C’est le jeu de l’Intelligence de la Lumière. Acceptez-le et surtout vérifiez-le par vous-mêmes. Vous n’avez rien d’autre à faire.

Tout ce que vous pensez avoir à faire ne vient que de votre personne. Agapè n’a rien à voir avec votre personne, même si ça s’exprime au travers de votre personne. Vous êtes dedans, vous n’êtes pas dehors. Le monde est dedans, il n’est pas dehors.

Tout ce que vous voyez dehors, tout ce qui est sensible, tout ce qui est perceptible, n’est qu’une forme de projection de la conscience, quelle qu’elle soit, et qui n’est en définitive qu’une maladie. Cette maladie, je l’ai dit, est mortelle, et c’est exactement ce que vous êtes en train de vivre tous, où que vous soyez sur cette planète.

Je l’avais dit en étant incarné, à la fin de mon incarnation, mes paroles ne peuvent pas échouer, et aujourd’hui c’est à chacun de vous qu’il appartient de le vérifier. C’est quelque chose de très facile.

Rappelez-vous. L’Intelligence de la Lumière, l’Unité, la Présence, l’Infinie Présence, l’Absence, l’Absolu n’a pas besoin de vous, bien au contraire. Vous n’avez pas à lutter non plus, à vous opposer à vous-mêmes, à vous combattre vous-mêmes. Vous êtes l’Intelligence de la Lumière, et je le répète, que cela soit à travers les circonstances de vos vies, que cela soit à travers votre corps, que cela soit à travers toutes les relations existantes entre deux individus, elles ne sont là que pour vous faire découvrir la Vérité.

Vous n’y pouvez rien, vous ne pouvez rien changer, je l’ai dit et je le répète, ce qui doit être sera, ce qui ne doit pas être ne sera jamais, quoi que vous fassiez et quoi que vous disiez. Acceptez cela, vous le vivez et vous en avez la preuve. Mais tant que vous ergotez, à l’intérieur de vous-mêmes, tant que vous soupesez le pour, le contre, le bien, le pas bien, vous ne faites que vous égarer, surtout maintenant.

L’intelligence de la Lumière est telle, par les particules adamantines dont vous ont parlé longuement le Commandeur et aussi les Peuples de la Nature, c’est à cela que vous êtes confrontés. Et même s’il y a résistances, et surtout s’il y a résistances, que cela soit mental, au niveau du corps et dans tous les secteurs de votre vie, rappelez-vous que vous n’avez rien à faire, même s’il vous faut agir, mais vous avez surtout à accueillir dans l’humilité, la simplicité, et vous êtes libres instantanément.

Ne me croyez pas. Chacun a la même possibilité de le vivre, quel que soit l’état de votre corps, quel que soit l’état de votre porte-monnaie, quelle que soit votre solitude, quelles que soient les souffrances, quel que soit le mental, ce ne sont que des prétextes que vous avez écrits vous-mêmes. Ça ne sert à rien de l’expliquer, ça ne sert à rien de le comprendre, l’important est de le vivre et de le laisser vous traverser.

Et instantanément, sans délai, sans temps, vous êtes libres. Vérifiez-le. Vous avez tous la même possibilité de le vérifier, avec femme, enfants, profession et n’importe quoi. Il n’y a pas d’attitude à chercher dans le quotidien. Bien sûr vous avez besoin de votre corps pour conduire, vous avez besoin de certaines connaissances pour travailler, mais ne vous posez pas ce genre de questions.

Soyez simplement présents, lucides, acceptez, accueillez même l’inacceptable, même le détestable, c’est justement là que se trouve votre résolution. Et vous découvrirez instantanément la Joie d’Agapè, de la Conscience nue, et vous ne serez plus dupes, ni de l’acteur de la scène de théâtre, ni du spectateur, ni même du théâtre.

Cela a été expliqué par les Anciens depuis fort longtemps. Plus le chaos de la Terre grandira, plus vous serez en Joie. Je rajoute aujourd’hui, que si quelque part dans votre vie, il vous semble exister un chaos quel qu’il soit, acceptez-le et vous serez en Joie de la même façon.

Ce n’est pas une vaine promesse, ce n’est pas une croyance, c’est quelque chose à appliquer. Faites-le. Que cela concerne votre corps, accueillez-vous vous-mêmes, accueillez votre souffrance. Ce n’est pas du masochisme, c’est simplement la preuve de la résilience de la Lumière que vous êtes, qui va mettre fin à cette dite souffrance.

Mais vous ne pourrez de moins en moins le faire par vous-mêmes, quoi que vous en pensiez, et même si vous trouvez des moyens pour résister, vous opposer, vous ne pourrez que constater de jour en jour qu’une aggravation.

Cela a été expliqué des dizaines de fois. L’Amour ou la souffrance. Aucune souffrance, quelle qu’elle soit, n’est une punition. Aucune souffrance, de quelque nature que ce soit, n’est une rétribution. C’est juste le jeu entre l’Intelligence de la Lumière et ce que vous croyez encore être en tant que personnage ou être spirituel. Tout ça appartient à la maladie de la conscience, tout ça est une escroquerie.

Pas seulement la spiritualité, mais même votre quotidien, vivez-le avec humilité, mettez l’acceptation et l’accueil devant, faites de même pour vos maladies, vos souffrances.

Quand vous faites des résonances Agapè, deux à deux, ou en réseau, c’est cela qui se produit. Vous n’avez pas besoin de savoir qui est l’autre, son histoire, vous n’avez pas besoin de connaître sa souffrance, vous l’accueillez de manière inconditionnelle, et vous réalisez à ce moment-là sans aucun effort, simplement par l’Esprit, qu’il est déjà en vous, et cela suffit à le guérir.

Chacun d’entre vous peut le vérifier, et je pense qu’Abba vous le fait vérifier dans toutes ses rencontres. C’est la même chose. Soyez simples, soyez présents et vous vivrez Agapè et vous serez libres. L’acceptation, l’accueil, est une vacuité intérieure, le vrai Silence intérieur c’est cela, ce n’est pas aller méditer ou se retirer dans une grotte, c’est être justement pleinement présents.

Et à travers de cette pleine présence, vous découvrez effectivement Agapè et l’absence. Vous ne pouvez que vous reconnaître, vous ne pouvez que vous retrouver, vous ne pouvez que vous acceptez en la Vérité absolue. Aucune vérité relative, aucune croyance, aucune résistance, ne peut tenir dans cette espèce de reddition de la conscience, dans cette espèce de reddition à toute volonté, à toute imagination de vouloir évoluer ou se transformer.

Tout est déjà là, en vous, et je dirais même à l’extérieur sur la scène de ce monde. Regardez de partout, vous voyez bien le chaos qui a commencé, qui s’amplifie chaque jour, chaque minute.

Quel que soit ce qu’il se déroule, la seule finalité de ce qu’il se déroule, est votre Liberté, vos retrouvailles, le fait de vous souvenir qui vous êtes antérieurement à la création, ce Je Éternel Absolu qui n’a jamais bougé. Les univers passeront, l’ensemble de la création passera, que vous serez toujours là. Et vous vivrez alors que vous n’avez besoin ni de forme, ni de monde, ni de conscience.

Vous ne pouvez pas le comprendre depuis l’intellect, vous ne pouvez pas le comprendre depuis le Soi, ni à travers l’énergie, mais simplement à travers ce retournement ultime de la conscience vers la a-conscience, au Cœur du Cœur, et nulle part ailleurs. Faites-le, spontanément. Il n’y a pas besoin de réfléchir, il n’y a pas besoin de comprendre, puisque c’est en le vivant que vous le comprendrez. Avant vous ne pouvez qu’être dans l’incompréhension, dans le questionnement.

Dès que cela est vécu, il ne peut plus exister le moindre questionnement sur qui vous êtes, ni même sur demain, ni même sur hier. Là est la Liberté. Tout le reste aujourd’hui n’est qu’un enchainement aux escroqueries spirituelles du karma, aux projections de la conscience dans quelque futur que ce soit.

Soyez disponibles, et vous serez autonomes, et vous vivrez la Liberté intérieure et extérieure, quel que soit le devenir de votre vie, de votre corps ou de ce monde. Vous ne serez plus dupes, vous ne serez plus affectés, et vous demeurerez de plus en plus aisément dans cette espèce de silence intérieur, d’acceptation et d’accueil inconditionnel de tout ce qui est. Vous serez libres.

Vous l’êtes déjà. C’est simplement votre positionnement de votre conscience qui s’y oppose. Et plus vous allez vous y opposer en agissant comme avant, effectivement, plus vous allez vivre des souffrances, mais vous n’y êtes pour rien. Ne cherchez pas de culpabilité ou de responsabilité, ni dedans ni dehors, ce n’est que le jeu de la conscience, un jeu morbide.

Réveillez-vous. Il n’y a pas d’effort à fournir, c’est bien plus de l’ordre du relâchement et de l’acceptation totale et inconditionnelle de ce qui est. Là est l’ultime clef, au-delà des clefs que vous a données Abba, avec le nom, le prénom, avec les aspects vibratoires, avec les techniques sans technique. Tout ça c’est fait pour vous rapprocher de ce moment, de cet instant présent, présent de chaque instant en chaque instant, à disposition et à profusion. C’est votre conscience qui vous l’occulte.

Vous n’êtes ni responsables, ni coupables, vous avez juste à acquiescer pour le vivre. Entendez bien ce que je dis. C’est la meilleure preuve que vous puissiez vivre, c’est la meilleure façon, et la plus rapide et la plus directe de vous souvenir qui vous êtes, en Vérité absolue, et pas dans le jeu des simagrées de la création, dans ses mondes et dans ses dimensions, mais antérieurement à cela.

Et à ce moment vous vivrez la Joie, qui ne dépend de rien, quel que soit ce qui se déroule dans votre vie ou dans votre corps. Je vous rappelle que quand j’étais incarné, je suis mort d’un cancer, qui plus est, devait entraîner des souffrances intolérables, puisque j’ai refusé tous traitements et tous soins Ça ne m’a pas empêché d’être ce que je suis, la maladie n’a pas affecté ce que je suis.

Or vous savez très bien, tous, sans exception, que quand vous croyez quelque part encore être une personne, il y a nécessairement des souffrances. Regardez autour de vous les frères et les sœurs qui ont redécouvert ce qu’ils sont. Bien sûr, ils peuvent avoir des symptômes, bien sûr ils peuvent avoir des douleurs, mais ça ne sera jamais une souffrance, et encore moins un questionnement. Cela sera toujours une acceptation. Là est la Liberté.

Tout le reste vous enchaîne et vous enchainera de façon de plus en plus serrée si je peux dire, jusqu’au moment où vous lâcherez votre conscience, votre histoire, vos prétentions, vos projections, vos explications, il n’y a rien de plus simple. Et si votre vie vous susurre que ce n’est pas vrai, ce n’est qu’un alibi de votre mental, c’est tout. Passez outre. Laissez-vous traverser. Laissez être ce qui est et vous deviendrez comme dit Abba, ou comme dit le Commandeur, la Vie, et non plus seulement votre vie.

Vous serez réellement libres intérieurement et extérieurement. Le monde se consume, de la même façon que certains d’entre vous se consument de cet Amour, là est la Joie, pas dans une satisfaction de votre vie, de votre porte-monnaie ou de l’acquisition ou de la réalisation de je ne sais quoi.

Ce qui ne vous empêche pas de réaliser ce que vous voulez, mais mettez la simplicité avant, mettez l’accueil avant tout, mettez l’acceptation avant tout, même si après il vous faudra agir, pour ce corps ou pour une situation. Évitez la réaction, mettez toujours l’accueil inconditionnel devant, surtout dans les évènements que vous ne comprenez pas, où il n’y a pas d’explication pour la conscience.

C’est justement là que se trouve la résolution. Je ne vous demande pas de me croire, je le répète à chaque fois, mais vous avez tous la même possibilité de le vivre. Il n’y a pas d’âge qui tienne, il n’y a pas de supra-conscience qui tienne par rapport à ça, il n’y a pas d’énergie ou de vibration qui tienne.

Voulez-vous être dans la peur ou voulez-vous être dans l’Amour ? A vous de voir.

Autre question.

Frère: Bonjour Bidi, je n’ai plus aucun élan, ni de lire, ni d’écouter les informations reçues par canalisations, est-ce normal ?

Tant mieux, tu es libre.

(Rires)

J’ai répondu.

Frère : Salut Bidi, je t’aime. Pouvez-vous donner un conseil à tous ceux qui vivent encore de fortes vibrations et de fortes pulsations, accompagnées parfois de grosses angoisses ? Merci.

Parce que vous ne vous laissez pas traverser. Votre conscience est encore, comme dans l’étape de l’apprentissage, focalisée sur vos vibrations. Ça a été une construction qui a été menée, décidée avant la Création, par ceux qui sont devenus ensuite les Melchizedeks, les Etoiles, les intervenants des autres dimensions jusqu’aux archanges et au-delà.

Soyez simplement présents, il n’y a pas de meilleur conseil, il n’y a pas de meilleure solution. Si vous êtes affectés, de manière exagérée, ou qui vous semble trop importante, par la consumation d’Amour, par la vibration, par le Feu du Cœur, par les énergies de la tête qui descendent, par la Lumière, vous êtes en train de vous consumer. Mais si vous portez votre conscience dessus, c’est-à-dire sur la perception, bien évidemment, ça va s’amplifier, vous augmentez la résistance, vous augmentez le feu vital.

Il est question d’accueillir, de ne pas réagir là aussi. Vous n’êtes pas la vibration, ça a toujours été dit. La vibration est la conscience, mais vous êtes antérieurs à la conscience. Ne jouez plus avec votre conscience, ni même avec votre supra-conscience, pour vous. Arrêtez de vous focaliser sur les vibrations, d’ailleurs dans la question, c’est formulé parfaitement. Dès l’instant où tu conçois et perçois ces vibrations, tu ne peux que constater qu’elles ne font que s’amplifier et générer une anxiété ou une angoisse. C’est normal.

Ce n’est pas pathologique, c’est ce qui est destiné à t’éclairer. Traverse cela. Les vibrations sont ce qu’elles sont, ta conscience personnelle est ce qu’elle est. Ta supra-conscience vécue est ce qu’elle est. Ça t’a permis de te retrouver au-delà de toute vibration et de toute conscience.

Alors ne t’intéresse plus à cela, laisse-les se vivre, sans y mêler ta conscience, sans ça il se passera exactement ce que vous vivez tous quand vous mettez la conscience devant, vous allez être angoissés. Vous allez vivre une peur du vide, une peur de mourir qui n’a aucune raison d’être, puisque vous vous placez vous-mêmes dans la conscience, et la conscience n’a qu’une seule peur, celle de mourir.

Je ne parle pas seulement de la conscience personnelle, mais même la supra-conscience qui est arrivée sur cette Terre en 1984, elle avait pour but de vous faire découvrir la supra-conscience, de vous la faire vivre, mais il n’a jamais été dit que c’était la finalité, c’était un moyen.

Il est beaucoup plus facile aujourd’hui, pour l’enfant innocent, celui qui ne préoccupe de rien, mais qui est complètement présent à sa vie d’être libre, que de celui qui porte sa conscience sur les vibrations. On vous l’a fait porter dessus pour activer le corps d’éternité. Le Commandeur vous l’a dit, les corps d’éternité sont là, partout, pour tout le monde, humains comme animaux, comme végétaux, comme minéraux.

C’est le positionnement de vous croire une conscience, je ne parle même pas d’ego, mais simplement de croire quelque part que vous êtes une conscience, qui entraîne ce feu, ces angoisses, cette peur. C’est normal, la conscience ne veut pas mourir, elle se croit immortelle comme l’âme. Vous êtes antérieurs à la conscience.

C’est aussi simple que ça là aussi. Et je dirais même que plus les symptômes sont importants, que ce soit dans le psychisme, dans le mental, ou dans le corps, que cela soit une souffrance ou des vibrations, elles vous gênent aujourd’hui, elles vous ont été utiles pendant très longtemps pour ceux qui les ont vécus, vous étiez les empereurs de Lumière, les semeurs de Lumière, tout cela est fini, complètement fini.

Tu sécrètes toi-même ta propre angoisse et ta propre peur, parce que quelque part, tu acceptes encore l’idée d’être une conscience. Ce n’est même pas un problème d’ego, ni d’orgueil spirituel, c’est un problème d’incompréhension. Tu n’es pas la conscience, tu n’es pas la vibration, tu n’es aucune forme et pourtant tu es toutes les formes. Tu es l’espace, tu es l’Intelligence de la Lumière, tu as créé tous les mondes, tu as créé tous les rêves, tu as déjà tout vécu dans l’instant initial, il te suffit de te souvenir de cela, et tu ne peux t’en souvenir uniquement qu’en relâchant toute prétention à comprendre, à expliquer ou à transformer quoi que ce soit.

En résumé, ça veut dire qu’il n’y a pas suffisamment de relâchement, qu’il n’y a pas suffisamment d’acceptation, et qu’il n’y a pas suffisamment d’accueil. S’il y a accueil, il y a Agapè, et en Agapè, il ne peut exister la moindre peur. Vous pouvez vous interroger sur votre vie, sur comment vous allez finir votre mois, sur comment vous allez vivre telle relation ou pas, mais pas par rapport à cela.

La vibration et la supra-conscience, la conscience est vibratoire, la conscience se consume, pas seulement le corps même si vous le vivez, mais aussi tous les éléments mémoriels, tous les éléments liés aux mondes, toutes les galaxies sont en train de se consumer, le système solaire se consume, et vos scientifiques le savent parfaitement.

Il y a bien évidemment dans cette période de choc une espèce de saisissement de la conscience collective, et donc souffrance. Si vous vivez les vibrations, si elles vous semblent si intenses et entraînent des angoisses, c’est encore que quelque part, vous pensez pouvoir agir, vous pensez pouvoir changer ce qui ne peut pas être changé.

Je le répète pour toi. Ce qui doit arriver arrivera quoi que tu fasses, ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, là aussi quoi que tu fasses. Relâche toute intention, relâche toute volonté, relâche toute compréhension, accueille, et tu traverseras, et tu seras en Joie.

C’est encore l’idée d’être une conscience, pour ceux qui vivent les vibrations, qui vous empêche d’être libres. Mais vous le voyez bien, vous le sentez ceux qui sont encore trop affectés par les vibrations. Vous ne voyez pas les peurs qui surgissent ? Vous ne voyez pas ces trucs qui étaient enfouis, qui étaient disparus, dissous, qui se remanifestent ?

C’est le jeu de votre conscience, ce n’et pas Agapè, ça. Et si vous pensez par votre conscience ou par des vibrations vous en sortir, vous ne pourrez que constater que c’est impossible. Il n’y a que quand vous lâcherez toute prétention et toute intention, et toute identification à la conscience, je ne parle même plus d’identification au corps ou à la forme, ou à ce monde, ou à cette dimension, je parle bien d’identification à la conscience, il ne peut y avoir que souffrance.

Heureux les simples d’esprit aujourd’hui. Ils sont beaucoup plus disponibles pour la Vérité absolue. Il vous faut être dans une forme de renoncement par rapport à ces vibrations. Bien évidemment, tous ceux qui éliminent les vibrations n’ont pas de peurs, d’angoisses, ou de maladies, ou de problèmes au niveau du mental.

Qu’est-ce qui fait la différence ? Celui qui accepte est libre. Il perçoit bien évidemment les énergies, les vibrations, ça ne s’arrêtera pas tant que la scène de théâtre sera encore là, mais il n’en est plus affecté. Alors que si vous en êtes affectés aujourd’hui, c’est que vous êtes encore identifiés à cette conscience, ou à cette vibration.

Dans l’Absolu, il n’y a ni forme, ni vibration, ni énergie, il n’y a aucun monde, c’est cela qui est la Vérité absolue et totale. C’est là où est Agapè malgré la présence de la forme, et c’est un cadeau inestimable, qui était écrit bien avant la Création, pour vous permettre de vous retrouver, de vous souvenir de qui vous êtes.

Vous avez d’innombrables frères et sœurs autour de vous, de partout, qui en témoignent chaque jour, et qui pourtant vivent les mêmes vibrations, la même consumation par l’Amour, mais il n’y a pas de peur, il n’y a pas de mental, il n’y a pas d’angoisse, il y a félicité. La distorsion elle est là.

C’est une invitation de l’Intelligence de la Lumière à ne plus être dupes de votre propre conscience, de vos propres vibrations. C’est aussi simple que cela. Et je le répète, il n’y a ni à culpabiliser, ni à rendre quoi que ce soit ou qui que ce soit coupable ou responsable. Il y a juste à accepter ce que je vous dis, et vous le vivrez instantanément.

Cela ne peut pas être autrement. Beaucoup d’entre vous ici et ailleurs ont été préparés par les Anciens, par les Étoiles, par les Archanges, par les Peuples de la Nature, tout cela a été utile, indispensable, pour construire, je dirais, la fin de toute histoire. Aujourd’hui cela peut être superflu. Ça répond aussi à la question de la sœur avant qui disait : je ne m’intéresse plus à rien. Et bien, tant mieux.

Ce qui est important aujourd’hui, ce ne sont pas les canalisations, vous le vérifiez encore dans cette rencontre, ce sont les moments de partage, d’échange, de communion, parce que quand il y en a un qui résonne à Agapè, tout le groupe est contaminé. Ça ne peut pas être autrement. C’est comme ça que fonctionne la résonance Agapè. C’est comme ça que vous découvrez, non seulement le Feu du Cœur Sacré, mais Shantinilaya, la Demeure de Paix Suprême, là où la conscience s’éteint, là où vous voyez que c’est un cauchemar, que ça n’a rien de réel, et là vous êtes libres.

Les vibrations ne vous font plus souffrir, elles ne dérangent plus votre silence intérieur, elles ne dérangent plus votre acceptation inconditionnelle, et là vous êtes l’Amour. Abba vous l’avait dit l’année dernière, et vous l’êtes chacun, avec la même égalité et la même intensité. Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie. Vous êtes l’alpha et l’oméga. Vous êtes antérieurs à toute création.

C’est une Liberté inouïe. Demandez à ceux qui le vivent, quelle que soit leurs situations corporelles, affectives, familiales, sociétales, à tous les niveaux, ça ne fait pas de différence.

Autre question !!!

(Rires)

Frère: Comment remplacer l’attachement par l’Amour inconditionnel ?

(Silence d’où reprise de la question)

Frère : Comment remplacer …

J’ai entendu !

(Salle : grand éclat de rires)

J’essaie simplement de pondérer ce que je vais dire.

(Rires)

Attaché à quoi ? Attaché au Rêve. Attaché à un enfant, à un mari ? La Liberté n’a que faire d’un attachement, accepte d’être attaché, ne me demande pas quoi faire, ni comment faire, puisqu’il n’y a rien à faire. Accepte ton attachement, et il sera consumé. Ne cherche pas à t’y opposer, à le combattre, tu le vois, tu le dis même dans ta question. Tu es attaché, je ne sais pas à quoi d’ailleurs. Accepte d’être attaché et tu seras détaché.

(Rires)

Tu seras transparent, et donc détaché dans les deux sens, il n’y aura plus de tâches, …

(Rires)

… tout sera éclairé, tout sera limpide, comme une vitre qui vient d’être nettoyée, c’est ça la transparence. Qui est-ce qui se croit attaché ? Les affects, les liens dits familiaux ? Vos enfants ne sont pas vos enfants, pas plus qu’ils ne sont ceux de l’État. Ils sont vous à un autre moment, c’est le même scénario, c’est la même histoire. Ne lutte pas contre l’attachement, l’acceptation va le consumer.

Mais si tu mets ton mental, tu vois l’attachement puisque tu en parles, il est vu, il reste à le traverser. Il n’y a rien à faire, accepte d’être attaché, et comme je l’ai dit, tu seras détaché. Ce n’est rien d’autre à faire. Tant que tu crois qu’il faut faire quelque chose, et bien tu souffres. Et bien la consumation va amplifier le feu, les vibrations vont s’intensifier. Tu vas avoir ton corps ébranlé, le feu sous les pieds, le feu dans la cage thoracique, le corps va trembler.

Laisse être ce qui est. Tu ne peux rien faire, surtout aujourd’hui. Je te répète que c’et toi qui as écrit ce scénario de l’attachement pour vivre le détachement, pas en t’y opposant. Je te rappelle qu’au niveau de la conscience, au niveau du mental, au niveau de la personne, tout ce à quoi tu vas t’opposer, et surtout aujourd’hui, va se renforcer.

Vous avez besoin d’être lucides, de voir ce qui est, et de le laisser être. C’est comme ça que vous êtes libres. Pas en vous attachant à l’attachement lui-même, pas en voulant le combattre, pas en voulant le résoudre, en l’acceptant. Vous n’avez rien d’autre à faire et la conscience s’éteint d’elle-même, et Agapè est là, dans votre humanité, dans votre quotidien, dans le regard que vous portez, dans l’Amour qui émane de votre regard, de vos gestes, pas en luttant contre le personnage, et encore moins contre les attachements, et encore moins contre la supra-conscience elle-même.

C’est juste une question de se souvenir, de se remémorer cet instant initial de la création, antérieur à tout monde, qui n’est rien d’autre que l’instant final, qui se vit sur Terre, dans l’ensemble des super-univers, sur les milliards de planètes qui existent, qui sont vous.

L’attachement se dissout par l’acceptation, par l’accueil. Tout ce à quoi vous allez vous opposer dorénavant se renforcera, se manifestera par une souffrance, par une angoisse, par des peurs, jusqu’à tant que vous vous rappeliez. Et n’y voyez aucune punition, n’y voyez aucune anomalie, c’est très exactement ce que vous avez écrit pour ces moment-là.

Soyez lucides, soyez présents en silence, l’acceptation se fait, l’accueil se fait, et la Joie nue sans objet et sans sujet est là. C’est affreusement simple. Ce qui vous dit que c’est compliqué, c’est l’histoire, c’est le mental, c’est la supra-conscience, rien d’autre. Ce n’est même plus un problème d’ego bien sûr, c’est l’attachement aux habitudes, aux mécanismes de fonctionnement automatique.

Vous n’avez pas besoin d’en retrouver la cause dans votre histoire, vous avez besoin simplement de l’accepter. Accepte l’attachement, et il sera consumé par l’Amour. Mais si tu portes ta conscience dessus, cette consumation d’Amour entrainera souffrance.

Rappelez-vous que la conscience comme l’ego se considèrent comme immortels, à travers le karma pour l’ego, l’ego spirituel, mais même au travers de la conscience qui est une maladie. La conscience-maladie ne sait pas que c’est une maladie mortelle, c’est exactement ce que vous êtes en train de vivre.

Le plus dur effectivement, c’est d’accepter de comprendre votre impuissance, à ce moment-là, vous redevenez un enfant, vous êtes dans la voie de l’enfance de la Petite Thérèse. Elle vous en a pourtant tellement parlé, dans les canalisations, de son vivant. Gemma Galgani vous a tellement parlé de cette consumation dans le Feu de l’Amour.

Cette consumation est soit une souffrance si la conscience, d’une manière ou d’une autre, s’en saisit, et extase sans fin dès qu’il y a acceptation. Je ne peux pas être plus précis et plus simple dans les mots.

Autre question.

Frère : Bonjour Bidi. J’ai une amie qui aurait dû venir à cette rencontre mais qui depuis un mois est en profonde dépression. Elle se sent au fond du trou, n’arrive pas à remonter, et les antidépresseurs sont sans effet. Comment l’aider ? Que lui dire pour lâcher la personne ?

Et bien tu lui fais écouter ce que je viens de dire.

(Rires)

En boucle.

(Rires)

Avec le volume à fond, et avec des écouteurs.

(Rires)

Je ne lui donne pas trois heures pour sortir de sa dépression.

(Rires)

Frère : Donc sa question était : quand est-ce que ça va finir ? Donc dans trois heures à peu près.

(Éclats de rires)

Exactement. Cette question est l’illustration de ce que je vous disais en ce moment, ce qui se produit pour chacun, vibrations ou pas vibrations, perceptions énergétiques ou pas, ouvertures des couronnes ou pas. Ça vous a toujours été expliqué. Vous êtes tous libres. Fin de la scène de théâtre, fin du théâtre, mais il vaut mieux y arriver dans la légèreté que dans ces simagrées de peurs, de souffrances et d’angoisses, non ?

Salle : Oui

Merci. Donc trois heures d’écoute de Bidi à fond, et c’est réglé.

(Rires)

On continue.

Frère : Bonjour Bidi. Le Serment et la Promesse. Quelle est l’origine de cette expression et que signifie-t-elle ?

Le serment et la promesse, c’est simplement de constater au moment de l’oméga que cet oméga est autant l’alpha, que l’alpha est l’oméga. C’est constater et vivre que l’ensemble de la création n’est qu’un rêve, et pour certains d’entre vous un cauchemar, éveillés ou pas. C’est tout. C’était quoi la question ?

(Rires)

Frère : Le serment et la promesse, quelle est l’origine ?

Le serment et la promesse, c’était le serment et la promesse de la Source qu’au moment de la fin du jeu de la conscience, de vous retrouver, où que vous soyez sur cette Terre, où que vous soyez dans quelques mondes que ce soit, dans quelques apparences que ce soit, et dans quelques dimensions que ce soit.

Le serment et la promesse n’est pas seulement pour la Terre, qui devait être libérée, mais pour l’ensemble de la Création et de l’ensemble des dimensions qui devaient être libérées. C’est vous qui êtes l’alpha et l’oméga, ici sur cette Terre, dans cette planète prison, dans laquelle vous êtes incarnés, ce n’est pas pour rien.

L’ensemble des dimensions, l’ensemble de la création, l’ensemble des multivers et des super-univers ne dépendent que de chacun de vous, je dirais même de chacun de toi, puisque c’est le même. Ça a été expliqué par Abba, vous l’avez vécu durant un an pour beaucoup ici parmi vous, que ce soit à travers les résonances Agapè, ce que vous aviez nommé le bain d’Amour perpétuel, c’est la même chose.

Nous sommes tous inextricablement les uns dans les autres, vos scientifiques le savent, c’est une intrication totale où tout est dans tout, où tout est rien et rien est tout. C’est tout, et c’est rien.

Le serment et la promesse, c’est exactement ce que vous vivez. C’est le réveil collectif non pas seulement de la Terre, mais de toutes les créations, dans tous les temps et dans tous les espaces et dans toutes les dimensions. Vos scientifiques l’observent tous les jours, dans le cosmos profond comme ils disent. Les trous noirs apparaissent de partout. Ils sont conscientisés, de la même façon que vous conscientisez le trou noir au Cœur du Cœur. C’est votre demeure, celle dont vous n’avez jamais bougé, quelles que soient les souffrances, quelles que soient les vies, quelles que soient les dimensions, quelles que soient les expériences.

Vous aviez oublié et vous deviez l’oublier pour le résoudre. Remerciez, tout, et vous êtes libres. Vous n’avez pas de choix. Croire que vous avez le choix est une illusion totale. Les évènements de cette Terre et du Cosmos, se chargent de vous le démontrer avec fracas. C’est le choc de l’Humanité, ça a été expliqué en long, en large et en travers depuis de nombreuses années, il y a de nombreuses années, par Shri Aurobindo lui-même.

Acceptez ce qui est, et vous êtes libres. Refusez ce qui est, d’une façon ou d’une autre, et vous souffrez. Et je le répète, dans tous les éléments et dans tous les évènements de votre quotidien, de vos méditations, de nos résonances Agapè, de vos, comment dit Abba, de vos pratiques sans pratique ou de techniques sans technique, c’est le seul but, il n’y en a pas d’autre.

L’Intelligence de la Lumière, de toutes les façons possibles, vous pose toujours la même question. Veux-tu être la Liberté que tu es ? Que tu le veuilles ou pas, ça ne change rien, cela est.

Tu n’as rien à vouloir, tu n’as rien à demander, je le répète avec fermeté, tu n’as qu’à accepter. L’acceptation crée la Liberté, vous fait vous souvenir du serment et de la promesse. Le serment de la Source et la promesse lors de la première fragmentation de la conscience, ça avait été expliqué par Abba, lors de la résolution de l’anomalie primaire.

Il vous en a donné pour beaucoup la preuve incontestable, il vous appartient aujourd’hui de vous le prouver à vous-mêmes, pas en faisant, mais en acceptant. Vous êtes la Lumière des mondes, mais vous êtes antérieurs à la Lumière. C’est votre ultime demeure, votre première demeure, là où vous avez toujours été, et d’ailleurs tous ceux qui vivent la Liberté ne peuvent que vous dire, avec raison, que ça a toujours été là, vous l’aviez simplement oublié.

Le Christ a préparé le chemin, Bouddha et tant d’autres, l’Advaïta Vedanta aussi via l’Unité versus la dualité, qui n’est pas un combat ou une contradiction, et aujourd’hui avec l’évidence d’Agapè, l’évidence de la Liberté.

Et c’est au plus profond du chaos, particulièrement sur cette Terre qui démarre où que vous regardiez, ou quel que soit votre pays, le chaos est là, réellement, concrètement, même si votre vie vous semble paisible pour l’instant, profitez de cet aspect paisible pour accepter, et de vérifier par vous-mêmes ce que vous êtes, au-delà de l’être, au-delà des mondes.

Vous êtes la substance même de la création, au sein de toutes les particules élémentaires, au sein du noyau, au sein de la cellule, pas seulement les cellules qui constituent votre corps, mais toutes les cellules de tous les univers, de toutes les galaxies.

Tout ça n’est qu’un rêve, une projection librement consentie, librement écrite et où chaque participant au rêve tient exactement son rôle. Il n’y a pas de rôle plus divin ou de rôle plus diabolique, parce que tout participe du même scénario que vous avez écrit. C’est comme ça que vous découvrez que votre absence est la Liberté, c’est ce que je nommais tout à l’heure la divine indifférence. La légèreté est là.

Le serment et la promesse, le souvenir est là. Vous êtes à la fois l’Alpha et l’Oméga, la Voie, la Vérité et la Vie, et vous êtes antérieurs à cela pour être cela.

La seule preuve n’est pas dans mes mots, elle est dans votre acceptation et votre vécu. S’il vous semble que c’est un effort, c’est que vous n’êtes pas suffisamment simples. Rappelez-vous la voie de l’enfance, rappelez-vous cette consumation d’Amour où vous êtes partout tout en étant rien.

C’est se croire quelque chose dans ce monde ou dans sa conscience qui aujourd’hui crée la souffrance, rien d’autre. Acceptez cela, vivez-le et vous êtes libres. La consumation d’Amour ne sera plus une souffrance mais une extase et un ravissement total. Le Feu est une brûlure d’Amour. Le Commandeur vous l’a expliqué, l’Esprit du Soleil, le Paraclet, le Chœur des Anges.

Rappelez-vous aussi les aspects vibratoires même de Eynolwaden, qui vous invite à cette Joie, à cette désidentification d’une forme, d’une conscience, d’un monde, sans pour autant fuir le rêve dans lequel vous êtes parce que ça se résout dans le rêve, même si la solution n’est pas dans le rêve, vous devez en quelque sorte l’incarner totalement, ici-même, dans l’instant présent, pas demain, pas hier.

Soyez là, soyez totalement là, là où la vie vous a placés. Aidez-vous par les résonances Agapè, par la technique ou la pratique sans pratique, mais soyez avant tout disponibles, présents, et vous découvrirez la Liberté de l’absence où vous n’êtes plus rien. Vous assisterez à votre résurrection, à votre libération.

La libération n’est rien d’autre que d’arrêter de se croire une conscience ou même une supra-conscience, d’arrêter de croire qu’il y a quelque chose à transformer par rapport à cela. Ce que Abba nomme la résilience, c’est exactement ça. C’est le moment où il vous semble descendre au plus profond de la souffrance, de l’incompréhension, de l’angoisse, que vous lâchez. Ne vous posez pas la question de quoi lâcher ou de comment lâcher, ça se fait tout seul, et surtout sans vous. Là est la véritable Liberté.

Vous avez d’innombrables témoignages sur vos réseaux sociaux, autour de vous, de cette ineffable Vérité que vivent un nombre de frères et sœurs de plus en plus importants.

Abba vous l’a dit, vous êtes Abba, vous êtes à l’origine du rêve, vous êtes à l’origine de la création, et de l’ensemble des galaxies, de l’ensemble des univers et des super-univers, et des multivers en totalité. La création en totalité tient en ce point nommé le Cœur du Cœur, Shantinilaya.

Alors aidez-vous après si vous voulez des résonances, des pratiques sans pratique, des cristaux, de ce que vous voulez, ça n’a aucune importance, mais pas pour demander au cristal de …, simplement pour vous fournir le temps nécessaire quelques béquilles, certes inutiles, mais dont il vous faut comprendre l’inutilité en le vivant et en vous aidant vous-mêmes, pas par la réflexion, pas par la compréhension, mais par le vécu.

Je n’arrête pas de le répéter à chaque intervention, la compréhension ne peut plus être intellectuelle. La compréhension intellectuelle, de quelque nature que ce soit, est souffrance. L’acceptation est résilience et Liberté. Ne me croyez pas, mais vivez-le. Le vécu est la compréhension. Le vécu de quoi, d’Agapè. Que vous ayez le Feu du Cœur, que vous soyez expansés et que vous soyez tout, pour que d’emblée vous viviez le rien, l’Absolu.

Ce que le Soi et l’orgueil spirituel de ceux qui se croient une conscience appellent le néant. Ils n’ont rien compris, ils n’ont rien vécu. Et qu’est-ce qu’ils vont faire, ils vont vous parler sans arrêt de leur éternelle présence. Mais il n’y a pas de présence éternelle, seule est éternelle l’absence. C’est là où est la Joie, nulle part ailleurs. Cette Joie nue sans objet, sans sujet, dont Abba vous a rabâché les oreilles. Soyez directs, soyez spontanés.

Plus vous êtes spontanés, plus vous avez de chances d’être dans la Vérité de la voie de l’enfance. Vous n’avez aucun choix. La vie va vous le démontrer, ce monde vous le démontre. Ce monde est à la fois la prison et le cul de sac de la création, l’endroit où vous deviez vous réveiller, vous, humains, incarnés dans ce corps, en ce moment-même.

Regardez même les Anciens sur leur plan élevé, ils ont bien été obligés eux aussi de faire Silence pour vivre la Liberté. Plus vous êtes indifférents, dans cette divine indifférence, plus vous découvrirez la légèreté et la Joie. Acceptez tout, et vous traverserez tout. Refusez quelque chose, interrogez quelque chose, et vous souffrirez, c’est vous-mêmes qui avez écrit cela, personne d’autre.

Même ceux qui croient encore aujourd’hui, dans les dimensions intermédiaires, s’opposer à la Lumière, ne font que la servir, et se donnent à elle. Ne jugez rien. L’Amour ne peut pas juger, seule la conscience juge. Je ne parle encore une fois pas d’ego, mais vraiment de la conscience. La conscience passe et trépasse. Elle change de formes, elle parcourt les mondes, vous les avez déjà parcourus parce qu’il n’y a pas de temps.

Même vos scientifiques le savent, mais le savoir n’est pas le vivre, mais c’est une voie vers l’acceptation, rapide.

Ce qui a été nommé par le Commandeur l’évènement, la stase je crois, ou peu importe, n’est que ce moment où vous vous retrouvez. Vous ne pouvez que vous retrouver, mais reconnaissez que c’est peut-être plus agréable pour la conscience de vous reconnaître tout de suite dans Agapè que dans la souffrance, même si elle est illusoire, vous la vivez réellement.

Vous n’avez rien à fuir. Soyez vous-mêmes, lucides et présents à chaque instant, et vous vivrez que vous êtes le rien, que vous êtes l’absence et que vous êtes Agapè. Cela ne soulèvera plus la moindre interrogation, la moindre discussion. A ce moment-là, vous êtes libres.

As-tu d’autres questions ?

Frère : Oui. Je pense que tu ne vas pas aimer cette question.

(Rires)

Attends, je me prépare.

(Rires)

Frère : Que penses-tu du LSD ?

C’est quoi, ça ?

(Rires)

Une substance ? Ah oui, une substance. Pourquoi j’en penserais quelque chose ?

Frère : C’est bien ce que je pensais.

(Rires)

Je n’en pense rien. Ce sont des expériences dites psychédéliques, ce sont encore des, ce que l’on pourrait nommer des forces astralisées, liées à l’âme, liées à des couleurs, à des formes, à des mondes. Ce n’est pas la Vérité.

La seule Vérité absolue c’est justement là où il n’y a rien de tout ça. Et aujourd’hui chercher ce genre d’expériences ne peut que vous éloigner de la Vérité, du Silence, de Agapè. Ça ne fait que vous détourner de ce qui est et qui ne passe jamais. Alors tu parles de cette substance, mais toutes les substances. Je pense qu’Abba vous en a parlé, ce sont des découvertes importantes, mais aucune de ces projections, de ces visions, de ces mondes, de ces formes, même les plus enchanteuses ne sont vraies. Elles font partie du rêve de la création.

Aujourd’hui, il n’y a rien à chercher de ce genre d’expériences, ni rien à en trouver. La méthode la plus directe est l’absence de méthode. La façon la plus directe, je l’ai dit, acceptation, humilité, simplicité, voie de l’enfance, et tout est là. Tout le reste n’est que chimères.

Autre question.

Frère : Mon cher Bidi, c’est une grande joie pour moi de t’entendre à chaque fois que je n’arrive pas à m’endormir, je t’écoute et je m’endors. Je te rends grâce de nous accompagner depuis toutes ces années. Agapè.

C’est quand même mieux qu’un somnifère, non ?

(Rires)

Moi qui pensais réveiller les morts.

(Rires)

Ça endort les vivants !

(Rires)

Mais c’est tout à fait logique. J’avais déjà expliqué quand on m’a demandé pourquoi je parlais si fort, c’est effectivement pour fracasser ce que vous croyez être et qui n’est pas, parce qu’il y a réellement une pénétration ou une traversée, et effectivement, et vous êtes nombreux à l’avoir constaté, déjà depuis de nombreuses années, vous avez d’innombrables frères et sœurs qui, dès qu’ils nous écoutent, moi ou d’autres, s’endorment instantanément. Vous disparaissez.

Je l’avais expliqué, en 2012, à propos des différentes formes de consciences, la conscience du rêve, la conscience de veille, la conscience Turiya et la a-conscience. Quand vous dormez sans rêve, est-ce que vous savez si vous êtes bien ou mal ? Non. Il n’y a pas de conscience pour vous le dire. Vous ne vous posez pas de question. Là est l’Absolu.

Et quand la conscience le vit lors de son extinction, à la lisière de l’être et du non-être, à la lisière de l’espace et du temps, vous constatez que vous êtes libres, sans forme et sans conscience. Et je vous rappelle que sans conscience ne veut pas dire inconscient, mais que la a-conscience est effectivement sans conscience, mais contient, de par sa nature, toutes les consciences, sans aucune exception, mais que vous n’avez pas besoin de vous en souvenir, parce que tout cela était un rêve.

En Agapè, vous le vivez.

Vous n’avez plus besoin de vous rappeler qui vous étiez, vous n’avez plus besoin de vous rappeler vos origines ou votre lignée stellaire, vous êtes le tout et vous êtes le rien, en même temps, au-delà de tout temps, dans tout espace et au-delà de l’espace.

Vous pouvez d’ailleurs aussi, pour ceux qui sont envahis par les vibrations et les angoisses, faire comme la sœur tout à l’heure qui est en dépression, vous coller ma voix avec un casque, pendant trois heures, voire cinq heures.

(Rires)

Et on en reparlera après, si vous êtes toujours vivants.

(Rires)

Tu peux continuer.

Frère : J’ai souvent été là à t’attendre à vingt-trois heures, mais tu ne viens pas !

(Éclats de rires)

Parce que tu penses que je viens de l’extérieur. Reconsidère que je suis toujours en toi, puisque je suis toi comme tu es moi, et je serai là, et tu seras moi, et je serai toi. Et quand tu m’attends, comme tu dis, à vingt-trois heures, qu’est-ce qui arrive, je te le donne en mille, et bien tu t’endors, et tu dis que je ne suis pas là. Mais bien sûr puisque je suis là puisque tu dors, et que tu es libre dans ces moments-là.

C’est ta conscience qui voudrait voir mon visage, ou tes yeux qui voudraient me voir. Peux-tu me confirmer pour ce frère ou cette sœur qui a posé cette question, est-ce qu’elle s’endort après onze heures, rapidement ?

Oui ou non ?

Frère: Non, il ne s’endort pas rapidement.

Ah bon, il attend jusqu’à quelle heure ?

(Rires)

Frère : Il attend l’épuisement.

N’attends rien. Quand je dis que je viens à vingt-trois heures, heure française, comme je l’ai dit au Québec pour eux, il n’y a pas besoin de me voir, il n’y a pas besoin de me sentir, je suis déjà là. C’était justement pour créer et pour continuer à créer ce que Abba nomme une Agapè résonance réseau à l’échelon planétaire. Et ça marche pas mal.

Mais qui attend ? Qui espère ? N’attends rien, n’espère rien, ne cherche pas à percevoir, ne cherche pas à ressentir, parce que quand tu fais cela, qu’est-ce qui se passe, tu projettes ta conscience, et bien évidemment tu crois m’attendre et que je ne viens pas, jusqu’à épuisement comme tu dis.

Accepte de dormir avant onze heures et tu verras bien ce qui se passe.

Poursuivons.

Frère : De la même personne. Pourrais-tu nous donner un coup de massue pour nous booster un peu plus ?

Mais je n’arrête pas de le faire depuis une heure, et depuis sept ans !

(Rires)

Mais le coup de massue arrive par ce qui se passe sur la scène de théâtre, que vous soyez horrifiés ou en attente, ne change rien. Chaque jour, tout cela s’amplifie, tout cela se révèle à vos sens, à votre intellect, dans les évènements climatiques, dans les évènements sociétaux, dans vos évènements personnels. Il n’y aura aucun retour à un équilibre antérieur possible. Ce monde s’éteint. Je dirais plutôt il se réveille. Et pour cela il doit s’éteindre à la forme, il doit s’éteindre à la conscience. C’est ce qu’il se produit.

Ne cherchez pas de date, ne cherchez pas de timing, c’est en cours. Pas demain, pas après demain, mais chaque instant.

Vous avez encore l’impression de pouvoir hésiter parfois, de pouvoir douter, de pouvoir choisir, mais à un moment donné, tout ce que vous nommez vos activités banales, ordinaires, quotidiennes, deviendront pour beaucoup d’entre vous de plus en plus difficiles. Pas au même moment, donc avant l’évènement. Vous constaterez que vous ne pourrez plus agir de telle façon, que vos désintérêts grandiront pour les affaires de ce monde, si ce n’est pour l’observation de la scène finale.

Vous serez pourtant pleinement présents et pleinement libres. Ne cherchez pas la Liberté, acceptez-la. Je vous rappelle que c’est Agapè qui vous cherche, ce n’est pas vous qui pouvez chercher Agapè. C’est Agapè qui vous trouve. Et rappelez-vous qu’être libérés, ce n’est pas la personne qui est libérée, ça ne peut pas exister, c’est vous qui êtes libérés de la personne, ce n’est pas vraiment la même chose.

Alors de la même façon que pour ce frère qui m’attend depuis plusieurs mois à onze heures et qui dit que je ne viens jamais, accepte que je suis déjà là, sans rien demander, et surtout sans rien attendre, et tu le vivras instantanément. Tu n’as pas besoin d’attendre vingt-trois heures. Il y en a qui me voient toutes les nuits, alors qu’est-ce que tu vas dire, qu’ils ont de la chance ? Qu’ils sont plus avancés que toi ? Qu’ils sont plus proches que toi de la Vérité ? Non, absolument pas.

C’est ton attente qui fait écran, c’est ton désir qui fait écran. L’attente et le désir viennent de la conscience, c’est tout.

Frère: Bonjour Bidi. Abba Jean-Luc nous a donné ce matin une technique pour pacifier et aider à approcher le temps zéro. Mon fils est dépressif et fort fatigué. Il n’est pas dans l’ouverture. Puis-je utiliser cette technique pour l’aider ou vaut-il mieux pour lui de rester dans le détachement et l’accueil en Agapè. Merci.

Non, tu peux lui faire cette technique. Ce n’est pas une technique, je crois qu’il a appelé ça la technique sans technique, ou je ne sais quoi, C’est un moyen entre guillemets de se réaligner avec la Vérité absolue, de réveiller le serment et la promesse dont on parlait, de se souvenir et d’être libres. Il n’y a aucune limite par rapport à cela.

Mais de la même façon que dans Agapè, dans les résonances que vous faites, il n’y a aucune utilité à connaître l’autre qui vous le demande, le nom et le prénom suffit, vous n’avez pas besoin de connaître sa maladie, s’il vous demande. Sans ça qu’est-ce qui va se passer, la conscience va se mettre en branle, à l’insu de votre plein gré, le subconscient, pour demander la guérison, et il n’y aura pas Agapè, et encore moins une guérison.

Moins vous en connaissez, plus cela sera efficace. Donc oui, vous pouvez l’utiliser dans toutes les circonstances. Comme je l’ai dit, c’est une béquille, deux béquilles, mais des béquilles qui vous permettent de vous rapprocher du souvenir de qui vous êtes, de cette Liberté, de ce réveil définitif du mythe de la création, du cauchemar de la création, et de la maladie de la conscience.

Acceptez, là, dans n’importe quel moment : « Je ne suis pas la conscience, je ne suis pas la supra-conscience, je suis rien, je suis tout. » Et c’est tout. Et vous êtes libres. Si vous êtes sincères, c’est immédiat. C’en est à ce point là, réellement et concrètement sur la scène de théâtre.

Encore une fois, je vous invite, au-delà des canalisations, de ma voix, ou du Commandeur, à écouter les témoignages, pas pour qu’ils vous racontent des histoires séduisantes à écouter ou à lire, mais pour résonner à cela, pour rentrer en résonance, en cette émotion ultime, où les larmes vous envahissent.

Je crois d’ailleurs qu’Abba a prévu de vous faire ça après mon intervention, vous allez voir, c’est extrêmement simple.

Autre chose ?

Frère : Oui. Le plus souvent, je suis dans la paix. Souvent mon cœur est dans la joie intérieure, il danse. Par moments, je ressens une grande ouverture du cœur, ainsi qu’une activité vibratoire à la porte Ki Ris Ti, plus subtilement à la tête, mais mon sacrum est assez actif. Mes couronnes, sont-ce les couronnes qui sont actives (ça c’est bizarre), ou faut-il dépasser tous ces ressentis ?

Les ressentis seront toujours là. Il n’y a rien à ce niveau à refuser, encore moins à réfuter, simplement à constater qu’ils sont là. Mais ne plus porter ton attention dessus. Ce que tu es est juste derrière ça, façon imagée de parler, juste après si tu préfères. Il n’est pas question que ça cesse, ça ne cessera jamais, mais simplement de les laisser te traverser, de ne plus t’y identifier, de ne plus en dépendre, et à ce moment-là, la paix sera permanente, quelles que soient les manifestations vibratoires.

Que tu sentes des présences, que tu sentes le canal marial, que tu sentes le feu sous les pieds, le feu au sacrum ou ailleurs, la Joie prédominera sur les perceptions, sur les sensations. Vous constatez tous, sans exception pour ceux qui perçoivent énergies et vibrations, qu’elles changent, qu’elles fluctuent, selon la Lune, selon les jours, selon les rencontres, selon les musiques, selon les occupations.

Qui est-ce qui perçoit cela ? Ce que vous êtes. Si vous le percevez, c’est que vous n’êtes pas. Il a bien fallu vous identifier à cela pour faire réapparaître la supra-conscience, c’est tout ce qui a été mené par Autres Dimensions, et par d’autres, de par le Monde. Mais vous n’êtes rien de tout cela. Ça a toujours été dit, même par l’archange Anaël. La conscience est vibration. Vous n’êtes pas la conscience, vous n’êtes pas la vibration. C’est tout.

Je l’ai dit, dans un cas, le feu de la consumation, ce feu d’Amour peut être une souffrance. Si c’est accepté, ce feu de la consumation est une extase. Il y a très peu de différence entre l’extase et la souffrance, au niveau des mécanismes. C’est les deux côtés du miroir, si vous préférez, et c’est quand vous voyez qu’il n’y a pas de miroir, qu’il y a transparence, qu’il n’y a plus reflet, qu’il n’y a plus projection, qu’il n’y a plus renvoi d’une image.

Ne confondez pas le miroir et la vitre.

Continuons.

Frère : Merci Bidi.

Frère : Après la transmutation des corps physiques qui n’existeront plus, quelle sera la forme du corps d’éternité et la substance de la forme ?

Nada. Rien.

(Rires)

Frère : Il y a encore une petite suite. Je ne comprends pas ce qu’est l’absence.

Et bien vis-le. Je l’ai dit, tu ne peux pas le comprendre, tu ne peux que le vivre. La compréhension découle du vécu, jamais de l’intellect, jamais de la vibration, jamais de l’énergie, une bonne fois pour toutes !

Un QI de cinquante suffit à comprendre ça.

(Rires)

Une bonne fois pour toutes !

La forme est l’apanage de la conscience. Si j’ai ici dans ce monde en 3D, ou même dans la forme d’un archange… Tu as déjà tout vécu en l’instant initial, le temps n’existe pas, les formes n’existent pas. Mais il a bien fallu vous raconter des histoires pour en arriver là, et vous raconter des histoires, ce n’est pas nous qui vous avons raconté des histoires, c’est vous-mêmes qui vous êtes raconté des histoires et qui les avez écrites, avant même la première forme, lors du premier rêve de la première émanation, quand le zéro est devenu un, quand l’Absolu s’est auto-créé en Source, qui s’est dichotomisée, avec l’anomalie primaire, en Métatron, image de la Source et anomalie primaire.

Pour vivre au moment final, la dissolution de l’anomalie primaire, le fait de vous réveiller du rêve de la forme, du rêve de la conscience. Qui croit encore, parmi ceux qui vivent Agapè, qu’ils ont besoin d’une forme, d’un monde ou d’une dimension ?

Je vous le répète, lisez les témoignages, écoutez-les ! L’Amour n’a pas besoin de monde, vous êtes l’Amour, vous êtes antérieurs à toute manifestation de cet Amour. L’Amour est antérieur à la forme, à la conscience, à la Lumière même, et surtout à la vibration.

Et ensuite ?

Frère : Je n’ai plus de question écrite.

Y en a-t-il des orales ?

…Silence…

Frère : Ça n’en a pas l’air.

Tout le monde dort ou pas encore ?

Frère : Ah, peut-être quelqu’un là-bas.

Ah.

Frère : Pour nous quitter en beauté Bidi, pourrais-tu faire une résonance ?

Mais avec Joie. On aurait dû commencer par ça, vous auriez dormi tout de suite.

(Rires)

Ne demandez rien, n’attendez rien.

Vous êtes simplement ce qui est là, au-delà de votre forme, au-delà même de l’éther.

Vous êtes ce qui est entre chacun.

Vous êtes ce qui observe cela.

Vous êtes là, et il n’y a personne. Ce n’est pas un jeu de mots, ce n’est pas un concept, ce n’est pas une idée, c’est ce que vous êtes, au-delà de l’être.

Il n’y a que cela.

A la source de la conscience, vous êtes le Je éternel, absolu.

Je rends grâce à votre accueil.

Avez-vous d’autres demandes ou d’autres questions, si nous en avons le temps.

Frère : Il reste vingt-cinq minutes.

Frère : Je voulais savoir si la gratitude, si le remerciement, si la bénédiction était une forme d’acceptation et d’accueil.

Totalement. Et c’est d’ailleurs les principales conséquences d’Agapè. En Agapè, tout n’est que gratitude, action de grâce, état de grâce, état au-delà de tout état, et être dans ce que tu as dit, est déjà faire preuve d’intelligence, et ne peut que te conduire, au-delà de la volonté de gratitude mais par l’état de gratitude, à la consumation d’Amour.

…Silence…

Autre chose ?

Frère : Il m’arrive par moments, d’être comme dans le vide, comme au-dessus d’un précipice, et la peur surgit. Que puis-je faire ?

Lâche tout. Tu n’y peux rien, c’est la peur du grand vide, du grand silence, de l’extinction définitive de la conscience, de cette maladie. Il vaut mieux y être confronté maintenant que plus tard. Quand je parle de plus tard, ce n’est pas dans des années, c’est les semaines qui viennent, en termes temporels de cette terre.

Le grand vide, ce précipice comme tu le nommes, est une perspective liée à la conscience, tu ne peux rien, si ce n’est accepter. Si tu cherches à t’en sortir, tu vas le renforcer inexorablement, jusqu’à tant que tu acceptes. Quand tu en auras marre de souffrir, quand tu en auras marre d’être angoissée, alors tu accepteras, et le plus tôt sera le mieux. Tout ce à quoi tu t’opposes se renforce inexorablement, il n’y a rien d’autre que l’acceptation. Il n’y a rien d’autre qu’accueillir.

Vous êtes de plus en plus nombreux à voir, à vivre, à ressentir cette angoisse du grand vide, du trou noir, mais passez l’angoisse. Encore une fois, lisez, écoutez, entendez les témoignages de ceux qui ont accepté, ils sont dans l’évidence d’Agapè, en permanence, quoi qu’il arrive. Ils sont légers, ils sont débarrassés de l’idée de se croire une personne, ils sont débarrassés de l’idée de se croire une conscience.

Là est la Liberté. Elle n’est nulle part ailleurs. Tout le reste, tous ces ailleurs ne deviendront que souffrances et plaies. Vous n’avez aucun choix. Tant que vous croyez avoir le choix, vous n’êtes pas libres. Accepte que tu n’as pas le choix, car ce grand vide, depuis la conscience, est en réalité ce que tu es, au-delà de l’être et du non-être. Ne refoule rien, rappelle-toi que surtout dans ce cas-là, il n’y a rien à faire.

Si angoisse il y a, c’est une sécrétion de la conscience, rien d’autre. Laisse-la passer, accepte-la, elle se dissoudra alors sans aucun problème. Mais si tu t’y soumets, elle va se renforcer. Si tu t’y opposes, elle va se renforcer. Soit simplement le spectateur, l’observateur, et à ce moment-là, à un moment donné, tu es ce qui voit et qui éprouve cette angoisse, mais qui ne l’est aucunement.

Vous allez être de plus en plus nombreux, à travers les questions, à travers les vécus, à parler de ce grand vide, de ce grand trou noir, de cette angoisse. Je ne peux vous inviter qu’à écouter, lire, ceux qui ont passé cela, et ce qu’il y a juste derrière, ou après. Cette Joie totale et ineffable de ne plus se sentir quelqu’un, de ne plus avoir de projection, de ne plus avoir d’histoire, là est la vraie Liberté, malgré ce monde, et surtout grâce à ce monde.

…Silence…

Autre chose ?

Frère : A quoi sont dus les acouphènes et les vertiges rotatoires ?

Au vacillement de la Terre, de l’axe de la Terre, à la révélation de l’Esprit, à l’arrivée du corps céleste, à la proximité de l’évènement, à la consumation de l’Amour, au réveil, tout cela à la fois.

Sœur : Merci.

Quoi d’autre ?

Frère : Actuellement, les vaisseaux sont dissimulés par des nuages. Est-ce qu’un jour les verra-t-on véritablement ?

Juste au moment de l’évènement. Eux aussi viennent se faire consumer par le Feu d’Amour.

D’ailleurs si vous êtes sur vos médias sociaux, vous allez voir que de plus en plus ces vaisseaux camouflés dans les nuages, commencent à laisser apparaître certains détails. C’est une approche progressive, non pas physiquement en termes de distance, mais en termes de conscience, de conscientisation préalable au feu de la consumation de l’ensemble de la création.

Je vous rappelle, comme disait le Commandeur, laissez rêver ceux qui rêvent et qui projettent une nouvelle terre. Ils sont encore identifiés à la conscience. Il vous suffit de lire, d’écouter, d’entendre, celui qui parle de la conscience et celui qui parle de ce qu’il est. C’est totalement différent.

Celui qui est encore inscrit dans la conscience vous parle de nouvelle terre, de vision, de nouvelle dimension. Celui qui est libre ne peut pas vous parler de ça. Il vous parle de ce qu’il vit, il vous parle de la Liberté, il ne vous parle pas d’une histoire à venir ou passée, il ne vous parle pas de ce qu’il voit dans le ciel, ou dans ses visions. Il vous parle de cette nudité et d’Agapè, c’est tout.

C’est là où vous voyez les différences de positionnement, de celui qui croit encore être une conscience, par rapport à celui qui a vécu que la conscience est une maladie, réellement. C’est un vécu, différent. L’un s’est réveillé, l’autre rêve encore. Mais laissez les rêveurs rêver comme disait le Commandeur.

Occupez-vous de vous, il n’y a que vous. Et quand je dis occupez-vous de vous, cela veut dire rentrer simplement dedans pour retrouver qui vous êtes.

Le Commandeur vous a dit qu’il y avait des millions, réellement des millions de partout sur cette Terre qui le vivent. Sans même pouvoir l’appeler Agapè ou Absolu, ils ont l’impression d’être tout, d’être rien, ils n’ont plus de limites, ils sont l’Illimité, même s’ils ne placent pas des mots comme Shantinilaya, Ultime Présence, dessus.

Mais leurs mots, leurs témoignages sont résonance à la Vérité absolue.

…Silence…

Autre chose ?

Frère : Nous n’avons plus de questionnement.

Et bien alors Bidi va vous saluer, il vous dit, à dans pas longtemps, à l’intérieur de vous, et je vous salue.

Salle : Merci Bidi. Merci.

Et bien Bidi est avec vous, et il vous salue.

J’interviens à nouveau, en cet instant, car je me réjouis de voir ce qu’il se déroule sur la scène de théâtre de ce monde, où vous êtes de plus en plus nombreux à vivre, à vérifier, tout ce que j’ai pu vous dire quand j’étais dans mon corps, et depuis que je suis intervenu, depuis sept ans.

Alors je vais répondre à vos questionnements. J’en profiterai au passage pour donner certains éléments de votre vécu qui se déroule en ce moment-même, pour énormément de personnes sur cette Terre, vous permettant de vous éclairer encore plus, de vous ajuster, et de vous mettre dans les meilleures dispositions possibles pour assister et vivre à la fin du mythe de la Création, et de constater par vous-mêmes que tout ceci n’a été qu’un rêve.

J’écoute tout d’abord ta première question.

Frère : Peux-tu nous donner des conseils pour vivre cette Agapè dans notre quotidien, dans notre milieu de travail, ou dans notre famille. Merci.

Agapè n’a que faire des circonstances de ta vie, car quand tu es Agapè, tu es la Vie, et aucune circonstance de la scène de théâtre ne peut avoir la moindre conséquence sur ce que tu vis. Vouloir adapter ce que tu vis en Agapè aux circonstances de la scène de théâtre n’est absolument pas possible par un effort ou une volonté quelconque.

Vous avez juste à demeurer tranquilles, dans ce silence intérieur de celui qui accueille et accepte, sans se poser de questions, afin de constater par lui-même, pour chacun de vous, que l’Intelligence de la Vie et de la Lumière sera toujours plus conséquente que tout ce que vous pouvez penser, imaginer ou faire, même dans les secteurs de la vie quotidienne.

Je vous rappelle que vous n’avez rien à penser, qu’avant tout il vous faut demeurer dans cet état d’accueil, d’acceptation, qui est le vrai Silence, il n’est pas question de ne plus vivre, il est question justement d’affronter tous les évènements de la vie quotidienne dans cet état particulier de réceptivité, d’accueil, de transparence, et cela deviendra chaque jour de plus en plus évident.

Dans la vie quotidienne, il n’y a pas de technique, il n’y a pas de posture, il n’y a pas d’énergie ou de vibration qui tienne, seuls votre présence, votre accueil, votre transparence et votre humilité seront vos guides. Et vous arriverez, comme c’est le cas actuellement et chaque jour de plus en plus facilement, à repérer les moments où vous croyez être une personne, et les moments où vous êtes en la Vérité de la Vie.

Tout le reste, ce ne sont que des stratégies mentales qui n’ont rien à faire avec l’évidence et la simplicité. Vous n’avez plus besoin de vous encombrer de systèmes de protection, d’alignement ou de quoi que ce soit, soyez simplement présents dans l’accueil et l’humilité, sans rien revendiquer, et l’Intelligence de la Vie et de la Lumière sera votre lot quotidien.

C’est à travers ces va et vient, comme vous êtes innombrables à le vivre, que cela soit au décours de troubles physiques, organiques, au travers de perturbations mentales, de stress, de dépression, d’anxiété, peu importe, que vous faites justement la différence de ce qui est de la scène de théâtre, de ce qui est si vous préférez de l’acteur, et de ce qui est de l’ordre de la Vérité immuable.

Vous n’avez aucun effort à faire. C’est bien plutôt de l’ordre du relâchement, de l’accueil inconditionnel, qui dévoile cet Amour absolu, inconditionné, intemporel. Vous êtes l’espace, vous n’êtes aucune forme et vous êtes pourtant toutes les formes. Votre forme corporelle ne peut plus vous leurrer par rapport à cela, quoi qu’il se déroule actuellement dans votre corps, dans votre tête, même dans les processus vibratoires, n’est que l’alchimie de la Lumière elle-même, sur laquelle vous devez comprendre que vous ne pouvez strictement rien pour trouver Agapè que vous êtes.

C’est Agapè qui vous trouve, ce n’est pas vous qui pouvez le trouver, ce ne sera jamais une quête, jamais une recherche, et jamais quelque chose de difficile. Il vous faut admettre qu’il n’y a rien de plus simple. Dès l’instant où vous lâchez toute prétention du jeu, à vouloir changer une circonstance actuelle, en la laissant simplement vous traverser, parce que l’accueil et l’acceptation, en silence des pensées et des émotions, dans la non-réactivité, vous placent directement en Agapè.

Il vous appartient de le vérifier par vous-mêmes justement dans votre quotidien. Vous n’avez rien à fuir, vous n’avez rien à rejeter, vous avez juste à être là, et laisser se dérouler ce qu’il se déroule en simples observateurs ou témoins, vous êtes juste derrière ou juste avant. Laissez être ce qui est.

Quand j’étais incarné, j’appelais ça la divine indifférence qui peut ressembler effectivement de l’extérieur à de l’indifférence ou de l’égoïsme, mais c’est exactement le contraire. C’est dans les instants où vous êtes présents, au-delà de tout qualificatif, dans l’acceptation pleine et entière de ce qui se déroule dans chaque acte et chaque évènement au quotidien, que se trouve Agapè.

Vous n’avez rien à expliquer, vous n’avez rien à comprendre. Je vous rappelle que la compréhension est le vécu et rien d’autre. Tant que vous espérez changer par un processus de conscience un positionnement énergétique, vibratoire ou autre, vous n’y êtes pas. La seule façon d’y être, c’est avant tout d’accueillir, d’accepter, de laisser la traversée se faire d’elle-même, et l’Intelligence de la Lumière et de la Vie vous possédera entièrement, et vous réaliserez alors que vous êtes cela, et non pas ce personnage qui gesticule, qui revendique, ou qui veut aboutir à quelque but que ce soit.

C’est ainsi que votre quotidien est là pour vous démontrer dans chaque circonstance, heureuses comme malheureuses, cela ne fait pas de différence, mais c’est justement ce que l’Intelligence de la Lumière vous propose en ce moment, déclenchant certes une espèce de confrontation entre le feu vital de l’ego, de la personne, et le feu igné de l’Intelligence de la Lumière qui n’a que faire de vos gesticulations, car je vous rappelle que vous êtes cette Intelligence de la Lumière, et rien d’autre.

Laissez être ce qui est en surabondance aujourd’hui à la surface de cette Terre, tout le reste, ce ne sont que des jeux de l’ego. Gardez votre ego pour conduire une voiture, pour appliquer vos techniques de soins, mais n’y mêlez pas Agapè.

Agapè vous cherche, vous ne pouvez la chercher, c’est Agapè qui vous trouve. Dès l’instant où vous acceptez et comprenez cela, aujourd’hui, dans les jours, les semaines, qui vont se dérouler sur la scène de théâtre, je vous garantis que vous le vivrez. Mais si vous mettez devant votre questionnement, votre interrogation pour savoir si cela est bien ou mal, ou adapté ou inadapté, vous n’arriverez à rien, et le feu de friction entre le feu vital et le feu igné, prendra des proportions considérables.

Cela a été expliqué par le Commandeur, ça peut même aller jusqu’à des maladies organiques, des douleurs extrêmement violentes, des perturbations mentales extrêmement fortes qui vous font croire que vous retournez dans le passé. Il n’en est rien. C’est le jeu de l’Intelligence de la Lumière. Acceptez-le et surtout vérifiez-le par vous-mêmes. Vous n’avez rien d’autre à faire.

Tout ce que vous pensez avoir à faire ne vient que de votre personne. Agapè n’a rien à voir avec votre personne, même si ça s’exprime au travers de votre personne. Vous êtes dedans, vous n’êtes pas dehors. Le monde est dedans, il n’est pas dehors.

Tout ce que vous voyez dehors, tout ce qui est sensible, tout ce qui est perceptible, n’est qu’une forme de projection de la conscience, quelle qu’elle soit, et qui n’est en définitive qu’une maladie. Cette maladie, je l’ai dit, est mortelle, et c’est exactement ce que vous êtes en train de vivre tous, où que vous soyez sur cette planète.

Je l’avais dit en étant incarné, à la fin de mon incarnation, mes paroles ne peuvent pas échouer, et aujourd’hui c’est à chacun de vous qu’il appartient de le vérifier. C’est quelque chose de très facile.

Rappelez-vous. L’Intelligence de la Lumière, l’Unité, la Présence, l’Infinie Présence, l’Absence, l’Absolu n’a pas besoin de vous, bien au contraire. Vous n’avez pas à lutter non plus, à vous opposer à vous-mêmes, à vous combattre vous-mêmes. Vous êtes l’Intelligence de la Lumière, et je le répète, que cela soit à travers les circonstances de vos vies, que cela soit à travers votre corps, que cela soit à travers toutes les relations existantes entre deux individus, elles ne sont là que pour vous faire découvrir la Vérité.

Vous n’y pouvez rien, vous ne pouvez rien changer, je l’ai dit et je le répète, ce qui doit être sera, ce qui ne doit pas être ne sera jamais, quoi que vous fassiez et quoi que vous disiez. Acceptez cela, vous le vivez et vous en avez la preuve. Mais tant que vous ergotez, à l’intérieur de vous-mêmes, tant que vous soupesez le pour, le contre, le bien, le pas bien, vous ne faites que vous égarer, surtout maintenant.

L’intelligence de la Lumière est telle, par les particules adamantines dont vous ont parlé longuement le Commandeur et aussi les Peuples de la Nature, c’est à cela que vous êtes confrontés. Et même s’il y a résistances, et surtout s’il y a résistances, que cela soit mental, au niveau du corps et dans tous les secteurs de votre vie, rappelez-vous que vous n’avez rien à faire, même s’il vous faut agir, mais vous avez surtout à accueillir dans l’humilité, la simplicité, et vous êtes libres instantanément.

Ne me croyez pas. Chacun a la même possibilité de le vivre, quel que soit l’état de votre corps, quel que soit l’état de votre porte-monnaie, quelle que soit votre solitude, quelles que soient les souffrances, quel que soit le mental, ce ne sont que des prétextes que vous avez écrits vous-mêmes. Ça ne sert à rien de l’expliquer, ça ne sert à rien de le comprendre, l’important est de le vivre et de le laisser vous traverser.

Et instantanément, sans délai, sans temps, vous êtes libres. Vérifiez-le. Vous avez tous la même possibilité de le vérifier, avec femme, enfants, profession et n’importe quoi. Il n’y a pas d’attitude à chercher dans le quotidien. Bien sûr vous avez besoin de votre corps pour conduire, vous avez besoin de certaines connaissances pour travailler, mais ne vous posez pas ce genre de questions.

Soyez simplement présents, lucides, acceptez, accueillez même l’inacceptable, même le détestable, c’est justement là que se trouve votre résolution. Et vous découvrirez instantanément la Joie d’Agapè, de la Conscience nue, et vous ne serez plus dupes, ni de l’acteur de la scène de théâtre, ni du spectateur, ni même du théâtre.

Cela a été expliqué par les Anciens depuis fort longtemps. Plus le chaos de la Terre grandira, plus vous serez en Joie. Je rajoute aujourd’hui, que si quelque part dans votre vie, il vous semble exister un chaos quel qu’il soit, acceptez-le et vous serez en Joie de la même façon.

Ce n’est pas une vaine promesse, ce n’est pas une croyance, c’est quelque chose à appliquer. Faites-le. Que cela concerne votre corps, accueillez-vous vous-mêmes, accueillez votre souffrance. Ce n’est pas du masochisme, c’est simplement la preuve de la résilience de la Lumière que vous êtes, qui va mettre fin à cette dite souffrance.

Mais vous ne pourrez de moins en moins le faire par vous-mêmes, quoi que vous en pensiez, et même si vous trouvez des moyens pour résister, vous opposer, vous ne pourrez que constater de jour en jour qu’une aggravation.

Cela a été expliqué des dizaines de fois. L’Amour ou la souffrance. Aucune souffrance, quelle qu’elle soit, n’est une punition. Aucune souffrance, de quelque nature que ce soit, n’est une rétribution. C’est juste le jeu entre l’Intelligence de la Lumière et ce que vous croyez encore être en tant que personnage ou être spirituel. Tout ça appartient à la maladie de la conscience, tout ça est une escroquerie.

Pas seulement la spiritualité, mais même votre quotidien, vivez-le avec humilité, mettez l’acceptation et l’accueil devant, faites de même pour vos maladies, vos souffrances.

Quand vous faites des résonances Agapè, deux à deux, ou en réseau, c’est cela qui se produit. Vous n’avez pas besoin de savoir qui est l’autre, son histoire, vous n’avez pas besoin de connaître sa souffrance, vous l’accueillez de manière inconditionnelle, et vous réalisez à ce moment-là sans aucun effort, simplement par l’Esprit, qu’il est déjà en vous, et cela suffit à le guérir.

Chacun d’entre vous peut le vérifier, et je pense qu’Abba vous le fait vérifier dans toutes ses rencontres. C’est la même chose. Soyez simples, soyez présents et vous vivrez Agapè et vous serez libres. L’acceptation, l’accueil, est une vacuité intérieure, le vrai Silence intérieur c’est cela, ce n’est pas aller méditer ou se retirer dans une grotte, c’est être justement pleinement présents.

Et à travers de cette pleine présence, vous découvrez effectivement Agapè et l’absence. Vous ne pouvez que vous reconnaître, vous ne pouvez que vous retrouver, vous ne pouvez que vous acceptez en la Vérité absolue. Aucune vérité relative, aucune croyance, aucune résistance, ne peut tenir dans cette espèce de reddition de la conscience, dans cette espèce de reddition à toute volonté, à toute imagination de vouloir évoluer ou se transformer.

Tout est déjà là, en vous, et je dirais même à l’extérieur sur la scène de ce monde. Regardez de partout, vous voyez bien le chaos qui a commencé, qui s’amplifie chaque jour, chaque minute.

Quel que soit ce qu’il se déroule, la seule finalité de ce qu’il se déroule, est votre Liberté, vos retrouvailles, le fait de vous souvenir qui vous êtes antérieurement à la création, ce Je Éternel Absolu qui n’a jamais bougé. Les univers passeront, l’ensemble de la création passera, que vous serez toujours là. Et vous vivrez alors que vous n’avez besoin ni de forme, ni de monde, ni de conscience.

Vous ne pouvez pas le comprendre depuis l’intellect, vous ne pouvez pas le comprendre depuis le Soi, ni à travers l’énergie, mais simplement à travers ce retournement ultime de la conscience vers la a-conscience, au Cœur du Cœur, et nulle part ailleurs. Faites-le, spontanément. Il n’y a pas besoin de réfléchir, il n’y a pas besoin de comprendre, puisque c’est en le vivant que vous le comprendrez. Avant vous ne pouvez qu’être dans l’incompréhension, dans le questionnement.

Dès que cela est vécu, il ne peut plus exister le moindre questionnement sur qui vous êtes, ni même sur demain, ni même sur hier. Là est la Liberté. Tout le reste aujourd’hui n’est qu’un enchainement aux escroqueries spirituelles du karma, aux projections de la conscience dans quelque futur que ce soit.

Soyez disponibles, et vous serez autonomes, et vous vivrez la Liberté intérieure et extérieure, quel que soit le devenir de votre vie, de votre corps ou de ce monde. Vous ne serez plus dupes, vous ne serez plus affectés, et vous demeurerez de plus en plus aisément dans cette espèce de silence intérieur, d’acceptation et d’accueil inconditionnel de tout ce qui est. Vous serez libres.

Vous l’êtes déjà. C’est simplement votre positionnement de votre conscience qui s’y oppose. Et plus vous allez vous y opposer en agissant comme avant, effectivement, plus vous allez vivre des souffrances, mais vous n’y êtes pour rien. Ne cherchez pas de culpabilité ou de responsabilité, ni dedans ni dehors, ce n’est que le jeu de la conscience, un jeu morbide.

Réveillez-vous. Il n’y a pas d’effort à fournir, c’est bien plus de l’ordre du relâchement et de l’acceptation totale et inconditionnelle de ce qui est. Là est l’ultime clef, au-delà des clefs que vous a données Abba, avec le nom, le prénom, avec les aspects vibratoires, avec les techniques sans technique. Tout ça c’est fait pour vous rapprocher de ce moment, de cet instant présent, présent de chaque instant en chaque instant, à disposition et à profusion. C’est votre conscience qui vous l’occulte.

Vous n’êtes ni responsables, ni coupables, vous avez juste à acquiescer pour le vivre. Entendez bien ce que je dis. C’est la meilleure preuve que vous puissiez vivre, c’est la meilleure façon, et la plus rapide et la plus directe de vous souvenir qui vous êtes, en Vérité absolue, et pas dans le jeu des simagrées de la création, dans ses mondes et dans ses dimensions, mais antérieurement à cela.

Et à ce moment vous vivrez la Joie, qui ne dépend de rien, quel que soit ce qui se déroule dans votre vie ou dans votre corps. Je vous rappelle que quand j’étais incarné, je suis mort d’un cancer, qui plus est, devait entraîner des souffrances intolérables, puisque j’ai refusé tous traitements et tous soins Ça ne m’a pas empêché d’être ce que je suis, la maladie n’a pas affecté ce que je suis.

Or vous savez très bien, tous, sans exception, que quand vous croyez quelque part encore être une personne, il y a nécessairement des souffrances. Regardez autour de vous les frères et les sœurs qui ont redécouvert ce qu’ils sont. Bien sûr, ils peuvent avoir des symptômes, bien sûr ils peuvent avoir des douleurs, mais ça ne sera jamais une souffrance, et encore moins un questionnement. Cela sera toujours une acceptation. Là est la Liberté.

Tout le reste vous enchaîne et vous enchainera de façon de plus en plus serrée si je peux dire, jusqu’au moment où vous lâcherez votre conscience, votre histoire, vos prétentions, vos projections, vos explications, il n’y a rien de plus simple. Et si votre vie vous susurre que ce n’est pas vrai, ce n’est qu’un alibi de votre mental, c’est tout. Passez outre. Laissez-vous traverser. Laissez être ce qui est et vous deviendrez comme dit Abba, ou comme dit le Commandeur, la Vie, et non plus seulement votre vie.

Vous serez réellement libres intérieurement et extérieurement. Le monde se consume, de la même façon que certains d’entre vous se consument de cet Amour, là est la Joie, pas dans une satisfaction de votre vie, de votre porte-monnaie ou de l’acquisition ou de la réalisation de je ne sais quoi.

Ce qui ne vous empêche pas de réaliser ce que vous voulez, mais mettez la simplicité avant, mettez l’accueil avant tout, mettez l’acceptation avant tout, même si après il vous faudra agir, pour ce corps ou pour une situation. Évitez la réaction, mettez toujours l’accueil inconditionnel devant, surtout dans les évènements que vous ne comprenez pas, où il n’y a pas d’explication pour la conscience.

C’est justement là que se trouve la résolution. Je ne vous demande pas de me croire, je le répète à chaque fois, mais vous avez tous la même possibilité de le vivre. Il n’y a pas d’âge qui tienne, il n’y a pas de supra-conscience qui tienne par rapport à ça, il n’y a pas d’énergie ou de vibration qui tienne.

Voulez-vous être dans la peur ou voulez-vous être dans l’Amour ? A vous de voir.

Autre question.

Frère: Bonjour Bidi, je n’ai plus aucun élan, ni de lire, ni d’écouter les informations reçues par canalisations, est-ce normal ?

Tant mieux, tu es libre.

(Rires)

J’ai répondu.

Frère : Salut Bidi, je t’aime. Pouvez-vous donner un conseil à tous ceux qui vivent encore de fortes vibrations et de fortes pulsations, accompagnées parfois de grosses angoisses ? Merci.

Parce que vous ne vous laissez pas traverser. Votre conscience est encore, comme dans l’étape de l’apprentissage, focalisée sur vos vibrations. Ça a été une construction qui a été menée, décidée avant la Création, par ceux qui sont devenus ensuite les Melchizedeks, les Etoiles, les intervenants des autres dimensions jusqu’aux archanges et au-delà.

Soyez simplement présents, il n’y a pas de meilleur conseil, il n’y a pas de meilleure solution. Si vous êtes affectés, de manière exagérée, ou qui vous semble trop importante, par la consumation d’Amour, par la vibration, par le Feu du Cœur, par les énergies de la tête qui descendent, par la Lumière, vous êtes en train de vous consumer. Mais si vous portez votre conscience dessus, c’est-à-dire sur la perception, bien évidemment, ça va s’amplifier, vous augmentez la résistance, vous augmentez le feu vital.

Il est question d’accueillir, de ne pas réagir là aussi. Vous n’êtes pas la vibration, ça a toujours été dit. La vibration est la conscience, mais vous êtes antérieurs à la conscience. Ne jouez plus avec votre conscience, ni même avec votre supra-conscience, pour vous. Arrêtez de vous focaliser sur les vibrations, d’ailleurs dans la question, c’est formulé parfaitement. Dès l’instant où tu conçois et perçois ces vibrations, tu ne peux que constater qu’elles ne font que s’amplifier et générer une anxiété ou une angoisse. C’est normal.

Ce n’est pas pathologique, c’est ce qui est destiné à t’éclairer. Traverse cela. Les vibrations sont ce qu’elles sont, ta conscience personnelle est ce qu’elle est. Ta supra-conscience vécue est ce qu’elle est. Ça t’a permis de te retrouver au-delà de toute vibration et de toute conscience.

Alors ne t’intéresse plus à cela, laisse-les se vivre, sans y mêler ta conscience, sans ça il se passera exactement ce que vous vivez tous quand vous mettez la conscience devant, vous allez être angoissés. Vous allez vivre une peur du vide, une peur de mourir qui n’a aucune raison d’être, puisque vous vous placez vous-mêmes dans la conscience, et la conscience n’a qu’une seule peur, celle de mourir.

Je ne parle pas seulement de la conscience personnelle, mais même la supra-conscience qui est arrivée sur cette Terre en 1984, elle avait pour but de vous faire découvrir la supra-conscience, de vous la faire vivre, mais il n’a jamais été dit que c’était la finalité, c’était un moyen.

Il est beaucoup plus facile aujourd’hui, pour l’enfant innocent, celui qui ne préoccupe de rien, mais qui est complètement présent à sa vie d’être libre, que de celui qui porte sa conscience sur les vibrations. On vous l’a fait porter dessus pour activer le corps d’éternité. Le Commandeur vous l’a dit, les corps d’éternité sont là, partout, pour tout le monde, humains comme animaux, comme végétaux, comme minéraux.

C’est le positionnement de vous croire une conscience, je ne parle même pas d’ego, mais simplement de croire quelque part que vous êtes une conscience, qui entraîne ce feu, ces angoisses, cette peur. C’est normal, la conscience ne veut pas mourir, elle se croit immortelle comme l’âme. Vous êtes antérieurs à la conscience.

C’est aussi simple que ça là aussi. Et je dirais même que plus les symptômes sont importants, que ce soit dans le psychisme, dans le mental, ou dans le corps, que cela soit une souffrance ou des vibrations, elles vous gênent aujourd’hui, elles vous ont été utiles pendant très longtemps pour ceux qui les ont vécus, vous étiez les empereurs de Lumière, les semeurs de Lumière, tout cela est fini, complètement fini.

Tu sécrètes toi-même ta propre angoisse et ta propre peur, parce que quelque part, tu acceptes encore l’idée d’être une conscience. Ce n’est même pas un problème d’ego, ni d’orgueil spirituel, c’est un problème d’incompréhension. Tu n’es pas la conscience, tu n’es pas la vibration, tu n’es aucune forme et pourtant tu es toutes les formes. Tu es l’espace, tu es l’Intelligence de la Lumière, tu as créé tous les mondes, tu as créé tous les rêves, tu as déjà tout vécu dans l’instant initial, il te suffit de te souvenir de cela, et tu ne peux t’en souvenir uniquement qu’en relâchant toute prétention à comprendre, à expliquer ou à transformer quoi que ce soit.

En résumé, ça veut dire qu’il n’y a pas suffisamment de relâchement, qu’il n’y a pas suffisamment d’acceptation, et qu’il n’y a pas suffisamment d’accueil. S’il y a accueil, il y a Agapè, et en Agapè, il ne peut exister la moindre peur. Vous pouvez vous interroger sur votre vie, sur comment vous allez finir votre mois, sur comment vous allez vivre telle relation ou pas, mais pas par rapport à cela.

La vibration et la supra-conscience, la conscience est vibratoire, la conscience se consume, pas seulement le corps même si vous le vivez, mais aussi tous les éléments mémoriels, tous les éléments liés aux mondes, toutes les galaxies sont en train de se consumer, le système solaire se consume, et vos scientifiques le savent parfaitement.

Il y a bien évidemment dans cette période de choc une espèce de saisissement de la conscience collective, et donc souffrance. Si vous vivez les vibrations, si elles vous semblent si intenses et entraînent des angoisses, c’est encore que quelque part, vous pensez pouvoir agir, vous pensez pouvoir changer ce qui ne peut pas être changé.

Je le répète pour toi. Ce qui doit arriver arrivera quoi que tu fasses, ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, là aussi quoi que tu fasses. Relâche toute intention, relâche toute volonté, relâche toute compréhension, accueille, et tu traverseras, et tu seras en Joie.

C’est encore l’idée d’être une conscience, pour ceux qui vivent les vibrations, qui vous empêche d’être libres. Mais vous le voyez bien, vous le sentez ceux qui sont encore trop affectés par les vibrations. Vous ne voyez pas les peurs qui surgissent ? Vous ne voyez pas ces trucs qui étaient enfouis, qui étaient disparus, dissous, qui se remanifestent ?

C’est le jeu de votre conscience, ce n’et pas Agapè, ça. Et si vous pensez par votre conscience ou par des vibrations vous en sortir, vous ne pourrez que constater que c’est impossible. Il n’y a que quand vous lâcherez toute prétention et toute intention, et toute identification à la conscience, je ne parle même plus d’identification au corps ou à la forme, ou à ce monde, ou à cette dimension, je parle bien d’identification à la conscience, il ne peut y avoir que souffrance.

Heureux les simples d’esprit aujourd’hui. Ils sont beaucoup plus disponibles pour la Vérité absolue. Il vous faut être dans une forme de renoncement par rapport à ces vibrations. Bien évidemment, tous ceux qui éliminent les vibrations n’ont pas de peurs, d’angoisses, ou de maladies, ou de problèmes au niveau du mental.

Qu’est-ce qui fait la différence ? Celui qui accepte est libre. Il perçoit bien évidemment les énergies, les vibrations, ça ne s’arrêtera pas tant que la scène de théâtre sera encore là, mais il n’en est plus affecté. Alors que si vous en êtes affectés aujourd’hui, c’est que vous êtes encore identifiés à cette conscience, ou à cette vibration.

Dans l’Absolu, il n’y a ni forme, ni vibration, ni énergie, il n’y a aucun monde, c’est cela qui est la Vérité absolue et totale. C’est là où est Agapè malgré la présence de la forme, et c’est un cadeau inestimable, qui était écrit bien avant la Création, pour vous permettre de vous retrouver, de vous souvenir de qui vous êtes.

Vous avez d’innombrables frères et sœurs autour de vous, de partout, qui en témoignent chaque jour, et qui pourtant vivent les mêmes vibrations, la même consumation par l’Amour, mais il n’y a pas de peur, il n’y a pas de mental, il n’y a pas d’angoisse, il y a félicité. La distorsion elle est là.

C’est une invitation de l’Intelligence de la Lumière à ne plus être dupes de votre propre conscience, de vos propres vibrations. C’est aussi simple que cela. Et je le répète, il n’y a ni à culpabiliser, ni à rendre quoi que ce soit ou qui que ce soit coupable ou responsable. Il y a juste à accepter ce que je vous dis, et vous le vivrez instantanément.

Cela ne peut pas être autrement. Beaucoup d’entre vous ici et ailleurs ont été préparés par les Anciens, par les Étoiles, par les Archanges, par les Peuples de la Nature, tout cela a été utile, indispensable, pour construire, je dirais, la fin de toute histoire. Aujourd’hui cela peut être superflu. Ça répond aussi à la question de la sœur avant qui disait : je ne m’intéresse plus à rien. Et bien, tant mieux.

Ce qui est important aujourd’hui, ce ne sont pas les canalisations, vous le vérifiez encore dans cette rencontre, ce sont les moments de partage, d’échange, de communion, parce que quand il y en a un qui résonne à Agapè, tout le groupe est contaminé. Ça ne peut pas être autrement. C’est comme ça que fonctionne la résonance Agapè. C’est comme ça que vous découvrez, non seulement le Feu du Cœur Sacré, mais Shantinilaya, la Demeure de Paix Suprême, là où la conscience s’éteint, là où vous voyez que c’est un cauchemar, que ça n’a rien de réel, et là vous êtes libres.

Les vibrations ne vous font plus souffrir, elles ne dérangent plus votre silence intérieur, elles ne dérangent plus votre acceptation inconditionnelle, et là vous êtes l’Amour. Abba vous l’avait dit l’année dernière, et vous l’êtes chacun, avec la même égalité et la même intensité. Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie. Vous êtes l’alpha et l’oméga. Vous êtes antérieurs à toute création.

C’est une Liberté inouïe. Demandez à ceux qui le vivent, quelle que soit leurs situations corporelles, affectives, familiales, sociétales, à tous les niveaux, ça ne fait pas de différence.

Autre question !!!

(Rires)

Frère: Comment remplacer l’attachement par l’Amour inconditionnel ?

(Silence d’où reprise de la question)

Frère : Comment remplacer …

J’ai entendu !

(Salle : grand éclat de rires)

J’essaie simplement de pondérer ce que je vais dire.

(Rires)

Attaché à quoi ? Attaché au Rêve. Attaché à un enfant, à un mari ? La Liberté n’a que faire d’un attachement, accepte d’être attaché, ne me demande pas quoi faire, ni comment faire, puisqu’il n’y a rien à faire. Accepte ton attachement, et il sera consumé. Ne cherche pas à t’y opposer, à le combattre, tu le vois, tu le dis même dans ta question. Tu es attaché, je ne sais pas à quoi d’ailleurs. Accepte d’être attaché et tu seras détaché.

(Rires)

Tu seras transparent, et donc détaché dans les deux sens, il n’y aura plus de tâches, …

(Rires)

… tout sera éclairé, tout sera limpide, comme une vitre qui vient d’être nettoyée, c’est ça la transparence. Qui est-ce qui se croit attaché ? Les affects, les liens dits familiaux ? Vos enfants ne sont pas vos enfants, pas plus qu’ils ne sont ceux de l’État. Ils sont vous à un autre moment, c’est le même scénario, c’est la même histoire. Ne lutte pas contre l’attachement, l’acceptation va le consumer.

Mais si tu mets ton mental, tu vois l’attachement puisque tu en parles, il est vu, il reste à le traverser. Il n’y a rien à faire, accepte d’être attaché, et comme je l’ai dit, tu seras détaché. Ce n’est rien d’autre à faire. Tant que tu crois qu’il faut faire quelque chose, et bien tu souffres. Et bien la consumation va amplifier le feu, les vibrations vont s’intensifier. Tu vas avoir ton corps ébranlé, le feu sous les pieds, le feu dans la cage thoracique, le corps va trembler.

Laisse être ce qui est. Tu ne peux rien faire, surtout aujourd’hui. Je te répète que c’et toi qui as écrit ce scénario de l’attachement pour vivre le détachement, pas en t’y opposant. Je te rappelle qu’au niveau de la conscience, au niveau du mental, au niveau de la personne, tout ce à quoi tu vas t’opposer, et surtout aujourd’hui, va se renforcer.

Vous avez besoin d’être lucides, de voir ce qui est, et de le laisser être. C’est comme ça que vous êtes libres. Pas en vous attachant à l’attachement lui-même, pas en voulant le combattre, pas en voulant le résoudre, en l’acceptant. Vous n’avez rien d’autre à faire et la conscience s’éteint d’elle-même, et Agapè est là, dans votre humanité, dans votre quotidien, dans le regard que vous portez, dans l’Amour qui émane de votre regard, de vos gestes, pas en luttant contre le personnage, et encore moins contre les attachements, et encore moins contre la supra-conscience elle-même.

C’est juste une question de se souvenir, de se remémorer cet instant initial de la création, antérieur à tout monde, qui n’est rien d’autre que l’instant final, qui se vit sur Terre, dans l’ensemble des super-univers, sur les milliards de planètes qui existent, qui sont vous.

L’attachement se dissout par l’acceptation, par l’accueil. Tout ce à quoi vous allez vous opposer dorénavant se renforcera, se manifestera par une souffrance, par une angoisse, par des peurs, jusqu’à tant que vous vous rappeliez. Et n’y voyez aucune punition, n’y voyez aucune anomalie, c’est très exactement ce que vous avez écrit pour ces moment-là.

Soyez lucides, soyez présents en silence, l’acceptation se fait, l’accueil se fait, et la Joie nue sans objet et sans sujet est là. C’est affreusement simple. Ce qui vous dit que c’est compliqué, c’est l’histoire, c’est le mental, c’est la supra-conscience, rien d’autre. Ce n’est même plus un problème d’ego bien sûr, c’est l’attachement aux habitudes, aux mécanismes de fonctionnement automatique.

Vous n’avez pas besoin d’en retrouver la cause dans votre histoire, vous avez besoin simplement de l’accepter. Accepte l’attachement, et il sera consumé par l’Amour. Mais si tu portes ta conscience dessus, cette consumation d’Amour entrainera souffrance.

Rappelez-vous que la conscience comme l’ego se considèrent comme immortels, à travers le karma pour l’ego, l’ego spirituel, mais même au travers de la conscience qui est une maladie. La conscience-maladie ne sait pas que c’est une maladie mortelle, c’est exactement ce que vous êtes en train de vivre.

Le plus dur effectivement, c’est d’accepter de comprendre votre impuissance, à ce moment-là, vous redevenez un enfant, vous êtes dans la voie de l’enfance de la Petite Thérèse. Elle vous en a pourtant tellement parlé, dans les canalisations, de son vivant. Gemma Galgani vous a tellement parlé de cette consumation dans le Feu de l’Amour.

Cette consumation est soit une souffrance si la conscience, d’une manière ou d’une autre, s’en saisit, et extase sans fin dès qu’il y a acceptation. Je ne peux pas être plus précis et plus simple dans les mots.

Autre question.

Frère : Bonjour Bidi. J’ai une amie qui aurait dû venir à cette rencontre mais qui depuis un mois est en profonde dépression. Elle se sent au fond du trou, n’arrive pas à remonter, et les antidépresseurs sont sans effet. Comment l’aider ? Que lui dire pour lâcher la personne ?

Et bien tu lui fais écouter ce que je viens de dire.

(Rires)

En boucle.

(Rires)

Avec le volume à fond, et avec des écouteurs.

(Rires)

Je ne lui donne pas trois heures pour sortir de sa dépression.

(Rires)

Frère : Donc sa question était : quand est-ce que ça va finir ? Donc dans trois heures à peu près.

(Éclats de rires)

Exactement. Cette question est l’illustration de ce que je vous disais en ce moment, ce qui se produit pour chacun, vibrations ou pas vibrations, perceptions énergétiques ou pas, ouvertures des couronnes ou pas. Ça vous a toujours été expliqué. Vous êtes tous libres. Fin de la scène de théâtre, fin du théâtre, mais il vaut mieux y arriver dans la légèreté que dans ces simagrées de peurs, de souffrances et d’angoisses, non ?

Salle : Oui

Merci. Donc trois heures d’écoute de Bidi à fond, et c’est réglé.

(Rires)

On continue.

Frère : Bonjour Bidi. Le Serment et la Promesse. Quelle est l’origine de cette expression et que signifie-t-elle ?

Le serment et la promesse, c’est simplement de constater au moment de l’oméga que cet oméga est autant l’alpha, que l’alpha est l’oméga. C’est constater et vivre que l’ensemble de la création n’est qu’un rêve, et pour certains d’entre vous un cauchemar, éveillés ou pas. C’est tout. C’était quoi la question ?

(Rires)

Frère : Le serment et la promesse, quelle est l’origine ?

Le serment et la promesse, c’était le serment et la promesse de la Source qu’au moment de la fin du jeu de la conscience, de vous retrouver, où que vous soyez sur cette Terre, où que vous soyez dans quelques mondes que ce soit, dans quelques apparences que ce soit, et dans quelques dimensions que ce soit.

Le serment et la promesse n’est pas seulement pour la Terre, qui devait être libérée, mais pour l’ensemble de la Création et de l’ensemble des dimensions qui devaient être libérées. C’est vous qui êtes l’alpha et l’oméga, ici sur cette Terre, dans cette planète prison, dans laquelle vous êtes incarnés, ce n’est pas pour rien.

L’ensemble des dimensions, l’ensemble de la création, l’ensemble des multivers et des super-univers ne dépendent que de chacun de vous, je dirais même de chacun de toi, puisque c’est le même. Ça a été expliqué par Abba, vous l’avez vécu durant un an pour beaucoup ici parmi vous, que ce soit à travers les résonances Agapè, ce que vous aviez nommé le bain d’Amour perpétuel, c’est la même chose.

Nous sommes tous inextricablement les uns dans les autres, vos scientifiques le savent, c’est une intrication totale où tout est dans tout, où tout est rien et rien est tout. C’est tout, et c’est rien.

Le serment et la promesse, c’est exactement ce que vous vivez. C’est le réveil collectif non pas seulement de la Terre, mais de toutes les créations, dans tous les temps et dans tous les espaces et dans toutes les dimensions. Vos scientifiques l’observent tous les jours, dans le cosmos profond comme ils disent. Les trous noirs apparaissent de partout. Ils sont conscientisés, de la même façon que vous conscientisez le trou noir au Cœur du Cœur. C’est votre demeure, celle dont vous n’avez jamais bougé, quelles que soient les souffrances, quelles que soient les vies, quelles que soient les dimensions, quelles que soient les expériences.

Vous aviez oublié et vous deviez l’oublier pour le résoudre. Remerciez, tout, et vous êtes libres. Vous n’avez pas de choix. Croire que vous avez le choix est une illusion totale. Les évènements de cette Terre et du Cosmos, se chargent de vous le démontrer avec fracas. C’est le choc de l’Humanité, ça a été expliqué en long, en large et en travers depuis de nombreuses années, il y a de nombreuses années, par Shri Aurobindo lui-même.

Acceptez ce qui est, et vous êtes libres. Refusez ce qui est, d’une façon ou d’une autre, et vous souffrez. Et je le répète, dans tous les éléments et dans tous les évènements de votre quotidien, de vos méditations, de nos résonances Agapè, de vos, comment dit Abba, de vos pratiques sans pratique ou de techniques sans technique, c’est le seul but, il n’y en a pas d’autre.

L’Intelligence de la Lumière, de toutes les façons possibles, vous pose toujours la même question. Veux-tu être la Liberté que tu es ? Que tu le veuilles ou pas, ça ne change rien, cela est.

Tu n’as rien à vouloir, tu n’as rien à demander, je le répète avec fermeté, tu n’as qu’à accepter. L’acceptation crée la Liberté, vous fait vous souvenir du serment et de la promesse. Le serment de la Source et la promesse lors de la première fragmentation de la conscience, ça avait été expliqué par Abba, lors de la résolution de l’anomalie primaire.

Il vous en a donné pour beaucoup la preuve incontestable, il vous appartient aujourd’hui de vous le prouver à vous-mêmes, pas en faisant, mais en acceptant. Vous êtes la Lumière des mondes, mais vous êtes antérieurs à la Lumière. C’est votre ultime demeure, votre première demeure, là où vous avez toujours été, et d’ailleurs tous ceux qui vivent la Liberté ne peuvent que vous dire, avec raison, que ça a toujours été là, vous l’aviez simplement oublié.

Le Christ a préparé le chemin, Bouddha et tant d’autres, l’Advaïta Vedanta aussi via l’Unité versus la dualité, qui n’est pas un combat ou une contradiction, et aujourd’hui avec l’évidence d’Agapè, l’évidence de la Liberté.

Et c’est au plus profond du chaos, particulièrement sur cette Terre qui démarre où que vous regardiez, ou quel que soit votre pays, le chaos est là, réellement, concrètement, même si votre vie vous semble paisible pour l’instant, profitez de cet aspect paisible pour accepter, et de vérifier par vous-mêmes ce que vous êtes, au-delà de l’être, au-delà des mondes.

Vous êtes la substance même de la création, au sein de toutes les particules élémentaires, au sein du noyau, au sein de la cellule, pas seulement les cellules qui constituent votre corps, mais toutes les cellules de tous les univers, de toutes les galaxies.

Tout ça n’est qu’un rêve, une projection librement consentie, librement écrite et où chaque participant au rêve tient exactement son rôle. Il n’y a pas de rôle plus divin ou de rôle plus diabolique, parce que tout participe du même scénario que vous avez écrit. C’est comme ça que vous découvrez que votre absence est la Liberté, c’est ce que je nommais tout à l’heure la divine indifférence. La légèreté est là.

Le serment et la promesse, le souvenir est là. Vous êtes à la fois l’Alpha et l’Oméga, la Voie, la Vérité et la Vie, et vous êtes antérieurs à cela pour être cela.

La seule preuve n’est pas dans mes mots, elle est dans votre acceptation et votre vécu. S’il vous semble que c’est un effort, c’est que vous n’êtes pas suffisamment simples. Rappelez-vous la voie de l’enfance, rappelez-vous cette consumation d’Amour où vous êtes partout tout en étant rien.

C’est se croire quelque chose dans ce monde ou dans sa conscience qui aujourd’hui crée la souffrance, rien d’autre. Acceptez cela, vivez-le et vous êtes libres. La consumation d’Amour ne sera plus une souffrance mais une extase et un ravissement total. Le Feu est une brûlure d’Amour. Le Commandeur vous l’a expliqué, l’Esprit du Soleil, le Paraclet, le Chœur des Anges.

Rappelez-vous aussi les aspects vibratoires même de Eynolwaden, qui vous invite à cette Joie, à cette désidentification d’une forme, d’une conscience, d’un monde, sans pour autant fuir le rêve dans lequel vous êtes parce que ça se résout dans le rêve, même si la solution n’est pas dans le rêve, vous devez en quelque sorte l’incarner totalement, ici-même, dans l’instant présent, pas demain, pas hier.

Soyez là, soyez totalement là, là où la vie vous a placés. Aidez-vous par les résonances Agapè, par la technique ou la pratique sans pratique, mais soyez avant tout disponibles, présents, et vous découvrirez la Liberté de l’absence où vous n’êtes plus rien. Vous assisterez à votre résurrection, à votre libération.

La libération n’est rien d’autre que d’arrêter de se croire une conscience ou même une supra-conscience, d’arrêter de croire qu’il y a quelque chose à transformer par rapport à cela. Ce que Abba nomme la résilience, c’est exactement ça. C’est le moment où il vous semble descendre au plus profond de la souffrance, de l’incompréhension, de l’angoisse, que vous lâchez. Ne vous posez pas la question de quoi lâcher ou de comment lâcher, ça se fait tout seul, et surtout sans vous. Là est la véritable Liberté.

Vous avez d’innombrables témoignages sur vos réseaux sociaux, autour de vous, de cette ineffable Vérité que vivent un nombre de frères et sœurs de plus en plus importants.

Abba vous l’a dit, vous êtes Abba, vous êtes à l’origine du rêve, vous êtes à l’origine de la création, et de l’ensemble des galaxies, de l’ensemble des univers et des super-univers, et des multivers en totalité. La création en totalité tient en ce point nommé le Cœur du Cœur, Shantinilaya.

Alors aidez-vous après si vous voulez des résonances, des pratiques sans pratique, des cristaux, de ce que vous voulez, ça n’a aucune importance, mais pas pour demander au cristal de …, simplement pour vous fournir le temps nécessaire quelques béquilles, certes inutiles, mais dont il vous faut comprendre l’inutilité en le vivant et en vous aidant vous-mêmes, pas par la réflexion, pas par la compréhension, mais par le vécu.

Je n’arrête pas de le répéter à chaque intervention, la compréhension ne peut plus être intellectuelle. La compréhension intellectuelle, de quelque nature que ce soit, est souffrance. L’acceptation est résilience et Liberté. Ne me croyez pas, mais vivez-le. Le vécu est la compréhension. Le vécu de quoi, d’Agapè. Que vous ayez le Feu du Cœur, que vous soyez expansés et que vous soyez tout, pour que d’emblée vous viviez le rien, l’Absolu.

Ce que le Soi et l’orgueil spirituel de ceux qui se croient une conscience appellent le néant. Ils n’ont rien compris, ils n’ont rien vécu. Et qu’est-ce qu’ils vont faire, ils vont vous parler sans arrêt de leur éternelle présence. Mais il n’y a pas de présence éternelle, seule est éternelle l’absence. C’est là où est la Joie, nulle part ailleurs. Cette Joie nue sans objet, sans sujet, dont Abba vous a rabâché les oreilles. Soyez directs, soyez spontanés.

Plus vous êtes spontanés, plus vous avez de chances d’être dans la Vérité de la voie de l’enfance. Vous n’avez aucun choix. La vie va vous le démontrer, ce monde vous le démontre. Ce monde est à la fois la prison et le cul de sac de la création, l’endroit où vous deviez vous réveiller, vous, humains, incarnés dans ce corps, en ce moment-même.

Regardez même les Anciens sur leur plan élevé, ils ont bien été obligés eux aussi de faire Silence pour vivre la Liberté. Plus vous êtes indifférents, dans cette divine indifférence, plus vous découvrirez la légèreté et la Joie. Acceptez tout, et vous traverserez tout. Refusez quelque chose, interrogez quelque chose, et vous souffrirez, c’est vous-mêmes qui avez écrit cela, personne d’autre.

Même ceux qui croient encore aujourd’hui, dans les dimensions intermédiaires, s’opposer à la Lumière, ne font que la servir, et se donnent à elle. Ne jugez rien. L’Amour ne peut pas juger, seule la conscience juge. Je ne parle encore une fois pas d’ego, mais vraiment de la conscience. La conscience passe et trépasse. Elle change de formes, elle parcourt les mondes, vous les avez déjà parcourus parce qu’il n’y a pas de temps.

Même vos scientifiques le savent, mais le savoir n’est pas le vivre, mais c’est une voie vers l’acceptation, rapide.

Ce qui a été nommé par le Commandeur l’évènement, la stase je crois, ou peu importe, n’est que ce moment où vous vous retrouvez. Vous ne pouvez que vous retrouver, mais reconnaissez que c’est peut-être plus agréable pour la conscience de vous reconnaître tout de suite dans Agapè que dans la souffrance, même si elle est illusoire, vous la vivez réellement.

Vous n’avez rien à fuir. Soyez vous-mêmes, lucides et présents à chaque instant, et vous vivrez que vous êtes le rien, que vous êtes l’absence et que vous êtes Agapè. Cela ne soulèvera plus la moindre interrogation, la moindre discussion. A ce moment-là, vous êtes libres.

As-tu d’autres questions ?

Frère : Oui. Je pense que tu ne vas pas aimer cette question.

(Rires)

Attends, je me prépare.

(Rires)

Frère : Que penses-tu du LSD ?

C’est quoi, ça ?

(Rires)

Une substance ? Ah oui, une substance. Pourquoi j’en penserais quelque chose ?

Frère : C’est bien ce que je pensais.

(Rires)

Je n’en pense rien. Ce sont des expériences dites psychédéliques, ce sont encore des, ce que l’on pourrait nommer des forces astralisées, liées à l’âme, liées à des couleurs, à des formes, à des mondes. Ce n’est pas la Vérité.

La seule Vérité absolue c’est justement là où il n’y a rien de tout ça. Et aujourd’hui chercher ce genre d’expériences ne peut que vous éloigner de la Vérité, du Silence, de Agapè. Ça ne fait que vous détourner de ce qui est et qui ne passe jamais. Alors tu parles de cette substance, mais toutes les substances. Je pense qu’Abba vous en a parlé, ce sont des découvertes importantes, mais aucune de ces projections, de ces visions, de ces mondes, de ces formes, même les plus enchanteuses ne sont vraies. Elles font partie du rêve de la création.

Aujourd’hui, il n’y a rien à chercher de ce genre d’expériences, ni rien à en trouver. La méthode la plus directe est l’absence de méthode. La façon la plus directe, je l’ai dit, acceptation, humilité, simplicité, voie de l’enfance, et tout est là. Tout le reste n’est que chimères.

Autre question.

Frère : Mon cher Bidi, c’est une grande joie pour moi de t’entendre à chaque fois que je n’arrive pas à m’endormir, je t’écoute et je m’endors. Je te rends grâce de nous accompagner depuis toutes ces années. Agapè.

C’est quand même mieux qu’un somnifère, non ?

(Rires)

Moi qui pensais réveiller les morts.

(Rires)

Ça endort les vivants !

(Rires)

Mais c’est tout à fait logique. J’avais déjà expliqué quand on m’a demandé pourquoi je parlais si fort, c’est effectivement pour fracasser ce que vous croyez être et qui n’est pas, parce qu’il y a réellement une pénétration ou une traversée, et effectivement, et vous êtes nombreux à l’avoir constaté, déjà depuis de nombreuses années, vous avez d’innombrables frères et sœurs qui, dès qu’ils nous écoutent, moi ou d’autres, s’endorment instantanément. Vous disparaissez.

Je l’avais expliqué, en 2012, à propos des différentes formes de consciences, la conscience du rêve, la conscience de veille, la conscience Turiya et la a-conscience. Quand vous dormez sans rêve, est-ce que vous savez si vous êtes bien ou mal ? Non. Il n’y a pas de conscience pour vous le dire. Vous ne vous posez pas de question. Là est l’Absolu.

Et quand la conscience le vit lors de son extinction, à la lisière de l’être et du non-être, à la lisière de l’espace et du temps, vous constatez que vous êtes libres, sans forme et sans conscience. Et je vous rappelle que sans conscience ne veut pas dire inconscient, mais que la a-conscience est effectivement sans conscience, mais contient, de par sa nature, toutes les consciences, sans aucune exception, mais que vous n’avez pas besoin de vous en souvenir, parce que tout cela était un rêve.

En Agapè, vous le vivez.

Vous n’avez plus besoin de vous rappeler qui vous étiez, vous n’avez plus besoin de vous rappeler vos origines ou votre lignée stellaire, vous êtes le tout et vous êtes le rien, en même temps, au-delà de tout temps, dans tout espace et au-delà de l’espace.

Vous pouvez d’ailleurs aussi, pour ceux qui sont envahis par les vibrations et les angoisses, faire comme la sœur tout à l’heure qui est en dépression, vous coller ma voix avec un casque, pendant trois heures, voire cinq heures.

(Rires)

Et on en reparlera après, si vous êtes toujours vivants.

(Rires)

Tu peux continuer.

Frère : J’ai souvent été là à t’attendre à vingt-trois heures, mais tu ne viens pas !

(Éclats de rires)

Parce que tu penses que je viens de l’extérieur. Reconsidère que je suis toujours en toi, puisque je suis toi comme tu es moi, et je serai là, et tu seras moi, et je serai toi. Et quand tu m’attends, comme tu dis, à vingt-trois heures, qu’est-ce qui arrive, je te le donne en mille, et bien tu t’endors, et tu dis que je ne suis pas là. Mais bien sûr puisque je suis là puisque tu dors, et que tu es libre dans ces moments-là.

C’est ta conscience qui voudrait voir mon visage, ou tes yeux qui voudraient me voir. Peux-tu me confirmer pour ce frère ou cette sœur qui a posé cette question, est-ce qu’elle s’endort après onze heures, rapidement ?

Oui ou non ?

Frère: Non, il ne s’endort pas rapidement.

Ah bon, il attend jusqu’à quelle heure ?

(Rires)

Frère : Il attend l’épuisement.

N’attends rien. Quand je dis que je viens à vingt-trois heures, heure française, comme je l’ai dit au Québec pour eux, il n’y a pas besoin de me voir, il n’y a pas besoin de me sentir, je suis déjà là. C’était justement pour créer et pour continuer à créer ce que Abba nomme une Agapè résonance réseau à l’échelon planétaire. Et ça marche pas mal.

Mais qui attend ? Qui espère ? N’attends rien, n’espère rien, ne cherche pas à percevoir, ne cherche pas à ressentir, parce que quand tu fais cela, qu’est-ce qui se passe, tu projettes ta conscience, et bien évidemment tu crois m’attendre et que je ne viens pas, jusqu’à épuisement comme tu dis.

Accepte de dormir avant onze heures et tu verras bien ce qui se passe.

Poursuivons.

Frère : De la même personne. Pourrais-tu nous donner un coup de massue pour nous booster un peu plus ?

Mais je n’arrête pas de le faire depuis une heure, et depuis sept ans !

(Rires)

Mais le coup de massue arrive par ce qui se passe sur la scène de théâtre, que vous soyez horrifiés ou en attente, ne change rien. Chaque jour, tout cela s’amplifie, tout cela se révèle à vos sens, à votre intellect, dans les évènements climatiques, dans les évènements sociétaux, dans vos évènements personnels. Il n’y aura aucun retour à un équilibre antérieur possible. Ce monde s’éteint. Je dirais plutôt il se réveille. Et pour cela il doit s’éteindre à la forme, il doit s’éteindre à la conscience. C’est ce qu’il se produit.

Ne cherchez pas de date, ne cherchez pas de timing, c’est en cours. Pas demain, pas après demain, mais chaque instant.

Vous avez encore l’impression de pouvoir hésiter parfois, de pouvoir douter, de pouvoir choisir, mais à un moment donné, tout ce que vous nommez vos activités banales, ordinaires, quotidiennes, deviendront pour beaucoup d’entre vous de plus en plus difficiles. Pas au même moment, donc avant l’évènement. Vous constaterez que vous ne pourrez plus agir de telle façon, que vos désintérêts grandiront pour les affaires de ce monde, si ce n’est pour l’observation de la scène finale.

Vous serez pourtant pleinement présents et pleinement libres. Ne cherchez pas la Liberté, acceptez-la. Je vous rappelle que c’est Agapè qui vous cherche, ce n’est pas vous qui pouvez chercher Agapè. C’est Agapè qui vous trouve. Et rappelez-vous qu’être libérés, ce n’est pas la personne qui est libérée, ça ne peut pas exister, c’est vous qui êtes libérés de la personne, ce n’est pas vraiment la même chose.

Alors de la même façon que pour ce frère qui m’attend depuis plusieurs mois à onze heures et qui dit que je ne viens jamais, accepte que je suis déjà là, sans rien demander, et surtout sans rien attendre, et tu le vivras instantanément. Tu n’as pas besoin d’attendre vingt-trois heures. Il y en a qui me voient toutes les nuits, alors qu’est-ce que tu vas dire, qu’ils ont de la chance ? Qu’ils sont plus avancés que toi ? Qu’ils sont plus proches que toi de la Vérité ? Non, absolument pas.

C’est ton attente qui fait écran, c’est ton désir qui fait écran. L’attente et le désir viennent de la conscience, c’est tout.

Frère: Bonjour Bidi. Abba Jean-Luc nous a donné ce matin une technique pour pacifier et aider à approcher le temps zéro. Mon fils est dépressif et fort fatigué. Il n’est pas dans l’ouverture. Puis-je utiliser cette technique pour l’aider ou vaut-il mieux pour lui de rester dans le détachement et l’accueil en Agapè. Merci.

Non, tu peux lui faire cette technique. Ce n’est pas une technique, je crois qu’il a appelé ça la technique sans technique, ou je ne sais quoi, C’est un moyen entre guillemets de se réaligner avec la Vérité absolue, de réveiller le serment et la promesse dont on parlait, de se souvenir et d’être libres. Il n’y a aucune limite par rapport à cela.

Mais de la même façon que dans Agapè, dans les résonances que vous faites, il n’y a aucune utilité à connaître l’autre qui vous le demande, le nom et le prénom suffit, vous n’avez pas besoin de connaître sa maladie, s’il vous demande. Sans ça qu’est-ce qui va se passer, la conscience va se mettre en branle, à l’insu de votre plein gré, le subconscient, pour demander la guérison, et il n’y aura pas Agapè, et encore moins une guérison.

Moins vous en connaissez, plus cela sera efficace. Donc oui, vous pouvez l’utiliser dans toutes les circonstances. Comme je l’ai dit, c’est une béquille, deux béquilles, mais des béquilles qui vous permettent de vous rapprocher du souvenir de qui vous êtes, de cette Liberté, de ce réveil définitif du mythe de la création, du cauchemar de la création, et de la maladie de la conscience.

Acceptez, là, dans n’importe quel moment : « Je ne suis pas la conscience, je ne suis pas la supra-conscience, je suis rien, je suis tout. » Et c’est tout. Et vous êtes libres. Si vous êtes sincères, c’est immédiat. C’en est à ce point là, réellement et concrètement sur la scène de théâtre.

Encore une fois, je vous invite, au-delà des canalisations, de ma voix, ou du Commandeur, à écouter les témoignages, pas pour qu’ils vous racontent des histoires séduisantes à écouter ou à lire, mais pour résonner à cela, pour rentrer en résonance, en cette émotion ultime, où les larmes vous envahissent.

Je crois d’ailleurs qu’Abba a prévu de vous faire ça après mon intervention, vous allez voir, c’est extrêmement simple.

Autre chose ?

Frère : Oui. Le plus souvent, je suis dans la paix. Souvent mon cœur est dans la joie intérieure, il danse. Par moments, je ressens une grande ouverture du cœur, ainsi qu’une activité vibratoire à la porte Ki Ris Ti, plus subtilement à la tête, mais mon sacrum est assez actif. Mes couronnes, sont-ce les couronnes qui sont actives (ça c’est bizarre), ou faut-il dépasser tous ces ressentis ?

Les ressentis seront toujours là. Il n’y a rien à ce niveau à refuser, encore moins à réfuter, simplement à constater qu’ils sont là. Mais ne plus porter ton attention dessus. Ce que tu es est juste derrière ça, façon imagée de parler, juste après si tu préfères. Il n’est pas question que ça cesse, ça ne cessera jamais, mais simplement de les laisser te traverser, de ne plus t’y identifier, de ne plus en dépendre, et à ce moment-là, la paix sera permanente, quelles que soient les manifestations vibratoires.

Que tu sentes des présences, que tu sentes le canal marial, que tu sentes le feu sous les pieds, le feu au sacrum ou ailleurs, la Joie prédominera sur les perceptions, sur les sensations. Vous constatez tous, sans exception pour ceux qui perçoivent énergies et vibrations, qu’elles changent, qu’elles fluctuent, selon la Lune, selon les jours, selon les rencontres, selon les musiques, selon les occupations.

Qui est-ce qui perçoit cela ? Ce que vous êtes. Si vous le percevez, c’est que vous n’êtes pas. Il a bien fallu vous identifier à cela pour faire réapparaître la supra-conscience, c’est tout ce qui a été mené par Autres Dimensions, et par d’autres, de par le Monde. Mais vous n’êtes rien de tout cela. Ça a toujours été dit, même par l’archange Anaël. La conscience est vibration. Vous n’êtes pas la conscience, vous n’êtes pas la vibration. C’est tout.

Je l’ai dit, dans un cas, le feu de la consumation, ce feu d’Amour peut être une souffrance. Si c’est accepté, ce feu de la consumation est une extase. Il y a très peu de différence entre l’extase et la souffrance, au niveau des mécanismes. C’est les deux côtés du miroir, si vous préférez, et c’est quand vous voyez qu’il n’y a pas de miroir, qu’il y a transparence, qu’il n’y a plus reflet, qu’il n’y a plus projection, qu’il n’y a plus renvoi d’une image.

Ne confondez pas le miroir et la vitre.

Continuons.

Frère : Merci Bidi.

Frère : Après la transmutation des corps physiques qui n’existeront plus, quelle sera la forme du corps d’éternité et la substance de la forme ?

Nada. Rien.

(Rires)

Frère : Il y a encore une petite suite. Je ne comprends pas ce qu’est l’absence.

Et bien vis-le. Je l’ai dit, tu ne peux pas le comprendre, tu ne peux que le vivre. La compréhension découle du vécu, jamais de l’intellect, jamais de la vibration, jamais de l’énergie, une bonne fois pour toutes !

Un QI de cinquante suffit à comprendre ça.

(Rires)

Une bonne fois pour toutes !

La forme est l’apanage de la conscience. Si j’ai ici dans ce monde en 3D, ou même dans la forme d’un archange… Tu as déjà tout vécu en l’instant initial, le temps n’existe pas, les formes n’existent pas. Mais il a bien fallu vous raconter des histoires pour en arriver là, et vous raconter des histoires, ce n’est pas nous qui vous avons raconté des histoires, c’est vous-mêmes qui vous êtes raconté des histoires et qui les avez écrites, avant même la première forme, lors du premier rêve de la première émanation, quand le zéro est devenu un, quand l’Absolu s’est auto-créé en Source, qui s’est dichotomisée, avec l’anomalie primaire, en Métatron, image de la Source et anomalie primaire.

Pour vivre au moment final, la dissolution de l’anomalie primaire, le fait de vous réveiller du rêve de la forme, du rêve de la conscience. Qui croit encore, parmi ceux qui vivent Agapè, qu’ils ont besoin d’une forme, d’un monde ou d’une dimension ?

Je vous le répète, lisez les témoignages, écoutez-les ! L’Amour n’a pas besoin de monde, vous êtes l’Amour, vous êtes antérieurs à toute manifestation de cet Amour. L’Amour est antérieur à la forme, à la conscience, à la Lumière même, et surtout à la vibration.

Et ensuite ?

Frère : Je n’ai plus de question écrite.

Y en a-t-il des orales ?

…Silence…

Frère : Ça n’en a pas l’air.

Tout le monde dort ou pas encore ?

Frère : Ah, peut-être quelqu’un là-bas.

Ah.

Frère : Pour nous quitter en beauté Bidi, pourrais-tu faire une résonance ?

Mais avec Joie. On aurait dû commencer par ça, vous auriez dormi tout de suite.

(Rires)

Ne demandez rien, n’attendez rien.

Vous êtes simplement ce qui est là, au-delà de votre forme, au-delà même de l’éther.

Vous êtes ce qui est entre chacun.

Vous êtes ce qui observe cela.

Vous êtes là, et il n’y a personne. Ce n’est pas un jeu de mots, ce n’est pas un concept, ce n’est pas une idée, c’est ce que vous êtes, au-delà de l’être.

Il n’y a que cela.

A la source de la conscience, vous êtes le Je éternel, absolu.

Je rends grâce à votre accueil.

Avez-vous d’autres demandes ou d’autres questions, si nous en avons le temps.

Frère : Il reste vingt-cinq minutes.

Frère : Je voulais savoir si la gratitude, si le remerciement, si la bénédiction était une forme d’acceptation et d’accueil.

Totalement. Et c’est d’ailleurs les principales conséquences d’Agapè. En Agapè, tout n’est que gratitude, action de grâce, état de grâce, état au-delà de tout état, et être dans ce que tu as dit, est déjà faire preuve d’intelligence, et ne peut que te conduire, au-delà de la volonté de gratitude mais par l’état de gratitude, à la consumation d’Amour.

…Silence…

Autre chose ?

Frère : Il m’arrive par moments, d’être comme dans le vide, comme au-dessus d’un précipice, et la peur surgit. Que puis-je faire ?

Lâche tout. Tu n’y peux rien, c’est la peur du grand vide, du grand silence, de l’extinction définitive de la conscience, de cette maladie. Il vaut mieux y être confronté maintenant que plus tard. Quand je parle de plus tard, ce n’est pas dans des années, c’est les semaines qui viennent, en termes temporels de cette terre.

Le grand vide, ce précipice comme tu le nommes, est une perspective liée à la conscience, tu ne peux rien, si ce n’est accepter. Si tu cherches à t’en sortir, tu vas le renforcer inexorablement, jusqu’à tant que tu acceptes. Quand tu en auras marre de souffrir, quand tu en auras marre d’être angoissée, alors tu accepteras, et le plus tôt sera le mieux. Tout ce à quoi tu t’opposes se renforce inexorablement, il n’y a rien d’autre que l’acceptation. Il n’y a rien d’autre qu’accueillir.

Vous êtes de plus en plus nombreux à voir, à vivre, à ressentir cette angoisse du grand vide, du trou noir, mais passez l’angoisse. Encore une fois, lisez, écoutez, entendez les témoignages de ceux qui ont accepté, ils sont dans l’évidence d’Agapè, en permanence, quoi qu’il arrive. Ils sont légers, ils sont débarrassés de l’idée de se croire une personne, ils sont débarrassés de l’idée de se croire une conscience.

Là est la Liberté. Elle n’est nulle part ailleurs. Tout le reste, tous ces ailleurs ne deviendront que souffrances et plaies. Vous n’avez aucun choix. Tant que vous croyez avoir le choix, vous n’êtes pas libres. Accepte que tu n’as pas le choix, car ce grand vide, depuis la conscience, est en réalité ce que tu es, au-delà de l’être et du non-être. Ne refoule rien, rappelle-toi que surtout dans ce cas-là, il n’y a rien à faire.

Si angoisse il y a, c’est une sécrétion de la conscience, rien d’autre. Laisse-la passer, accepte-la, elle se dissoudra alors sans aucun problème. Mais si tu t’y soumets, elle va se renforcer. Si tu t’y opposes, elle va se renforcer. Soit simplement le spectateur, l’observateur, et à ce moment-là, à un moment donné, tu es ce qui voit et qui éprouve cette angoisse, mais qui ne l’est aucunement.

Vous allez être de plus en plus nombreux, à travers les questions, à travers les vécus, à parler de ce grand vide, de ce grand trou noir, de cette angoisse. Je ne peux vous inviter qu’à écouter, lire, ceux qui ont passé cela, et ce qu’il y a juste derrière, ou après. Cette Joie totale et ineffable de ne plus se sentir quelqu’un, de ne plus avoir de projection, de ne plus avoir d’histoire, là est la vraie Liberté, malgré ce monde, et surtout grâce à ce monde.

…Silence…

Autre chose ?

Frère : A quoi sont dus les acouphènes et les vertiges rotatoires ?

Au vacillement de la Terre, de l’axe de la Terre, à la révélation de l’Esprit, à l’arrivée du corps céleste, à la proximité de l’évènement, à la consumation de l’Amour, au réveil, tout cela à la fois.

Sœur : Merci.

Quoi d’autre ?

Frère : Actuellement, les vaisseaux sont dissimulés par des nuages. Est-ce qu’un jour les verra-t-on véritablement ?

Juste au moment de l’évènement. Eux aussi viennent se faire consumer par le Feu d’Amour.

D’ailleurs si vous êtes sur vos médias sociaux, vous allez voir que de plus en plus ces vaisseaux camouflés dans les nuages, commencent à laisser apparaître certains détails. C’est une approche progressive, non pas physiquement en termes de distance, mais en termes de conscience, de conscientisation préalable au feu de la consumation de l’ensemble de la création.

Je vous rappelle, comme disait le Commandeur, laissez rêver ceux qui rêvent et qui projettent une nouvelle terre. Ils sont encore identifiés à la conscience. Il vous suffit de lire, d’écouter, d’entendre, celui qui parle de la conscience et celui qui parle de ce qu’il est. C’est totalement différent.

Celui qui est encore inscrit dans la conscience vous parle de nouvelle terre, de vision, de nouvelle dimension. Celui qui est libre ne peut pas vous parler de ça. Il vous parle de ce qu’il vit, il vous parle de la Liberté, il ne vous parle pas d’une histoire à venir ou passée, il ne vous parle pas de ce qu’il voit dans le ciel, ou dans ses visions. Il vous parle de cette nudité et d’Agapè, c’est tout.

C’est là où vous voyez les différences de positionnement, de celui qui croit encore être une conscience, par rapport à celui qui a vécu que la conscience est une maladie, réellement. C’est un vécu, différent. L’un s’est réveillé, l’autre rêve encore. Mais laissez les rêveurs rêver comme disait le Commandeur.

Occupez-vous de vous, il n’y a que vous. Et quand je dis occupez-vous de vous, cela veut dire rentrer simplement dedans pour retrouver qui vous êtes.

Le Commandeur vous a dit qu’il y avait des millions, réellement des millions de partout sur cette Terre qui le vivent. Sans même pouvoir l’appeler Agapè ou Absolu, ils ont l’impression d’être tout, d’être rien, ils n’ont plus de limites, ils sont l’Illimité, même s’ils ne placent pas des mots comme Shantinilaya, Ultime Présence, dessus.

Mais leurs mots, leurs témoignages sont résonance à la Vérité absolue.

…Silence…

Autre chose ?

Frère : Nous n’avons plus de questionnement.

Et bien alors Bidi va vous saluer, il vous dit, à dans pas longtemps, à l’intérieur de vous, et je vous salue.

Salle : Merci Bidi. Merci.

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