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Entretiens (Casa de vida Shantinilaya)

BIDI

18 Mai 2019

Et bien Bidi est avec vous, et vous salue. Vous voyez, je suis revenu encore, pour enfoncer les clous.

Tout d’abord, nous nous installons ensemble et dans l’accueil.

Silence…

Je suis venu aujourd’hui pour répondre à vos dernières questions, parce que comme vous le vivez et le voyez de partout, l’Amour est en train de fleurir partout.

Alors nous allons commencer, si vous le voulez bien, par répondre à vos questions.

Alors je t’écoute.

(Elisa lit les questions).

Elisa : Je lis la première :

Question : Si, durant le premier soupir de Brahman se sont faits tous les multivers et tous les jeux, c’est ça qui se termine maintenant ?

Oui, c’est la stricte vérité, quoi que vous en pensiez, quoi que vous en viviez, quel que soit le déni, quelle que soit l’incompréhension. Vous avez tous, aujourd’hui, la possibilité d’arrêter de vous torturer la tête. Vivez Agapè, et vous comprendrez que la création elle-même, quels que soient ses plaisirs, quels que soient ses inconvénients, ne représente rien. Dès l’instant où vous vivez Agapè, vous ne pouvez plus être dupés, ni trompés, par vos pensées, par vos visions ou par vos interrogations ou vos projections.

Ainsi donc, s’il existe en vous, des questionnements sur l’avenir, je vous réponds : occupez-vous d’Agapè. Celui qui vit Agapè vit la vérité. Il n’a pas besoin d’expériences, il n’a pas besoin de projections, l’Amour se suffit à lui-même, il n’a que faire de tout le reste. Rappelez-vous, et demandez aux frères et sœurs autour de vous qui le vivent, en Amour, vous n’avez besoin de rien, et surtout pas d’un avenir qui ne serait qu’une espèce de perpétuation du rêve.

Je vous ai dit d’ailleurs, voilà quelques semaines, l’Amour ou la souffrance, mais je dirais même, pour ceux encore qui projettent quoi que ce soit, que dans leur cas, c’est l’Amour ou la bêtise. L’Amour est complet, vivez-le et vous aurez toutes les réponses, et d’ailleurs, vous n’aurez aucune question.

La béatitude, vivre cet Amour impersonnel, le Parabrahman, met fin à tous les mystères. En cet état-là, qui est notre nature et votre essence, il ne peut plus exister la moindre interrogation sur quelque évènement ou quelque futur que ce soit.

Comme je l’ai dit, vous sortez du rêve, la création est passée, parce que tout a été créé dans le premier souffle, et d’autre part, vous le savez, vous le vivez, vous êtes les uns dans les autres, mais non seulement vous êtes les uns dans les autres, mais vous êtes aussi les uns et les autres le Même.

Tout ce qu’a pu dire chez vous en occident le Christ est vrai. Je ne parle pas de ce qu’en ont fait les hommes, mais de la vérité de sa présence sur terre. Il vous l’avait dit, votre royaume n’est pas de ce monde et votre royaume n’a pas besoin de forme, ni de monde.

Vous avez déjà tout vécu, tout a été écrit, et croire que vous avez la liberté de choix démontre que vous ne vivez pas Agapè. Celui qui vit Agapè, interrogez les frères et les sœurs, ne peut imaginer penser une autre vie dans une forme quelle qu’elle soit.

C’est l’égo, la personne et l’orgueil spirituel, vous empêchent de vivre le présent. Comme disait l’archange Anaël, Hic et Nunc, aujourd’hui c’est la seule chose qui vous soit indispensable.

Si vous êtes présents, totalement présents, pourquoi parler d’avenir ou de passé. Vous êtes innombrables, non seulement à découvrir que vous n’êtes pas ce corps, et que tout ce qui est nommé spirituel, qui pourtant vous a permis pour nombre d’entre vous d’arriver jusque là, est une escroquerie totale.

L’Amour est présent ici et maintenant. Il n’est pas présent demain, il n’était pas présent hier, vous n’avez pas à le chercher, vous n’avez aucun effort à faire, mais simplement être là. Et votre cœur s’ouvrira comme une fleur.

J’ai déjà eu l’occasion de le dire, la recherche de la vérité, la découverte de la vérité, met fin à la maladie de la conscience, mais tant que vous êtes dans la conscience, vous ne pouvez l’accepter. Vous devez être libres, c’est une décision de votre part. Vous ne dépendez de rien.

Celui qui pense à un avenir ne peut pas être dans l’instant présent, c’est impossible, ce sont des mensonges. Vous êtes suffisamment nombreux à vivre cela, Agapè, pour vous rendre compte de l’escroquerie. Vous êtes complets. Il n’y a personne, vous êtes les uns et les autres.

C’est ce que je disais quand j’étais dans mon corps, vous êtes tous moi, sans aucune exception. Je disais que j’étais Dieu et que la seule différence, entre vous et moi, c’est que vous n’aviez pas découvert la vérité. Vivre la vérité met fin à toute prétention d’une quelconque évolution.

L’acolyte vous a dit qu’il fallait retrouver l’état naturel, l’état naturel est l’état de grâce, qui ne dépend d’aucune histoire, d’aucune supposition, et surtout d’aucune projection. Alors que vous le nommiez le Parabrahman, l’Absolu ou que vous le nommiez le temps Zéro, quand vous le vivez, vous savez que c’est l’unique vérité. Et tant que vous ne le vivez pas, vous ne pouvez qu’affirmer et contester en disant qu’il y a d’innombrables vérités.

Mais il n’y a qu’une vérité. Toute cette création ne sert strictement à rien, et vous avez tous accès à cette vérité. Ceux qui disent qu’ils ne le vivent pas, il n’y a pas trente-six possibilités. S’ils ne le vivent pas, c’est un : que le moment pour eux n’est pas encore venu. Deux : la conscience résiste, ça s’appelle l’égo spirituel, ou alors vous êtes malades.

Si vous vivez Agapè, que ce soit cinq minutes ou de façon permanente, vivre la vérité met fin au monde. Je l’avais dit quand j’étais incarné, j’étais pourtant le seul à le vivre, mais je vous rappelle qu’à la surface de cette terre, il existe des peuples que vous nommez primitifs qui savent pertinemment que la création est un rêve qui passe. Certains peuples dits primitifs ont toujours affirmé, parce qu’ils le vivent, que ce monde est un rêve, un cauchemar. Tout ce qui passe n’est pas vrai.

La vie passe. Les univers passent. Vous naissez et vous mourrez. Et tant que vous êtes soumis à ça, vous ne pourrez jamais vivre la vérité. Mais il y a un problème, c’est que le moment est collectif. Il concerne l’ensemble de la création, depuis l’alpha jusqu’à l’oméga, et en Agapè, il n’y a ni alpha ni oméga, il y a plénitude de l’Amour et vide de tout personnage, malgré que votre corps soit présent ici dans ce sac de viande, votre conscience y est. J’avais expliqué durant l’année 2012 dans mes premières venues les différentes portions de la conscience.

Et la seule façon aujourd’hui de découvrir la vérité, c’est de la laisser être, elle est là. Tenez-vous tranquilles, posez-vous tranquillement là tout de suite et vous allez vivre Agapè. Vous n’avez rien à demander, vous n’avez rien à attendre, simplement à dire oui au fait que cela est là, et cela sera là en vous.

Vous en aurez fini avec la souffrance, vous en aurez fini avec les énergies, vous en aurez fini avec les vibrations, et surtout vous sentirez votre cœur. Vous sentirez réellement et concrètement que vous êtes ici au milieu de la poitrine et nulle part ailleurs. Vous n’aurez plus ni désir, ni besoin, vous n’aurez plus de question, et vous découvrirez ce que c’est que d’être plein et vide en même temps.

Méfiez-vous de tous ces frères et sœurs qui se disent spirituels et qui aujourd’hui veulent vous emmener dans des scénarios et des histoires, ou dans des projections dans un futur, et cette perversion vous empêche de vivre l’instant présent.

Je crois que le Commandeur est revenu hier et il vous a parlé d’autonomie et surtout de liberté. La liberté elle est accessible pour chacun, il n’y a aucune condition, il n’y a aucun pré-requis, il n’y a rien à franchir, il n’y a rien à espérer, il y a juste à accepter que vous êtes l’éternité, et vous serez l’éternité. Et vous comprendrez en le vivant que vous n’avez pas besoin ni de forme, ni de monde, pour être total et complet.

Mais si vous n’avez pas découvert cela, vous constaterez que vous êtes toujours en train de vous interroger, de supposer, de croire à ceci ou cela, d’avoir la foi en ceci ou cela. Ce qui vous a aidés jusqu’à aujourd’hui, est aujourd’hui un obstacle. N’écoutez personne. Ne vous laissez pas détourner ou emmener ailleurs que dans l’instant présent. La liberté elle est là.

Elle ne sera jamais demain, ni dans aucun monde, parce que même dans les mondes qui ont été nommés libres, même si vous changez de forme et de dimension, sans interruption de conscience contrairement à la mort ici, vous êtes quand même assujettis aux conditions ou au cadre du monde où vous vivez. Et quelque part, même un archange, même les triangles sont assujettis à une fonction.

Vous n’avez aucune fonction, si ce n’est d’être ce que vous êtes, et que vous avez simplement oublié. Quand je dis ça, il n’est pas question d’aller chercher dans sa mémoire ou dans des états de conscience même les plus magnifiques, vous avez besoin de ne plus croire, vous avez besoin de vous dépouiller de tout ce qui vous encombre, mais pas par une action ou une volonté quelconque, mais simplement être ici et maintenant.

De vous abandonner bien sûr, de laisser passer tout ce qui apparaît, comme énergie, comme vibration, comme vision, en quelque sorte de ne rien arrêter, de ne vous saisir de rien. Il suffit de rester tranquille dans ce moment-là, et la vérité est là. C’est un choc, mais ce choc est salutaire, et de toute façon, vous avez été prévenus d’innombrables façons, que cela soit par les prophètes, par d’innombrables frères et sœurs qui ont eu des rêves, innombrables, de ce qui se déroule en ce moment.

Alors ne soyez pas bêtes, soyez humbles, soyez rien, surtout au niveau des activités dites spirituelles, et vous serez installés immédiatement, et l’oubli sera terminé. Mais dès qu’il vous semble aujourd’hui faire un effort, vous ne pouvez pas être véritables. Vous vous leurrez vous-mêmes. Agapè ne souffre aucune discussion et seuls ceux qui jouent avec leur conscience, imaginent une forme de perpétuité de la conscience.

Je vous avais dit, comme Abba, laissez-les rêver, mais je vous garantis que leur rêve va se terminer par un cauchemar. Je vous invite tous à Agapè, c’est votre dû, c’est ce que vous êtes, tout le reste ne fait que passer, tout le reste apparaît et disparaît. En vivant Agapè, vous découvrez non seulement que vous n’avez besoin de rien, et surtout pas d’histoire ou de mémoire. Et encore moins de projections dans une dimension quelle qu’elle soit.

Dit autrement et de façon encore plus violente, si vous ne vivez pas Agapè, fermez-la et vous le vivrez. Voulez-vous être Amour ou voulez-vous jouer avec votre conscience, avec la souffrance, avec le manque, avec la maladie, ou voulez-vous être joyeux, sans raison et sans cause. A vous de choisir, si vous croyez avoir le choix.

Heureux les simples, heureux les humbles, heureux les enfants. Si vous argumentez par rapport à cela, et vous voyez autour de vous indépendamment d’Agapè d’innombrables frères et sœurs qui argumentent, si vous avez besoin d’argumenter ou de démontrer, un point de vue quel qu’il soit, c’est très simple, vous ne vivez pas Agapè.

Vous avez un signe majeur d’Agapè, Abba vous a détaillé tout ça, où tous les frères et sœurs qui le vivent, vivent la même chose, difficilement descriptible avec des mots, et c’est justement la difficulté à le traduire, qui est la preuve que vous le vivez. L’inconnu est connu, il est installé au milieu de votre poitrine. Alors que vous l’appelez le cœur du cœur, la demeure de paix suprême, mais la chose essentielle, quelles que soient les perceptions, c’est que vous savez que vous êtes dans le cœur, vous le vivez.

Votre conscience ne peut plus s’exprimer depuis la tête, ni depuis les désirs, le troisième ou le deuxième chakra, mais toute l’expression de votre être issu du non être, est localisée ici, au milieu de votre poitrine. Vous le sentez, vous le vivez. Bien évidemment celui qui ne le vit pas va toujours avoir un prétexte pour argumenter, pour discuter, pour vous emmener dans son point de vue, dans sa vision ou dans ses peurs.

Mais regardez-les, est-ce qu’ils sourient ? Est-ce qu’ils ont l’œil vif ou l’œil d’un poisson pas frais ? Vous ne pouvez mentir. Ce sac de viande ou ce temple, peu importe comment vous le nommez, émane cette lumière, sans effort et sans volonté. Ca se voit par votre sourire, par l’éclat de votre regard, ça ne peut tromper. Tout est parfait, quels que soient les problèmes du corps ou de votre vie, ça a été expliqué, et en Agapè vous le vivez.

Vous êtes parfaits, quelle que soit l’imperfection de votre corps ou de votre vie. Vous n’êtes plus dupes, Agapè vous stabilise dans la totalité de l’instant présent, dans le temps Zéro.

Et encore une fois, rappelez-vous, vous sentez votre conscience, votre présence ici, au milieu de la poitrine. Je ne parle même pas du chakra du cœur ou du point central du chakra du cœur, ni même de la couronne ascensionnelle du cœur, ni même d’aucune structure ou vibration du corps d’éternité, mais de la nudité, de la vacuité et de la transparence qui sont omniprésentes, qui vous permettent de tout traverser.

Et surtout la joie, sans aucune raison. Vous êtes le sourire de la vie, vous êtes la lumière de la vie, et surtout vous ne revendiquez rien. Vous n’avez rien à démontrer et votre silence est bien plus efficace que vos mots. Vous êtes joyeux, vous êtes tendres avec chacun, vous aimez sans distinction, mais ce n’est pas une conduite morale ou un effort, c’est exactement l’inverse.

Et si aujourd’hui vous ne le vivez pas encore, surtout ne le cherchez pas, parce que toute recherche n’est qu’une projection de votre conscience ou de votre mental, l’Amour n’est jamais une recherche, c’est une évidence qui est là. Ça met fin au rêve de la création, ça met fin à la maladie de la conscience, et surtout vous n’êtes plus dupes de l’escroquerie de la spiritualité ou de religions.

Vous voyez bien ce qui est à l’œuvre sur terre, où que vous soyez sur cette planète, dans les évènements qui se déroulent, en vous comme là où vous êtes, vous voyez bien le tohu bohu, le chaos, à tous les niveaux. Il avait été dit et je le répète encore, que plus le chaos du monde grandirait, plus vous serez soit en réaction, en peur, soit en joie.

Ce n’est pas une joie morbide de voir la destruction de quoi que ce soit, c’est simplement l’annihilation du rêve et des projections, la disparition du contrôle et de la prédation, qui illuminent vos yeux, vous fait sourire, et surtout renforce votre présence au niveau du cœur. Vous le sentez, quels que soient les mots que vous mettez, il y a quelque chose qui se déroule ici (en montrant la poitrine).

Et quand vous le vivez, vous vous reconnaissez. Et tant que vous ne le vivez pas, vous ne vous êtes pas reconnus. Je vous invite donc pour ceux qui ne jouent pas le jeu de la souffrance ou le jeu du contrôle par leur conscience d’autres frères et sœurs, à rester plus que jamais tranquilles, par rapport à vos interrogations. Immergez-vous dans la nature, immergez-vous dans le silence, vivez ce que la vie vous donne à vivre, que cela soit un cadeau ou une privation, la finalité est la même.

Retrouvez qui vous êtes, antérieurement à tout rêve, vous êtes à la source de la conscience, vous n’êtes pas la conscience, la conscience permet le rêve, permet les expériences, permet les visions, mais jamais Agapè. Je l’ai expliqué durant toute l’année 2012, je l’ai redit avec force et violence dans mes dernières interventions, vous ne pouvez pas chercher Agapè, c’est elle qui vous trouve dès l’instant où vous cesser toute revendication, de quoi que ce soit.

Voulez-vous être libres et pleins, ou voulez-vous demeurer encore souffrants ? A moins que vous soyez trop bêtes, même un enfant le comprendrait. Et d’ailleurs ils le vivent l’instant présent. Un enfant naît spontanément en Agapè, quel que soit l’état de ses parents, quel que soit son ADN, quel que soit son karma.

Ce n’est que dès que vous acquerrez le sens d’être un individu, vers trois, quatre ans, que vous perdez Agapè. Je disais quand j’étais incarné, aujourd’hui ce n’est plus la peine, mais ça correspond à ça, essayez de vous rappeler comment vous étiez avant quatre ans. Voyez l’insouciance que vous aviez, la confiance en la vie, la confiance en vos parents, vous ne vous posiez pas de questions.

Vous étiez immergés soit dans le jeu, soit dans l’action, sans aucun conditionnement, mais vous êtes conditionnés, ne serait-ce que par le nom qu’on vous donne, et là vous êtes identifiés, assujettis à l’apparence d’un individu. Vous prenez conscience que vous êtes séparés, il y a papa et il y a maman, il y a le frère ou la sœur, et il y a Moi.

Tout ça découle de ce que vous voyez, de ce que vous ressentez à cet âge-là, qui va se colorer à trois, quatre ans, donc avant même que le corps éthérique soit complètement constitué à sept ans, vous recevez de l’affection, des images, vous voyez d’autres formes, papa et maman qui prennent l’habitude de vous appeler par votre prénom, et vous commencez à penser, bien avant sept ans, que vous êtes un individu et que tous les autres sont séparés de vous, et simplement reliés par un lien affectif qui est lié à votre dépendance.

Vous dépendez de tout, de manger, d’être propre, et la dépendance est créée. Et vous ne trouvez pas ça stupide qu’à chaque vie vous avez tout oublié, que vous recommencez à apprendre à marcher, et que tout ce bazar se reproduit de vie en vie, en vous faisant croire que vous avez quelque chose à payer, plutôt que de vivre et de poursuivre à vivre l’instant. Parce que l’image, la vision des papas et des mamans, vous fait prendre conscience que vous n’êtes pas eux. Les fontanelles des crânes se referment, et vous n’êtes plus libres. Et au fur et à mesure des années qui passent, vous n’avez que de vagues souvenirs d’avant l’âge de deux ans.

C’est pour ça que quand j’étais incarné, je vous disais d’essayer de vous rappeler ce que vous étiez, et d’ailleurs dans les milieux spirituels, vous cherchez toujours qui vous avez pu être dans la forme. Il existe d’innombrables techniques que vous avez développées en occident pour connaître vos vies passées. Mais à quoi ça sert, croyez-vous qu’il y a de la liberté dans le passé, où alors vous sentez-vous encore coupables d’être imparfaits, de devoir vous améliorer, de devoir réparer, en espérant un jour trouver la liberté là-dedans.

C’est impossible. La seule liberté, ni intérieure ni extérieure, mais la seule liberté, c’est quand vous constatez que vous êtes là au milieu de la poitrine, parce que là vous n’êtes plus dupes, vous ne pouvez plus être emmenés par quelque énergie ou vison, ou projection. Vous êtes entiers, et surtout vous vous reconnaissez. Et tout un chacun, même si aujourd’hui vous êtes à l’opposé de ce que je dis, vous le vivez dès que vous acceptez mes mots, non pas comme quelque chose à croire, encore moins quelque chose à espérer, mais comme je l’ai dit, en décrétant que c’est là, et cela est là.

Et tous ceux qui vivent des vibrations, qui vivent des visions, ne font que du commerce, même s’il n’y a pas d’argent, c’est un commerce morbide, c’est le borgne qui guide les aveugles, rien de plus. Vivre la vérité est un éclat de rire permanent. Et vous voyez bien quand vous êtes vrais, que vous vous consumez par les extrémités, les pieds brûlent, les mains brûlent, la tête brûle, et le cœur est en joie.

Ce n’est pas la destruction ou la disparition de votre corps qui met en joie, mais c’est vraiment de vous retrouver. Vous l’avez oublié. Votre mental et vos histoires…

(Rires dans la salle avec Elisa parce qu’elle parle aussi fort et appuie autant sur les mots que Bidi)

Allo ? …

… vos histoires, vous déroutent, vous emmènent ailleurs qu’au cœur du cœur.

Je vous ai dit, et vous le vivez, célébrez Agapè, entre vous, dans l’enfant que vous regardez dans la rue, en vous promenant dans la nature, avec celui qui vous agresse, et vous verrez qu’à ce moment-là vous serez légers et vous sentirez réellement et concrètement, qu’à l’intérieur de ce corps, vous êtes ici au milieu de la poitrine, et que quand vous fermez les yeux ou vous vous reposez, vous êtes l’espace.

Avant, vous disparaissiez, vous vous endormiez, vous rentriez dans une espèce de pré-stase, mais aujourd’hui qu’est-ce qui se passe, vous perdez toute notion corporelle, toute notion de temps et vous êtes l’espace en totalité, vous êtes partout. C’est la seule vérité, tout le reste ne fait que passer, quoi que vous en disiez ou en pensiez, quelles que soient vos énergies, les vibrations sont simplement le témoin du corps d’éternité, la présence de tous les corps d’éternité, que vous le perceviez ou pas, vous a simplement permis, en fusionnant ici-même sur terre dans ce corps où vous êtes, l’éphémère et l’éternel.

Comme disait Abba, le simulacre et le sacré qui se rejoignent. En Agapè, il ne peut exister le moindre manque. Comme je le dis, vous vous reconnaissez, comme antérieur à toute forme, comme antérieur à tout monde. Le karma ou la distance que vous mettez entre vous et la vérité n’est que la traduction d’une peur, d’une bêtise ou la volonté délibérée de la conscience de maintenir un jeu.

Tout ça ce sont des parodies de vérité, rappelez-vous, celui qui est Agapè a l’œil frais et le sourire aux lèvres, sans raison. Où qu’il porte ses yeux, son regard est lumière. Qui il regarde, il y a la même lumière, le même sourire et surtout la même résonance du cœur.

Ce que vous nommez le Feu du Cœur Sacré, qui peut donner effectivement des douleurs ou des chaleurs dans la poitrine, qui n’ont rien à voir avec la couronne ascensionnelle, mais qui a à voir avec la reprise de l’installation de la conscience dans le cœur organe, là où vous n’avez jamais bougé, là où vous n’êtes jamais nés, là où vous êtes parfaits.

Mais ce sont vos interrogations, vos souffrances, votre sentiment d’incomplétude, qui vous poussent quelque part à projeter votre conscience. Celui qui est vrai et véritable a le sourire aux lèvres, à l’éclat des yeux, alors que tous ceux qui sont encore dans le rêve de la conscience deviennent malades, ils ne sont pas frais, l’œil s’éteint. Il est très difficile pour eux de sourire et vous remarquerez qu’ils ne peuvent pas vous regarder dans les yeux, ils ne peuvent soutenir votre regard lumineux.

Vous n’avez rien à dire, vous n’avez rien à justifier, vous n’avez rien à démontrer. Si vous êtes là humblement et simplement, vous n’êtes plus en représentation, vous n’avez plus besoin de rôles ou de fonctions, vous êtes authentiques, vous ne masquez rien, vous n’avez rien à préserver, vous n’avez rien qui peut rester caché, et Abba l’a dit, vous êtes nus. Vous êtes transparents, quel que soit l’état de votre vie.

Vous découvrez effectivement que vous êtes la voie, la vérité et la vie. Que peut-il vous manquer ?

Alors, une autre question.

Question : Si tout est inscrit, de quoi on doit se préoccuper ? Notre posture serait de vivre le moment présent avec tout dans son intensité.

Le Commandeur vous aurait dit à l’époque : « occupez-vous de vos fesses », et moi je vous dis occupez-vous de votre cœur. Tout ce qui passe n’est pas vrai, ce que vous êtes ne passera jamais, et s’occuper de ce qui passe, aujourd’hui, est une perte de temps.

Mais rappelez-vous aussi que chacun dans le rêve est très exactement à la bonne place, et surtout quand vous vous dites que vous n’y êtes pas, et bien dites-vous que c’est exactement là où vous devez être, afin de vivre Agapè. Abba vous l’a dit, on ne laisse personne, parce qu’il n’y a personne.

Soyez simplement présents, accueillez avec la même intensité, avec la même égalité ce qui passe, et laissez-le passer, ne l’arrêtez pas, ne le questionnez pas, et vous traverserez ainsi tout sentiment de manque, ainsi que toute souffrance.

Quand j’étais incarné, je parlais d’une scène de théâtre, vous êtes en représentation. Mais l’acteur sait très bien qu’il joue un rôle, et comme je l’avais largement expliqué, le théâtre n’existe pas. Tout est écrit, dès l’instant du premier souffle. Vous avez tout vécu, tous les mondes et toutes les formes, tous les rôles et toutes les fonctions, vous étiez le pire des assassins comme le meilleur des saints. Vous l’avez déjà vécu.

Tout ça c’est un jeu. Il fallait bien se réveiller un jour et découvrir la vérité, et cela se passe sur terre, pas dans un autre univers ou dans un autre multivers, ni dans aucun autre super univers, mais seulement ici. Le Commandeur vous l’a dit, tous les vaisseaux sont là, les vaisseaux de ferraille, comme les vaisseaux de lumière. L’ensemble des hiérarchies, entre guillemets, sont là, ce que vous nommez en occident les trônes, les vertus, les dominations, les principautés et les archanges, toute la clique est là, vous les sentez.

Vous êtes innombrables à sentir notre présence, la nuit, le soir, vous le sentez mais vous allez le voir avec vos yeux de chair. Vous êtes innombrables à percevoir en rêve un tas d’évènements inhabituels qui se précipitent sur terre. Ne perdez pas votre temps à demander un quelconque salut, ne perdez pas votre temps à vous préparer extérieurement, seul l’égo envisage cela.

Comme le Christ l’a dit, celui qui voudra préserver sa vie, la perdra et ne pourra pas vivre dans l’instant La Vie. Être fainéant, placer sa conscience dans le cœur réellement et concrètement, obligez-vous à aimer, si je peux dire, tout ce qui vous semble détestable, et cela sera annihilé.

Alors je crois que Abba vous a parlé longuement de l’acceptation, de l’accueil et de la traversée, je rajouterai, tenez-vous là, présents, immobiles, en l’instant où je parle, là, maintenant, à l’instant où vous m’entendrez. Oubliez mes mots, placez-vous dans le cœur, et votre cœur s’ouvre tout de suite. Il n’y a rien de plus simple.

Le Commandeur, qui n’avait pas parlé depuis longtemps, pour ceux qui l’ont connu ou entendu encore au début de l’année dernière, ne peuvent que exulter de joie. Moi je vous invite ce jour, vous savez que c’est un jour qui est fêté dans certaines traditions, profitez de cette fête, même si elle est illusoire, pour accueillir la vérité. Vous êtes la vérité, mais rien de votre personnage, de vos pensées, de vos idées, de vos énergies, de vos vibrations, n’est vrai, parce que cela passe.

Vous, vous êtes immuables et parfaits, vous êtes le monde, vous êtes la création, vous êtes tout autre, même le plus odieux à qui vous avez à faire, n’est que vous à un autre moment. Je crois que mon acolyte Abba a parlé de lignes temporelles, mais quand vous vivez, au-delà du feu qui vous consume, que vous n’êtes pas ce corps, ni même le corps d’éternité, c’est-à-dire quand vous êtes en conscience nue, ici, au milieu de votre poitrine, et bien vous découvrez que vous êtes tout l’espace, et que toutes les personnes ne sont que vous.

Ce n’est pas une vue de l’esprit, ce n’est pas un concept, ce n’est pas une idée, ce n’est pas une vision, ce n’est pas une vibration, c’est ce qui est vécu. Et là, vous vous souvenez de tout. Je ne veux pas dire que vous vous souvenez de toutes vos histoires ou vos incarnations, mais vous vous souvenez que vous êtes la vérité. Fin de l’illusion, fin de la souffrance, établissement de la joie permanente, le sourire ne peut plus vous quitter, vous laissez la vie vous vivre.

Vous ne pouvez faire autrement que de vous donner en totalité à la vie, comme de vous donner en totalité en tout lieu comme en toute rencontre, quoi que dise le personnage, quelle que soit la souffrance de ce corps. La vérité est là. Vous ne pouvez l’ignorer quand vous le vivez. Chaque jour, chaque heure, vous êtes des centaines de milliers à vivre la vérité, et vous doutez bien que vivre la vérité met fin à la maladie de la conscience.

Vous vous doutez bien que tous ceux qui sont installés dans la conscience ne pourront jamais accepter cela jusqu’à l’évènement. Occupez-vous de votre cœur, tout le reste se déroule de lui-même, sans effort. C’est pour ça que l’état naturel est un état de grâce, une grâce permanente où si vous acceptez de vous laisser traverser, que cela soit par vos pensées, par vos émotions, par les circonstances de votre vie, juste derrière ou en même temps, vous vivez la vérité.

Vous n’êtes pas ce personnage, vous êtes l’ensemble de la création et vous êtes antérieurs à la création. Ce n’est pas un concept, ce n’est pas une vision, ce n’est pas une croyance, c’est la stricte vérité. Comme disait l’archange Anaël, c’est la vérité absolue.

Alors bien sûr, celui qui se croit devoir évoluer, va vous dire qu’il n’est pas d’accord, que la vérité dépend de chacun, c’est normal, ils ne vivent pas Agapè. Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est de laisser être ce qui est. Ne vous posez pas la question du ressenti, il viendra bien assez tôt. Je dirais qu’en définitive, tout dépend de la posture de votre conscience ordinaire, du personnage lui-même.

Je ne parle ni d’énergie, ni de vibration, ni de supra conscience aujourd’hui, je parle de votre humanité la plus simple. Soyez humains, c’est en l’humain, dans ce monde vicié, que la vérité éclot, là où tout est complet et parfait, parce qu’il n’y a pas besoin de conscience, ni d’évolution, ni de spiritualité, ni de personne.

A ce moment-là, ce que vous avez à vivre, quelle que soit sa douceur ou sa dureté, ne changera rien à ce que vous vivez, parce que vous savez et constatez que ça ne fait que passer. Cela ne peut faillir. Comme cela a été dit par Abba et OMA, vous ne pouvez vous tromper et vous ne pouvez être trompés en Agapè. C’est une certitude. Vous êtes innombrables à le vivre.

Alors bien sûr, tous les spiritualistes vont vous dire que vous avez tout faux, c’est normal, ils ne le vivent pas. L’inconnu est devenu connu, et devenant connu, il ne peut pas laisser d’appréhension ou de peur, la lumière frappe à la porte, par l’intelligence de la lumière que vous êtes, la résonance Agapè n’a pas pour but de créer un égrégore de quoi que ce soit, ni religion, ni mouvement, ni association, mais simplement l’occasion de propager, par irradiation naturelle, ce Feu du Cœur Sacré, d’être en être.

Comme l’a dit Abba voilà un an, c’est une forme d’épidémie, une épidémie qui touche toute la terre, toute la création. Ceux qui croient encore devoir attendre le déroulement donné par les prophètes, ne font que se tromper. Vous avez vécu la résurrection, le serment et la promesse, en nombre tellement important, que la chronologie donnée par les prophètes ou même par les anciens, n’a plus cours.

Et c’est contagieux. Et vous le voyez. Plus la joie progresse, plus Agapè se développe et contamine les sœurs et frères, vous observez en parallèle le bouleversement climatique, la destruction de la société, parce que rien ne peut rester caché, et que tout se dévoile. Pas par la guerre ou par une volonté de connaître la vérité de ce monde, mais simplement par votre présence. Vous consumez l’illusion. Vous le vivez. Comme je l’ai dit, ce n’est pas un acte de foi, ni même une croyance, c’est très exactement ce qui se déroule.

Alors laissez ceux qui vous critiquent, aimez-les de la même façon et ils se consumeront aussi. Ne jugez rien, ni personne. Le Christ vous l’avait dit : à la mesure avec laquelle vous jugez, vous serez jugés, parce que tout jugement porté n’est que la négation d’Agapè, et vous ne voyez pas que l’autre est vous, et vous ne le vivez pas.

L’Amour est don, le fait de vivre Agapè, dans le fait de constater, réellement, que vous êtes tous les autres, que vous êtes tous les mondes, que vous êtes à l’origine du rêve. Et ce n’est pas la peine aujourd’hui d’aller me parler des mères généticiennes ou des archontes, vous êtes aussi cela, sans aucune exception. Mais ne faites pas de particularisme, en vous identifiant à ceci ou à cela.

Là aussi dites oui, traversez ce qui passe, traversez ce qui est vu, et vous découvrirez très vite que vous n’êtes que cette joie nue infinie de celui qui sort du rêve.

Autre question.

Question : Si dans le moment où l’évènement arrive, tout le jeu se termine, est-ce qu’il restera quelques consciences qui joueront peut-être un autre jeu, dans d’autres dimensions ?

Je répète, en Agapè, vous n’êtes plus dupes. Il n’y a plus de dimensions, tout cela a été parcouru et vécu, tout cela appartient à l’illusion, à la maladie de la conscience, entretenu par l’escroquerie de la spiritualité.

Un enfant de moins de deux ans est dans cet Amour nu. Quand le Christ vous disait de redevenir comme des enfants, et que nul ne pouvait pénétrer le royaume des cieux s’il ne devenait comme un enfant ou s’il ne renaissait pas de nouveau, sous forme allégorique, c’était ça. Ce n’est pas de la théologie, c’était une image qui prend tout son sens aujourd’hui, à travers votre vécu d’Agapè.

Vous ne pouvez convaincre personne, et vous le savez. Quand vous êtes Agapè, vous ne cherchez rien, vous ne voulez rien, vous accueillez la vie, vous acceptez la vérité, vous êtes libres, et vous ne pouvez, je le répète, que vous reconnaître, alors que les autres se reconnaissent dans leurs visions, dans leurs projections, dans leurs manques.

Si vous acceptez la vérité, totalement et intégralement, vous êtes pleinement vivants. Si vous avez encore des moments de stase, de disparition, c’est que vous n’y êtes pas encore. Les réveillés sont réveillés. Ils vivent la Vie, ils vivent l’Amour. L’Amour n’a pas besoin de scénario, il n’a pas besoin de date, il n’attend rien puisqu’il est tellement présent et que rien n’y manque.

Ce n’est pas moi qui vous le dis, ce sont tous ceux d’entre vous qui le vivent. Alors certes, il y a une forme de gradation ou d’intensité, qui peut vous sembler encore fluctuer, mais tout ça n’a qu’un temps. Le feu vous consume, vous vous installez de façon permanente dans le cœur, et quoi que vous dise votre tête, quoi que vous dise votre vie, quoi que vous dise votre corps, vous ne pouvez qu’aimer. C’est spontané et naturel.

Vous ne pouvez plus faire de différence entre vous et l’autre, c’est impossible, parce que vous vivez réellement et concrètement que l’autre n’est que vous. Ce n’est pas un concept, ce n’est pas une croyance, c’est la vérité vécue. S’il n’y en avait qu’un encore, vous pourriez le crucifier, comme du temps du Christ, mais vous êtes des millions, et votre présence irradie ce feu, irradie l’information du temps Zéro, la rendant accessible pour chacun.

Voulez-vous être complets, pleins et entiers, sans manque et sans souffrance, sans question et sans rien d’autre que la vérité ? Alors résonnez Agapè, donnez votre vie parce que vous êtes la vie de l’autre, vous êtes toute la Vie, toutes les vies, tous les mondes, tout en étant sur ce monde. C’est ici l’espace de résolution de la maladie, pas la maladie de votre corps, mais la maladie de la conscience.

Laissez regimber ceux qui regimbent, il ne sert à rien de discuter, il ne sert à rien d’apporter des preuves extérieures, car vous êtes vous-mêmes la preuve de la vérité en Agapè.

Le plus difficile aujourd’hui, surtout pour les frères et sœurs en Agapè qui pensent manquer de quelque chose, c’est plus encore aujourd’hui que hier, arrêtez de chercher. La recherche est une projection, un éloignement de l’instant présent et une distance que vous mettez entre la vérité et vous, et vous entretenez le manque, vous entretenez la souffrance

Alors que si vous vous tenez tranquilles, en vivant ce que votre vie vous demande de vivre, si vous acceptez que là, aujourd’hui, vous êtes exactement à la meilleure place pour vivre ce qui est à vivre, surtout si elle vous semble en tant que personne, horrible ou détestable, dites-vous bien que ce n’est qu’une réaction de l’égo.

C’est votre propre cœur, ce que vous êtes en vérité, qui vous a placé là. Il n’y a aucun autre coupable ni responsable. C’est ainsi que vous mettez fin à la culpabilité, en acceptant ce qui est là, surtout si vous ne le vivez pas. Vous le vivrez instantanément. Chaque jour qui passe, ça sera de plus en plus facile, et de plus en plus difficile pour ceux qui maintiennent sous une forme ou sous une autre, un besoin de contrôler, un besoin de séduire, un besoin de faire adhérer à vos perceptions, à vos visions.

Agapè n’a pas de visions, si ce n’est des visions de joie, voler dans les airs, nager avec les peuples de l’eau, même dans vos rêves. C’est simplement la traduction en images de cette liberté et de cette joie.

Comme je l’ai dit, vous êtes innombrables à faire des rêves sur l’arrivée des météorites, de Nibiru, sur l’activité volcanique, sur les tsunamis. Il y a une forme de prémonition collective de l’inéluctable qui est là. Ne résistez pas, et acceptez que même le questionnement met une distance entre vous et la vérité. Vous ne pouvez pas voir clair ainsi et vous ne pouvez pas être clairs ainsi.

Seul le cœur actif met fin aux doutes, met fin à la quête, met fin à la peur, met fin à la souffrance. Mais quand je dis ça, ne vous attendez pas à avoir les choses courantes de l’humain, vous pouvez avoir un rhume, une grippe, une bronchite, peu importe, l’état de grâce demeure. Et plus vous acceptez la vie, et plus les miracles vont abonder dans votre vie. Tout sera dévoilé.

Vous comprendrez instantanément tout ce qui vous semble dans votre vie encore incompréhensible ou injuste, comme ayant été des prétextes, des occasions, d’être vrais. L’Amour accepte tout, l’Amour endure tout, l’Amour n’a pas besoin de pouvoir, de don, de manifestation. Il est à la source de tout cela, détournée par la conscience certes, au profit d’un pseudo individu, d’une pseudo fonction ou rôle.

Tous ceux qui parlent encore de mission de vie, de karma, d’énergie et même de vibration aujourd’hui, ne vivent pas Agapè. Ceux qui le vivent le voient clairement, sans jugement, avec affection, avec compassion, avec empathie, mais la vérité ne peut être que vécue, elle ne peut pas être dite, elle ne peut pas être vue, elle ne peut pas être sue, elle est vécue. Elle n’a pas besoin d’explication, elle n’a pas besoin de justification, votre présence devient la vérité.

Vous avez rejoint l’être et le non être, votre conscience est dans le cœur organe, vous sentez le cœur du cœur, vous sentez la respiration du cœur, vous sentez le Feu du Cœur Sacré qui émane de vous en permanence, sans aucune intention ni volonté, c’est l’état naturel.

Bien sûr, vous ne serez pas crucifiés, mais les membres de votre propre famille qui ne le vivent pas, ne peuvent pas vous comprendre. Tous ceux qui sont dans les jeux spirituels, dans les jeux de la conscience, peuvent vous prendre pour des fous. Les pauvres, ils ne savent pas ce qu’ils manquent, mais ils seront rattrapés par Agapè. Ils sont juste à aimer, sans distinction, et en Agapè vous le savez, vous le vivez chaque jour, vous ne pouvez pas faire autrement que d’aimer, impersonnellement, le même Amour en chaque geste, en chaque regard, en chaque parole, en chaque occasion.

Vous ne pouvez pas faire autrement. On est bien loin de ceux qui passent leur temps à savoir ce qui est bien ou mal. On est bien loin de ceux qui vous parlent du discernement, qui ont besoin de se protéger. Ils ne vivent pas Agapè. Pardonnez-les et aimez-les. C’est pareil pour chaque ennemi, c’est pareil pour une souffrance qui vous affecte. Ne cherchez pas la cause ou à la résoudre, accueillez-la dans votre cœur, et elle disparaitra.

Les miracles abondent déjà. Ils vont devenir de plus en plus quotidiens, de plus en plus évidents, au fur et à mesure des jours, en même temps que le chaos sera de partout. Vous n’avez rien à préserver, vous n’avez rien à protéger, vous n’avez rien à éliminer, vous n’avez aucun choix à poser, parce que Agapè est évidence, illustrant ce que nous vous avons dit, vous n’êtes pas votre vie, mais vous êtes La Vie.

Alors ne perdez pas votre temps à autre chose, parce que la vie va vous appeler, de toutes les manières possibles, à demeurer tranquilles, je dis bien de toutes les manières possibles. C’est l’intelligence de la lumière qui ne fait que vous réveiller de cette façon. Ne vous jugez pas, ne jugez rien, car vous ne faites que retarder Agapè, mais comme tout est écrit, vous ne pouvez rien faire.

Acceptez de ne pouvoir rien faire, c’est déjà rendre les armes de l’égo, rendre les armes du soi ou du je suis, rendre les armes de l’orgueil spirituel, et remettre votre esprit en la vérité. Comme le Christ l’a dit : « Je remets mon esprit entre tes mains », je remets mon esprit en mon cœur, et c’est tout. Si vous acceptez ce principe, de le mettre en œuvre, et de vérifier le résultat, le résultat sera toujours identique, c’est Agapè.

Je ne vais pas vous réexpliquer pourquoi ce mot. Regardez simplement le mot Dieu. Quand j’étais incarné, je parlais de Dieu, mais ce Dieu dont je parlais n’a pas du tout la même signification que aujourd’hui avec les connaissances que vous en avez. Il n’y a pas de Dieu, ou alors vous êtes Dieu. Vous êtes la totalité du rêve, vous êtes tous les autres, et surtout votre pire ennemi. Et surtout celui qui vous a fait le plus souffrir, parce que c’est le prétexte de l’intelligence de la lumière pour vous réveiller.

Vous ne pouvez le comprendre, vous ne pouvez l’accepter, vous ne pouvez que le vivre, et plus jamais vous n’aurez le moindre doute, sur quoi que ce soit. Vous serez légers, libres, quelle que soit votre vie. Vous deviendrez totalement la Vie. Le sourire ne pourra plus vous quitter, et l’éclat de vos yeux ne pourra jamais ternir.

Autre question.

Question : Qu’est-ce qui va arriver durant les trois jours ?

La Béatitude.

Question suivante.

Vous serez tellement pris dans la béatitude que rien de ce qui arrivera à votre corps, à votre vie, à votre ville, à vos enfants, à vos parents, au monde, n’aura d’importance. Seules vos résistances vous éclateront à la figure, afin que vous le traversiez.

Autre question.

Pour résumer, rien de ce qui arrive n’est nouveau, même si cela vous donne l’impression que c’est un évènement à venir, vous l’avez aussi déjà vécu, avant même l’apparition de votre forme.

Autre question.

Question : Nous voudrions savoir si, dans le moment de l’évènement, les 24 anciens viendront avec nous ?

Mais pas que les 24 anciens, la totalité de la création, la totalité des vaisseaux, la totalité des mondes. La distance entre ce système solaire …

(La traduction continue longuement, énumérant les dimensions, la confédération intergalactique ….)

J’ai parlé si longtemps, moi ?

(Rires)

… Bidi est à côté aussi (en montrant Elisa qui traduit en espagnol)

(Rires)

… Nous sommes deux Bidis, mais nous sommes le même, ne vous fiez pas aux apparences.

Je ne sais plus où j’en étais… (Elisa lui répond)

Mais vous avez d’innombrables sœurs et frères, qui la nuit, sont adombré(e)s et fusionnent avec les anciens, avec les étoiles. Ils sont réveillés, ils vous l’ont dit, ils viennent directement à vous. Durant ces fameux trois jours, ou durant l’évènement, s’il n’y a pas de trois jours pour que l’effet de surprise soit maximum, rien ne pourra demeurer caché, vous verrez tous et vivrez tous sans exception la vérité.

Et tout dépend de ce que vous avez mis comme paravent, comme souffrance, comme conscience devant, qui pourra vous donner l’illusion de traverser des zones d’ombre, des zones pénibles, mais cet instant semblera durer une éternité, alors qu’en réalité, il ne durera qu’un instant.

Celui qui a vécu Agapè, et même quelques minutes, tombera immédiatement en béatitude et en extase totales, sans visage, sans vision, sans corps, sans énergie. Vous serez installés automatiquement en le paradis blanc, à la jonction de l’être et du non être, au cœur du cœur. C’est symbolique ou c’est imagé, vous serez un point qui contient tout l’espace et tous les temps.

La grâce sera totale, l’extase et la béatitude seront telles que vous ne voudrez plus en sortir, il n’y en a aucun intérêt. Vous serez totalement insensibles à ce monde, à votre corps, à tous les liens illusoires, ce que vous nommez vos enfants, vos maris, vos femmes, vous verrez qu’ils ne sont que vous-mêmes, réellement, vous le vivrez.

D’ores et déjà, vous avez d’innombrables sœurs et frères qui ont vécu depuis de nombreux mois, par les bains d’Amour perpétuel, qui ont réellement vécu qu’ils étaient l’autre, en devenant réellement l’autre, pas seulement son essence. Vous verrez clair, et vous verrez qu’il n’y a rien à voir, qu’il n’y a aucune énergie, aucun monde et que toutes les présences, dont les anciens, quels que soient les aspects visibles extérieurs, seront présents et éveillés en vous, puisque vous êtes aussi bien le saint que le bourreau.

Vous êtes aussi bien OMA que Bidi, vous êtes Marie comme vous êtes le diable, quoi que vous n’en acceptiez pas la réalité, vous en passerez par là, parce que c’est la seule façon de réaliser la vérité, il n’y en a pas d’autre.

Tout ce qui a été construit au sein du rêve, ici comme dans n’importe quelle dimension, n’a aucune substance, et ne fait que passer. Même vos astrophysiciens vous le disent, le soleil n’est pas éternel. Quelle que soit la date qu’on vous donne, des milliards d’années, ça vous prouve bien que ce n’est pas éternel, même si l’échelle de temps vous semble incommensurable.

Aimez, aimez tout, ne faites pas de différence et vous vivrez Agapè. Vous ne serez plus soumis ni au monde, ni au personnage, ni aux liens, ni aux archétypes, ni à quoi que ce soit inscrit dans l’histoire. Toute histoire n’est qu’un film, une scène de théâtre, rien de tout cela n’existe. C’est l’heure de vous réveiller.

(Rires, Elisa accentue avec force la dernière phrase en espagnol)

Vous n’êtes que AMOUR. Et même si vous en pensez l’inverse, même si vous ne voyez pas ce que je veux dire, même si vous en doutez, quelle que soit la raison, et bien je peux vous assurer que vous l’êtes, et je peux vous assurer que vous allez le vivre.

Ne soyez ni impatients, ne mettez aucune distance, je l’ai dit, décrété, affirmez-le, l’intelligence de la lumière va suivre votre affirmation et votre décret. C’est aussi simple que ça. C’est votre dû, c’est ce que vous êtes. Tout le reste ne sont que des rêves, tout le reste ne sont que des projections, tout le reste ne sont que des habitudes de fonctionnement, des stratégies de l’égo, des stratégies de l’orgueil spirituel, des mensonges de la conscience.

Vous n’êtes rien de tout cela, parce que cela ne fait que passer. Le cœur, dont le relai est le cœur organe, ou le cœur du cœur, vous conduit à cela. Oubliez tout effort, oubliez toute méditation, oubliez toute prière. Aimez simplement, sans discussion, sans justification, sans spécification, sans aucune différence et vous êtes libres. Tout le reste ne fait que vous en éloigner.

Vérifiez-le.

Autre question.

Question : Comment peut-on savoir si tout ce qui est exposé ici n’est pas une autre croyance ?

Mais je viens de te le dire, il suffit de le vivre. Je ne te demande pas de croire, c’est quoi cette question !!!

(Rires)

Je vous invite à le vérifier vous-mêmes. Je ne te demande pas d’y croire. Tu peux y croire tant que tu veux, ça ne changera rien. Comment peux-tu nous dire des choses pareilles. Je ne vous demande pas de me croire. Si vous pensez qu’il faut me croire, vous êtes stupides

(Rires)

C’est à vivre, ce n’est pas à croire. Y croire n’y changera rien. Tant que tu ne l’as pas vécu, tu ne peux pas y croire. Rends-toi compte de cette question. Je dis exactement l’inverse depuis une heure et demie !!! N’acceptez rien de ce que je dis, ne le croyez pas, mais démontrez-le à vous-mêmes, vivez-le. J’ai bien dit que c’était immédiat, et si même cette immédiateté te fait peur, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse !

(Rires)

Je sens que je risque de m’énerver, donc on va se calmer.

(Rires et Brouhaha dans la salle)

Participants : … Une autre question ! … Passons à la suivante ! … Sans commentaire !

Elisa : (Rire, en regardant la question suivante) … Oh non, il ne vaut mieux pas !

La prochaine, je te laisse t’énerver toi, ça me fait mal à la gorge ! (En s’adressant à Elisa)

Elisa (Toujours en regardant la question suivante) : Non, celle-là, il vaut mieux pas !

Si, ou alors tu réponds.

Elisa ; Je vais m’énerver alors …

Ça me fera du repos …

Elisa : Non, non, il ne vaut mieux pas. Voilà, pour les questions écrites, c’est terminé.

C’est un jeu, hein. Il n’y a rien de sérieux.

J’ai terrorisé tout le monde ?

Participants : Non, non, non.

…Silence…

C’est le grand silence ? Cela fait combien de temps que je suis avec vous ?

Elisa : Et bien il est 18 heures 15.

Alors nous pouvons arrêter maintenant, sauf s’il y a encore des interrogations.

Vu les rires, je sens que je ne vais pas y répondre, c’est quoi ?

Elisa : Non, il y a des gens sur le site qui disent, écrivent que je parle fort comme vous.

Et c’est normal

(Rires)

Elisa : Je m’exerce !

(Rires)

Je répèterai de façon plus simple. Je n’ai jamais demandé de me croire, je n’ai jamais demandé de me suivre, je vous ai simplement demandé de vivre ce que vous êtes.

(Grands éclats de rires participants et Elisa pendant la traduction)

Elisa : Tu vois, c’est tellement difficile à comprendre, ça ?

Allez, je vous propose un moment de repos et de silence, tous ensembles, installons-nous en Agapè, ceux parmi vous qui le vivent, tous les autres vont être contaminés, dans cette pièce et ailleurs, vous allez voir.

Bidi vous salue, je reste avec vous dans le cœur de chacun, ici comme partout, et tous en Agapè.

Participants : Merci Bidi, gracias, et à très bientôt …

Merci à vous de m’avoir donné l’occasion de jouer avec vous, mais le plus important c’est maintenant.

… Silence de quelques minutes …

Et bien Bidi vous salue et je ne vous quitte plus, dans le Feu de votre Cœur.

(Applaudissements)

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