SATSANG 2 Partie 2 – Feu du Cœur Sacré – 6 Avril 2019
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SATSANG 2 Partie 2 – Feu du Cœur Sacré – 6 Avril 2019
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Entretiens (Figueres) Avril 2019
Satsang 2 (Partie 2)
Feu du Cœur Sacré
6 Avril 2019
Bien, comme nous avons décidé durant la pause, vu le peu de questions, parce qu’il y a de moins en moins de questions, nous allons profiter de ce direct, tous ensemble, pour accueillir. Ne vous posez même pas la question de sentir le point central d’Agapè, rien. La seule chose que je vous demande : dans votre cerveau, dans votre tête, « j’accueille ». C’est tout, rien d’autre. Ok ?
Et on va rester comme ça un moment. Alors, je sais pas si ça va durer une heure, un quart d’heure, une demi-heure, on verra.
Donc, tu enregistres le Silence.
Sœur : Oui.
Très bien. Mais ça marche. Tu sais qu’une fois, on avait fait ça en méditation et on repassait, on n’entendait rien et ça avait un effet… Bon, c’est comme ça.
J’attends que tout le monde soit là avant de commencer.
Oui, oui, oui, servez-vous. Les couvertures… Vous pouvez vous mettre en position confortable parce qu’il y en a qui vont s’endormir, là.
Encore deux petites minutes là, pour le direct, on attend que tout le monde soit là. Avec les couvertures, les coussins. Il n’y a que moi qui n’ai pas de couverture.
Sœur : Il y en a une.
Oui, je la prends. Au moins sur les épaules. Voilà, bien.
Alors, pour les auditeurs, eh bien que ce soit en direct ou si vous le voyez en différé, nous allons accueillir, sans nous poser de questions, d’Agapè, de Feu Sacré du Coeur, des circuits énergétiques ou de quoi que ce soit. On va simplement, comme je l’ai dit, dans votre tête, vous pensez réellement « accueillir », « j’accueille », tout, ou rien, tout ce qui se passe.
Allez, donc, ça sera en silence, mais on maintient la vidéo quand même pour ceux qui le vivront, on va dire, en différé ou en ultra temporalité.
Vous pouvez vous aider effectivement avec vos mains, avec les chevilles, comme j’ai dit, comme ça et chevilles croisées, pour aligner les flux. Pas tout le temps, si on reste une heure, juste au début, pour vraiment que ce soit aligné. Une ou deux minutes devraient suffire, dès que tout le monde est là. Je vais faire la même chose que vous, d’ailleurs, et on va voir.
Alors, Joe va nous dessiner le Silence. Alors là, tu es très fort, Pierre, si tu arrives à nous dessiner le Silence. Ça va être… Bon, allez, j’arrête de lire.
Sœur : Des bisous, Pierre.
(Rires)
Alors, il n’est pas impossible qu’il y ait, comme cela se produit souvent, des mots qui sortent, qui ne sont pas des mots humains, qui sont des langues vibrales, je sais pas ce que ça veut dire, c’est pas le langage de Phahame, c’est autre chose, qui accompagne et qui rythme cela, en quelque sorte. Ça m’arrive quand je fais les soins, ou quand je me mets en Feu Sacré, ça se met tout seul.
Silence
Pour les sensitifs, vous constatez, en même temps, le rythme à trois temps et l’apparition du point central du cœur.
Silence
D’où la radiance du Cœur du Feu Sacré, du Feu du Cœur Sacré, c’est la même chose, va entrer en radiance.
Silence
C’est exactement le même processus qui se déroulait voilà de nombreuses années, qui était déclenché le jeudi soir par les radiances archangéliques.
Silence
Il s’agit dorénavant de la radiance de l’humain.
Là où l’évidence prend tout l’espace et tout le temps.
Silence
À la source et à l’origine du rêve de la création.
Silence
Au temps zéro, qui contient tous les temps et tous les espaces.
Silence
Là où nulle polarité ne peut apparaître.
Silence
Là où la dualité première du masculin et du féminin se résout en l’Amour.
Silence
Là d’où provient toute forme et toute manifestation.
Silence
En le grand Silence de la bienveillance, en l’évidence de la Vie.
Silence
Là où il n’y a ni frontière ni délimitation, ni cadre de référence, au seuil de la vacuité, juste avant que la danse de la Vie n’entre dans la forme.
Silence
En d’innombrables octaves nommées dimensions, là où tu n’as plus besoin de nommer, là où tu n’as plus besoin d’appeler, là où est l‘évidence de ta radiance.
Atouns Ma Kaya
Béresta Ma Ni
Atunska Ma Kaya
Silence
Là où il n’y a ni toi ni moi.
Silence
Là où il n’existe que la totalité des mondes.
Silence
Recouverts de l’indicible évidence.
Silence
Là où tu te tiens sans rien tenir.
Silence
Là où tu es je suis, au delà de tout être comme de toute forme.
Silence
Résonnant en chaque cœur.
Silence
Antérieur comme postérieur à tout ce qui a pu être manifesté.
Silence
De partout dans le champ de la Vie, mettant fin à tout cadre comme à toute limite
Silence
Amatchi Brémis Ka
Silence
En accueil de tout ce qui a été, est et sera, au-delà même de l’existant, au-delà même de ta présence.
Silence
Là où il n’y a plus d’au-delà, là où le temps et l’espace se confondent, abolissant toute différence comme toute distance.
Silence
Là où rien ne peut être qualifié sans se distancier.
Silence
Accueillons l’ineffable, comme toute souffrance, comme toute résistance.
Silence
En cet instant présent où ni le temps ni l’espace ne peuvent jouer, là où tout repère et inutile.
Silence
Là où le père et l’enfant ne font qu’un.
Silence
En le présent de l’instant.
Silence
Amatchi Enoha
Silence
En cet accueil, tu es le don de la Vie, le don de la Grâce, le don de ta présence, le don de l’Amour.
Atouns Ma Kaya
Silence
Accueille-toi comme chaque autre toi t’accueille, dans le même mouvement sans sens.
Silence
Là où l’Amour met fin à tous les rêves d’incomplétude ou de complétude.
Silence
Là où est ta nature, là où jamais tu ne passeras.
Silence
Bien-Aimé, si tu en as la possibilité, il est temps maintenant d’accueillir, en le silence, là. Là où quel que soit le nombre que nous sommes, en définitive, nous ne sommes qu’un.
Silence
Là où la grâce est naturelle, là où tu as toujours été, là où tu es, là où tu penses que tu seras parce que, ce que tu seras, a déjà été et est déjà.
En la radiance du Feu du Cœur Sacré se consument les ultimes voiles, les ultimes rêves, les ultimes attachements.
Silence
Là où aucun manque ne peut être pensé ni senti, au-delà même de l’idée de perfection.
Silence
En cela, tu te retrouves.
Silence
Quoi qu’il te traverse, quoi qu’il apparaisse, laisse passer, ne garde rien, n’arrête rien.
Silence
(Coq)
Et quand tu le souhaiteras, tu pourras alors ouvrir tes yeux à ce monde et à notre présence.
Silence
J’attends que tout le monde soit là.
Bien. Un petit mot à chaud, ou à froid ?
En langage trivial on dirait t’es gavée, repue.
(Rires)
Ah ah alors, soit je t’écoute et je répète, soit tu fais l’effort de… et personne ne te verra, ne t’inquiète pas, …de dire quelques mots à chaud. Voilà, vas-y, c’est bon.
Sœur : Donc, moi, j’ai senti le coeur qui se manifestait, on va dire, juste un petit cercle, et ça faisait un peu mal, mais ça s’est estompé.
Oui.
Sœur : Et puis ça s’est estompé au cours du temps, et voilà, je…
On va en voir surtout les effets qui vont se passer ensuite, bien sûr.
Ah, excuse-moi, mais je ne peux pas l’emmener (le micro) jusque là. Ça va, là, on t’écoute.
Frère : C’était quelque chose de plutôt allongé, comme comme une sorte de flamme, de quelque chose de chaud et de chaleureux et qui qui montait vers le haut, voilà.
Merci. Donc là, pour l’instant bien sûr, vous parlez de l’expérience ou du ressenti, mais l’important n’est pas ça. L’important va être dans les heures qui suivent, ce qui va se passer en vous. Mais le ressenti est important, bien sûr, du vécu. Mais ce qui va être vécu, va être autrement plus intense.
On t’écoute.
Sœur : Le ressenti était fort au niveau de l’ouverture du cœur et du feu, mais ce qu’il y a eu d’extraordinaire, c’est que j’ai l’impression que j’ai, j’ai accueilli mes parents, la famille, les gens autour, etcétéra, comme si les gens autour se précipitaient.. tout un tas de.. Tout à l’heure, j’avais eu mes parents avec des blessures et le sentiment de… qu’elles venaient se guérir là, à moi, et là, c’était vraiment un accueil de tout le monde et c’était magnifique.
Tu constateras aussi, puisque il y a eu des êtres qui sont apparus, de la famille, des amis, comme tu dis, tu constateras très vite des changements chez eux. Ça fait partie de ce que j’ai nommé dans la première partie le miracle. Vous n’y êtes pour rien, c’est comme ça que se passe le miracle, par ce principe de l’accueil.
Sœur : Je l’ai senti là, tout à l’heure, quand tu en parlais et je l’ai vécu quelques jours avant de venir. Donc, je fais des soins, je n’aime plus le mot soins, j’aime plus le mot thérapeute. Bon, c’est difficile, avec mon mari, et jusqu’à présent c’était la seule personne avec qui j’en faisais qui ne sentait rien. Et moi, il s’est passé quelque chose, de l’accueillir et de nous accueillir dans toutes les vies, dans toutes les dimensions, dans tout ce qu’il y a eu et là, il a tout ressenti. Il a pu connecter son enfant intérieur, ce qu’il n’avait jamais fait, et tout a changé. Et tout à l’heure, quand tu en parlais, je me suis dit, c’est vraiment ça et c’est vrai que mon coeur à ce moment-là, était complètement ouvert. Et… et là, on s’est échangé des sms et ben, c’est pas le même ton, c’est pas la même chose.
C’est ça le miracle. Le reste suit naturellement, que ce soit la guérison la mort la souffrance, tout s’évacue à travers ça.
Oui.
Sœur : Comme j’étais juste en face, moi j’ai senti un faisceau qui allait de toi à moi. Et à un moment donné, j’ai senti beaucoup de chaleur et puis à la fin, comme si ça s’ouvrait. Et par rapport à ce que tu viens de dire, moi aussi tout à l’heure, j’ai accueilli la même personne que toi, parce que ça va bien, mais je me suis dit ça, ça fera pas de mal. Et puis, j’ai demandé que soit guéri en moi… par rapport à toutes ces vies antérieures, et je croyais que ça allait faire quelque chose dans le sein, et ça m’a fait quelque chose dans le ventre.
Alors ça, c’est pas ce ressenti-là que tu décris quand tu es dans ce Feu Sacré et Feu du cœur Sacré et l’action de la Lumière sur les zones sur lesquelles elle travaille, comme j’ai dit, mais…
Sœur : Ben c’est ça , alors je m’attendais pas à ce que ce soit là, mais ça a été long.
Oui, indépendamment du ressenti, du point du cœur, de la chaleur, de la pression, de la compression ou au contraire, de l’explosion ou des flux que vous pouvez sentir sans pouvoir les… ou de la respiration même, peu importe, le point est là. Mais après, que tu sentes une autre zone en même temps prouve simplement que, t’étant accueillie, bien évidemment, toutes les zones dites souffrantes où que ce soit, et là, on a vu au niveau organique, au niveau physique, au niveau éthérique, sont transmutées, et c’est ce que tu décris, c’est ça.
Bien évidemment, comme je l’ai dit, il y a le ressenti de l’instant et il y a ce que tu vas constater très vite dans les heures qui viennent.
Sœur : J’ai pas l’impression que je sens quand même le point, je sens un petit peu un ensemble, mais pas le point.
Oui, alors quand je parle du point, il faut savoir que ce point est l’étape dite préalable à la radiance du cœur, chakra du cœur, pas du neuvième corps qui se fait.
Et là, à ce moment-là, effectivement, pour les sensitifs, tu as l’impression de sentir à la fois la nouvelle eucharistie, le chakra, la respiration sur le rythme à trois temps, le canal marial qui arrive, l’onde de vie qui remonte.
Sœur : Je ne sens pas tout ça, je sens juste quelque chose d’agréable là.
Oui c’est quelque chose qui est par là, quoi, il se passe quelque chose.
Sœur : Voilà. Merci.
Voilà. Donc, au-delà de l’expérience ou de l’expression de votre ressenti, comme je l’ai dit, je vous le répète, ici comme partout, et même ceux qui écouteront, on va dire, en différé ou en ultratemporalité, il y aura exactement le même effet. Et retenez surtout que je n’y suis pour rien, je ne revendique rien par rapport à ça. Encore une fois, c’est un état naturel que vous retrouvez.
On t’écoute.
Sœur : Voilà, au début du travail, si on peut dire, eh bien, comme hier soir, eh bien, j’ai ressenti comme une sorte d’émotion, envie de pleurer, mais qui ne… qui n’aboutit pas et comme… comme si c’était, je ne sais pas, comme si je revenais à la maison. C’est ça. C’est très étrange comme… Et ça donne envie de pleurer, oui, bien sûr.
Et oui, là c’est, comment dire, le cœur qui est de plus en plus comme brûlant et ça picote.
Sœur : Ça picote, effectivement.
Excuse-moi, je te coupe deux secondes : quand un chakra tourne, tu dis ça picote, mais c’est vrai parce que, dans la couronne de feu du cœur ascensionnel ou du feu igné, ou de ce qu’on appelle la couronne radiante du cœur, qui était beaucoup plus large que le chakra du cœur, il n’y avait pas cette émotion particulière, qui est l’émotion du retour à la maison, tout simplement.
Et enfin, même si tu ne sais pas le formuler, pour tout le monde, c’est pareil, enfin. Et là, vous ne pouvez que pleurer, que voulez-vous faire d’autre ? Mais là, c’est ni de la joie, ni la tristesse, c’est vraiment se retrouver en sa totalité. C’est ce que nous sommes, ce que vous vivez là, c’est ce que nous sommes.
Sœur : J’ai oublié de dire que les mots que tu as prononcés dans un autre langage, ça m’a parlé comme si je les connaissais bien.
Oui, ce sont des mots, si tu veux, qui sortent, on ne peut pas dire que ce soit une canalisation ou quoi que ce soit, c’est spontanément les mots qui sortent, je ne réfrène rien quand ça se produit, je ne cherche ni à comprendre, ni à expliquer. Bien évidemment, j’ai l’explication parce qu’en étant sensible, on sent, mais c’est pas ça qui est important maintenant.
C’est surtout ce que ces larmes ou cet état où vous vous retrouvez vraiment, dès que vous vous êtes reconnu en accueillant tous les autres, tous ceux qui passent, la création entière, vous ne pouvez effectivement que pleurer, comment voulez-vous faire autrement ?
Il n’y a aucun mot, même si j’essaye d’en coller, j’en colle dessus, qui peut exprimer ça. Et effectivement, la meilleure traduction en est… ces larmes. Ce ne sont pas des larmes qu’on peut qualifier de tristesse ou de joie. C’est des larmes, on va dire, naturelles, qui sortent spontanément, on ne sait pas pourquoi.
Et comme tu dis, hier soir, puisque hier soir nous avions fait, vous avez fait, moi j’ai rien fait, vous avez fait Agapè Résonance un par un, comme je l’ai dit, Agapè vous conduit maintenant là, en cette période, collectivement, aux Feu du Cœur Sacré, c’est-à-dire à la réalisation complète de l’état christique.
Et là, vous comprendrez facilement, de la même façon que pour l’Apocalypse de Saint Jean après les noces célestes, on avait un décodage vibral, mais une fois que les temps sont là, l’explication devient logique, les mots que je prononce, à la limite, n’ont pas d’importance. Ils sont au-delà du sens des mots.
C’est une vibration qui accompagne ce qui se déroule. Et ce qui se déroule, ce que tu a exprimé là, c’est évidemment la même chose en chacun. Ça ne veut pas dire que j’ai vu par exemple ta famille, j’ai pas besoin de la voir, j’ai besoin de rien voir.
Encore une fois et au niveau neuroscientifique ça s’explique parfaitement, c’est rationnel, il n’y a rien d’irrationnel. Vous retrouvez cette fameuse liberté, ce qu’on a appelé l’essence, enfin tous les mots qu’on a employés depuis un certain temps… Aujourd’hui, effectivement, ça se passe de mots, même si on a des images, même si on a des perceptions, qu’on exprime, c’est normal.
Encore une fois, c’est surtout ce qui se produit, je vous le dis, ce n’est pas dans les semaines ou les mois, c’est dans les heures qui viennent. Mais encore une fois, je n’y suis pour rien, et je ne fais que vous rappeler ce que nous avons toujours été.
Ça se passe de mots, ça se passe de concepts, ça se passe d’énergies, ça se passe de vibrations, ça peut se passer de perceptions même, mais c’est les effets dans notre humanité, comme tu l’as exprimé par rapport à ton mari qui a enfin senti, que vous allez constater avec vos enfants, vos amis, vos ennemis, partout. Partout, dès que vous pensez à accueillir avant de réagir, ou dès que vous pensez à ce qui est derrière la forme, derrière les conventions affectives, morales, sociales, sociétales, eh bien vous le vivez.
Sœur : Et ça change tout, ce n’est plus un soin, c’est une unification.
Oui, bien sûr. Et là, tu peux dire effectivement que ton royaume n’est pas de ce monde, il est d’aucun monde. Tu es le royaume.
D’autres choses à dire ? On va regarder du côté des auditeurs. Vas-y n’hésite pas, il est là (le micro).
Frère : Donc, pour moi, je dirais que ma vision intérieure, tout était blanc, j’ai ressenti plusieurs fois pendant une période restreinte, de la petite douleur au cœur et aussi, à un moment donné, des visages qui sont venus, mais je les connaissais pas du tout.
Tu dis que des images sont venues ?
Frère : Des visages, et que je ne connaissais pas.
Peu importe. Alors, bien évidemment, il y a une explication. Bien évidemment, je peux rassurer ta personne en disant que ces visages qui défilent, en arrivant soit de gauche à droite soit comme ça en se rapprochant, c’est uniquement les visages que tu avais dans tes vies passées, c’est-à-dire au sein de l’illusion.
Ça, c’est très connu pour les gens qui ont fait des régressions ou qui avaient la couronne de la tête ouverte, même au tout début, dans les années quatre-vingt, d’avoir ces visages qui passaient, qui arrivaient et qui disparaissaient, ces visages que tu avais dans tes vies passées, tes différentes identités faciales, les différents traits que tu as portés au sein de ce monde.
Et d’ailleurs, à l’époque, même si je n’aime pas faire de retour en arrière, j’avais expliqué, j’avais fait beaucoup de régressions dans les vies passées, en tant que médecin, pour des patients, et c’était constant. C‘était constant, après les premières régressions, que les gens voient tous les visages de leurs vies passées défiler, c’est-à-dire que ce qui défile devant toi, n’est pas pour retrouver une mémoire passée, elle est active dans l’instant présent puisque j’ai toujours dit que cette vie, cette vie présente et ces instants présents ne sont que la résultante de tout tes rêves dans tous les mondes que tu as explorés et dans toutes les créations au sein de ce monde, de cette dimension, sans aucune exception.
Et aujourd’hui… À l’époque, les gens le voyaient, il n’y avait pas de conséquences. Aujourd’hui, tu a transcendé par cette seule vision qui passe, de ses différents visages qui s’approchent de toi et qui disparaissent, tu as résolu, entre guillemets, par l’Amour que tu es, par l’essence que tu es, toute notion de devoir répondre d’un quelconque acte passé, parce que dans l’Amour, il n’y a pas de karma, je l’ai toujours dit.
Il y a deux lois en ce monde : la loi du karma qui concerne la personne, l’âme et la loi de Un ou la loi de Grâce, ou l’état de Grâce – c’est pas une loi, c’est une évidence – et quand ça se produit maintenant, quand vous voyez ces visages qui arrivent et qui s’évacuent, ou des membres de la famille, vous les avez accueillis et vous les avez guéris.
C’est en ce sens que je vous dis que dans les heures qui viennent, si vous n’avez pas de coups de fil de la famille à l’heure du dîner, qui vous démontreront la vérité de cela.
Maintenant, cette vérité n’est pas active à cent pour cent, mais globalement, de manière très générale, vous ne pourrez que constater cela. Tout ce qui passe, qui vous traverse, appartient à l’éphémère, bien sûr.
Seules l’émotion, les larmes, l’émotion ultime (on pourrait dire) de vous re-connaître, elles, ne passeront jamais.
C’est donc la période de l’achèvement de la résurrection, c’est la période de l’événement, je crois que c’est un secret de polichinelle maintenant, mais qui nous permet, quel que soit notre état de stase, de pré-stase, de santé, financière, affective, d’avoir à disposition à chaque instant cette essence que vous êtes. Et c’est ça, le miracle. Parce que ce miracle est agissant en vous, il est agissant dans votre sphère proche, mais dans l’ensemble des dimensions.
C’est pour ça que vous avez énormément de frères et sœurs qui voient des arcturiens, des végaliens dans leurs rêves ou en vaisseau. Ils sont réellement là, ils n’attendent qu’une chose, avec impatience, je dois dire, même si le temps pour eux n’est pas le même que le nôtre, que nous réalisions cela, mais à une échelle bien plus vaste. Et ça se produit naturellement depuis le 30 mars et jusqu’à Pâques, chaque jour, chaque heure, ces grâces vont pleuvoir, comme disait Thérèse, mais ces grâces ne sont pas liées à quelque chose d’extérieur à vous, ni à aucune circonstance.
Silence
Le ressenti, les visions, les perceptions que vous avez eus, sont ce qui accompagne ce qui ne passera jamais, c’est-à-dire ce qu’on a défini dans la première partie du satsang, c’est-à-dire ce Feu Sacré, feu du cœur, ou radiance du cœur, vous l’appelez comme vous voulez. Ce qui se passe là, ne peut laisser aucun doute, quels que soient vos questionnements, quelles que soient les difficultés, c’est la solution.
Vous constaterez d’ailleurs que, plus les jours vont passer, que vous ne pourrez pas envisager d’autres solutions que ça, face à toute circonstance, face à toute situation, face à toute relation, face à chaque frère, à chaque sœur, face à tout.
Là, c’est une question aussi de, vraiment, au sens premier du terme, de confiance. Mais pas de confiance en vous, on en a rien à faire de la confiance en vous, c’est une confiance en la Vie, confiance en l’Amour, que vous le viviez ou pas.
Là aussi, quand je parle d’accueillir, quand je vous demande d’avoir confiance, en général, on a confiance en ce qu’on connaît. Mais évoquer ce mot de confiance, non pas en vous, non pas en l’autre, non pas en les circonstances, mais confiance. On est bien plus que dans la foi, l’espérance et la charité. On est dans quelque chose qui est immédiat. Et c’est justement cette immédiateté de l’instant présent, bon, comme on dit, l’instant présent, le temps zéro, qui aujourd’hui, nous fait vivre ça.
C’est ça, la résilience qui ne s’appuie pas sur la personne, mais la résilience authentique qui s’appuyait jusqu’à présent sur l’inconnu, sur le rêve de l’Amour, sur un rêve d’histoire à accomplir.
Silence
Si vous n’avez plus rien à dire je terminerai sur cette phrase que j’ai beaucoup aimée, même si à l’époque je comprenais pas, il y a longtemps, que Maître Philippe, vous savez qu’il est beaucoup intervenu sur la notion de l’humilité, de son vivant, quand on lui demandait comment il pouvait faire de tels miracles, parce que Maître Philippe faisait vraiment des miracles comme nous allons tous en faire, et comme nous en faisons tous, on lui demandait comment il pouvait faire ça, il disait « c’est parce que je suis le plus petit d’entre vous. ».
Être le plus petit d’entre vous, comme il disait… alors, aujourd’hui, dans des mots plus modernes, on pourrait dire être au service, mais c’est bien plus que ça. C’est pas être au service parce que quand vous servez l’autre, à ce moment-là, vous vivez que vous vous servez vous-mêmes. C’est pas de la dévotion, encore une fois, c’est pas une prière, c’est pas une quête, c’est l’état naturel.
J’ai pas trouvé de mots plus compliqués que ça et il n’y avait pas besoin de mots compliqués. Ça va être de plus en plus dépouillé, même au niveau des ressentis parce que bon, je peux encore effectivement expliquer tous les circuits, parce que je les ai vécus, je peux vous expliquer toutes les dimensions, mais pour moi ça n’a aucun intérêt.
Ce n’est fait que pour vous donner confiance, essayer de vous apporter cette confiance, comme le font les témoignages qui sont publiés de partout. C’est pas des témoignages pour moi, c’est des témoignages pour ceux qui découvrent.
Silence
Tous les mots qui ont été prononcés par Nisargadatta, de son vivant, je ne parle pas des canalisations, tout ce qui a été reçu par Gitta Mallasz dans Dialogues avec l’Ange, l’archange Uriel, comme dans l’Évangile de la Colombe, dont j’avais déjà parlé, qui étaient dicté par Uriel, toute cette poésie, qui n’était que de la poésie, aujourd’hui est la vérité.
C’est du concret, c’est puissant, c’est dense et c’est en même temps très léger. Être tout et rien, c’est ça, c’est aussi les variations thermiques, avoir chaud, avoir froid en même temps, c’est aussi ne plus avoir faim, se nourrir autrement, c’est tout ce qui se déroule en chacun de nous, que ce soit à travers les ressentis, les visions, l’absence de ressentis, l’absence de visions aussi, vous conduisent à ça, c’est une certitude absolue.
Ce n’est pas une croyance, ni une projection dans le futur, ni une prédiction, ni une prophétie, c’est exactement ce qui est là, à disposition pour tout le monde sans aucune exception, quel que soit l’âge, quelles que soient les croyances résiduelles, quelles que soient les postures, les positionnements. Il n’y a que ça.
Ça sera mes derniers mots parce que je crois que les cuisiniers nous attendent et je vous dis à 15 heures. On se rejoint à 15 heures pour Phahâme.
Merci.
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